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anti-national - Page 1011

  • La Syrie et la guerre de l’information : le syndrome irakien

    La Syrie et la guerre de l’information : le syndrome irakien « Il est inacceptable que le scénario libyen soit réédité en Syrie. »[1]

    Vladimir Poutine, 27/02/2012

    La Syrie est au cœur d’une guerre d’influence héritée de la transition post-communiste du nouvel ordre international et médiatisée par des rapports de puissance. Cette guerre « tiède »[2], forme actualisée et désidéologisée de la Guerre froide, opposant l’axe arabo-occidental à l’axe eurasien prend, désormais, une tournure décisive.
    Un point de non retour a été atteint, suite à l’islamisation croissante de l’opposition armée, plus ou moins prévisible et dénoncée par Moscou depuis le début du conflit. Pour V. Poutine, cette montée de l’Islam radical est allègrement alimentée par l’ingérence de puissances étrangères, n’hésitant pas à violer les règles westphaliennes de souveraineté nationale et voyant dans la crise syrienne un prétexte de revenir « dans le jeu ». La construction du point critique par la coalition arabo-occidentale, dans le but de déstabiliser le régime syrien, a été jusque là méticuleusement poursuivie – via la formation, l’armement et le soutien des « rebelles » depuis l’étranger, parfois dans le cadre de « camps » installés à proximité de la frontière syrienne. Moscou redoute, désormais, une extension du « printemps islamique » jusqu’à sa périphérie sud.
    Dans cette optique, instrumentalisée par les parties en conflit, l’information a un rôle politique clé.

    Rôle politique de l’information, via son formatage de l’opinion publique

    L’appel à l’aide de Damas à la Russie pour une couverture plus « objective » de l’actualité syrienne semble, de ce point de vue, logique. Il s’agit, notamment, d’élargir le pluralisme des sources de l’information, unilatéralement orientée jusqu’à présent contre « celui qui massacre son peuple » – selon le slogan médiatique, repris en Occident. Car, comme tout Etat témoin du « scénario » irakien de 2003 (puis libyen de 2011), la Syrie sait parfaitement qu’une stratégie de désinformation patiemment construite peut justifier une intervention militaire au nom d’une vision de la démocratie à géométrie variable et, surtout, au profit d’objectifs de puissances globales ou régionales ambitieuses, donc prédatrices.
    Le mardi 23 avril 2013, le ministre syrien de l’Information, Omrane al-Zohbi, en visite à Moscou, a ainsi déclaré devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe) : « Vous n’ignorez pas que des dizaines d’agences d’information et de chaînes de télévision participent à une véritable guerre de l’information contre nous. Dans le même temps, les chaînes de télévision syriennes n’ont pratiquement pas accès aux satellites »[3]. Selon les dirigeants syriens, la désinformation médiatique internationale sur l’évolution de la crise s’insère, désormais, dans une stratégie plus globale de délégitimation puis de renversement du régime – au risque d’une régionalisation du conflit, tant redoutée par Moscou.
    En fait, l’information quotidiennement diffusée sur la « révolution » syrienne est, à l’origine, « produite » par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH[4]), étrange ONG basée à Londres et dirigée par un farouche opposant au président Assad, proche des fameux « frères musulmans ». Cette curieuse situation, politiquement très orientée, nous amène à nous interroger sur la fiabilité de cette « information » structurellement anti-Assad et régulièrement reprise par les médias occidentaux, sans aucun contrôle. Depuis le début de cette crise, la Russie a fort justement contesté la légitimité de cette douteuse ONG, comme source quasi-exclusive de l’information sur la Syrie.
    Au final, cette évolution a fini par conditionner l’opinion publique occidentale contre le méchant « dictateur syrien », pour reprendre l’expression relayée par nos médias. Et une conséquence programmée de cette stratégie informationnelle a été de justifier les divers soutiens extérieurs à l’opposition « rebelle », comme étape préalable à une ingérence politico-militaire de plus en plus forte donc, à terme, potentiellement décisive. Au nom du « droit au bonheur » des peuples souverains, justifiant une guerre de « libération ». ». Pourtant, comme le reconnaît le président de la commission d’enquête de l’Onu sur la Syrie, Paulo Pinheiro : « La majorité des rebelles est très loin de penser à la démocratie. Ils ont d’autres inspirations »[5]. Fin d’un rêve…
    La manipulation de l’information permet, notamment, de répandre des rumeurs nuisant à l’image du président Assad, dont celle récurrente depuis plus de 2 ans et déjà couronnée de succès en Irak, de « l’utilisation d’armes chimiques » par le régime. Pour l’Amérique d’Obama, c’est « une ligne rouge » à ne pas franchir et pour l’opposition anti-Assad, une réelle « opportunité » politique. Cet avertissement d’Obama peut, en effet, inciter l’opposition syrienne à mettre en œuvre une stratégie manipulatoire, destinée à persuader l’opinion publique mondiale du franchissement effectif de cette ligne interdite, qui précipitera l’intervention américaine. Et, a priori, ce scénario est en train de se réaliser.
    Par la voix du secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev, qui reconnaît, à ce jour (le 6/05/2013), l’absence de preuves irréfutables sur l’éventuel emploi de gaz interdits, la Russie pose la bonne question : « Vu la situation actuelle des dirigeants syriens, ont-ils ou non intérêt à utiliser cette arme? Je pense qu’il s’agit d’une voie suicidaire, et les autorités de Damas n’ont aucun intérêt à l’emprunter »[6]. Un mois plus tard, le mardi 4 juin 2013, la Commission d’enquête sur les violations des droits de l’Homme en Syrie souligne la culpabilité partagée des deux parties au conflit dans l’emploi des armes chimiques[7].
    Alors, qui manipule qui ? Retour, obligé, vers le passé…

