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anti-national - Page 441

  • Deux poids et deux mesures

    La presse se délecte des crises bancaires et des scandales financiers en tout genre tellement cela confirme l’idée simpliste, mais bien pratique au demeurant, que le système économique est pourri. Car il y a les « parachutes dorés » que l’on voit (que l’on montre) et il y a les « parachutes dorés » que l’on ne voit pas (que l’on ne montre pas). Il serait cependant bienvenu d’avoir la même exigence de transparence et de rigueur avec l’argent public en général, et le financement des syndicats en particulier dont le candidat Sarkozy avait promis d’ouvrir le dossier.

    Quand les actionnaires d’une entreprise privée gagnent ou perdent de l’argent, c’est finalement leur problème ; et c’est aussi la conséquence heureuse ou malheureuse de leurs propres décisions. Mais l’usage des deniers publics nous concerne tous, en tant que citoyen et contribuable. L'argent public, c'est d'abord de l'argent privé prélevé par la contrainte. On consent à subir cette contrainte tant que l'usage de cet argent public va bien au financement des services publics, et rien d'autres...  

    Prenons l’exemple tellement banalisé que personne ne s’en émeut de Monsieur Le Duigou dont la carrière au service de l’action syndicale est en symbiose avec sa carrière au service de l’Etat. Ce fonctionnaire des impôts fut détaché de l’administration des finances en 1978 pour pouvoir exercer ses fonctions syndicales auprès de la CGT. A l’approche de la retraite, il a prudemment sollicité sa réintégration dans son corps d’origine [1]. Pas folle la guêpe ! En tant que spécialiste des questions de financement des retraites, il est bien le premier à savoir que la retraite d’un fonctionnaire sera calculée sur les six derniers mois de traitement. Il va donc réintégrer la fonction publique, en étant nommé conservateur des hypothèques de Corbeil pour un traitement se montant à 5000 euros par mois et des primes et indemnités de 10 000 euros. Sa retraite est bien assurée dans un tour de passe passe dont la haute administration garde jalousement le monopole alors qu’elle se permet de faire la morale aux patrons et aux actionnaires. Dans un contexte, on comprend qu’il n’a pas besoin du système de capitalisation et qu’il est un ardent défenseur de la répartition, qui lui permet de faire financer sa retraite par les autres, au nom de la solidarité. Tu parles, Charles ! De telles manipulations feraient passer les goldens parachute et autres traders fous pour de douces plaisanteries. Car il n’y a là aucune spéculation : c’est sans risque financier, on ne va pas en prison, et c’est avec l’argent public. Pourquoi donc s’en priver ? Pour couronner le tout, dans son élan d’ouverture pathétique, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, le dispense d’exercer physiquement cette nouvelle activité, afin de ne pas briser le militantisme du fonctionnaire dévoué. Au-delà du fait que le gouvernement se retrouve à financer ceux qui vont précisément consacrer leur énergie à l’empêcher de gouverner (mais on a bien des ministres qui voteront à gauche aux prochaines municipales), cette collusion entre les dirigeants politiques et les appareils syndicaux est une dérive bien inquiétante de notre modèle que l’on veut par ailleurs montrer en exemple. D’une manière générale, il faut se rendre compte que, sur les trois dernières décennies, les permanents de la CGT ont été multipliés par cinq alors que le nombre des adhérents a été divisé par 2,5. Il y en a encore qui se demande pourquoi le pouvoir d’achat fond comme neige au soleil… [1] Voir le Monde du 2 janvier 2008. Selon ce même journal : « Secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, Jean-Christophe Le Duigou, 59 ans, va bientôt réintégrer son administration d'origine, le ministère des finances, et être promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne). Ancien directeur divisionnaire des impôts, il percevra à ce poste, l'un des mieux payés de Bercy avec celui de trésorier-payeur-général (TPG), 9 000 euros nets par mois. Il s'agit selon le cabinet du ministre du budget d'une progression de carrière tout à fait normale à la direction générale des impôts. Le syndicaliste espère ensuite faire valoir ses droits à la retraite fin 2009 ». Pour en savoir plus, voir aussi l’excellent édito de Patrice Planté, in la revue Pincée de Sel, numéro 13, janvier 2008.

    http://caccomo.blogspot.com/2019/02/deux-poids-et-deux-mesures.html

  • Tout va bien, vous êtes en Macronie…

  • Stéphane Ravier : « Le grand débat organisé dans une mosquée islamiste à Marseille : c’est la laïcité version Macron ! »

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    Lundi soir, à Marseille, c’est à la mosquée Islah qu’a eu lieu un grand débat en présence du député LREM Saïd Ahamada. Dans les colonne de Boulevard Voltaire, Stéphane Ravier dénonce une grave atteinte à la laïcité, les responsables de cette mosquée dispensant, selon lui, un discours de haine appelant au meurtre des mécréants.

