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anti-national - Page 374

  • Grand remplacement en Europe. Grande-Bretagne : l’échec du multiculturalisme

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique et l’espoir d’une réaction politique au Danemark… c’est au tour de la Grande-Bretagne d’être étudiée par Paul Tormenen. La situation y est – comme partout en Europe de l’Ouest – désastreuse.
    Polémia

    La Grande-Bretagne est confrontée depuis plusieurs décennies à une immigration massive. A l’instar d’autres pays anglo-saxons, ce pays a cherché avec le multiculturalisme à faciliter l’intégration des extra-européens. Ce modèle de société est sérieusement remis en cause depuis quelques années. Suite au vote en faveur du Brexit, l’avenir nous dira si l’establishment permettra aux britanniques de retrouver la maîtrise de leur destin, en particulier dans le domaine migratoire.

    Une hausse récente de l’immigration

    Si la Grande-Bretagne a connu au cours de son histoire plusieurs vagues d’immigration, en provenance d’Irlande, d’Europe occidentale et de pays du Commonwealth, c’est surtout à partir des années 1990 que les flux ont commencé à augmenter de façon importante. Le contrôle de l’immigration s’est en particulier relâché sous le gouvernement travailliste au pouvoir entre 1997 et 2007 (1). Ainsi, un tiers des immigrés présents en Grande-Bretagne seraient arrivés au Royaume-Uni sous les mandats successifs du premier ministre libéral libertaire Tony Blair. Entre 1997 et 2009, la population étrangère a augmenté de 2,2 millions de personnes, dont la moitié issues de pays du Commonwealth (2).

    Une particularité de l’immigration dans les années 1990 et 2000 est l’importance des arrivées d’une part d’européens, dont beaucoup de polonais, et d’autres part de non-européens. En dépit du durcissement des conditions d’accueil, les différents gouvernements n’ont jusqu’à ces dernières années pas réussi à réduire significativement les entrées d’immigrés sur le territoire.

    En 2016, l’échec de la tentative du Premier ministre de l’époque, David Cameron, d’obtenir des restrictions significatives aux règles de libre circulation au sein de l’Union européenne, conjugué à l’échec du multiculturalisme à l’anglaise, peuvent être une partie d’explication au vote majoritairement favorable à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (le « Brexit ») (3).

    L’immigration extra-européenne

    Au sortir de la 2e guerre mondiale, une immigration de travail d’Afrique et des Caraïbes a été organisée, afin de répondre aux demandes du patronat, en particulier dans le secteur des transports. En dépit de mesures restrictives prises en 1962, les immigrants venant de ces contrées ont continué à arriver en Grande-Bretagne et à s’installer dans les grandes villes du pays.

    L’immigration de pays du Commonwealth, en particulier d’Inde et du Pakistan, a également été favorisée dans les années 50, dans le but affiché d’accompagner le développement économique. Alors que les besoins du marché du travail commençaient à se tarir, en particulier dans l’industrie lourde, les arrivées de citoyens d’anciens dominions et colonies de la Grande-Bretagne ne baissèrent pas. Plusieurs lois adoptées en 1971, 1982 et 1988 (appelées « loi des immigrants du Commonwealth ») visant à restreindre l’immigration ont alors été prises, avec un succès mitigé (4).

    En 1968, un député anglais, Enoch Powell, prononça un discours dans lequel il mettait en garde ses concitoyens sur les arrivées massives d’immigrés de pays du Commonwealth et leurs conséquences (5). Si cette allocution lui a valu de nombreuses critiques de l’establishment et un grand soutien populaire, elle apparaît rétrospectivement comme visionnaire.

    Selon le dernier recensement réalisé en 2018, le Royaume Uni compterait 3,3 millions de musulmans (6). Sur la période 2001-2011, la population musulmane a presque doublé en Angleterre et dans le Pays de Galle (7).

    Une immigration massive

    Les chiffres de l’immigration en Grande-Bretagne sont impressionnants :

    • L’immigration nette (immigration moins émigration) depuis 2003 fait ressortir un solde positif compris entre 200 000 et 300 000 habitants supplémentaires par an.
    • Depuis 1996, l’immigration extra-européenne avoisine annuellement les 300 000 arrivées (328 000 en 2018).
    • Depuis 1998, l’immigration nette des non-européens oscille entre 129 000 (en 1998) et 232 000 (en 2018) par an.
    • Alors que le pays a une population totale de 66 millions d’habitants, le nombre de résidents nés à l’étranger a doublé depuis 2004 et s’élève à 9,4 millions. Parmi eux, les non-européens sont majoritaires (5,7 millions) (8). La population née à l’étranger représente 14,4 % de la population totale, un pourcentage qui est plus fort dans les grandes agglomérations comme à Londres (41 % de la population) (9).
    • Bien qu’il soit par nature difficile à évaluer, le nombre de clandestins avoisinerait le million de personnes dans le pays (10)Comme le faisait remarquer un rapport parlementaire, le travail illégal ne présente pas les mêmes inconvénients pour les clandestins en Grande-Bretagne que dans d’autres pays, en raison notamment de l’absence de salaire minimum (11). On peut mentionner aussi l’absence de carte d’identité. Le nombre très important de clandestins dans le pays permet à l’économie souterraine de prospérer. Globalement, elle représentait 150 milliards de livres annuellement en 2013 (168 milliards d’euros) et le travail non déclaré 10 % du revenu national (12).

    L’immigration : un impact positif pour l’économie ?

    Si, selon l’office national de statistique de Grande-Bretagne, le taux d’emploi des ressortissants européens (81 %) est supérieur à celui des citoyens britanniques (75 %), le taux d’emploi des non-européens n’est que de 63 % (13). D’autre part, une agence rattachée au gouvernement anglais, le « Migration Advisory Committee », a mis en avant un impact négatif de l’immigration extra-européenne sur l’emploi des travailleurs anglais (14). Un article recensant plusieurs études scientifiques publié sur le site de l’université d’Oxford aboutit au constat que les migrants non issus de l’Union européenne ont une contribution fiscale négative (15).

    L’échec du multiculturalisme

    Dans l’objectif de favoriser l’accueil et l’« intégration » des nouveaux arrivants, une idéologie s’est développée en Grande-Bretagne dans les années 1960 : le multiculturalisme. Il repose sur deux postulats :

    • les cultures d’origine des immigrés doivent être préservées,
    • l’adhésion à la culture nationale n’est pas indispensable à la cohésion nationale (16).

    Toute une série de mesures a été prise dans ce sens par les gouvernements successifs : introduction de l’apprentissage à l’école des langues des immigrés, modification des programmes scolaires afin de favoriser le multiculturalisme de la société, autorisation et subventionnement d’organisations locales communautaristes, etc.

