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anti-national - Page 1011

  • La presse étrangère parle des Hommens

    Quand il y a 2 millions de personnes dans la rue, la Préfecture truque les chiffres et quelques échos paraissent dans la presse internationale.

    H
    Quand un hommen pénètre sur le cour lors de la finale de Roland-Garros, toute la planète en parle (sauf les JT de TF1 et France 2). Le monde entier sait désormais que d'irréductibles Français luttent encore et toujours contre la dénaturation du mariage.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Deux erreurs fiscalistes ordinaires

     

    130606Commençons par un petit rappel. Les communistes osent écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne !" (1)⇓Cette phrase nous semble, à première vue, risible.  Mais son auteur ne se trompe qu'à moitié. Certes, ce qu'il appelle modernité est singulièrement passé de mode dans les pays qui ont officiellement subi le joug marxiste, léniniste et stalinien. Rien ne peut y être considéré comme plus ringard que l'étatisation, la collectivisation et la planification. Enfin, partout sauf en France.

    Mais d'un autre côté on peut bien considérer aussi que "la mode c'est ce qui se démode". De la sorte, nous devons savoir qu'au fond l'Utopie socialiste réapparaîtra sous d'autres formes, comme elle n'a jamais cessé de le faire au cours de l'histoire. (2)⇓ Et, dans ces conditions, alourdir systématiquement les prélèvements obligatoires et les interventions de l'État, dans l'économie, dans le social à crédit, dans la culture, ou plutôt dans l'inculture de masse et ses techniques de l'ahurissement – c'est marcher lentement mais sûrement vers le socialisme étatique.

    Milton Friedman l'avait fait remarquer un jour : si les engagements du "Social security trust", qui assure les retraites publiques américaines depuis sa création par Roosevelt en 1935, étaient effectivement garantis par des actifs, les États-Unis auraient institué le communisme puisqu'un fond dépendant du gouvernement posséderait la totalité de la capitalisation boursière et des valeurs industrielles du pays.

    Au stade où en est arrivé notre pays, avec 57 % de dépenses publiques dans le produit intérieur brut officiel, tout ce qui développerait plus avant ce pourcentage nous rapproche du communisme.

    Or deux familles de discours, sans peut-être s'en rendre compte, proposent comme remèdes à la crise des solutions qui tendent à un résultat peu différent, et qui, accessoirement, ne tendront qu'à aggraver le marasme.

    La première famille est poussée par certaines équipes qui tiennent le haut du pavé au sein de la "citadelle Bercy", et qui inspirent la réflexion et l'action de gens habituellement classés comme "sociaux-démocrates".

    L'erreur que commettent ces gens – bien intentionnés n'en doutons pas – consiste à considérer comme "dépenses fiscales" toutes les formes de réductions d'impôts et d'exonérations. Ils classent donc leurs diminutions comme équivalentes à de moindres prélèvements. Évidemment c'est tout le contraire qui se produit : quand on décide de limiter l'effet du quotient familial, par exemple, comme on s'apprête à le faire, on arrive à augmenter très sensiblement l'impôt sur le revenu que payeront 12 % des ménages.

    On ne "supprime" pas, dès lors, une "niche" qui "coûtait" 2 milliards, on rallonge, ou plutôt on se propose de rallonger d'autant l'ardoise de la fiscalité directe. D'ailleurs, au bout du compte, l'État récupérera un peu moins que ses espérances car nous sommes entrés dans la phase où la hausse des taux ne se traduit plus par un meilleur encaissement du Trésor public mais par diverses formes de fuite devant l'impôt.

    Il est cependant probable que les gens avertis, même au sein des équipes Hollande-Ayrault ont pris conscience de tout cela, mais qu'ils n'osent pas en tirer les conclusions.

    Une deuxième forme de raisonnement, plus subtilement pervers consiste à soutenir que la réduction des déficits doit se faire au rythme de 2/3 de dépenses en moins et 1/3 d'impôt en plus.

    Telle était la doctrine avancée, en fin de règne, par la présidence Sarkozy. Certains dirigeants de l'UMP s'y raccrochent encore aujourd'hui sans trop y réfléchir. (3)⇓Malheureusement nous n'en sommes plus à rêver une telle demi-mesure reposant sur une telle doctrine chèvre-chou.

    Pour la première fois depuis bien longtemps, en effet, les investissements étrangers dans l'Hexagone sont durablement en recul. Pendant de longues années les achats d'entreprises françaises par des groupes internationaux ont été mis en avant comme représentant "l'attractivité du pays". Cette illusion cynique sous-estimait le fait que les règles successorales et les droits supportés par les héritiers amènent ceux-ci à céder leurs parts à des investisseurs internationaux. Or ce mécanisme ne fonctionne même plus que de moins en moins car, et l'hyper fiscalité, et l'hyper réglementation, et les discours imbéciles du soi-disant "ministre du redressement industriel" concourent à dissuader de plus en plus la venue d'opérateurs extérieurs.

    Augmenter en quoi que ce soit les impôts infligés à l'économie française c'est la tuer à petit feu. Elle ne revivra que par une diminution des impôts et une réduction des déficits, ce qui suppose bien évidemment une réduction des prélèvements plus rapide encore. (4)⇓

    Manifestons la fermeté de le dire nettement.

    JG Malliarakis   http://www.insolent.fr/    

    Apostilles

    1. cf. L'Humanité du 21 mai.
    2. cf. "Histoire du communisme" avant Marx par Alfred Sudre.
    3. cf. intervention, très agaçante, de M. Apparu sur Radio Classique Public Sénat le 5 juin 2013.
    4. C'est ce que j'essaye de démontrer dans mon petit livre "bleu" "Pour une Libération fiscale" en réponse au petit livre rouge de la gauche
  • La mobilisation antifasciste : un classique

    Personne à juste titre ne prendra la défense du skin tueur. Même si son intention n’était pas de tuer, il a tué. La violence bestiale est toujours sans excuse, d’où qu’elle vienne. Qui peut croire cependant que le régime soit menacé par des groupes fascistes ?

    Uniquement ceux qui ont intérêt à le faire croire pour l’instrumentaliser, les groupes gauchistes antifascistes dont c’est la raison d’être et le fonds de commerce également. Rajoutons les gauches qui jouent aux résistants sans grands risques et le gouvernement qui peut faire des effets de manches et donner une impression de fermeté. R.F.

    Cela étant dit, l’enquête et le procès diront ce qu’il en a été exactement de ce drame épouvantable. Les médias s’emballent, les politiques aussi, même si les faits sont indiscutables.

    On notera que les deux groupes qui veulent détruire la société de consommation se sont retrouvés dans une « vente privée » pour accéder à leur mode, curieusement partagée et à prix réduit. On notera que la mort a été provoquée par une chute fatale suite à un coup de poing américain (à confirmer). Les avocats plaideront qu’il n’y avait pas intention de tuer, mais il y a eu mort d’homme. Le résultat est le même.

    Le gouvernement inquiet de la montée d’une extrême droite plus radicale, c’est une réalité, cherchait un prétexte pour un coup d’arrêt. Elle a plus qu’un prétexte et ne s’en gênera pas.

    On suggérera cependant quelques réflexions.

    Certains mouvements ont toujours desservi la cause qu’ils prétendaient défendre en recrutant des marginaux violents et incontrôlables. La violence marginale des extrêmes assumée n’est pas une nouveauté. L’exploitation de ces violences non plus.

    La dissolution est une fausse solution. Des groupes se reforment immédiatement que les policiers doivent à nouveau infiltrer de l’intérieur. L’efficacité de la police contre les skins prouve qu’ils étaient connus, infiltrés certainement et mieux contrôlés que certains islamistes apparemment.

