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anti-national - Page 1012

  • [Vidéo] Les Antifa, ces gardiens de la paix

     

    La gauche française en action, que de l’amour . . .

    L’extrême gauche française : violence, casse, intimidation . . . Tout ça pour instaurer un climat de peur . . . ?

    Sur Rutube

    http://www.actionfrancaise.net

  • BHO choisit un antidépresseur massif pour sa dépression syrienne

    Ex: http://www.dedefensa.org/

    Nous avons constaté ces derniers temps l’humeur dépressive (voir le 11 mai 2013) des USA et du bloc BAO vis-à-vis de la Syrie, notamment avec les doléances sévères de John Kerry (voir le 5 juin 2013) concernant la politique syrienne des USA depuis qu’a éclaté la crise en Syrie. Nous ne pourrons alors que constater que la nomination de Susan Rice à la tête du National Security Council (avec le complément de la nomination de Samantha Power comme ambassadrice des USA à l’ONU) peut se comparer à la prise d’un antidépresseur massif et brutal pour soigner cette “dépression syrienne”. Comme chacun sait, l’antidépresseur est une chose à utiliser avec prudence, sous surveillance médicale, et comme on devrait le conclure, le choix d’Obama apparaît pour le moins imprudent et dangereux, – à moins qu’il se soit trompé, qu’il ait pris l’Ecstasy pour un antidépresseur ? A moins qu’il s’en foute, d’ailleurs...

    Rice a été ambassadrice des USA à l’ONU jusqu’à la vilaine affaire de Benghazi, qui a entraîné sa démission. Elle a été, à l’ONU, avec une constance rare, une représentante des USA agressive, parfois insultante, en général hystérique et utilisatrice déterminée d’une affectivité maquillée de beaux diplômes universitaires, enfin parfaite clone d’Hillary Clinton au sein du Conseil de Sécurité. Elle s’est notamment illustrée par des attaques insultantes contre la Russie. Power, qui va à l’ONU, est très proche de Rice, notamment dans ses conceptions humanitaristes qui font d’elle, comme Hillary-Rice, une liberal hawk ou une humanitarian hawk, au choix. (Mark Landkler, du New York Times, le 6 juin 2013 : «Ms. Power, who has written extensively about genocide, is closely allied with Ms. Rice on human rights issues.») Si on ajoute à ce duo la présence de Victoria Noland au département d’État après une rapide éclipse, passant du poste de porte-parole à celui, plus efficace et plus important, de directrice des affaires européennes et eurasiatiques (voir le 28 mai 2013), on arrive à un étrange trio de harpies déchaînées qui rappelle celui des années précédentes (Hillary-Noland-Rice) ... Étrange, veut-on dire, par rapport à l’inflexion que John Kerry veut donner à la politique US, à sa critique quasi-inflexible de tout ce qui a précédé, qui fut enfanté effectivement par le même trio.

    Eric Draitser, analyste géopolitique à New York, donne un commentaire à Russia Today, le 5 juin 2013. Il mentionne certaines raisons politiciennes et intérieures de la nomination de Rice, puis les conséquences extérieures évidentes...

    «First and foremost, it allows the President to present himself as oppositional to Republicans, as a Democrat willing to stand his ground and defend one of his own against political and personal attacks. This point is not to be underestimated as President Obama continues to be accused by principled progressives of collusion and collaboration with Republicans on deficit reduction, cuts to vital social programs and other austerity-related policies. Essentially, Obama is able to use Rice as a shield, deflecting attention away from his destructive economic and political policies in favor of the much more manageable “controversy” about Susan Rice.

    »Additionally, by keeping Rice within the top leadership of the administration, Obama also is able to create the false dichotomy between African-American woman Susan Rice, and the almost entirely white male Republican Party. In so doing, Obama insulates himself and his administration further by adding the socio-cultural element into the equation; Obama forces white male Republicans to attack Rice and consequently, left liberals to defend her. This kabuki theater politics has typified the clever tactics of the current administration: playing to its strengths by using the Republicans as a foil.