    Les résultats de cette politique conjuguée à une immigration massive n’ont non seulement pas été probants, ils ont été largement contre productifs :

    • La politique de subventionnement des associations de quartier sur des bases ethniques a amené nombres d’entre elles à s’ériger en communautés. Leur organisation sur ces bases a pu favoriser et entretenir une idéologie séparatiste, voire rétrograde (17).
    • Certains dispositifs mis en place dans le cadre du multiculturalisme ont parfois été vécus comme discriminatoires par une partie de ceux qui sont appelés avec condescendance des « petits blancs » (18).
    • La concentration de minorités ethniques dans certaines villes a entraîné un « white flight », un exode de blancs vers d’autres lieux de résidence, accréditant la thèse de « vies parallèles » dans tous les aspects de la vie quotidienne (19) (Jérôme Fourquet parle de « société d’archipels » pour la France).
    • Plusieurs émeutes impliquant des jeunes noirs originaires des Caraïbes ont eu lieu dans les années 1980 à Brixton, Londres, Liverpool et au début des années 2000 à Bradford et Oldham (20).

    Un rapport publié en juillet 2015, réalisé à la demande du premier Ministre à partir d’une enquête de terrain, contenait des constats cinglants (21) :

    – Des quartiers sont à un tel point communautarisés que les enfants des écoles y habitant pensent que la population britannique est composée entre 50 % et 90 % de personnes dites « asiatiques » (expression utilisée en anglais pour désigner les indiens et pakistanais).

    – Dans quelques 682 circonscriptions électorales, plus de 40 % des habitants sont des « britanniques non-blancs ». Une proportion qui dépasse 90 % dans 17 quartiers.

    – Des quartiers des villes de Blackburn, Birmingham, Burnley et Bradford ont une population musulmane comprise entre 70 % et 85 %.

    – Des « charia council » ont été autorisés, «à vocation de conseil ». Face visible d’un communautarisme islamique parfois beaucoup plus rigide et intolérant. En témoigne un récent reportage sur l’enseignement dispensé dans certaines écoles privées musulmanes sous influence salafiste (22).

    – De très nombreux mariages musulmans (« sharia marriages ») échapperaient au code civil national.

    – Les institutions gouvernementales et non gouvernementales, nationales et locales, ont ignoré voire cautionné des pratiques religieuses ou culturelles régressives (excision, mariages forcés, etc.), notamment en matière de droit des femmes, par peur d’être accusé de racisme ou d’islamophobie (23).

    L’épitaphe du multiculturalisme

    Dans un discours prononcé en 2011 à Munich, le Premier ministre de l’époque,David Cameron, en se défendant de tout amalgame, déclarait notamment : « Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé des cultures à vivre séparément, à l’écart des autres et du reste de la société (« apart from the mainstream »). Nous avons même toléré ces communautés sécessionistes qui sont organisées selon des valeurs contraires aux nôtres »(…). « Quand un non-blanc émet des opinions et a des pratiques inacceptables, nous sommes très prudents, voire craintifs de nous y opposer (…). » (24).

    Ironie de l’histoire, alors que le multiculturalisme s’impose en Europe continentale sous l’effet d’une immigration de masse, les avertissements venus de Grande-Bretagne ont jusqu’à présent été largement ignorés. Si le multiculturalisme a pu se développer dans les années 1960 et 1970 grâce au soutien bienveillant des autorités anglaises, la situation nous montre qu’à partir du moment où ce ne sont plus des hommes et des femmes que l’on fait entrer dans le pays mais des peuples, le communautarisme s’impose de facto.

    Paul Tormenen 25/06/2019

    (1) « The history of the immigration to the U.K. ». Migration watch UK. 3 septembre 2018.

    (2)« Royaume Uni, l’immigration sur l’agenda politique ». D. Lassalle. La Documentation française. 14 janvier 2014.

    (3)« David Cameron got nothing for something ». Le Vif. 24 février 2016. Voir aussi la critique de Michèle Tribalat du livre de David Goodhart,« the road to somewhere », sur son site.

    (4) « Caribbean immigrants in Britain and Canada : socio-demographic aspects ». A H. Richmond. 1987.

    (5) « Des fleuves de sang ». Discours d’Enoch Powell du 20 avril 1968. Boulevard Voltaire.

    (6) « Muslim population in the U.K. ». Office for national statistics. 2 août 2018.

    (7) « Muslim population in England and Wales nearly doubled in 10 years ». The Guardian. 11 février 2015.

    (8) « Population by country of birth ». Migration watch UK.

    (9) « Migrants in the U.K., an overview ». The migration observatory at the university of Oxford. 15 octobre 2018.

    (10) « Illegal immigration, what can be done ? ». Migration watch UK. 20 septembre 2018.

    (11) « La lutte contre le travail clandestin ». Sénat. 1996.

    (12) « UK shadow economy worth $ 150 bn ». The Guardian. 4 juillet 2013.

    (13) « UK and non UK people in the labour market. May 2018 ». Office for national statistics.

    (14)« How immigrants affect jobs and wages ». Full fact. 15 mai 2017.

    (15) « The fiscal impact of immigration in the U.K. ». The migration observatory in the university of Oxford. 18 février 2019.

    (16) « Les avatars du multiculturalisme britannique ». D. Lassalle. La Documentation française. 13 mai 2015.

    (17) « Les métamorphoses du multiculturalisme britannique ». Vincent Latour.

    (18) Ibid (16)

    (19) « Du multiculturalisme à la crise de l’intégration. Regards croisés entre le Canada et la Grande-Bretagne ». Romain Garbaye. Miranda. 2014.

    (20) « Le Royaume uni et les migrants, histoire d’un désamour ». Sputniknews. 29 janvier 2016.

    (21) « The Casey review in opportunity and integration ». Dame Louise Casey. 2015.

    (22) « L’enseignement de la charia en Grande-Bretagne, c’est une réalité ». Reportage de France 2, extrait sur le site de Damoclès. 17 juin 2019.

    (23)Lire à ce sujet « Viols à Huddersfield : après l’omerta, le silence des médias imposé par la justice ». Observatoire du journalisme. 5 novembre 2018.

    (24) « PM speech at Munich security conference ». Site du gouvernement britannique. 5 février 2011.

    Crédit photo : Gareth Davies [CC BY 2.0]

    https://www.polemia.com/grand-remplacement-en-europe-grande-bretagne-lechec-du-multiculturalisme/

  • L’Allemagne admet avoir « totalement » perdu la trace de 160 djihadistes revenus de Syrie

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    […]

    Un nouveau rapport des renseignements publié par le gouvernement allemand révèle que sur les 1 000 Allemands qui s’étaient déplacés pour rejoindre les rangs du groupe islamiste, 350 sont revenus.

    Certains d’entre eux se trouvent dans des prisons allemandes, d’autres attendent d’être jugés, mais d’autres ont pu rentrer en Allemagne et y disparaitre.

    Parmi ceux qui ne sont pas revenus, certains sont décédés, d’autres sont incarcérés dans des prisons kurdes en Syrie et en Irak.

    Le rapport indique que les rapatriés [les revenants] pourraient poser un risque de sécurité important.

    […]

    …certaines de ces personnes ayant l’expérience du combat et prêtes à commettre des actes de violence, indique le rapport.

    […]

    « Leur capacité à se déplacer discrètement dans les pays occidentaux, prédestine les revenants à planifier et à commettre des attentats dans leur pays d’origine. »

    Un grand nombre des attaques qui ont frappé les pays occidentaux ces dernières années ont été perpétrées par des personnes qui ont juré allégeance à l’État islamique.