    L’immédiate mobilisation politico-médiatique contre le péril fasciste est un classique français. Il y a une sorte d’exorcisme qui frise l’hystérie dans certains comportements. Les slogans « no pasaran » montrent que certains vivent encore à l’heure de la Guerre d’Espagne. Quant au « chant des partisans » il y a là aussi un certain anachronisme. Les « verts de gris « seraient-ils rentrés dans Paris » ?

    Devant une telle menace et une telle émotion, on s’étonnerait presque que Roland Garros, temple des belles consciences, n’ait pas été interrompu. Delanoë n’y était pas puisqu’il a tenu un discours musclé sur les lieux du drame, repris de volée par un Ayrault pour une fois dynamique. Il a exhorté à « tailler l’extrême droite en pièces » pire que le Kärcher, Montjoie et St-Denis. L’hystérie antifasciste comme dérivatif à l’impuissance politique est un exercice où excelle une classe politique incapable de combattre le déclin et le chômage. Cela n’excuse rien, mais ne justifie pas la récupération et l’amalgame.

    Accusé de complicité morale, Copé se sent obligé d’en faire des tonnes, et certains pensent sans doute pouvoir trouver un lien avec le FN pour diaboliser la dédiabolisée. Le PS cependant est tenu à l’écart par des militants gauchistes qui ne veulent pas qu’on se serve de leur « martyr ». Il veut complexer un électorat qui serait tenté de voter mal. C’est aussi le but de l’UMP et des médias. Le front antifasciste pourrait relancer le front républicain. L’hystérie antifasciste est aussi et surtout un exorcisme électoral. Mais il ne chassera pas les vrais démons qui possèdent notre société et qui sont les incubes de la violence.

    Raoul Fougax Metamag 7/06/2013 via Polémia

  • Le mariage français devenu républicain

    Être républicain n'est pas une opinion neutre. Un mariage explicitement républicain n'est pas un mariage neutre. L'état français a-t-il le droit d'imposer, contre les consciences, un type de contrat obligatoire qui engage les époux au-delà de son objet réel?

    Par l’amendement n°4361 de la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, l’article 165 du code civil a été modifié en remplaçant les mots « célébré publiquement devant » par « prononcé lors d’une célébration publique et républicaine par ».
    Le mariage en France, par cette modification, de civil est devenu républicain.
    Ainsi l’exprime Monsieur Alain Touret lors de l’exposé sommaire de l’amendement qu’il a proposé : 
    Cet amendement vise à introduire dans le code civil l'affirmation du caractère républicain de la célébration du mariage….Le mariage civil est aussi, depuis la Révolution française de 1789, une institution laïque. Le rite civil qui l'entoure en atteste… Lors de la cérémonie du mariage, le maire agit en sa qualité d'officier d'état civil, dans une salle de la mairie, devant le portrait de Marianne, symbole de la République, ceint de l'écharpe tricolore.
    Or si vous naissez de parents français, vous êtes citoyen français. Et si la France est une république, vous n’en êtes pas pour autant républicain.
    Adhérer à un système politique est affaire de pensée et de conscience. Ainsi, on peut être français et monarchiste, communiste, démocrate, anarchiste, ochlocrate, oligarche, totalitariste ou tout simplement en désaccord avec le système politique sans avoir rien à proposer.
    Si donc un couple non républicain veut s’unir devant les hommes, pas de mariage possible sans aller à l’encontre de ses opinions ou de sa conscience. N’est-ce pas là une atteinte à la liberté ? Cependant, il reste à ce couple la possibilité d’opter pour le PACS.
    Mais que dire du cas où le mariage républicain devient une obligation ? Oui, une obligation.
    Car pour un couple non républicain désirant se marier devant Dieu et les hommes, le mariage civil  est une obligation. En France, le ministre d'un culte n’a pas le droit de marier religieusement sans avoir préalablement reçu l'acte de mariage civil. Il risque six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
    En ce cas, il n’existe aucune alternative possible. Pour se marier religieusement, il faut signer un contrat civil et républicain. Bien que mariage civil et mariage religieux n’aient plus grand chose en commun.

    Nous demandons l’abrogation de l’article 433-21 du code pénal afin que la France, selon la Constitution, assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion, et selon la Convention européenne des droits de l’homme, garantisse pour toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

    Documents annexes :
    Code civil- Article 165 Modifié par LOI n°2013-404 du 17 mai 2013 - art. 3 et  art. 5
    Le mariage sera célébré publiquement lors d'une cérémonie républicaine par l'officier de l'état civil de la commune dans laquelle l'un des époux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence à la date de la publication prévue par l'article 63, et, en cas de dispense de publication, à la date de la dispense prévue à l'article 169 ci-après.
    Article 433-21 du Code pénal :
    Tout ministre d'un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.
    Le sujet a été clairement exposé par Madame Axelle Lemaire lors de la séance de vote à l’Assemblée Nationale le 25 janvier 2013 :
    Cet amendement adjoint le qualificatif républicain au terme célébration et rappelle ainsi que le mariage est une institution républicaine. C’est dans les mairies, temples républicains par excellence si j’ose l’expression, derrière les frontons qui énoncent la devise de la République, que sont célébrés les mariages avec bientôt un peu plus d’écho donné encore à l’égalité grâce à ce texte.
    Or rien, dans les dispositions du code civil relatives au mariage ne fait directement référence à la République, à part des dispositions d’ordre procédurales qui mentionnent le rôle du Président de la République et du procureur de la République.
    Pourquoi souligner, dans l’article 165 du code civil, qui traite des formalités relatives à la célébration du mariage, le caractère républicain de cette célébration ? Tout simplement parce qu’une occasion textuelle nous est ici donnée d’affirmer dans la loi ce principe désormais intangible, mais qui ne le fut pas toujours selon lequel le mariage fait l’objet d’une célébration républicaine. Le mariage est en effet plus qu’un seul contrat, plus que la validation d’un nouveau lien contractuel entre les époux, il est une entrée dans un cadre juridique destiné à régir un ordre sociétal lui-même défini par les lois de la République.
    Voilà ce que célèbre le maire ou ses adjoints lorsqu’il prononce le mariage et qui explique aussi l’importance du cérémoniel. Le rituel civil se distingue au demeurant du rituel religieux puisque, si les futurs époux peuvent choisir – et c’est aussi cela la liberté – de se marier de manière confessionnelle et spirituelle, c’est le mariage républicain et lui seul qui ouvre l’accès aux droits et aux devoirs des époux. Cet amendement officialise le caractère républicain de la célébration du mariage.
    Texte complet de l’exposé sommaire de l’amendement par Monsieur Alain Touret :
    Cet amendement vise à introduire dans le code civil l'affirmation du caractère républicain de la célébration du mariage. Vous savez, mes chers collègues, à quel point nous autres, radicaux, sommes sensibles à ce caractère républicain.
    Le mariage civil illustre à plusieurs titres les valeurs républicaines.
    Il est d'abord une liberté : le droit de se marier, de refuser le mariage, de choisir son conjoint. En ce sens, il est l'émanation de l'une des valeurs fondamentales de notre République.
    Il est aussi, depuis la Révolution française de 1789, une institution laïque. Le rite civil qui l'entoure en atteste, ceux d'entre nous qui sont maires, comme vous monsieur le président, le savent. Lors de la cérémonie du mariage, le maire agit en sa qualité d'officier d'état civil, dans une salle de la mairie, devant le portrait de Marianne, symbole de la République, ceint de l'écharpe tricolore.
    Le rappel des dispositions du code civil marque les obligations et les devoirs nés de cet engagement. L'ouverture du mariage aux personnes de même sexe fait progresser encore cette institution dans le champ des valeurs de notre République.
    C'est pourquoi nous proposons qu'à l'article 165 du code civil, les mots « célébré publiquement devant l'officier d'état civil » soient remplacés par les mots « prononcés lors d'une célébration publique et républicaine. »
  • Rassemblements de soutien à la « Manif pour tous » et aux 19 de Solférino à Varsovie et Budapest

    Rassemblements de soutien à la « Manif pour tous » et aux 19 de Solférino à Varsovie et Budapest

    Le 5 juin, de jeunes hongroises se sont rassemblées devant l’ambassade de France à Budapest pour dénoncer le traitement policier réservé aux 19 de Solférino. Crédit photo : DR

    BUDAPEST (NOVOpress) — Les gigantesques manifestations du peuple français en opposition à la loi Taubira et au « Mariage pour tous » ne sont pas passées inaperçues à l’étranger. L’ignorance du gouvernement français et répression brutale contre les manifestants non plus.