    La construction médiatique du « seuil critique » d’intervention

    Dés septembre 2011, le site de Bernard-Henri Lévy affirmait, sans aucune preuve rappelle l’Agence France-Presse, que « des tueurs d’Assad [ont] lancé dans la région d’Al Rastan, non loin de la ville rebelle de Homs, des opérations aériennes avec utilisation de gaz toxiques »[8]. Le 12 mars 2012, la menace se précise, selon le rapport annuel présenté au Sénat américain par le directeur du renseignement national, James Clapper. Ainsi, il y est indiqué que « La Syrie développe avec succès un programme de recherche sur les armes chimiques, elle augmente ses stocks de gaz moutarde, de sarin et de gaz neuroplégique VX. Nous estimons que Damas possède également des bombes, des missiles et des obus d’artillerie pouvant servir de vecteurs d’armes chimiques ». Et Klapper de confirmer, à nouveau comme il y a un an, que « Les Etats-Unis et leurs alliés surveillent les stocks d’armes chimiques »[9] redoutant, sans doute, la perte de contrôle par Damas des armes chimiques, au profit des « terroristes ». Certains experts craignent également un possible emploi des armes chimiques, « en dernière extrémité » par Damas. Dans tous les cas, il semble évident que l’arme chimique sera le signal déclencheur privilégié d’éventuelles frappes américaines ciblées sur le territoire syrien. En Syrie, insiste un peu plus tard le Figaro, le 22 juillet 2012, « les armes chimiques sont sous surveillance »[10]. On redoute alors le pire. Soit, mais pour qui ?
    En décembre 2012, le fameux OSDH accuse le régime syrien d’utiliser des armes chimiques à Homs et, en mars 2013, dans les environs d’Alep et de Damas[11]. Bien que très vague, l’information est rapidement diffusée, sans aucune vérification et la moindre suspicion. Plus surprenant, les israéliens s’y mettent à leur tour, le 15 mars 2013. Le chef du renseignement militaire israélien, le commandant Aviv Kochavi, tire alors la sonnette d’alarme. Avec d’étranges certitudes et une certaine « impatience », Kochavi assure que les troupes gouvernementales syriennes s’apprêtent à employer des armes chimiques contre les insurgés : « Assad n’a pas encore donné l’ordre approprié, mais il s’y prépare déjà »[12]. Le 23 avril 2013, le renseignement militaire israélien dénonce un « passage à l’acte » du régime syrien. Ainsi, selon un responsable de ce service, le général de brigade Itai Brun, cité par le quotidien Haaretz : « D’après ce que nous avons compris, le régime [syrien] a eu recours à des armes chimiques meurtrières dans un certain nombre d’incidents, il s’agit probablement du gaz sarin »[13]. On remarquera que le discours israélien – à l’instar des autres discours accusateurs – s’appuie sur de pures hypothèses, mais sur aucune preuve concrète. Etonnant, tout de même, pour une structure de sécurité mondialement réputée…
    Le 26 avril 2013, les Etats-Unis affirment (enfin !) avoir des preuves de l’usage d’armes chimiques en Syrie, selon le Washington Post se référant à une lettre de la Maison Blanche lue par le chef du Pentagone Chuck Hagel à Abu Dhabi (Emirats arabes unis). Ainsi, selon la missive, « Les Etats-Unis ont la preuve que des armes chimiques, dont le gaz sarin, ont été utilisées en Syrie à une faible dose ». Par précaution, la missive rappelle que ces informations doivent être vérifiées avant d’en tirer les conséquences politiques (jg : on devine lesquelles), selon Hagel: « Nous ne sommes pas en mesure de confirmer l’origine de ces armes, mais nous supposons que tout recours aux armes chimiques en Syrie provient du régime d’Assad (jg : c’est une présomption de culpabilité). Nous devons disposer de l’ensemble des faits et des informations. Certaines incertitudes concernant le lieu, la nature des armes et les auteurs persistent »[14].Troublant aveu.
    Le 10 mai 2013, après d’autres rumeurs, la Turquie entre enfin dans la ronde, par l’intermédiaire de son premier ministre Recep Tayyip Erdogan, avouant détenir (encore !) la preuve de l’utilisation de gaz de combat par Damas. Dans une interview à la chaîne de télévision américaine NBC, Erdogan, omettant (volontairement ?) de citer les détails concernant le lieu et la date d’emploi de ces armes, affirme : « Des blessés, victimes d’armes chimiques, figurent parmi les personnes placées dans nos hôpitaux. Il ne fait aucun doute que le régime [de Bachar el-Assad] utilise des missiles et des gaz de combat ». Surtout, il affirme – surprenante révélation ! – que « la ligne rouge » autorisant les Etats-Unis à intervenir pour renverser le président Assad « avait été franchie depuis longtemps »[15]. Tout devient clair.
    Enfin, pour couronner le tout – et cela n’est pas surprenant, même plutôt « logique » – la Grande Bretagne, par l’intermédiaire de son chef de la diplomatie, William Hague, a alimenté le 20 mai cette diatribe anti-Assad : « On voit apparaître de plus en plus de témoignages convaincants sur le fait que le régime syrien a utilisé et continue d’utiliser des armes chimiques. Nous avons des échantillons physiologiques provenant de Syrie, confirmant l’utilisation de Sarin, même s’ils ne disent rien de l’ampleur de cet emploi ». Selon le diplomate, « notre supposition est que selon toute vraisemblance ces armes sont utilisées par le régime syrien » – « suppositions » régulièrement reprises par les diplomaties occidentales, dont américaine et française. Hague a, pour conclure, ajouté qu’il « n’existait aucune preuve du fait que l’opposition en utilise »[16]. Voilà qui est dit. Pourtant, à ce jour, il n’y a toujours pas de preuve concrète et irréfutable incriminant Assad mais seulement, des suppositions. Comme une réactivation du « syndrome » irakien, subordonné à un objectif politique latent – très inquiétant.
    Face à la multiplication des accusations, O. al-Zohbi dénonce un « mensonge éhonté », destiné à faire pression sur le régime syrien. Pour lui, il s’agit aussi d’une question morale et humanitaire : « la Syrie n’utilisera jamais (d’armes chimiques), pas seulement parce qu’elle respecte la législation internationale et les règles d’une guerre, mais en raison de problèmes humanitaires et moraux »[17]. La position syrienne a, au moins, le mérite d’être claire et, en définitive, d’intégrer un engagement moral.
    Redoutant une instrumentalisation politique, Moscou a averti que ces multiples rumeurs incontrôlables ne devaient pas servir « d’alibi » pour une intervention militaire en Syrie. Pour l’émissaire du président russe au Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, cette stratégie de désinformation doit cesser : « s’il y a des preuves sérieuses sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, il faut les montrer immédiatement et ne pas les dissimuler »[18]. Moscou redoute une tentative de répéter le « modèle libyen ». Cela explique – en association avec la Chine – son opposition systématique aux résolutions proposées à l’ONU par la coalition arabo-occidentale. Une raison majeure est que ces résolutions sont potentiellement manipulables, donc suspectées de préparer une intervention et, dans une première étape, de chercher à créer une zone d’exclusion aérienne – prétexte à un « couloir humanitaire ».
    Comme une étrange impression de « déjà vu ».

