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anti-national - Page 371

  • Louis Aliot : « François de Rugy est la victime expiatoire ; il y a des ciblés et des oubliés »

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    Coup de tonnerre, aujourd’hui : François de Rugy a démissionné, suite aux révélations concernant son train de vie par Mediapart. Il ne sera donc pas présent pour accueillir la petite Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, le 23 juillet prochain.

    Réaction de Louis Aliot au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/louis-aliot-francois-de-rugy-est-la-victime-expiatoire-il-y-a-des-cibles-et-des-oublies/

  • Chronopost : l’immigration clandestine illustrée – Journal du 17 juillet 2019

     

    Chronopost : l’immigration clandestine illustrée

    Depuis le 11 juin dernier, des clandestins employés par un prestataire de Chronopost occupent illégalement une plateforme du service de la Poste. Ils réclament une régularisation et leur titularisation… TV Libertés part à leur rencontre !

    Union Européenne : des nouvelles têtes toujours plus loin des citoyens

    La commission européenne se dote d’une nouvelle tête avec l’Allemande, Ursula von der Leyen. Son élection par les députés européens n’aura pas été sans difficulté dans un environnement politique communautaire divisé où les citoyens paraissent plus que jamais éloignés de la chose publique.

    5G : les télécoms passent la vitesse supérieure

    Après l’Italie et l’Allemagne, la France a lancé sa procédure d’attribution des fréquences 5G aux opérateurs télécoms. Beaucoup plus rapide que la 4G, cette nouvelle génération de réseau téléphonique devrait révolutionner nos vies quotidiennes alors qu’un risque sanitaire n’est pas exclu.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/chronopost-limmigration-clandestine-illustree-journal-du-17-juillet-2019

  • Vers un totalitarisme “français”, “laïque” et “républicain” ? (2)

    Vers un totalitarisme “français”, “laïque” et “républicain” ? (2)

    Suite à son article Vers un totalitarisme français, laïque et républicain ?, notre lecteur Thomas Jane poursuit :

    Oui, nous corrigeons le titre donné un peu hâtivement à notre article de lundi : totalitaire n’est pas français – le totalitarisme qui nous menace aujourd’hui ne se revendique d’ailleurs pas de la France, mais de la République laïque, de la République rousseauiste, qui ne sait plus que ses Maîtres l’ont fait tomber dans l’ordure du caniveau, et qui se voit elle-même comme LA République.

    Rappelons les faits :

    Ministère de la Santé (2015) : « Il ne peut y avoir de loi divine, de morale ou de “droit naturel” d’origine religieuse supérieurs aux lois civiles de la République. »

    Ministère de l’Intérieur (2017) : « La laïcité en France est fondée sur le même principe que la démocratie : les deux récusent qu’un fondement surnaturel puisse ou doive légitimer l’ordre politique, fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens. »

    Valérie Pécresse (26/06/2019) : « La laïcité républicaine, c’est la loi au-dessus de la foi. »

    Les Républicains (Principe 9) : « Aucune loi religieuse ne peut et ne pourra jamais être supérieure aux lois de la République. » (Bruno Retailleau a dit dans une interview vouloir soutenir un projet de loi en ce sens)

    Ni Dieu, ni morale, ni nature : seuls comptent la volonté du peuple sur le peuple (ou d’une majorité sur une minorité), le projet de l’homme sur l’homme (ou d’une partie des hommes sur les autres),… mais dites-moi, ce n’est pas très catholique, tout ça !

    En particulier, pas d’ordre naturel, ni de Nature (ni d’écologie intègre, en fait) : l’émerveillement devant la Nature est émerveillement devant l’Être, et comme émerveillement d’un Ordre innécessaire, gratuit et propice à l’homme, surgit toujours ultimement, ou fait surgir, un élan religieux. Les cosmologies les plus païennes le confirment. (Il est en outre évident qu’il est une mystique de l’Ordre républicain, de la République, ou de la Révolution, qui confine au plus piteux obscurantisme, au plus niais des dogmatismes religieux, et qui en a tous les pires symptômes, dans leurs formes les plus graves, car délirant à voix hautes et fortes)

    Mais en fait, totalitaire n’est en réalité pas non plus laïque – Lénine, Trotski, Hitler, pour ne citer que quelques autorités incontestées en la matière, ont, de propos délibéré et comme des forcenés, persécuté religions et spiritualités – et, au fond, tout élan spirituel en l’homme, et, de fait, tous les hommes touchés par la grâce ineffable de la Vie spirituelle.

