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anti-national - Page 447

  • Gilets jaunes et classes moyennes : lutter ensemble ou mourir

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    C’est un fait exceptionnel dans notre histoire politique récente que deux mouvements populaires de grande ampleur soient nés en moins de cinq ans en dehors de tout cadre politique, syndical ou professionnel :
    – la Manif pour tous en 2013, principalement animée par les classes moyennes et la bourgeoisie provinciale, plutôt catholique ;
    – les gilets jaunes en 2018, principalement animés par les classes populaires de province, c’est-à-dire par les classes populaires tout court, puisqu’elles ont été chassées des métropoles et des banlieues.

    En dehors de leurs origines provinciales, ces deux mouvements n’ont théoriquement rien à voir entre eux, et pourtant ils sont tous deux l’expression d’une révolte spontanée contre un Président qui a cru ou croit pouvoir s’affranchir de l’assentiment du peuple pour faire triompher son idéologie.

    Dans le premier cas, il s’agissait, avec le mariage homosexuel, de poursuivre la déconstruction de la famille à travers la révolution anthropologique qu’avaient initiée, il y a quarante ans, la généralisation de la contraception et la légalisation de l’avortement – je vous passe les étapes intermédiaires et… celles à venir. Trois manifestations pacifiques à plus d’un million de personnes n’avaient rien changé à l’affaire. La gauche – M. Macron était, alors, secrétaire général adjoint de l’Élysée – avait campé sur ses positions idéologiques ; les dirigeants de la droite avaient tenté la récupération avant de s’aligner sans état d’âme sur les progressistes ; et la presse, égale à elle-même, avait fait prendre la mayonnaise en trichant un peu sur tout, à commencer par les chiffres.

    D’un seul coup, d’un seul, la France comptait un million de cocus supplémentaires : j’en étais.

    Dans le second cas – M. Macron étant, maintenant, président de la République -, la gauche, toujours à court d’argent quand il s’agit de financer ses délires mondialistes ou écologiques, s’est fiscalement déchaînée sur ceux qui payent toujours plus d’impôts, ne peuvent pas y échapper et ne voient rien venir en contrepartie, si ce n’est la leçon de morale qui accompagne chaque création ou augmentation d’impôts : c’est pour épargner des vies, pour protéger la planète…

    Les gilets jaunes sont gens du peuple et, comme tels, n’aiment pas finasser avec les esprits qui se croient supérieurs. Pour eux, l’impôt, on le paye quand il est juste, on le refuse, y compris violemment, quand il ne l’est pas. À la différence des opposants au mariage homosexuel il y a cinq ans, ils ne veulent pas, demain, se retrouver cocus, dussent-ils pour cela compter dans leurs rangs des borgnes et des manchots. Je suis des leurs et je les soutiens.

    Or, c’est le soutien que leur accordent les classes moyennes depuis trois mois qui fait leur force et qui, parallèlement, inquiète le pouvoir au point qu’il favorise ouvertement les violences extérieures pour les discréditer.

    On dit que ce soutien s’amenuise. Au-delà de la manœuvre grossière que je soupçonne, deux écueils se profilent :
    – Pour les classes moyennes et la bourgeoisie provinciale : elles ont voulu sauver leur âme en s’opposant pacifiquement à la déshumanisation de notre civilisation, mais en 2017, elles ont voté Macron pour sauver leurs économies. Elles ont perdu sur les deux tableaux : dès l’élection acquise, on leur a parlé de PMA pour les couples de femmes et elles ont été fiscalement rasées de frais depuis. Ce n’est pas demain que cela va cesser, car entre désindustrialisation, chômage et pacte de Marrakech, les besoins financiers de l’État sont à nouveau immenses. Il faudra y penser avant d’abandonner les gilets jaunes qui sont prêts à se battre.
    – Pour les gilets jaunes : avec quelques dizaines de milliers de participants chaque samedi – quelques centaines de milliers au plus fort du mouvement –, ils ont fait trembler le pouvoir qui a eu si peur que, dès le 10 décembre, il en a fait 12 milliards d’euros sous lui. Cette peur était autant due à leur détermination qu’à l’importance de leurs soutiens. Elle ne leur sera pas pardonnée.

