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anti-national - Page 330

  • Afrique du Sud : pourquoi les autorités semblent-elles impuissantes face aux violences xénophobes ?

    Depuis plusieurs semaines, des violences xénophobes ont fait officiellement une dizaine de morts en Afrique du Sud. Comment analyser un tel phénomène ? Les réponses de Marc Gbaffou, ingénieur ivoirien, qui a vécu à Johannesburg de 1997 à 2018. Il est l’un des cofondateurs de l’ONG panafricaine African Diaspora Forum (ADF), fondée après les attaques de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts. Cette ONG s’efforce de mener un travail de terrain pour prévenir ces violences.

    Franceinfo Afrique : selon les autorités, les violences xénophobes ont fait, ces dernières semaines, une dizaine de morts. De son côté, Human Rights Watch rapporte que « plus de 200 personnes, pour la plupart des chauffeurs routiers étrangers, ont été tuées en Afrique du Sud depuis mars 2018 ». Qu’en est-il exactement ?

    Marc Gbaffou : à l’ADF, nous avons calculé qu’en moyenne depuis 2008, 300 migrants sont tués chaque année. Personne n’en parle. Mais c’est une réalité !

    France TV Info

    https://www.fdesouche.com/1261755-afrique-du-sud-pourquoi-les-autorites-semblent-elles-impuissantes-face-aux-violences-xenophobes

  • Justice indépendante : le lapsus très révélateur de Nicole Belloubet …

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    Interrogée sur LCI, ce dimanche midi, Mme Belloubet a eu un lapsus très révélateur : « Je parle à mes procureurs… pardon, aux procureurs. » Elle évoquait l’indépendance du parquet… 

    Pour rappel, Mme Belloubet utilise couramment ce terme « mes procureurs », cas unique pour un garde des Sceaux, et elle s’est reprise en la circonstance, vu la question posée…
    Simple lapsus ? Jugez plutôt le reste de l’entretien.
    – Sur Balkany : « Il serait malvenu de changer de position quant à la remise en liberté du maire de Levallois. » Un garde des Sceaux qui donne son avis sur une affaire jugée et pour laquelle l’intéressé va faire appel. Qui plus est sur un dossier éminemment politique. Vous voyez les juges statuer en toute quiétude, après cela ? Rendre une décision contraire ?
    – Sur Richard Ferrand, dont il faut rappeler que les juges ont relancé le dossier après que le parquet de Brest l’avait enterré il y a deux ans : « Il est mis en examen, donc pas coupable définitivement, il n’a pas à démissionner. Un député, ce n’est pas comme un ministre. » Peu importe, donc, que les députés soient probes ou pas, leur implication judiciaire n’est pas de nature à nuire à leur image, donc à leur fonction… Allez comprendre ! En tout cas, chacun pourra apprécier cette réflexion au regard de l’assainissement de la vie politique, auquel le « nouveau monde » devait aboutir. Rappelons que, sur ce dossier, c’est Macron qui a directement pris position pour Richard Ferrand : que faudrait-il faire de plus si on voulait intimider les juges ? Mme Belloubet a juré ses grands dieux qu’il n’y a pas de justiciable privilégié.
    – Sur son oubli de mentionner une maison et deux appartements lors de sa déclaration de patrimoine : « C’est une omission, ce n’est pas volontaire et, d’ailleurs, la Haute Autorité a dit qu’il n’y avait rien de douteux. » Évidemment, la Haute Autorité est totalement indépendante, elle aussi, et cette décision en atteste formellement.
    – Au sujet du procès Fillon, qui sera audiencé juste avant les élections municipales, le ministre a affirmé qu’il fallait y voir une simple coïncidence de calendrier, rien de plus ! Comme le déclenchement des affaires Fillon et Marine Le Pen, en février 2017, devaient l’être aussi… Au vu de ce qui précède, si j’étais à la place de M. et Mme Fillon, je m’inquiéterais sérieusement…
    En réalité, jamais la Justice n’a été à ce point aux ordres, et les succès électoraux de Macron ne reposent que sur une instrumentalisation de la Justice contre l’opposition. Voila trois ans que Macron est apparu sur l’avant-scène du pays, l’actualité politique se résume, depuis, à une litanie d’affaires judiciaires, poussées à fond et surmédiatisées lorsqu’il s’agit d’opposants, absoutes ou euphémisées quand il s’agit des proches du pouvoir…
    Olivier Piacentini pour bvoltaire.fr
  • De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

