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anti-national - Page 444

  • L’acteur de confession juive Gérard Darmon se désole qu’on ne parle plus des revendications des Gilets Jaunes mais d’antisémitisme et traite Dubosc de «bouffon» pour les avoir lâchés

    L’acteur de confession juive Gérard Darmon se désole qu’on ne parle plus aujourd’hui des revendications des Gilets Jaunes mais d’antisémitisme, et traite l’humoriste Franck Dubosc de «bouffon» pour avoir soutenu les Gilets Jaunes et les avoir lâchés 2 jours après.
    – RMC, 19 février 2019, 11h15

    http://www.fdesouche.com/1162193-lacteur-de-confession-juive-gerard-darmon-se-desole-quon-ne-parle-plus-des-revendications-des-gilets-jaunes-mais-dantisemitisme-et-traite-dubosc-de-bouffon-pour-les-avoir-laches
  • Hidjab dans le sport : les complices du pire, par Ivan Rioufol

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    Bonne nouvelle : la résistance face à l’emprise islamiste en France ose enfin se manifester, sans craindre les culpabilisations des faiseurs de morale. La société française Décathlon, qui se vantait mardi matin d’”assumer complètement” la commercialisation prochaine d’un hidjab pour les pratiquantes de course à pied, annonçait mardi soir qu’elle suspendait son initiative, en prétextant “une vague d’insultes et de menaces” sans précédent. En réalité, Décathlon semble surtout avoir pris la mesure des appels au boycott de sa marque. Même Aurore Bergé, porte-parole de LaRem à l’Assemblée nationale, avait estimé dans un tweet : “Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs”.

    Il y a encore peu, la dénonciation de l’islamisme se heurtait aux intimidations de ceux qui feignaient d’y entendre une critique portée aux musulmans en général. Cette attitude est, certes, encore répandue. Mardi soir, lors d’un débat sur CNews, la députée LaRem Fiona Lazaar m’a reproché de rapprocher hidjab et islamisme, en estimant que ces mots n’avaient “rien à voir” entre eux. Reste que de plus en plus d’esprits lucides reconnaissent dans ce signe distinctif la revendication d’un séparatisme culturel et l’appartenance à une civilisation qui, notamment, considère la femme comme un être inférieur. Ceux qui, comme la ministre de la justice Nicole Belloubet ce mercredi sur BFMTV, dénoncent une “hystérisation” du débat, prennent le risque de se faire les “complices du pire”, pour reprendre une expression qu’Emmanuel Macron a réservé hier à ceux qui participent aux manifestations des Gilets jaunes.

    Décathlon a le droit de commercialiser ce type de vêtement communautaire. Aucune loi ne l’interdit. Mais l’argument commercial n’est pas suffisant quand, en Iran des femmes défient le régime dictatorial de mollahs en enlevant courageusement leur voile en public. Actuellement, en Algérie, se développe un mouvement similaire. Sous le hastag “”Les prisonnières du voile en Algérie”, des musulmanes dénoncent le hidjab qu’elles voient comme un “instrument d’oppression”. Elles disent combattre le voile et non l’islam. La place de la France des Lumières et de l’émancipation est d’être auprès de ces musulmanes qui refusent leur infantilisation culturelle et le sexisme de la culture coranique appliquée à la lettre.

    C’est pourquoi Décathlon, société française, aurait déshonoré la mémoire de la nation en se soumettant aux exigences de visibilité d’une idéologie d’essence totalitaire qui prospère sur les faiblesses des démocraties molles. Les complices du pire sont ceux qui, par souci d’apaisement ou de compréhension, sont prêts à toujours plus d’accommodements avec ceux qui n’entendent pas se plier aux exigences d’intégration de la société française. Faut-il rappeler l’article 21-24 du code civil, qui fait toujours de l’assimilation la condition nécessaire pour obtenir la naturalisation française ? Jusqu’alors, le sport était l’endroit neutre par excellence. La tentative de l’islam radical de le subvertir justifierait, à l’instar de ce qui s’est fait pour protéger l’école de la pression fondamentaliste, une réflexion sur l’interdiction du voile dans cette activité. Qu’en pensez-vous?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 27 février 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Acte 16 : des Gilets jaunes se rassemblent partout en France (EN CONTINU)

    Acte 16 : des Gilets jaunes se rassemblent partout en France (EN CONTINU)
     
    © ERIC FEFERBERG Source: AFP
    Des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées, le 2 mars 2019.

