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anti-national - Page 442

  • L’ultime manœuvre du clan Bouteflika pour tenter de prolonger le quatrième mandat présidentiel, par Bernard Lugan

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    Charles Maurras disait de la République qu’elle gouverne mal mais qu’elle se défend bien. L’on peut dire la même chose d’un régime algérien aux abois qui vient de tenter une ultime manœuvre pour prolonger sa survie.
    Car, en somme, ce qu’ont obtenu les millions d’Algériens qui manifestaient contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, c’est tout simplement le prolongement de son quatrième… Avec un report des élections et un régime maître du temps qui va désormais utiliser toutes ses courroies de transmission pour embrouiller la situation, diviser les contestataires et tenter toutes les provocations. Y compris celles qui pourraient conduire à un bain de sang afin de lui permettre d’apparaître comme le garant de la stabilité.

    La manœuvre réussira-t-elle ? Il est permis d’en douter car la ficelle est bien grosse. L’opinion algérienne n’est pas dupe et elle n’a plus peur ; d’autant plus que la police a déjà largement fraternisé avec la foule. Quant à l’armée, elle n’est plus le bloc monolithique des décennies passées et, à force de vouloir « finasser », le vieux général Gaïd Saleh a fini par en perdre le contrôle. Désormais, en son sein, la nouvelle génération n’en peut plus du « chibanisme » ancré sur les références à une histoire que tous savent être fabriquée[1].

    En définitive cet ultime coup de poker du régime pourrait bien au contraire précipiter sa chute avec une épuration totale du système FLN et de ses prébendiers.
    L’Algérie qui vient de sauter de l’avion avec un parachute en torche se demande si le ventral va s’ouvrir…

    [1] Voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/

  • La propagande apocalyptique de La République en Marche pour les européennes

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    De mieux en mieux, ou de pire en pire. C’est selon. « Vous n’avez pas le choix ». Pas d’autre choix que de voter Emmanuel Macron aux élections européennes le 26 mai prochain. Voter Emmanuel Macron, enfin, façon de parler. Il ne sera pas candidat, forcément, mais c’est du pareil au même : Buzyn, Poirson, embrassez qui vous voulez, la vraie tête de liste de La République en Marche sera Emmanuel Macron. La preuve, la campagne est lancée et l’on ne sait pas encore qui sera la tête de gondole.

    « Regardez notre époque, regardez là en face et vous verrez que vous n’avez pas le choix » : c’est justement ce que nous dit Emmanuel Macron dans le clip de lancement de campagne de La République en Marche. Un extrait du fameux « discours de La Sorbonne ». Des paroles proférées sur un ton incantatoire, menaçant, osons le mot… prophétique ! Dieu merci, diront certains, nul n’est prophète en son pays… « Vous n’avez qu’un choix simple, celui de choisir de laisser un peu plus de place à chaque élection aux nationalistes, à ceux qui détestent l’Europe. Et dans cinq ans, dans dix ans, ils seront là. » Comme les envahisseurs. Des paroles mais aussi des images : catastrophe naturelle, émeute, défilé d’extrême droite, migrants, bidonvilles, mer polluée, barbelés, Salvini, drapeaux FN, chars d’assaut, Bannon et, brochant sur le tout, évidemment, Marine Le Pen… « Nous les avons déjà vu gagner. Ici. » Et le clip d’enchaîner d’une image de la présidente du Rassemblement National, d’abord en couleur puis en noir et blanc, à celles, aussi en noir et blanc, de ces femmes et hommes déblayant les décombres dans l’immédiate après-guerre (ils n’ont pas dû oser les camps de concentration). Comprendre de cet enchaînement (car, on est bien d’accord, il s’agit bien d’un clip de campagne pour des élections) : Marine Le Pen, c’est le chaos, la haine, les catastrophes naturelles, la pollution de la planète, la guerre, le malheur – Ach, la guerre, grosse malheur ! L’Apocalypse, c’est maintenant, si vous ne votez pas pour moi ! Ils n’ont pas osé ou pas eu le temps ou pas les moyens, allez savoir, mais on sent bien que s’ils avaient pu ajouter la pluie de sauterelles ou de crapauds, ils l’auraient fait. Plus c’est gros, plus ça passe.