    La « bombe » politique de C. Ponte, (trop) vite neutralisée…

    Dans ce contexte très tendu, le 6 mai 2013 a été un véritable choc. Les rumeurs redondantes sur l’emploi « prouvé » d’armes chimiques par le « sanguinaire » Assad sont alors en effet brutalement remises en cause, par Carla Del Ponte[19], membre de la commission d’enquête indépendante de l’Onu sur les violences en Syrie. Avec un certain courage et contre le consensus médiatique, C. Ponte a même retourné l’accusation contre les vertueux « rebelles » : « Il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable, de l’emploi de gaz sarin, sur la base de la manière dont les victimes ont été soignées ». Puis, la magistrate suisse précise que « Le gaz aurait été utilisé par les rebelles et non par les forces gouvernementales »[20]. Un discours, cohérent, précis et nuancé – très loin des certitudes de la pensée unique – et surtout, une information plus « équilibrée ». Enfin…
    Très (trop ?) vite, les conclusions de C. Ponte ont été à leur tour démenties quelques heures plus tard par la Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie. Cette Commission précise, en effet, que son enquête « n’a pas atteint des résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit »[21]. Avec une certaine légitimité, on peut se demander pourquoi l’enquête n’a pas été poursuivie ? Retour à la case départ.
    En fait, on a l’impression d’un traitement à deux vitesses des rumeurs sur l’emploi des armes chimiques, selon qu’elles incriminent ou pas le régime syrien. Les nombreuses rumeurs anti-Assad sur cette question n’ont presque jamais été remises en cause, alors qu’elles étaient le plus souvent assises sur de simples « impressions », dans une optique évidente de manipulation – en vue d’accélérer le seuil critique d’intervention. Dans le même temps, la demande de Damas (très précise, donc facilement vérifiable) adressée à l’ONU d’enquêter sur l’éventuel emploi d’armes chimiques par l’opposition, le 19 mars 2013 dans la région d’Alep, a été longtemps occultée. Cela a conduit Moscou à dénoncer un « frein » à la poursuite d’une enquête politiquement gênante. Ainsi, selon Vitali Tchourkine, délégué permanent de la Russie auprès de l’Onu : « Nous exhortons [l'Onu] à renoncer à toute tentative de faire traîner sous différents prétextes la demande formulée par les autorités syriennes d’enquêter sur une utilisation éventuelle d’une arme chimique dans une banlieue d’Alep (nord de la Syrie) ». En outre, le diplomate russe a souligné que le secrétariat des Nations unies n’avait pas fait preuve « de suivi, ni de transparence » lors de l’examen de cette demande[22].
    De manière étrange – curieuse coïncidence – les rumeurs chimiques anti-Assad ont repris de plus belle à l’approche de la future Conférence internationale sur la Syrie (prévue courant juillet) et à la veille de la réunion des chefs de diplomatie de l’UE sur l’avenir de l’embargo (28/05/2013). Ainsi, par l’intermédiaire de deux de ses journalistes, le Monde du 27 mai 2013 rapporte que les forces syriennes utilisent des « gaz toxiques » aux alentours de Damas et que ces derniers en auraient, eux-mêmes, constaté les effets[23]. Au final, on peut penser que cette « information » a été politiquement décisive, dans la mesure où d’une part, l’Europe a décidé de lever prochainement l’embargo sur les armes et que d’autre part, la conférence sur la Syrie, « Genève 2 », – porteuse d’une solution négociée, donc consensuelle – semble fragilisée, tant dans sa portée que dans sa légitimité : on ne négocie pas avec un « dictateur » qui « gaze » son peuple.
    Pour cette raison, toute décision issue de cette conférence pourra être définie comme illégitime par l’opposition anti-Assad. Une véritable aubaine…