    Pour la seizième semaine d'affilée, les Gilets jaunes vont investir les rues de la capitale et de nombreuses villes de province. Cet acte 16 doit être le premier d'un mois de mars qu'ils espèrent être celui du regain de mobilisation.

    Mise à jour automatique
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    • Selon le ministère de l'Intérieur, 5 600 personnes manifestaient en France à 14h, dont 1320 à Paris. 

    • A Bordeaux, des Gilets jaunes envahissent la gare SNCF, selon la journaliste Stéphanie Roy.

      Voir la suite

  • Safran : l'histoire incroyable d'un industriel français qui veut créer deux usines en France mais n'y parvient pas

    Le groupe Safran éprouve des difficultés à trouver deux endroits en France où installer ses deux futures usines.
    Le groupe Safran éprouve des difficultés à trouver deux endroits en France où installer ses deux futures usines. (Crédits : Benoit Tessier)
     Par Fabrice Gliszczynski | 01/03/2019  
    Le groupe aéronautique français veut ouvrir deux usines dans l'Hexagone mais ne parvient pas à trouver de lieux favorables en raison notamment des difficultés administratives.  
    Son directeur général, Philippe Petitcolin, se demande même s'il n'y a pas plus d'appétit pour attirer les entreprises étrangères que françaises.
    L'histoire paraît invraisemblable.
    En plein débat sur l'emploi industriel en France avec la fermeture de l'usine de Ford à Bordeaux ou les menaces qui pèsent sur l'aciérie d'Ascoval, un groupe industriel français veut ouvrir deux usines dans l'Hexagone plutôt qu'à l'étranger, mais rencontre toutes les peines du monde pour y parvenir en raison des lourdeurs administratives françaises.
    C'est ce qui arrive aujourd'hui au groupe aéronautique Safran.
    Son directeur général, Philippe Petitcolin est prêt à investir près de 300 millions d'euros pour monter ces deux usines, l'une dans la fabrication de pièces en 3D, l'autre dans la fabrication de pièces en carbone.
    De tels sites permettraient de créer près de 300 emplois.
    Problème, Philippe Petitcolin ne peut confirmer aujourd'hui qu'elles verront bien le jour en France.
    "Ce n'est pas facile, il faut vraiment en avoir envie. Mais je veux aller jusqu'au bout pour réaliser ces deux implantations en France. La solution de simplicité serait de s'installer à l'étranger où des aides nous sont offertes à bras ouverts avec des gens qui souhaitent travailler avec nous. Ce n'est pas mon souhait mais il faut vraiment s'armer de beaucoup de patience et de travail, je reste confiant mais je ne peux pas confirmer que nous parviendrons à créer ces usines en France", a déclaré Philippe Petitcolin, jeudi 28 février, lors de la présentation des résultats financiers 2018 stratosphériques, marqués par une hausse de 32% de son chiffre d'affaires (21 milliards d'euros) et de 37,9 % de son résultat opérationnel courant, à 3 milliards d'euros.
    Pas d'alignement entre les différents étages administratifs
    Philippe Petitcolin a mis en lumière l'absence de politique coordonnée entre les différents centres les décisions, l'Etat, la Région, les communautés de communes, les communes.
    Lire aussi : Pourquoi l'Etat ne souhaite plus désinvestir dans Safran
    "Les gens sont de bonne volonté. Mais rien n'est organisé. Rien n'est fait pour aider l'industriel à décider en faveur de la France. Dans les ministères, les gens sont pleins de bonne volonté. Derrière, que se passe-t-il ? Vous vous retrouvez tout seul, vous allez dans une région, vous allez tomber sur la communauté de communes qui va vous dire que dans une commune nous avons droit à cela mais pas dans une autre, etc... On rentre dans un ensemble administratif extrêmement complexe dans lequel chacun a son domaine de responsabilité et ne va pas au-delà. Au final, cela ne donne rien. Il faut faire soi-même le liant et même avec cela, il n'a pas toujours l'appétit pour pouvoir attirer les entreprises. On a peut-être plus d'appétit pour les entreprises étrangères que pour les entreprises françaises même si elles sont les plus belles du monde". 
    Dans l'aéronautique, les cycles sont très longs et Safran se doit d'avoir les garanties de la compétitivité du site pendant près de 30 ans.
    "Je ne veux pas laisser aux générations suivantes des usines qui ne sont pas compétitives. Lorsque nous choisissons un site, ce n'est pas un choix politique mais un choix économique pour la pérennité de l'entreprise. Comme nous sommes dans un cycle long, nous devons nous s'assurer de la compétitivité du site sur le long terme. J'ai cette obligation morale pour le conseil d'administration et les collaborateurs de Safran», a expliqué Philippe Petitcolin. 
    La prise de décision ne doit pas traîner en longueur. 
    Safran a besoin de ces usines. L'investissement figure déjà dans les budgets.
    latribune.fr
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/safran-lhistoire-incroyable-dun.html#more