    […]

    « Un grand défi pour la Justice allemande »

    Une Allemande, identifiée sous le nom de Jennifer W., est actuellement jugée en Allemagne, accusée d’avoir commis des crimes de guerre en tant que membre de l’État islamique.

    Elle aurait acheté une fille yézidi de cinq ans comme esclave avant de l’enchaîner à l’extérieur et de la laisser mourir de soif sous l’effet de la chaleur.

    Des milliers de femmes et de filles yézidies ont été vendues comme esclaves à des membres de l’Etat islamique lorsque les combattants ont envahi leur pays d’origine, le nord de l’Irak.

    L’adolescente allemande Linda Wenzel, qui s’est enfuie de son domicile pour rejoindre l’Etat islamique, a été capturée par des soldats irakiens après que le groupe ait perdu son emprise sur la ville de Mossoul.

    En 2018, un tribunal de Bagdad l’a condamnée à six ans de prison.

    Steve Alter, un porte-parole du gouvernement allemand, a déclaré que le gouvernement avait du mal à traduire en justice les anciens soldats de l’Etat islamique.

    Juger d’anciens combattants en Allemagne s’est avéré difficile par le passé, en raison de l’exigence d’un certain nombre de preuves, tel que des photos ou des comptes de réseaux sociaux, exigé par le droit allemand.

    Le parlement allemand a adopté une législation permettant la déchéance de citoyenneté pour les Allemands ayant la double nationalité s’ils rejoignent des milices terroristes étrangères.

    L’Allemagne a été la cible d’un certain nombre d’attaques menées ces dernières années par des personnes prêchant allégeance à un État islamique.

    En juillet 2016, Mohammad Daleel, un réfugié syrien âgé de 27 ans, a perpétré un attentat-suicide devant un bar à vin dans la ville d’Ansbach.

    En décembre de la même année, Anis Amri, un demandeur d’asile tunisien, a lancé [dans la foule] un camion dans un marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et 56 blessés.

    Quatre jours plus tard, il a été tué lors d’une fusillade avec la police près de la ville de Milan en Italie.

    Frank Jensen, qui écrit sur le extrémisme pour le journal allemand Der Tagesspiegel, a déclaré à Fox News que chaque détenu devait faire l’objet d’une enquête approfondie en Syrie ou en Irak avant de pouvoir être jugé en Allemagne.

    « Le terrorisme islamiste est un danger énorme en Allemagne et beaucoup de gens ne veulent pas qu’ils reviennent », at-il déclaré.

    […]

    Traduction Fdesouche d’un article de The Scottish Sun

    http://www.fdesouche.com/1236499-lallemagne-admet-avoir-totalement-perdu-la-trace-de-160-djihadistes-revenus-de-syrie

  • Grand remplacement en Europe : l’Autriche veut éviter le pire

    Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique, l’espoir d’une réaction politique au Danemark, le désastre multiculturel britannique et enfin le suicide de l’Allemagne… c’est au tour de l’Autriche d’être étudiée par Paul Tormenen. La situation y est compliquée mais les dirigeants de ce pays tentent d’éviter le pire !

    L’immigration en Autriche a pris ces dernières décennies,comme dans d’autres pays européens, une ampleur inégalée. La transformation rapide et profonde du pays a contribué à amener au pouvoir en 2017 une coalition résolue à donner une nouvelle orientation à la politique migratoire. Bien que le gouvernement dirigé par le chancelier Kurz ait mis un terme anticipé à son mandat, ses premières mesures ont tranché avec le laxisme des gouvernements précédents.

    L’immigration en Autriche : une ampleur inégalée dans les dernières années

    L’Autriche a connu au cours du 20e siècle plusieurs vagues migratoires. La répression politique et la pauvreté dans les anciens pays communistes d’Europe de l’est ont fait affluer près de 180 000 hongrois en 1956, 162 000 Tchèques et Slovaques en 1968 et 33 000 Polonais en 1981. La guerre lors de la dislocation de la Yougoslavie a également amené dans les années 1990 de nombreux réfugiés dans le pays (1).

    Mais c’est à partir des années 1970 que l’immigration a décollé, le nombre de ressortissants étrangers passant de 326 000 en 1978 à 713 000 en 1994. Dans les années 2000, le nombre d’étrangers arrivant chaque année dans le pays a continué à augmenter, passant de 82 000 en 2006 à un pic en 2015, avec 198 000 arrivées (2). Un nombre à rapprocher à la population totale de l’Autriche, 8,2 millions (3).

    L’immigration nette (immigration moins émigration) est excédentaire en moyenne de 77 000 personnes par an dans la période 1998-2017.

    La proportion d’habitants en Autriche nés à l’étranger est en augmentation croissante : elle est passée de 9,7 %en 2007 à 16,2 %en 2019 (4).Le gouvernement évalue à 22,8 % la population issue de l’immigration (5). Le nombre total d’étrangers est passé de 804 000 en 2007 à 1,395 millions en 2017. Ceci bien que sur le période 2006-2016, la nationalité autrichienne ait été accordée à 1,3 millions de personnes (6).

    Une immigration diverse

    En dépit de l’importance de l’immigration intra-européenne des années 50 aux années 80, la population étrangère dans le pays est majoritairement non-européenne (à 61%) (7). La population musulmane en Autriche est estimée à environ 700 000 personnes (8).L’Institut démographique de Vienne (I.D.V.) a publié en 2017 un rapport qui met notamment en avant le doublement de la population musulmane de 2001 à 2016. Selon différentes projections réalisées par l’I.D.V., la population musulmane pourrait représenter entre 12 et 30 % de la population totale à l’horizon 2046. Dans cette dernière hypothèse, l’islam serait la religion la plus pratiquée dans la capitale Vienne (9). La politique migratoire choisie par le gouvernement présent et à venir, favorisant soit la mobilité européenne soit la « diversité », est pour les chercheurs de l’I.D.V. un facteur déterminant de l’évolution de la population du pays.
    La crise de 2015 subie de plein fouet en Autriche

    En raison de sa position géographique, l’Autriche a subi de plein fouet la crise des migrants en 2015. Le pays a été exposé non seulement à l’afflux de migrants venant d’Italie mais surtout de ladite « route des Balkans » (passant par la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Hongrie). Sur la seule année 2015, près d’un million de clandestins ont transité dans le pays. 90 000 y ont déposé une demande d’asile (10).Parmi eux, de nombreux étrangers se sont déclarés mineurs pour se prémunir contre une expulsion. En avril 2017, le ministre de l’intérieur autrichien estimait que près de 40 % des migrants se déclarant mineurs avaient mentis (11).

    Le Ministre des affaires étrangères de l’époque, Sébastien Kurz, a fortement critiqué la chancelière allemande pour l’appel d’air qu’elle a provoqué en Europe en ouvrant les frontières de l’Allemagne. Au sein du gouvernement, il ne s’est pas contenté de paroles. Le gouvernement autrichien a fermé en 2016 la route des Balkans. Cette mesure a permis de réduire considérablement les arrivées par cet itinéraire (12). La même année, l’Autriche annonçait qu’elle diminuait de moitié le nombre de migrants accueillis (13).