    (Cela dit, la propagande a fait à notre époque d’immenses progrès… Ne pouvait-on pas entendre un britannique murmurer d’un ton effrayé, dans un film sur Winston Churchill, que « le national-socialisme est pire qu’une idéologie, car il est… une religion » ? Calotins de tous les pays, on vous a enfin démasqués : pire que le nazisme – le mal au-delà du Mal absolu – c’est la religion. Si on vous traite de nazis, c’est par bonté et délicatesse d’expression, croyez-nous !)

    Enfin, last but not least, totalitaire n’est définitivement pas non plus républicain.

    Pour le démontrer, nous recueillerons ici le témoignage irrécusable d’un Républicain, d’un vrai Républicain – excellent citoyen et camarade exemplaire – mort pour la République, aimant la République jusqu’à accepter de mourir pour elle, et même de donner sa vie pour elle. Et surtout, mort pour la République pour s’être attaqué aux dogmes religieux, au nom de la Raison. Un homme qui en somme a vécu et est mort en bon païen, muni de tous les Sacrements de la République.

    Il est certes vrai que le camarade Socrate a dit être inspiré par un Daimon (un esprit), et en a appelé, après sa condamnation, au jugement non de l’histoire, mais du Dieu ou de la Divinité. Mais il a tout de même été mis en accusation, jugé, et condamné injustement, pour s’être opposé aux dieux et à la religion (Apologie24b-c).

    Et il est notoire qu’Athènes a été une démocratie, une République, modèle du meilleur comme du pire de la République, et que le camarade Socrate a été jugé par un tribunal populaire des plus réguliers et représentatifs du genre, qui avait commis bien d’autres erreurs judiciaires, certaines conduisant à la ruine de la Cité et des libertés – d’autres à la mort d’innocents, mais après tout, qu’est-ce qu’une mort ? Aujourd’hui, ils seraient tous morts depuis guère moins longtemps !

    Aussi bien, cher Commissaire du Peuple Républicain, reconnais tout d’abord que la défense de Socrate est strictement rationnelle et qu’elle est même tellement rationnelle que nous, en comparaison, semblons bien bêtes, brutes, et épais… (lis, ou mieux, relis l’Apologie et le Criton)

    … et puis reconnais ensuite que de deux choses l’une :

    – Soit ce « Daimon » ou ce « Dieu » existent, auquel cas les « récuser » fait rejeter une partie du réel, et cela devient très gênant pour ton « objectivité » et ta « positivité »… Serais-tu si aisément prêt à donner raison à Benoît XVI et François, qui dénoncent en toi d’une même voix « la négation de la dépendance à l’amour du Créateur pour l’homme créé, rejet au fond de la véritable grandeur de l’homme et du seul véritable rempart de sa liberté et de sa dignité… » ? (cf. Libérer la liberté)

    – Soit donc, ce « Daimon » et ce « Dieu » n’existent pas, et il s’agit alors simplement de comprendre que « le camarade Socrate suivait sa conscience et son sens particulièrement élevé de valeurs* universelles et d’amplitude illimitée, en particulier de la justice : accomplir (le plus grand) bien (possible) ; toujours éviter le mal ; ne faire de tort à personne » (Criton 48b 49a 49c – voir aussi Gorgias 512d : le bien doit être la fin de toutes nos actions ; il faut tout faire en vue du bien, et non le bien en vue du reste).

    *Valeur : ici, réalité immatérielle qui a valeur en soi, qui est universelle et d’amplitude illimitée. Par exemple la liberté, l’égalité, la fraternité – sauf pour ceux qui ne voient pas de contradiction à défendre simultanément la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyenet la très coranique Déclaration islamique universelle des droits de l’homme.