    De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

  • Les Français contribuent, sans le savoir, au financement des bateaux de réfugiés

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    Ocean VikingOpen ArmsLifelineAlan KurdiMare JonioSea Watch 3… Vous connaissez sans doute le nom de certains de ces « navires humanitaires » qui aident les réfugiés à traverser la Méditerranée, mais savez-vous que vous participez tous à leur financement, bon gré mal gré ? C’est, du moins, la conclusion qu’on peut tirer d’une enquête du Figaro, intitulée « Que sait-on des bateaux qui aident les migrants en Méditerranée ? »

    On apprend ainsi que l’Ocean Viking, qui appartient à SOS Méditerranée, est financé par 98 % de dons privés, dont 59 % venant de particuliers et 39 % d’entreprises, fondations et associations (notamment Emmaüs et la fondation Abbé-Pierre). Restent 2 % de subventions publiques, parmi lesquelles se distinguent la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la mairie de Paris, dirigées par des coalitions de gauche. Vérification faite, la région de Nouvelle-Aquitaine a bien voté une subvention de 50.000 euros à SOS Méditerranée, lors d’une commission permanente qui s’est tenue le vendredi 16 novembre 2018. Seuls les élus du Rassemblement national s’y sont résolument opposés.

    L’ensemble des contribuables de certaines régions, quelle que soit leur opinion sur l’arrivée massive de migrants, ont donc contribué, sans le savoir, à alimenter les caisses d’ONG dont ils n’approuvent pas nécessairement l’action. Le pouvoir politique a décidé pour eux. Mais la contribution des Français ne se limite pas aux régions concernées. Les dons aux associations humanitaires bénéficient de réductions d’impôt : un manque à gagner pour la collectivité nationale, ce qui revient, en quelque sorte, à faire supporter par l’ensemble des contribuables ce cadeau fiscal. Il est vrai que ce n’est pas le seul domaine où l’État engage des dépenses sans demander l’avis des simples citoyens.

    On apprend aussi que le bateau Alan Kurdi (du nom du petit garçon mort noyé, dont la photographie avait fait le tour du monde), affrété par l’ONG allemande Sea Eve, est entièrement financé par des dons. Parmi les sponsors publics, plusieurs communautés chrétiennes allemandes, principalement protestantes, ainsi qu’un groupe de rock alternatif. De même, les missions du Sea Watch 3, qui a défrayé la chronique ces derniers mois, étaient financées à 100 % par des dons de particuliers et d’entreprises, avec l’appui de l’Église protestante d’Allemagne et de plusieurs personnalités de gauche ou des Verts.

    Toutes ces ONG et associations n’ont apparemment guère de peine à trouver des fonds. Carola Rackete, qui était entrée de force dans le port de Lampedusa, a trouvé en moins d’une semaine plus d’1,4 million d’euros pour payer ses frais de justice et poursuivre les activités de son ONG. On a le sentiment, sans sombrer dans le complotisme, que des réseaux politiques, économiques, voire religieux soutiennent ces actions. On ne sache pas que le pape François, fervent défenseur des migrants, en fasse partie. En tout cas, l’Aquarius, privé de pavillon, n’avait pas exclu de naviguer sous pavillon… du Saint-Siège.

    Tout se passe comme si les subventions accordées allaient de soi et n’étaient pas discutables. Le bien est défini par la pensée unique. Au diable ceux qui s’en détournent et s’interrogent sur le bien-fondé d’une politique migratoire laxiste ! En connaissant les dessous de ces financements, au moins ne mourra-t-on pas idiot.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-contribuent-sans-le-savoir-au-financement-des-bateaux-de-refugies/

  • Liberté de la presse : RT France toujours blacklistée dans de nombreux établissements de l’administration

    16/09/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Le 9 septembre, lors de sa conférence de presse à Moscou, Jean-Yves Le Drian a enfin déclaré que le mot «journalisme» s’appliquait à RT.