    Depuis le tweet de protestation de Stéphane Ravier, le site de la mosquée a été fermé, fait remarquer le sénateur des Bouches-du-Rhône.

    Le grand débat national continue. À Marseille, il a notamment eu lieu dans une mosquée qualifiée d’islamiste. En quoi cela est-il choquant ?

    Lorsque le grand débat se fait à Marseille, il se fait dans une mosquée… tout un symbole ! J’ajoute qu’il s’agit bien d’une mosquée islamiste. Elle publie, donc elle cautionne, les ouvrages du premier des islamistes du XXe siècle sur son site Internet. Il y est question de tuer les apostats, de djihad, etc. Nul ne pouvait ignorer les appels à la haine propagés sur ce site, y compris les pouvoirs publics.
    Le député de La République en marche élu de cette circonscription, monsieur Saïd Ahamada, qui a des ambitions municipales pour 2020, y a pourtant participé.
    C’est la laïcité version nouveau monde, version Macron.
    C’est très inquiétant. Cette mosquée aurait dû être sous contrôle de l’État depuis bien longtemps. Cela fait plusieurs mois que j’ai alerté les pouvoirs publics, et notamment le préfet de région, sur les publications de cette mosquée sur son site Internet. Ce dernier m’avait répondu qu’il avait pris en compte mes remarques. Curieusement, depuis mon tweet d’hier, ce site Internet est fermé. Heureusement que j’ai en ma possession toutes les captures d’écran nécessaires pour prouver tout ce que j’ai annoncé il y a déjà plusieurs mois.

    Est-ce que le choix de ce lieu exclut de fait une partie des citoyens ?

    Tout le monde est, certes, libre d’aller en ce lieu, mais avouons que c’est assez symbolique et qu’il est possible de le voir comme un débat entre citoyens musulmans. Et pas seulement citoyens français, d’ailleurs. Cela ressemble quand même fort à une démarche discriminatoire. Qu’un élu de la République puisse participer à ce genre de démarches est inquiétant pour notre ville et notre pays. Cela en dit long sur les intentions d’Emmanuel Macron de vouloir réformer la laïcité pour qu’elle fasse une place à l’islam, alors que c’est à l’islam de se conformer à nos lois.

    On ne vous a pas entendu vous choquer lorsque les réunions dans le cadre du grand débat avaient lieu dans des églises.

    Je n’en avais pas entendu parler. Mais quand bien même, jusqu’à présent, à ma connaissance, il n’y a pas d’appel à la haine, au meurtre et au rejet sur les sites Internet des paroisses. Les églises sont, d’ailleurs, plutôt le lieu qu’occupent les clandestins, avec le soutien de la hiérarchie ecclésiale, comme c’est le cas à Marseille.
    Je crois qu’on ne peut pas comparer l’un et l’autre.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213850/stephane-ravier-le-grand-debat-organise-dans-une-mosquee-islamiste-a-marseille-cest-la-laicite-version-macron/

  • Baisse la tête, soumet-toi et tais-toi!

    soumission-300x229.jpgNous citions hier sur ce blogue les propos de Marcel Gauchet qui, dans un entretien accordé fin décembre au quotidien, belge Le Soir, affirmait que « l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est (aussi) une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout. » Une fiction qui est aussi le qualificatif qui peut être appliqué au Grand débat macroniste qui se clôturera le 15 mars. Une diversion pour gagner du temps, tenter d’enterrer la fronde populaire et faire accroire que la France d’en bas en Gilet jaune a été entendue. Ce qui est à noter c’est que l’aveu de cette entourloupe est exprimé ces derniers jours, certes en y mettant les formes, par plusieurs membres du premier cercle macroniste. Il y a deux jours, Marianne rapportait sur son site les propos des ministres du gouvernement qui, « craignant que les retombées effectives du grand débat national ne déçoivent les Français et ne réinjectent une dose d’amertume aux gilets jaunes, (s’emploient) » « à doucher d’éventuels espoirs trop fous. »

