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anti-national - Page 443

  • Des gilets jaunes à la démocratie directe

    6a00d8341c715453ef0240a48f30a7200b-320wi.jpgPour la première fois, le 16e samedi de l'atypique et anarchique mobilisation des gilets jaunes s'est déroulé pratiquement sans violence. Atteignant une sorte de vitesse de croisière, avec 4 000 participants à Paris, quelque 39 000 sur toute la France il conduit Mediapart[1] à parler d'essoufflement. Tous les comptages venant des sources officielles, on comparera les derniers aux 282 000 personnes du 17 novembre et aux 46 000 du samedi précédent 23 février.

    Les partisans de cette révolte placent désormais leurs espoirs dans le prochain rendez-vous programmé pour le 16 mars, soit au lendemain de la clôture officielle du grand débat national.

    Paradoxalement cela pourrait sembler promettre à cette protestation, inorganisée et contradictoire, qui dure depuis novembre, une sorte d'essor printanier. L'évolution vers une sorte normalité, les défilés et rassemblements étant légalement déclarés, le scandale des casseurs en liberté étant écartés, au moins provisoirement, on va pouvoir s'interroger enfin sur les vraies questions qu'elle pose, ou qu'elle aurait dû poser, depuis le début.

    Le paradoxe et la contradiction résident dans deux types de revendications concrètes.

    La première, d'ordre fiscal, portait au départ sur la diminution de la taxation énergétique, devenue insupportable pour ceux qui ne disposent pas d'une alternative à l'automobile ; l'influence de la gauche et de la démagogie marxisante ordinaire ont amené à considérer comme représentative de la justice fiscale le rétablissement cet ISF, auquel tous les pays européens ont renoncé et dont la menace elle-même, avec tout ce qu'elle représente, sert de puissante incitation à l'émigration : celle des actifs, et pas seulement celle des investisseurs ; celle des créateurs de valeur ajoutée, et pas seulement celle des diplômés de l'enseignement supérieur.

    Céder sur ce point, ce que l'on peut hélas craindre dans le contexte de la campagne électorale européenne, où le pouvoir s'est engouffré sans le dire explicitement, reviendrait à faire encore plus reculer le pays.

    La seconde idée mise en avant, depuis décembre[2], par les protestataires appelle sans doute, au départ, une réponse moins univoque : celle du référendum d'initiative citoyenne.

    Il s'agit en l'occurrence d'instituer, ou de remettre à plus tard, un mode de décision dont la Constitution reconnaît, depuis peu, le principe, au nom de la souveraineté du peuple, mais que les modalités prévues rendent pratiquement impossible.

    Ainsi la réforme de l'article 11 n'a-t-il ouvert la voie qu'à un recours à l'opinion s'appuyant sur un groupe substantiel de parlementaires, alors que le mouvement des gilets jaunes et la plupart de ceux qui soutiennent l'introduction de la démocratie directe en France conçoivent celle-ci comme destinée à balayer le pouvoir des élus.

    Une conférence donnée par le professeur François Garçon le 27 février permettait de clarifier le sujet en expliquant le fonctionnement de la démocratie référendaire en Suisse, pays de référence du sujet[3].

    Or le premier point sur lequel insista le conférencier soulignait la première condition de l'existence de la démocratie directe en Suisse : la prééminence d'une très vigoureuse démocratie représentative aussi bien au niveau fédéral qu'au niveau cantonal et au niveau municipal. Le référendum sert de garde-fou et de complément aux divers aspects de la législation.

    Deuxième point : les modalités pratiques écartent les courants d'opinion soudains et irréfléchis, comme celui qui assure la popularité actuelle de l'idée d'un rétablissement de l'ISF, le délai d'initiative et de votation, 18 mois d'une pétition rassemblant 100 000 signatures, plus 3 ans d'organisation, mais aussi la multiplication et la régularité des questions soumises à votation quatre fois par an, ce qui corrige la tendance plébiscitaire de la question unique qui consiste à censurer le pouvoir sans s'intéresser vraiment à ce qui est demandé.

    Exposé de façon claire, détaillé, sur un mode pince-sans-rire d'autant plus agréable, cet exposé avait tout pour séduire le public intelligent de l'ALEPS[4], dans le cadre de laquelle il était développé ce soir-là.

    On retomba sur terre, hélas, avec la conclusion d la réunion. L'un des organisateurs, certainement de bonne foi, demanda en effet à l'auditoire de répondre par oui ou par non, à main levée, à une seule question, et immédiatement : voulez-vous instituer en France le référendum d'initiative citoyenne.

    C’est-à-dire exactement le contraire des modalités et des garde-fous du système suisse.

    Tout en souhaitant lui-même l'instauration de quelque chose d'analogue, l'auteur de ces lignes avoue ici être sorti de cette réunion en méditant la fameuse réponse d'Aristote à celui qui lui demandait de se prononcer pour la meilleure des constitutions, parmi les 158 traités qu'il avait étudiés : "dis-moi d'abord pour quel peuple et pour quelle époque".

    Les conditions de la démocratie directe supposent encore une longue route à parcourir en France, en commençant par celle de la démocratie tout court.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Mobilisation en baisse pour l’acte XVI des gilets jaunes"
    [2] cf. "Gilets jaunes. Beaucoup de banderoles avec la mention RIC: c'est quoi le référendum d'initiative citoyenne ?"
    [3] cf. son dernier livre Le génie des Suisses ed. Tallandier 2018
    [4] ALEPS : Association pour la liberté et le progrès social.

    https://www.insolent.fr/

  • Sollers dit de drôles de choses à Salamé sur la France moisie, liquéfiée, pathétique de Macron : un directeur commercial !

