Patrick Parment
Il est bien évident que peu nous chaut que Nicolas Sarkozy aille ou non au trou pour un ou deux ans, voire plus. Le problème de fond n’est pas là. Il est que le pouvoir politique n’a, semble-t-il, plus prise sur la Justice.
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Patrick Parment
Il est bien évident que peu nous chaut que Nicolas Sarkozy aille ou non au trou pour un ou deux ans, voire plus. Le problème de fond n’est pas là. Il est que le pouvoir politique n’a, semble-t-il, plus prise sur la Justice.
Il est un fait qui n’est pas nouveau dans le traitement médiatique des sujets liés aux migrants : l’instrumentalisation des bons sentiments. Ce phénomène, très bien décrit par Stanislas Berton dans La France retrouvée, vise à culpabiliser les Français. Multiculturalisme oblige, toute réflexion sur une immigration massive, sur son manque d’assimilation ou sur les moyens humains et financiers qui font défaut pour les accueillir de manière digne est associée à l’expression d’un racisme ou d’un « discours de haine ». Stanislas Berton d’ajouter que ce formatage encourage les Français à « mieux les faire consentir à leur propre remplacement ».
La gestion de la crise et les incertitudes actuelles, ouvertes en mars 2020 par l'affirmation présidentielle d'une guerre contre le virus apparu en Chine, amènent un nombre de plus en plus grand de citoyens à se demander qui gouverne la France.
Certes, la question de la confusion des pouvoirs politiques ne date pas d'hier. La volonté d'en répartir les responsabilités non plus. Propre aux Occidentaux, on ne la retrouve guère à vrai dire dans d'autres civilisations, si brillantes fussent-elles, ni en Égypte, ni en Mésopotamie, ni en Chine, ni dans aucun des empires de l'Islam.
© World Economic Forum / swiss-image.ch/Photo by Moritz Hager
Nicolas Sarkozy condamné par la justice, c’est un coup terrible porté au moral de la nation, quels que soient les motifs du jugement. La symbolique de l’État se trouve atteinte dans la personne de l’ancien premier magistrat du pays.
La principale information d’hier, d’évidence, c’était la condamnation de Nicolas Sarkozy a trois ans de prison dont deux avec sursis. Quels que soient les motifs de cette condamnation que je n’analyserai pas ici, sa seule symbolique est terrible. Il y a, bien sûr, le précédent de Jacques Chirac lui aussi condamné, alors qu’il avait quitté la politique.
Dans Le diable dans la démocratie, tentations totalitaires au cœur des sociétés libres (L’Artilleur) le Polonais Ryszard Antoni Legutko analyse dans cet ouvrage des régimes politiques - démocratie et communisme – que l’on croyait opposés et qui finalement ont de nombreux points communs à travers, notamment, leur culte du progrès, leur volonté d’émancipation de l’homme et donner un sens à l’histoire. L’homme n’est pas un inconnu. Ce professeur de philosophie, membre du PIS (Droit et justice) - le parti au pouvoir en Pologne - a été élu député européen où il co-préside le groupe des Conservateurs et réformistes européens. Il s’entretient ici avec Anne-Laure Debaecker dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
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Chaque test Covid-19 en France coûte 54 euros à la Sécurité sociale.
Il y a du Kafka dans l’action du Gouvernement. On demande des efforts surhumains aux restaurateurs, aux stations de montagne, aux théâtres, aux cinémas, aux salles de sport, etc … pour appliquer des mesures terribles. La plupart en font le sacrifice. Nombreux sont ceux déjà obligés de vendre leurs biens, de solliciter des aides pour simplement survivre
Tout cela est fait pour éviter que les hôpitaux ne soient saturés et ne puissent plus accueillir les malades… Mais le gouvernement supprime des lits, et donc les hôpitaux sont de plus en plus saturés, et donc les alertes sont encore pires. A ce rythme, nous sommes partis pour 20 ans de crise hospitalière et de fermetures diverses et variées. Faut il en rire ou en pleurer ?
Le couple franco-allemand, qui peut encore y croire ? Les Mosellans qui, pour aller travailler en Allemagne, doivent, depuis ce 2 mars, présenter un test antigénique ou PCR de moins de 48 heures à la frontière ? Vous savez, ces frontières dont la fermeture, affirmait le ministre Véran, était « une réponse qui scientifiquement n’a[vait] pas d’intérêt », d’autant que, comme claironnait Emmanuel Macron, « le virus n’a pas de passeport ». Certes, l’Allemagne n’a pas fermé la frontière mais elle en conditionne sérieusement l’accès.
Alors que les rixes et autres règlements de comptes tribaux font chaque semaine un peu plus de victimes dans notre pays, on ne peut que s’étonner devant l’incroyable mutisme observé face à cette situation par la foule des associations et autres grands défenseurs des banlieues ethniques pourtant si prompts à monter au créneau dès lors qu’il s’agit de dénoncer les interventions de la police dans ces zones de non-France.