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anti-national - Page 404

  • Des casseurs sachant casser

    6a00d8341c715453ef0240a4a481bb200b-320wi.jpgNous assistons en France, en ce moment, à une remise en cause systématique des élites. À de nombreux égards, cette chronique pourrait s'en réjouir, se séparant de la pensée unique commune à nos technocrates et oligarques. Plus encore que les bobos et autres adeptes de la bourdieuserie gauchiste nous nous consacrons à la critique de l'idéologie dominante.

    Certains pourraient donc se contenter du constat des blocages et des fractures de notre société. Mais on invoque trop souvent ces raisons pour excuser l'inacceptable, et notamment certaines formes de contestation indignes d'un pays libre.

    Aujourd'hui, la crise ouverte par les gilets jaunes se voit récupérée par les blacks blocs. On tombe par où l'on penche. Et ce qui pourrait ne sembler, désormais, qu'un pathétique psychodrame entend ouvertement devenir la répétition d'un processus révolutionnaire.

    Or, le succès de tout scénario insurrectionnel suppose, comme préalable, la liquidation, le discrédit et la démoralisation des forces susceptibles de lui résister. Un casseur sachant casser, un pilleur sachant piller doit pouvoir détruire sans policier pour l'entraver, sans juge pour appliquer effectivement le Code pénal. Il s'agit d'une condition nécessaire, quoique non suffisante, pour aboutir au fameux "coup de poing à un paralytique".

    On ne citera ici qu'un seul exemple. On peut le considérer comme le premier d'une longue série au fil de ce que nous appelons l'Histoire moderne. En Angleterre, la dictature de Cromwell, ne devint possible, après 15 années d'opposition à l'impôt, qu'en 1640, date de la condamnation du ministre Strafford, éxécuté avec le contreseing du roi. En 1642, le malheureux Charles Ier, qui avait lâché son principal conseiller, fut lui-même chassé de Londres. Il mourra sur l'échafaud en 1649. Son dernier mot devrait retentir aux oreilles de quiconque entend s'opposer à la dictature, à la destruction et aux guerres civiles : Remember.

    Les conservateurs, contrairement à la légende qui les dépeint en hommes du passé, oublient trop facilement. Ils souhaitent réconcilier, ils entendent reconstruire, ils pardonnent et s'emploient à rassembler. Au contraire, la mémoire gauchiste n'efface rien des expériences antérieures des grands ancêtres, qu'elle vénère. Les erreurs des prédécesseurs ? Leurs crimes ? Ils sont supposés ne pas correspondre à l'Utopie. "Ce n'était pas cela le vrai communisme". Toute la suite de cette chaîne de mouvements semblables, fonctionne comme une répétition et une réplique, proprement démoniaque[1]. Un Dostoïevski l'annonçait. Dès 1871, il pouvait décrire par avance le régime totalitaire qui fut imposé à la Russie de 1917 à 1989, et le processus qui allait conduire, à son avènement sanglant.

    Il suffit de lire aujourd'hui l'efficace, l'insidieuse et fielleuse propagande, produite chaque jour par les médias sous couvert d'une information toujours biaisée, autour des violences de ces dernières semaines, pour s'en rendre compte.

    Un nouveau tournant s'est ainsi précisé ce 20 avril, 23e samedi consécutif de manifestation des gilets jaunes, par conséquent au 5e mois de leur mobilisation multiforme et interminable.

    Ne sous-estimons pas les déprédations, à nouveau commises ce jour-là. Brûler des scooters, après avoir brisé des vitrines ou pillé des épiceries, revient à s'en prendre la plupart du temps au moyen de transport et de travail d'un jeune travailleur, d'une infirmière, d'un Français ordinaire, dont on se moque d'empoisonner la vie : ce simple mépris de la vie d'autrui[2] augure bien la nature du régime tyrannique qu'on projette de substituer à un pouvoir, effectivement médiocre, mou et flou.

    Ne perdons, non plus, pas de vue, que ces actes, viennent très clairement de l'ultragauche. Ils signent l'évacuation[3] par celle-ci de ce qu'on appelle l'ultradroite, dont les méthodes et les perspectives restent fondamentalement antagonistes[4]. Même le quotidien de la pensée unique Le Monde se voyait contraint de le reconnaître, la veille de cet acte XXIII.

    Car, en ce beau samedi, est apparu l'affreux slogan "Suicidez-vous". Il fut lancé aux policiers, scandé par un groupe de bolcheviks vêtus de jaunes. Il aura mérité de marquer l'opinion au moins autant que telles autres violences.

    Ce mot d'ordre a suscité l'indignation légitime, exprimée, de tous bords, face à l'ignominie de cette nouvelle montée de haine comme la France en a trop connu depuis le XVIIIe siècle, temps des Lumières, dit-on. D'Éric Ciotti à Christophe Castaner en passant par la présidente du RN, tous ont su trouver des mots à peu près justes.