    Une ligne rouge « incontestablement » franchie ?

    Comme si, en dernière instance, au nom d’une présomption de culpabilité relayée par une opinion publique conditionnée et parce que de puissants intérêts sont en jeu, l’information (politiquement correcte) devait être consciemment orientée contre le « dictateur » Assad – créant, par ce biais, une redoutable asymétrie. L’objectif implicite est d’accélérer son élimination et d’éviter ainsi une solution négociée, gênante pour les éléments les plus « radicaux » de l’opposition, dont la seule chance d’accéder au pouvoir passe par une victoire militaire, c’est à dire par l’écrasement dans le sang du régime syrien – quel qu’en soit le coût. Cette hypothèse est reprise par le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov : « On a l’impression que la Coalition nationale, et notamment ses sponsors régionaux, mettent tout en œuvre pour empêcher le lancement d’un processus politique et provoquer une intervention militaire en Syrie »[24].
    Au regard de leur statut et à l’instar du Kosovo, les conclusions de C. Ponte sur la Syrie dépassent le stade de la simple rumeur et mériteraient d’être approfondies – d’autant plus qu’elles apportent une dose pluraliste à l’information. Le 2 juin 2013, la saisie d’un « lot de gaz toxique sarin » par l’armée syrienne lors d’une opération contre les « rebelles » dans la ville de Hama est venue renforcée les conclusions de l’experte de l’ONU[25]. Alors, pourquoi chercher, à tout prix, à les étouffer ?
    Le mercredi 5 juin, le chef de la diplomatie française, L. Fabius, porte le « coup de grâce ». Sur la base d’échantillons analysés en laboratoire, il accuse le régime syrien d’avoir utilisé à plusieurs reprises du « gaz sarin » : « Nous n’avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés (…). La conclusion du laboratoire est claire: il y a du gaz sarin ». Selon le responsable français, il s’agit d’une « ligne qui est franchie incontestablement ». Et la sentence, au regard des affirmations précédentes, était prévisible : « Nous discutons avec nos partenaires de ce qu’il va falloir faire et toutes les options sont sur la table »[26]. Dont, probablement, l’option militaire…
    Le « syndrome » irakien, au cœur d’une terrible guerre de l’information – levier d’un nouveau « soft power ».

    Jean Geronimo  http://www.voxnr.com

    Notes :