    Tu examineras donc honnêtement, cher Commissaire du Peuple Républicain, et avec cette positive-objectivité un peu mécanique et artificielle à laquelle tu tiens plus qu’au divin, moral, et naturel, la première question du camarade Socrate : « Veux-tu dire [sérieusement], cher Commissaire du Peuple Républicain, que tout républicain est bon, que tout tribunal populaire est bon, que la République entière est bonne, et moi seul mauvais ? » (Apologie24e-25a)

    Tu examineras avec plus de soin encore – en gardant en tête l’innocence du camarade Socrate, et son refus héroïque, porté par son ardent amour de la République, d’en affaiblir les Lois en se dérobant au supplice –  l’objection que les Lois elles-mêmes lui adressent : « Si tu fuis, nous t’accuserons – toi qui en vrai Républicain n’aimais que nous et nous reconnaissais pour mères – de nous violer, sans avoir essayé de nous convaincre et nous faire changer, comme tu en avais la possibilité, ainsi que tout Athénien jouissant de ses droits civiques depuis sa majorité… » (Criton50a-54e)

    Et tu nous diras, cher Commissaire du Peuple Républicain, ce que peut un homme seul, ou une minorité, même « consistante™ », face à la souveraineté absolue du Peuple que tu revendiques si ardemment, ou tout simplement face à une majorité manipulée avec astuce.

    Tu as bien sûr déjà pris note, en relisant ce passage, de l’aveu d’impuissance résigné mais amer des Lois : « Il est vrai que si tu restes, Socrate, tu mourras… Condamné injustement, non par nous, les Lois, mais par les hommes ! » (54b-c)

    Alors dis-nous, cher Commissaire du Peuple Républicain, est-il possible que des hommes commettent l’injustice, et condamnent de façon inique des innocents – faibles, ou gênants, ou gênants parce que faibles et coûteux ? L’homme naît-il naturellement bon, est-ce la société qui le corrompt, ou certains milieux, ou certaines fréquentations politiques, la religion, ou l’idée de Dieu, de Bien, de Mal, de Justice et d’Iniquité, de Vérité ou de Valeur universelles ? Ne faut-il pas avoir la lucidité de reconnaître, avec Thucydide, qu’il existe toujours et partout (en proportion variable, mais dans tout groupe social) des « citoyens qui s’attaquent à d’autres citoyens, et que meuvent des passions aveugles, cruelles, inexorables » ?

    Nous te laissons à ta réflexion laïque, positive, et républicaine, cher Commissaire du Peuple Républicain : prends tout ton temps, mais puisse le résultat être aussi rationnel, objectif, lucide, dépassionné, et bienveillant pour chacun, que la pensée du camarade Socrate.

    Celui-ci a toutefois dit aux Athéniens un mot très important pour vous, Frères Croyants :

    « Sachez-le, Athéniens, si j’avais entrepris de me mêler des affaires de la Cité, il y a longtemps que je serais mort et ne serais plus d’utilité ni pour vous ni pour moi-même. Et ne vous mettez pas en colère, car je vais vous asséner une vérité.  

    Il n’est en effet personne qui puisse rester en vie s’il s’oppose franchement soit à vous soit à une autre Assemblée, et qu’il cherche à empêcher que nombre d’actions injustes et illégales ne soient commises dans la Cité.

    Celui qui aspire vraiment à combattre pour la justice, s’il tient à rester en vie si peu de temps que ce soit, doit demeurer un simple particulier et se garder de devenir un homme public. »

    Le camarade Socrate récuse donc matériellement l’idée que ce serait à un homme droit et vertueux de conduire la Cité (ce que Platon soutient pourtant dans la République, où il met en avant l’idée d’un Philosophe-Roi).

    Le pape François était étonnamment fidèle à cette intuition socratique, quand il disait aux membres de la fondation Giorgio La Pira (catholique, universitaire, constituant, et maire de Florence) :

    « Aujourd’hui, il faut des prophètes d’espérance, des prophètes de sainteté, qui n’aient pas peur de se salir les mains pour travailler et aller de l’avant. »

    Frère Croyant, n’hésite pas à t’engager en politique, si tu es conscient de devoir te salir les mains, et que tu es capable de te salir les mains

    … sinon, il ne te reste à suivre que la voie du justicier masqué – ou à vivre caché, honnête, et heureux : good deed is all we need !