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    Il arrive que des personnalités plus ou moins non-conformistes viennent briser inopinément le ronron gauchard de France Inter. Philippe Sollers, qui est capable de dire à peu près n'importe quoi, y compris de très banal et de très conforme, est de cette catégorie. Car il peut aussi asséner quelques vérités profondes avec le ton et les mots qui font mouche et parfois tuent. Il en est ainsi, passé le blabla égotique du début, de deux passages où Sollers sort de la norme pour parler vrai sur l'état de la France et sur la nature du Chef de l'Etat. Propos cinglants et justes qui font la qualité de cette vidéo de 10'. Nous les avons avons signalés à la suite. Bonne écoute. Pour ces deux passages, cela en vaut la peine ! LFAR ■
     Passage « La France moisie »

    Philippe Sollers avait, lorsqu'il était éditorialiste, publié il y a 20 ans, à la une du Monde, une tribune intitulée La France moisie. Tribune qu'il relit ce vendredi sur France Inter (1er mars) et qui sonne curieusement d'actualité.

    Passage sur la visite d'Emmanuel Macron à Pessac en Gironde, jeudi 28 février

    Sollers qualifie de sinistre l'image d'Emmanuel Macron face à ces salariées, ces femmes « parquées avec Marlène Schiappa comme garde-chiourmes », appuie Josyane Savigneau. Et Philippe Sollers commente : «Le président de la République se présente hier comme un directeur commercial avec toutes ces femmes, c'était sinistre [...] Nous sommes dans la France pathétique, la France liquéfiée ».

    Les textes ci-dessus sont de la rédaction de France Inter.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/03/sollers-6132931.html

  • Le député Agnès Thill harcelée par le lobby LGBT

    Le député Agnès Thill harcelée par le lobby LGBT

    Une femme harcelée sur Twitter, cela ne fait pas bouger d’un sourcil Marlène Schiappa. Et pour cause Agnès Thill, pourtant député LREM, est harcelée par le lobby LGBT pour son opposition à l’extension de la PMA.

    Ces gens veulent qu’elle se taise. Je me souviens avoir subi aussi en 2013 les insultes incessantes de bon nombre de comptes twitter fantômes (à zéro abonné). Ces gens sont subventionnés pour militer et insulter leurs adversaires.

  • Schiappa/Joffrin : même ignominie dans l’amalgame

    Schiappa/Joffrin : même ignominie dans l’amalgame

    On se rappelle que, tout récemment dans un entretien à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, Marlène Schiappa avait affirmé : “Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique”, avant de plus ou moins retirer son propos (Gilbert Collard rappelait dans un tweet cet aphorisme de Jules Renard : « Il y a des gens qui retirent volontiers ce qu’ils ont dit comme on retire une épée du ventre de son adversaire »).

    Cette assimilation rappelle en écho l’éditorial de Laurent Joffrin paru le 24 juillet 2015 dans Libération, qui ne le cède en rien à l’ignominie : « Affaire Lambert : la menace intégriste ».

    D’un côté, les personnes qui souhaitent que tout enfant ait une chance de bénéficier de l’amour de son père et de sa mère ; de l’autre, des parents et amis qui demandent simplement que l’on accorde à leur fils et ami des soins qui, d’une façon inexplicable, lui sont toujours refusés. Tous assimilés à des terroristes musulmans. Un bel amalgame et aucun déséquilibré à l’horizon.

    Cet éditorial est reproduit ci-après dans son intégralité. Seul commentaire : M.Joffrin est une locomotive des bien-pensants dans les media français.

    « L’intégrisme l’emportera-t-il sur la loi française ? On se gardera ici de vouloir influencer la décision que doivent prendre les médecins du CHU de Reims sur le cas de Vincent Lambert. On rappellera, à ce stade, que l’arrêt des soins, s’il était finalement choisi par la communauté médicale, respecterait la loi Leonetti, comme en a décidé le Conseil d’Etat, et serait conforme à la jurisprudence de la CEDH qui s’est prononcée à une nette majorité. Mais, en lisant entre les lignes le communiqué des médecins annonçant leur volonté de surseoir, on voit bien qu’il s’agit de toute autre chose. Ces praticiens, dont la probité et le dévouement sont largement reconnus, estiment que les conditions de « sérénité » et de « sécurité » nécessaires à un choix libre ne sont pas réunis. Parlons clair : ils font allusion aux menaces physiques proférées par un certain nombre de militants extrémistes à leur encontre. La femme de Vincent Lambert, Marie, parle carrément de « terrorisme ». De quels extrémistes parle-t-on ? Les parents de Vincent Lambert sont liés à la fraternité Saint-Pie-X, secte catholique d’extrême-droite dont le Vatican, en dépit de certaines tentatives de négociations, a toujours déclaré l’illégitimité. Ainsi, c’est une phalange intégriste qui a réussi, par la menace, à faire dévier la procédure légale. Elle n’a rien à envier aux groupes équivalents dans les autres religions, par exemple les intégristes musulmans.