    Une intégration difficile

    Plusieurs indicateurs montrent une intégration difficile d’une partie des étrangers dans la société autrichienne :

    Les étrangers sont sur-représentés parmi les personnes condamnées pour des délits de droit commun (32,3 % en 2017) (14) et parmi les personnes suspectées de viol (15).
    Tout en distinguant les migrants récemment arrivés des étrangers présents depuis plus longtemps sur le territoire, un ancien membre du parlement indiquait en début d’année, que « dans les zones à problèmes, des pères viennois donnent un voile à leurs filles afin qu’elles ne soient pas harcelées » (16).
    A l’occasion de la présentation d’un plan pour « plus de sécurité pour les femmes », la Ministre de l’intégration, Karoline Edtstadler, déclarait en janvier 2019 : « Les flux migratoires de ces dernières années nous ont aussi importés des opinions comme l’antisémitisme, l’islamisme radical et, associé à cela, une image des femmes que nous rejetons clairement et qui n’a rien à voir avec nos valeurs. Je dis que c’est plus que cela, c’est associé à une dévaluation complète de la femme » (17).
    Sur le marché du travail, les étrangers ont un taux de chômage (10 %) qui est plus du double de celui des Autrichiens (4,2 %) (18).
    Les étrangers constituent près de la moitié des bénéficiaires du revenu minimum d’assistance, un tiers étant des réfugiés (19). On constate donc une sur-représentation des étrangers, eu égard à leur poids dans la population, tant dans les chiffres de la délinquance, du chômage que de l’assistanat.

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    https://fr.novopress.info/

  • Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne.

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    Franck Timmermans
    Membre du Bureau politique du Parti de la France
    Sitôt tombés les résultats des Européennes, les Médias lancèrent l’hallali, et la stratégie du duo Wauquiez – Bellamy fut vite taillée en pièces. Evidemment, et c’est à cela que se reconnaît la Droite française, ses propres caciques s’étaient rués sur la carcasse pour en découdre avec Sens Commun responsable présumé de l’horrible dérive réactionnaire. Au banquet on pouvait reconnaître le mufle écumant de Raffarin, suivi des incontournables Bachelot, Devedjian, Estrosi, tous pour la plupart déjà acquis à Macron. Mais la curée fut aussi couronnée par le revirement empressé des scélérats de la Droite forte, l’ancien fronto-mégrétiste Peltier et Geoffroy Didier. Enfin, le coup de grâce à l’aventure droitière des LR fut apporté par sa Majesté Sarkozy, qui avait pourtant oint l’initiative d’une tape dans le dos encourageante. Cet incroyable règlement de compte entre seconds couteaux d’une famille enfin agonisante illustre assez bien la veulerie de ces gens, même au sortir d’une élection sans grand enjeu pour le Pays. La peur, la haine, la trahison des idées, oui c’est à cela que se reconnaît la Droite française que l’on peut qualifier de « chiraquienne » pour ces 45 dernières années. En juin 1984, Chirac avait en effet prévenu : « J’exclus toute négociation avec M. Le Pen, tant son idéologie diffère de la nôtre ! ».
    De quelle idéologie s’agissait-il ? Philippe Tesson répondait d’ailleurs à Chirac dans le Quotidien de Paris du 9 juin : « si Le Pen réalise de bons scores c’est parce qu’il voit venir vers lui de la gauche comme de la droite des électeurs frustrés dont le dépit confine à la rage (...) des votes d’humeur sans portée idéologique profonde et auxquels Le Pen est lui-même incapable de donner une portée idéologique profonde. ». Peut-être que Tesson venait de trouver la définition du Populisme…
    Par la suite, Chirac n’en resta pas là et déclara à plusieurs reprises que son Mouvement (le RPR) « et le FN n’avaient pas les mêmes valeurs ». Lesquelles ??? Il les précisa en avril 2002 pour justifier son refus de débattre au 2e tour de la présidentielle avec le Président du FN : « C’est le combat de toute ma vie, un combat au nom de la morale et d’une certaine idée de la France (...) Tous nous sommes réunis par le refus de l’extrémisme, du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie »… Ah ! Enfin un semblant d’argument qui tente de différencier la Droite nationale de la Droite parlementaire aux affaires depuis 1958.
    Le combat de toute une vie pour Chirac sera passé par bien des virages et sinuosités fort éloignées d’une ligne de rectitude : vente de l’Huma à 18 ans, RPF par « hasard », ministre « bulldozer » de Pompidou, il trahit ensuite le parti gaulliste mené par Chaban pour soutenir Giscard en 1974 ; il rompt avec celui-ci ensuite et fonde le RPR ; il publie en 1978 le discours de Cochin aux accents résolument nationaux ; mais il trahit ensuite Giscard en 1981 et fait élire en sous-main Mitterrand ; et de celui-ci devient en 1986 le 1er Premier Ministre de la 1re cohabitation, ce qui ne manqua pas de créer une collusion au grand dam des militants RPR !
    Sur le plan législatif, Premier ministre de Giscard, il chapeauta la Loi Veil et instaura aussi la Loi du funeste regroupement familial des immigrés, Loi que Giscard considérera plus tard dans ses mémoires comme une grave erreur. Redevenu député en 1981, Chirac ne manqua pas de voter l’abolition de la peine de mort créant l’incompréhension dans son propre camp.
    Si Le Pen n’a jamais été un idéologue (heureusement), on peut affirmer que Chirac eût pour ligne de conduite un constant et sans scrupule opportunisme. Il fut aussi un menteur patenté car ses accusations d’extrémisme, de racisme et d’antisémitisme défient la raison. D’abord, si elles avaient été fondées, il aurait eu maintes fois avant 2002 l’occasion de le prouver et de prononcer la dissolution du FN, soit depuis Matignon (1974 et 1986), soit depuis l’Elysée (95). Ensuite, prétextant ses « valeurs » incompatibles, il nia avoir rencontré JMLP. Or, il l’a fait au moins deux fois, dont une attestée par une poignée de main estivale sur une photo de l’évènement, et l’autre attestée par Charles Pasqua dans ses mémoires, et confirmée par JMLP. Celle-ci eut lieu entre les deux tours de la présidentielle, afin de tenter de trouver un modus operandi pour faciliter le vote des électeurs du FN en faveur de Chirac. JMLP le fit et appela lors du rassemblement du 1er mai 1988 les Français à un choix assez clair, qui fit la une du Figaro chiraquien : « Non, non, non, Pas une voix pour Mitterrand ! ». Cette réunion est capitale car d’abord à aucun moment Chirac ne refusa les voix du FN, même aux motifs qu’il invoquera en 2002 ! Ensuite, cette réunion eut lieu fin avril 1988, soit seulement 7 mois après l’affaire du « Détail » de septembre 1987 ! Sept petits mois. C’est dire si la diabolisation était et est toujours à géométrie variable, et qu’elle est sans rapport aucun avec de prétendues valeurs ! Enfin, celles de la morale républicaine furent bafouées par ce même Chirac quand il devint lui-même le 1er Président de la Ve République condamné pour des faits d’emplois fictifs, institutionnalisant de fait la corruption au plus haut sommet de l’État. Une honte !
    Entre 1980 et 2005, le RPR fut le parti qui eut le plus d’élus et de responsables condamnés pour des faits aggravés de corruption, certains qui avaient pourtant voté à l’unisson pour la clarification des financements politiques et électoraux en 1990-92 ! Et je n’aborde pas là les affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique dans les années 70 (Boulin, de Broglie etc).
    Aujourd’hui, que deviennent les Chiraquiens en dehors de leur sport préféré de savonner la planche de leurs amis ? Nous avons Balladur et Léotard toujours fort gênés par l’affaire Karachi ; nous avons le chant du cygne pour le couple insatiable de Levallois Perret, les Balkany ; et pour Sarkozy, allaité politiquement aux mamelles de Chirac et Pasqua, il y a encore des épées de Damoclès : les affaires Bismuth, Bygmalion et Khaddafi… Une paille !
    Mais l’ancien Président est digne de Chirac et il continue via ses mémoires à distribuer les bons et mauvais points comme si son avis et sa personne avaient encore la moindre importance !
    Quelles « valeurs » partager aujourd’hui avec une maffia qui a conclu jadis un véritable Yalta politique avec le PC dans nos villes, et fut souvent mêlée à la corruption ?
    Si Marion Maréchal souhaite raviver l’union des Droites, je lui conseillerai de trier le bon grain de l’ivraie car le bon grain est très rare ! Elle a raison de préparer l’avenir du Pays, là où sa tante n’essaye que de sauver le sien. Mais qu’elle ne brade jamais nos vraies valeurs pour cela, celles de la France éternelle, celles des vrais Français fiers de leurs racines. Cela passe par une rupture totale avec les émules du chiraquisme et du sarkozysme, dont le slogan pitoyable « Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » doit être relégué aux seules rillettes !
  • Puisqu’ on vous dit que c’est pour votre bien…