    C’est ce qui a motivé deux rassemblements spontanés – pilotés par Maria Piasecka-Łopuszańska du réseau « Christian Women Against Femen » interrogée par Novopress récemment – devant les ambassades de France à Varsovie et Budapest, ce mercredi 5 juin à 16h (horaire précoce choisi pour que les ambassades soient encore ouvertes).

    À Budapest, parmi la trentaine de personnes présentes, la député Szilvia Bertha est venue accompagnée de plusieurs de ses enfants – dont le dernier est né durant son mandat – et a remis une lettre à l’ambassade. Était également présent le journaliste conservateur Ádám Pozsonyi.

    Dans cette vidéo, une des manifestantes, Edda Budaházy, explique en anglais les raisons de la manifestation à Budapest.

    Au même moment, à Varsovie, l’ambassade de France était particulièrement inquiète et a appelé à plusieurs reprises les organisateurs, semblant craindre des débordements. Il est vrai que le jour même de la Manif pour Tous du 26 mai à Paris, près de 10.000 personnes participaient à Varsovie à une marche pour la famille. Le rassemblement – tout aussi pacifique qu’à Budapest – s’est déroulé en toute quiétude et a attiré de nombreux médias.

    Un message de soutien aux « 19 de Solférino » (en référence aux militants de Génération Identitaire qui ont – sans violence ni dégâts – brièvement occupé le toit du siège du Parti Socialiste à Paris) a également été déployé par les manifestantes à Budapest. Voilà qui devrait donner un peu de baume au cœur aux militants de Génération Identitaire qui sont l’objet de persécutions par la justice française, tout en contribuant à informer l’opinion internationale sur les sidérantes dérives du pouvoir français pourtant jamais à court de leçons de démocratie à donner au monde entier.

    D’autres manifestations dans d’autres pays devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.

    http://fr.novopress.info

  • L’après 24 mai : Enfin le divorce entre pays réel et pays légal ?

    « Ita missa est » scandent prétentieusement nos adversaires depuis que la loi Taubira est votée, promulguée et inscrite dans les textes sacrés de notre bonne vieille république, cinquième du nom, catin décatie et fétide qui n’en finit plus de saper le bel édifice français. Les flonflons médiatiques et sponsorisés du premier mariage homo de France ont maintenant fini de sonner dans la nuit montpelliéraine. En fait de flonflons, si cette loi reste en l’état, elle sonnera le glas des fondements traditionnels de notre société. Dont acte.

    Mais si la Famille en France a perdu une bataille, elle n’a pas perdu la guerre. Les troupes sont nombreuses et fraîches !

    Car « le désespoir en politique est une sottise absolue », oserons-nous répondre à ces idolâtres de l’union des invertis de tous poils (en attendant le mariage à trois comme au Brésil et autres joyeusetés de ce genre). Fort heureusement, ce qu’une minorité, un groupuscule, une secte, aura réussi à obtenir contre la majorité des français ne devrait logiquement guère perdurer quand la Droite (la forte, populaire, sociale, moderne et humaniste, celle des gaullistes en mouvements ou celle qui a des idées… si, si, ça existe…), bref, quand le gang de Copé aura repris les clefs du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, on verra s’qu’on verra. Renvoyés dans les fin fonds du Marais, les pedzouilles et prière de s’empapaouter ailleurs !

    Non ? Vous n’y croyez pas ? Ah, vous non plus…

    Comme vous avez bien raison. Si par le plus grand des hasards ces loufiats de l’UMP arrivaient à déloger des affaires (de corruption) les camarades socialistes, vu les débats internes qui ont fait les délices de la campagne d’investiture à Paris, je parie mon stock de litière bio que rien ne changera et qu’ils se dépêcheront de figer la situation, histoire de ne pas froisser nos gay-lurons en mal de noces ou pire encore, être brocardés par de grimaçantes effigies lors d’une gay-pride de protestation. C’est que ça vous tue un homme politique ce genre de truc.

    Encore faut-il arriver au pouvoir

    Quelque chose me dit que le paysage politique pourrait être considérablement modifié, si d’aventure les piétons pacifiques de  la « Manif pour tous » s’entêtaient à considérer, que ce pour quoi ils sont descendus dans la rue, était plus fort que leur inclinaison traditionnelle à voter habituellement et aveuglément pour l’UMP. Voter FN ? S’abstenir ? Voter blanc ? Voter Barjot (y paraitrait que cela puisse se faire…) ? Tout est envisageable, mais je ne suis pas sûr qu’à cette heure, nous puissions évaluer les conséquences électorales de ce mouvement de protestation. Quelles seront donc les réactions des marcheurs devant la pusillanimité des dirigeants de l’UMP ? Leur discours hésitant, contradictoire, alambiqué, est le reflet d’un manque de courage politique et d’une absence sidérante d’idées, qui pourraient détourner définitivement les sympathisants de la rue de Vaugirard et les faire lorgner vers d’autres rivages.

    Tabler sur un rejet de la classe politique par une frange conséquente de l’électorat traditionnel de droite est-il envisageable ? Il est évident que le discours très consensuel de Marine Le Pen va séduire de plus en plus cette partie de l’électorat pour qui les valeurs traditionnelles ont encore de l’importance. Franchiront-ils le Rubicon ?

    Quant aux électeurs de gauche, de plus en plus nombreux à se détourner d’un pouvoir socialiste qui n’a aucune politique ou embryon de politique pour résoudre les maux qui les accablent (pouvoir d’achat, chômage, impôts…), nul ne peut prévoir vers qui iront leurs prochains votes. Vers la gauche si le discours populo-démago de Mélanchon séduit encore ; vers Le Pen en cas de ras-le-bol d’une immigration-invasion qui suce nos ressources et écornent les diverses prestations sociales.

    Voilà où est notre chance à nous les opposants de ce régime de corrompus, ce régime de haine et de division qui étouffe notre pays. Nous devons faire entendre une autre voix, celle d’une France pacifiée, délivrée des mercenaires qui se paient sur la pauvre bête, une France enfin débarrassée des sangsues professionnelles qui se gavent de nos richesses pour se faire une situation de rentiers à l’Assemblée Nationale, au Sénat ou au sein des Conseils Généraux.

    Notre devoir est donc d’aller vers tous ces déçus du système pour leur présenter notre projet, notre royal projet. Et surtout, il faut le faire avant que la banqueroute générale ne mette notre pays dans une situation dramatique, quand nous serons tous ruinés et inféodés à un pouvoir technocratique imposé par la finance mondiale.

    L’heure n’est pas encore à l’insurrection, mais on s’en rapproche peut-être.

    ON NE LÂCHE RIEN !

    REMBARRE !

    lmpt,taubira,veilleurs,hommens

    Preuve que votre serviteur était bien présent dans la foule aux Invalides ce 24 mai 2013.