    On est prompt à brandir la laïcité pour dénoncer certaines pratiques extrêmes de l’islam (et souvent en fait pour mettre en cause l’islam dans son ensemble). Voilà un cas où l’intégrisme, d’origine chrétienne a réussi, par une forme de terrorisme verbal, à piétiner les principes laïcs. Cette atteinte à la République mérite, pour le moins, une égale dénonciation. »

    https://www.lesalonbeige.fr/schiappa-joffrin-meme-ignominie-dans-lamalgame/

  • Vidéo du matraquage d’un couple âgé par des CRS à Toulouse

    Les forces de l'ordre lors des manifestaions des Gilets jaunes
    © Sputnik . Irina Kalashnikova
    France
    Un couple de passants a été matraqué par des CRS en fin de manifestation des Gilets jaunes à Toulouse samedi dernier.
    L’incident a été filmé en vidéo.
    Le compte Facebook pro-Gilets jaunes Born to be Media Rider a publié la vidéo du matraquage d'un couple de passants âgés par un groupe de CRS pendant la manifestation des Gilets jaunes à Toulouse, samedi 2 mars.
    La scène a été extraite par France 3 Occitanie d'un live.
    Le couple ne faisait apparemment pas partie des manifestants. L'homme et la femme ont traversé un cordon de CRS qui faisait face aux Gilets jaunes.
    On peut voir que la femme s'est arrêtée et a parlé à un CRS. 
    Étant donné que la vidéo a été filmée de très loin, il est impossible d'entendre ce qu'elle lui a dit. 
    Quoi qu'il en soit, elle a été frappée à coups de matraque et projetée au sol. 
    L'homme qui l'accompagnait a tenté de la protéger mais a été lui aussi frappé puis jeté à terre.
    Selon des témoins, ils ont ensuite été pris en charge par des équipes médicales. 
    On ne connaissait toujours pas, samedi soir, leur état de santé.
    Ce samedi, la 16e manifestation des Gilets jaunes s'est déroulée en France. 
    Le nouvel acte s'est déroulé sans incidents majeurs
    sputniknews
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • L’Allemagne remet Macron au pas