    justice-aveugle-bis.jpgSur le site du Point, Aziz Zemouri consacrait hier un article au sénateur LR marseillais et « gaulliste social » Bruno Gilles. Après « la débâcle de LR aux élections européennes combinée aux très mauvais scores de la liste Bellamy dans les bureaux de vote marseillais» , «Bruno Gilles s’est offert le surprenant ralliement de Vincent Vidal, responsable local du parti d’extrême droite et islamophobe Souveraineté identités et libertés (Siel). » « Bruno Gilles serait-il lui-même devenu sensible aux sirènes du  grand remplacement » ? s’interroge M.Zemouri qui ne manque pas de rappeler qu’ en février 2019, cet élu LR «annonçait sur les ondes de Radio Gazelle, une radio communautaire locale, que s’il était élu maire de Marseille, il s’engageait personnellement à ce que le nom du jeune Ibrahim Ali, assassiné par des colleurs du FN à l’âge de 17 ans, soit rajouté à une avenue des quartiers nord.» Petite précision sémantique au passage à l’adresse de l’auteur de l’article: l’assassinat, contrairement au meurtre, induit la préméditation, la volonté de tuer la victime avant d’accomplir son acte, or ce ne fut le cas dans ce terrible drame qui a vu la mort de ce jeune comorien, membre de la bande B-Vice , le 21 février 1995. Cette parenthèse étant fermée, Aziz Zemouri estime non sans raison que la « stratégie politique (de M. Gilles) qui consiste à courtiser l’électorat musulman ou comorien tout en draguant des élus qui dénoncent l’africanisation et l’islamisation de l’Europe laisse songeur.»

    Ce qui laisse aussi songeur, et à tout le moins explique que l’immigration de l’aveu même d’EmmanuelMacron – qui ferait une fixette sur le sujet -, sera LA GRANDE QUESTION de la prochaine présidentielle, c’est bien son caractère torrentiel. Jean-Paul Gourevitcvh le rappelait ces derniers jours sur Sud Radio, «nous avons entre 14 et 16 millions de personnes d’origine étrangère en France, immigrés ou descendants directs d’immigrés. C’est 4 fois plus qu’il y a 20 ans. »La journaliste de cette antenne,  Véronique Jacquier, précise de son côté qu’en effet «L’immigration sera le sujet de la campagne présidentielle de 2022, voilà ce que dit Emmanuel Macron en petit comité. On recense en 255.000 primo-arrivants en 2018 et 122.000 demandes d’asile, un chiffre en hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Et ce ne sont là que les chiffres de l’immigration légale. Le problème, c’est l’immigration illégale (pas seulement!, NDLR), souligne Véronique Jacquier. Des centaines de milliers de personnes restent sur le territoire national, 330.000 bénéficient de l’Aide Médicale d’État (AME) . À peine une expulsion de clandestin sur dix est réellement exécutée.»

    Une immigration, même si oser établir un lien de corrélation directe entre ce torrent migratoire et l’insécurité est un tabou, qui n’est pas pour rien dans l’augmentation de la délinquance, dans l’ensauvagement de notre pays. La lecture du dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, rendu public en avril, nous apprend que les crimes et délits (plus de 700 agressions quotidiennes) sont en hausse de 7% par rapport à la même période l’année dernière. Même tendance pour les cambriolages souvent opérés par des bandes venues de l’étranger traversant nos frontières passoires (94.516 faits, + 2,4%), les vols à la roulotte (67.562, + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 faits + 4,9%), les vols à la tire (41.709 faits, + 16,4%), les viols(5.739 faits, + 19,4%)…

    Plus la situation devient cauchemardesque, incontrôlable, constate Bruno Gollnisch, plus les velléités du Système de stigmatiser toute expression déviante de refus des politiques menées se font pressantes. Il s’agit  de renforcer l’arsenal répressif législatif existant, de museler toute contestation du bien fondé de l’immigration, du multiculturalisme. Et ce, au nom bien commode et sous l’égide de la lutte contre la haine qui animerait forcément les opposants à l’immigration, ceux qui doutent de la propagande officielle sur les joies du vivre-ensemble.

    Danc ce cadre, nous l’évoquions en février, le gouvernement prépare une modification de la loi «afin de renforcer la lutte contre la cyberhaine, en mettant la pression sur les opérateurs du Net.» « Nous allons mettre en place un parquet spécialisé numérique» assurait la mordante député LREM de Paris, Laetitia Avia, à l’origine de cette proposition de loi « contre la haine sur Internet »,  débattue actuellement en commission à l’Assemblée nationale. «Plainte en ligne, amendes, procédures rapides et maintenant un parquet spécialisé ! Voici notre réponse aux racistes, antisémites, homophobes, cyberharceleurs et autres haineux qui sévissent sur Internet. C’est la fin de l’impunité»,  se réjouissait Mme Avia sur twitter.