    »Of course, what should not be lost on readers is the fact that not one of the “harshest” attacks on Susan Rice has ever questioned the fundamental thinking that underlies her entire world-view: that the United States must use military force, hegemony, and coercion to maintain and expand its imperial posture and protect the interests of Wall Street, London, and the multinational corporations. Obama’s appointment of Rice is far more than a “defiant gesture,” it is a validation and ringing endorsement of the “humanitarian war” and “Responsibility to Protect (R2P)” doctrine espoused by Rice since the Clinton administration. It is an unequivocal affirmation of the “righteousness” of US-NATO’s savage war on Libya and continued destabilization and subversion of Syria. It is the proclamation of a continued and sustained neo-colonial presence in Africa. It is here that we can clearly identify the true significance of this appointment. »

    Draitzer cite ces mots de Landler, dans l’article du NYT déjà référencé, où il est rappelé que Rice ne devra pas passer devant le Sénart pour confirmation de sa nomination : «It is also a defiant gesture to Republicans who harshly criticized Ms. Rice for presenting an erroneous account of the deadly attacks on the American mission in Benghazi, Libya. The post of national security adviser, while powerful, does not require Senate confirmation.» Landler, lui, cite ces mots d’Obama, lors de sa présentation de la nomination de Rice, – qui marquent un étrange contrepoint des déclarations dépressives de Kerry (mais entendent également signifier aux républicains qu’ils n’ont aucune chance contre lui s’ils entendent le critiquer, comme ils l’ont fait ces derniers jours, pour sa prétendue “mollesse” en politique extérieure type-interventionnisme humanitaire) : «With her background as a scholar, Susan understands that there’s no substitute for American leadership. She is at once passionate and pragmatic. I think everybody understands Susan is a fierce champion for justice and human dignity, but she’s also mindful that we have to exercise our power wisely and deliberately.»

    Le florilège de Rice comme ambassadrice des USA à l’ONU est connue et relève effectivement, lorsqu’il s’est agi du veto russo-chinois du 4 février 2012, d’une dialectique proche de l’insulte que les Russes n’ont certainement pas oubliée. Le 5 février 2012w, Rice faisait ces déclarations à la radio nationale NPR : «Russia and China blocked a U.N. Security Council resolution that would have condemned the Syrian government for attacks against civilians. U.S. Ambassador Susan Rice said the United States was “disgusted” by the double veto.

    »“The international community must protect the Syrian people from this abhorrent brutality,” she said Saturday. “But a couple members of this council remain steadfast in their willingness to sell out the Syrian people and shield a craven tyrant.” “We'll have to see if Russia and China, when they feel the full weight of the outrage of response to their actions in the region and in Syria, change course,” she says. “And if they don't, we will certainly look at every means at our disposal to increase pressure on Assad. His days are numbered. There's no question that this regime cannot endure. The only question is how many people will die before it ends.”»

    Quelques mois plus tard, elle se signalait encore, après un nouveau veto russo-chinois, par son affirmation que les USA devaient suivre une voie absolument illégale selon les lois internationales, pour accomplir leur grande politique humanitaire (sur Alternet.org, le 21 juillet 2012 : «In the wake of the Russian and Chinese veto, US Ambassador to the UN Susan Rice said Washington would “intensify” its efforts “outside the Security Council” to bring pressure to bear on Assad, and assist “those in need.”»

