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anti-national - Page 327

  • L’équipe de la campagne électorale d’Emmanuel Macron (1)

    quatre2-a530b.jpgDans notre article « Le président des milliardaires » nous avons montré que ce sont quatre grosses fortunes à la tête d’un empire médiatique qui ont décidé dès l’été 2014 de faire d’Emmanuel Macron le prochain président de la république. Nous avons montré ensuite dans notre article « Ce sont des truands » que cette équipe est d’une moralité assez peu reluisante. Nous allons maintenant présenter l’équipe qu’ils ont mis en place pour parvenir à leurs fins. Mais, nous avons deux versions possibles quant à la constitution de l’équipe de la campagne électorale : le mythe et la réalité.

    Le mythe c’est la version déversée pour le public avec tous les médias en commençant par ceux qui sont dans les mains de ces quatre grosses fortunes. Ce mythe c’est qu’un jour, alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron a décidé d’être candidat à la présidentielle et a donc constitué une équipe dont tout le monde connait aujourd’hui les noms. A la tête se trouve Ismaël Emelien. C’est lui qui, dans le plus grand secret, à l’automne 2015, 18 mois avant l’élection, aurait regroupé les autres membres en commençant par Benjamin Griveaux, Cédric O et Stanislas Guérini. Vous trouverez des dizaines d’articles vantant les mérites de cette « équipe de choc ». Le record de mystification à ce sujet est probablement détenu par un reportage diffusé sur BFMTV et qui se trouve sur YouTube sous le titre : « Macron à l’Elysée – Le casse du siècle ».

    La réalité c’est que les quatre grosses fortunes ont décidé de mettre Emmanuel Macron au poste de Président de la République non pas quand il était ministre de l’économie mais bien avant c’est-à-dire au cours de l’été 2014, près de trois ans avant les élections présidentielles. Ils ont alors constitué une équipe en amenant chacun leur meilleur lieutenants :

    • Bernard Arnault a donné Bernard Squarcini chargé de la sécurité et du renseignement ;
    • Jean-Luc Lagardère a donné Ramzi Khiroun chargé de la communication ;
    • Patrick Drahi a donné Bernard Mourad chargé des questions financières ;
    • Xavier Niel a donné Michèle Marchand dite « Mimi », chargée de la propagande.

    Nos services de renseignements étant moins efficaces que ceux de Bernard Squarcini nous n’avons pas la garantie que cela se soit fait exactement ainsi mais nous sommes certainement beaucoup plus près de la réalité que ceux qui diffusent ou avalent la version officielle.

    Voyons tous les atouts dont dispose une telle équipe.

    Bernard Squarcini, ancien patron de la DST et de la DCRI, qui a gardé des contacts dans ces services est certainement un homme bien renseigné. Ont-ils besoin de savoir où en est François Hollande ? Va-t-il être candidat ou se retirer ? Hésite-t-il ? Il faut poser la question à Squarcini. Et François Fillon, embourbé dans les affaires, va-t-il se retirer ? Posons la question à Squarcini. Risque-t-on que Jean-Luc Mélenchon se mette d’accord avec le candidat socialiste qui sortira des primaires pour qu’il n’y ait qu’un seul candidat de la « gauche » ? Voyons ce qu’en pense Squarcini. Et Bayrou, dans tout ça, de quel côté penche-t-il ? Demandons à Squarcini. L’avis de Squarcini, l’homme aux mille oreilles, dans tous ces cas est plus précieux que celui de Madame Soleil. Il dispose de moyens beaucoup plus sûrs que la boule de cristal ou les cartes de tarot.

    Passons maintenant à Ramzi Khiroun, l’homme qu’Arnault Lagardère envoie. Il a déjà rendu maints services aux grands du pays à tel point qu’ils ont demandé à François Hollande de le décorer de la légion d’honneur. Cela fut fait le 31 décembre 2014. Et, pourtant cet homme qui est si utile aux puissants est très peu connu du grand public. Un homme si discret qui est Chevalier de la légion d’honneur, c’est sans doute un modèle d’humilité et l’incarnation d’un idéal de force d’âme et d’élévation morale voire de bravoure et de sens du sacrifice. Nous en jugerons à partir des faits.

