
Comme une impression de panique à bord, de branle-bas de combat de dernière minute, de « vite, trouvez-moi des idées ! » : c’est un peu ce que nous, pauvres mortels, ressentons en subissant ces bombardements d’annonces à la va-comme-je-te-pousse, dans le sillage du sommet de Londres de dimanche dernier. Ceux qui nous gouvernent et, donc, en principe, ont pour mission de préparer l’avenir de nos pays à quinze, vingt ans, voire plus, semblent découvrir cruellement qu’il faut de toute urgence « réarmer ». Pour demain matin.