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 
    Cela a été présenté poliment comme un « compromis » franco-allemand lorsque l’UE a hésité à adopter une directive sur le gaz qui aurait sapé le projet Nord Stream 2 avec la Russie. 
    Néanmoins, rhétorique diplomatique mise à part, le blocage par Berlin la semaine dernière de la tentative du président français Emmanuel Macron d’imposer une réglementation plus sévère sur le projet gazier Nord Stream 2 était sans aucun doute une rebuffade ferme à Paris. 
    Macron voulait donner à l’administration européenne à Bruxelles un contrôle accru sur le nouveau pipeline reliant la Russie à l’Allemagne. Mais finalement, le prétendu « compromis » était un rejet de la proposition de Macron, réaffirmant l’Allemagne dans le rôle principal de mise en œuvre du Nord Stream 2, aux côtés de la Russie. 
    L’oléoduc de 11 milliards de dollars, d’une longueur de 1 200 kilomètres, devrait être opérationnel à la fin de cette année. Venant de Russie, sous la mer Baltique, il doublera l’approvisionnement de l’Allemagne en gaz naturel russe. Le gouvernement berlinois et l’industrie allemande considèrent ce projet comme vital pour l’économie toujours vigoureuse du pays. L’approvisionnement en gaz sera également distribué, depuis l’Allemagne, vers d’autres États européens. Les consommateurs, particuliers et entreprises, ont tout à gagner d’une baisse du prix du gaz. 
    Ainsi, l’ingérence bizarre et tardive de Macron a été repoussée par Berlin. La pression accrue exercée par Washington pour que le projet Nord Stream 2 soit annulé a également été critiquée. La semaine dernière, l’ambassadeur américain en Allemagne, Richard Grenell, et deux autres émissaires américains ont écrit un éditorial pour Deutsche Welle dans lequel ils accusaient la Russie d’essayer d’utiliser le « chantage de l’énergie » dans la géopolitique européenne. 
    Pourquoi la France de Macron, a-t-elle tenté, à la dernière minute, de saper le projet en imposant des règles plus strictes ? C’est une question curieuse. Ces réglementations supplémentaires, si elles avaient été imposées, auraient potentiellement rendu l’approvisionnement en gaz russe plus cher. En fin de compte, le projet sera exécuté sans restrictions sévères. 
    En bref, Macron et les tactiques néfastes de Washington, ainsi que des États de l’Union européenne hostiles à la Russie, la Pologne et les pays baltes, ont été remis à leur place par l’Allemagne, et l’affirmation de ses intérêts nationaux, afin de garantir un approvisionnement gazier économique et abondant en provenance de Russie. Les autres États membres de l’UE ayant soutenu Berlin sur Nord Stream 2 étaient l’Autriche, la Belgique, Chypre, la Grèce et les Pays-Bas. 
    Les affirmations de Washington, selon lesquelles Nord Stream 2 donnerait à la Russie un levier sur la sécurité de l’Europe, ont été reprises par la Pologne et les États baltes. La Pologne et l’Ukraine, non membre de l’UE, risquent de perdre des milliards de dollars en frais de transit. Une telle décision est toutefois la prérogative de l’Allemagne et de la Russie pour trouver un mode de livraison plus économique. En outre, de quel droit l’Ukraine peut-elle revendiquer quoi que ce soit sur une question bilatérale qui ne la concerne pas ? La mauvaise foi antérieure de Kiev, qui refusait de régler ses factures d’énergie à la Russie, discrédite le bien fondé de ses objections. 
    Un autre facteur est la russophobie inhérente aux politiciens polonais et baltes, qui voient tout ce qui concerne la Russie à travers un prisme paranoïaque. 
    Pour les Américains, il s’agit bien évidemment de chercher à vendre leur propre gaz naturel, beaucoup plus coûteux, au marché géant de l’énergie en Europe, au lieu du gaz russe. Sur la base de chiffres objectifs fournis par le marché, la Russie est le fournisseur le plus compétitif de l’Europe. Les Américains tentent donc de s’emparer d’une affaire stratégique par tous les moyens de propagande et de pression politique. Ironiquement, l’ambassadeur des États-Unis, Richard Grenell, et les autres émissaires américains ont écrit récemment : « L’Europe doit garder le contrôle de sa sécurité énergétique ». 
    Le mois dernier, Grenell a menacé les entreprises allemandes et européennes impliquées dans la construction de Nord Stream 2 d’encourir des sanctions punitives américaines dans l’avenir. À l’évidence, c’est la partie américaine qui utilise le « chantage » pour contraindre les autres à se soumettre, pas la Russie. 
    Retour à Macron. Que faisait-il dans ses tactiques dilatoires tardives sur le Nord Stream 2 et en particulier les problèmes qui se poseraient à l’Allemagne si la réglementation supplémentaire avait été imposée ? 
    Il semble invraisemblable que Macron s’inquiète soudainement de la paranoïa de la Pologne et des États baltes au sujet d’une prétendue invasion russe. 
    Macron essayait-il d’obtenir des faveurs de l’administration Trump ? Depuis le début de la présidence de Macron en 2017, ses rapports obséquieux avec Trump se sont estompés. Après avoir tenté de saper le projet Nord Stream 2 à Washington, Macron tentait-il d’entrer à nouveau dans les bonnes grâces de Trump ? 
    Les contradictions concernant Macron sont légion. Il est censé être un champion des « causes écologiques ». Le souhait de l’Allemagne de réaliser le projet Nord Stream 2 est en grande partie motivé par le fait que l’augmentation de l’approvisionnement en gaz réduira la dépendance des centrales électriques européennes vis-à-vis des combustibles polluants comme le charbon, le pétrole et le nucléaire. En mettant en place des barrières réglementaires, Macron complique la tâche de l’Allemagne et de l’Europe pour passer à des sources d’énergie plus propres telles que le gaz naturel russe. 
    En outre, si Macron avait réussi à imposer une réglementation plus stricte au projet Nord Stream 2, il aurait inévitablement augmenté les coûts supportés par les consommateurs pour leurs factures de gaz. Ceci à un moment où son gouvernement est assailli par les manifestations d’ampleur nationale des gilets jaunes contre la flambée du coût de la vie, en particulier la hausse du prix de l’essence. 
    L’un des facteurs pouvant expliquer la tentative de sabotage de Macron, dans le cadre du projet allemand Nord Stream 2, était son dépit face au rejet par Berlin de son programme de réformes tant vanté pour le bloc de l’Eurozone au sein de l’UE. Malgré l’affichage très public de son amitié avec la chancelière Angela Merkel, Berlin a constamment repoussé les ambitions de réforme du dirigeant français. 
    Il est difficile de discerner le véritable objectif des réformes Macron. Mais elles semblent constituer une « Charte du banquier ». De nombreux économistes allemands éminents ont éreinté ses projets, qui, selon eux, pousseraient davantage au renflouement, financé par les contribuables, des banques insolvables. Ils disent que Macron tente d’éloigner encore davantage l’Union européenne de l’économie sociale de marché qu’elle ne l’a déjà fait. 
    Ce que Macron, un ancien banquier de Rothschild, semble viser est une réplique de la politique pro-riche et anti-travailleurs qu’il impose à la France et son extension à l’ensemble de la zone euro. Berlin n’en veut pas, sachant que de telles politiques vont éroder davantage le tissu social. Cela pourrait être la raison principale pour laquelle Macron a tenté d’utiliser le projet Nord Stream 2 comme levier pour faire plier Berlin. 
    À la fin, Macron et Washington – bien que travaillant pour des objectifs différents – ont échoué dans leurs tentatives de saboter le commerce énergétique naissant entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie. Nord Stream 2, comme Turkish Stream au sud de l’Europe, semble inévitable par la force même du partenariat naturel. 
    À ce sujet, les commentaires du gouvernement hongrois cette semaine étaient bien adaptés. Budapest a accusé certains dirigeants européens et américains de « grande hypocrisie » en décriant toute association avec la Russie à propos du commerce de l’énergie. Macron a déjà participé au forum économique de Saint-Pétersbourg, et pourtant il a récemment tenté de « faire chanter » et de perturber l’Allemagne au sujet de ses projets commerciaux avec la Russie. 
    Quant aux Américains, leur arrogante hypocrisie dépasse les bornes de la décence. En plus d’essayer de sermonner l’Europe sur les « principes du marché » et la « sécurité énergétique », on a appris cette semaine que Washington demandait de la même manière à l’Irak de mettre fin à ses importations de gaz naturel en provenance de l’Iran voisin. 
    L’Irak souffre de pénuries d’électricité, et d’énergie, en raison de la guerre criminelle que les États-Unis ont menée contre ce pays de 2003 à 2011 et qui a détruit une grande partie de ses infrastructures. L’Irak a absolument besoin de l’approvisionnement en gaz iranien pour faire fonctionner l’éclairage et les ventilateurs. Pourtant, les États-Unis exigent maintenant de l’Irak qu’il mettre fin à son importation essentielle de carburant iranien afin de se conformer aux sanctions imposées par le gouvernement Trump contre Téhéran. L’Irak est furieux de la dernière ingérence de Washington dans ses affaires souveraines. 
    L’hypocrisie de Washington et des politiciens élitistes tels que Emmanuel Macron est devenue trop difficile à supporter. Peut-être que l’Allemagne et les autres réalisent enfin qui sont les charlatans. 
    Finian Cunningham 
    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/02/28/l-allemagne-remet-macron-au-pas-6132230.html
  • Prendre la mesure du danger : le pire, c’est Emmanuel Macron