    La formulation de Mme Nathalie Loiseau[5] paraît cependant curieuse. Elle met en parallèle le slogan avec l'un des lieux – place de la République – où il fut exprimé : « Comment tenir de tels propos, fait-elle mine de se demander, là où si souvent les Français se sont rassemblés dans la dignité et en hommage à la République ? Cette foule n’est pas le peuple. » Elle semble donc ignorer comme sont nées, en France, les républiques qui se sont succédé depuis plus deux siècles.

    Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, observait dans le Contrat social : "Quand l’État se dissout, l’abus du Gouvernement quel qu’il soit prend le nom commun d’anarchie. En distinguant, la Démocratie dégénère en ochlocratie." Ce mot savant désignait par avance la dictature de la foule des sans-culottes. Car, 30 ans plus tard, à partir d'août 1792, sa prophétie se réalisa et aboutira en septembre à la proclamation de la Première république.

    Madame Loiseau, ancienne directrice de l'ENA, peut bien manifester son ignorance de l'Histoire. Les émeutiers la lui rappelleront.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Lire la meilleure traduction, par Boris de Schoelzer, "Les Démons". Le roman, véritable testament politique de Dostoïevski, étant ordinairement connu sous le titre des "Possédés" qu'a retenu Albert Camus en le mettant à la scène. Disponible en poche, on doit regretter que l'excellente introduction écrite en 1955 par Pierre Pascal pour la Pléiade, ait été remplacée, par la collection Folio, en 1997, par une préface psychanalytique nullissime, politiquement plus correcte, signée de Mme Marthe Robert.
    [2] cf. sur l'Allemagne de l'Est , le film "La Vie des autres"
    [3] cf. article "Gilets jaunes : moins mobilisés, toujours aussi visibles, 5 mois après, où en est le mouvement ?"
    [4] cf. article "Gilets jaunes : le 1er décembre, le jour où tout a basculé avec la « prise » de l’Arc de triomphe"
    [5] Objet, par ailleurs, d'une polémique ridicule dans laquelle elle s'enferre.

    https://www.insolent.fr/

  • Deux millions de migrants pourraient avoir reçu des cartes bancaires de l’UE

    Près de deux millions de migrants illégaux en route vers l’Europe pourraient avoir reçu jusqu’à présent des cartes bancaires de l’UE, d'une manière totalement anonyme, distribuées par le HCR.
    Ceci est très dangereux, car des projets d’attentats de grande envergure pourraient être financés par ce biais, sans parler du fait que les contribuables européens financent eux-mêmes l’invasion de leur continent et soutiennent sans le vouloir les graves conséquences qui en découleraient.
    Sources en hongrois : Nation Hongroise via 888.hu
    Rappels :
    Comment un terroriste syrien a reçu de l’argent de Bruxelles
    Ministre hongrois des affaires étrangères : « Il est inacceptable que l’on distribue ainsi aux migrants des cartes de crédit anonymes »
    L’Union européenne attire les immigrants avec une carte de crédit prépayée
    France : la carte de retrait que vous n’aurez jamais : la carte ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) réservée aux migrants, permettant de retirer de l’argent tous les mois [vidéo]
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/deux-millions-de-migrants-pourraient.html

  • La pédophilie..., une “orientation sexuelle” ? Nous y voilà !

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    Le cardinal Joseph Tobin, archevêque de Newark, Etats-Unis, aimerait bien que l'on  modifie le Catéchisme de l'Eglise catholique. En qualifiant l'attraction homosexuelle d’« intrinsèquement désordonnée », a-t-il déclaré lors d'une interview sur une chaîne nationale, l’Eglise se rend coupable d’une formulation « très malencontreuse », et il espère qu'elle saura tenir à l'avenir un discours moins « blessant », quels que soient les résultats de sa réflexion sur les relations homosexuelles en elle-mêmes.