  • Propagande : la Commission européenne se tire une balle dans le pied

    Propagande : la Commission européenne se tire une balle dans le pied

    A trop vouloir prouver contre l’évidence :

    Sous le titre « Les faits comptent », la Commission européenne répond en sept points à la campagne de désinformation du gouvernement hongrois complotiste contre les autorités de l’UE qui favoriseraient l’immigration.

    On a beau être habitué aux mensonges de Bruxelles, ce texte est proprement ahurissant, surtout pour ce qui est du mépris abyssal dans lequel les auteurs du libelle tiennent les Hongrois et leurs gouvernants. D’un autre côté, c’est un véritable cadeau qui est fait à Viktor Orbán, car ses services vont pouvoir se délecter de montrer à quel point les eurocrates sont des menteurs.

    Il serait trop long et parfaitement inutile ici de réfuter les sept points. Le premier suffira. Aux Hongrois qui dénoncent les quotas de relocalisation des migrants, la Commission ose répondre que « la relocalisation de réfugiés de l’extérieur de l’UE s’est toujours faite et se fera toujours sur une base purement volontaire ». Sic. Cela, c’est la réponse en gros caractères. Ensuite il y a l’explication (hyper-jésuitique) de cette énormité : il faut distinguer les réfugiés qui sont encore à l’extérieur de l’UE – là c’est sur une base volontaire – et les réfugiés qui sont dans l’UE et qu’il faut répartir. Là ce n’est plus du tout volontaire, d’accord. Mais le plan ne concernait que très peu de gens, et très très peu pour la Hongrie, et le plan n’existe plus. La Commission oublie de dire que c’était un premier plan, qu’elle avait traîné la Hongrie devant la Cour de Justice, et que la Hongrie avait été condamnée… au moment où le plan s’achevait. Il devait être suivi d’un autre, plus important, plus contraignant, mais les eurocrates durent abandonner parce que l’opposition n’était pas seulement de la Hongrie mais de la Pologne, de la Tchéquie, de la Slovaquie, et que d’autres étaient en train de s’y joindre, notamment le Danemark, et peut-être les Pays-Bas, sans parler de la Bulgarie…

    Un autre gros mensonge hyper-jésuitique gros comme un paquebot : « La Commission ne travaille pas avec des organisations qui facilitent la migration irrégulière. » Et dans les explications une autre énormité : « Il n’y a pas de preuves d’ONG travaillant avec des réseaux de passeurs pour aider des migrants à entrer dans l’UE. » Juste avant on lit ceci : « Sauver des vies en mer et s’occuper des personnes vulnérables qui ont fui un bain de sang et la guerre et qui ont besoin de la protection internationale n’est pas la même chose que promouvoir la migration irrégulière. » Il n’y a pourtant pas besoin d’être expert pour voir que la quasi totalité des migrants sur les bateaux sont des noirs d’Afrique sub-saharienne qui ne fuient aucune guerre…