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    La poursuite des manifestations hebdomadaires semble, désormais, profiter au pouvoir, au moins superficiellement : des manifestants moins nombreux et un chef de l’État qui rebondit dans les sondages. Cela démontre, d’abord, l’efficacité de nos institutions qui tiennent le choc d’une contestation importante par son ampleur et sa durée. Mais cette impression ne doit pas masquer le maintien d’un degré élevé de sympathie pour les contestataires. Le fait que le seizième samedi a été marqué par moins de violences, à l’exception de deux incidents à la charge des « forces de l’ordre », ne plaide pas en faveur d’un arrêt des hostilités.

    Quatre facteurs doivent intervenir dans le scénario du film souhaité par le pouvoir. Le premier constitue le fond de la stratégie présidentielle : le pourrissement ! Plus le mouvement se poursuit, plus les arguments à son détriment s’additionnent. Il n’était pas possible d’interdire les défilés partout en France, mais il était possible d’en réprimer les débordements puisqu’ils n’étaient pas, pour la plupart, autorisés. Dans cette ambiguïté a résidé l’amorce d’une tentative de retourner l’opinion grâce au choc des images. Le saccage de l’Arc de Triomphe, qui aurait sans doute pu être évité, a été le sommet de la manœuvre. Que des groupes d’extrême gauche aient pu intervenir, notamment à la fin des cortèges, pour incendier des voitures ou briser des vitrines, malgré un quadrillage policier important et des gardes à vue préventives, laisse d’autant plus songeur que les auteurs sont, pour beaucoup, parfaitement identifiés.

    Le second élément est l’utilisation du premier dans un matraquage médiatique inouï en vue de diaboliser les gilets jaunes. L’addition est tellement lourde qu’elle pèche par excès : ils ruinent le commerce, gâchent les soldes, freinent la croissance, coûtent cher au contribuable urbain ; ils accroissent l’insécurité en épuisant les forces de sécurité. En s’attaquent aux policiers et en détruisant les radars, ils sont responsables de la montée de la violence dans les banlieues et de la mortalité sur les routes. Enfin – comble de l’horreur – après avoir été comparés aux chemises brunes, les voilà associés à l’antisémitisme. Le Président a signé cette mise en scène fondée sur l’amalgame avec une formule assassine : en manifestant, on se rend complice du pire. Ce qui est excessif est insignifiant, certes, mais calomniez, il en restera toujours quelque chose.

    En troisième lieu, un glissement politique s’est produit : la révolte fiscale était de droite. Mais les atteintes à l’économie, et particulièrement au commerce, de même que les agressions de policiers ont fait basculer une partie de la droite soucieuse d’ordre. C’est désormais La France insoumise qui mène le bal. C’est, pour le pouvoir, une divine occasion pour récupérer des électeurs au profit de LREM aux élections européennes. Lorsque Valérie Pécresse appelle à un arrêt du mouvement, elle se laisse bêtement récupérer sans percevoir qu’on peut parfaitement en déplorer certains effets tout en approuvant la démarche d’origine.

    Enfin, il y a le festival macronien qui aligne les images porteuses : du Salon de l’agriculture à la rencontre nocturne avec des SDF, on joue la compassion ; avec Juppé, on cherche à séduire « à droite » ; et dans la tournée du grand débat, on affiche son savoir-faire, qui n’est d’ailleurs qu’un savoir-dire. Dans ce western, il y a d’un côté « Super Intelligent » face aux brutes, mais les Français, là encore, ne sont pas dupes. 62 % pensent que rien ne sortira du fameux grand débat. Roulés en 2017, accepteront-ils de l’être à nouveau ?

    L’envers du décor est, en effet, de nature à redoubler l’amertume, voire la révolte. Macron a tout du pompier incendiaire ! C’est sa politique, son matraquage fiscal au détriment notamment des retraités, les déclencheurs ! C’est, surtout, son mépris systématique à l’encontre du peuple français qui a soulevé la colère. Son recul ou son changement d’attitude ne doivent tromper personne. Cet homme n’aime pas son pays. Son objectif est de le voir se fondre dans une Europe technocratique, soumise politiquement aux États-Unis, version « démocrate », et acceptant une mondialisation irréversible. Il faut, maintenant, que l’opposition de droite cesse ses escarmouches et prenne la mesure du danger pour le pays : le pire, c’est lui !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/prendre-la-mesure-du-danger-le-pire-cest-emmanuel-macron/

  • Intégration ? Macron brade la France à l’Allemagne

    Intégration ? Macron brade la France à l’Allemagne

    De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef, à propos du traité d’Aix-la-Chapelle, « Traité de coopération (formule habituelle) ET d’intégration ».