    Au vu de ces divers éléments, on est en droit de s’interroger sur la substance et l’orientation réelles de la politique des USA, si effectivement il y a orientation et substance. La nomination de Rice-Powell signifie-t-elle un durcissement de la politique syrienne d’Obama, et un acte que les Russes jugeront peu encourageant, sinon inamical ? Certes, on pourrait le penser et l’on ne s’en privera pas, en relevant aussitôt que la chose se produit au moment où Kerry reconnaît qu’il n’y a d’autre voie que celle de la diplomatie, qu’il faut arriver à réunir la conférence Genève-II, ce qui requiert la pleine coopération des Russes ; au moment, encore, où la Maison-Blanche ne cesse d’accueillir les nouvelles concernant l’usage du chimique par des fins de non-recevoir en affirmant que les preuves sont insuffisantes, pour ne pas se laisser entraîner dans l’amorce d’un engagement dans un processus d’intervention ; au moment où l’allié turc, si nécessaire pour son rôle dans l’usine à gaz des “Amis de la Syrie”, se trouve dans la situation qu’on sait...

    Cela observé avec une consternation sans trop de préoccupation, tant la décision d’Obama s’inscrit bien, après tout et pour juger de plus haut, dans l’inconsistance entropique de la politique du bloc BAO, il ne faut pas du tout négliger l’aspect intérieur mis en évidence par Landler et repris par Draitzer. Il est très possible qu’il y ait une fine manœuvre d’Obama dans la volonté d’affronter, éventuellement de lancer une contre-offensive en direction des républicains par un mélange de provocation (Rice considérée comme une des principales fautives-coupables dans l’affaire de Benghazi) et de surenchère (Rice-Power, super-humanitarian hawks). On jugerait alors que cela pourrait diviser ces mêmes républicains, – les super-humanitarian hawks du type McCain-Graham pouvant après tout préférer abandonner l’affaire de Benghazi que le parti républicain tente d’exploiter au maximum contre Obama, pour ne pas affaiblir l’administration Obama au moment où le couple Rice-Power pourrait être soutenue pour faire pression, pour une politique agressive en Syrie. On en déduirait également qu’Obama est prêt à faire beaucoup de choses pour éviter qu’on poursuivre la guérilla dans le cadre des divers éléments du Scandalgate...

    “Cela observé avec...”, etc., on rappellera finalement que tous ces sapiens divers qui s’agitent ne peuvent pas grand’chose, et pas plus un discours pompeux d’Obama sur le «no substitute for American leadership», pour changer la vérité de la situation en Syrie et alentour (laquelle est reconnue par Kerry, et proclamée par les militaires US). Les USA ne sont pas plus puissants avec Rice-Power et les forces armées restent au niveau qu’on perçoit à l’ombre de la séquestration, les rebelles n’en sont pas moins en position de retraite, les Turcs plongés dans le désordre et ainsi de suite. Par contre, l’arrivée du duo Rice-Power devrait encore plus convaincre Assad et ses alliés divers, notamment du Hezbollah, qu’il importe plus que jamais de pousser leur avantage. C’est-à-dire que nous ne sommes plus à l’époque où l’on faisait la politique qu’on voulait, en y créant les événements à mesure, mais celle où l’on ne peut faire que la politique qui est permise par des événements que plus personne ne contrôle et qui prennent un tour de plus en plus inquiétant pour “les Amis de la Syrie”.

    Un dernier point à observer avec la nomination de Rice, c’est de constater qu’elle recèle une réelle aggravation des relations USA-Russie. La personnalité et le curriculum vitae de Rice, avec les insultes onusiennes, en sont une des causes ; une autre, plus précisément, est sa nouvelle position à la tête du NSC. C’est par ce canal qu’il contrôlait bien, avec Tom Donilon, qu’Obama a tenté ces derniers mois de lancer une “diplomatie personnelle” d’entente et d’accommodement avec Poutine. Donilon servait de relais de cette politique du côté US, et les Russes n’y avaient rien à redire... Peut-on voir, et croire que Rice jouerait ce rôle à la complète satisfaction des Russes ? On ne serait pas étonné si les Russes, et Poutine-Lavrov précisément, voyaient la nomination de Rice, dans ce cadre en plus de celui de la Syrie, comme un développement incompréhensible et irrationnel pour eux, et de toutes les façons hostile, qui enterre par avance toute possibilité de cette sorte d’accord que recherche Obama.