    Comment expliquer dans ce cas que nos journalistes ne puissent accéder à de nombreux établissements de l’administration française ?

    «Une vision du CSA», justifiait alors le ministre des Affaires étrangères. Pas très convainquant…

    https://fr.novopress.info/

  • L’art de vous manipuler (reportage)

     
     par   15 septembre 2019
     
    Reportage consacré aux techniques de manipulation de l’opinion publique mises au point par Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing, théoricien de “la fabrique du consentement”.

     
     

  • Sondage sur les migrants : la majorité des Français n’en peut plus et attend… un homme fort !

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    Ipsos a choisi ce vendredi 13 pour publier un sondage fort intéressant et dont les résultats n’étonneront que les aveugles et les drogués à la migrantophilie. Un sondage qui révèle que, sur la question des migrants, une large majorité de Français n’en peut plus : pour 60 % d’entre nous, les migrants constituent « une menace » ; 65 % pensent que cette immigration « n’améliorera pas la situation du pays » et 45 % jugent même que l’arrivée des migrants « prive les Français de services sociaux ». Enfin, 54 % des sondés estiment que les Français devraient être prioritaires dans l’attribution d’un emploi. Cette fameuse « préférence nationale » à l’emploi. Ainsi, malgré des décennies d’idéologie matraquant le contraire, les Français se montrent, sur cette question aussi, des Gaulois réfractaires.

    Pour les étonnés ou les ravis de l’immigration, on peut tenter une explication : le vécu quotidien des Français – le réel – entre délinquance, islamisation, évolution de certaines villes et certains quartiers leur inspire très logiquement de tels sentiments. Or, ces chiffres ne devraient que grossir car, désormais, ce sentiment qu’ils avaient face à leur réel est confirmé par des faits et des chiffres objectifs, incontestables, qui tombent peu à peu, au compte-gouttes. Comme, par exemple, cette étude des sociologues Baptiste Coulmont et Patrick Simon sur les prénoms qui se fonde sur les données 2008-2009 de « Trajectoires et origines » (TeO). Quels sont les prénoms qui montent et ceux qui descendent ? Quelle somme est dépensée pour les migrants mineurs par les conseils départementaux chargés de la politique sociale ? Etc.

    Mais le sondage ne s’arrête pas là, et le raisonnement des Français non plus. Forts de ce constat bien ancré et de cette exaspération, les Français ont aussi de la suite dans les idées. Et une suite politique. Et, sur ce plan, la majorité déterminée à changer les choses monte même à plus de 70 % !

    Ainsi l’étude révèle-t-elle aussi que 73 % des Français jugent l’économie comme « truquée » en faveur des riches et des élites. 75 % estiment « que les partis traditionnels et les politiciens ne se soucient pas des gens comme eux, ou encore ne les comprennent pas ». Enfin, pour 77 % des Français (oui, 77 % !), « l’arrivée d’un leader fort, capable de casser les règles », constituerait une « solution pour améliorer la situation du pays ». Et ce peuple qui se réveille et relève la tête n’est nullement désespéré : 65 % des Français pensent, en effet, que cet homme pourrait « inverser la tendance et reprendre le pays des mains des riches et des puissants ». Il ne faudra pas nous faire le coup de la fatalité, du « Trop tard, c’est pas possible ».

    Boulevard Voltaire a lancé un sondage pour trouver le profil idéal pour battre Emmanuel Macron. Le sondage Ipsos permet de préciser le profil et la fiche de poste : « Peuple exaspéré cherche désespérément homme fort pour arrêter les délires en tous genres, l’immigration et rendre l’argent aux Français. »

    Il ne reste plus qu’à attendre l’homme, et l’heure où ces Français pourront enfin entendre ces paroles qu’ils attendent : « Vous n’en pouvez plus de ce qu’on vous a imposé depuis des années : la délinquance, les trafics, l’islamisation, l’appauvrissement, l’immigration. Vous m’avez élu pour en sortir. Je vais le faire avec vous, pour vous. Ce ne sera pas facile car ça va crier quand il va falloir mettre les coups de pieds décisifs dans ces fourmilières. Soutenez-moi. »

    Mais ces Français, à force d’attendre cet homme fort qu’ils ne voient pas venir, pourraient aussi se réinventer en peuple fort, et passer de la patience à l’action.