    Puis le clip, enchaîne sur Schuman signant le traité de Rome, la destruction du mur de Berlin (comme si l’Union européenne y avait été pour quelque chose…), Vaclav Havel, Mitterrand-Kohl main dans la main, Chirac embrassant Walesa. Tiens, ils n’ont pas osé De Gaulle. Bizarre. Rien cependant sur l’ex-Yougoslavie des années 90, il est vrai, triste démonstration que l’Europe, ce n’est pas nécessairement la paix… Et enfin, l’appel à la jeunesse, encore la jeunesse, toujours la jeunesse, forcément la jeunesse. Faut reconnaître, c’est de la belle ouvrage. Et puisque, de façon subliminale, ce clip évoque les pires heures de notre histoire, comment ne pas se dire que, finalement, le docteur Goebbels, en matière de propagande, était un petit amateur. Encore un peu, et l’on avait Emmanuel Macron marchant sur les eaux du Rhin, main dans la main avec Merkel.

    La question maintenant est de savoir si cette « propagande absolument délirante », pour reprendre les mots de Natacha Polony, n’est que de la grosse propagande qui tache, ou bien si elle correspond vraiment aux convictions profondes de ses instigateurs. A bien y réfléchir, ce serait le pire.

    Si vous voulez vous faire peur, voir le clip : ici

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-apocalyptique-de-la-republique-en-marche-pour-les-europeennes/

  • Dans Rivarol de cette semaine Robert Spieler appelle à soutenir lia campagne contre la menace de dissolution du Bastion social

    1840536640.jpgLe 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il allait dissoudre le Bastion social, une organisation hautement sulfureuse puisqu'elle consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la civilisation européenne et à l'aide aux SDF français. Malgré les fermetures de leurs locaux, souvent sous couvert de normes administratives, le Bastion social avait courageusement résisté.

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale a, dans un esprit unitaire et trans-courants, pris l'initiative de lancer une pétition demandant au Président de la République de ne pas prendre une "décision injuste, partisane etgravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles." On lit en introduction de cet appel : "Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions".

    De nombreuses personnalités de la mouvance nationale, nationaliste et identitaire, dont Jean-Marie Le Pen, ont d'ores et déjà signé cet appel contre la dissolution du Bastion social. Rivarol, bien entendu, s'y associe. Manifestez vous aussi votre soutien en envoyant un courrier avec vos coordonnées à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris.

    Rivarol, n°3368, du 13 mars 2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Algériens pro-fellouzes : dégagez… de chez nous !

    Par Alain Sanders

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    Jean Madiran disait (et il l’a même écrit dans Présent) : « La France ne peut plus rien en Algérie, la France ne peut plus rien pour l’Algérie. » Il avait raison. Une page est tournée. Ils sont – de satrapes en satrapes – indépendants depuis près de soixante ans. Pour réussir à transformer un pays moderne, qui leur fut remis clefs en main, en un champ d’épandage que des centaines de milliers de jeunes rêvent de quitter. A tout prix.

    On entend les manifestants d’Alger scander : « FLN dégage » (sans oublier d’y associer son complice de gouvernement, le RND). Ils auront mis le temps à se réveiller. Mais bon... Qu’ils s’arrangent entre eux, ça ne nous regarde pas. Mais ça commence à nous concerner quand ce même slogan est lancé dans des manifestations organisées en France. Par des « Algériens » dont on ne sait pas s’ils sont Algériens, Français, Algériano-Français ou Franco-Algériens.