    […] L’intégration étant l’« incorporation d’un nouvel élément à un système », on voit mal le sens : qui intègre quoi ? S’il s’agit de coopération européenne, pourquoi ne pas le dire ? Sans doute l’Allemagne, qui refuse tout abandon de souveraineté, préféra-t-elle rester dans le vague… En son Préambule, il réaffirme l’attachement commun à « un marché mondial ouvert », puis viennent différents articles visant à l’établissement d’une politique étrangère commune. L’article 3 fixe des consultations « afin de définir des positions communes sur toute décision importante » – est-ce là subordonner les opérations extérieures de la France à des « décisions conjointes » ? L’Allemagne, qui n’en fait pas, a tout à gagner à ce droit de regard, tandis que l’article 4 entend étendre la coopération militaire en enjoignant les deux États à agir « conjointement en matière de sécurité » et créé un « Conseil franco-allemand de défense ». Ici encore, la France apporte beaucoup plus dans la corbeille « intégrée », notamment, si les mots ont un sens, son arme nucléaire et un effort militaire (60 milliards de dollars, en hausse, contre 40 milliards, en baisse, pour l’Allemagne). L’article 8 prévoit, comme nous l’annoncions voici six mois, des échanges de diplomates dans les instances multilatérales, notamment l’ONU, aux fins de parvenir à des « positions communes » (garantie de paralysies nombreuses, tant les positions sont éloignées sur la plupart des théâtres, en particulier au Proche-Orient), affirmant que « l’admission de la République Fédérale d’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité est une priorité de la diplomatie “franco-allemande” ». Sic !

    À ceux qui se sont alarmés de tant de grâces, les thuriféraires de ce qui passe pour le couple franco-allemand répondent qu’il ne s’agit là que d’orientations destinées à renforcer le cœur d’une Europe unifiée. Passons sur le fait que ladite unification est sans cesse démentie alentours, de l’Angleterre à la Hongrie, de la Pologne à l’Italie, pour observer que, sous couvert d’unification européenne, les dividendes allemands viennent vite : dès mars, le siège français à l’ONU sera réputé occupé deux mois durant par l’Ambassadeur allemand aussi bien que le Français (étrange mélange de deux statuts différents, guère compatible avec l’actuelle Charte), tandis que se préparent l’ouverture d’ambassades franco-allemandes à Dacca, Khartoum et Lagos, ainsi que, pour 2020, de dix « centres culturels franco-allemands ».

    Il suffit de rappeler les partenariats franco-allemands en matière industrielle pour savoir ce que l’Allemagne entend par « partenariat » : il y a 60 ans, l’Allemagne n’avait plus d’industrie aéronautique ; la coopération franco-allemande se chargea de lui en donner avec Airbus, dont l’essentiel de l’activité fut longtemps à Toulouse, sous direction française et qui est désormais à Hambourg (notamment) sous direction allemande. On pourrait en dire autant de l’industrie pharmaceutique française, longtemps brillante, désormais partagée entre laboratoires américains et allemands, et regarder ce que faillit être, sans le véto de la commissaire européenne à la concurrence, la vente, tant voulue par M. Macron, de la branche Transports d’Alstom : sous couvert de « pôle européen », une fusion-acquisition au bénéfice de Siemens. C’est ainsi que la France distribue ses dernières cartes, glissant vers le déclassement politique, et donc économique, dont les actuels troubles sociaux typiques d’un pays qui s’appauvrit, ne sont que les prodromes.

    https://www.lesalonbeige.fr/integration-macron-brade-la-france-a-lallemagne/

  • Encore une fausse nouvelle diffusée par Emmanuel Macron

    Encore une fausse nouvelle diffusée par Emmanuel Macron

    Et repérée par l’Observatoire de l’islamisation :

    « Il n’y a aucune loi qui prévoit que dans une entreprise on a pas le droit d’être embauché parce qu’on a un signe religieux [ndlr: oui mais un règlement intérieur peut l’interdire]et dans ce cas là c’est sanctionné par la loi . Il y a même des politiques de testing que nous sommes en train de mettre en place à l’embauche (…). Et donc vous pouvez être victime de discrimination et dans ce cas là un foulard comme vous le portez n’est absolument pas interdit pour travailler dans une entreprise privée, et si parce que vous portez un foulard ou que vous portez tel ou tel prénom et que vous n’êtes pas embauchée ceci est une discrimination à l’embauche et c’est sanctionné par la loi nous avons renforcé les contrôles [ndlr: de testing] «

    A Pessac le 29 février, Emmanuel Macron veut rassurer une femme voilée en disant qu’il va lutter contre les chefs d’entreprises qui refuseraient de les recruter, sauf que…

    La loi El Khomri de 2016 a prévu qu’il était possible d’introduire une clause de neutralité (religieuse, philosophique, politique) en entreprise.

    La Cour de cassation dans sa décision du 22 novembre 2017, a précisé le cadre de cette fameuse clause (elle avait saisi il y a quatre ans la Cour de justice de l’Union européenne, d’une question préjudicielle sur le sujet).

    Il ressort de cette décision que l’entreprise peut licencier un salarié pour le port du voile, mais il faut réunir plusieurs conditions que vient préciser la Cour de cassation.

    https://www.lesalonbeige.fr/encore-une-fausse-nouvelle-diffusee-par-emmanuel-macron/

  • L'or de la France confié à une banque américaine !