    Mardi, lors d’une réunion du groupe LREM, « Edouard Philippe, a ainsi mis en garde les députés (…) : « Le risque déceptif (sic) est important (…). » « Il faut préparer nos concitoyens à ce que les propositions à la sortie ne soient pas les réponses à toutes les remontées des débats.» Mercredi sur LCI, même son de cloche de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson : « Il va falloir atterrir sur un consensus, certaines personnes n’y trouveront pas leur compte mais c’est la loi de la majorité, on est dans une démocratie » (sic). « De toute façon, on n’a pas de baguette magique (…) nous sommes dans un contexte européen, dans un contexte international, dans un contexte budgétaire donné. Bref, il y a un cadre à respecter (…). » C’est là, en effet, tout le problème, celui de la France ligotée par Bruxelles… Secrétaire d’Etat et « co-animatrice du grand débat national », Emmanuelle Wargon « affiche également une grande prudence (…): Il est peu probable que l’on règle tous les sujets que les Français ont mis sur la table, sur lesquels ils nous attendent, par quelques mesures immédiates, a averti l’ancienne cadre de Danone, qui espère une première restitution des débats pour la mi-avril. » « Ecouter en expliquant qu’on ne pourra pas faire, drôle de victoire » note Marianne… Et les Français ne paraissent pas prêts à être dupés : selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 20 février, 58% des interrogés anticipent qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ne tiendront pas compte des points de vue exprimés dans ce grand débat national. »

    Français qui ne sont pas dupes non plus de la sensibilité européiste et/ou progressiste-de-gauche très majoritaire chez les journalistes, chroniqueurs et autres politologues qui animent les émissions politiques ou mélangeant les genres comme c’est le cas de C à vous sur France cinq. Emission , disons-le, ou comme dans de nombreuses autres, les dirigeants du RN sont accueillis avec courtoisie dans la forme, malgré l’hostilité idéologique sur le fond, parfois vive. C’est la règle.

    Lors de son passage dans C à vous mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a choisi pour sa part d’attaquer bille en tête le journaliste Patrick Cohen qu’il a accusé de faire œuvre de propagande bruxelloise dans le cadre du débat sur le CETA, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, et plus globalement d’être un «serviteur du pouvoir », de « cirer les pompes de M. Macron. »

    Au vu des résultats  dont sa liste européenne est crédité (environ 6%) cette stratégie mordante peut prosaïquement se justifier: calcul ou sincérité, un outsider peut se voir (se croire)  dans la nécessité de donner plus de visibilité à sa campagne, de faire parler de lui en mettant les pieds dans le plat, voire en renversant la table... C’est l’analyse de l’équipe de C à vous qui, rapporte le Huffpost, « estime avoir été le théâtre de la stratégie du buzz et du clash adoptée depuis plusieurs années déjà par Nicolas Dupont-Aignan ».

    D’autres peuvent y voir  aussi un besoin pour NDA de se relégitimer après sa reculade devant le microcosme politico-médiatique, suite à l’affaire Emmanuelle Gave. Présente sur sa liste pour les élections européennes, Mme Gave s’est vue reprocher, au terme d’une cabale ahurissante, la visant elle et son père, quelques tweets jugés racistes, tendancieux, notamment celui ou elle écrivait que « les musulmanes sont inemployables comme Nanny » (nounous).

    « En somme », notait Elisabeth Lévy dans Causeur,  résumant cette affaire abracadabrantesque, « après avoir ratissé une dizaine d’années d’existence numérique (de Mme Gave sur les réseaux sociaux, NDLR) , la meute vigilante a trouvé une phrase (celle sur la nounou) que l’on peut juger vaguement choquante, si on la prend au pied de la lettre et si on pense que la traque des écarts de langage est de salubrité publique. La récolte est, somme toute assez maigre, mais la rumeur devenue vérité continue à propager qu’Emmanuelle Gave est antisémite, négationniste et raciste. Emmanuel Macron a annoncé une loi permettant  le retrait dans les meilleurs délais de tous les contenus appelant à la haine , mais contre les présumés haineux, la haine est tolérée, voire encouragée. Puisque c’est au nom du bien. »