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/sondage-sur-les-migrants-la-majorite-des-francais-nen-peut-plus-et-attend-un-homme-fort/

  • La Rackete contre Lois Démocratiques

    Carola-Rackete
    Carola Rackete, c’est le nom de cette gauchiste allemande, intrônisée capitaine du bateau Sea watch.
    Adepte du forcing sur les ports européens, elle s’est distinguée à Lampédusa pour imposer sa cargaison banboulesque à une Italie, qui n’en voulait pas.
    Jusque là, on savait qu’en Allemagne elle avait été reçue comme une héroïne, parce qu’elle aurait sauvé de la noyade un nombre important de candidats à l’immigration.
    En la circonstance, le terme « sauver » n’est pas approprié, car personne n’a obligé ces individus à se jeter à l’eau avec un canot en caoutchouc, pour traverser la Méditerranée.
    On sait quel est le rôle néfaste de ces ONG gauchisantes, lesquelles, sous couvert « humanitaire » se livrent à un trafic éhonté d’êtres humains, en s’association avec la maffia de passeurs sans foi ni loi.
    En Allemagne, comme en France, cette femme, d’ailleurs masculine dans son genre, est considérée comme un héroïne, une sorte d’Antigone ou de Jeanne d’Arc, par les immigrationistes.
    Le pape Bergoglio (alias François) doit être fier d’elle, alors qu’elle ne prend aucun risque.
    Elle bénéficie au contraire de l’approbation et du soutien des médias, de la Justice et des Etats soumis à Bruxelles.
    Car elle reste dans la droite ligne de la bien pensance et du Traité de Marrakech.
    Mais nous n’avons pas encore tout vu de cette énorme tromperie.
    Dernièrement, elle a été invitée, parmi des experts sur les migrations, le 3 octobre, à Bruxelles pour une conférence sur le sauvetage des « migrants ».
    Et récemment encore, le Parlement catalan, a remis un prix à cette passeuse qui crache allègrement sur la législation des pays, dits d’accueil.
    Félicitée et récompensée pour « ses actions humanitaires ».
    Comme quoi, il suffit maintenant de frauder les lois, en faisant entrer de gré ou de force, des indésirables pour être considéré comme quelqu’un de bien, et un parfait citoyen.
    Pour que l’action, autrefois punissable soit vue comme un fait héroïque.
    Les jeunes Identitaires, en voulant candidement faire respecter, sans violence, le non franchissement de la frontière franco italienne.
    Une action purement symbolique, devront pour cela faire de la prison avec une amende destinée à les anéantir.
    On croit rêver …
    En même temps que Rackete, le directeur de l’ONG Open Arm, a été aussi récompensé.
    Un doigt d’honneur (ou plutôt pour lui, de déshonneur) à toutes les victimes, passées et à venir de la délinquance de ces chances pour la France.
    Activité anti-nationale et frauduleuse de ces ONG que contredisent pourtant les paroles faussement rassurantes de Macron: « Les français et les françaises, qui se sentent oubliés, dans ce vaste mouvement du monde, devraient se voir mieux protégés. Tout ce qui forge notre solidarité nationale, sera refondé, réinventé, fortifié. »
    Justement monsieur Macron, 70 à 8O% des français attendent des actes et pas des paroles.
    Ils veulent l’arrêt de l’immigration.
    Ils ne veulent plus de ces bateaux transporteurs de clandestins.
    Mais on ne peut être un mondialiste sans frontièriste et en même temps assurer la protection des frontières.
    Cette submersion migratoire remonte à plusieurs décennies et le visage de notre pays s’en trouve déformé.
    Paris ne sait plus où mettre ces nouveaux arrivants et ne pense pas à remercier Rackete pour ses bons offices.
    Voilà le commentaire d’un blogueur sur le Net : « Paris est sale, Paris est dangereux, Paris craint… En 10 ans cette ville est devenue un cloaque.
    Des bobos, le nez dans leur smartphone, des roms voleurs, des pickpockets dans les gares, des frotteurs et des obsédés sexuels sans complexe, des clandos qui trainent partout, des racailles en recherche d’un mauvais coup, des vendeurs africains qui se précipitent sur le touriste, des escrocs en costard, des dealers et des toxicos, des rats énormes en plein jour, des poubelles qui débordent, des rues sales avec des détritus en décomposition. Bref, une ville de merde. Je suis mieux dans ma cambrousse ! »
    Serait-ce là, l’avenir environnemental des villes françaises ?
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/la-rackete-contre-lois-democratiques.html#more

