Les Français ont retrouvé massivement le chemin des urnes à l’occasion du premier tour des législatives. Le premier enseignement est bien celui-ci. Quand l’enjeu est important, les électeurs ne boudent pas, ce qui donne au résultat une valeur non plus symbolique, mais bien réelle de l’état du pays et de ses composantes. Il n’y a pas seulement un clivage droite/gauche, mais bel et bien des nuances complexes du paysage politique où deux forces s’opposent sans pouvoir décider seules. L’anachronisme de la situation vient de là, sans compromis, avec des mariages douteux entre gens qui soi-disant se détestent. Le principe même de la Vième République est donc fragilisé. Conçue pourtant pour trouver une stabilité avec une majorité claire, nous voilà replongés dans le doute et l’incertitude. La décision reviendra aux électeurs, au-delà des consignes de vote de formation qui sont devenues incapables de peser autrement que par du verbiage incantatoire sur la supposée nocivité du RN.
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Il faut entendre le peuple…
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Meaux : une lycéenne de 15 ans violée par un Tunisien sous OQTF
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L’aide financière étrangère à l’Ukraine atteint son plus bas niveau depuis février 2022
Ce montant est tombé à une moyenne mensuelle de 1,9 milliard d'euros (2 milliards de dollars) au premier semestre 2024, selon une analyse des données du ministère ukrainien des Finances réalisée par Sputnik, ajoutant que Kiev n'a reçu aucun fonds en mai.En 2022, l'Ukraine a reçu une moyenne de 2,9 milliards d'euros par mois en provenance de 17 pays et de l'UE:les États-Unis ont fourni la plus grosse enveloppe, soit 11,4 milliards d'euros; -
Face au péril d’extrême gauche, Ciotti met les LR devant leurs responsabilités
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MACRON S'APPRÊTE À TOUT CRAMER ?!
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Tragédie française
Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro
Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n’auront qu’un mot : désastre ! On ne saurait l’imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l’Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l’Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d’une élection à l’autre, changeraient d’avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.
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La classe ouvrière dissoute ?
(suite de l'article "La profitabilité contre les travailleurs ?", publié en mai 2024)
Pourquoi cette impuissance ouvrière aujourd’hui, alors que la France compte, selon l’INSEE (2021), environ 5,3 millions d’ouvriers (qualifiés et spécialisés), ce qui représente tout de même pas loin de 20 % de la population active française ? Une réponse qui n’évoquerait qu’une unique cause serait réductrice et, partant, fausse : mais s’il y a une conjonction de causes, certaines pèsent plus lourd dans la balance que d’autres. L’une des plus importantes est plus encore civilisationnelle que simplement sociale : c’est la transformation du producteur conscient et fier en consommateur désirant et servile, passant ainsi de l’exploitation à l’aliénation ou à l’asservissement consenti. Dans les années 1930, alors que la société de consommation n’avait pas totalement envahi l’espace social et l’imaginaire des Français, le maurrassien Thierry Maulnier (5) avait bien perçu et décrit cette nouvelle « civilisation » (n’est-ce pas plutôt la décivilisation ?) qui commençait à s’affirmer et sera vraiment hégémonique dès les années 1970-80 en France : « L’individu humain, considéré comme un instrument à produire, puis, de plus en plus, comme un instrument à consommer, a vu ses nuits et ses jours, son corps et son âme utilisés pour assurer la vie d’organismes géants, qui demandent à consommer de façon ininterrompue leur ration humaine. (…) Pour lui faire accepter son sacrifice, on a pu lui promettre, comme compensation à sa déchéance, un bonheur matériel d’ailleurs illusoire (…). Dans les calculs des économistes et des politiques, l’homme n’est plus considéré comme existence concrète, comme valeur spirituelle irréductible, mais (…) comme agent de la vie collective, comme outil ».
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Le croquemitaine de "l'extrême droite"
Faut-il coller sur les opinions de droite de conviction l'étiquette supposée infamante "d'extrême droite" ? Les politologues, les observateurs agréés, les psycho-sociologues et les politiciens de gauche voient, de toute évidence, dans les amalgames qu'ils cultivent, un instrument dialectique leur permettant d'éliminer leurs concurrents.
De même s'apprêtent-ils à utiliser, savamment, pour le même usage des mots de rechange qui, en français, ne veulent rien dire comme "illibéralisme". À Moscou, aujourd'hui, on fait encore plus fort : "l'extrémisme" en lui-même tombe sous le coup du Code Pénal, le crime même pour lequel fut condamné Navalny.
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ENTRE COLLABORATION ET HAUTE TRAHISON (MACRON ET LES TURBINES ARABELLE)
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Drones américains en Mer Noire. La Russie menace l’Otan d’une «confrontation directe»
Le drone Reaper de fabrication américaine.
Le ministre russe de la Défense a ordonné aux autorités de préparer une « réponse » aux vols de drones américains au-dessus de la mer Noire.
Le ministre russe de la Défense a ordonné aux responsables de préparer une « réponse » aux vols de drones américains au-dessus de la mer Noire, a déclaré vendredi le ministère, apparemment dans un avertissement selon lequel Moscou pourrait prendre des mesures énergiques pour repousser les avions de reconnaissance américains.