    Résultat, « Dupont-Aignan a (jeté) l’éponge  et Debout la France (a annoncé) dans un communiqué qu’à « la lumière des éléments révélés par  Quotidien  (l’émission du petit Torquemada Yann Barthès, NDLR),  Emmanuelle Gave ne sera pas candidate. Quel manque de courage , fulmine Charles Gave (le père d’Emmanuelle, économiste proche de la mouvance souverainiste, NDLR). Peut-être, mais aussi injuste que cela soit, estime Elisabeth Lévy, en conservant sa fille sur sa liste, NDA prenait le risque de voir sa campagne polluée par d’incessants rappels de ces mensonges devenus vérités. La calomnie paie. Pour les Gave, la mèche a été allumée de l’intérieur du parti, pour NDA c’est l’œuvre de ses rivaux politiques. Dans les deux cas, on est assez loin de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. »

    Mais le courroux des bien-pensants visent plus globalement tout ceux, qui, même à la gauche de la gauche parfois, critiquent la doxa eurolibérale, ses relais et ses acteurs de premier planRT se faisait ainsi l’écho de l’article paru sur le site des altermondialites d’Acrimed (acronyme d’« Action critique Médias ») au sujet du traitement de défaveur dont a été victime la sociologue mélénchoniste retraitée du CNRS, Monique Pinçon-Charlot, lors de son passage le 2 février dans l’émission  C l’hebdo  sur France cinq, animée par Ali Badou. Disons-le, Mme Pinçon-Charlot n’est pas franchement de notre paroisse. Ses publications et travaux, souvent effectués en binôme avec son mari Michel, portent principalement sur la ségrégation urbaine et sociale, la domination des pauvres par les riches,  ont été souvent très sévèrement critiqués. Confessons-le, nous n’avons pas lu  les ouvrages en question, mais ses détracteurs jugent que la sociologie de Mme Pinçon-Charlot se caractérise par une idéologie manichéenne qui tord le réel, une méthodologie approximative , simpliste, voire frauduleuse.

    Pour autant, quitte à l’inviter sur un plateau, n’est-il pas dans l’ordre des choses de lui donner vraiment la parole, afin qu’elle puisse exprimer et développer ses thèses, ses réflexions, ses idées ? Venue pour présenter son dernier ouvrage (co-écrit avec son mari), dont le titre même n’est pas sans rencontrer un écho certain chez les Français ( Le Président des ultra-riches. Chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron), cette dernière a été en fait muselée… au nom du pluralisme du service public ?

    Ainsi, rapporte Pauline Perrenot sur le site d‘Acrimed   dans sa recension de cette émission, « Monique Pinçon-Charlot ne pourra guère expliquer quoi que ce soit : d’un tribunal médiatique à une discussion rigolarde entre amis journalistes, l’émission tenue par six chiens de garde va progressivement évincer l’invitée principale du plateau, et avec elle, les idées défendues dans son dernier livre. C’est une émission cas d’école. Une émission qui est en actes la chronique du mépris que racontent justement les Pinçon-Charlot dans leur dernier livre. Une émission qui démontre – encore une fois – la difficulté d’exposer des idées radicales sur un plateau de télévision, gardé par des journalistes récidivistes dans leur hostilité aux travaux et idées des deux sociologues. Une émission de  débat  sur le service public, dont les dispositifs privilégient l’expression des éternels mêmes éditorialistes – une nouvelle fois – aux dépens des invités hétérodoxes. »

    Bref, une émission qui apparaît ici en creux comme une publicité vivante et implicite pour les médias alternatifs qui, eux donnent à leurs invités hétérodoxes le temps et le droit de s’exprimer pleinement, de confronter leurs opinions. Nous pensons notamment à Interdit d’interdire, l’émission de Frédéric Taddéï, qui a trouvé refuge sur Russia Today… Il est assez piquant dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch, mais somme toute d’une logique imparable, que ce soit justement RT  qui concentre les critiques et l’hostilité d’une macronie qui se veut le gardien sourcilleux de ladémocratie, du progrès, du pluralisme et, cerise sur le gâteau,  de la vérité…

    https://gollnisch.com/2019/03/08/baisse-la-tete-soumet-toi-et-tais-toi/

  • Gilets jaunes et classes moyennes : lutter ensemble ou mourir

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    C’est un fait exceptionnel dans notre histoire politique récente que deux mouvements populaires de grande ampleur soient nés en moins de cinq ans en dehors de tout cadre politique, syndical ou professionnel :
    – la Manif pour tous en 2013, principalement animée par les classes moyennes et la bourgeoisie provinciale, plutôt catholique ;
    – les gilets jaunes en 2018, principalement animés par les classes populaires de province, c’est-à-dire par les classes populaires tout court, puisqu’elles ont été chassées des métropoles et des banlieues.