    [1] http://fr.rian.ru/world/20120227/193510504.html : « Printemps arabe : éviter une répétition du scénario libyen », Moscou, 27/02/2012 – RIA Novosti.
    [2] Ce concept est développé dans le post-scriptum « Les Révolutions arabes, et après ? – A la recherche d’un Printemps russe » de la seconde édition enrichie de mon livre « La pensée stratégique russe », 2012, Sigest.
    [3] http://fr.rian.ru/world/20130423/198152213.html: « Guerre de l’information : Damas compte sur l’aide de Moscou », Moscou, 23/05/2013 – RIA Novosti.
    [4] OSDH : Organisation basée à Londres et représentée par un seul homme (Rami Abdelrahman), opposant politique au régime syrien. Il opère dans un studio londonien sous haute protection des services de sécurité britanniques. Ses informations, nourries par de mystérieux coups de fils, sont reprises sans aucun contrôle par AFP, CNN, CBS, BBC… De manière systématique, il incrimine le régime syrien et glorifie l’Armée Libre Syrienne (ALS).
    [5] http://fr.rian.ru/world/20130530/198426810.html : « Syrie: la majorité des rebelles ne veulent pas une démocratie », P. Pinheiro, Moscou, 30/05/2013 – RIA Novosti.
    [6] http://fr.rian.ru/world/20130506/198236249.html : « Armes chimiques en Syrie : aucune preuve incontestable », Moscou, 6/05/2013 – RIA Novosti.
    [7] http://fr.rian.ru/world/20130604/198467453.html : « Syrie: les deux parties ont utilisé des armes chimiques », Moscou, 4/06/2013 – RIA Novosti.
    [8] Rapporté par : http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/AMADO/48102 : « Syrie, champ de bataille médiatique », A. Amado et M. de Miramon, sept. 2012 – Le Monde Diplomatique.
    [9] http://fr.rian.ru/world/20130312/197776088.html : « La Syrie possède des armes chimiques et biologiques, selon les USA », Washington, 12/03/2012 – RIA Novosti.
    [10] http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/20/01003-20120720ARTFIG00518-syrie-les-armes-chimiques-sous-surveillance.php?print=true : « Les armes chimiques sont sous surveillance », G. Malbrunot, 20/07/2012 – LeFigaro.fr.
    [11] http://www.mondialisation.ca/gaz-sarin-en-mains-rebelles/5334115 : « Gaz sarin en mains « rebelles », S. Cattori, 6/05/2013 – Mondialisation.ca.
    [12] http://fr.rian.ru/world/20130315/197804511.html : « Syrie : l’opposition contrôle les deux tiers du pays », A. Kochavi, 15/03/2013 – RIA Novosti.
    [13] http://fr.rian.ru/world/20130423/198151299.html : « Syrie : Damas aurait utilisé des armes chimiques », I. Brun, 23/04/2012 – RIA Novosti.
    [14] http://fr.rian.ru/world/20130426/198175316.html : « Syrie – armes chimiques : les USA affirment disposer de preuves », 26/04/2013 – RIA Novosti.
    [15] http://fr.rian.ru/world/20130510/198264823.html : « Erdogan affirme avoir des preuves de l’usage d’armes chimiques par Damas », Ankara, 10/05/2013 – RIA Novosti.
    [16] http://fr.rian.ru/world/20130520/198347400.html : « Syrie : Londres dit avoir des preuves de l’usage d’armes chimiques par Assad », Londres, 20/05/2013 – RIA Novosti.
    [17] http://www.liberation.fr/monde/2013/04/27/armes-chimiques-en-syrie-damas-accuse-londres-et-washington-de-mentir_899519 : « Syrie : le régime rejette les accusations sur l’utilisation d’armes chimiques », dépêche AFP, 27/04/2013 – Libération.fr.
    [18] http://www.liberation.fr/monde/2013/04/29/armes-chimiques-en-syrie-obama-dit-son-inquietude-a-poutine_899918 : « Armes chimiques en Syrie : Obama dit son « inquiétude» à Poutine », dépêche AFP, 29/04/2013 – Libération.fr.
    [19] C. Ponte est l’ancienne Procureuse générale du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). En 2008, dans ses mémoires, elle a dénoncé le trafic d’organes dont auraient été (principalement) victimes des prisonniers serbes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK). En 2010, et en dépit de pressions visant à étouffer « l’affaire », cette hypothèse de Ponte a été confirmée par le rapport Marty, impliquant dans ce « trafic » des dirigeants du Kosovo, dont l’actuel premier ministre, Hashim Thaçi.

    Sources : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-01-04-Kosovo : « Trafic d’organes au Kosovo : un rapport accablant », J.A. Dérens, 4/01/2011 – Le Monde diplomatique.
    [20] http://fr.rian.ru/world/20130506/198233177.html : « Armes chimiques en Syrie : les rebelles dans le collimateur de l’Onu », Genève, 6/05/2013 – RIA Novosti.
    [21] http://fr.rian.ru/world/20130506/198237683.html : « Armes chimiques en Syrie : l’ONU ne dispose pas de preuves formelles », Moscou, 6/05/2013 – RIA Novosti.
    [22] http://fr.rian.ru/world/20130425/198165598.html : « Syrie/armes chimiques : Moscou prie l’Onu de ne pas tergiverser », New York, 25/04/2013 – RIA Novosti.
    [23] http://www.rfi.fr/print/965255?print=now : « Deux journalistes du « Monde » témoignent de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie », 27/05/2013 – RFI.
    [24] http://fr.rian.ru/world/20130530/198428356.html : « La coalition de l’opposition veut provoquer une ingérence étrangère », S. Lavrov, Moscou, 30/05/2013 – RIA Novosti.
    [25] http://fr.rian.ru/world/20130602/198452666.html : « Syrie : l’armée saisit un lot de gaz sarin dans la ville de Hama », Moscou, 2/06/2013 – RIA Novosti.
    [26] http://fr.rian.ru/world/20130605/198474455.html : « Syrie: Paris accuse Damas d’avoir employé des armes chimiques », Moscou, 5/06/2013 – RIA Novosti.

  • Action des Hommen à Lyon le 14 juin


    Nouvelle action des Hommen à Lyon par LyonCapitale

  • Gender : ce n’est pas d’égalité dont on parle, mais de négation des différences

    Dans le journal local La Baule +, Yannick Urrien consacre plusieurs entretiens sur la question d'actualité. Ainsi, il a interrogé Olivier Vial, président de l’Observatoire sur la théorie du genre. Extraits :

     

    "La force de Vincent Peillon, c’est d’avoir utilisé ce terme de morale, qui résonne très positivement dans la tête des Français, alors que dans les faits cela risque d’être totalement contraire à ce qu’ils attendent. Quand on parle de morale, les Français espèrent revoir un enseignement où l’on traite de droits et de devoirs. Or, Vincent Peillon s’inscrit dans la lignée de Jean Jaurès. En 2008, il a écrit un livre, «La Révolution Française n’est pas terminée», où il disait déjà que la morale laïque est un instrument de l’action politique, républicaine et socialiste. Il y a un vrai risque d’instrumentalisation de l’école à des fins politiques. Par exemple, dans cette morale laïque, il peut y avoir la dépénalisation du cannabis et l’introduction de la théorie du genre à l’école. [...]