  • La culture de mort se porte bien

    6a00d8341c715453ef0240a46af2c9200c-320wi.jpgÀ l’époque du stalinisme à balles réelles, on appelait progressistes les gens qui, sans adhérer officiellement au PCF, sans s'inscrire dans la lutte des classes marxistes, cheminaient avec lui en compagnons de route. Leur cheminement, désormais, se veut résolument culturel. Métapolitique, on le dit aujourd'hui "sociétal". On emploie ce charmant néologisme pour recouvrir toutes les subversions et toutes les inversions qui ne coûtent pas un centime d'impôts aux couches les plus riches de la société, attachées à une prospérité purement économique et matérialiste.

    On peut dès lors dater de ce 26 juin, une nouvelle forme de basculement ouvertement progressiste du parti macronien, marqué par l'exclusion d'Agnès Thill, députée de l’Oise. Les 9/10e des cadres du mouvement dit de La République en Marche sont issus, en effet, du parti socialiste. Ils ne l'ont abandonné, sans changer d'idéologie en profondeur, qu'en raison de la nullité des dirigeants de la rue de Solférino. Peut-être même bientôt, poseront-ils un problème au président qui les a fait élire. Un certain Emmanuel Macron, dans un livre manifeste publié en 2016[1], leur a d'avance donné raison, théorisant ainsi : "Le clivage aujourd’hui est entre les conservateurs passéistes qui proposent aux Français de revenir à un ordre ancien, et les progressistes réformateurs qui croient que le destin français est d’embrasser la modernité. Non pour faire table rase, ou pour s’adapter servilement au monde, mais pour le conquérir en le regardant bien en face."

    Ces gens se veulent donc "progressistes".

    Quelle est la marche de leur prétendu progrès ? quel est le but de cette intimidation idéologique ?

    Ce sont quand même des assemblées, élues par des majorités de citoyens croyant voter pour la droite, qui ont adopté, en 1967, la loi Neuwirth autorisant la contraception chimique et la loi Veil de 1975 autorisant l'avortement chirurgical, renommé plus techniquement interruption volontaire de grossesse.

    La loi de 1999 organisant le PACS, signée de Jospin, Aubry et Guigou fut adoptée après de chaudes contradictions pendant l'automne de l'année précédente. "Le Pacs sera le Vietnam de Lionel Jospin", pronostiquait, le 6 octobre 1998, le député RPR de Paris Pierre Lellouche qui s'est si souvent trompé." Petite victoire des opposants quelques jours plus tard. Mais, en dépit d'une mobilisation attisée par Christine Boutin, le texte fut voté.

    Chantal Delsol peut écrire ainsi : "du PACS à la PMA et demain la GPA, le supposé progrès est comme une roue crantée qui jamais ne retourne en arrière. On a l’impression d’un énorme rouleau compresseur.[2]" Car, à chaque étape, nous avons entendu cette affirmation des politiciens : “il n'est pas question de" passer à la suivante. Garde des Sceaux, Jacques Toubon, déclare par exemple, fièrement : "il n'est pas question de créer le contrat d'union civile, il est au contraire question de favoriser dans le pays les mariages et les naissances".