    Il est entré en 2001 à Euro RSCG, la cinquième agence mondiale de publicité dirigée par Stéphane Foulks. Il rejoint en 2007 le groupe Lagardère comme conseiller d'Arnaud Lagardère, porte-parole du groupe et membre du comité exécutif du groupe. Mais il a négocié un statut qui lui permet de continuer à faire des missions de consultant pour Euro RSCG. Sur son CV, la campagne présidentielle de Jospin en 2002, la primaire perdue de DSK en 2006, le délit d'initié dont était soupçonné Arnaud Lagardère pour EADS…

    S’il est peu connu, il a tout de même été question de lui une fois dans la presse. Ramzi Khiroun est l’homme à la Porsche Panamera. Vous vous souvenez peut-être de cette histoire. C’était le 28 avril 2011, un an avant l’élection présidentielle, Dominique Strauss Kahn avait été photographié prenant le volant de cette luxueuse voiture. L’affaire avait fait grand bruit. Les commentaires sur le patrimoine de ce candidat socialiste à la présidentielle avaient égratigné son image à un moment où il caracolait en tête des sondages loin devant Nicolas Sarkosy. C’était, en fait, la voiture de Ramzi Khiroun ou, plus précisément, sa voiture de fonction au groupe Lagardère. Car, à cette époque, Ramzi Khiroun se trouvait dans une situation analogue à celle que nous examinons maintenant. Il travaillait pour Arnaud Lagardère depuis 2007. En 2011, au moment de l’affaire de la Porsche Panamera il était délégué pour s’occuper de la campagne de Dominique Strauss Kahn à la présidentielle.

    Et nous le retrouvons plus tard délégué à la campagne pour l’élection d’Emmanuel Macron en travaillant toujours pour Arnault Lagardère. La question se pose pour eux de trouver une pseudo-équipe-de-campagne qui pourra apparaitre au grand jour car il faut évidemment cacher que ce sont quatre grosses fortunes et leurs sbires qui s’en occupent. Ramzi Khiroun a une proposition simple à faire. Il suffira de reprendre l’équipe qu’il connaît bien. Celle qu’il a contribué à former pour la campagne de Strauss Kahn. Ils vont donc reprendre exactement les mêmes. Les strausskhaniens d’hier deviendront les macroniens d’aujourd’hui. Ils sont seulement âgés de deux ans de plus et il leur reste une bonne année pour se préparer avant d’entrer en scène. Nous avons déjà cité leurs noms. Ils s’appellent Ismaël Emelien, Benjamin Griveaux, Cédric O et Stanislas Guérini. Nous allons voir avec d’autres exemples que Ramzi Khiroun a l’art de fabriquer des fausses-vérités pour le grand public.

    Mais son rôle ne se limite pas à cela. Voyons d’un peu plus près en quoi il consiste. S’il refuse systématiquement d’apparaître sur le devant de la scène c’est pour mieux tirer les ficelles derrière le rideau. Il n’a jamais été filmé. Il est cependant très connu des politiciens, des journalistes. On peut dire qu’il a tout un réseau derrière lui dans la politique et dans la presse. C’est un homme de l’ombre mais il est pourtant très influant. C’est d’ailleurs son métier. C’est, comme on dit dans le jargon des journalistes : un agent d’influence, un stratège de la communication, un spécialiste de la gestion des situations de crise. Plus clairement, nous dirons qu’il est très utile quand ses patrons ou ses clients ont des ennuis de tout genre. Quand ils sont dans une mauvaise situation et que ça pourrait tourner mal. Nous allons en donner quelques exemples.

    Evidemment avec Strauss Kahn, le risque d’avoir des ennuis était énorme. Son addiction était connue surtout chez les cadres du PS. « Tout le PS savait pour DSK » affirme Anne Mansouret. Ce qui n’a guère été contredit. Certes, elle se décide à affirmer cela un peu tardivement. Elle est en effet la mère de Tristane Banon qui a été agressée par DSK et elle regrette d’avoir conseillé à sa fille de se taire lors des faits. Mais, Tristane Banon ne s’est pas tue. Elle a fait état de cette agression sexuelle le 13 février 2007 dans une émission de télé présentée par Thierry Ardisson. Cependant, au montage, la production avait placé des "bips" pour supprimer le nom de Dominique Strauss-Kahn qui n’avait donc nullement été inquiété. Là, c’est typiquement le cas où Ramzi Khiroun doit passer à l’attaque. Car — cela mérite assurément la légion d’honneur — ce genre d’individu raisonne comme un pitbull. Quand son maître est attaqué, il mord. Voici ce qu’écrit le magazine Challenges du 26 mai 2011