    Sans doute le cardinal « gay-friendly » ne pensait-il point justifier ainsi la pédophilie.
    Mais les mots ont un sens et les concepts des prolongements logiques.
    Rien ne l'illustre mieux que cette autre information, rapportée par l’excellent Newman Report sur les aberrations pédagogiques aux Etats-Unis, aussi présentes outre-Atlantique qu'en France.
    Les responsables gouvernementaux des écoles publiques en Californie estiment « vraiment important » d'apprendre aux collégiens ce que sont la pédophilie et la pédérastie parce qu’il s'agit d'une « orientation sexuelle ». C'est ce qu'a reconnu une responsable du district scolaire de Brea Olinda, sur interpellation de parents indignés. Et pas question de mettre un terme à cet enseignement dans les classes, a-t-elle ajouté.
    C’est donc en classe de troisième (le « 9th grade américain ») que les élèves des écoles publiques seront amenés à découvrir les relations sexuelles entre adultes et adolescents comme une possibilité culturelle. «  Nous faisons cela parce que il est question ici de perspectives historiques ; ne savoir comment les relations entre genres et des différents types d'orientation sexuelle ont existé au cours de l’histoire », a déclaré la vice-surveillante des programmes, Kerrie Torres.
    C'était au cours d'une réunion avec les parents d'élèves et on comprend que cet aveu ait provoqué des réactions indignées. Une mère d’élève a aussitôt demandé : « Alors des relations sexuelles entre un homme et un garçon, c'est une orientation sexuelle ? »
    Réponse de Torres, qui s'est bien gardé de démentir : « C'est une chose qui  s'est produite au cours de l'histoire, et donc, c'est très important pour nous de l'inclure dans les programmes. »
    Des programmes américains par ailleurs formidablement indigents en ce qui concerne d'autres faits historiques, comme par exemple « la naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ ou le texte complet du traité du Mayflower », ironise Alex Newman.
    L'orientation sexuelle est aujourd’hui de plus en plus protégée par des déclarations de droits et autres chartes de non-discrimination. L’enseignement en Californie prépare objectivement le chemin à une reconnaissance de la pédophilie comme une « orientation sexuelle » parmi d'autres, ce qui devrait interdire en toute logique de qualifier les pulsions sexuelles à l'égard des enfants ou des adolescents comme intrinsèquement désordonnées.
    C'est exactement de cette manière que l'on protège « l'orientation sexuelle » constituée par des pulsions sexuelles vis-à-vis de personnes du même sexe. Le simple fait de les considérer « désordonnées » est déjà « blessant », n'est-ce pas, Votre Eminence, Joseph cardinal Tobin ?
    En fait, c'est la notion de consentement qui s'est substituée à celle de moralité, pour ce qui est des actes, et l'idée d’une inclination naturelle en elle-même moralement neutre qui remplace l’existence de désirs non conformes à la nature de l’homme.
    Cette logique de la neutralité morale de l'attirance homosexuelle s’applique déjà dans des écoles américaines à la neutralité morale de l'attirance pédophile, ou plus exactement à l'attirance éphébophile éprouvée par certains homosexuels. En s'interdisant tout jugement de valeur sur l'attirance homosexuelle, on ouvre la porte à une appréciation analogue d'autres attirances, dès lors que le critère de référence se réduit à la possibilité du libre consentement.
  • Grand remplacement : on peut évaluer à 20 %, la part de la population qui n’est pas originaire de France ou d’Europe

    Grand remplacement : on peut évaluer à 20 %, la part de la population qui n’est pas originaire de France ou d’Europe

    Excellente synthèse de Jean-Yves Le Gallou sur la réalité du grand remplacement :

    I – « Le grand remplacement n’existe pas »

    Pour discréditer ceux qui affirment l’existence du grand remplacement, les médias utilisent, là encore des arguments contradictoires puisqu’ils soutiennent d’une part que la France a toujours été une terre d’immigration mais, d’autre part, que la structure de la population n’a pas fondamentalement changé.

    « La France a toujours été une terre d’immigration »

    Comme il ressort de la monumentale étude[1] dirigée par Dupâquier[2], c’est une contre-vérité. En réalité, pendant 5 000 ans, la population française issue d’un peuplement indo-européen a très peu varié : quelques pourcents en quelques siècles. L’essentiel des mouvements migratoires s’est fait à l’intérieur du continent européen, y compris ce que l’on a nommé « les grandes invasions ». Il est vrai qu’à la fin du XIX° et au début du XX° la France a connu des phénomènes d’immigration mais il s’agissait pour l’essentiel de populations catholiques venues de Pologne, d’Italie, d’Espagne ou du Portugal. Cela est resté vrai jusqu’aux années 1960.

    « La population immigrée est stable »

    Même à s’en tenir aux statistiques officielles, c’est faux. En 1911, la population étrangère représentait 3 %, aujourd’hui 5 à 6 %. Cette évolution pourrait sembler minime mais, en réalité, ce chiffre – dont les immigrationnistes se plaisent à souligner la constance au cours des dernières décennies – dissimule une réalité bien différente. A chaque fois qu’arrivent sur le sol français 100 ou 150 000 étrangers, autant sont naturalisés.

    Dès lors, si la réalité administrative ne change pas (la proportion d’étrangers) il est une autre réalité qui change considérablement : la réalité culturelle, politique, sentimentale, civilisationnelle. Aujourd’hui le terme « Français » a perdu beaucoup de son contenu, car on peut avoir la nationalité française sans avoir le moindre attachement à la France, en tous cas en ne participant guère à sa civilisation.