    Dimanche dernier, ils étaient très nombreux à manifester, youyous à l’appui, place de la République à Paris. Imaginez-vous une manifestation politique de ressortissants français au cœur d’ Alger ? Ils brandissaient des centaines de drapeaux algériens. C’est le cœur serré et la rabia au ventre que j’ai regardé ça. Car ce drapeau algérien, c’est la souquenille FLN. Celle qui a flotté sur les massacres des nôtres. A Oran, en juin 1962, tandis qu’éclataient les youyous stridents des femmes, les dépeceurs, les égorgeurs, les écorcheurs d’Européens, de Juifs, de Français musulmans, arboraient ce même emblème.

    Les avez-vous entendus, ces « Algériens » de la place de la République dire leur attachement à l’Algérie (« J’ai l’Algérie au cœur », dira notamment une femme qui, pourtant, excluait d’y retourner, mais embrassait son drapeau comme une kesra sortie du four...) ? Les avez- vous entendus en rajouter avec des trémolos comme là-bas, dis... Des déclarations d’allégeance qui n’auraient rien d’anormal en Algérie. Mais incongrues, indécentes et même inquiétantes, en France.

    Vous l’aimez tant que ça, votre pays de fellouzes ? Bravo. Mais que faites-vous en France ? Qu’attendez-vous pour retourner là-bas prendre part à cette (r)évolution politique annoncée et souhaitée ? Ce n’est pas place de la République, à Paris, qu’il faut rouler des mécaniques mais – où vous voulez, zenqetblasaberrafi wast lamdinachariel’ baladiya – au bled !

    Aussi, Algériens pro-fellouzes (car ce n’est pas le FLN fellagha que vous rejetez, mais ce qu’en ont fait vos politicards corrompus) qui vivez et prospérez en France, un conseil : dégagez de chez nous ! Vous pourrez ainsi manifester sur place et, à l’occasion, voter in situ plutôt que dans les officines « bouteflikesques » de Paris, Marseille, Lille, Roubaix, Mulhouse, Saint-Denis, etc. Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vive les rats, y’a un moment où ça va bien comme ça... Quand on veut se réconcilier, il faut être deux à le vouloir. On ne peut avoir, d’un côté une France qui se prosterne devant la doxa FLN (par soumission, « femmelitude », diplomatie, business, peu importe), et de l’autre une Algérie qui, dans ses livres scolaires, son enseignement universitaire, les articles de presse, les émissions télé, les diatribes de ses hommes politiques (qui utilisent ce truc depuis 1962 pour juguler tous opposants dès lors considérés comme traîtres aux moudjahidin des années de braise), distille une haine cuite et recuite. Une Algérie arabo-musulmane qui persécute les chrétiens, détruit leurs églises et leurs temples, tient les Kabyles sous le joug. FLN historique ou FLN relooké, c’est kif-kif bourricot finalement. Ce qui va se passer en Algérie ? C’est leur affaire. Et, pour tout vous dire, mâshi souqi ! (« Je m’en fous. »)

    Source : Présent 13/03/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen continue d'affirmer qu'un retraité français modeste est "moins bien traité qu'un migrant"

    marine-le-pen.jpgLa présidente du Rassemblement national affirme notamment que les migrants, "fraîchement débarqués" ou non, sont aidés en priorité au détriment des Français.
    "Je pense que les Français ont plus de droits que n'importe qui d'autre dans leur propre pays", estime Marine Le Pen.
    Invitée de BFMTV ce mardi matin, la présidente du Rassemblement est revenue sur l'injustice majeure que subiraient, d'après elles, les Français les plus modestes vis-à-vis des immigrés arrivant sur notre sol.
    "Il faut réserver la solidarité nationale, y compris en matière de logement, à nos propres compatriotes", a-t-elle déclaré, affirmant que la totalité des logements d'urgence était aujourd'hui attribuée aux "migrants fraîchement débarqués". 