    « Bien avant l'arrestation de Dominique Strauss Khan à New York, Stéphane Fouks, patron d'Euro RSCG, et Ramzi Khiroun, conseiller d'Arnaud Lagardère — tous deux dédiés à la "com" de DSK — commençaient à irriter au PS. (…) Aujourd'hui, on leur reproche d'avoir surprotégé DSK, en étouffant tous les scandales, sans affronter le problème de fond : son addiction. Ainsi, lorsqu'en 2007 Tristane Banon a révélé que DSK l'avait agressée, Khiroun l'a menacée, puis l'a discréditée en démolissant son récit ».

    Bien sûr, dans un tel cas, Ramzi Khiroun porte plainte pour diffamation. C’est toujours comme ça avec eux. Nous avons déjà vu que Xavier Niel portait plainte dès qu’un journaliste osait parler de proxénétisme à son sujet. Ici, c’est pareil. Khiroun porte plainte dès qu’un journaliste ose parler de « menaces » à son sujet.

    Tristane Banon, dont il faut saluer le courage, n’en est pas restée là. Elle a sorti en octobre 2011 un livre intitulé « Le bal des hypocrites » dans lequel elle est revenue sur cette agression. Elle dit notamment :

    « L'Affaire, c'est juste une vie qu'on a jetée à la poubelle. Seulement ma vie que l'on a cassée comme on déchire un dessin raté. Finalement, ça n'est rien, ou pas grand-chose, mes tripes que des journalistes ont tricotées comme de la laine pour se faire un pull pour l'hiver ».

    Finalement le parquet reconnaîtra les faits qualifiés « d’agressions sexuelles » mais la plainte sera classée sans suite les faits étant prescrits. Il faut demander à Ramzi Khiroun s’il est fier d’avoir fait son possible pour cacher cette agression sexuelle et il faut peut-être aussi demander à toutes les grandes féministes du PS qui connaissaient « les habitudes de Dominique » (Martine Aubry, Ségolène Royal…) ce qu’elles en pensent. Le rôle d’un agent d’influence pourrait donc être parfois de conseiller à des femmes de se taire quand ce qu’elles ont à dire dérange quelques puissants. Rien de pire à ce sujet qu’une femme trompée qui a beaucoup de choses à dire au sujet de son homme volage. Ainsi, à un moment, Valérie Trierweiler a eu très envie de parler de François Hollande. Le journal l’humanité du 11 novembre 2015 dit à ce sujet à propos de Khiroun : « il a su se rendre indispensable auprès de François Hollande depuis qu’il est à l’Elysée, notamment au moment de la sortie du livre de Valérie Trierweiler ». Cela aussi mérite bien la légion d’honneur. Nous commençons à voir ce qu’est un « agent d’influence, un stratège de la communication, un spécialiste de la gestion des situations de crise ».

    Prenons encore un exemple. Nous avons vu qu’Arnaud Lagardère a eu la bien mauvaise idée de se lancer dans le business du sport. En 2005, il a créé le « Team Lagardère » une structure professionnelle privée destinée à fédérer et promouvoir des sportifs professionnels de haut niveau. Le premier et sans doute le plus talentueux de ceux-ci était le tennisman Richard Gasquet.

    Mais, tout le groupe Lagardère s’est trouvé en émoi quand, le 9 mai 2009, la radio RMC puis le journal l’Equipe ont révélé que Richard Gasquet avait été contrôlé positif à la cocaïne à Miami.

    Cela risque de mettre un coup d’arrêt à sa carrière. Aussitôt Ramzi Khiroun est mis sur le coup. Nous allons maintenant reprendre à ce sujet des informations qui viennent essentiellement de la vidéo de YouTube intitulée « Jeu d’influences : les stratèges de la communication ».

    Ramzi Khiroun mobilise une cellule de crise et impose sa consigne : silence radio absolu, personne ne parle avant qu’il ait élaboré sa stratégie et donné ses consignes. Il met aussitôt sur le coup deux cabinets d’avocats. Quand il annonce à ses collaborateurs la version qu’il va sortir, ils ont peine à y croire :

    « Richard Gasquet a consommé de la cocaïne sans le savoir. Il a été piégé la veille du contrôle anti-dopage dans une boîte de nuit à Miami. La présence de cocaïne dans son organisme est liée à un échange de baisers fougueux avec une jeune femme avec laquelle il a partagé la soirée. Et puis de la cocaïne a circulé à leur table. Il pourrait avoir bu dans un verre en contenant des traces ».