    On peut évaluer à 20 %, la part de la population qui n’est pas originaire de France ou d’Europe. Chiffre que plusieurs sources viennent confirmer. Ainsi, le CSA a reproché aux médias de ne faire apparaître dans les émissions de télévision « la diversité » que pour 18,5%, preuve qu’il considère qu’en réalité son poids démographique est bien supérieur ! De même l’INED et l’INSEE chiffrent à 19,5 % les étrangers et descendants d’étrangers. Certes, ces chiffres prennent en compte les descendants d’européens parfaitement assimilés et donc ce chiffre devrait, dans une certaine mesure, être revu à la baisse. En fait, pour l’essentiel, c’est à la hausse qu’il doit être revu ! D’abord parce que l’étude en question remonte à la période 2008-2011 et que depuis la situation s’est aggravée. Ensuite parce que la population d’origine extra européenne est mal connue. Un rapport parlementaire admet qu’à 30 % près, on ne connaît pas la population de Seine-Saint-Denis ! Enfin parce que cette étude ne prend en compte que trois générations : les parents, les enfants et les petits enfants d’immigrés, supposant qu’après l’assimilation est complète. Cela était assurément vrai dans le contexte d’une immigration européenne, cela l’est beaucoup moins s’agissant d’une immigration extra-européenne.

    On prétend également que les entrées sont stables alors qu’en 2008 on a recensé 210 000 entrées et en 2018 410 000[3]entrées soit près du double !

    Ce chiffre de 20 % que j’évoquais plus haut est également corroboré par Jérôme Fourquet dans son dernier livre au titre d’ailleurs très révélateur : L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée[4]Le directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP constate que 18,5 % des nouveau-nés de sexe masculin ont un prénom musulman. Ce chiffre, il faut le souligner, ne tient pas compte des prénoms ambigus et ne donne une idée que de l’immigration musulmane et non pas extra-européenne dans son ensemble, tant il est vrai que celle-ci n’est pas exclusivement musulmane.

    Autre indicateur : le test de la drépanocytose intéressant parce qu’il est effectué à la naissance et qu’il s’agit d’une maladie concernant essentiellement les extra-européens. Ce chiffre assurément est à prendre avec prudence car nos compatriotes antillais et une petite minorité de nouveau-nés européens peuvent être concernés, mais à l’inverse les Chinois par exemple ne le sont pas. Ce qu’il faut retenir, c’est que ce test qui était positif pour 20 % des nouveau-nés en 2001 en concerne 38 % en 2017.

    Toutefois les chiffres de la démographie, assurément très révélateurs, sont loin de dire toute la réalité du grand remplacement. Ce n’est pas seulement une partie de la population qui change, c’est notre civilisation : la part croissante du ramadan dans la société, la charia qui devient la loi dans certains quartiers, la progression du port du voile, la généralisation du halal (50 % des animaux de boucherie qui sont abattus selon ce rite).

    II – « Le grand remplacement n’est pas voulu »

    Les médias, tout en niant l’existence du grand remplacement, affirment que l’immigration massive n’est pas la conséquence d’une volonté politique, ce qui serait une vision « complotiste ».

    Cette question mérite assurément le débat, même s’il existe des indices difficilement contestables. En premier lieu, chacun peut constater que, à rebours de l’opinion publique (ainsi que le révèlent tous les sondages), le pays légal est infiniment plus favorable aux partisans de l’immigration qu’à ses adversaires. Ces derniers n’auront pas beaucoup accès aux principaux médias ni aux grands éditeurs. En revanche, ils seront souvent accueillis devant les juridictions notamment la fameuse XVII° chambre correctionnelle ! L’actualité fourmille d’exemples révélateurs. Ainsi, récemment, des identitaires se retrouvent 48 heures en garde à vue pour avoir manifesté pacifiquement. À l’inverse, pour un militant favorisant des entrées illégale sur le territoire, le Conseil constitutionnel fait obstacle à la loi pénale en donnant valeur constitutionnelle au principe de fraternité !

    La comparaison des moyens dont disposent les différents acteurs est également très révélatrice. L’agence européenne Frontex, en charge de la protection des frontières de l’Europe se voit attribuer moins de 500 millions d’euros, somme inférieure à celle dont disposent les associations immigrationnistes subventionnées par des milliardaires comme Soros mais aussi par des institutions publiques, comme l’Union européenne, des États et des régions.

    Alors, qui veut ce grand remplacement ? Il est vrai que de plus en plus de responsables politiques affirment publiquement vouloir limiter l’immigration mais, en la matière, le droit est pour l’essentiel de nature jurisprudentielle. Il relève donc de la Cour européenne des droits de l’homme, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour de cassation ou encore de la Cour nationale du droit d’asile. Cette supériorité des juridictions sur le pouvoir politique a été particulièrement bien illustrée par la question du regroupement familial : instauré par le gouvernement Chirac en 1976, le gouvernement suivant a tenté de l’abroger ; en vain, car le nouveau décret a été annulé par le Conseil d’État. Ainsi, depuis quarante ans, le regroupement familial continue de s’appliquer. De même concernant le droit d’asile prévu à l’origine pour protéger des petites minorités persécutées dans leurs pays. Il est devenu un moyen commode pour s’installer en France car les juridictions construisent, décision après décision, un droit extrêmement favorable aux étrangers. C’est ainsi que contrairement au droit commun, ils n’ont pas à faire la preuve de leurs allégations que ce soit concernant leur identité, ou pour établir la réalité des persécutions dont ils se prétendent victimes dans leurs pays d’origine.