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    Ex: http://echelledejacob.blogspot.com 
    La gestion du stock d’or de la Banque de France, propriété collective des Français, vient d’être confiée, sans qu’ils en soient prévenus et sans la moindre explication, à une Banque américaine à la réputation sulfureuse, JP Morgan & Chase. Il se pourrait qu’il se retrouve bientôt à la Banque Centrale Européenne en échange d’une autorisation à poursuivre la politique économique catastrophique du gouvernement et dans le cadre du projet d’européanisation forcée de la France. Cela pourrait aussi avoir pour objectif de priver un gouvernement (RN par exemple) de la possibilité de recréer un Franc solide.
    À quoi sert un stock d’or ? 
    Les 2 435 tonnes d’or stockées dans le sous-sol de la Banque de France (BdF) ont été acquises au fil des décennies avec les impôts payés par les Français, notamment au cours des années 1950 à 1965. De plus, le président de Gaulle a procédé à des ventes de dollars américains pour les convertir en or, et il a rapatrié de l’or français stocké aux Etats-Unis pendant la guerre pour reconstituer un stock de 3 024 tonnes auxquelles s’ajoutent, mais il ne nous appartient pas, de l’or confié en garde par des banques centrales ou organismes financiers, tels que que la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Deutsche Bundesbank. C’est une pratique courante de répartition des risques. 
    Ce stock est un fond de garantie en cas de crise financière, de guerre ou autre catastrophe majeure. Il permet ensuite la reconstitution d’une monnaie solide ou des transactions financières entre États via leurs banques centrales. C’est en quelque sorte le bas de laine des Français, même si juridiquement cet or est la propriété de la République, inscrit à l’actif du bilan de la BdF. Aujourd’hui, il servirait en cas, par exemple, d’effondrement de l’euro, ce qui n’est plus impensable en raison de l’état désastreux de la gestion de l’économie de l’Union Européenne gérée par les technocrates de Juncker.
    Stocker de l’or est une erreur pour Bercy 
    Stocker de l’or, quelle erreur, vous diront les énarques de Bercy, l’or comme les devises ou l’argent, ça doit travailler. Premier grand succès de ces énarques, ils réussissent en 2004 à convaincre Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Raffarin, de vendre 588,6 tonnes d’or du stock pour remédier aux conséquences de la crise financière de 2002. Le stock tombe à 2 435,4 tonnes. En soi, l’idée n’est pas mauvaise, mais nos spécialistes énarques de Bercy s’occupent de la vente et font perdre 10 milliards à la France, car entre 2004 et 2009, la valeur de l’or a considérablement augmenté et ces 588 tonnes qui valaient 9 milliards en 2004 en auraient valu 19 en 2009… si la BdF les avait gardées. Personne n’est parfait, surtout les énarques, et la leçon a porté. 
    Depuis, selon l’accord entre l’État et la BdF publié au J.O. en 2011, la Banque de France n’a plus le droit d’offrir un service de vente et d’achat de lingot d’or, ni d’acheter ou vendre des napoléons 20 francs en or. De toutes façons, ça n’avait jamais rapporté grand-chose à cause d’une fiscalité déjà excessive.
    Le président veut et autorise un marché de l’or à Paris 
    Voilà nos énarques de Bercy bien contrariés. Heureusement, un miracle se produit : Macron-l’énarque est élu, Bercy repart à l’assaut et obtient au mois de novembre 2018 la création d’un marché de l’or à Paris. Prétexte : le marché londonien de l’or va s’effondrer en raison du Brexit (les énarques l’espèrent !), la France va le récupérer et se faire des c… en or. 
    Mais pas question de laisser Bercy gérer comme en 2004. Le 2ème sous-gouverneur de la BdF, Sylvie Goulard, énarque comme il se doit et recasée par Macron à la BdF après un éphémère passage d’un mois au ministère des Armées où elle n’a pas fait la moindre étincelle, trouve la solution. 
    Il faut savoir que Sylvie Goulard, outre d’être très compétente pour passer des concours, s’en mettre plein les poches (c’est pour ça qu’elle a été virée de la Défense, elle était en même temps payée 10 000 $/mois par un institut américain), et compétente en communication comme tout bon énarque mais totalement incompétente dans tout le reste, a passé deux ans comme « conseiller spécial » à l’Institut Bergrruen (celui qui la payait quand elle était ministre). 
    C’est un Institut californien où l’on débat pour « changer le Monde », imaginer comment construire l’Europe fédérale et le gouvernement mondial. Et en débattant, car on y débat beaucoup, on s’y constitue un carnet d’adresses en or. En effet, on y trouve des gens comme Romano Prodi, Gerhard Schroder, Mario Monti, Felipe Gonzalez, Joseph Stiglitz, Pisani-Ferry, Jacques Delors, Pascal Lamy de la Banque Mondiale, Peter Sutherland de la Banque Fédérale allemande et accessoirement ex-président de la Trilatérale, Pierre Moscovici, le très brillant ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault (52 Milliards d’impôts supplémentaires en 2012-2013, 10 % de chômage) recasé par Hollande à la Commission européenne, le président de Goldman Sachs, etc.
    Avec tout ça, si vous ne savez pas gérer un stock d’or ensuite… 
    Bref, Sylvie Goulard, 2ème vice-gouverneur a eu une idée géniale : confier la gestion de notre or à JP Morgan & Chase, 1ère banque américaine, 4ème banque mondiale, qui gère 42 % des comptes aux USA, Visa, etc. avec un bilan annuel de 2 513 milliards de $ en actifs. En 2010 JP Morgan a racheté Chase afin de pouvoir rentrer dans le marché des matières premières, pétrole, gaz, électricité, métaux. Dont l’or où, en s’associant sur le marché de Londres avec plusieurs grandes banques, Barclays et Goldman Sachs notamment, elle est devenue le premier agent d’influence sur les cours. D’où son nouveau nom : JP Morgan & Chase.
    JP Morgan & Chase, banque à problèmes 
    Pour ne parler que des douze dernières années (JP-MC existe depuis 180 ans), JP-MC avait commercialisé en avril 2007 un produit financier complexe lié à des prêts dans l’immobilier, sans informer les investisseurs du rôle joué par le fond « Magnetar Capital », qui lui appartenait et dont le rôle était précisément de miser sur la baisse de ces produits financiers. Dix mois plus tard, les investisseurs étant ruinés, et pour éviter d’être trainée en justice, la JP-MC a finalement accepté en juin 2011 de rembourser les investisseurs. 