    On ne sait pas encore ce qui va être fait et les programmes seront rédigés fin juin. On a de réelles inquiétudes sur la rédaction des manuels scolaires, puisque le ministère de l’Éducation Nationale a confié à un think thank très proche des milieux LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et trans) - dont le président est Louis-Georges Tin, également président du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) et militant radical gay - le soin de vérifier que les manuels scolaires aillent dans le «bon sens». [...]

    La vraie difficulté, c’est que derrière un discours qui peut apparaître comme positif, comme sur l’égalité des sexes, on a quelque chose qui va beaucoup plus loin. Ce n’est pas d’égalité dont on parle, mais de négation des différences. La question de la théorie du genre est très intéressante. Derrière ce discours sur la lutte pour l’égalité des sexes, il y a des militants qui sont en train d’essayer de mettre en place une politique qui va jusqu’à nier la réalité de la différence des sexes. On est en train d’implanter une nouvelle idéologie. Beaucoup de Français s’imaginent que c’est de la science-fiction mais, malheureusement, en quelques semaines, la France a mis ses pas dans des politiques qui ont déjà été expérimentées dans d’autres pays, notamment en Suède. En Suède, on a développé des crèches et des écoles neutres, où l’on délivre la même éducation aux enfants : on fait en sorte que les petits garçons jouent avec des poupées et que les petites filles bricolent… On fait en sorte qu’il n’y ait pas de moments de liberté pour les enfants, car on s’aperçoit que chaque fois qu’on laisse une plage de loisirs, les petits garçons préfèrent aller jouer avec des petites voitures et les petites filles préfèrent aller jouer à la poupée… On nous apprend que la liberté est le contraire de ce qu’il faut faire et qu’il ne faut surtout pas laisser les enfants libres, pour qu’on puisse les rééduquer afin que la pédagogie puisse contrer les tendances naturelles. On a des cas de plusieurs enfants qui ont été éduqués sans sexe, avec le genre neutre, avec la complicité des parents et personne ne sait quel est le vrai sexe de l’enfant : par exemple, on les habille un jour en fille, le lendemain en garçon… [...] Najat Vallaud-Belkacem a parrainé la première crèche neutre à Saint-Ouen en septembre 2012. [...]

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Nouvelles violences des extrémistes de gauche à Angers

    Communiqué de Julien Rochedy, Directeur National du FNJ :

     

    "Depuis quelques semaines de nombreux militants du FNJ du Maine et Loire se font menacer par des groupes d’extrême-gauche. Le hall d’immeuble de notre responsable FNJ a été dégradé par des autocollants estampillés « SCALP » et « NPA » et a été directement menacé par un individu s’autoproclamant « responsable CGT ».

    Hier en fin d’après midi à Angers, un groupe de jeunes militants du Front National de la Jeunesse a été violemment agressé par une vingtaine de personnes armés. Un jeune militant a été sérieusement blessé, ayant pris un coup de bâton à l’arrière du crâne qui lui a fait percuter une vitre de voiture, laquelle a été brisée par le choc.

    De nombreuses plaintes ont été déposées, mais rien ne semble être fait pour mettre hors d’état de nuire ces groupes d’individus qui se permettent de menacer et d’agresser des jeunes en toute impunité. Jusqu’ou allons-nous laisser la violence politique continuer ? Faut-il qu’il y ait des morts pour qu’il y ait enfin une réaction ?

    Nous demandons au ministère de l’Intérieur de considérer sérieusement et rapidement la violence indigne des groupes d’extrême-gauche avant qu’à Angers ou ailleurs en France, l’irréparable n’arrive."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Création du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    COMMUNIQUÉ du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    Chaque jour qui passe voit des libertés publiques, pourtant chèrement conquises par notre peuple, un peu plus rognées. Un de ces premiers droits fondamentaux qui est la Liberté d’association est en train d’être bafoué par le gouvernement
    La procédure de dissolution de deux organisations patriotes –Troisième Voie et J.N.R-, entamée en Conseil des ministres, dénote une ingérence de l’Exécutif dans l’application de la loi de 1936 ainsi qu’une grave entorse au principe de la séparation des pouvoirs.
    Les déclarations inouïes de Jean-Marc Ayrault, le 08/06/13, indiquant que le groupe des JNR serait dissous “sur la base d’éléments antérieurs et plus larges que la rixe [car ils étaient]… en passe de constituer un groupe de combat”, sont la preuve de l’inculture et de la duplicité de nos dirigeants toujours prompts à rogner nos droits fondamentaux.

    Une dérive autoritaire qui avait démarré sous les précédents gouvernements est en train de s’exacerber en particulier depuis 6 mois avec les succès engrangés par « La Manif Pour Tous ».
     
    Le gouvernement français est en train de se livrer à un grand écart entre une posture « droits de l’hommesque » virtuelle d’une part, et une pratique répressive des libertés publiques au quotidien d’autre part.
     
    QUELQUES EXEMPLES DE CETTE DÉRIVE
     
      Liberté de réunion : difficultés pour les organisations patriotes d’avoir accès à des salles de réunion qui subissent pressions et menaces.
     