    Cette histoire fait rire tout le monde mais « plus c’est gros, plus ça marche » et Ramzi Khiroun n’en démordra pas. Il veut des expertises médicales pour savoir si c’est possible. Les avocats doivent s’exécuter.

    « Il nous a tellement cassé les pieds et obligés à faire les expertises, la démonstration, voir des spécialistes, des médecins et autres, qu’on a bien été obligé de se rendre compte que à la fin des fins c’est lui qui (…) ».

    Bref ! son équipe doit se convaincre que c’est malgré tout plausible, que la version est envisageable et, petit à petit, ce qui reste pour nous un énorme canular va devenir la vérité. Alors il faut porter plainte contre X pour administration de substance nuisible. Les avocats passent à l’attaque. Ramzi Khiroun estime que maintenant il est temps de faire parler Richard Gasquet. Il choisit trois médias dominants TF1, Europe 1 (la radio de son boss) et le journal l’Equipe.

    Le journaliste de l’Equipe, Patrick Issert, va avoir plusieurs échanges musclés avec Ramzi Khiroun. Le communiquant lui promet une interview exclusive s’il accepte ses conditions.

    « Il était clair que cette interview faisait partie d’une stratégie juridique qui allait se mettre en place. Très tôt, Ramzi Khiroun, dans le cadre de nos conversations préparatoires avant cette interview, me dit : « Mais, la thèse du baiser empoisonné ce n’est pas tout à fait ce que tu crois, c’est pas si stupide que ça en a l’air. » Enfin, bref ! Ça a été assez long puisqu’en gros ce qu’il voulait c’était nous imposer un texte, tout simplement : un texte, ou alors, si un texte n’était pas accepté, ce qui était le cas, les thèmes : tel thème, tel thème, tel thème et pas tel thème ».

    Ramzi Khiroun a vraiment l’art de négocier avec un journaliste. Il propose d’ailleurs de lui simplifier le travail. Patrick Issert aura le privilège de signer une interview exclusive de la vedette, à un moment ou sa parole est attendue du public, mais c’est Khiroun qui rédigera le texte. Par rapport à ce point de départ, il accepte, au cours de la négociation, quelques concessions mais il ne faut pas lui en demander de trop. Patrick Issert ajoute :

    « On discute beaucoup, le ton monte parfois. C’est difficile. Je me souviens d’un échange de SMS. A un moment il me dit « Eh bien écoute, si tu ne veux pas d’interview exclusive dans l’Equipe c’est pas un problème, je trouverai quelqu’un d’autre » ».

    Ramzi Khiroun met la pression au maximum. Cela confine au chantage. Evidemment le journal l’Equipe ne peut pas se permettre de laisser l’interview attendue de cette grande vedette du sport français à un autre journal.

    Il traite ainsi avec les journalistes et il appelle sa complice et collègue d’Havas : Anne Hommel pour qu’elle prépare Richard Gasquet pour les interviews. Il la connait bien puisqu’ils ont travaillé plusieurs fois ensemble sur les multiples affaires de DSK. Elle fait répéter « les éléments de langage, les mots-clefs » à Richard Gasquet.

    « J’ai fait un travail assez traditionnel qui s’appelle du média-training. Avec un individu qui n’a pas l’habitude de condenser son discours, d’utiliser les mots-clefs, on lui dit : « Viens tu vas arriver dans un endroit très agréable. Il fait froid. Il y a plein de monde. Ils sont très énervés. Ils parlent tous en même temps. Donc, comme tu n’as qu’une cartouche. Je vais t’aider à préparer la bonne cartouche. » »

    Le jour de l’interview, les journalistes de l’Equipe arrivent à trois. L’ambiance est tendue. Patrick Issert raconte :

    « Richard est à un bout de la table. Les deux journalistes spécialistes du tennis se mettent à ses côtés. Moi je suis juste un peu en retrait et Ramzi Khiroun est tout au bout de la table, Ramzi est assis, lunettes noires, blouson de cuir et bras croisés et, pendant toute l’interview, il ne dit absolument rien mais il est exactement dans l’axe de Richard. Et, quand Richard a un doute, quand il se demande si la réponse qu’il a apportée est suffisante, est bonne, il interroge du regard Ramzi qui répond par un signe de tête. Bref ! il y a un pilotage qui se fait discrètement mais qui se fait. »

    Richard Gasquet va marteler le même message. Il est entièrement dans le rôle du grand sportif qui doit donner l’exemple à la jeunesse.

