C'est, mine de rien, une petite bombe que vient de lâcher Christian Cambon, patron de la commission de Défense du Sénat, interrogé, ce mercredi, sur RFI. Dans un contexte de guerre aux portes de l'Europe, de retour aux conflits dits « de haute intensité » et aux affrontements entre puissances de poids égal, le sénateur LR a expliqué que la France serait à court de munitions au bout de « quatre jours au maximum ». « Je ne force pas le trait, a-t-il ajouté. Je pense même que mes informations sont optimistes par rapport à la réalité sur un certain nombre de points. »
actualité - Page 683
-
L’armée française n’a-t-elle que quatre jours de munitions ?
-
Guerre d’Ukraine : la victoire idéologique des néo-eurasianistes
-
La violence fait reculer les démocraties affaiblies
Les jeunes nationalistes corses ont en commun avec Vladimir Poutine d’user de la violence pour imposer leurs vues. Et la loi de la jungle montre, hélas, son efficacité. Ce mercredi, dans Corse Matin, le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin se dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » de l’île. Il promet qu’un tel processus sera « logiquement engagé pendant le second mandat du président de la République ». Avec ce recul de la « république une et indivisible », le pouvoir espère éteindre l’actuel climat d’insurrection qui a enflammé une partie de la jeunesse insulaire. La révolte s’est répandue notamment à Ajaccio et Bastia après l’agression par un djihadiste d’Yvan Colonna dans sa prison d’Arles.
-
Paul Sugy : Antispécisme, la haine de l'homme
-
Guerre de l’information, changements de récits et haine autorisée
Dans ces temps de guerre de l’information, nous publions cette tribune de Claude Chollet. Non pour prendre parti, mais pour disposer d’un peu de recul au milieu du tintamarre.
1. Vladimir Poutine a tué le Covid. Un récit a remplacé l’autre. Le récit crimes de guerre a remplacé le récit Covid. Avec le même fond musical et le même refrain : la peur et ses diverses orchestrations.
-
Le Samedi Politique avec François Asselineau – Macron : La guerre permanente
Deux ans d’épidémie de Covid-19, deux semaines de guerre de la Russie en Ukraine et bientôt une crise économique multisectorielle… la présidentielle de 2022 s’annonce comme une échéance cruciale. Pourtant, depuis l’arrivée du Sars Cov2, la gestion autoritaire du gouvernement conjuguée à l’unanimisme obligatoire distillé dans les médias du Système ont enfermé une bonne partie des Français dans une camisole mentale.
-
NOTRE AGRICULTEUR EN COLÈRE !
-
Hongrie, une nouvelle présidente qui défend la famille
Katalin Novak a été élue, jeudi dernier 10 mars 2022, présidente de la Hongrie, la plus jeune de l’histoire démocratique du pays. Chrétienne, elle a d’abord été ministre des Affaires étrangères puis de la Famille et de la Jeunesse, poste à partir duquel elle a mené les meilleures politiques en faveur de la famille et de la natalité. Elle est prête à un bras de fer avec l’Union Européenne pour les défendre.
-
Énergie, Russie, retraites, immigration : en France, quarante ans d’inaction. Et Macron
Les jeunes générations qui atteignent, en 2022, leur majorité découvrent peut-être comme des problèmes nouveaux notre dépendance énergétique, le problème du financement des retraites, la question géopolitique de notre rapport à la Russie ou encore les crises migratoires. C'est, en tout cas, ainsi qu'on leur présente les choses. Sous la pression des événements et de la guerre en Ukraine, les dirigeants français et européens - et nous avec eux - semblent découvrir tout cela. Et on nous annonce des plans dit « de résilience ».
-
Affaire Colonna : pourquoi le régionalisme d’extrême gauche est anti-identitaire, par Clément Martin
En 2016, une des scissions du Front de libération nationale corse (FLNC) annonçait son opposition sans équivoque à la prolifération de l’islam radical sur son sol ainsi que sa volonté de se défendre au cas où l’État islamique venait à perpétrer des attentats sur le sol de l’Île de Beauté[1]. Force est de constater que cette mobilisation n’a pas laissé de trace dans l’imaginaire du nationalisme corse. Alors que c’est bien un djihadiste (condamné à 9 ans de réclusion pour la préparation d’actes terroristes) qui a tenté d’assassiner Yvan Colonna (condamné à perpétuité pour l’assassinat du préfet Érignac en 1998) le 2 mars dernier, les accusations des nationalistes sont portées contre la France[2]…