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-un-totalitarisme-francais-laique-et-republicain-2/

  • Les mauvaises manières de M. de Rugy.

    M. de Rugy se retrouve dans une situation difficile après la révélation de soupers onéreux aux frais de la République, au bénéfice de quelques amis et sans réel rapport avec ses fonctions politiques d’alors. Les homards « géants » (sic !) servis lors de ceux-ci sont devenus le symbole fort du décalage du ministre et de ce pays légal qui s’impose au pays réel quand il devrait, d’abord, le servir. Sa défense maladroite ne fait que rajouter au malaise, et c’est sa directrice de cabinet, elle-même prise dans une affaire d’occupation d’HLM sans l’habiter vraiment, qui en a fait les frais, contrainte à la démission avec les mêmes arguments que ceux que M. de Rugy réfute pour lui-même. Pourtant, en soi, les sommes dépensées un peu légèrement et les petits privilèges dont M. de Rugy a visiblement usé et abusé ne représentent que bien peu de choses, et l’on est bien loin des millions, voire milliards d’euros perdus par les fraudes diverses et variées pratiquées par les aigrefins qui spéculent sur le dos, trop souvent, de la France et des Français. Mais c’est le symbole qui frappe les esprits, et l’on sait la force de celui-ci en une période où nos compatriotes sont appelés, pour de bonnes mais parfois aussi de mauvaises raisons, à faire des efforts financiers, par le biais de taxes toujours renouvelées.

    Décidément, l’été est meurtrier pour la République, et voici après « l’été Benalla » l’été de Rugy, au fil des « révélations » de la presse et des dénégations de l’intéressé, encore soutenu par le gouvernement et paradant à la tribune présidentielle ce 14 juillet… Au moment même où l’écologie est devenue une politique d’Etat, du moins officiellement, et où des taxes nouvelles, qui ne sont pas toutes choquantes, sont créées quand d’autres sont étendues, l’affaire tombe mal, et risque bien de discréditer, dans une confusion générale des genres, la nécessaire politique de « transition écologique » (mal nommée, sans doute, ou imprécise, en tout cas). En cela, l’attitude de M. de Rugy, entre mépris et mauvaise foi, est irresponsable et suicidaire pour le ministère qu’il représente, même si ce qu’on lui reproche n’a, pour l’heure, que peu à voir avec son poste actuel (hormis les rencontres plus ou moins informelles avec des lobbyistes aux méthodes et arguments douteux) mais bien plutôt avec celui, précédent, de président de l’Assemblée nationale.

    Pourquoi l’attitude de M. de Rugy est-elle inappropriée et choquante ? Pour plusieurs raisons qui éclairent aussi la nature de la République contemporaine, qui n’est plus, dans l’esprit comme dans la pratique, celle du fondateur de la Cinquième qui, lui, payait même les notes d’électricité de l’Elysée sur sa retraite d’officier. L’une d’entre elles est le fort décalage entre les idées affichées et propos avancés par l’actuel numéro 2 du gouvernement quand il n’était qu’un député Vert et son attitude depuis qu’il appartient aux hautes sphères parlementaires puis gouvernementales. Il n’est certes pas demandé aux hommes politiques d’être parfaits ni même aimables mais, lorsque l’on appartient aux hauteurs de la vie politique ou étatique, il convient, si l’on a le sens de l’Etat, de respecter celui-ci et de servir le pays plutôt que « se servir » : l’Etat impose des devoirs à ceux qui possèdent le pouvoir, et une certaine exigence de posture et d’action. Sur ce point, la monarchie d’Ancien Régime avait trouvé une sorte d’équilibre, sans doute pas toujours satisfaisant mais plutôt efficace, qui tenait compte des faiblesses et, même, des turpitudes humaines : Mazarin en est un exemple presque caricatural, s’enrichissant au fil de ses années gouvernementales tout en sauvant et en renforçant l’Etat royal et laissant au roi Louis XIV dont il a été le véritable précepteur politique, un héritage solide qui assurera à la France la meilleure place en Europe et un rayonnement qui perdurera jusqu’aux heures les plus sombres de la Révolution. En revanche, Nicolas Fouquet, qui avait été, un temps, bon serviteur de l’Etat, a été cruellement puni pour avoir oublié le sens de son devoir et avoir pensé que l’Etat pouvait devenir sa « chasse gardée »…

