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anti-national - Page 376

  • L’autoproclamé « camp du bien » grignote nos libertés peu à peu !

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    Le 23 juillet dernier, je publiais sur Twitter le commentaire suivant à propos de Greta Thunberg et sa venue à l’Assemblée :

    « Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne. »

    Comme d’autres députés, je trouvais en effet scandaleux que la représentation nationale se voie quasiment imposer les leçons de morale et les élucubrations d’une jeune fille visiblement manipulée par ses activistes de parents. Une jeune fille qui « n’a pas d’opinion » quand on l’interroge sur le vote sur le CETA, pourtant décisif sur le plan écologique !

    Deux jours auparavant, la jeune Greta avait reçu le prix de la Liberté en Normandie… Signe de la folie médiatique l’entourant, elle avait été préférée à des journalistes ou militants politiques parfois torturés et emprisonnés dans leur pays pour leurs idées…

    Mon tweet a provoqué des milliers de réactions. Certains ont compris mon humour au second degré, d’autres, nombreux, beaucoup moins. Ces personnes, souvent des jeunes, ont signalé mon post à Twitter ; j’étais accusée de « harcèlement », « d’appel à la violence sur mineure » – j’en passe et des meilleures. Tout le petit monde de la délation s’est mis en marche. Nous avons même reçu des menaces de « me casser la gueule » et une menace de mort par téléphone…

    Il est vrai que j’ai osé toucher à une icône. Une adolescente, une écolo, qui souffre d’autisme. Notre époque a les saintes qu’elle mérite. Dans une partie de la jeunesse française, en effet, jeunesse qui ne croit plus en grand-chose, le réchauffement climatique (bien réel, évidemment) et l’écologie sont devenus une nouvelle religion. Un dogme qui refuse tout débat, un dogme avec son clergé, ses rituels, ses grand-messes.

    Suite au flot de signalements et de dénonciations haineuses, et dans le contexte de la désastreuse loi Avia, défendue par le gouvernement, votée par le Parlement, loi qui instaure une censure généralisée sur la Toile, mon tweet a été supprimé. Et mon compte suspendu !

    Sur ce coup-là, je note que Twitter a été plus rapide que lorsque j’avais déposé plainte au commissariat de Béziers, le 8 juillet 2018 (procédure 2018/6218), car mon compte officiel de l’époque avait été piraté. J’attends toujours, plus d’un an après, la réponse de Twitter !

    J’ai donc dû, à l’époque, recréer un compte, perdant plus de 10.000 abonnés au passage, et je vais encore le faire après cette suspension, puisque Twitter me propose un véritable chantage : soit je supprime définitivement mon tweet sur Greta Thunberg et il apparaîtra sur mon fil que je reconnais « avoir enfreint les règles de la communauté », soit je fais appel et mon compte est totalement suspendu pendant l’examen dudit appel. Cela peut durer longtemps !

    Je ne veux pas céder. Toute ma vie a été consacrée à la défense des droits de l’homme et à la liberté d’expression. Ces choses-là sont trop précieuses pour notre démocratie. Le camp d’en face, l’autoproclamé « camp du bien », grignote nos libertés peu à peu. Ne cédons plus un pouce de terrain. Sinon, nous serons effacés littéralement, aussi facilement qu’on efface une opinion non conforme sur les réseaux sociaux.

    https://www.bvoltaire.fr/lauto-proclame-camp-du-bien-grignote-nos-libertes-peu-a-peu/

  • GAFA : Trump fustige la “stupidité” de Macron et menace le vin français

    Macron-Trump.jpgLe président américain a promis “une action réciproque substantielle” en représailles à la taxe française voulue par Emmanuel Macron. 
    Depuis leur rencontre et leur poignée de main très appuyée en mai 2017, Emmanuel Macron et Donald Trump ont vu leur relation se dégrader.
    Tandis que la taxe Gafa, voulue par le président de la République, a été votée début avril par les députés de l’Assemblée nationale, le chef d’État américain est revenu à la charge sur Twitter contre cette mesure fiscale bleu blanc rouge.
    Donald Trump n’y est pas allé de main morte, allant jusqu’à dénoncer la « stupidité » de son homologue français. Il a également menacé, en représailles, de taxer le vin provenant de l’Hexagone, l’un des produits français les plus exportés dans le monde. 