    Vous noterez l’équipement de haute technologie en adéquation avec le projet, hélas avorté, de marche sur l’Elysée. La foule n’a pas suivi malgré mes exhortations et mes cris de ralliement. Y’a encore du boulot pour faire comprendre à nos concitoyens l’empirisme organisateur et la notion de violence au service de la raison…

    http://soudarded.hautetfort.com

  • Syrie : Politis déplore « l’inaction occidentale », en choeur avec Jean-Pierre Filiu

    Monsieur Sieffert,

    « Pour Jean-Pierre Filiu, l’inaction occidentale condamne les Syriens à être d’abord la proie du régime, puis des djihadistes », écrivez-vous dans un dossier de cinq pages consacré à la Syrie dans Politis du 23-29 mai 2013 (1), dossier contenant un entretien avec Jean-Pierre Filiu et largement consacré à pourfendre la « désinformation » et le « conspirationnisme ». Mais pour dénoncer la désinformation, ne faut-il pas soi-même vérifier ses sources ?
    Des enquêteurs indépendants en Syrie
    Vous écrivez, page 21, que Bachar el-Assad organise un « blocus de l’information » en Syrie. Page 23, Jean-Pierre Filiu enfonce le clou et affirme : « Depuis deux ans, [Bachar el-Assad] interdit donc avec constance l’accès au terrain aux journalistes, aux enquêteurs indépendants ». C’est faux. Dans une lettre de onze pages adressée récemment à votre confrère Stéphane Paoli (de France Inter), et sources à l’appui, j’examinais les informations rapportées par huit enquêteurs indépendants ainsi que par un neuvième groupe d’enquêteurs a priori hostiles au gouvernement de Bachar el-Assad, puisqu’il s’agissait de la Mission d’observation de la Ligue Arabe. TOUTES ces sources, Monsieur Sieffert, ont pu enquêter librement sur place et donnent raison à la version gouvernementale (syrienne) des faits – et tort à Jean-Pierre Filiu. Ces enquêteurs ont pu constater sur place que la population syrienne, après avoir certes manifesté et espéré des améliorations sociales et démocratiques en mars 2011, demande maintenant la protection du gouvernement contre les rebelles, pour la plupart des combattants islamistes sunnites venus de l’étranger (Irak, Libye, Afghanistan, etc.) et dont le comportement se situe entre le terrorisme et le banditisme, armement lourd en sus. Militaires, civils et infrastructures paient un lourd tribut à la violence de ces combattants perdus et déracinés. Ces enquêteurs font également état, preuves et preuves photographiques à l’appui, d’une intense campagne de désinformation contre le gouvernement de Bachar el-Assad et soulignent le rôle d’un personnage clef, Oussama Ali Suleiman, ennemi juré de Bachar el-Assad et l’homme qui a volé le mot de passe du site Internet de l’OSDH après s’y être introduit sous une fausse identité. Ayant longuement détaillé et étayé ces multiples aspects dans la lettre à Stéphane Paoli, rendue publique (2), je n’y reviens pas ici.
    Dans l’entretien, Jean-Pierre Filiu affirme que « Si Bachar faisait face à un complot extérieur, il n’aurait pas tenu un mois » (page 24), en évoquant la puissance de feu israélienne – mais en oubliant celle des Russes. Nous pouvons lui répondre qu’au contraire, sans le soutien de sa population, Bachar el-Assad serait déjà tombé.
    Les revendications des Syriens
    Votre dossier, écrit avec Lena Bjurström et Céline Loriou, accuse les “conspirationnistes” et une partie de la gauche d’ « occult[er] les facteurs sociaux et humains du soulèvement » (page 21) et de ne « Rien [dire] sur les aspirations démocratiques du peuple Syrien » (page 21). Là encore, c’est faux. Le dossier du CIRET-AVT / CF2R (3) (l’une des sources de la lettre à Stéphane Paoli) décrit au contraire l’Histoire et le contexte politique, social et économique de la Syrie. Page 10, le rapport décrit la nature du système politique syrien : « L’armée et les forces de sécurité sont la clef de voûte du régime. L’appareil d’État repose sur un grand nombre de services spéciaux et de gardes prétoriennes. Leurs dirigeants, même s’ils préfèrent rester dans l’ombre, sont les personnages incontournables dans le pays. Si le président dispose formellement de tous les pouvoirs, il lui faut cependant compter avec les caciques du régime qui peuvent déclencher à tout moment une révolution de palais si ses décisions ne leur conviennent pas. » Assurément pas une démocratie.
    Soeur Marie Agnès (une autre source de la lettre à Stéphane Paoli), une catholique dirigeant un monastère et vivant en Syrie depuis 18 ans, soutient, elle aussi, les aspirations démocratiques de la population. Mais ce qu’elle rapporte aussi est l’amertume des démocrates sincères devant la tournure prise par les événements : « Ça ne veut pas dire que le peuple Syrien n’a pas le droit à un changement démocratique, bien sûr, mais la réalité sur le terrain a désabusé les révolutionnaires eux-mêmes, qui ne se lassent pas de dire que leur grand désir a été évincé par l’apport massif de factions financées, protégées, entraînées, et même armées et qui sont envoyées en grande quantité (…) » (4)
    Le volet social et économique n’est pas oublié. Pages 11 et 12, le dossier du CIRET-AVT / CF2R évoque les difficultés des Syriens en ces domaines : « Depuis plusieurs années, la Syrie est confrontée à des difficultés économiques et sociales majeures : chômage endémique, hausse vertigineuse du coût de la vie et afflux de réfugiés irakiens qui viennent grossir les rangs des Palestiniens déjà présents dans le pays.
    Le chômage touche 25 % de la population (23 millions d’habitants) dont beaucoup de jeunes (…).
    Les fonctionnaires de rang subalterne sont souvent obligés d’avoir un deuxième emploi dans le privé pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. »
    Cependant, bien qu’il soit important de revendiquer des progrès politiques, sociaux et économiques en Syrie, ce débat n’est pas judicieux avec n’importe quel interlocuteur ni à n’importe quel moment. Notamment, il n’est pas judicieux lorsqu’une intervention militaire se profile et se prépare. Car qu’en sera-t-il de tous ces espoirs, une fois les bombes tombées ? Le pays sera plongé dans le chaos et la violence, comme en Libye et en Irak après les interventions des puissances militaires occidentales.
    Les comportements d’espèce
    Mais admettons : des témoins, des enquêteurs et des journalistes rapportent aussi des informations allant dans le sens d’une oppression brutale en Syrie. Dès lors, le doute est permis – et il est sain. Alors, qui croire ? De la même façon qu’un spécialiste des fourmis est capable de décrire l’organisation d’une fourmilière croisée au hasard d’une promenade en forêt après avoir identifié son espèce, mais sans avoir étudié cette fourmilière-ci en particulier, nous pouvons poser la question : lorsque qu’un groupe d’humains supérieur militairement cherche à s’emparer d’un pays étranger, pour ses terres, ses ressources naturelles, ses marchés ou toute autre raison, comment s’y prend-il ? Pour tenter de répondre à cette question, tournons-nous vers le passé, c’est-à-dire vers l’Histoire – en principe, la spécialité de Jean-Pierre Filiu. Citons quelques précédents : l’affaire Thornton en 1846 (5), l’affaire du cuirassé Maine (6), l’incident de Mukden (7), l’incident de Gleiwitz (8), l’attaque de Pearl Harbor (9), l’incident du Golfe du Tonkin (10), l’attentat de La Belle (11), l’affaire des couveuses koweïtiennes (12), les attentats de Moscou en 1999 (13), les attentats du 11-Septembre 2001 (14), les armes de destruction massive irakiennes et le massacre aérien de Benghazi (15). Nous voyons, sur ces cas d’espèce couvrant tout le XXe siècle et au-delà, que lorsqu’un pays supérieur militairement agresse un autre pays, il ment ou monte une manipulation afin de convaincre l’opinion publique qu’il est en réalité une victime du pays attaqué. La guerre rapportera ainsi le butin de guerre, comme attendu, tout en protégeant la bonne conscience de l’opinion publique et en galvanisant les troupes qui, naturellement, mettraient beaucoup moins d’entrain au combat si les véritables buts de guerre lui étaient donnés. Si le message adressé aux troupes était que le pays partait commettre un pillage, les soldats comprendraient que cette froide logique risquerait un jour de se retourner contre eux.
    Bien entendu, il ne s’agit pas de conclure que toute guerre est forcément accompagnée de mensonge, de la même façon que le contexte peut produire des fourmilière atypiques (adaptation à un biotope particulier, à des prédateurs, etc.). Cependant, nous allons voir que les pays occidentaux ont une puissante motivation pour renverser Bachar el-Assad.
    Pénurie d’énergie
    Les géologues et les spécialistes de l’énergie s’accordent pour situer le Pic Pétrolier, c’est-à-dire le point culminant de la production pétrolière mondiale, aux alentours de 2015. Le Pic Pétrolier souffre par ailleurs d’être particulièrement mal connu du grand public et de nombreux experts. Le déclin de la production est pourtant une réalité observable et observée depuis des décennies, dans de nombreuses régions, et depuis quelques années au niveau mondial pour le pétrole conventionnel hors OPEP. L’OPEP, pour sa part, publie des données délibérément fausses, comme le révélait Éric Laurent (16), mais a probablement, lui aussi, passé son pic. L’Arabie Saoudite, poids lourd de l’OPEP, n’arrive plus à fournir ce qu’elle promet (17).
    Le pétrole non conventionnel ne sera probablement pas en mesure de remplacer le conventionnel, en termes de débit de production. Les récentes annonces tonitruantes au sujet des huiles de schiste aux États-Unis laissent de marbre certains experts, notamment au regard du déclin rapide de la production du Montana. (18)
    S’agissant du seul pétrole conventionnel, l’AIE place, en dernière estimation, le pic en 2008. (19) Mais peu importe la date précise : l’époque où les États-Unis, gros consommateurs de pétrole, pouvaient faire face à d’éventuelles menaces de pays voyous ou à des troubles géopolitiques régionaux en demandant à leurs amis saoudiens d’augmenter la production, est révolu. Non seulement la production mondiale plafonne mais la demande croît de façon exponentielle, ce qui a fait prévoir par le très sérieux Council of Foreign Relations (CFR) en avril 2001, des conséquences géopolitiques : « Une forte croissance économique à l’échelle du globe et un nouvel accroissement de la demande mondiale en énergie ont sonné le glas des possibilités de réserves supplémentaires d’hydrocarbures et provoqué le début d’une pénurie. De fait, le monde est aujourd’hui désespérément proche d’une utilisation totale de ses capacités de production de pétrole, augmentant ainsi les probabilités d’une crise pétrolière dont les conséquences seraient plus importantes que tout ce à quoi on a pu assister en trente ans.
    Ces choix affecteront également d’autres objectifs de la politique des États-Unis : leur politique vis-à-vis du Moyen-Orient, leur politique vis-à-vis de l’ancienne Union soviétique et de la Chine, et le combat contre le terrorisme international. » (20)
    Les « objectifs » du CFR sont clairement apparus au cours de la décennie écoulée, avec les guerres aux visées pétrolières évidentes menées par les États-Unis et leurs alliés en Irak (quatrièmes réserves mondiales de pétrole conventionnel), en Libye (septièmes réserves) et en Afghanistan, pays par lequel doivent transiter les ressources de la Caspienne, sans oublier l’Iran (troisièmes réserves) et le Venezuela (premières réserves), tous deux cibles d’une campagne de diabolisation préparatoire. Désormais, le moindre petit puits de pétrole ou de gaz est un enjeu et sera disputé à la concurrence, comprendre : les pays émergents. Si la Chine, de son côté, s’est appuyée jusqu’ici (faute de grives…) sur ses immenses réserves de charbon, ces dernières ne sont pas inépuisables. Au rythme de la croissance actuelle de ce pays, le charbon chinois sera épuisé d’ici quelques décennies, selon Richard Heinberg. (21) Cela ne lasse pas de faire frémir puisque la Chine sera alors devenue une grande puissance économique et militaire.
    Le dossier de Politis, tout en accusant une certaine gauche d’oublier le peuple Syrien, oublie lui-même cette problématique du Pic Pétrolier, malgré l’existence par ailleurs d’un lien direct entre prix de l’énergie et chômage, tel que l’a montré Jean-Marc Jancovici (22). Un argument auquel la Rédaction de Politis devrait être sensible.
    La Syrie, pour y revenir, est une pièce importante. Elle possède du gaz et se trouve également sur le chemin de futurs gazoducs, visant à approvisionner l’Occident avec les réserves du Moyen-Orient. Mais, au-delà de la précieuse matière première, un gazoduc représente aussi un revenu pour les pays traversés, revenu que les multinationales occidentales tiennent à s’approprier ou à “optimiser” grâce à un gouvernement complaisant, éventuellement fantoche, placé par les Occidentaux, comme en Afghanistan où le président lui-même est issu d’une multinationale étasunienne du pétrole, UNOCAL. L’essentiel est que les contrats soient signés avec l’apparence de la légalité.
    Syrie : un récit invraisemblable
    Tout est invraisemblable dans le récit que délivrent les grands médias occidentaux sur la situation en Syrie. Comment imaginer qu’une armée, pendant deux ans, tire au canon sur sa population ? Pinochet ou Kim Jong-il ont-ils jamais commis de tels massacres ? Si le gouvernement algérien est, certes, soupçonné d’avoir contribué aux massacres des années 1990, cela s’est opéré sans pertes humaines chez les militaires exécutant ces ordres criminels, et dans un contexte précis : pour justifier le coup d’État des généraux après les élections. Rien de tout cela en Syrie, où militaires et policiers représentent environ 30 % des pertes et où Bachar el-Assad n’était nullement menacé par les manifestations pacifiques de mars 2011, l’appareil autoritaire étant déjà là et ayant su reprendre la main après le “Printemps de Damas” en 2000, comme le rappelle le CIRET-AVT / CF2R. (3)
    Les rebelles, eux, sont dans une logique de conquête du pouvoir.
    D’autre part, si réellement Bachar el-Assad commettait de tels massacres, il se trouverait certainement un militaire pour le liquider : on a assassiné des dirigeants pour bien moins que ça, par exemple l’empereur romain Caligula, tué par sa propre garde pour des motifs autrement plus légers.
    Quant à la population Syrienne, devons-nous croire qu’elle se jette au-devant des balles, depuis deux ans ? Votre dossier pointe la « lecture géostratégique simpliste » des “conspirationnistes” (page 22) mais n’explique pas pourquoi la population algérienne ne bouge pas, malgré un pouvoir autrement plus caricatural, et qui ne cède rien. (23)
    Un dossier bâclé
    Page 20 de Politis, une photo pleine page fait l’éloge (?) des enfants soldats “recrutés” par les rebelles. Page 23, une autre photo montre le drapeau syrien re-colorié par les rebelles aux couleurs de l’Islam, le vert. Et c’est bien d’Islam dont il s’agit : comme le rapporte le New York Times, « Il n’y a nulle part sur le territoire syrien contrôlé par les rebelles de force armée laïque de quelque importance. » (24) Quels progrès démocratiques attendre de fanatiques religieux, qui égorgent leurs ennemis et enrôlent des enfants ?
    Votre éditorial (page 21) fait l’éloge de l’ouvrage du Père Paolo, un ecclésiastique dont le discours est tout à fait minoritaire au sein des Chrétiens Syriens et qui reprend, étrangement, mot pour mot le vocabulaire et les arguments impérialistes, comme l’a montré avec précision François Belliot dans un article très fouillé paru en même temps que votre dossier. (25)
    Vous écrivez (page 23) que les États-Unis préfèrent Bachar el-Assad au pouvoir, qu’al-Qaïda. Pourtant, souvenez-vous que les États-Unis ont soutenu les Taliban, avant de les renverser. La religion a l’avantage d’être facile à manipuler, surtout lorsque les dirigeants sont novices en politique.
    Jean-Pierre Filiu est-il historien ?
     