    En dehors de leurs origines provinciales, ces deux mouvements n’ont théoriquement rien à voir entre eux, et pourtant ils sont tous deux l’expression d’une révolte spontanée contre un Président qui a cru ou croit pouvoir s’affranchir de l’assentiment du peuple pour faire triompher son idéologie.

    Dans le premier cas, il s’agissait, avec le mariage homosexuel, de poursuivre la déconstruction de la famille à travers la révolution anthropologique qu’avaient initiée, il y a quarante ans, la généralisation de la contraception et la légalisation de l’avortement – je vous passe les étapes intermédiaires et… celles à venir. Trois manifestations pacifiques à plus d’un million de personnes n’avaient rien changé à l’affaire. La gauche – M. Macron était, alors, secrétaire général adjoint de l’Élysée – avait campé sur ses positions idéologiques ; les dirigeants de la droite avaient tenté la récupération avant de s’aligner sans état d’âme sur les progressistes ; et la presse, égale à elle-même, avait fait prendre la mayonnaise en trichant un peu sur tout, à commencer par les chiffres.

    D’un seul coup, d’un seul, la France comptait un million de cocus supplémentaires : j’en étais.

    Dans le second cas – M. Macron étant, maintenant, président de la République -, la gauche, toujours à court d’argent quand il s’agit de financer ses délires mondialistes ou écologiques, s’est fiscalement déchaînée sur ceux qui payent toujours plus d’impôts, ne peuvent pas y échapper et ne voient rien venir en contrepartie, si ce n’est la leçon de morale qui accompagne chaque création ou augmentation d’impôts : c’est pour épargner des vies, pour protéger la planète…

    Les gilets jaunes sont gens du peuple et, comme tels, n’aiment pas finasser avec les esprits qui se croient supérieurs. Pour eux, l’impôt, on le paye quand il est juste, on le refuse, y compris violemment, quand il ne l’est pas. À la différence des opposants au mariage homosexuel il y a cinq ans, ils ne veulent pas, demain, se retrouver cocus, dussent-ils pour cela compter dans leurs rangs des borgnes et des manchots. Je suis des leurs et je les soutiens.

    Or, c’est le soutien que leur accordent les classes moyennes depuis trois mois qui fait leur force et qui, parallèlement, inquiète le pouvoir au point qu’il favorise ouvertement les violences extérieures pour les discréditer.

    On dit que ce soutien s’amenuise. Au-delà de la manœuvre grossière que je soupçonne, deux écueils se profilent :
    – Pour les classes moyennes et la bourgeoisie provinciale : elles ont voulu sauver leur âme en s’opposant pacifiquement à la déshumanisation de notre civilisation, mais en 2017, elles ont voté Macron pour sauver leurs économies. Elles ont perdu sur les deux tableaux : dès l’élection acquise, on leur a parlé de PMA pour les couples de femmes et elles ont été fiscalement rasées de frais depuis. Ce n’est pas demain que cela va cesser, car entre désindustrialisation, chômage et pacte de Marrakech, les besoins financiers de l’État sont à nouveau immenses. Il faudra y penser avant d’abandonner les gilets jaunes qui sont prêts à se battre.
    – Pour les gilets jaunes : avec quelques dizaines de milliers de participants chaque samedi – quelques centaines de milliers au plus fort du mouvement –, ils ont fait trembler le pouvoir qui a eu si peur que, dès le 10 décembre, il en a fait 12 milliards d’euros sous lui. Cette peur était autant due à leur détermination qu’à l’importance de leurs soutiens. Elle ne leur sera pas pardonnée.

    Sous couleur de démocratie participative, le grand débat a pour unique fonction de multiplier à l’infini les demandes pour laisser au pouvoir le soin de sélectionner celles qui lui conviennent et qui opposeront les gilets jaunes aux classes moyennes. Alors le pouvoir aura gagné et se vengera.

    Aux gilets jaunes de concentrer leurs demandes sur deux ou trois thèmes consensuels chez eux et dans les classes moyennes tels que la baisse des prélèvements, la dénonciation du pacte de Marrakech, la lutte contre l’insécurité, etc.