    Le résultat net de l’opération est donc un peu plus d’impuissance, un peu plus de paralysie, un peu plus de désordre et de politique extérieure réduite à l’état de bouillie de chats, un peu plus de probabilité d'aggravation de la situation de désordre en Syrie et alentour, un peu plus de possibilités de heurt avec les Russes, un peu plus de discrédit des USA... On y ajoutera la possibilité, également, de désaccords au sein du gouvernement US, où ni Kerry, ni les militaires n’apprécieront nécessairement l’arrivée de Rice. Par contre, le ministre français Fabius, une fois informé par une petite fiche ou l’autre d’un de ses experts, y verra confirmation de son audace et de sa sagesse.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • « Il nous a été demandé de provoquer les manifestants »

    par un CRS

    Le Collectif Famille Mariage publie, dans sa lettre d’information du 6 juin 2013, le témoignage d’un CRS quant à la répression policière abusive des manifestants contre la funeste Loi Taubira.

    Je me permets de vous contacter suite aux différents sujets abordés sur vos blogs. Faisant partie des forces de l’ordre, je ne peux malheureusement pas trop m’épancher publiquement sur vos sites. Chez nous il y a régulièrement des chasses aux sorcières, notamment en ce moment avec le mouvement du Printemps Français, auquel de nombreux collègues adhèrent, ou du moins partagent l’essentiel des idées.

    Je vous confirme la plupart des témoignages qui sont mis en exergue sur vos blogs concernant la répression des manifestants, ou simple sympathisants. Avec mon unité nous avons régulièrement participé aux services d’ordre mis en place sur Paris pour les manifestations.

    Outre la minimisation systématique du nombre de participants, j’ai assisté à de nombreuses aberrations, la liste serait trop longue à écrire. Mais lors de la semaine précédent la manif du 26 mai, plusieurs fois ils nous a été demandé de "provoquer" les manifestants afin de procéder à leurs interpellations... Première fois en quelques années de CRS que j’entends un tel ordre, inique, sur nos fréquences radio.

    Mais le plus inquiétant est la panique totale qui touche nos "chefs", commissaires et autres directeurs, qui sont dépassés et débordés par un mouvement d’une telle ampleur. Les unités spécialisées dans le maintien de l’ordre sont tenues à l’écart des situations chaudes, les unités locales (jeunes et inexpérimentées) sont quant à elles systématiquement utilisées pour "casser" du manifestant.

    Une anecdote particulièrement parlante : un soir de semaine [il y a peu], nous avions reçu l’ordre en fin de soirée, d’évacuer des membres du Printemps Français qui manifestaient devant l’Assemblée Nationale. Alors que nous procédions à la dite évacuation de façon calme et pacifique, un très haut gradé fou furieux nous a tancés, estimant que nous étions trop mous, et conciliants avec les "fauteurs de troubles", finalement nous avons été relevés sur la mission par une compagnie d’intervention parisienne qui n’a pas hésité à gazer et tabasser les manifestants dans le métro... pendant que nous étions cantonnés (punis) à garder une rue perpendiculaire à l’assemblée en pleine nuit...

    Nous nous posons de nombreuses questions entre nous, la plupart de mes collègues (ce qui m’a d’ailleurs fortement étonné je vous l’accorde) sont conscients que cela ne pourra pas durer bien longtemps, nous serons amenés à faire des choix dans les années, voir les mois à venir. J’ose espérer que nous ferons les bons, j’en suis de plus en plus persuadé.

    http://www.france-courtoise.info/

  • Hollande le va-t-en-guerre n’est pas mon président

    PARIS (NOVOpress) – Les Français qui s’intéressent un peu à la politique extérieure ne comprennent pas ce qui pousse François Hollande à se démener autant pour guerroyer en Syrie.