    Pour continuer à s’amuser, c’est ici (en anglais. Il y a aussi une version en hongrois. Mais dans aucune autre langue, parce qu’on n’en est pas trop fier quand même…)

    Et à la fin il y a le rappel du dogme, en gros caractères :

    « L’Union européenne n’est pas et n’a jamais été “Bruxelles” mais un projet piloté et conçu par ses États membres, qui ont chacun décidé, de manière unilatérale et démocratique, que c’est la voie qu’ils souhaitent suivre, y compris la Hongrie. Chacun de ces États membres, y compris la Hongrie, assume à la fois la responsabilité et le mérite des décisions prises collectivement. »

    En bref une fois qu’on y est on ne peut plus rien changer, même quand un gouvernement élu démocratiquement a d’autres intérêts que le gouvernement précédent. Les décisions de l’UE lient pour l’éternité… Avec en prime un autre mensonge : le projet « piloté par les Etats membres », alors que, comme le souligne le traité, c’est la Commission qui est aux commandes.

    https://www.lesalonbeige.fr/propagande-la-commission-europeenne-se-tire-une-balle-dans-le-pied/

  • Le retour du peuple, communauté de lutte

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    Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, politologue ♦ Il n’y a pas si longtemps, Pierre Rosanvallon, dans Le peuple introuvable, posait la question de la  représentation effective du peuple dans nos vieilles démocraties parlementaires. Les apôtres  du libéralisme ayant proclamé le règne de l’individu-roi, la souveraineté du peuple – qui reste pourtant le fondement de la démocratie – se voyait sacrifiée au nom de la société de marché, la plus conforme au capitalisme tardif, de la séduction et du désir. Et pourtant, le peule insaisissable, le peuple essentialisé et sanctifié par les idéologies de la modernité, revint au-devant de la scène politique, dans la rue avec les gilets jaunes, parfois de façon brutale, mais en tant que force de contestation incontournable.

    Cette présence du peuple au réel, au quotidien, n’est plus une abstraction, mais l’évidence même du principe politique de la démocratie, une réalité agonale qui unifie le principe naturel Fichteien du « droit du sang »  et la communauté de volonté Renanienne qui en appelle à « un plébiscite de tous les jours ».
    C’est cette réalité, ce come back du peuple enraciné en tant que moteur de l’histoire, que l’hyperclasse globaliste s’efforce de nier et de réprimer. Alors que la démocratie parlementaire constituait, depuis deux siècles, l’horizon intouchable du bien politique, aujourd’hui elle semble trahie et toucher à son terme. Aujourd’hui, le divorce entre peuple et oligarchie globale gouvernante se gargarisant de ses discours, est bel et bien consommé, et les lignes de front seront à la fois sociales et communautaires.

    Nous assistons de plus à l’émergence d’une conflictualité intra-étatique et non plus inter-étatique. Une conflictualité au sein de laquelle le peuple en tant que communauté de destin se définira à l’avenir, comme le souligne Charles Chaumont, par « l’histoire de ses luttes », une histoire qui reste à écrire…

    En effet, Pour Charles Chaumont, contrairement au droit international classique, fondé sur la volonté des seuls gouvernants, le droit international contemporain se caractérise par l’irruption du peuple comme réalité historique dans la scène internationale. Une irruption qui introduit une véritable rupture critique dans la manière de penser l’ordre juridique international.
    Deux siècles plus tard, on assiste à la convergence entre la « communauté de destin » de l’austro-marxiste Otto Bauer, qui permet d’opérer une articulation entre le peuple-en-soi et le peuple-nation, ce nouveau « bloc historique » Gramscien, porteur de transformation sociale. En effet, c’est la grande leçon de Gramsci qui avait bien vu les limites d’une telle conception anti-nationale et pour lequel l’expression de peuple-nation (« popolo-nazione ») s’insérait dans le cadre du bloc historique et d’hégémonie, tout en étant l’expression du sentiment national mise en perspective selon une stratégie sociale révolutionnaire stratégique inclusive et émancipatrice.

