
Alors que la France est au pied du mur budgétaire, une voix dissidente s'élève au sein d'une France dépensière et droguée à l'argent public : celle de Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays de la Loire. Le courage et le souci de redresser le pays seraient-ils une tradition que cette ex-LR, aujourd'hui membre d'Horizons (le parti d'Édouard Philippe), aurait recueillie de son prédécesseur Bruno Retailleau, lui-même ayant été, jadis, dans le sillage de Philippe de Villiers ? La réconciliation récente de Villiers avec Retailleau, pour le départ du Vendée Globe, médiatisée dans Ouest-France montre que, malgré les divergences de parcours, ces grandes figures de l'Ouest savent se retrouver sur l'essentiel : l'identité de la France et la sécurité des Français. Mais si la France est en péril, c'est aussi à cause de la folle gestion socialisante que Macron a exacerbée, avec nos déficits abyssaux et nos 3.000 milliards de dette. Barnier a demandé aux collectivités locales de prendre leur part à l'effort, même si l'on sait que la part de ces collectivités dans la dette publique n'est que de 8 %. Il n'empêche, comme toujours en France, tous protestent, à droite comme à gauche. Pourtant, on sait bien qu'il y aurait des millions à économiser dans les politiques menées par ces grandes collectivités, notamment en faveur des migrants et des dingueries woke !