    Un procédé qui ne fait pas l’unanimité, y compris au sein des récalcitrants de LREM, à l’instar de l’élue macroniste de Saint-Germain-en-Laye, Agnès Cerighelli, actuellement dans le collimateur, comme Agnés Thill, de ses petits camarades progressistes et du lobby LGBTQ+

    «La loi sur la CyberHaine est une loi dangereuse» a indiqué Mme Cerighelli sur twitter. «Au nom de la haine et de l’injure publique qui sont des concepts subjectifs, censure et délit d’opinion vont s’aggraver. Des auteurs de tweets ou de posts risquent d’être fichés et condamnés. La liberté d’opinion est menacée !»

    Peu suspects de complaisance pour la haine racisteantisémite et l’extrémisme en général, les avocats François Sureau et Christophe Bigot ont chacun publié une tribune sur les dangers de la proposition de loi Avia dans Le Figaro.  Me Sureau s’inquète de ce que « le texte entend transférer aux opérateurs de plateformes en ligne la responsabilité de supprimer les contenus estimés haineux dès lors qu’ils leur ont été signalés, sous peine de lourdes sanctions financières. Si le but affiché par la proposition de loi est louable, elle risque de provoquer censure et autocensure sur tous les sujets de société qui font polémique. »

    Me Bigot souligne également qu’ «Il ne s’agît pas de militer pour la liberté de proférer des injures raciales, ou d’appeler à la violence à l’égard de tel ou tel groupe – il va de soi que la lutte contre les contenus haineux est éminement légitime – mais d’alerter sur les risques pour la liberté d’opinion entraînés par un tel texte, dont l’effet inévitable sera un risque de surblocage de la part des opérateurs de plate-formes, aux frontières des infractions visées, à savoir les injures ou les incitations à la haine, à raison de la race, de la religion etc… Et ce risque n’est pas une vue de l’esprit (…).»

    «Les opérateurs poursuit-il, appliqueront le principe de précaution pour éviter les amendes.Ainsi, le champ d’application du délit d’incitation à la haine raciale a-t-il changé quatre fois en une quinzaine d’années. Le juge oscille, selon les époques, entre la sanction de toute expression faisant naître un sentiment de rejet, et la limitation de la répression à la seule exhortation à commettre un acte de violence, de haine ou de discrimination. Comment les modérateurs des opérateurs aborderont ces évolutions subtiles, qu’il faut suivre au jour le jour? Ils ne le pourront d’évidence pas et par sécurité, au regard des sanctions, appliqueront le principe de précaution.»

    C’est ainsi qu’une loi que les naïfs pourraient penser pétrie des meilleures intentions aura pour effet de renforcer les très inquiétantes dérives liberticides, orwelliennes de notre société, au nom duBien et des Immortels principes. Bref, une nouvelle fois, qui veut faire l’ange fait la bête…

    https://gollnisch.com/2019/06/20/puisqu-on-vous-dit-que-cest-pour-votre-bien/

  • Les députés européens violent leur règlement pour exclure les élus du groupe “Identité et Démocratie”

    Les députés européens violent leur règlement pour exclure les élus du groupe “Identité et Démocratie”

    C’est l’Europe de la discrimination et du mépris des électeurs :

    Alors que les… 14 vice-présidents du Parlement européen sont censés refléter la diversité politique de l’hémicycle, on note qu’il y a cinq vice-présidents PPE, trois vice-présidents socialistes, deux vice-présidents Rèniou Iourop [LREM, NDMJ], deux vice-présidents verts, un vice-président communiste, et un non-inscrit. Tout ce qui est à droite de ce panel (groupes CRE et ID) a été exclu. (Verts : 74 députés, ID : 73 députés, CRE : 62 députés, communistes : 41 députés.)

    Plus fort encore : les présidences et les quatre vice-présidences des commissions doivent être réparties entre les groupes au pro rata : ce n’est pas une tradition, c’est noir sur blanc dans le règlement, avec la « méthode d’Hondt » qui doit être suivie. Le groupe ID (Rassemblement national et Ligue) devait ainsi obtenir la présidence de deux commissions : il n’en a aucune. Ni aucune vice-présidence.

    Et bien sûr il fallait le camouflet spécial à la Pologne. Beata Szydło (CRE), ancien Premier ministre, devait être présidente de la commission emploi et affaires sociales. Sa candidature a été rejetée, pour punir la Pologne d’avoir refusé que Frans Timmermans devienne président de la Commission européenne… (La commission emploi et affaires sociales est de ce fait la seule, à ce jour, à ne pas avoir de président…)

    https://www.lesalonbeige.fr/les-deputes-europeens-violent-leur-reglement-pour-exclure-les-elus-du-groupe-identite-et-democratie/

  • Canicule : divertissement écolo et grande régression européenne

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Le quotidien Le Parisien, fidèle reflet des mots d’ordre de l’oligarchie macronienne, a donné le ton en titrant « Canicule : ce qu’il va falloir changer »[1]. Le lobby vert entend bien se servir en effet de la vague de chaleur qui frappe notre pays, pour faire avancer son projet régressif, au prétexte de « l’urgence climatique ».

    Depuis une dizaine de jours, notre pays est donc soumis non pas tant au rayonnement solaire qu’au bombardement – au bobardement – médiatique, aux effets bien plus graves sur la population. Un bombardement anxiogène destiné à préparer les esprits à un renforcement de la peste verte, pour reprendre l’expression prophétique de Gérard Bramoullé[2].
    On en connait déjà l’air : nouvelles restrictions de transports, nouvelles interdictions, nouvelles taxes.

    Les médias de propagande se gardent bien de mettre en perspective l’épisode caniculaire que traverse la France. Qu’il fasse chaud, voire très chaud, en été n’est pourtant pas d’une originalité extrême ! On a même opportunément « oublié » la canicule de l’été 1976, qui fut également très forte en France.

    Il faut en effet se servir de la hausse actuelle des températures pour revenir en boucle sur la doxa de l’origine anthropique du changement climatique -forcément catastrophique – qu’il est interdit de contester, sous peine de passer désormais pour un monstre, un ennemi de la planète.

    Le discours climato-catastrophiste est sacralisé car il sert en effet les intérêts et le projet liberticide de l’oligarchie.

    L’écologisme au service du capital

    Il sert de puissants intérêts économiques d’abord. Parce qu’il est dans la logique du capitalisme de créer sans cesse de nouveaux marchés.
    L’écologie, la lutte contre la pollution ou le réchauffement climatique servent à justifier un renouvellement du capital en créant une nouvelle demande en Occident : remplacer son automobile pour un véhicule moins « polluant », changer ses fenêtres pour qu’elles soient mieux isolées, acheter des produits bio, planter partout des éoliennes, acheter un vélo, etc…

    Le fait que l’épicentre du pouvoir économique et financier mondialisé, les Etats-Unis, ait joué un rôle central dans la diffusion de la doxa alarmiste sur l’évolution climatique n’est sans doute pas fortuit[3].

    L’écologisme est en effet aussi un instrument de domination économique et stratégique. Il sert aux occidentaux à tenter de retirer l’échelle du développement économique derrière eux, en quelque sorte, en préconisant une croissance verte – en réalité une non-croissance – pour les autres. Exactement comme les puissances nucléaires établies préconisent désormais… la non-prolifération nucléaire vis à vis de la Corée du Nord ou de l’Iran.