    "Combien de retraités modestes, mais qui ont un petit capital, ne demandent pas le minimum vieillesse parce qu'ils veulent laisser quelque chose à leurs enfants? (...) Ils préfèrent vivre extrêmement chichement, en dessous (...) du seuil de pauvreté pour pouvoir laisser le petit capital qu'ils ont réussi à se constituer par leur travail durant toute leur vie à leurs enfants", estime Marine Le Pen.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/marine-le-pen-continue-daffirmer-retraite-francais-moins-bien-traite-quun-migrant.html#more

  • La BCE ouvre les vannes pour retarder l’explosion à venir

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    Par Marc Rousset    

    L’économie mondiale va tout droit dans le mur car elle ralentit en dépit du laxisme monétaire des banques centrales, de l’hyper-endettement et des déficits publics des États.

    Au terme de sa réunion du 7 mars 2019, la BCE vient de laisser ses taux directeurs inchangés à 0 % jusqu’à la fin de 2019, au lieu de l’été 2019, et même très probablement jusqu’à 2020. Elle s’engage également à réinvestir sur le marché obligataire l’intégralité des remboursements de titres arrivant à l’échéance déjà à l’actif de son bilan,« pendant une période prolongée après la date à laquelle elle commencera à rehausser ses taux » , ce qui, en langage clair, signifie : pas avant 2021 ! Il est même précisé :« aussi longtemps que nécessaire pour maintenir les liquidités favorables et un degré élevé de soutien monétaire », ce que l’on pourrait traduire par : « pour l’éternité ».

    Et, cerise sur le gâteau, pressentant l’explosion à venir du côté des banques et de l’État italien, la BCE va encore beaucoup plus loin que la Fed américaine. Elle s’engage à perpétuer, de septembre 2019 jusqu’à mars 2021, une série d’opérations de refinancement exceptionnels TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations) à taux zéro, voire négatifs, pour sauver les banques européennes, et plus particulièrement italiennes, menacées de faillite immédiate. La BCE nous assure qu’elle n’est pas à court d’instruments, mais ses digues semblent bien fragiles face à l’endettement public et privé qui continue d’augmenter tandis que la croissance économique ralentit de la zone euro jusqu’à la Chine et au Japon.

    En réalité, la crise économique a déjà commencé depuis 2015, date du premier ralentissement de la Chine. La situation se dégrade lentement d’une façon inexorable, tout comme la grenouille dans la casserole d’eau froide qui ne prend pas conscience de la mort qui approche lorsque l’on augmente d’une façon faible mais continuelle la température. Suite au surendettement mondial, le cygne noir déclencheur peut apparaître n’importe où. L’OCDE vient de constater, par exemple, que la dette obligataire des entreprises dans le monde a doublé en dix ans et met en doute leur capacité à rembourser les obligations. Le ratio d’endettement mondial est de 318 % du PIB, soit 49 % de plus qu’avant le pic de la faillite de Lehman Brothers. Selon certains experts, l’épargne mondiale serait en train de s’assécher.

    Bruxelles presse Rome de redresser la barre « avec des perspectives économiques qui s’assombrissent » et « une dette publique qui ne devrait pas diminuer dans les années à venir », tandis que le revenu citoyen démagogique du Mouvement 5 étoiles est lancé. La mesure devrait profiter à 1,3 million de personnes pour un revenu de 421 euros. Le risque est de détourner du travail de nombreux bénéficiaires, d’alimenter le travail au noir et d’enrichir la mafia, très impliquée dans des activités de main-d’œuvre pas chère. Quant à la banque Carige, elle supprime un quart de ses effectifs, souhaite réaliser une augmentation de capital de 630 millions d’euros, mais a échoué à lever 400 millions.

    Les États-Unis, malgré la hausse de droits de douanes, affichent un déséquilibre commercial, en 2018, de 621 milliards de dollars tandis que le déficit commercial avec la Chine s’est aggravé à 419,2 milliards de dollars. La croissance chinoise, qui était de 14,2 % en 1992, sera de seulement 6,2 % en 2019. Le montant des prêts intérieurs chinois dépasse les 230 % du PIB. Les États-Unis ralentissent tandis que l’empire du Milieu s’essouffle et empile les dettes, avec 50 millions d’appartements inoccupés, soit 22 % du parc immobilier national. Les exportations japonaises de composants et robots vers la Chine ont diminué de 17,4 %, nonobstant les menaces douanières de Donald Trump aux États-Unis.