    Est-ce à dire que les pouvoirs politiques sont impuissants ? En réalité, sur la question de l’immigration des mesures énergiques sont indispensables : il faut privilégier non plus les droits individuels de l’homme, mais le droit des peuples à leur continuité historique et à leur civilisation ; l’État doit cesser de subventionner les associations immigrationnistes et abroger les lois Pleven et autres qui empêchent le libre débat sur une question aussi vitale pour l’avenir de notre peuple.

    En refusant de prendre de telles mesures, gouvernement et parlement permettent, qu’ils le veuillent ou non, la poursuite du Grand Remplacement.

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-remplacement-on-peut-evaluer-a-20-la-part-de-la-population-qui-nest-pas-originaire-de-france-ou-deurope/

  • Lilian Thuram s’indigne qu’on pleure plus sur Notre-Dame que sur les morts en Méditerranée

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    Lilian Thuram est plus convaincant quand il joue au ballon rond que quand il joue au moraliste. Selon L’Équipe, à l’issue de rencontres avec des collégiens et lycéens corses, il s’est étonné devant la presse que « des hiérarchies s’installent dans l’émotion ». S’il trouve normal que l’incendie de Notre-Dame de Paris ait suscité une vague immense de solidarité, il regrette que, lorsque « des gens […] meurent en voulant traverser la Méditerranée », le monde ne soit pas aussi ému.

    On ne savait pas que l’émotion pouvait aussi être un objet de compétition. Encore que le rapprochement entre ces deux événements ne soit pas évident. D’un côté, une cathédrale presque millénaire, ravagée par un incendie, un symbole de la religion chrétienne, une partie de l’Histoire de France ; de l’autre, des migrants fuyant la guerre ou en quête d’une vie meilleure. Faut-il peser au gramme près l’émotion que méritent ces deux tragédies ? L’une est comme un signe du destin ou un avertissement de Dieu, l’autre est le résultat de la politique internationale des pays occidentaux et de la cupidité des passeurs.

    D’aucuns diront que, pour donner des leçons, il faut soi-même donner l’exemple. Le grand combat de Thuram, c’est aujourd’hui le combat contre le racisme, sous toutes ses formes. Depuis plusieurs années – avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale –, il appelle les élèves à s’interroger sur les « injustices » et les « hiérarchies » construites entre les sexes, les couleurs de peau ou les religions. Mais lui-même semble faire des distinctions.

    Il aime inviter son public à « sortir de [ses] prisons identitaires », répéter qu’« on ne naît pas raciste, on le devient ». Oubliant que l’antiracisme peut se métamorphoser dans son contraire. S’il est prompt à dénoncer le racisme, le sexisme ou l’homophobie, sa dénonciation est à sens unique. Ainsi, quand il déclare, comme l’an dernier, sur LCI, qu’« on parle des personnes qui sont discriminées mais on oublie de dire que par voie de conséquence certains sont avantagés, et qu’ils ont tout intérêt à faire en sorte que cela ne change jamais », il présente une vision binaire de la société, divisée en exploitants et exploités, qui n’est pas sans rappeler la vision marxiste.

    En 2010, il avait signé un « manifeste pour une République multiculturelle et postraciale ». Avec Rokhaya Diallo, déjà ! Tout un programme, qu’Éric Zemmour nommait, à l’époque, « Vers une France multiraciale, mais post-culturelle ». Le grand fautif, vous l’avez compris, c’est l’homme blanc, ce colonialiste, cet esclavagiste, ce coupable de tous les maux ! Il faut réparer cela, donner mauvaise conscience à l’homme occidental. D’où la nécessité de la repentance, de la discrimination positive, de tous ces lieux communs à la mode qui ont perverti les esprits.

    On aimerait que Lilian Thuram combattît avec autant de détermination le racisme anti-blanc, antichrétien ou antijuif. Puisqu’il intervient dans des établissements scolaires, le ministre devrait vérifier ses compétences. N’est-il pas urgent qu’il complète sa culture ? Qu’il sache, notamment, que les Arabes ont pratiqué la colonisation et l’esclavage, bien avant les Occidentaux. Et que des États africains reconnaissent les progrès que la colonisation leur a permis d’accomplir. Ce n’est pas avec du parti pris et de l’inculture qu’on corrige des préjugés.

    Philippe Kerlouan

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • 53% des Français pensent que les médias ont mal couvert le mouvement des gilets jaunes

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    Le Journal du Dimanche du 9 mars 2019 a publié une enquête (commune avec France Télévisions et Radio France) sur le traitement des gilets jaunes par les médias, un bilan peu flatteur révélé par le sondage de Viavoice.