    C’est bien cette rencontre entre la dimension « populaire-nationale » et la lutte sociale, qui échappe aux carcans des partis de la droite bourgeoise, ainsi qu’au monopole idéologique de l’antifascisme sansfrontiériste et internationaliste, qui fait la singularité d’un peule en lutte qui devient « fait social total ». En effet, la gauche antifasciste reste profondément réactionnaire, bourgeoise et anti-populaire, car prisonnière d’une approche anti-identitaire et a-nationale, elle n’a jamais su ancrer sa vision de « société des producteurs » dans une vaste communauté organique enracinée, dans le cadre d’une identité historique propre.
    La même aporie est vérifiable chez le marxisme messianique historique qui transfère cette téléologie historique (« le sens de l’histoire ») de la nation vers le prolétariat international (ou plus exactement transnational) en oubliant que toute révolution sociale s’inscrit dans une culture nationale spécifique. C’est aussi la raison pour laquelle le capitalisme libéral contemporain, qui glorifie le marché transnational et le cosmopolitisme culturel a trouvé un allié privilégié dans le discours sans-frontiériste libéral-libertaire de gauche.

    Depuis l’ordre international Wilsonnien qui, à la fin de première guerre mondiale, instrumentalisa le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes afin de décoloniser le monde et d’assurer le démantèlement des empires multiethniques, la notion de peuple comme « force créatrice » dans la dynamique du droit international fut peu à peu évacuée au profit de la volonté des seuls gouvernants, et du discours sociétal sur les droits de l’homme et sur le droit des minorités.
    L’actuelle progression des mouvements populistes, le réveil des couches populaires et moyennes socialement marginalisées et déclassées de part l’Europe, démontrent que le peuple reste une force de contestation à la fois sociale et identitaire incontournable. Le principe des luttes de libération nationale de l’époque coloniale cède le pas au droit des peuples à témoigner d’eux-mêmes, le droit à l’auto-détermination se transformant en droit à l’auto-conservation et du droit à rester eux-mêmes à l’époque post-nationale et face à la logique marchande et uniformisante des Etats oligarchiques, satellisés par les instances supranationales et globalistes. Nul ne sait si ce phénomène général de clivage entre peuple et élites engendrera à long terme une possible inversion des jeux de puissance et des retournements qui peuvent, à terme, changer l’état de la société internationale.

    Jure Georges Vujic 25/02/2019

    https://www.polemia.com/le-retour-du-peuple-communaute-de-lutte/

  • Du terrorisme jihadiste à l'islamiquement correct - La stratégie de l'intimidation (Del Valle)

  • Une évidence : aux européennes, RN, LR et DLF devraient se trouver du même côté !

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    La troisième voie est toujours difficile. C’est apparemment celle choisie par François-Xavier Bellamy : être sur l’Europe, entre ceux qui veulent une Europe fédérale et ceux qui veulent une Europe des États-nations, entre fédéralistes et souverainistes, pour une Europe repensée et remise sur la bonne voie. Il semble logique que sur l’avenir du continent dans le cadre des élections européennes, on ait ces trois choix.

    Et pourtant, la tête de liste des Républicains a évoqué une autre alternative beaucoup plus pertinente : soit transformer, soit transmettre, et ce choix-là dépasse largement celui de l’Europe pour se situer au niveau de la civilisation et de chacune des nations qui y participent. Cette opposition est celle du progressisme et du conservatisme. Même si, comme dans son parti, le mot fait peur, même si on a brandi en tout temps, de l’UNR à LR, en passant par le RPR, le totem du progrès, même si on a constamment souhaité des réformes nécessaires, la transmission du bien commun, de « l’héritage indivis », pour parler comme Renan, demeurait prioritaire et les réformes n’avaient pour but que de rendre la conservation plus solide. Par exemple, les réformes économiques devaient améliorer la compétitivité de la France pour lui donner les moyens de demeurer une grande puissance indépendante. La différence entre la droite et la gauche repose sur ce clivage : la droite veut transmettre et la gauche veut transformer.