    « Ecoutez. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que je n’ai jamais pris de cocaïne. Ça c’est quand même… Voilà, je veux le dire aujourd’hui aux jeunes. Ça c’est (…) Ah ! Non ! Non ! Ça c’est sûr. Je n’ai jamais pris de cocaïne…C’est une merde pas possible. La cocaïne ça a été vraiment un très mauvais film pour moi et ça l’est encore. Ça va bien s’arrêter un jour. C’est terrible pour moi. Donc aujourd’hui, c’est pour ça, j’ai décidé de porter plainte parce que c’est important pour moi. »

    Il ne manque plus pour boucler l’affaire qu’une coupable. Son prénom Pamela va fort opportunément fuiter dans les médias au bon moment. Quel artiste ce Khiroun ! C’est une jeune française, qui dit qu’elle était présente dans la boîte de nuit ce soir-là. Pour se défendre à son tour, elle prend un avocat.

    « Lorsque M. Gasquet cherche une stratégie pour se sortir de là, parce que c’est très compliqué de justifier des traces de cocaïne dans un organisme, le clan Gasquet avec ses conseillers en communication et les gens qui sont un petit peu autour de lui, je pense qu’on décide de mettre tout ça sur le dos de ma cliente. (…) Leur stratégie c’était de la faire passer pour une fille qui fréquente les discothèques, les toxicomanes, qui gravite autour des sportifs de haut-niveau… Donc oui. Ils l’ont bien salie. Oui ».

    À suivre

  • Des Gilets jaunes irlandais se mobilisent contre l'ouverture d'un centre pour demandeurs d'asile

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    En Irlande, le gilet jaune popularisé par le mouvement français est porté, parfois, lors de manifestations. C'était le cas lors d'une marche silencieuse contre l'ouverture d'un centre pour demandeurs d'asile dans la petite ville d'Oughterard.

    Comme le rapportent plusieurs quotidiens irlandais, quelque 1 500 citoyens ont participé, ce 14 septembre, à une manifestation pour protester contre l'ouverture à Oughterard (ouest de l'île, comté de Galway) d'un centre pour demandeurs d'asile.
    Selon l'Irish Times, un comité créé pour empêcher le ministère de la Justice d’ouvrir ledit centre dans l’ancien hôtel Connemara Gateway, est à l'origine de la marche silencieuse qui s'est déroulée de l’église catholique de la ville jusqu'à l’ancien hôtel désaffecté. «Les organisateurs ont conseillé aux manifestants de porter un gilet de haute visibilité», explique le quotidien – en d'autres termes, un vêtement semblable à celui porté par les Gilets jaunes en France.
    Dans une vidéo de la mobilisation diffusée sur les réseaux sociaux, apparaissent de nombreux manifestants revêtant un gilet fluo ; certains d'entre eux portent également des pancartes indiquant : «Oughterard dit non aux centres [d’accueil des demandeurs d'asile] inhumains».
    L’Irish Independent explique que les participants ont été invités à signer une pétition contre l'installation du centre d’accueil. «La pétition et la marche ont pour but de [dénoncer] les méthodes inhumaines de logement des demandeurs d'asile [et] de mettre en lumière le fait que [la ville] d'Oughterard n'a pas la capacité de disposer d'un centre d'accueil», a déclaré Rory Clancy, membre du comité organisateur, cité par le quotidien irlandais.
    [...]
  • Matteo Salvini part en guerre contre le nouveau gouvernement italien

    lesobservateurs.ch
    Matteo Salvini, écarté du gouvernement italien à l’occasion d’un spectaculaire changement de coalition, a annoncé que la Ligue allait déclencher une série de référendums pour tenter de faire barrage aux réformes projetées par le nouvel exécutif.

    L’ex-ministre de l’Intérieur, qui réunissait ses troupes en Lombardie, a par ailleurs accusé de trahison ses anciens alliés du Mouvement 5 Etoiles (M5S), avec lesquels il a gouverné pendant quatorze mois.

    « Nous défierons ces traîtres qui sont retranchés dans leurs bureaux », a-t-il dit à plusieurs milliers de ses partisans rassemblés à Pontida, une petite ville du nord de l’Italie, fief originel de la Ligue. « Dans quelques mois, il y aura un gouvernement du peuple », a même promis Matteo Salvini.