    « La France vient d'imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un devait les taxer, cela devrait être leur pays d'origine, les États-Unis », a estimé le président américain sur le réseau social.

    [...]
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  • Toulouse : polémique autour du 115 qui doit désormais transmettre au gouvernement sa liste de migrants

    « Le gouvernement veut mettre le 115 sur écoute ». C’est ce que dénoncent des associations dont le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation, 115) de Toulouse, depuis que le gouvernement leur demande de lui transmettre des informations sur les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    Anonymat, confidentialité, inconditionnalité. Ce sont les mots d’ordre du 115. C’est à ce numéro que les personnes sans domicile peuvent demander un hébergement d’urgence […]. Désormais, depuis le 4 juillet, les associations qui gèrent ces centres d’hébergement d’urgence doivent fournir à l’Etat des renseignements concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    L’instruction ministérielle a été rendue publique le 9 juillet 2019. Elle prévoit donc que tous les SIAO de France fournissent mensuellement à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), la liste (les identités) des personnes demandeuses d’asile bénéficiaires d’un hébergement d’urgence […].

    Si plusieurs associations toulousaines fournissent déjà des informations concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent, la majorité ne souhaite pas le faire et refuse de devenir « un agent du gouvernement ». C’est ce qui préoccupe Thomas Couderette du Cedis 31 (Collectif d’entraide et d’innovation sociale).

    Quelques chiffres

    • En Occitanie, en 2015, il y avait 1,4 places en hébergement pour 1.000 personnes de 20 à 59 ans d’après un rapport du préfet de la région.
    • Selon la Cimade, le dispositif d’accueil dédié aux demandeurs d’asile compterait environ 103.000 places alors que le nombre de demandeurs d’asile en cours d’instance, bénéficiant des conditions d’accueil serait de 140.939 en décembre 2018.

    France 3 Occitanie

    http://www.fdesouche.com/1242209-toulouse-polemique-autour-du-115-qui-doit-desormais-transmettre-au-gouvernement-sa-liste-de-migrants

  • Salvini bloque 135 migrants sur un navire des garde-côtes italiens

    Le ministre de l’Intérieur exige un accord de répartition européen avant de laisser débarquer ces 135 personnes secourues alors qu’elles naviguaient sur des embarcations de fortune.

    Secourus en mer le 26 juillet, 135 migrants sont désormais bloqués sur un navire des garde-côtes italiens par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini qui exige une nouvelle fois un accord de répartition européen avant de laisser débarquer.

    « Je ne donnerai aucune autorisation de débarquer avant d’avoir reçu l’engagement de l’Europe d’accueillir tous les migrants à bord. Voyons s’ils passent des paroles aux actes. Moi je ne cède pas », a déclaré le ministre italien ce vendredi.

    Emmanuel Macron avait annoncé le 22 juillet un accord entre 14 pays européens pour mettre en oeuvre un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée. Comme il avait précisé qu’il faudrait toujours que les migrants débarquent d’abord en Italie, ses déclarations avaient provoqué la colère de Matteo Salvini. (…)

    L’Obs

    http://www.fdesouche.com/1242047-salvini-bloque-135-migrants-sur-un-navire-des-garde-cotes-italiens