    Jean-Pierre Filiu n’est certes pas géologue ni expert en énergie, et l’on peut comprendre qu’il ignore le phénomène du Pic Pétrolier, et donc une partie (colossale) des enjeux. Mais en sa qualité d’historien, il est impardonnable lorsqu’il plonge tête baissée dans la propagande de l’OSDH et des gouvernements occidentaux (26). Jean-Pierre Filiu aurait-il oublié les manipulations passées ?
    Politis reprend sa position avec bien peu d’esprit critique. Monsieur Sieffert, comment pouvez-vous avoir écrit “La nouvelle guerre médiatique israélienne” et “Mélenchon et les médias”, deux ouvrages spécialisés dans l’analyse de la propagande médiatique, et tomber dans celle de l’OSDH ? Que nous reste-t-il sinon à espérer que vous recouperez davantage vos informations à l’avenir sur le dossier Syrien et que vous ouvrirez vos colonnes aux personnalités sérieuses et indépendantes qui, après enquête sur le terrain, sont revenues avec un point de vue différent sur la dramatique situation en Syrie.
    Yves Ducourneau, le 4 juin 2013 http://www.agoravox.fr
    Notes :
    (1) “Désinformation et complotisme”, par Denis Sieffert, Lena Bjurström et Céline Loriou, 23-29 mai 2013, Politis
    (2) “Syrie : où nous emmène Jean-Pierre Filiu ?”, par Yves Ducourneau, 10 mai 2013
    (3) “Syrie : une libanisation fabriquée”, par le CIRET-AVT et le Cf2R, janvier 2012
    (4) “Syrie : témoignage poignant d’une Sœur !” (vidéo, 19’), par sœur Marie-Agnès, mai 2013, Radio Courtoisie
    (9) “La guerre contre la vérité”, par Nafeez Mosadeeq Ahmed, 2006, éditions Demi-Lune, pages 457-460
    (10) “La guerre contre la vérité”, par Nafeez Mosadeeq Ahmed, 2006, éditions Demi-Lune, pages 463-465
    (12) “Le mensonge des couveuses koweïtiennes”, par Patrick Pesnot, 1er décembre 2012, France Inter
    (13) “Russie : qui a commis les attentats de 1999 ?”, par Sophie Shihab, 17 novembre 2002, Le Monde
    (14) “Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 septembre”, par David R. Griffin, 2006, éditions Demi-Lune
    (15) “La guerre humanitaire” (vidéo, 20’), par Julien Teil, novembre 2011, 1/2 et 2/2
    (16) “La face cachée du pétrole”, par Éric Laurent, 2007, Pocket, pages 261-264
    (17) “Arabie Saoudite - deux surprises préoccupantes”, par Matthieu Auzanneau, 25 avril 2011
    (18) “Les Etats-Unis, 1er producteur mondial de pétrole en 2017 ?”, par Matthieu Auzanneau, 13 novembre 2012
    (19) “Nouvelles du pic pétrolier !”, par Benoît Thévard, 24 février 2012
    (20) “Franchir le Rubicon” tome 1, par Michael C. Ruppert, 2006, éditions Nouvelle Terre, pages 48-49
    (21) “La fin de la croissance”, par Richard Heinberg, 2012, éditions Demi-Lune, pages 228-232
    (22) “Le prix du pétrole gouverne-t-il l'économie ?”, par Jean-Marc Jancovici, août 2005
    (23) “La Colonie française en Algérie”, par Lounis Aggoun, 2010, éditions Demi-Lune
    (24) “Islamist rebels create dilemma on Syria policy”, par Ben Hubbard, 27 avril 2013, New York Times
    (25) “Chrétiens de Syrie : le mensonge organisé des médias français”, par François Belliot, Réseau Voltaire, 18 mai 2013
  • Les dysfonctionnements évidents de la mondialisation