    RTS

  • Tiens, une sordide affaire de GPA ressurgit : l’enfant a aujourd’hui six ans …

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    L’affaire avait fait du bruit en 2013, malgré la tentation de ceux qui nous gouvernent de ne pas l’ébruiter dans un contexte de discussion houleuse autour du mariage pour tous. Une femme de Vendôme, paumée avec un lourd passé, avait conclu avec un couple homosexuel toulousain une convention de gestation pour autrui. Elle avait été inséminée avec le sperme d’Alexandre Lerch, puis avait prétendu avoir perdu le garçon à l’accouchement. Elle avait ensuite abandonné l’enfant né bien vivant à un autre couple, hétérosexuel. Les commanditaires n’ont pas apprécié l’arnaque et se sont rebiffés : elle a été jugée et condamnée en 2016 à un an de prison avec sursis. Les couples commanditaires n’ont écopé, eux, que d’une amende de 2.000 euros avec sursis, peine en ligne avec les réquisitions du parquet. L’association Juristes pour l’enfance avait déploré un jugement de nature commerciale et où les commanditaires étaient reconnus victimes.

    C’est au sein du couple homosexuel que se trouve le père biologique de ce garçon, mais c’est le couple hétérosexuel qui en a la garde depuis 2013. La Cour de cassation a décidé de ne pas donner suite à sa demande de récupérer la garde de l’enfant : « La réalité biologique n’apparaît pas une raison suffisante pour accueillir la demande d’Alexandre Lerch au regard du vécu de l’enfant. » Est-ce si étonnant quand le ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet, dit que « l’accouchement n’est pas la cause de la filiation » et que le député Jean-Louis Touraine proclame « qu’il n’y a inscrit dans aucun texte qu’il existe un droit de l’enfant à avoir un père ».

    Ce gosse a aujourd’hui six ans. Il vit au sein d’un couple hétérosexuel qui n’a pas hésité à l’acheter en 2013. A-t-il encore des contacts avec sa maman qui, peut-être, ne figure même pas à son état civil, mais qui l’a porté neuf mois, puis l’a vendu à des tiers ? Il apprendra un jour que ceux qui prennent soin de lui ne sont ni son père ni sa mère biologiques. Qu’un autre homme qui vit au sein d’un couple homosexuel a fourni le bagage génétique. Qu’ils ont tenté, eux aussi, de l’acheter et se sont fait escroquer. Certes, c’est l’opulence, il peut prétendre avoir cinq « parents » : une mère biologique, un couple homme-femme adoptif et un couple de commanditaires dont l’un est son père biologique. Mais tous ont collé sur lui une étiquette où figurait une valeur monétaire à l’orée de sa vie. Je lui souhaite une vie aussi heureuse que possible, mais il est possible qu’un support psychologique lourd soit nécessaire.

    Objectivement, j’ignore si le mieux, pour cet enfant, c’est de lui imposer de changer de « famille » ou de rester avec ceux qui s’occupent de lui depuis « sa livraison ». Ou toute autre solution. La Cour de cassation a tranché en privilégiant la continuité d’une situation. Elle a, en quelque sorte, choisi la culture contre la nature. Est-ce une décision appelée à faire jurisprudence ?

    Les apprentis sorciers du gouvernement et de l’Assemblée nationale continuent de détricoter la filiation et, derrière elle, de saper la famille, fondement des sociétés humaines et dernier rempart un peu solide entre les individus et le marché tout-puissant. Ils prétendent, bien sûr, faire barrage à cette sordide GPA alors qu’ils lui ouvrent un large boulevard avec une grande inconséquence, ou plus vraisemblablement une hypocrisie consommée. S’ils voulaient véritablement lutter efficacement contre la GPA, les solutions sont pourtant extrêmement simples : criminaliser la GPA et tout acte y concourant (intermédiation, etc.) en alignant le quantum des peines sur celui de l’esclavage (vingt ans de réclusion criminelle), y ajouter une déchéance des droits parentaux et décider d’une compétence universelle des tribunaux français pour juger toute GPA dont un des commanditaires ou un des complices serait résident français ou de nationalité française. Mais il faudrait du courage.

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/tiens-une-sordide-affaire-de-gpa-ressurgit-lenfant-a-aujourdhui-six-ans/

  • Afrique du Sud : pourquoi les autorités semblent-elles impuissantes face aux violences xénophobes ?