  • Ces millions que la France verserait à l'Irak pour nos djihadistes

    Irak.jpgLes autorités françaises auraient conclu un accord tacite avec leurs homologues irakiens pour juger ses ressortissants djihadistes à Bagdad. Une entente officieuse dont le coût est élevé. 
    Face à la gronde que suscitait l’évocation d’un retour sur le territoire des djihadistes français capturés par les Forces démocratiques syriennes (FDS) au Levant, le quai d’Orsay semble avoir opté pour une solution plus pratique, bien que coûteuse : le transfert de ces prisonniers, moyennant l’aide des Kurdes, devant la justice irakienne, rapporte Paris Match dans un reportage consacré.
    Cette collaboration serait le résultat d’un accord secret « tacite » passé en décembre 2018 entre l’ambassade de France, les services secrets français et les Irakiens, sans l’aval du Parlement irakien.
    Un modèle suivi par 13 autres États. Mais les Kurdes et Syriens exigent des contreparties : « 23 dollars par jour pour entretenir un prisonnier » chez les Kurdes, contre 18 en Irak, selon Hicham Al-Hachemi. D'après plusieurs médias, la France aurait ainsi négocié de verser à l’Irak 2 millions de dollars par prisonnier. Il n’est toutefois pas question de faire réellement exécuter la peine capitale aux djihadistes français, la France tenant à respecter ses positions sur la peine de mort. Un juteux contrat pour l’Irak, pour qui « un djihadiste vivant vaut mieux qu’un djihadiste mort », selon Hicham Al-Hachemi. Financièrement, entend-on.
    [...]
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  • « Blanchir quelqu’un » serait un vocabulaire raciste ? Bientôt, le blanc sera carrément interdit

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    Beaucoup d’internautes ont été surpris de lire, sur Twitter, le message suivant écrit par la députée et ex-ministre PS George Pau-Langevin :

    « Sur l’affaire #DeRugy, toute la presse se répand en disant que suite aux enquêtes effectuées il serait “blanchi” ce qui signifie qu’il était noirci par les accusations ! Quand ce vocabulaire attachant toujours un sens négatif à la couleur noire sera-t-il périmé ? »

    Voilà donc une autre polémique inutile lancée sur le rapport de la gauche avec la race.
    Alors, petit rappel : en droit, le verbe d’action « blanchir quelqu’un » est le fait de trouver des preuves, des arguments dans le but d’innocenter quelqu’un accusé à tort.
    Ce verbe, pour présenter une personne disculpée dans une affaire faisant appel à la morale, est plutôt perçu dans notre entendement comme positif, dans le sens où il permet un retour moral au sein de la société.

    Jusqu’à ce jour, aucun Noir, Blanc, Jaune ou autre n’a eu à se plaindre d’avoir été blanchi, bien au contraire.

    L’élue George Pau-Langevin cache à peine qu’elle a fait du communautarisme son fonds de commerce depuis qu’elle a dirigé le MRAP, l’une des plus grandes boutiques communautaires en France. Elle s’est toujours battue afin d’imposer, dans le cadre de ses mandats électoraux, une discrimination positive. Elle avait même pris la position de considérer comme « tout à fait normal » que l’on facilite la tâche aux Noirs en les désignant dans des circonscriptions gagnables.

    George Pau-Langevin, fermement opposée à la méritocratie, partisane de la remise en question permanente de tout ce qui fait le socle du vivre ensemble, à l’image des requêtes abracadabrantesques de ses amis du CRAN qui voudraient déboulonner la statut de Colbert au nom de la réparation mémorielle sur l’esclavage.

    Non, Mme George Pau-Langevin ! Nous n’avons jamais entendu, en droit, « noircir quelqu’un » avec des accusations. Par contre, nous entendons souvent « blanchir quelqu’un » et ça n’a rien de raciste. De plus, son usage renforce la langue française du poids des couleurs.

    Allons-nous, alors, interdire, sous couvert d’antonymes, vote blanc, examen blanc, mariage blanc, drapeau blanc, blanc-seing, blanchir l’argent sale, se faire des cheveux blancs, blanc bonnet/bonnet blanc, arme blanche, etc. ?

    Verlaine Djeni

    https://www.bvoltaire.fr/blanchir-quelquun-serait-un-vocabulaire-raciste-bientot-le-blanc-sera-carrement-interdit/

  • Retour sur les violences de "supporteurs" (?) algériens : Robert Ménard pose la bonne question...

    "Ces supporters de l’Algérie sont-ils des Français de cœur ou des Français de CAF ?" 