    En théorie, la mondialisation, c'est-à-dire l'unification des économies du monde entier, engendrée par la suppression des barrières douanières, doublée d'une coopération politique aussi étroite que possible, devrait assurer la prospérité et la paix pour l'humanité. L'OMC, Organisation Mondiale du Commerce, tribunal suprême et promoteur de la mondialisation économique est au cœur de cette vision ; elle est complétée par le FMI et la Banque Mondiale. Le FMI - Fonds Monétaire International -, anciennement présidé par Dominique Strauss-Kahn et aujourd'hui par Madame Christine Lagarde - menacée à ce poste, sans que son éventuelle éviction pour cause d'arbitrage bien trop favorable à M. Bernard Tapie, célèbre victime de « préjudice moral » à 45 millions d'euros, ne changerait quoi que ce soit -, constitue le contrôleur général des finances des États, qui peut certes leur prêter, mais à des conditions draconiennes : il impose en particulier une diminution brutale des dépenses publiques, aux conséquences récessives immédiates, sociales dramatiques, avec la baisse brutale des aides, du nombre de fonctionnaires, y compris souvent des policiers ou des instituteurs, d'où remontées de la délinquance et de l'analphabétisme quelques années après ces régimes imposés par le FMI.
    C'est le sort courant de nombreux pays d'Afrique, ou même de la Grèce en Europe, et à un degré légèrement moindre de l'Espagne et du Portugal. La Banque Mondiale, structure complexe, polycentrée, prête en principe aux Etats pour des projets précis dits de développement - construction d'écoles, de voies de communications, de barrages, etc. -, à des taux théoriquement modérés ; en outre, ces prêts, qui peuvent être vitaux, sont souvent conditionnés par des considérations politiques dans le pays en question, sur le thème des « respects des droits de l'homme », extensibles à l'infini - minorités ethniques, ou sexuelles, etc. -, sauf évidemment pour les enfants à naître, des « exigences environnementales », particulièrement sujettes à des variations subites et incompréhensibles : ainsi, les grands barrages sont tantôt loués, car après tout meilleure source d'électricité sans pollution, réservoirs essentiels pour compenser les irrégularités de la pluviosité, tantôt condamnés pour des motifs allant des perturbations graves des migrations de poissons au déplacement forcé des populations riveraines avec des conditions de relogement plus ou moins décentes du jour ou lendemain, un financement donc un projet, peut s'effondrer, avec des conséquences dramatiques pour le pays en question ; le cas s'est fréquemment produit en Amérique latine, Afrique, Asie duSud ou du Sud-Est.
    Outre ces dysfonctionnements évidents du FMI et de la Banque Mondiale, l'échec le plus important est celui de l'OMC elle-même. En effet, à défaut de jeu loyal des concurrences sur tous les marchés, s'affrontent au contraires des stratégies non-coopératives, de protectionnisme plus ou moins provisoire ou camouflé, de guerre délibérée des monnaies. En effet demeurent fondamentalement les logiques nationales : chaque État veut profiter du marché mondial pour ses produits, mais freiner l'accession de son propre marché intérieur aux produits étrangers. La grande exception à ce phénomène de non-coopération de fait demeure l'Union Européenne ; la Commission Européenne, responsable des pratiques commerciales de l'UE, veille à ce que les marchés européens soient effectivement totalement ouvert, tout en protestant que symbolique face aux violations massives de ses partenaires, en particulier des chinois - l'épisode des panneaux solaires tient de la farce face à l'ensemble du problème -. On a déjà vu qu'au sein de l'UE, existe une concurrence déloyale entre États-membres : ainsi l'Allemagne, principale économie, puissance industrielle majeure, a délibérément choisi la non-coopération, en se procurant des avantages de court terme, en baissant massivement son coût du travail, au prix d'un retour à la pauvreté de millions de travailleurs ; relevons que cette pratique s'avère d'ailleurs clairement à moyen terme contreproductive car ruinant des clients devenus incapables d'acheter des produits allemands, peut-être bientôt jusqu'à la France.
    La pratique mondialisée des délocalisations, massives depuis les années 1980, a permis de rechercher le coût du travail toujours plus bas, facteur de production essentiel dans les produits à faible ajoutés mais incontournables comme le textile. Elle a causé un chômage massif dans les pays anciennement industrialisés qui ne se défendent pas, comme la France. Elle ne procure pas non plus une prospérité véritable dans beaucoup de bénéficiaires théoriques, ou du moins multiplie les drames humains. Ainsi, ont eu lieu en avril et mai deux accidents d'ampleur au Bangladesh, à Dacca la capitale, causant des milliers de morts, un effondrement d'une usine à étages sur les employés, et un incendie, dans le secteur devenu fondamental du textile. Afin de maintenir les coûts de production les plus bas, des économie sont réalisés sur les salaires, les conditions de travail, dont l'hygiène, la sûreté. Dans l'accident de l'immeuble effondré, l'état menaçant du bâtiment était connu des autorités, ce qui indique ainsi un autre problème courant, celui de la corruption. Le risque d'accident est un coût intégré parmi d'autres. Sur 145 millions d'habitants, avec des masses de dizaines de millions de pauvres, la vie humaine, en logique strictement financière, compte peu, chaque ouvrier, peu payé, étant immédiatement remplacé.
    Afin de baisser les prix des produits nationaux sur le marché mondial, a été déclenchée ses dernières années une véritable guerre des monnaies : en principe, plus la valeur de la monnaie baisse, face aux autres, plus les prix proposés à l'exportation par les entreprises nationales baissent, donc logiquement elles augmentent en volumes, ce qui soutient la production nationale, tandis que les prix des biens importés augmentent, donc logiquement les importations baissent. C'est le schéma de base, juste dans les grandes lignes, même il n'y a pas substituabilité parfaite et immédiate des biens nationaux ou étrangers sur les marchés nationaux ou étrangers ; il existe un danger particulier pour les prix des matières premières dont le pétrole et le gaz, chez les importateurs nets, mais il ne faut pas exagérer le risque, qui pourrait être d'ailleurs promoteur d'énergies autres, qui tendraient à devenir rentables - électricité, hydrogène, etc. -. Ainsi, le Yen est dévalué davantage que le dollar, a perdu ces dernières semaines plus de 20 % face au Dollar, d'où protestations américaines et chinoise - car il existe un lien de parité quasi-fixe entre le Yuan et le Dollar -. Le plus grand perdant est l'Europe, avec l'Euro de plus en plus fort, en totale déconnection de toute réalité économique, car la zone Euro, contrairement à toutes les autres zones monétaires, traverse une récession, donc en bonne logique, la valeur de l'Euro devrait baisser, et non augmenter fortement, ce qui accroit la récession. Ce phénomène observé pour les grandes monnaies intervient aussi pour d'autres : les analystes s'attendent à une cascade de dévaluations compétitives en Asie, dont le Sri Lanka parmi les premiers, avec des perspectives identiques au Vietnam, aux Philippines, en Thaïlande, etc. Un événement semblable en 1997-8 avait causé des tensions entre économies asiatiques, mais provoqué un regain général de compétitivité face aux autres continents, en particulier l'Europe.
    Cette situation de facto de guerre économique débouchera à terme sur la disparition de droit ou de fait de l'OMC. Le mouvement de nationalisme économique concerne le monde entier, à l'exception de l'Union Européenne, condamnée probablement elle-même à l'éclatement, tant sa politique suicidaire détruit réellement une grande part de ses membres, en particulier sa frange méridionale. Pour la France, il faudrait donc d'urgence quitter l’UE, revenir à un sain nationalisme économique ; notre pays pourrait adopter sans drame, au contraire, pour lui-même, ce que se permettent tant d'Etats de l'Argentine à la Thaïlande, et sauver son industrie. Plus le temps est perdu, plus les destructions économiques s'accroissent, plus le redémarrage sera difficile. Evidemment François Hollande, social-libéral, malgré des débats récents vifs dans son parti, dont il n'y avait évidemment rien à attendre, vient de s'aligner totalement sur Madame Merkel et son mondialisme libre-échangiste revendiqué, lors de son discours du jeudi 23 mai à la fête des 150 ans du parti des socialistes allemands, eux-mêmes sur cette position.
    LE DANGER TERRORISTE SALAFISTE EN EUROPE ET EN AFRIQUE