    Depuis plusieurs semaines, des violences xénophobes ont fait officiellement une dizaine de morts en Afrique du Sud. Comment analyser un tel phénomène ? Les réponses de Marc Gbaffou, ingénieur ivoirien, qui a vécu à Johannesburg de 1997 à 2018. Il est l’un des cofondateurs de l’ONG panafricaine African Diaspora Forum (ADF), fondée après les attaques de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts. Cette ONG s’efforce de mener un travail de terrain pour prévenir ces violences.

    Franceinfo Afrique : selon les autorités, les violences xénophobes ont fait, ces dernières semaines, une dizaine de morts. De son côté, Human Rights Watch rapporte que « plus de 200 personnes, pour la plupart des chauffeurs routiers étrangers, ont été tuées en Afrique du Sud depuis mars 2018 ». Qu’en est-il exactement ?

    Marc Gbaffou : à l’ADF, nous avons calculé qu’en moyenne depuis 2008, 300 migrants sont tués chaque année. Personne n’en parle. Mais c’est une réalité !

    France TV Info

    https://www.fdesouche.com/1261755-afrique-du-sud-pourquoi-les-autorites-semblent-elles-impuissantes-face-aux-violences-xenophobes

  • Justice indépendante : le lapsus très révélateur de Nicole Belloubet …

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    Interrogée sur LCI, ce dimanche midi, Mme Belloubet a eu un lapsus très révélateur : « Je parle à mes procureurs… pardon, aux procureurs. » Elle évoquait l’indépendance du parquet… 

    Pour rappel, Mme Belloubet utilise couramment ce terme « mes procureurs », cas unique pour un garde des Sceaux, et elle s’est reprise en la circonstance, vu la question posée…
    Simple lapsus ? Jugez plutôt le reste de l’entretien.
    – Sur Balkany : « Il serait malvenu de changer de position quant à la remise en liberté du maire de Levallois. » Un garde des Sceaux qui donne son avis sur une affaire jugée et pour laquelle l’intéressé va faire appel. Qui plus est sur un dossier éminemment politique. Vous voyez les juges statuer en toute quiétude, après cela ? Rendre une décision contraire ?
    – Sur Richard Ferrand, dont il faut rappeler que les juges ont relancé le dossier après que le parquet de Brest l’avait enterré il y a deux ans : « Il est mis en examen, donc pas coupable définitivement, il n’a pas à démissionner. Un député, ce n’est pas comme un ministre. » Peu importe, donc, que les députés soient probes ou pas, leur implication judiciaire n’est pas de nature à nuire à leur image, donc à leur fonction… Allez comprendre ! En tout cas, chacun pourra apprécier cette réflexion au regard de l’assainissement de la vie politique, auquel le « nouveau monde » devait aboutir. Rappelons que, sur ce dossier, c’est Macron qui a directement pris position pour Richard Ferrand : que faudrait-il faire de plus si on voulait intimider les juges ? Mme Belloubet a juré ses grands dieux qu’il n’y a pas de justiciable privilégié.
    – Sur son oubli de mentionner une maison et deux appartements lors de sa déclaration de patrimoine : « C’est une omission, ce n’est pas volontaire et, d’ailleurs, la Haute Autorité a dit qu’il n’y avait rien de douteux. » Évidemment, la Haute Autorité est totalement indépendante, elle aussi, et cette décision en atteste formellement.
    – Au sujet du procès Fillon, qui sera audiencé juste avant les élections municipales, le ministre a affirmé qu’il fallait y voir une simple coïncidence de calendrier, rien de plus ! Comme le déclenchement des affaires Fillon et Marine Le Pen, en février 2017, devaient l’être aussi… Au vu de ce qui précède, si j’étais à la place de M. et Mme Fillon, je m’inquiéterais sérieusement…
    En réalité, jamais la Justice n’a été à ce point aux ordres, et les succès électoraux de Macron ne reposent que sur une instrumentalisation de la Justice contre l’opposition. Voila trois ans que Macron est apparu sur l’avant-scène du pays, l’actualité politique se résume, depuis, à une litanie d’affaires judiciaires, poussées à fond et surmédiatisées lorsqu’il s’agit d’opposants, absoutes ou euphémisées quand il s’agit des proches du pouvoir…
    Olivier Piacentini pour bvoltaire.fr
  • De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