    Trop favorable à l’exécutif

    Plus du tiers des sondés (35%) pensent que les médias ont donné plutôt la parole à l’exécutif. Par ailleurs 15% comprennent les agressions dont ont été victimes les journalistes dans les manifestations. Remarquons au passage que les agressés sont souvent des journalistes reporters indépendants ou en CDD qui se trouvent au bas de l’échelle de la profession et n’ont strictement aucune influence sur les images qui sont passées à l’antenne.

    Confiance et attentes

    71% des sondés font confiance à l’information qu’ils ont trouvé eux-mêmes dans les médias, confirmant la défiance instinctive devant ce qui leur est proposé. Les deux tiers attendent en priorité que les médias vérifient les informations et la moitié attendent des informations utiles au quotidien et révélant des faits choquants ou illégaux. Près du quart estiment inutile de lire les médias officiels en ligne et s’informent sur les réseaux sociaux.

    Critique des médias

    Les deux tiers des sondés pensent que les journalistes sont trop près des pouvoirs politiques et économiques comme des actionnaires des médias. Plus intéressant encore quasi les trois quarts pensent que les médias ne donnent pas la parole à tous les points de vue de manière équitable. Il n’est pas absolument certain que les Assises du journalisme qui viennent de se terminer à Tours (et où ces résultats ont été présentés) tirent tous les enseignements de cette étude, mais on peut toujours espérer.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Nouvelle société - nouvelle criminalité

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    Bernard Plouvier

    « Il n’est rien de nouveau sous le soleil » murmurait, il y a 23 siècles, l’un des auteurs les plus profonds de la littérature mondiale, toutes époques confondues – car il était l’un des plus lucides sur la nature humaine : l’Ecclésiaste (pour les initiés : le Qohelet).

    Les apparences techniques semblent donner tort à ce génie, mais c’est une grave erreur de perspective. La nature humaine reste invariable dans ses déviances, sa délinquance, sa criminalité. Seules changent les méthodes, tandis que la répression suit avec beaucoup de retard, et, dans les époques minables, refuse de sévir.

    Toujours et partout, l’ordure humaine – du petit tricheur juvénile jusqu’au djihadiste assassin de masse – innove et les faiseurs de lois peinent à trouver la parade, tandis que les agents des forces de sécurité sont perdus dès qu’ils ne sont plus dirigés de près.

    Or en nos temps d’innovations délinquantes et criminelles foisonnantes de roublardise et de technicité, les faiseurs de lois – et surtout les « faiseuses » - sont devenus des agents du laxisme et de la licence (étymologiquement : une liberté excessive et pernicieuse pour la société).

    Les petits maîtres dirigeant les forces de sécurité sont des carriéristes, préoccupés de leur surface sociale et de leurs intrigues politico-maçonniques. Quant aux agents de base, terrorisés à l’idée de se faire traiter de « wwouacistes », ils ne cognent que sur ordre, de préférence sur du « petit blanc », dont le sort n’intéresse aucune des dames-patronnesses ni aucun des fort-en-gueule des innombrables associations de lutte contre les discriminations ou des syndicats antinationaux.

    Dès l’école puis à l’université, les moyens électro-magnétiques ne manquent pas qui permettent au fainéant de sembler briller, du moins jusqu’à ce qu’un examen ou un concours réellement démocratiques, c’est-à-dire bien surveillés et sans fuite savamment organisée, permettent à l’honnête individu de prouver ce qu’il vaut et au tricheur-truqueur de prendre une branlée bien méritée.

    Chacun sait que les cités où l’on a concentré les envahisseurs sont devenues des zones strictement infréquentables pour les autochtones, où les preux chevaliers de « l’Ordre républicain » n’osent s’aventurer.

    Il faut croire qu’un peu partout sur la planète, le désordre est peu ou prou aussi prégnant que dans notre ex-Doulce France, puisque dans chaque capitale, au moins un tiers des forces de sécurité régionales ont pour seule mission de protéger les « petits rois ». Allez à Washington et vous verrez une douzaine de polices différentes dont celles qui ont pour mission de sécuriser les palais gouvernementaux, le Capitole, la Banque des USA !

    Chacun a pu contempler la peur panique de Grand Président et de ses ministres, lors des premières prestations des Gilets Jaunes… que l’on a très rapidement noyautés de vandales soldés par les fonds secrets. Coûteux Gilets Jaunes, à la fois par leurs revendications - temporairement satisfaites -, par la haute paie des anarcho-trotskistes ficheurs de pagaille, par la prime spéciale dévolue aux policiers cogneurs, enfin par le coût du vandalisme et des surprimes d’assurance qu’il va entraîner.

    C’est sûr, il serait bon de réfléchir aux causes profondes de la dégradation ahurissante de notre vie quotidienne. Le laxisme des parents et des enseignants n’est que le reflet d’une veulerie générale, qui confine à la pourriture. Le laxisme des élus, à tous niveaux, est le reflet de la mollesse et de la sensiblerie femelle d’un électorat, débile à force d’ingurgiter une propagande émolliente de style Disney ou Bisounours.