    En 2012, JP-MC avoue avoir perdu 2 Mds $ à cause d’un trader français, Bruno Michel, plus malin qu’elle. Normal, il est français. 

    En novembre 2013, JP-MC annonce un accord sous forme d’amende de 13 Mds$ avec le ministère de la Justice des États de New York et de Californie, pour arrêter les poursuites judiciaires liées à la crise des subprimes
    Toujours en novembre 2013, JP-MC a également dû payer 4,5 Mds$ à une série d’institutions financière dont Goldman Sachs, ING, et BlackRock, pour solder un conflit qui les opposait suite à diverses malversations. 
    En janvier 2014, JP-MC paie une amende de 1,7 Mds$ pour escroquerie (dite au « schéma de Ponzi ») dans le cadre de l’affaire Madoff
    En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l’Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis), JP-MC avec quelques autres banques paie une amende de 4,2 Mds$ dans le cadre d’ententes entre banques pour manipuler le cours du Libor, un indice de taux de change. Ayant soudoyé un employé du Trésor, elle avait appris que Lehman Brothers était sur le point de déposer son bilan, avait, la veille, avec l’aide de ses copines, fait saisir 8,6 Mds$ de liquidités, y compris 5 Mds$ en numéraire. 
    Etc. Etc. Bref, comme dit sa publicité, « 180 années d’excellence« . Dans l’escroquerie ? 
    Escroqueries en tous genres, la banque rêvée pour lui confier de l’or !  
    C’est donc la Banque rêvée pour lui confier la gestion de l’or de la BdF. Surtout au moment où États-Unis, Chine, Russie et quelques autres achètent de l’or à tour de bras pour faire face à la probable crise financière qui arrive. Et ceci au moment où John Edmonds, l’un des « gold-traders » de JP-MC vient d’avouer au FBI s’être adonné à la technique de manipulation de marché dite du « spoofing » (1) des centaines de fois avec l’assentiment de sa hiérarchie pendant 6 longues années, de 2009 à 2015. 
    Sa hiérarchie, s’appelle Jamie Dimon, CEO (2) de JP-MC, lequel après avoir déclaré que le Bitcoin était « une fraude« , s’est écrié « Nom de D…, la con… Bon sang, mais c’est bien sûr » et a créé un bitcoin-JP-MC spécifique. Quand on est champion du monde de la fraude et de l’escroquerie sur les marchés, tous les marchés, immobilier, financiers, métaux, palladium, lithium, or, etc. on ne rate pas une occasion pareille ! Et surtout pas de devenir partenaire de la BdF sur le marché de l’or.
    L’accord-or avec la Banque de France est un marché particulier 
    Cela dit, il ne s’agit pas d’un marché de l’or au sens classique, c’est-à-dire qui coterait le Napoléon et le lingot. Le stock d’or de la Banque de France va être « mobilisé » par JP-MC pour garantir des « swaps or contre devise » (contrats d’échanges or contre devises) et du « leasing d’or » (prêts d’or). Pour l’instant, seules les autres banques centrales de la planète pourront faire usage de ces produits financiers avec la BdF, mais comme celle-ci a pris pour partenaire la banque la plus pourrie du monde (ou presque), pourquoi pas une banque européenne ou française ? Cela ouvre la possibilité qu’à l’avenir des banques commerciales internationales puissent également y avoir accès. D’où son évolution récente en JP Morgan-Chase & Co. 
    De facto, l’or de la Banque de France n’est plus à l’abri : une mauvaise opération, un krach financier soudain, des calculs erronés, et une partie de cet or qui sert de garantie aux Français devra quitter le gigantesque (22 000 m2) coffre-fort du sous-sol de la BdF à Paris. 
    Sylvie Goulard s’y est préparée, elle a fait exécuter des travaux d’agrandissement pour que de gros élévateurs puissent y circuler quand il faudra sortir l’or : La rénovation des coffres, des ascenseurs et des salles est pratiquement achevée. Le sol a été renforcé pour supporter le poids du passage de chariots élévateurs lourds et le stockage a été réaménagé pour faciliter la manutention et « d’ici la fin de l’année un nouveau système informatique sera mis en place, pour répondre au mieux aux opérations de marché » (Sylvie Goulard à L’Usine nouvelle). 
    Pourrait-on nous expliquer pourquoi ce ne sont ni le gouverneur de la BdF, ni le ministre des Finances, ni le président mais une obscure sous-fifre qui nous apprend tout ça, sans nous dire ce que le gouvernement va faire comme spéculations hasardeuses avec l’or des Français, par un banque américaine plus ou moins louche, et sous le contrôle d’énarques incompétents dans ce domaine ? 
    L’Imprécateur
    Source

    1: « spoofing » Le spoofing en finance est une technique manipulation boursière qui consiste à offrir des titres à la vente ou l’achat dans l’intention d’annuler l’ordre juste avant qu’il soit exécuté, et ceci afin d’obtenir un mouvement favorable au spoonfinger. JP-MC achetait des titres-or, les revendait quelques instants avant la clôture à prix bas, provoquant un panique à la baisse, pour protéger le dollar, car l’or à un cours trop élevé provoque une baisse du dollar. Or elle spéculait sur le dollar. 
    2: CEO : Chief Executive Officer = Directeur Général