    M. de Rugy n’est pas Mazarin, et encore moins Colbert ou Sartine, et la République apparaît désormais comme « la revanche de Fouquet » dont l’actuel ministre de la Transition écologique, dans l’esprit comme dans l’attitude, est le « digne » héritier : il n’est pas certain que cela puisse être considéré comme un progrès pour notre pays…

    https://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1565:les-mauvaises-manieres-de-m-de-rugy&catid=53:2019&Itemid=64

  • Santé : l’argent des Français détourné pour satisfaire les désirs de la société libertaire

    Santé : l’argent des Français détourné pour satisfaire les désirs de la société libertaire

    Selon l’Assurance maladie, les PMA ont coûté un peu moins de 300 millions d’euros en 2014. Le Pr Grynberg avance un chiffre de 5 000 euros environ par PMA. Les actes de PMA sont intégralement remboursés par l’Assurance maladie. En juin 2019, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a confirmé que la PMA, étendue aux paires de femmes, serait également remboursée.

    La prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie est normalement réservée aux médicaments reconnus « irremplaçables » ou encore aux affections portant un traitement prolongé pour les affections dites de « longue durée ». « On vient de décider la fin du remboursement de l’homéopathie, car son efficacité thérapeutique ne serait pas prouvée. Mais pourquoi rembourser la PMA, qui n’a aucun objectif thérapeutique et n’a donc, en conséquence, par le moindre effet thérapeutique, ni prouvé ni même allégué  ? L’infertilité, qui est une inaptitude à avoir des enfants après une année de rapports sexuels réguliers, est un dysfonctionnement pathologique, mais n’engage pas l’état de santé, ni l’espérance de vie.

    Selon les derniers chiffres fournis en 2014 par l’Assurance maladie, une insémination artificielle coûte en moyenne 950 euros, et une tentative de fécondation in vitro 2 883 euros. Ces chiffres représentent des moyennes, car les coûts diffèrent selon le mode de prise en charge. L’Assurance maladie estime que, en 2014, les actes d’insémination artificielle, de FIV, de transferts d’embryons congelés et d’injections intracytoplasmiques (qui consiste en l’injection d’un seul spermatozoïde dans l’ovocyte), lui auraient en moyenne coûté près de 300 millions d’euros. En 2016, il y a eu 147 730 tentatives d’insémination artificielle, de FIV ou de transferts d’embryons congelés en intraconjugal ou avec tiers donneurs, contre 102 601 en 2014. Michaël Grynberg, professeur en gynécologie-obstétrique et spécialiste des questions de fertilité, explique :

    « Cette augmentation tient au fait que nous sommes dans une société de consommation. Les gens n’attendent plus pour avoir un enfant. Ils veulent tout, tout de suite, et certains médecins précipitent le recours aux FIV, plus coûteuses que l’insémination artificielle, car elles nécessitent un passage au bloc opératoire ».

    Aude Mirkovic ajoute :

    « Il est clair que la prise en charge à 100 % a un effet d’entraînement : les médecins ont affaire à des patients très demandeurs et prêts à tout supporter pour avoir un enfant, et ceci d’autant plus facilement que c’est remboursé à 100 %. Il en résulte un surrecours à la PMA très facilement observable : engagement hâtif dans le processus, FIV privilégiée sur l’insémination – pourtant moins invasive et moins dangereuse – en raison de ses meilleurs résultats ».