    Et puis, la république adopte un nouveau texte aggravant la destruction de l'ordre naturel et traditionnel.

    En 2013, la garde des Sceaux du gouvernement de Lionel Jospin, avait déclaré : "un couple, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel, n'a pas de droit à avoir un enfant, en dehors de la procréation naturelle, bien entendu, qui, elle, implique nécessairement un homme et une femme".

    En 2019 nous en sommes à un projet de PMA sans père, en attendant pire bien entendu. Présidente de la Manif pour Tous, Ludovine de La Rochère considère à cet égard que cette notion, en elle-même, "ouvre une pointe de Pandore". Et elle décrit son audition au Palais-Bourbon : "la majorité des députés nous écoutaient avec de nombreux a priori. Lorsque nous parlions, certains râlaient, d’autres contestaient. C’était très désagréable. Ceux qui nous ont posé des questions nous étaient tous opposés. Certains avaient préparé un petit discours, nous faisant quasiment la leçon. Ce que nous allions dire, ils le savaient d’avance, pensaient-ils. Jean-Louis Touraine[3], par exemple, a cru bon de nous dire quelle était selon lui, notre image du père : celle d’un père fouettard, autoritaire, patriarcal. C’était stupéfiant de sottises.[4]"

    La philosophe Juliette Abécassis, ancienne militante socialiste, s’interroge : "Que nous arrive-t-il ? Symptôme d’une époque ou racine d’un malaise profond ? Celui d’une perte de sens, d’une errance morale et spirituelle, d’une société qui se désagrège, qui ne sait plus distinguer le bien du mal, qui joue avec tout. Indéniablement les valeurs sont bousculées et nous aussi. La discussion autour de la GPA en est le témoin. Faut-il vraiment lancer un débat sur la transaction des bébés et la location des utérus ? On en est arrivés à un tel point de déchéance morale que l’on se pose la question suivante : peut-on vendre des êtres humains ? J’ai moi-même été une cible privilégiée des partisans de la GPA, abasourdie par la nature du débat, et j’en viens à me demander si penser autrement est possible.[5]"

    Le fonctionnement du progressisme a été étudié par Pierre-André Taguieff. C'est selon lui "aujourd’hui un terme attrape-tout qui fonctionne encore comme un terme d’éloge : présupposant un attachement à l’héritage des Lumières, son emploi comme mode d’autoqualification inscrit son énonciateur dans le bon camp[6]".

    Sous la coupe des bobos, comme il l'avait été autrefois sous la Terreur des sans-culottes, Paris ne réagit guère. La meilleure réponse que j'aie lue jusqu'ici vient de notre chère, blonde et conservatrice, dans le journal catholique "L'Ami Hebdo", à la date anticipée du 15 septembre, sous la plume de Charles Haegen dont j'ai honteusement pillé la documentation et la conclusion.

    Son article cite in fine Edmund Burke (1729-1797) : "Les Français se sont fait connaître comme les plus habiles architectes de destruction qui aient jusqu’à présent existé dans le monde. Dans un court espace de temps, ils ont complètement détruit jusqu’aux fondements de leur Monarchie, leur Église, leur noblesse, leurs lois, leurs revenus publics, leur armée, leur marine, leur commerce, leurs arts et leurs manufactures."[7]

    JG Malliarakis  

    Une réunion des Amis de l'Insolent
    Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet Parking : St Germain l'Auxerrois [consommation de la brasserie : 6 euros, participation libre aux frais]

    Apostilles

    [1] Révolution, XO Editions, Paris, 2016.
    [2] In "Le progrès comme une fatalité" L'Enfant oublié, Cerf 2016.
    [3] Député du Rhône, partisan de l’euthanasie et de la PMA pour toutes.
    [4] in Famille chrétienne 30 août 2019
    [5] in "L’Envie d’y croire. Journal d’une époque sans foi", 2019, ed. Albin Michel.
    [6] in Macron : miracle ou mirage, 2017, ed. de l’Observatoire.
    [7] Discours prononcé devant la Chambre des communes.

    https://www.insolent.fr/