    Le monde entier est tombé dans le piège des taux bas et de l’argent gratuit. Quand l’argent n’a plus de prix, tout le monde s’endette ! La croissance ne repose plus que sur la dette et l’émission laxiste de monnaie par les banques centrales pour injecter des liquidités. Sans les banques centrales, l’épargne ne pourrait pas financer les déficits publics des États et les besoins d’investissement des entreprises. Les taux d’intérêt devraient être aujourd’hui à 20 % et non pas à 0 % ! Avec 250.000 milliards de dollars de dettes à travers la planète, 1 % d’augmentation des taux d’intérêt correspond au PIB de la France ; le remboursement devient donc impossible.

    Le monde et la zone euro sont entrés dans une période où les banques centrales ne peuvent plus remonter les taux, ce qui prendra fin par l’explosion du Système, l’hyper-inflation vénézuélienne et la perte totale de la valeur des monnaies, avec un seul survivant : l’or.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le malus appliqué aux retraites complémentaires : une injustice de plus

    Désormais, si vous prenez votre retraite à 62 ans, la punition tombe : 10 % de moins sur votre complémentaire brut, pendant trois ans, grâce à un coefficient dit de solidarité !
    En clair, l’État vous prive d’un trimestre de complémentaire sur cette période – ce n’est pas rien – et cet acte appelle quelques remarques.
    Concoctée, en 2015, par ceux qui nous gouvernent, ceux qui gèrent, et avec l’accord de ceux qui sont censés nous défendre, cette loi montre combien les gilets jaunes ont raison sur le fond.
    Les acquis disparaissent de plus en plus ; la retraite à 62 ans en était un. 
    Naïf que je suis, je pensais que, pour avoir un malus, il fallait avoir eu un accident avec responsabilité, comme en voiture, ou avoir commis une faute. 
    Prendre sa retraite à 62 ans à taux plein ou non est un choix personnel : en partant sans avoir le taux plein, vous partez avec moins de pension ; ce qui est juste. 
    En revanche, qu’on vous « taxe » depuis le 1er janvier ne l’est pas, la liberté de prendre sa retraite à 62 ans n’existe plus, avec ou sans taux plein, elle est conditionnelle : vous pouvez partir, mais sous réserve de vous affranchir d’un « billet d’entrée en retraite valant un trimestre de complémentaire sur 3 ans ». 
    Sujet du grand débat ? Eh bien, non…
    Si je comprends une mesure incitative de bonus, si vous travaillez au-delà de 62 ans, je déplore la taxe pour le départ à 62 ans, car cela sanctionne. 
    Et la question est : de quoi ? 
    Du droit de prendre sa retraite à l’âge légal. 
    Ce nouvel impôt a un côté pernicieux car il instaure une taxe sur la retraite, avec un curseur âge qui pourra bouger dans le temps ; il ne me semble, d’ailleurs, à titre personnel, pas totalement légal au regard du principe de sanction qu’il institue pour ceux qui décident de prendre leur retraite à 62 ans, dit âge légal.
    Ceux qui sont nés en 1973 et après devront s’acquitter de 173 trimestres (43 années), alors que pour ceux nés en 1957, 166 trimestres suffisent (41 années et 6 mois). Je vous laisse alors imaginer l’âge réel de départ à taux plein, compte tenu des différents emplois (pour ma part, j’en ai tenu cinq sans aucun lien professionnel, avec des périodes de chômage entre, bien que je ne me sois pas contenté de traverser la rue).
    La réalité sur laquelle le gouvernement ne communique pas, avec l’aval surprenant des syndicats, est que dans les années à venir, vous aurez toujours la liberté de partir à 62 ans, mais à condition d’acquitter un impôt de solidarité : paradoxal, d’autant que la pension diminuera de plus en plus, au regard des trimestres nécessaires croissants pour bénéficier du taux plein.
    Pendant que le grand débat accouche d’une souris, il est important d’informer nos concitoyens de la réalité de demain : de plus en plus, ceux qui décideront de prendre leur retraite à 62 ans auront de moins en moins de pension et seront, en sus, « punis » d’un malus leur enlevant un trimestre de complémentaire globalement, pour être solidaire. 
    De qui ? 
    Même la CSG ne leur suffit plus. 
    Le jaune a encore de beaux jours devant lui.