      Liberté de manifestation : près de 500 interpellations depuis début janvier autour de «La Manif Pour Tous », gazages d’enfants, interpellations pour port de tee-shirt, interpellations au faciès…
     
     Liberté d’expression : de nombreux collaborateurs de sites ou orateurs dans des réunions publiques sont poursuivis ou ont été condamnés à de lourdes amendes.
     
      Liberté de la presse : un journaliste du Figaro vient d’être convoqué à la Police Judiciaire pour propos islamophobes sur un plateau T.V. et Internet est, à l’évidence, en butte aux visées des censeurs en tout genre, qui rêvent d’en prendre le contrôle.
     
    Enfin l’actualité tragique de la semaine dernière a donné l’occasion au ministre de l’intérieur Valls de déclarer que la rixe de la rue Caumartin était un assassinat faisant fi du principe de séparation des pouvoirs.
     
    Depuis quelques mois, la France est montrée du doigt et reléguée au fin fond des tableaux de notations sur les questions des droits et des libertés…
     
    La mise en détention d’Esteban et Samuel en contradiction avec la règle de la présomption d’innocence avant jugement définitif renvoie notre pays au niveau des dictatures d’Asie Centrale.
     
    En créant ce collectif, les soussignés entendent s’opposer fermement à la dérive autoritaire du gouvernement, aux violences policières et à l’érosion des libertés publiques. Ils lancent un appel au monde de l’édition, de la culture, au secteur associatif et politique pour conforter ce collectif.
    Ils tiendront une conférence de presse prochainement pour présenter aux médias les actions qu’ils comptent mettre en place pour que ne disparaissent pas les libertés publiques garanties par notre constitution.¢
     
    PREMIERS SIGNATAIRES DU COLLECTIF
     
    Renaud Camus, écrivain, Président du Parti de l'In-nocence
    Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
    Richard Roudier, Président du Réseau Identités
    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
     
    Très bientôt, une liste de nombreuses personnalités soutenant cette initiative sera publiée.

  • « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    Tribune de Louis Tode.
    Les médias semblent délaisser l’affaire Clément Méric. Ils ont fait leur travail, mais la manipulation médiatico-politique a-t-elle pris ? Rien n’est moins sûr. Le public s’est-il laissé prendre dans les filets des élucubrations du ministre de l’Intérieur ? A force de s’entendre rabâcher toujours les mêmes rodomontades, il finit par sortir de sa torpeur. De-ci de-là, des réactions se manifestent, surtout sur internet, mais aussi, parfois certes d’une façon timide, dans la grande presse. Polémia a reçu d’un correspondant un historique des dissolutions, armes chéries de la démocratie depuis 1936 (*). En quoi ont-elles empêché la reconstitution des dissolus ? Louis Tode fait part de ses réflexions. (**)
    Polémia

    Il est actuellement question de la mort d’un militant d’extrême gauche dans une bagarre à Paris. Les circonstance de cette tragique nouvelle semblent pour le moins floues : qui a agressé qui ? Qui a provoqué le premier ? La mort est elle la conséquence d’une chute due à de la légitime défense ? Le gouvernement et les médias ont déjà choisi leur camp : des méchants d’extrême droite ont attaqué des gentils d’extrême gauche… Partant de là, la solution est simple : le méchant est d’extrême droite, donc votons pour la dissolution de groupes dont il serait proche ! Bien pratique finalement cette agression… Et si cette fameuse « dissolution » dont dispose le gouvernement en place (de gauche comme de droite) n’était qu’un instrument dont il se servait régulièrement pour régler ses comptes, de manière légale et sans violence, à des groupes idéologiquement gênants ?
    Nous nous souvenons tous de la dissolution des ligues des années 1930, dont la masse, la puissance de feu, l’organisation représentaient réellement un danger pour une république vacillante. Depuis, cette menace de la dissolution a maintes fois été brandie, voire mise à exécution, pour des groupes dont on se demande s’ils peuvent être comparés, par leur nombre, à cette marée humaine mettant en péril un régime en 1934.
    En 1968, le gouvernement dissout le mouvement Occident en raison d’affrontements suite à un meeting de ce dernier ; affrontements qui ont été provoqués par l’attaque de l’extrême gauche des participants à ce meeting. Communistes et pouvoir, déjà main dans la main.
    Bien plus tard devait suivre une décennie de menace de dissolution à l’encontre des mouvements patriotes : en 2002 Jacques Chirac décide de dissoudre Unité Radicale, dont faisait partie Maxime Brunerie, groupe avec lequel il avait, semble-t-il, déjà pris quelque distance, mais peu importe : oublions la responsabilité individuelle, autant dissoudre tout le groupe. Plus c’est gros, plus ça passe ; si l’homme avait appartenu à une Amicale bouliste, peut être celle-ci aussi y serait passée.
    En 2005, le premier ministre Dominique de Villepin menace de dissoudre les Jeunesses Identitaires, pour quelques histoires de bagarres à droite et à gauche, comme il en existe des centaines tous les jours en France. Quelques années plus tard, en 2012, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls soumet à son tour le projet de dissolution de Civitas, mouvement politique catholique manifestant contre le mariage entre personnes de même sexe, en raison de « violence contre les Femen » : rappelons que ces militantes féministes manifestant seins nus avaient attaqué la manifestation de Civitas à coups de bombes lacrymogènes et de slogans insultants. Comme en 1968 avec Occident, l’agressé devient le méchant agresseur, et il faut le dissoudre, comme… en juin 2013, avec cette bagarre opposant nationalistes et gauchistes : ces derniers semblent être les agresseurs (l’enquête le confirmera) mais dans leur rang se trouve une victime : sus à l’extrême droite ! Ce sont eux les méchants, il faut les faire taire ! On voit bien le résultat de leurs propos nauséabonds, racistes, antisémites, homophobes !
    Que sont devenues les grandes valeurs démocratiques de tolérance, de démocratie, de respect, d’ouverture, de volonté de ne pas faire d’amalgame ? Car quand bien même le nationaliste serait l’agresseur, est-ce rationnel de faire un amalgame avec tous les nationalistes ? Dissoudre un groupe parce qu’un des sympathisants aurait commis un crime ? Dans quel pays sommes nous ?
    La dissolution est une arme politique : ceux qui ne pensent pas comme le régime en place doivent le savoir :
    À t on dissout les Verts suite à la tuerie de Nanterre ? A t on dissous l’extrême gauche suite aux crimes d’Action directe ? A t on dissout les mouvements musulmans suite aux actes terroristes et à Mohammed Merah ? A t on dissout le CRIF suite aux débordements de la Ligue de défense juive ? A-t-on dissout le Parti socialiste suite aux agissements de DSK ou de Jérôme Cahuzac ?
    Droite et gauche s’accordent pour harceler juridiquement les patriotes, montrant ainsi qui sont les vrais rebelles, car comment expliquer alors que quelques groupes représentant quelques milliers de personnes pourraient faire trembler le régime ?
    Il est temps de s’interroger sur la solidité de ce régime, et de se rendre compte que, pendant tout ce temps l’extrême gauche, elle, peut dormir sur ses deux oreilles et ses subventions.