    Sous couleur de démocratie participative, le grand débat a pour unique fonction de multiplier à l’infini les demandes pour laisser au pouvoir le soin de sélectionner celles qui lui conviennent et qui opposeront les gilets jaunes aux classes moyennes. Alors le pouvoir aura gagné et se vengera.

    Aux gilets jaunes de concentrer leurs demandes sur deux ou trois thèmes consensuels chez eux et dans les classes moyennes tels que la baisse des prélèvements, la dénonciation du pacte de Marrakech, la lutte contre l’insécurité, etc.

    Les classes moyennes comme les gilets jaunes ne veulent pas mourir ? Qu’ils s’en donnent les moyens.

    Lucien Paillet

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-et-classes-moyennes-lutter-ensemble-ou-mourir/

  • TOUS LES PARTIS SONT CONTRE, SAUF EN MARCHE, C'EST... LES AÉROPORTS DE PARIS PRIVATISÉS

  • Prisons, usines à islamistes ?

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    Un détenu islamiste a attaqué avec sa compagne deux agents pénitentiaires de la prison d’Alençon-Condé. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut après plusieurs heures de siège. Le terroriste a été interpellé et sa complice tuée.

    L’un des établissements les plus sécurisés de France cible de deux terroristes. Mardi 5 février aux alentours de 9 h 45, après un week-end passé ensemble dans l’unité de vie familiale, Michaël Chiolo et sa compagne Hanane Aboulhana ont attaqué deux surveillants pénitentiaires de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), à l’aide d’un couteau en céramique. Michaël Chiolo se réclamerait de l’Etat islamique et dit avoir agi « pour venger Chrérif Chekatt », le terroriste ayant tué cinq personnes à Strasbourg, en décembre dernier. Ils se seraient connus lors d’un séjour à la prison d’Epinal. Après s’être retranchés dans l’unité de vie familiale pendant sept heures, ils ont été délogés vers 19 h 30 par le RAID. Le terroriste a été interpellé, tandis que sa compagne est décédée des suites de ses blessures.

    Agées d’une trentaine d’années, les deux victimes ont été hospitalisées. L’un d’eux aurait été « éventré », tandis que son collègue aurait été gravement touché au visage. Leurs jours ne sont « pas en danger », mais ils restent « très perturbés par cette agression sauvage », selon Philippe Devique, secrétaire régional du syndicat UFAP. La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s’être saisie de l’enquête.

    Un terroriste converti

    Michaël Chiolo, 27 ans, n’était pas dans le quartier pour radicalisés (QPR), ouvert en septembre. Détenu de droit commun, il avait été condamné en appel à 28 ans de prison ferme, en décembre 2015, après avoir séquestré puis étouffé un octogénaire à son domicile, près de Metz (Moselle) en 2012. Converti à l’islam en 2010, il se fait remarquer en novembre 2015, lorsqu’il demande à ses codétenus de « rejouer » l’attaque du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt de Mulhouse. Il sera condamné à un an de prison ferme.

    Selon son avocat, Me Pauline Brion, Michaël Chiolo avait demandé après sa conversion « qu’on lui trouve une épouse ». C’est avec Hanane Aboulhana, 34 ans, qu’il projetait de se marier après l’avoir rencontrée en prison. Elle n’était pas fichée pour des faits de radicalisation.

    Une profession en danger

    « Il y a un an, nous avons connu une mobilisation sans précédent pour réclamer davantage de moyens et donc davantage de sécurité. Un an après, pas grand-chose n’a changé », déclarait Emmanuel Guimaraes (FO), le 12 février dernier. Et le temps ne fera rien à l’affaire. Le retour prévu de 150 djihadistes partis prendre les armes en Syrie pour le compte de l’Etat islamique pourrait augmenter considérablement l’insécurité dans les prisons, mettant en péril le travail des gardiens, insuffisamment armés et formés, en proie à des criminels de guerre.