    La tricherie n’est que l’imitation juvénile de la corruption des adultes : politiciens, fonctionnaires, entrepreneurs, dirigeants d’associations et de syndicats. Même si l’actualité médiatique est soigneusement triée pour éviter de bouleverser la quiétude du gentil électeur, le peu qu’on réussisse à connaître témoigne de la constante dégradation morale des peuples et de leurs « élites ».

    Là-dessus, comme si la canaillerie et la crapulerie d’origine européenne ne suffisait pas, on a organisé une invasion de ce que le Tiers-Monde fait de pire : violence aveugle ou religieuse, illettrisme, avidité de biens non acquis par le travail et d’esclaves sexuel(le)s, trafiquants et pervers de tous types, haine raciale etc.

    La source de nos problèmes est exclusivement d’ordre moral : mollesse, malhonnêteté, veulerie, paresse. La responsabilité du citoyen-électeur est totale. Élire des incompétents, des parasites, des mous, c’est pécher contre l’État et contre la Nation. Nous en pâtissons depuis quarante années. Mais nos petits-enfants connaîtront bien pire… et ce sera notre faute capitale, impardonnable.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/21/nouvelle-societe-nouvelle-criminalite.html

  • Les banlieues dansent sur un volcan... en éruption !

    Pendant que le régime fustige les GJ, les « quartiers » subissent leur lot d’émeutes et la répression des bandes ethniques semble inversement proportionnelle à la gravité des faits.

    Où sont vraiment les « foules haineuses » ? Sur les ronds-points, comme l'affirmait Macron lors de ses vœux de nouvel an ? Ou dans les quartiers perdus de la République ?

    Castaner tonne contre les JG « Mon message est clair. Toute dégradation, toute agression sera poursuivie et sera sanctionnée » Changement de ton face aux émeutes qui ont plongé dans la violence le quartier Mistral, à Grenoble, depuis le 2 mars : « Je sais le drame qui a frappé samedi deux jeunes grenoblois La justice est saisie et dira toute la vérité » Intransigeance d'un côté, culture de l’excuse de l'autre. Le ton est donné même s'il affirme que les forces de l'ordre (FDO) « agissent à Grenoble pour contenir et mettre un terme à la violence de casseurs qui les prennent à partie Rien ne peut justifier cela ».

    Le travail de la justice devrait pourtant être facile, tant le déclencheur de cette Nième émeute urbaine suit un rituel immuable deux « jeunes » sans casque, sur un scooter volé, se tuent dans un accident de la route en tentant d'échapper à la police. Aussitôt, le quartier « populaire » (zone de droit islamo-racaille s’embrase en une semaine d’émeutes, que répriment mollement les FDO, de peur de jeter de l'huile sur les incendies de voitures et de bâtiments publics.

    Pour « venger » leur « frère », les racailles submergeront littéralement les policiers sous une pluie de cocktail Molotov et de pierres. Pause au bout de trois jours, afin que l'habituelle marche blanche, derrière sa banderole « Adam et Fatih plus jamais ça » fournisse aux télévisions les nécessaires images de familles et d'amis éplorés. Le bilan en termes de destructions matérielles des quatre premiers jours d'émeute est supérieur à celui de trois mois de manifestations de Gilets jaunes, mais nul blindé, canon à eau ou flashball n'a été employé pour « pour contenir et mettre un terme à la violence »

    Banlieues :  la poudrière est là, mèche allumée !

    Le syndrome de 2005 la peur de la contagion, est toujours vivace. « Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face, on n’a pas les hommes », aurait dit le général de Villiers au président de la République, selon son frère, Philippe.

    Fin janvier, Valérie Pécresse a tiré la sonnette d'alarme, parlant de « situation explosive ». Si elle n’est probablement pas dénuée d'arrière-pensées électoralistes, la présidente LR de la région Île-de-France mérite d'être écoutée quand elle explique que « 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes […] Le seul objectif était la destruction et le chaos »

    Même les très politiquement corrects étudiants de la fac de Nanterre se plaignent des agressions provenant des racailles des cités avoisinantes. Ils n'en peuvent plus de voir leur campus transformé en plaque tournante du trafic de drogue et en terrain de rapine pour bandes ethniques.

    Autant de faits que le gouvernement passe sous silence. Le 6 mars, il reportait pour la quatrième fois l'examen en conseil des ministres du « plan violences » en milieu scolaire, lancé à grand renfort de publicité après l'agression avec une arme factice d'une prof, en octobre dernier. Aucune indignation gouvernementale non plus sur la recrudescence d'attaques au couteau ou - c'est nouveau et typique des populations du sous-continent indien - à l’acide. Et comme d'habitude, quand l'écho médiatique est trop fort, comme dans l'attaque au couteau de quatre personnes à Marseille, mi-février, on ressort la carte du « déséquilibré ». Un déséquilibré qui demandait aux passants leur nationalité avant de les poignarder, Allah Akbar en prime.