    Dès le somment du G20 en juin 2012, un mois à peine après son élection, Hollande insista pour faire reconnaître la rébellion armée comme seule représentative de la légitimité syrienne. Depuis lors, Hollande, encouragé par son ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius, ne cesse de promouvoir la rébellion syrienne et de réclamer des armes pour celle-ci.

    Lors de la Conférence des Ambassadeurs, le 27 août 2012, Hollande s’était engagé à “reconnaître le gouvernement provisoire lorsqu’il aura été formé“. Ainsi donc notre chef d’État reconnait un gouvernement avant même qu’il ait été formé, contre le gouvernement en place de Bachar el-Assad. Ce qu’il fit du reste le 13 novembre en reconnaissant le gouvernement fantoche bricolé à Doha (Qatar) le 11 novembre. Même les États-Unis n’ont pas osé le faire.

    A chacune des réunions internationales auxquelles il participe, Hollande ressasse qu’il faut armer les rebelles.

    Ces derniers jours Hollande argue très activement et très précipitamment de l’utilisation de gaz sarin en Syrie pour parvenir à livrer — enfin — des armes à destination des rebelles. Outre que ces preuves sont bien minces, nous nous rappelons que Colin Powell, Secrétaire d’État des États-Unis, avait œuvré pour déclencher la deuxième guerre en Irak sur des manipulations grossières relatives à des armes de destruction massive, photos truquées à l’appui.

    Cette posture de François Hollande est tout aussi opaque qu’inconsistante :

    • l’engagement militaire n’est pas approuvé par l’Assemblée Nationale, encore moins par le peuple français qui désapprouve du reste très majoritairement le soutien de la France aux rebelles
    • cet engagement très lourd de conséquences ne fait pas partie des promesses électorales de Hollande : notre président ébranle la France entière pour imposer au forceps le mariage homosexuel au motif que c’est une promesse de campagne, mais la guerre en Syrie ne faisait pas partie de ses promesses électorales ; Hollande retire les troupes combattantes d’Afghanistan, mais souhaite les engager en Syrie ; pour quelles raisons ?
    • qui paiera ces armes, si elles sont livrées ?
    • puis une fois livrées, entre quelles mains finiront-elles ?
    • quelle est la cohérence à soutenir la rébellion islamiste en Syrie et à la combattre au Mali ?
    • à l’heure où il apparaît que la rébellion syrienne perd la bataille, pourquoi s’entêter à soutenir les perdants ?
    • pourquoi prendre le risque de se mettre à dos la plupart des pays européens, la Russie et la Chine ? Sans compter bien entendu le peuple syrien qui gardera longtemps une douloureuse rancœur à l’égard de la France.

    Vauvenargues notait : « Le vice fomente la guerre ; la vertu combat. » Hollande ou Fabius enverraient-ils leur fils combattre en Syrie aux côtés des rebelles ?

    Décidément, Hollande le va-t-en-guerre n’est pas mon président.

    Fernand Jourdan http://fr.novopress.info/

  • Un aperçu du grand soir – Bis repetita

    Les antifas semblent décidés à s’en prendre, par représailles et en dépit du fait que l’affaire Méric n’ait aucun lien direct avec le catholicisme, à tous les symboles catholiques, puisque, une nouvelle fois à Nantes, la cathédrale a été gravement profanée la nuit dernière.

    Des inscriptions contradictoires et incohérentes, sans doute pour brouiller les pistes, ont été taguées, au point qu’ « une partie du chœur ainsi que les deux autels » ont été « défigurés ». En outre, « les portes extérieures du rez-de-chaussée ont été fracturées. » Une statue a également été renversée et brisée.

    Les inscriptions retrouvées mélangent obscénités, symboles nazis, symboles de la manif pour tous et symboles satanistes.