    La doxa catastrophiste sur le climat n’est pourtant nullement confirmée par les faits. Il suffit de se rappeler ce que les « experts » prédisaient il y a 20 ans !
    Cette doxa sert à l’oligarchie à faire avancer son projet de gouvernance mondiale. Au nom de la protection de la planète, mettons en place un gouvernement mondial ! Colossale finesse aurait pu dire le regretté Francis Blanche.

    Le fait que nombre d’ONG écolos soient anglo-saxonnes n’est pas neutre non-plus. On n’oubliera pas leur combat continu contre l’énergie nucléaire, instrument de l’indépendance énergétique – et à bon marché – de l’Europe. Les mêmes écolos ne trouvant évidemment rien à redire à l’importation par mer, en Europe, du gaz liquéfié américain, de préférence au gaz russe qui voyage pourtant par pipeline.

    Le discours vert : une curieuse inconséquence systémique

    La doxa écolo-catastrophiste se caractérise en effet par sa curieuse inconséquence systémique.

    Les verts sont dans leur écrasante majorité des mondialistes et des immigrationnistes, alors même que les flux mondiaux de marchandises et de population pèsent sur l’environnement par la dépense de carburant fossiles qu’ils impliquent.

    Ils se mobilisent pour la biodiversité, mais restent indifférents à la préservation de la diversité des cultures humaines, donc à la préservation des identités, qui importe pourtant le plus à l’homme. Car ils sont avant tout des cosmopolites peints en vert.

    Les verts préconisent des alternatives au pétrole qui impliquent en réalité un plus grand saccage de l’environnement mais, il est vrai, chez les autres, en Afrique et en Asie : comme la promotion du photovoltaïque ou du tout électrique qui suppose des terres rares exploitées dans des conditions indignes. Comme ils s’acharnent à mettre en place une écologie punitive en Europe – symbolisée par la suppression des sacs plastiques – alors que les lieux et les fleuves les plus pollués du monde se situent… en Afrique et en Eurasie. Comme certains extrémistes verts anglo-saxons recommandent aux Européens de ne plus faire d’enfants pour « sauver la planète », mais restent aphones lorsqu’on évoque la natalité explosive de l’Afrique. A l’évidence leur conscience « planétaire » comporte des manques ou plutôt des œillères !

    Toutes ces contradictions ne sont pas fortuites. Elles montrent seulement que l’écologie a quitté le domaine de la science pour se mettre au service de la politique et de l’idéologie : celle de l’oligarchie mondialiste qui a pris le pouvoir en Occident. Et aussi parce que la nouvelle gauche a fait une OPA sur l’écologie. Comme le rappelait ironiquement Jean-Marie Le Pen il y a quelques années, beaucoup d’écolos sont en effet comme les pastèques : vertes à l’extérieur mais rouges à l’intérieur… Car, au nom de l’écologie, de l’urgence climatique ou de la lutte contre la pollution, on ne cesse de justifier une nouvelle couche d’ingénierie sociale et de fiscalisme.

    La grande régression écologique

    La doxa climato-catastrophiste est en réalité un discours de classe : elle sert avant tout à justifier la grande régression démocratique, économique et sociale que l’oligarchie organise à son profit en Occident aux dépens du plus grand nombre. Et la nouvelle lutte des classes qui va avec.

    Une nouvelle lutte des classes qui oppose les bobos éclairés, les nouveaux « sachants », qui savent que la priorité est la défense de la planète, aux franchouillards obtus « qui fument et roulent en diesel » comme le déclarait si aimablement l’ancien porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux.

    L’Europe se désindustrialise et perd ses emplois du fait du libre-échange mondial et de la course au moins disant social qu’il provoque ? Vive la décroissance et les emplois verts nous chantent les bobos de l’écologie punitive ! En d’autres termes, réjouissez-vous de n’avoir plus pour avenir que l’accès à l’économie parasite et précaire que représentent les services. Pendant que le reste du monde se réarme économiquement.

    La population européenne vieillit et ne se renouvelle pas ? Les bonnes âmes vertes se félicitent de cette contribution apportée à la sauvegarde de « la planète ». Et bien sûr aussi du développement des « services à la personne » censés compenser l’implosion des familles.

    La pauvreté se développe ? Réjouissez-vous : les Français mangeront moins de viande et c’est bon pour le climat ! Les impôts augmentent ? Normal c’est pour la bonne cause de la « transition énergétique » !

    Les collectivités publiques n’ont plus les moyens d’entretenir les espaces publics ? Vous n’y êtes pas, c’est de l’entretien écologique des espaces verts, sans pesticides !

    Le coût de la vie explose – sauf pour l’accès aux produits numériques fabriqués en Chine – en particulier pour l’énergie, les transports et le logement ? Place aux mobilités douces : utilisez les transports collectifs, le vélo ou la trottinette répliquent les bobos qui, eux, travaillent à deux pas de leur lieu d’habitation….

    Pendant que les Chinois fabriquent un TGV qui ira à 600 km/h et envoient des hommes dans l’espace, les zélotes verts sanctifient la grande régression européenne des transports : le retour du vélo et de la patinette ! En attendant sans doute celui de la charrette à bras. Des parlementaires proposent d’ailleurs déjà de supprimer les vols intérieurs quand un voyage en train sera possible, mais bien sûr pas question de taxer les vols internationaux. Les bobos pourront donc toujours fêter Noël à Phuket, pendant que les prolos devront suer dans le train pour aller voir leur famille. Mais c’est bien sûr pour « sauver la planète ».

    Un discours de divertissement

    Le discours vert est omniprésent dans l’espace politique car il sert de grand divertissement et c’est pourquoi il est aussi médiatique : un divertissement qui permet de détourner l’attention sur l’ampleur de la décadence européenne.

    L’avenir des ours polaires permet de faire oublier celui des Européens, confrontés ici et maintenant à la paupérisation et à la catastrophe migratoire. Les trémolos des politiques d’Europe occidentale sur le climat permettent de faire oublier leurs échecs économiques à répétition et leurs promesses d’avenir meilleur, jamais tenues. On prétend sauver la planète quand on n’est même pas capable de faire entrer la police dans certains quartiers de l’immigration et qu’on n’a plus de quoi entretenir les ouvrages d’art !

    La crise des Gilets Jaunes a montré que ce grand divertissement climato-catastrophiste avait, en France, atteint ses limites.

    Car la France d’en bas en a assez de payer pour se protéger contre des périls éventuels sinon imaginaires, pendant que les politiciens se montrent incapables de résoudre les périls bien réels de la paupérisation et de la marginalisation dans son propre pays, auxquels cette France d’en bas se trouve confrontée.

    C’est pourquoi, dans un tel contexte ,« l’épisode caniculaire » de l’été 2019 vient à point nommé pour tenter de relancer la machine à divertir l’opinion.