    Pour une PMA, la Sécurité sociale comprend tout ce qui suit le diagnostic : les injections d’hormones, le suivi, les prises de sang, la ponction d’ovocytes au bloc opératoire et les actes d’inséminations en eux-mêmes. L’extension de la PMA à toutes les femmes devrait a priori conserver ces mêmes critères.

  • En fait, le burkini est-il « halal »?

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    En France, le burkini sert d’étendard aux islamistes dans leur lutte pour les « droits » des musulmanes en tant que telles. Reste à savoir si la piscine municipale et le burkini sont halal au regard de la charia islamique.

    Le burkini a été inventé par une Australienne d’origine libanaise, qui l’a lancé en 2006 de façon foudroyante en lui donnant, en arabe, le nom de « maillot selon la charia ». Elle donnait ainsi l’impression que les autorités religieuses musulmanes l’avaient adopté — ce qui, nous le verrons, n’était pas le cas.

    Le burkini autour du monde

    Le bukini ne s’est pas imposé au Liban, où il a généralement laissé les femmes indifférentes. En revanche, quand il s’est imposé en France comme signe identitaire, il s’est trouvé des femmes pour vouloir l’importer au Liban en tant que tel. Dans les établissements balnéaires, il y a généralement des piscines à part pour que les femmes voilées, se trouvant entre femmes avec leurs enfants, puissent ôter le voile et nager à l’aise dans un maillot léger.

    Le scandale éclata à Tripoli, ville majoritairement musulmane, quand une de ces femmes voilées refusa de se cantonner à la piscine des femmes voilées, pour aller, en burkini, nager dans la mer avec les hommes et les femmes en bikini ou maillot bustier. Quand des baigneurs vinrent la prier de partir, elle protesta que la mer était pour tout le monde et qu’elle avait « le droit » d’en profiter. Elle était voilée, on ne pouvait pas l’obliger à se mettre en maillot.

    Haram ou halal ce fichu maillot, que diable?

    Des surveillants maîtres-nageurs vinrent lui demander d’aller à la piscine des femmes voilées, ou de se mettre en maillot comme tout le monde. Elle refusa, et ils la firent sortir de l’établissement balnéaire. Elle porta plainte auprès des autorités religieuses, croyant probablement que, parce qu’on appelait le burkini maillot selon la charia, elle serait défendue par les oulémas qui imposeraient sa présence dans cette ville où il y avait tant de religieux.

    Il n’en fut pas ainsi. Le cadi de Beyrouth selon la charia, cheikh Hassan Chéhadé, déclara que le burkini était haram (interdit). Il ajouta que les femmes qui voulaient se baigner, devaient choisir un espace spécial, loin des hommes, espace que définissait le propriétaire de l’établissement balnéaire… et donc, la piscine dans laquelle cette femme avait refusé d’aller. « La première violation est d’ordre général » déclara-t-il. « La femme en burkini a violé les conditions de la majorité des propriétaires d’établissements balnéaires mixtes, dont la méthode de travail n’apprécie pas la présence de femmes voilées dans leurs établissements. »

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/215118/en-fait-le-burkini-est-il-halal/

  • « République de la délation », « militaires abondamment sifflés » : Emmanuel Macron nous prend-il pour des idiots ?

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    Emmanuel Macron ne cesse décidément pas de nous étonner. Et vous avez compris dans quel sens. Après un 14 Juillet marqué par trois faits objectifs pour le moins gênants (Président sifflé, gilets jaunes arrêtés préventivement, émeutes des supporteurs de l’équipe d’Algérie) et sur lequel planaient encore les images dévastatrices de l’affaire Rugy, le président de la République a décidé de contre-attaquer, depuis la Serbie où il était en visite officielle.

    Là, il ne nous étonne plus car il nous avait habitués à ces techniques de communication : parler de l’étranger, surtout pour afficher une autorité qui, de fait, est considérablement dévaluée, comme le constatait Philippe Bilger. Comme si s’adresser verticalement aux Français (enfin, plutôt obliquement, depuis des estrades internationales transformées en Olympe délocalisé) pouvait compenser une dévitalisation patente de cette autorité.