    Tandis que des jeunes se sont spontanément rassemblés sur le parvis de la cathédrale pour prier, des jeunes nationalistes du Renouveau français sont venus défendre les abords de la librairie catholique taguée hier.

    8 juin 2013 http://www.contre-info.com/

  • La profanation de la cathédrale de Nantes soulève l'indignation de l'évêque. Et du ministre ?

    Communiqué de Mgr James, évêque de Nantes :

    "Dans la nuit de vendredi à samedi des personnes se sont introduites, par des échafaudages, à l’intérieur de la cathédrale de Nantes pour perpétrer volontairement des actes de vandalisme et de profanation sur des autels et le sol de l’édifice.

    Ces actes soulèvent l’indignation de tous. Au nom de la communauté catholique, j’exprime ma tristesse la plus profonde.

    Notre pays garantit, par la loi, le respect des cultes, des religions et des croyances. La liberté religieuse est aussi notre bien commun. Nous faisons confiance à la justice pour mener l’enquête sur les auteurs et les circonstances de cette profanation.

    Au-delà de l’émotion que suscitent ces actes odieux, nous appelons chacun à exercer sa responsabilité pour ne pas exacerber les tensions. Dans ce climat, les chrétiens se refusent à entrer dans une spirale de la violence.

    J’ai présidé une prière de réparation dans la cathédrale ce samedi après-midi. Demain, comme chaque dimanche, nous célébrerons le Christ ressuscité. Dans la foi, nous croyons que la haine est vaincue par l’amour."

    Lu ici :

    "Manuel Valls a indiqué, dans un communiqué qu'il partageait "l'émotion et l'indignation suscitées par ces actes intolérables" et a assuré la communauté catholique "de son entier soutien" et "de la mobilisation des services de police pour déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces faits abjects". [...]

    Le premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault lui a téléphoné [à l'évêque]  "pour lui faire part de son indignation et de sa solidarité", selon le service de presse de M. Ayrault. [...] La 1ère adjointe de la mairie de Nantes, Johanna Rolland (PS), était également sur place et a condamné les faits "avec la plus grande fermeté""

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Zemmour : « C’est [Clément Méric] qui est allé les provoquer, et il a perdu »

  • Réagir face aux violences policières

    Les violences policières n’ont de cesse de se multiplier. Certains s’en sont faits largement l’écho, comme Le Rouge & le Noir. Les gardes à vue ont été aussi nombreuses qu’abusives. L’avocat, de gauche, qui s’est fait connaître sous le pseudonyme de Maître Eolas, a lui-même fermement dénoncé ce qu’il considère comme un « scandale ».

    Si rien ne justifiait une garde à vue pour des centaines de personnes arrêtées alors qu’elles quittaient les manifestations et regagnaient leur domicile, les conditions et la durée de ces détentions sont d’autant plus iniques. Garder dans des cellules étroites, parfois en compagnie de criminels violents, de jeunes gens qui ont eu le malheur de défendre leurs convictions, est proprement la montre d’un calcul politique éhonté, et d’un sadisme patenté. Fait notoire, la plupart des gardes à vue souffre de vices de procédure : avocats convoqués trop tard, absence de procès-verbal suite à l’interpellation … Les exemples sont assez nombreux pour démontrer qu’au-delà de l’incompétence, l’objectif du gouvernement était essentiellement de se venger et de faire payer à la jeunesse de France le prix de ses convictions courageuses et résolues.

    Calfeutrés sous les ors des palais de la République, aveugles devant l’histoire que nous écrivons, ils ne sentent pas que leur violence n’a qu’une conséquence, celle de nous faire réagir. Pour cette raison, nous vous invitons à le faire vigoureusement : que vous ayez subi une garde-à-vue ou un contrôle d’identité, que l’on vous ait trainé devant la justice ou que vous ayez reçu un simple rappel à la loi, il est important de le signaler. Votre témoignage doit servir à informer l’opinion, voire à entamer des poursuites contre les autorités.