    17'26 de bon sens, à écouter ici (désolé pour la publicité d'introduction) :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/24/sur-tv-libertes-robert-menard-pose-la-bonne-question-6165993.html#more
  • L’État prend 500 millions d’euros dans les caisses d’Action Logement

    Le gouvernement va prélever 500 millions d’euros sur la trésorerie de l’ex-1 % logement.
    «A priori, il n’y a rien de menaçant nous concernant dans le projet de loi de finance», affirmait début juillet Bruno Arcadipane, président d’Action Logement. 
    Depuis, le gouvernement a changé de pied. 
    Selon des informations des Echos.fr confirmées par Le Figaro, il va ponctionner 500 millions d’euros sur la trésorerie de l’ex-1 % logement. 
    Une habitude pour les pouvoirs publics: estimant que cet organisme disposait d’un énorme magot, l’exécutif lui a prélevé plus de trois milliards d’euros entre 2012 et 2014 pour financer l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine).
    Action Logement se croyait à l’abri d’un nouveau coup de Trafalgar car il s’est réformé en profondeur: il a fusionné ses vingt CIL (comités interprofessionnels du logement) en une seule entité chargée de collecter 0,45 % de la masse salariale dans les entreprises de plus de cinquante salariés. 
    Il a également rationalisé son réseau de sociétés HLM. 
    Par ailleurs, au début de l’année, il s’est engagé à financer un plan pluriannuel de 9 milliards d’euros pour faciliter le logement des plus modestes. 
    Ainsi, il consacrera plus d’un milliard d’euros à la rénovation des salles de bains des personnes âgées pour qu’elles puissent rester chez elles.
    Mais ces efforts n’ont pas dissuadé le gouvernement de taper dans la caisse d’Action Logement. 
    La tentation était trop forte car la trésorerie de cet organisme paritaire géré conjointement par le patronat et les syndicats est de 7,7 milliards d’euros. 
    Or l’exécutif a des problèmes pour boucler son prochain budget: pour faire passer la pilule de la réforme des retraites, il a décidé de moins tailler dans les niches fiscales et sociales que prévu. 
    En outre, la réforme des APL, qui devait générer de sérieuses économies, a été reportée au 1er janvier 2020. 
    La ponction sur Action Logement permettra de compenser cette mansuétude à l’égard des contribuables. 
    Ses modalités ne sont pas encore connues. 
    Il est vraisemblable que le ministère du Logement profite de cette manne.

  • Aldous Huxley l’avait prédit, Emmanuel Macron va le faire

    Aldous Huxley l’avait prédit, Emmanuel Macron va le faire

    De Bernard Antony :

    Avec la loi Macron-Buzyn sur la « PMA sans père » dont le projet est adopté ce mercredi en conseil des ministres, la révolution sociétale de la République en marche vers le totalitarisme du meilleur des mondes va accomplir une étape décisive.

    Aldous Huxley qui le publia en 1932 avait été véritablement prophétique avec son « Brave new world ». Presque un siècle le séparait pourtant de notre époque mais il avait très justement imaginé ce que pourrait devenir un monde dominé par une science sans conscience, utilisant sans scrupule la génétique et le clonage et plus largement ce que nous appelons les « manipulations génétiques » avec, de plus en plus, une bioéthique sans éthique.

    En épigraphe de son chef-d’œuvre d’anticipation, Huxley avait placé, en français, ces lignes du grand philosophe russe Nicolas Berdiaeff :

    « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?… Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique moins « parfaite » et plus libre ».

    On ne peut hélas que le constater, l’espérance de Berdiaeff en un mouvement anti-utopie des « intellectuels » n’est pas en voie de réalisation.

    La médiacratie idéologique marxiste ou libéralo-libertaire n’a en effet cessé d’étouffer les intellectuels de droite, imposant comme une évidence qu’il ne saurait y avoir d’intellectuels que de gauche.

    Aussi, lorsque la philosophe Sylviane Agacinski lance ses alertes face au bouleversement de la filiation qu’entraîne la disparition du père dans la procréation, lorsqu’elle plaide, citant Aristote, un retour au sens commun, la voilà désormais inéluctablement disqualifiée comme étant de droite.

    Mais revenons encore un peu aux lumières d’Huxley.

    Voici un extrait de sa nouvelle préface à son livre, en 1946 :

    « La révolution véritablement révolutionnaire se réalisera, non pas dans le monde extérieur, mais dans l’âme et la chair des êtres humains. Vivant comme il l’a fait à une époque révolutionnaire, le Marquis de Sade s’est tout naturellement servi de cette théorie des révolutions afin de rationaliser son genre particulier de démence.