    Premier temps de cette communication : rien sur les émeutes post-match de la CAN. Le service après-vente de ces scènes inacceptables est laissé aux médias officiels ne voyant que liesse perturbée « à la marge », comme ils disent, par quelques « incidents ». Mensonge par omission.

    Deuxième temps : défendre le ministre Rugy comme il avait défendu, il y a un an, Alexandre Benalla face à la presse. « Je ne prends pas de décisions sur la base de révélations, mais de faits, sinon ça devient la République de la délation. […] Il y a encore, dans notre pays, le respect de la personne individuelle, des droits de la défense et de la possibilité de répondre, sinon ça devient la République de la délation. Il suffit que je sorte une photographie, dise des choses sur vous, sur n’importe qui, ça devient Les Dix petits nègres. »

    La « République de la délation » est une bien bonne formule. François Fillon aurait pu l’employer. Finalement, c’est la marque de fabrique de cette présidence.

    Déjà, il y a un an, Emmanuel Macron nous avait servi le coup des images douteuses, des faits, de la vérification des sources, en s’en prenant aux « médias ». Jusqu’à ce “Qu’ils viennent me chercher !” historique qui ne cesse de nourrir les refrains des gilets jaunes.

    Troisième temps : les faits, justement, et ces sifflets du 14 juillet. Emmanuel Macron s’est planté en défenseur des militaires, des pompiers « abondamment sifflés » le 14 juillet. Que dire ? Qu’il n’est vraiment pas beau de mentir ? Surtout sur le dos de ces militaires, pompiers, policiers que l’on prétend défendre ? Je me demande si le mystérieux best-seller attendu pour septembre ne s’intitulerait pas « Un Président ne devrait pas mentir comme ça… »

    Le Monde rapporte, au sujet de l’affaire Rugy, cette confidence d’un ministre : « C’est un truc à la con qui va nous suivre pendant un moment. Certains n’ont pas compris que le pays a changé depuis dix ans, que le cumul des affaires a sapé la confiance des Français dans leurs hommes politiques. Ce genre d’attitude ne sert pas notre cause. »

    Quelqu’un de la majorité pourrait-il aussi dire à l’oreille du Président que la meilleure façon de traiter ce « truc à la c… », ce n’est certainement pas de prendre les Français pour des c… ?

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/republique-de-la-delation-militaires-abondamment-siffles-emmanuel-macron-nous-prend-il-pour-des-idiots/

  • Europe : trocs et petites affaires entre amis.