    Les classes moyennes comme les gilets jaunes ne veulent pas mourir ? Qu’ils s’en donnent les moyens.

    Lucien Paillet

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-et-classes-moyennes-lutter-ensemble-ou-mourir/

  • TOUS LES PARTIS SONT CONTRE, SAUF EN MARCHE, C'EST... LES AÉROPORTS DE PARIS PRIVATISÉS

  • Prisons, usines à islamistes ?

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    Un détenu islamiste a attaqué avec sa compagne deux agents pénitentiaires de la prison d’Alençon-Condé. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut après plusieurs heures de siège. Le terroriste a été interpellé et sa complice tuée.

    L’un des établissements les plus sécurisés de France cible de deux terroristes. Mardi 5 février aux alentours de 9 h 45, après un week-end passé ensemble dans l’unité de vie familiale, Michaël Chiolo et sa compagne Hanane Aboulhana ont attaqué deux surveillants pénitentiaires de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), à l’aide d’un couteau en céramique. Michaël Chiolo se réclamerait de l’Etat islamique et dit avoir agi « pour venger Chrérif Chekatt », le terroriste ayant tué cinq personnes à Strasbourg, en décembre dernier. Ils se seraient connus lors d’un séjour à la prison d’Epinal. Après s’être retranchés dans l’unité de vie familiale pendant sept heures, ils ont été délogés vers 19 h 30 par le RAID. Le terroriste a été interpellé, tandis que sa compagne est décédée des suites de ses blessures.

    Agées d’une trentaine d’années, les deux victimes ont été hospitalisées. L’un d’eux aurait été « éventré », tandis que son collègue aurait été gravement touché au visage. Leurs jours ne sont « pas en danger », mais ils restent « très perturbés par cette agression sauvage », selon Philippe Devique, secrétaire régional du syndicat UFAP. La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s’être saisie de l’enquête.

    Un terroriste converti

    Michaël Chiolo, 27 ans, n’était pas dans le quartier pour radicalisés (QPR), ouvert en septembre. Détenu de droit commun, il avait été condamné en appel à 28 ans de prison ferme, en décembre 2015, après avoir séquestré puis étouffé un octogénaire à son domicile, près de Metz (Moselle) en 2012. Converti à l’islam en 2010, il se fait remarquer en novembre 2015, lorsqu’il demande à ses codétenus de « rejouer » l’attaque du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt de Mulhouse. Il sera condamné à un an de prison ferme.

    Selon son avocat, Me Pauline Brion, Michaël Chiolo avait demandé après sa conversion « qu’on lui trouve une épouse ». C’est avec Hanane Aboulhana, 34 ans, qu’il projetait de se marier après l’avoir rencontrée en prison. Elle n’était pas fichée pour des faits de radicalisation.

    Une profession en danger

    « Il y a un an, nous avons connu une mobilisation sans précédent pour réclamer davantage de moyens et donc davantage de sécurité. Un an après, pas grand-chose n’a changé », déclarait Emmanuel Guimaraes (FO), le 12 février dernier. Et le temps ne fera rien à l’affaire. Le retour prévu de 150 djihadistes partis prendre les armes en Syrie pour le compte de l’Etat islamique pourrait augmenter considérablement l’insécurité dans les prisons, mettant en péril le travail des gardiens, insuffisamment armés et formés, en proie à des criminels de guerre.

    Joseph Rousseau, de FO Pénitentiaire à la prison d’Alençon, s’est indigné : « Face au détenu radicalisé armé d’un couteau, les surveillants n’avaient que deux sifflets… »

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 6 mars 2019

    https://fr.novopress.info/213847/prisons-usines-a-islamistes/

  • Michel Thooris : « Nous sommes choqués par le tweet de Christophe Castaner ! »

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    Le secrétaire général du syndicat France Police rappelle les faits et dit redouter une poursuite des violences urbaines de Grenoble. Il analyse la situation par rapport aux émeutes de 2005.

    La situation va-t-elle se calmer à Grenoble ?

    Aucun signal positif ne peut nous laisser supposer que la situation se calme se soir. Nous sommes probablement partis pour plusieurs nuits d’émeutes. Il y a, malgré tout, quelques appels au calme. Une marche blanche est en cours, actuellement, à Grenoble. Nous espérons que les appels au calme seront entendus, mais nous nous faisons peu d’illusions pour un retour au calme dès ce soir.