    La droite, c’est la vie, qui évolue, mais qui repose d’abord sur sa transmission de génération en génération. La gauche, c’est au contraire, sous d’apparentes bonnes intentions, la destruction des conditions mêmes de la vie. La droite, c’est la famille et la priorité de la vie des enfants à naître. La gauche, c’est l’individu et le bon plaisir de celui-ci face aux générations futures. Tout se tient : la droite, c’est l’héritage, et la gauche, c’est sa captation au profit d’un État dépensier à court terme. La droite, c’est la recherche de l’excédent en période favorable, de manière à garantir l’avenir, comme le fait Singapour, ce modèle du conservatisme, avec deux fonds souverains appuyés sur des excédents budgétaires et non sur des richesses du sous-sol. La gauche, c’est l’endettement de la facilité pour redistribuer dans l’immédiat sans prévoir les conséquences à long terme. L’exemple du Venezuela, ruiné et endetté jusqu’au cou, malgré ses gigantesques ressources pétrolières, et phare aujourd’hui éteint de la révolution bolivarienne, c’est l’anti-Singapour absolu !

    La gauche est pour l’égalitarisme en marche constante, comme si l’inégalité n’était pas une dimension irréfragable de la vie qui ne se développe que par la compétition et la protection. La droite reconnaît l’inégalité, mais ne la prend que comme un levier pour assurer le bien commun de la nation, en rendant celle-ci plus compétitive et, par là même, plus capable de protéger les plus faibles. On voit donc que l’essentiel, pour la droite, est de maintenir les foyers de vie que sont la famille et la nation : la famille qui transmet la vie et l’éducation du mode de vie ; la nation dont l’État garantit la protection de ses membres, la transmission et l’accroissement du bien commun. Si l’initiative individuelle, la libre entreprise, la propriété, une fiscalité raisonnable et un État centré sur les missions régaliennes favorisent la santé économique d’un pays, c’est à l’État de le protéger contre les dangers extérieurs de toute nature et d’assurer un ordre juste à l’intérieur. Il n’y a rien de plus contraire à ces impératifs que de déléguer à un « machin » supranational et technocratique la souveraineté qui appartient à la nation et est exercée par l’État. Or, l’Europe des progressistes est celle d’une foule solitaire issue des familles déconstruites, dont les États ne sont plus à même d’assurer la compétitivité ou de transmettre l’identité civilisationnelle face à l’immigration de remplacement.

    Tel est donc le choix binaire des élections européennes entre ceux qui appellent « progrès » notre disparition programmée et les conservateurs qui sont les véritables progressistes, parce que seuls eux préparent l’avenir… Face à ce choix, les trois principales listes de droite (RN, LR et DLF) devraient se trouver du même côté !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/une-evidence-aux-europeennes-rn-lr-et-dlf-devraient-se-trouver-du-meme-cote/

  • Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction

    Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction

    D’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

    […] Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction. Macron s’en rend-il compte ? Le voilà lancé à corps perdu dans la reconquête de son pouvoir, alors que ses conseillers les plus proches, ceux qui l’ont accompagné dans sa prise du pouvoir, le quittent les uns près les autres et que l’étrange Benalla dont nul ne sait au juste quel était le statut, sinon qu’il était un proche des plus proches, se trouve aujourd’hui en prison, son impunité ne pouvant résister à tant de mensonges et de passe-droits éhontés. Il avait des connivences dans tout l’entourage de Macron, jusqu’au sommet des institutions ! Qu’est-ce donc que la macronie ? Qu’est-ce que l’Élysée sous Macron ? Les sénateurs ont osé poser la question. Le gouvernement, du coup, les poursuit de sa vindicte. La macronie a cassé la société française, elle a procédé par effraction. Toute l’astuce de cette bande, de ses sbires et de ses sicaires, fut de se servir du dégoût des Français pour se hisser eux-mêmes au pouvoir et mieux les rejeter ensuite, et toujours en les culpabilisant.