    Pour ces différentes raisons, deux associations se sont constituées : le comité des avocats contre la répression policière (C.A.R.P.) et Solidarité pour tous. Le comité rassemble des avocats qui défendent gratuitement, à toutes heures du jour et de la nuit, les personnes arrêtées et placées en garde à vue. L’association Solidarité pour tous fournira quant à elle une aide sociale aux personnes qui doivent avancer des frais d’avocats ou sont condamnées. Elle peut être contactée via l’adresse courriel suivante : solidaritepourtous | @ | laposte.net.

    Il est important, afin qu’elles travaillent efficacement, que ces associations puissent avoir communication de tous les cas. Pour cette raison, nous demandons à tous nos lecteurs concernés de répondre aux questions suivantes, et de les envoyer à l’adresse suivante : « pressecarp | @ | gmail.com ». La confidentialité de vos données sera respectée. En cas d’interrogation, vous pouvez également écrire un courriel et demander à avoir un entretien téléphonique direct.

    Formulaire à compléter

    Identité : nom, prénom
    Coordonnées : numéro de téléphone, adresse courriel
    Date, heure et motif de l’interpellation
    Description brève et précise des faits réels
    Transport ?
    Fouille ?
    Demande de médecin ? Obtenu ?
    Demande d’avocat ? Obtenu ?
    Interrogatoire subi ?
    Placement en garde-à-vue ? Si oui, heure de la notification et heure de fin ?
    Quel(s) document(s) vous a été remis ?
    Avez-vous subi un rappel à la loi ?
    Un procès-verbal a-t-il été dressé ?
    Tout autre détail que vous jugeriez utile (conditions de détention, état des cellules, transferts, insultes, comportement des forces de l’ordre, accès aux toilettes, à de l’eau ou de la nourriture)

    http://solidaritepourtous.blogspot.fr/

  • Vindicte gouvernementale contre la famille par Augustin Debacker

    Lu sur Politique Magazine :

    L’annonce, attendue et redoutée, est donc tombée : le gouvernement a décidé d’abaisser le montant du quotient familial pour les familles dites « aisées », ce qui représente en réalité une partie des classes moyennes, de 2000 euros par demi-part fiscale à 1500 euros.

      « La force des gouvernements est en raison inverse du poids des impôts. » Emile de Girardin

    1.3 million de foyers (soit près d’un ménage avec enfant sur 6) verront donc leur avantage fiscal une nouvelle fois raboté (il est déjà passé de 2300 à 2000 euros au 1°Janvier 2013), et leur imposition sur le revenu augmentée de 64 euros par mois.

    « Familles, je vous hais ! ». Visiblement, dans le cadre de la réduction des dépenses d’Etat, le gouvernement socialiste a décidé de poser cette apostrophe de Gide en axiome de réflexion. Ainsi, l’exécutif passe le rabot budgétaire sur l’ensemble de la politique familiale française, pourtant l’une des branches les plus saines de l’Etat Providence français : son déficit n’est en réalité du qu’au financement de 4 milliards d’une partie des retraites.

    En tirant à boulets rouges sur le « quotient familial », le gouvernement a certes préservé le sacro-saint principe d’universalité de l’allocation, mais il a néanmoins remis en cause le principe fondamental de toute politique familiale qui est : « A niveau de vie égal, taux d’imposition égal ». L’économiste Alfred Sauvy l’expliquait ainsi : « La progressivité du taux se justifie parce que le superflu peut, par définition même, être réduit dans une proportion plus forte que le nécessaire... Un célibataire qui gagne 150 000 F par an a un niveau de vie supérieur à un père de 4 enfants ayant le même revenu. Les imposer également serait frapper également la partie de plaisir du premier et la viande, voir le pain du second » [...]