    Que pensez-vous du tweet de monsieur Castaner, qui exprime sa tristesse sur ce qui est arrivé aux deux jeunes Grenoblois ?

    Notre organisation syndicale France Police-Policiers en colère est relativement choquée d’un tweet qui manque un peu de panache et de punch. On ne peut jamais se réjouir de la mort de qui que ce soit et nous sommes évidemment tristes de la mort de ces deux jeunes. Il faut, toutefois, remettre les événements dans leur contexte.
    Un véhicule deux-roues est aperçu sans plaque d’immatriculation sur les coups de 21 h 10. À plusieurs reprises, ce véhicule est aperçu dans la ville avec deux individus sans casque dessus. Grenoble est une ville où il y a de la criminalité. Ils peuvent à tout moment utiliser ce véhicule pour commettre un crime ou un délit contre la population, il est donc normal que la police puisse procéder ou tenter de procéder à l’interpellation de ces individus.
    C’est dans le cadre d’un refus d’obtempérer du conducteur de ce deux-roues que, sur les coups de 23 h 00, le conducteur perd le contrôle de son véhicule et percute un car à contresens. Ils se tuent donc tout seuls en voulant fuir un contrôle de police.
    À un moment donné, force doit rester à la loi et on ne peut pas laisser penser que les policiers aient une quelconque part de responsabilité dans ces deux décès.

    Ce mouvement pourrait-il dériver vers un phénomène généralisé du type de celui de 2005 ?

    Les quartiers sont, aujourd’hui, beaucoup plus en compétition par rapport à 2005. Nous avons constaté une évolution dans la dynamique des quartiers et des bandes. On ne constate plus de solidarité. Au contraire, les quartiers sont en concurrence très forte pour le contrôle des trafics, notamment de stupéfiants. Je ne vois donc pas de phénomène de solidarité de la part des autres quartiers par rapport aux événements de Grenoble.

    Michel Thooris

    http://www.bvoltaire.fr/michel-thooris-nous-sommes-choques-par-le-tweet-de-christophe-castaner/

  • I-Média n°240 – Les médias découvrent le Grand Remplacement !

     

    01:45 Les médias découvrent le Grand Remplacement !

    Le Point, L’Express ou encore Le Parisien… Les médias commencent à se rendre compte que la France de demain ne sera pas exactement celle d’hier. Une prise de conscience bien tardive d’un phénomène que beaucoup dénoncent depuis des décennies.

    10:38 Zapping

    Alors qu’Hugo Clément, journaliste chez Konbini, donne la parole à une mère ayant tué son fils handicapé, l’ensemble de la classe médiatique se voit critiquée par les Gilets Jaunes qui ne sont plus dupes de leurs manipulations.

    20:45 Grenoble : émeute sans émoi

    Les médias ont choisi de traiter très pudiquement des nuits d’émeutes qui ont suivi la mort accidentelle de deux délinquants fuyant un contrôle de police. Certains ont même choisi de verser dans le compassionnel.

    28:25 Tweets

    Rachida Dati renonce à la présidentielle et les médias semblent bien empressés de relayer ses explications officielles.
    Même empressement à partager une information erronée sur Viktor Orban.

    36:00 NDA-Cohen, la confrontation !

    Sur le plateau de C à vous, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Cohen se sont violemment écharpés. La remise en cause de celui que Dupont-Aignan a appelé le cireur de pompes du pouvoir n’est semble-t-il pas pour tout de suite !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n240-les-medias-decouvrent-le-grand-remplacement

  • Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Lu sur le site Dômes et Minarets :

    « Après le collège Eyyûb Sultan en 2014, c’est une école élémentaire qui ouvrira à la rentrée dans la capitale alsacienne. Les pré-inscriptions pour l’année 2019-2020 sont désormais ouvertes. Avec ce nouvel établissement privé, la Confédération Islamique du Millî Görüş à travers son réseau UEPM renforce sa présence au sein de l’enseignement musulman privé en France. Celui-ci comprenant une centaine d’écoles et de projets d’écoles. Deux autres écoles privées sont en projet dans le Grand-Est à Belfort et Besançon, toujours portés par la même organisation. »

    Pour comprendre la nature du Millî Görüş lire ce dossier complet.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-michel-blanquer-autorise-les-ecoles-du-mouvement-islamiste-turc-milli-gorus/