    Pauvres Gilets jaunes ! Que peuvent-ils espérer sinon d’être dénigrés, associés à tous les vices et les crimes ? À quoi sert leur révolte ? À diviser encore plus les Français et sur ces divisions à favoriser une stratégie électorale gagnante où Macron espère rejouer au plan européen la même partie qui l’a porté au pouvoir en France. Voilà des mois que ce stratagème prétendument démocratique est décrit dans ces colonnes ! Il se réalise sous nos yeux. Et peu importe que ce ne soit qu’à 25 % des voix ! L’important est de créer des clivages : progressistes européens et nationalistes rétrogrades !

    Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut est-il agressé dans la rue par un islamiste et lui-même précise-t-il qu’il sait fort bien le sens de cette agression et qu’il ne convient donc pas de tomber dans le piège de pareille provocation, rien n’y fait. Des partis politiques à bout de souffle, des politiciens cyniques, des journalistes sans foi ni loi qui ont laissé la gangrène de l’islamo-gauchisme dévorer la société française, en profitent pour se refaire une virginité de bon aloi et reprendre leur rôle de professeurs de morale. Avec l’idée maintenant de criminaliser l’antisionisme ! Le sionisme n’est-il pas un nationalisme ? Comme l’islam, un vecteur du nationalisme arabe ? Alors, ces nationalismes devraient donc être sacralisés ? Et seul sera voué à l’exécration par la République le nationalisme français ? Qui ne comprendrait que le problème est mal posé ? Ah, oui, pauvres Gilets jaunes !

    Maintenant leur sort sera de servir de repoussoir. Le mécanisme électoral est tel qu’aucune réaction du corps national ne peut aboutir. Seulement, la société se délite. Quant à l’Europe, elle éclate. Les intérêts divergent comme partout dans le monde. Les dernières rencontres internationales ne l’ont que trop montré, que ce soit à la conférence sur la sécurité du 16 février dernier à Munich ou encore à Varsovie. Les États-Unis suivent leur ligne implacablement et l’annoncent imperturbablement. La Chine pareillement. L’Europe n’est qu’une superstructure qui ne vit que pour elle-même et pour ses stipendiés ; elle n’a pas de politique commune ; elle en aura de moins en moins. On en est aujourd’hui à se lancer des insultes par dessus les frontières entre nations-sœurs comme l’Italie et la France. Nul ne sait ce que va faire l’Angleterre ni demain l’Allemagne. Et Macron prétend jouer le dresseur de fauves dans ce cirque ? Il a tout simplement perdu le sens : « Quem vult Jupiter perdere, dementat prius ». Macron, en dépit qu’il en ait, n’est pas Jupiter. Il ferait bien de se méfier.

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-regime-nest-plus-quun-regime-de-haine-le-pouvoir-devient-une-faction/

  • Forte progression des prénoms arabo-musulmans en France

    Bébé.jpgDans une étude dévoilée par “Le Point”, Jérôme Fourquet, analyste politique, affirme que 18% des nouveau-nés garçons de 2016 portent un prénom arabo-musulman.
    On peut dire beaucoup de choses d’un pays grâce aux prénoms de ses habitants. Dans son livre L’Archipel français, dont Le Point dévoile le contenu en exclusivité, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l’Ifop, s’intéresse aux prénoms des Français.
    Grâce aux données de l’Insee, de l’Ined et des listes électorales, il a pu dessiner un portrait des prénoms en France depuis les années 1990. Selon l’hebdomadaire, la conclusion est sans appel : la France fait face à une progression importante des prénoms arabo-musulmans, hébraïques et régionaux.
    Ces prénoms gagnent donc du terrain en France. Dans son étude, Jérôme Fourquet affirme que 18% des nouveau-nés garçons de 2016 ont un prénom arabo-musulman. Cité par Le Point, il explique que « la trajectoire de cette courbe est des plus impressionnantes et montre de manière très nette l’une des principales métamorphoses qu’a connues la société française au cours des dernières décennies ».
    [...]
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