    Michel Geoffroy 28/06/2019

    [1] Edition du 27 juin 2019 pour les Yvelines

    [2]« La Peste Verte » Gérard Bramoullé, Les Belles Lettres , 1991

    [3] Que l’on songe au rôle joué par Al Gore et son film « Une Vérité qui Dérange »diffusé mondialement

    https://www.polemia.com/canicule-divertissement-ecolo-et-grande-regression-europeenne/

  • Boutiques pillées par des supporteurs algériens : le Rassemblement National réclame des mesures pour éviter “une humiliation nationale !”

    12/07/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Après la victoire de l’Algérie contre la Côte d’Ivoire en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations, des supporters de l’Algérie ont fêté la victoire sur les Champs-Élysées.

    Des affrontements ont éclaté entre supporters et forces de l’ordre. Sur l’avenue de la Grande-Armée, deux magasins ont été pillés.

    La demi-finale opposera l’Algérie au Nigeria dimanche prochain. Afin d’anticiper le risque de nouveaux incidents, le Rassemblement National demande d’interdire les Champs-Elysées aux supporters algériens.

    Dans ce communiqué de presse intitulé “14 Juillet et match de l’Algérie : Christophe Castaner doit éviter une humiliation nationale“, il est notamment possible de lire ceci :

    Ce dimanche 14 juillet à 21h00 se jouera la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations, opposant l’Algérie au Nigéria. Les deux derniers matchs de l’Algérie au cours de cette compétition ont été le prétexte à des débordements et à des scènes de véritables émeutes dans toute la France, et notamment sur les Champs-Elysées.
    Loin de n’être que des manifestations de joie de simples amateurs de football comme le décrivent la plupart des commentateurs, il s’agit de véritables démonstrations de force dont l’objectif est de signifier ostensiblement une présence massive et un rejet de la France.

    Lire la suite

  • Derrière la croisade climatique de Macron, une nouvelle taxe punitive

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    La passivité des Français devant le cynisme et l’indécence du pouvoir est incompréhensible. Seule la complicité de médias qui ne remplissent pas leurs devoirs d’information et de critique sérieuse peut l’expliquer. Le premier exemple en est fourni par l’annonce d’une nouvelle taxe, sur les billets d’avion.

    On se souvient que la colère des « gilets jaunes » avait été provoquée par l’augmentation des taxes payées sur le carburant par les automobilistes. C’était la goutte de trop qui avait fait déborder le vase dans un pays qui ne parvient pas à diminuer ses dépenses mais multiplie les prélèvements obligatoires.

    L’inventivité, pour ce faire, est sans limite : 360 impôts et taxes ! Le Premier ministre Édouard Philippe avait, après le grand débat (l’éteignoir à gilets jaunes qui a parfaitement rempli son rôle), fait son acte de contrition : « Notre pays atteint aujourd’hui une forme de tolérance fiscale zéro. Nous devons baisser et baisser plus vite les impôts. » Depuis cette déclaration solennelle, on a appris que la suppression de la taxe d’habitation a été retardée d’un an, et maintenant, au début de l’été, voilà une nouvelle petite taxe qui sort en douce pour confirmer que le gouvernement se moque ouvertement des Français dont il a mesuré la crédulité.

    La main sur le cœur, les ministres concernés proclament qu’il s’agit d’une mesure écologique. La France, toujours soucieuse d’offrir son exemple au reste du monde, béat d’admiration, va taxer « le kérosène » au travers des places achetées sur son territoire métropolitain. Premier argument, donc : la lutte contre le réchauffement climatique. Second argument, plus discret : comme les passagers des avions ont, en moyenne, des revenus supérieurs à ceux des usagers de la route ou du train, c’est une mesure de justice sociale. Troisième argument : les recettes seront affectées aux transports du quotidien, donc le circuit est fermé, écologique, social, et ne touchant que le transport sans se perdre dans le budget général.

    On aura reconnu sans peine le discours présidentiel camouflant la recherche de ressources budgétaires derrière la croisade climatique. Ceci montre l’entêtement d’un pouvoir qui, quel que soit le mécontentement, entend poursuivre une route que son intelligence sans faille autoproclamée lui donne le droit d’imposer aux gens qui ne sont pas grand-chose.

    L’impact dans le choix du mode de transport sera faible, car le gain de temps engendré par l’aérien demeure la raison essentielle de cette préférence. L’impact économique sera, lui, considérable car, une fois de plus, c’est la compagnie nationale qui sera de loin la plus touchée, puisque 50 % de son activité est liée au territoire national, et 50 % du prix d’un billet, ce sont des taxes ! Ce seront 60 millions d’euros de coût supplémentaire pour Air France, mal récompensée de ses efforts qui lui ont permis de diminuer de 20 % la consommation de kérosène de ses avions entre 2011 et 2018 ! Une mesure budgétaire et démagogique frappe donc de manière sélective un fleuron français, en affaiblissant sa compétitivité. Ce n’est pas glorieux. C’est une balle dans le pied ! Une taxe sur le kérosène aurait pu être incitative au progrès. Celle sur les billets est purement punitive. Enfin, les recettes seront versées à l’AFITF (Agence de financement des infrastructures de transport de France).

    Au fait, ce ministre, c’est M. de Rugy, devenu « Homard m’a tué » depuis que Mediapart a appris aux Français que le ci-devant président de l’Assemblée nationale n’hésitait pas à ouvrir des flacons à 500 euros la bouteille pour recevoir avec son épouse des relations qui ne sont pas des amis. Il est vrai qu’après ce genre d’indiscrétion, il en reste peu. Aphatie regrette d’y être allé. Un journaliste de L’Obs dit s’y être ennuyé. L’ennui des bobos parisiens du gauchisme caviar n’a décidément pas de prix !

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/derriere-la-croisade-climatique-de-macron-une-nouvelle-taxe-punitive/

  • L’invraisemblable procès contre l’opération Defend Europe dans les Alpes

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    Ce jeudi 11 juillet se tiendra le procès contre la mission Defend Europe dans les Alpes de Génération Identitaire. Rappelez-vous, le 21 avril 2018, une centaine de jeunes identitaires s’étaient rendus au col de l’Échelle, à la frontière franco-italienne, pour faire barrage aux migrants clandestins. Cette zone était connue pour être un point d’entrée important des immigrés illégaux dans notre pays. Avec des barrières, des hélicoptères, un avion, nous avions réussi à montrer qu’il était réalisable de stopper l’immigration dans la zone en nous opposant à ce trafic le temps de notre action. Comme quoi avec de la volonté tout est possible !

    Suite au succès médiatique de cette opération, le gouvernement s’est senti humilié et a été obligé d’envoyer des renforts de police aux frontières. Il a donc voulu nous le faire payer. Après les multiples menaces de dissolution, les censures sur les réseaux sociaux, l’Etat veut nous faire condamner. Plus d’un après, le gouvernement d’Emanuel Macron nous poursuit pour un motif ridicule qui est « l’immixtion dans une fonction publique ».

    En d’autres termes, on reproche aux Identitaires d’avoir voulu faire le boulot que l’Etat devrait accomplir. Un comble…

    https://fr.novopress.info/215070/linvraisemblable-proces-contre-loperation-defend-europe-dans-les-alpes/