    2476180295.jpgDélégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
    En 2014, les principaux postes à pourvoir à la tête des institutions européennes, les fameux top jobs en novlangue mondiale, ne l’avaient pas été avant le mois d’août suivant les élections.
    Cette fois-ci tout avait été fait pour que les décisions soient prises avant la première réunion du Parlement européen dans sa composition nouvelle afin de tenter de faire briller l’image d'une UE soudée et décidée à aller de l'avant.
    Las… Si le calendrier fut bien respecté, la multiplication des réunions en forme d'impasses, les intérêts divergents de l’Allemagne, de la France et du groupe de Visegrad réunissant quatre pays d'Europe centrale dont la Hongrie, les oppositions de surface uniquement dictées par l'attrait des bonnes places, ont montré la réalité d'une Europe en miettes.
    Pendant la campagne pour les élections européennes, les promesses n’avaient pourtant pas manqué d'une nouvelle donne et d'une volonté retrouvée. Au final, trocs et petites affaires entre amis ont retrouvé toutes leur place, malgré l'influence nouvelle des pays de l'est… Passe-moi la Rhubarbe, je te passerai le séné.
    Sous réserve que le Parlement ratifie leurs choix les chefs d’États et de gouvernements qui composent le Conseil de l’Europe ont, au bout d'interminables négociations, abouti comme d'habitude à un compromis et à une répartition consciencieusement dosée des postes non pas entre Nations – le patriotisme pour ces gens-là est une affaire très subalterne – mais entre gens de bonne compagnie, partageant tous la même vision planétariste, financiariste et libre-échangiste.
    • Ursula von der Leyen sera donc la nouvelle présidente de la Commission. Totalement acquise à la cause fédéraliste, elle qui, voici quelques mois appelait à la création des États-Unis d’Europe, l’ancienne ministre allemande de la défense est pourtant durement contestée dans son pays du fait d'une série de scandales qui ont éclaboussé la Bundeswehr et son ministère : matériel obsolète, sous-investissements, experts surpayés, opacité budgétaire… Si bien que le verdict des Allemands est sans appel : selon un sondage récent du quotidien Bild, elle est considérée comme l'une des deux ministres les moins compétents du gouvernement. Cela n’a pas empêché Emmanuel Macron de la soutenir tandis qu’Angela Merkel considérait que cette nomination était celle du moindre mal.
    • Charles Michel, quant à lui, sera un président du Conseil arrangeant et accommodant comme il sied à un libéral et comme il a pu en faire la démonstration à la tête du gouvernement belge où il sut pratiquer avec zèle l’art du compromis et de la compromission.
    • Le social-démocrate Josep Borrell, actuel ministre espagnol des Affaires étrangères, Catalan fervent, prendra la suite de l’Italienne Federica Mogherini à la tête de la diplomatie de l'UE, c’est-à-dire à la tête du néant.
    • Avec Christine Lagarde, enfin, nommée malgré sa condamnation (avec dispense de peine) dans l’affaire Crédit lyonnais/ Bernard Tapie, la France macronienne sauve ce qui pour elle était l'essentiel : la continuité de la politique de Mario Dragui des taux d’intérêt zéro et des QE (« quantitative easing »), vaste programme de rachats d'actifs destiné à éviter à la zone euro de sombrer dans la crise ; une continuité que l’hypothèse de la nomination de l’actuel président de la banque fédérale allemande Jens Weidmann ne garantissait nullement, c'est un euphémisme, lui qui s’est toujours élevé contre le laxisme de Dragui. Avec Christine Lagarde la France pourra continuer de s'endetter sans frais et de vivre à crédit en attendant que ne sonne, un jour ou l’autre, l'inévitable fin de la récréation. Les marchés ont, quant à eux, salué cette nomination en soulignant que le manque d’expérience de Christine Lagarde en matière de gestion d’une banque centrale était largement compensé par son profil politique accommodant. Euphémisme pour servilité.
    On notera que Les Républicains ont réagi très favorablement, à l’unisson de La République En Marche, a ces nominations, saluant particulièrement celles de « deux femmes courageuses et compétentes » selon le mot de Jean Léonetti président par intérim.
    Même consensus et même entre soi au parlement lors de l’élection de son président. L’accroissement du nombre de députés nationaux, identitaires ou populistes n’aura rien changé. Atomisés en trois groupes distincts dont Identité et Démocratie où siègent les élus RN et ceux de la Lega, ils n'obtiennent aucune des vice-présidences ni aucune des présidences de commissions qu'avait pronostiqué Marine Le Pen lors d’une conférence de Presse à Bruxelles le 13 juin. Malgré les gages donnés au Système et malgré les reniements, le cordon sanitaire est toujours là.
    L’élection du socialiste italien David Sassoli à la présidence du Parlement de Strasbourg, avec la bénédiction de la prétendue droite PPE et des libéraux, est, à elle seule, emblématique du clivage absolu qui est désormais la marque de l'Europe : d'un côté les défenseurs des nations identitaires, partisans d'une Europe des États, une Europe politique, indépendante et volontaire, et de l’autre, solidaires déterminés à défendre leurs places et leur vision, les tenants du totalitarisme mondialiste, de l'immigrationnisme et du libre-échangisme destructeur.
    La grande Europe vient encore de reculer de plusieurs cases.

  • Stéphane Ravier : « On sent bien là qu’il y a une volonté de rejet de la France en brandissant le drapeau d’une nation étrangère »

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    Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, réagit au micro de Boulevard Voltaire après les violences qui ont eu lieu à Marseille à l’issue de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, emportée par l’équipe d’Algérie.

    https://www.bvoltaire.fr/stephane-ravier-on-sent-bien-la-quil-y-a-une-volonte-de-rejet-de-la-france-en-brandissant-le-drapeau-dune-nation-etrangere/