    Nous avons déjà présenté le salafisme, la version la plus rigoureuse de l'islamisme sunnite. Dans le monde, il est particulièrement porté par les financements qataris et saoudiens, souvent plus privés que publics, et l'échec des islamistes dits modérés - relativement - au pouvoir depuis deux ans dans de nombreux pays arabes suite aux Révolutions, au Maroc, en Tunisie, en Égypte, qui porte les plus radicaux. Que le monde arabo-musulman soit affecté paraît logique. Pourtant, ce salafisme se développe aussi en Europe et en Afrique noire, de traditions culturelles différentes à l'origine. Tout salafiste ne soutient pas nécessairement concrètement le terrorisme, mais l'estime à peu près toujours moral, contre des non-musulmans ou de faux-musulmans - thèse dite du takfirisme, ou apostasie de fait de l'Islam-.
    Il s'agit d'un courant culturel large. Il n'existe aucune organisation centrale claire. Cette dispersion fournit sa force au mouvement. Il n'existe nul réseau central à démanteler ; la destruction d'une petite structure autonome ne gêne nullement l'ensemble du salafisme combattant. On l'a vu avec la mort du (très probablement) véritable Ben Laden au Pakistan ; l'exécution du vieillard malade par un commando américain, certes pas un grand philanthrope par ailleurs, n'a nullement affaibli cette sensibilité. À ce sujet, un lecteur, que je remercie encore, m'a signalé une petite erreur de mise en page, qui hélas peut advenir dans les conditions militantes, rustiques, de l'élaboration de RIVAROL, qui aurait pu faire croire à ma participation à une forme de complotisme sommaire ; non, j'ai pour principe le plus grand sérieux, un profond travail de recherche, y compris en l'occurrence sur des sources pakistanaises, et de ne rien avancer que je ne puisse sinon toujours définitivement prouver, du moins soutenir de manière rigoureuse - sans fatiguer le lecteur de colonnes entières de références explicites - ; c'est bien sûr la capacité de distance critique face aux rumeurs courantes sur la toile qui fait la force unique et irremplaçable de la presse écrite.
    EN EUROPE, IMMIGRATION ET ISLAMISATION FONDAMENTALISTE
    L'Europe, du moins sa moitié occidentale, du Portugal à la Suède, de la Norvège à l'Italie, est envahie par une immigration massive, en provenance d'autres continents, du monde entier en fait, mais avec de claires majorités de provenance de l'espace arabo-musulman ou noir. Il se forme des communautés autonomes allochtones dans tous nos pays, dans des quartiers-ghettos, que les Blancs qui le peuvent fuient massivement. Il s'y forme une contre-culture unissant des populations à l'origine sans guère de lien : le salafisme s'y implante comme un élément central. Son interprétation fondamentaliste, donc simple à comprendre, d'un message religieux déjà assez sommaire, le rend accessible en tous ; en outre sa haine des infidèles ou faux-fidèles - de son point de vue -, justifie absolument toutes les formes de délinquance, le vol, le meurtre, même le trafic de drogue - la cause justifiant tous les moyens -.
    Ainsi, la culture de la vente de la drogue domine la moitié septentrionale de Marseille ; ce qui peut étonner est le caractère de plus en plus revendiqué de la chose, par les habitants, avec le chantage à l'émeute face aux ridicules velléités télévisuelles de remise en ordre de Manuel Valls, ministre de l'intérieur, matamore de comédie. Evidemment l'Islam radical s'impose. Les allochtones privilégient nonobstant le commerce, avec la masse de consommateurs drogués autochtones qui s'approvisionne régulièrement, autre problème, lié, au pillage pur et simple, nettement moins rentable en fait, à la mode des pseudo-supporters casseurs du PSG, dont le Système ne propose guère d'images... Dans le salafisme, ce comportement sauvage est estimé honorable. La situation française est bien connue, jusqu'en Chine désormais : l'ambassade à Paris a déposé une protestation formelle contre l'agression violente de tout un car de touristes mandarins fin mars au Bourget, lieu historique de la France - célèbre combat du Siège de Paris en 1870-1 - et mondialement connu pour le Salon Aéronautique, à la population massivement allochtones, qui impose rudement sa domination. Un de seuls avantage de la mondialisation pour la France résiderait dans l'afflux de touristes, qui risque de diminuer à cause des nombreux incidents de ce type. Tous les voleurs ne sont pas salafistes, loin s'en faut, mais ces pratiques s'intègrent parfaitement en son antimorale ; en témoignent les conversions massives dans les prisons, pour les rares malchanceux ou malhabile arrêtés, condamnés, en dépit du Syndicat de la Magistrature.
    La Suède traverse désormais une situation semblable. Les socialistes suédois ont absolument tenu, dans les années 1980-90 à organiser, ou du moins accompagner, une immigration-invasion détruisant l'homogénéité ethnique exemplaire de leur pays jusqu'aux années 1970. Il en résulté la faillite du modèle social suédois il y a 20 ans déjà ; une économie au secteur public massif ne tient que si tous travaillent massivement, honnêtement, ce qui s'avère intenable avec un assassinat passif, revendicatif, de centaines de milliers alors, millions depuis, de sujets inassimilables. Les gauchistes en France n'ont cessé depuis 30 ans de citer la Suède en modèle de l'intégration, où le laxisme des exigences face aux allochtones atteint des sommets inconnus en France - si, c'est possible ! -, avec cette catégorie curieuse, significative de « citoyens suédois ne parlant pas suédois », disposant jusqu'à des bureaux administratifs réservés... Or, le résultat est le même : une masse d'ingratitude, d'agressivité, de haine du pays d'accueil. Le tout dans une ambiance de plus en plus marquée par l'Islam agressif, en contraste total avec une des sociétés les plus sceptiques et relativistes du monde - chose d'ailleurs aussi détestable -. Si la situation à Malmo était déjà connue là-bas, le caractère national du phénomène a surpris les aveugles volontaires, avec de violentes émeutes continues depuis dimanche 19 mai dans les banlieues de Stockholm, particulièrement à Husby.
    En Angleterre, le pays a été ému par la mort d'un soldat, à Woolwich dans la banlieue de Londres. Feu Lee Rigby était un bon père de famille aryenne. Les assassins ont tenu à procéder en une logique salafiste rigoureuse à l'arme blanche, massacrant, en pleine rue, leur victime au couteau et au hachoir à viande, exigeant par ailleurs d'être filmés par les passants. Une telle horreur laisse songeur. Le pire est qu'elle ne relève pas de cas psychiatriques, mais de cette constitution d'une contre-culture allochtone agressive, tuer les Blancs, les impies pour le salafisme. La pseudo-justification de dénonciation de Croisade contre l'Islam révèle le monde délirant du salafisme, qui croit l'Occident encore au XIIe siècle - lequel eût d'ailleurs réagi beaucoup plus fermement, sainement, à bien des choses - . Le meneur des tueurs, Michael Abedolajo, dit Mujahid - combattant de la foi islamique -, est un Nigérian, chrétien d'origine, apostat au profit de l'Islam rigoriste, selon une tendance à l'assimilation par la contreculture allochtone ; il était connu, arrêté même par les autorités kenyane lors d'un de ses voyages, en soutien aux salafistes somaliens ; on ne supposera pas la police du Kenya d'une efficacité redoutable, constatera plutôt la nullité des européennes, qui hésitent tant à arrêter les dangereux ennemis de l'Occident de ce type, contrairement aux authentiques et braves militants nationalistes, telles les courageuses troupes de l'English Defence League, occupant les rues, beaucoup plus directes et fermes que les manifestes théoriques trop consensuels des dirigeants (consultables en anglais sur leur site englishdefenceleague.org). Le Système promeut encore l'immigration-invasion, mais panique quelque peu devant le résultat intolérable, même pour lui, sans pour l'instant se remettre en cause ; il faut d'autant plus le renverser et ne songer à aucun accommodement, impossible.
    EN AFRIQUE, LA PROGRESSION D'UNE VAGUE SALAFISTE AU SAHEL
    Pendant ce temps, financé par les riches étrangers arabes du Golfe, ou des trafiquants de drogue sahéliens plus locaux, le salafisme tend à se répandre, voire s'imposer à la frontière méridionale du Sahara, par la force et la persuasion. Le problème de l'Azaouad ne s'avère pas facilement soluble. Les groupes traqués au Mali par l'armée française se déplacent facilement, sévissent en Mauritanie et au Niger. Les forces spéciales françaises les y poursuivent, sans parvenir à les détruire. Le jeudi 23 mai des attentats-suicide ont frappé des cibles gouvernementales nigériennes et des intérêts économiques français - l'entreprise du nucléaire Aréva -, dans le désert, à Agadez et Arlit. Ces faits inquiètent pour la stabilité, précaire, du Niger, mais aussi à terme pour l'approvisionnement énergétique de la France, qui compte beaucoup sur l'uranium de ce pays. La France n'a plus les moyens d'assurer la police de la Mauritanie au Niger.
    S de S Rivarol du 31 mai 2013