  • 12 fausses nouvelles macronistes sur les Gilets jaunes

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    Tout est daté et extrêmement documenté si vous suivez les liens :

    Fake news n°1 : Les Gilets jaunes réunis sur les Champs-Élysées sont des séditieux d’ultradroite

    – Qui ? : Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°2 : Un Gilet jaune a fait un salut nazi sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Team Macron (un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie), Naïma Moutchou (députée LREM, rapporteur de la loi relative à la lutte contre les fausses informations)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°3 : C’est la peste brune qui a manifesté sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
    – Quand ? : 25 novembre 2018

    Fake news n°4 : Des Gilets jaunes ont incendié le Musée du Jeu de paume

    – Qui ? : Team Macron
    – Quand ? : 1er décembre 2018

    Fake news n°5 : Plusieurs milliers de personnes vont se rendre à Paris pour casser et tuer

    – Qui ? : L’Élysée, Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n°6 : Steve Bannon a orchestré le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Team Macron, Émilie Chalas (députée LREM), Coralie Dubost (députée LREM), Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n° 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes

    – Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. »)
    – Quand ? : 8 décembre 2018

    Fake news n° 8 : Le SMIC va augmenter de 100 euros en 2019

    – Qui ? : Emmanuel Macron (président de la République), puis l’ensemble de la macronsphère
    – Quand ? : 10 décembre 2018

    Fake news n° 9 : Le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas existé sans BFM

    – Qui ? :Emmanuel Macron, Richard Ferrand (député LREM, président de l’Assemblée nationale), Team Macron
    – Quand ? : 26 décembre 2018

    Fake news n° 10 : Des Gilets jaunes ont mis le feu à des voitures devant les locaux du Parisien et des Échos

    – Qui ? : Richard Ferrand, Hugues Renson (député LREM, vice-président de l’Assemblée nationale), Olivia Grégoire (députée LREM), Cédric Villani (député LREM), Jean François Mbaye (député LREM), Anne-Christine Lang (députée LREM)
    – Quand ? : 29 décembre 2018

    Fake news n°11 : L’Italie finance les casseurs qui agissent lors des manifestations des Gilets jaunes

    – Qui ? : Marlène Schiappa (secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes)
    – Quand ? : 10 janvier 2019

    Fake news n° 12 : Les forces de l’ordre ne sont responsables d’aucun mort pendant le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Emmanuel Macron
    – Quand ? : 28 janvier 2019

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures

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    Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.

    Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".

    En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.

    Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.

    Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici

    ou retournez-nous ce bulletin cliquez là

    Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires : 

    Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)

    Gaston Alcide, écrivain

    Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013

    Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments

    François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie

    Patrick Cocriamont, ancien député belge

    Thierry Dreschmann, libraire

    Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme

    Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments

    Philippe Josselin, mathématicien

    Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments

    Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)

    Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes

    Bernard Plouvier, écrivain

    Joël Provansal, Afrique du Sud

    Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile

    Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.

    Pour en savoir plus cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’illusion démocratique est-elle en train de se dissiper ?

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    C’est la question la plus cruciale, aujourd’hui. Bien sûr, elle en appelle une autre : qu’est-ce que la démocratie ?