    Alors que se dessine un rapprochement entre associations de banlieue et Gilets jaunes, le gouvernement lèvera-t-il sa chape de plomb sur la violence qui gangrène les « quartiers » ? On peut toujours rêver.

    Richard Dalleau monde&vie 21 mars 2019

  • Le grand effacement

    Le grand effacement

    Lu sur Academia Christiana :

    Toi qui lis ces lignes, es tu capable de citer spontanément les noms de tes huit arrières grands-parents ?

    Voilà une question bien intrusive ! Elle nous est posée par le Professeur Bernard Lugan, africaniste enraciné et « anarchiste tendance mousquetaire » bien connu de nos milieux. Soyons francs, la plupart d’entre nous en sommes incapables. C’est bien le signe, continue-t-il, que nous sommes des sociétés morcelées et déracinées, car dans des sociétés non encore oublieuses d’elles-mêmes telles que les peuples africains qu’il étudie, le moindre quidam gardien de chèvre en est capable sans hésiter un instant.

    Cet oubli généalogique participe du grand effacement de ce que nous sommes.

    Ce grand effacement est précisément la doctrine officielle de la République depuis la présidence Giscard (au moins !) . Nous sommes sommés d’accepter notre propre disparition, sous prétexte de « Big Other », d’Union européenne, ou d’une ribambelle de théories pseudo-historiques culpabilisantes dénotant surtout une haine de soit pleine d’ignorance. En somme : c’est un génocide. Il faut se génocider non seulement démographiquement, mais culturellement et même civilisationnellement. Et dans le calme, sans faire d’histoire.

    Ainsi, « nous ne sommes rien » disent-ils. La France doit tout à la diversité. La France, n’est ni une ethnie, ni une race mais une communauté de valeurs, disait Sarkozy. Elle est une idée, pas une identité pour le président Hollande… « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse » renchérissait le candidat Macron.

    Or, c’est faux. La France est un peuple unique, une culture singulière, une civilisation à part entière (la nôtre !). Il existe un moyen de s’en rendre compte rapidement ; un moyen particulièrement émouvant. Il s’agit de remonter les traces de nos propres aïeux. Apprendre qui étaient ses bisaïeux et plus, c’est constater avec émotion combien notre histoire intime est étroitement liée à l’épopée nationale ! C’est découvrir le journal de campagne du régiment d’infanterie de son arrière-grand-père au jour de 1915 où il est tombé face à l’ennemi lors des batailles de l’Artois. C’est lire l’acte de naissance d’une lointaine ancêtre née à Charzais en Vendée (aujourd’hui Fontenay-le-comte) le « 16 brumaire de l’an 2 de la République Française », ou consulter les registres d’immigration US d’une tentative avortée d’implantation en Amérique dans les années 1910… Tant de vies qui nous ont fait, nous ! Personnellement et collectivement !

    Et quelle surprise de voir tout un monde se dévoiler au détour de registres administratifs a priori bien tristes !

    A chaque acte de naissance, les noms, prénoms, dates et lieux de naissances des parents, mais aussi celle des témoins et leurs professions à tous sont mentionnés. On se découvre un aïeul maréchal-ferrant, un autre employé de la Paris-Lyon-Méditerrannée (l’une des compagnies ferroviaires bientôt nationalisée et fusionnée au sein de la SNCF à la Libération), une filiation de laboureurs de génération en génération dans le Haut-Lignon… Quel imaginaire s’ouvre à nous en apprenant qu’un chapelier et un cordonnier ont témoigné de la naissance de sa bisaïeule fille de pâtissier à Bois-Colombes !

    Mille-et-un métiers et autant de lieux peignent, plus qu’une sociologie familiale, une société entière. Et avec elle se dessinent la civilisation dont nous sommes issus. Connaître ses huit bisaïeux c’est faire parler les pierres des rues qui nous sont devenues étrangères, dans tous les sens du terme. Connaître sa généalogie, c’est se connaître soit même et ne plus être à la merci des si puissantes folies transhumanisto-lgbtistes globales de notre temps.

    Sachez que toutes les mairies répondent aux demandes de copie d’acte de naissance y compris celles des siècles passés. Chaque copie vous fait découvrir la génération précédente avec lieux et dates de naissance. Ce qui permet de former une nouvelle demande d’information. Certains départements ont numérisé leurs états civils comme la Vendée…

    Les tutoriels et ressources ne manquent pas. La plus précieuse d’entre elle étant bien entendu les grands parents survivants, pour ceux qui ont encore la chance de les avoir. Demandez à vos papis-mamies de vous raconter leurs parents et grands-parents. Ce sera une occasion de les découvrir autrement et de passer un bon moment en famille.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-effacement/