    Robespierre avait effectué le genre de révolution le plus superficiel, la politique. Pénétrant un peu plus profondément, Babeuf avait tenté la révolution économique. Sade se considérait comme l’apôtre de la révolution véritablement révolutionnaire, au-delà de la simple politique et de l’économique – de la révolution des hommes, des femmes et des enfants individuels, dont le corps allait devenir désormais la propriété sexuelle commune de tous, et dont l’esprit devait être purgé de toutes les connaissances naturelles, de toutes les inhibitions laborieusement acquises de la civilisation traditionnelle ».

    Ces lignes devraient suffire pour éclairer ceux qui ne voient pas qu’avec sa « République en marche », avec son progressisme, avec ses projets de loi de réformes sociétales, Emmanuel Macron n’est pas seulement un homme de gauche. Car il est un très fanatique idéologue et acteur de la révolution sadienne, d’une radicale révolution de désintégration sociale, la révolution déconstructiviste sociétale.

    Je l’ai déjà écrit, il y a du Néron dans ce Macron.

    J’avais, à tort, prédit qu’il ne resterait pas longtemps au pouvoir. Jusqu’ici au moins, je me suis en effet trompé.

    Pour la plus grande joie des « frangins » du Grand-Orient et autres obédiences de même acabit, la franc-maçonnerie n’est sans doute pas encore au bout de son sale travail de destruction de la famille, de la personne, de la société.

    https://www.lesalonbeige.fr/aldous-huxley-lavait-predit-emmanuel-macron-va-le-faire/

  • Loi Avia : la France met fin à l’État de droit en matière d’expression

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    Par l’Observatoire du Journalisme ♦ Plus que la Corée du Nord ou autres lieux où il fait bon vivre, « la France est une des plus grandes menaces mondiales contre la liberté d’expression », telle est l’opinion de Jonathan Turley, professeur de droit à l’Université Georges Washington, exprimée dans The Hill« la colline », quotidien réunissant des journalistes démocrates et républicains distribué gratuitement dans et autour du Capitole. À quoi fait-il référence ? À la loi Avia, présentée et votée en France en tant que « loi de lutte contre la haine sur internet ».

    La Loi Avia : de qui s’agit-il ?

    Laetitia Avia, née en Seine-Saint-Denis, est députée LREM de la 8e circonscription de Paris, avocate (il est donc possible de passer le périphérique dans ce sens-là, en vrai) et femme de couleur originaire du Togo.

    Elle a pu enseigner à Sciences Po Paris grâce à l’ouverture de l’école aux banlieues, faisant partie des premières générations ainsi issues de la « diversité » à s’engager en politique (du même bord, dans tous les cas). Laetitia Avia l’a clairement dit : c’est du fait de son expérience personnelle de « victime » qu’elle voulait une telle loi.

    La Loi Avia est donc en premier lieu une loi typique de l’ambiance progressiste actuelle : loi d’émotion comme il existe des lois d’exception. Dans ce cas, les deux ont tendance à se confondre. Notons que le 5 juillet 2017, Le Canard Enchaîné révélait que Laetitia Avia avait mordu à l’épaule un chauffeur de taxi, le 23 juin 2017, à Saint Mandé, suite à une altercation. La députée a reconnu les faits devant la police, avant d’ensuite nier avoir mordu le chauffeur à l’épaule.

    Une loi votée à la quasi-unanimité

    La loi est intitulée « loi contre la haine sur internet » a été votée à l’Assemblée Nationale le mardi 9 juillet par 434 voix pour et 33 contre. C’est en soi un indicateur de l’état de la démocratie représentative en France. Elle avait été annoncée par le président Macron lors du dîner du CRIF en février 2019. Son objet est de bannir des grandes plateformes en ligne les discours dits « haineux ».

    Les principales mesures sont l’obligation pour les plateformes et moteurs de recherche principaux de retirer sous 24 heures des contenus dits haineux car ils cibleraient l’appartenance religieuse (même les païens et les chrétiens ?), ethnique (cela concerne-t-il les blancs ?), sexuelle (les hétéros aussi ?) ou le handicap (les personnes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert seront-elles concernées ?). A ces propositions de départ, larges et peu claires, l’assemblée a ajouté « la provocation au terrorisme et la pédopornographie ». Toute plateforme ne retirant pas ces contenus paiera 1,25 millions d’euros d’amende.