     Louis Tode, 12/06/2013 http://www.polemia.com

    Notes :
    (*) Affaire Clément Méric et la loi de 1936
    (**) Après la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, le gouvernement a promis la dissolution des groupuscules d’extrême droite auxquels sont affiliés ses agresseurs. Mais selon un sondage paru vendredi, 67% des Français jugent cette dissolution inefficace. C’est en tout cas ce que révèle un sondage CSA/Atlantico publié vendredi. Ainsi, 29% des sondés considèrent que la dissolution des groupuscules extrémistes n’est pas du tout une mesure efficace pour lutter contre les violences et 38% d’entre eux jugent que la mesure est peu efficace. La mesure semble tout particulièrement inefficace aux sympathisants de droite (78%) et aux sympathisants du Front National (75%). (MY TF1 News – 14/06/2013)

    Image : Les jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule menacé de dissolution par le premier ministre. – crédit ph LCI

  • Alix, 20 ans, à Manuel Valls : « Je me suis décidée à entrer en résistance »

     

    Lettre ouverte à Manuel Valls :

    Monsieur le Ministre,

    Avec quelques 200 jeunes, et comme plusieurs centaines de personnes depuis quelques mois, j’ai été embarquée, ou plutôt raflée, par vos forces de l’ordre, le soir du 26 mai, près de l’esplanade des Invalides.

     

    Mon crime ? Être restée paisiblement chanter et discuter avec quelques amis avant de vouloir quitter les lieux vers 22 h. Pour ce délit de la pire espèce, 23 h de garde à vue.

    Je souhaiterais comprendre, Monsieur le Ministre, pourquoi plus de deux cents jeunes, pour la plupart pacifiques, furent placés cette nuit en garde à vue, alors qu’une vingtaine seulement de hooligans, véritables casseurs provoquant en quelques heures plus d’un million d’euros de préjudice lors du rassemblement le 13 mai au Trocadéro, furent arrêtés.

    Quelles vitrines brisées, combien de voitures brûlées, en cette journée du 26 mai alors que des centaines de milliers de manifestants défilaient dans les rues ? [...]

    La suite sur NdF  http://www.actionfrancaise.net

  • Le marché français coulé par les technocrates !

    Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, analyse les conséquences pour les entreprises françaises du projet de création d’un marché transatlantique.

  • Les Etats-Unis admettent qu’Israël arme et entraine un groupe terroriste contre l’Iran

  • Depuis qu'il y a la mosquée, le quartier est invivable

    A Béziers. Des voisins, installés dans la rue depuis des années, se plaignent :

    "Si nous réagissons de la sorte, c’est parce que cette rue tranquille est devenue infernale à vivre. Nous avons été agressés verbalement, insultés, menacés de mort. Nous n’en pouvons plus. Il faut que l’on trouve une solution pour que nous puissions quitter ce quartier."

    Des plaintes ont été déposées auprès du commissariat.

    "Nous ne pouvons pas rentrer dans notre garage. Ou nous sommes empêchés d’en sortir. Leurs véhicules sont sous nos fenêtres, moteurs tournants. Il faut s’enfermer, même quand il fait chaud. Le quartier est devenu invivable. Nous voulons vendre, mais notre maison a perdu toute sa valeur depuis que la mosquée est là."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/