  • Le CRAC provoque Pierre Bergé au Conseil économique, social et Environnemental !

  • Tours : 200 militants d’extrême-gauche menacent de mort le porte-parole de Vox Populi !

     

    Tours : 200 militants d’extrême-gauche menacent de mort le porte-parole de Vox Populi !

    08/06/2013 – 21H00
    TOURS (NOVOpress via Vox Populi) –
    Ce samedi à 16 heures, 200 militants d’extrême-gauche (dont certains masqués et armés) se sont livrés à une véritable descente sur le commerce de Pierre-Louis Mériguet, porte-parole de Vox Populi. Les slogans criés étaient on ne peut plus clairs : « Mériguet on va te tuer ! »

    Cette manifestation sauvage et violente était préméditée, puisque plusieurs journalistes étaient présents sur les lieux. Malgré les menaces et le risque évident de violences, seulement une voiture de police encadrait la horde sauvage, renforçant ainsi son sentiment d’impunité. On peut légitimement s’interroger sur cette absence de présence policière, les extrémistes ayant ainsi pu laisser libre cours à leur haine sans être nullement inquiétés.

     

    Réaffirmons-le clairement : l’affaire Méric est une tragédie. Mais elle ne doit pas servir à cautionner les exactions de cette extrême-gauche violente qui cherche – en panique face à sa perte totale d’influence sur la jeunesse tourangelle et française – à museler toute forme d’expression politique ne lui convenant pas. Et cela notamment à l’approche des élections municipales.

    Menant un combat légal, politique, démocratique à visage découvert, les enracinés de Vox Populi ne céderont pas face aux menaces et à la haine d’extrémistes cagoulés.

    Une plainte va bien entendu être déposée pour menaces de mort, plusieurs agitateurs de l’extrême-gauche locale ayant clairement été identifiés.

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