    Prime à la délation

    La question est : qui détermine que le contenu est illicite, et ce en moins de 24 heures ?

    Réponse : ce sont les internautes qui signalent ces contenus. Autrement dit, il n’y a pas de procédure judiciaire ni d’intervention d’un jugeLa pratique organise une forme de délation, donne le primat à l’émotionnel et le pouvoir à des petits groupes organisés plutôt qu’à la justice. La question de l’état de droit relativement à la liberté d’expression est en effet maintenant posée en France.

    Sur toutes les plateformes, il y aura donc un bouton très visible permettant de signaler tout contenu jugé illicite par tout internaute. Le CSA veillera ensuite au grain, pouvant imposer une sanction, si une plateforme résiste, allant jusqu’à 4 % du chiffre annuel mondial de cette plateforme.

    Les plateformes sont obligées de coopérer avec la justice et donc de fournir, à l’instar de Facebook maintenant, à la justice les adresses IP d’auteurs de propos supposés haineux (rappelons que ces derniers, vous, moi, votre voisin, seront dénoncés par la seule grâce d’un simple bouton, en un clic), ce qui permettra de mettre en place une base de données, que les plateformes auront le devoir de conserver afin de pouvoir comparer les nouvelles publications avec d’anciens cas.

    Une loi dangereuse pour la démocratie, les libertés et l’état de droit

    Toute personne de bonne foi le reconnaîtra : l’État, par le biais de sa justice, a le devoir de faire respecter la loi et de sanctionner les manquements. Dans le cadre de la loi. Ainsi, tout propos qui tombe sous le coup de la loi doit être sanctionné par la justice, dans le cadre de l’État de droit. C’est précisément ici que le bât blesse : la justice n’intervient qu’après la sanction. Et encore… il faudra voir, avec l’expérience, si la justice a le temps de se focaliser sur les milliers de cas qui vont être concernés puisque les internautes vont sans doute se mettre à « boutonner » comme de jeunes filles au printemps. A commencer par les organisations d’ultra gauche, jamais inquiétées, jamais poursuivies en justice, qui doivent déjà fêter cela bruyamment dans l’un ou l’autre camping de Saint-Tropez.

    Les reproches faits à cette loi sont nombreux. Elle est accusée de limiter la liberté d’expression (RN, LFI) ou de nécessiter trop de moyens humains et matériels pour être efficace (PS). Le fait est que les plateformes vont avoir intérêt à faire du zèle, ainsi que le montre l’exemple allemand, un des rares pays où ce type de dispositif existe déjà : Facebook a été assujettie à une amende de deux millions d’euros simplement pour avoir manqué de clarté en signalant le nombre de contenus supprimés… Des associations comme La Quadrature du Net, peu sujette à soupçons, indiquent que « Le gouvernement ne veut pas du tout régler ce problème de haine en ligne » (Franceinfo, 10 juillet 2019). Cette association démontre d’ailleurs que la surveillance généralisée des contenus et que la vérification qu’ils ne sont pas remis en ligne sont strictement interdits par une directive européenne depuis 2000, ce qui conduit effectivement à douter de la légalité de la loi Avia – à l’échelle européenne.

    La Quadrature du Net insiste aussi sur le point fondamental : étant amenées à partager une base de données supposément illicites, les plateformes vont remplacer les instances judiciaires. Pire, pour cette association, la loi Avia marque le franchissement d’une marche supplémentaire vers le fait de léguer le pouvoir politique aux grandes entreprises, en particulier multinationales. Cela étonnera-t-il de la part de Macron et de son gouvernement ? La loi Avia, contrairement à ce qui est annoncé, n’est pas une loi de protection des personnes ni de la démocratie, elle est au contraire une loi politique autoritaire qui nie l’État de droit en France. Et bientôt en Europe.

    Observatoire du journalisme 22/07/2019

    Source : OJIM.fr

    https://www.polemia.com/loi-avia-france-fin-etat-droit-matiere-expression/