    La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net

  • Crise de la dette : On a sacrifié la Grèce pour sauver l’euro

    par Giorgios Malouchos

    Selon le FMI, le plan de sauvetage de la Grèce a surtout permis à ses créditeurs de se décharger de leur responsabilité et se prémunir des risques de contagion. Les Grecs devraient se révolter et rediscuter des conditions du prêt, estime To Vima.

    C’était donc ça : le plan d’aide était faussé depuis le début. Un plan qui a conduit à des conséquences dévastatrices. Un plan qui était censé “sauver” la Grèce, mais c’est plus exactement de l’euro qu’il s’agissait, et cela, à travers la mise à mort de la Grèce ! Et qui dit ça ? Eh bien, un des trois membres de la Troïka (BCE, UE, FMI) : le Fonds monétaire international. Et il critique autant ses partenaires que lui-même, mais aussi le gouvernement grec. Tous ensemble se sont dirigés vers une catastrophe qui n’avait pas d’autre motif que de faire gagner du temps aux autres pays de la zone euro.

    Le document du FMI qui a été publié le 5 juin est une gifle pour la politique de “sauvetage’’, mais surtout pour l’“Europe” — c’est à dire l’Allemagne — et également pour le gouvernement grec de l’époque, mené par le socialiste George Papandréou, qui avait signé le premier mémorandum.

    Non seulement les créditeurs détruisent, mais ils donnent l’impression de vouloir utiliser la crise grecque pour protéger et, finalement, réorganiser la zone euro, au détriment de la Grèce.

    Une classe politique discréditée

    Les documents sont exaspérants : le FMI avoue le crime, mais n’admet pas ses responsabilités. Il révèle de la manière la plus officielle le motif sans expliquer comment cette tragédie que traverse le pays — due non pas à la dette mais au plan de sauvetage — pourrait être affrontée une fois que les erreurs ont été reconnues. C’est d’un cynisme débordant…

    Et naturellement, tout ceci expose irréparablement la classe politique grecque, qui soutenait le plan d’aide et qui le présentait comme le seul moyen de recours du pays. Et qui forçait vaille que vaille la Grèce à se plier à cette recette de mort avec pour alibi son sauvetage. Un sauvetage qui, comme l’a avoué le FMI, s’est révélé une catastrophe.

    La classe politique ne s’est pas battue pour les intérêts du pays, mais au contraire elle a préféré la voie facile et ne s’est souciée que du maintien de son pouvoir. Elle était prête a renoncer au peu de souveraineté du pays pour céder à un pitoyable chantage.

    Si le gouvernement grec avait un minimum de respect tant pour le mot “grec” que le mot “gouvernement”, il ne devrait pas fermer les yeux sur la récente révélation du FMI.

    Et maintenant ?

    Il devrait cette fois ci répondre à cette question : est-il possible que l’un des trois membres du directoire international qui exerce le contrôle économique sur le pays continue à suivre sa route sans que le gouvernement grec ne réagisse ? C’est peut-être pour cette raison que ce rapport a été réalisé et publié : pour donner à Athènes la force de remettre en question le cette route — ou peut-être pas. En tout cas, l’idée qu’ils se soient “rendus compte tout à coup de leur erreur” est naïve.

    La Grèce devrait enfin faire quelque chose. Qu’est ce qu’elle attend ? Et si ce n’est pas maintenant, quand ? Et tous ceux qui disaient que cette solution était un “sauvetage”, ou que la Grèce est elle-même responsable de son malheur et que les grecs devraient endurer tout cela, devraient revoir leur opinion.

    Les créditeurs eux-mêmes ont fait auto-critique. Eh bien, que leurs partisans fassent de même…Et voyons, enfin, tous ensemble, comment peut-on exploiter cette terrible hypothèse pour mettre un frein à la catastrophe qu’on a nommé sauvetage. Même si il est beaucoup trop tard : parce que maintenant, la Grèce a perdu toutes ses armes. Par sa propre faute.

    Presseurop.eu  http://fortune.fdesouche.com