    À celle-ci, il n’est guère difficile de répondre, sauf aux esprits les plus tordus. La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. L’expression la plus pure de ce régime est la démocratie directe lorsque tous les membres de la Cité, les citoyens, participent directement aux décisions qui engagent l’avenir de la Cité. L’image de l’agora athénienne surgit alors comme le modèle qui a inspiré l’idéal démocratique des Occidentaux.

    Mais apparaissent avec elle les ombres qui l’ont accompagnée : tous les habitants ne sont pas des citoyens, et parmi ces derniers, il y a ceux qui sont minoritaires. C’est pourquoi une nouvelle forme de démocratie est née qui associe à la souveraineté des peuples la protection des individus et des minorités, pour que la démocratie ne soit pas une dictature des majorités. La Suisse représente sans doute, aujourd’hui, le pays qui se rapproche le plus de cet équilibre.

    Partout ailleurs, à des degrés variables, le spectacle démocratique vient compenser le manque de démocratie réelle. Aux deux extrêmes, on rencontre des États où la foule a remplacé le peuple. D’un côté, il y a le système totalitaire où la foule enrégimentée affirme en défilant sa foi, réelle ou apparente, dans la puissance du régime. À l’autre bout, on trouve la foule rebelle qui envahit les rues, manifeste aux abords des lieux de pouvoir, et parfois y pénètre pour renverser le gouvernement en place. Le spectacle des foules révoltées contre un régime corrompu et illégitime a beaucoup servi.

    L’étonnante ressemblance des révolutions de couleur dans les anciennes démocraties populaires et républiques soviétiques puis la propagation du printemps arabe ont éveillé des doutes sur la spontanéité du mouvement. Le processus a conduit à l’existence de démocraties là où les conditions historiques et de psychologie collective étaient réunies, non sans que le résultat ne soit conforme à une certaine identité nationale. Il a échoué lamentablement dans les sociétés qui ne possédaient pas le terreau culturel nécessaire. On ne peut vouloir ériger une démocratie mondiale sur l’effacement des identités nationales.

    Face à lui se dressent des démocraties nationales plus que libérales, ces démocraties « illibérales » dont parle Viktor Orbán, où les urnes viennent confirmer l’adhésion du peuple à un pouvoir qui privilégie l’intérêt national par rapport aux libertés individuelles au risque de détruire les nations au profit des minorités. Ce risque est, lui aussi, une menace pour la démocratie, particulièrement forte dans notre pays.

    Il faut se féliciter de la relative réussite de la rue contre des régimes tels que ceux de l’Algérie ou du Venezuela : dans les deux cas, des gouvernants à la tête d’États disposant de ressources naturelles abondantes ont, par leur incompétence et leur rapacité, empêché leurs peuples de jouir de ce privilège. Les Algériens subissent une dictature « laïque » sans doute préférable au totalitarisme islamique, mais ils semblent encore bien éloignés d’une démocratie pluraliste.

    Depuis plusieurs mois, la France connaît, elle aussi, la démocratie de la rue face à une oligarchie issue d’élections étranges. Le pouvoir a diabolisé et réprimé les manifestations sans recourir à de nouvelles élections. Il a même inventé un nouveau spectacle dérivatif et compensatoire : le débat. Le moyen semble tellement efficace pour calmer l’opinion et étouffer la contestation que pour éviter les cortèges lycéens, on va débattre dans les lycées. De quoi ? Mais d’écologie, bien sûr, et de réchauffement climatique, qui intéressent plus les jeunes, bombardés de slogans à ce sujet, que le pouvoir d’achat, les taxes et plus encore les retraites. L’idée, quelque peu perverse, est d’amener les Français à penser que la fiscalité « écologique » qui a allumé la révolte était justifiée alors qu’elle n’est qu’un expédient budgétaire.

    À notre Président, metteur en scène, il paraît urgent de dire : plus la politique se confond avec le spectacle, moins il y a de démocratie. En Suisse, la politique n’a rien de spectaculaire et les politiciens ne sont pas des vedettes. En France, le spectacle est roi.