    De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

  • Les Français contribuent, sans le savoir, au financement des bateaux de réfugiés

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    Ocean VikingOpen ArmsLifelineAlan KurdiMare JonioSea Watch 3… Vous connaissez sans doute le nom de certains de ces « navires humanitaires » qui aident les réfugiés à traverser la Méditerranée, mais savez-vous que vous participez tous à leur financement, bon gré mal gré ? C’est, du moins, la conclusion qu’on peut tirer d’une enquête du Figaro, intitulée « Que sait-on des bateaux qui aident les migrants en Méditerranée ? »

    On apprend ainsi que l’Ocean Viking, qui appartient à SOS Méditerranée, est financé par 98 % de dons privés, dont 59 % venant de particuliers et 39 % d’entreprises, fondations et associations (notamment Emmaüs et la fondation Abbé-Pierre). Restent 2 % de subventions publiques, parmi lesquelles se distinguent la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la mairie de Paris, dirigées par des coalitions de gauche. Vérification faite, la région de Nouvelle-Aquitaine a bien voté une subvention de 50.000 euros à SOS Méditerranée, lors d’une commission permanente qui s’est tenue le vendredi 16 novembre 2018. Seuls les élus du Rassemblement national s’y sont résolument opposés.

    L’ensemble des contribuables de certaines régions, quelle que soit leur opinion sur l’arrivée massive de migrants, ont donc contribué, sans le savoir, à alimenter les caisses d’ONG dont ils n’approuvent pas nécessairement l’action. Le pouvoir politique a décidé pour eux. Mais la contribution des Français ne se limite pas aux régions concernées. Les dons aux associations humanitaires bénéficient de réductions d’impôt : un manque à gagner pour la collectivité nationale, ce qui revient, en quelque sorte, à faire supporter par l’ensemble des contribuables ce cadeau fiscal. Il est vrai que ce n’est pas le seul domaine où l’État engage des dépenses sans demander l’avis des simples citoyens.

    On apprend aussi que le bateau Alan Kurdi (du nom du petit garçon mort noyé, dont la photographie avait fait le tour du monde), affrété par l’ONG allemande Sea Eve, est entièrement financé par des dons. Parmi les sponsors publics, plusieurs communautés chrétiennes allemandes, principalement protestantes, ainsi qu’un groupe de rock alternatif. De même, les missions du Sea Watch 3, qui a défrayé la chronique ces derniers mois, étaient financées à 100 % par des dons de particuliers et d’entreprises, avec l’appui de l’Église protestante d’Allemagne et de plusieurs personnalités de gauche ou des Verts.

    Toutes ces ONG et associations n’ont apparemment guère de peine à trouver des fonds. Carola Rackete, qui était entrée de force dans le port de Lampedusa, a trouvé en moins d’une semaine plus d’1,4 million d’euros pour payer ses frais de justice et poursuivre les activités de son ONG. On a le sentiment, sans sombrer dans le complotisme, que des réseaux politiques, économiques, voire religieux soutiennent ces actions. On ne sache pas que le pape François, fervent défenseur des migrants, en fasse partie. En tout cas, l’Aquarius, privé de pavillon, n’avait pas exclu de naviguer sous pavillon… du Saint-Siège.

    Tout se passe comme si les subventions accordées allaient de soi et n’étaient pas discutables. Le bien est défini par la pensée unique. Au diable ceux qui s’en détournent et s’interrogent sur le bien-fondé d’une politique migratoire laxiste ! En connaissant les dessous de ces financements, au moins ne mourra-t-on pas idiot.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-contribuent-sans-le-savoir-au-financement-des-bateaux-de-refugies/

  • Liberté de la presse : RT France toujours blacklistée dans de nombreux établissements de l’administration

    16/09/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Le 9 septembre, lors de sa conférence de presse à Moscou, Jean-Yves Le Drian a enfin déclaré que le mot «journalisme» s’appliquait à RT.

    Comment expliquer dans ce cas que nos journalistes ne puissent accéder à de nombreux établissements de l’administration française ?

    «Une vision du CSA», justifiait alors le ministre des Affaires étrangères. Pas très convainquant…

    https://fr.novopress.info/

  • L’art de vous manipuler (reportage)

     
     par   15 septembre 2019
     
    Reportage consacré aux techniques de manipulation de l’opinion publique mises au point par Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing, théoricien de “la fabrique du consentement”.