    Joseph Rousseau, de FO Pénitentiaire à la prison d’Alençon, s’est indigné : « Face au détenu radicalisé armé d’un couteau, les surveillants n’avaient que deux sifflets… »

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 6 mars 2019

    https://fr.novopress.info/213847/prisons-usines-a-islamistes/

  • Michel Thooris : « Nous sommes choqués par le tweet de Christophe Castaner ! »

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    Le secrétaire général du syndicat France Police rappelle les faits et dit redouter une poursuite des violences urbaines de Grenoble. Il analyse la situation par rapport aux émeutes de 2005.

    La situation va-t-elle se calmer à Grenoble ?

    Aucun signal positif ne peut nous laisser supposer que la situation se calme se soir. Nous sommes probablement partis pour plusieurs nuits d’émeutes. Il y a, malgré tout, quelques appels au calme. Une marche blanche est en cours, actuellement, à Grenoble. Nous espérons que les appels au calme seront entendus, mais nous nous faisons peu d’illusions pour un retour au calme dès ce soir.

    Que pensez-vous du tweet de monsieur Castaner, qui exprime sa tristesse sur ce qui est arrivé aux deux jeunes Grenoblois ?

    Notre organisation syndicale France Police-Policiers en colère est relativement choquée d’un tweet qui manque un peu de panache et de punch. On ne peut jamais se réjouir de la mort de qui que ce soit et nous sommes évidemment tristes de la mort de ces deux jeunes. Il faut, toutefois, remettre les événements dans leur contexte.
    Un véhicule deux-roues est aperçu sans plaque d’immatriculation sur les coups de 21 h 10. À plusieurs reprises, ce véhicule est aperçu dans la ville avec deux individus sans casque dessus. Grenoble est une ville où il y a de la criminalité. Ils peuvent à tout moment utiliser ce véhicule pour commettre un crime ou un délit contre la population, il est donc normal que la police puisse procéder ou tenter de procéder à l’interpellation de ces individus.
    C’est dans le cadre d’un refus d’obtempérer du conducteur de ce deux-roues que, sur les coups de 23 h 00, le conducteur perd le contrôle de son véhicule et percute un car à contresens. Ils se tuent donc tout seuls en voulant fuir un contrôle de police.
    À un moment donné, force doit rester à la loi et on ne peut pas laisser penser que les policiers aient une quelconque part de responsabilité dans ces deux décès.

    Ce mouvement pourrait-il dériver vers un phénomène généralisé du type de celui de 2005 ?

    Les quartiers sont, aujourd’hui, beaucoup plus en compétition par rapport à 2005. Nous avons constaté une évolution dans la dynamique des quartiers et des bandes. On ne constate plus de solidarité. Au contraire, les quartiers sont en concurrence très forte pour le contrôle des trafics, notamment de stupéfiants. Je ne vois donc pas de phénomène de solidarité de la part des autres quartiers par rapport aux événements de Grenoble.

    Michel Thooris

    http://www.bvoltaire.fr/michel-thooris-nous-sommes-choques-par-le-tweet-de-christophe-castaner/

  • I-Média n°240 – Les médias découvrent le Grand Remplacement !

     

    01:45 Les médias découvrent le Grand Remplacement !

    Le Point, L’Express ou encore Le Parisien… Les médias commencent à se rendre compte que la France de demain ne sera pas exactement celle d’hier. Une prise de conscience bien tardive d’un phénomène que beaucoup dénoncent depuis des décennies.

    10:38 Zapping

    Alors qu’Hugo Clément, journaliste chez Konbini, donne la parole à une mère ayant tué son fils handicapé, l’ensemble de la classe médiatique se voit critiquée par les Gilets Jaunes qui ne sont plus dupes de leurs manipulations.

    20:45 Grenoble : émeute sans émoi

    Les médias ont choisi de traiter très pudiquement des nuits d’émeutes qui ont suivi la mort accidentelle de deux délinquants fuyant un contrôle de police. Certains ont même choisi de verser dans le compassionnel.

    28:25 Tweets

    Rachida Dati renonce à la présidentielle et les médias semblent bien empressés de relayer ses explications officielles.
    Même empressement à partager une information erronée sur Viktor Orban.

    36:00 NDA-Cohen, la confrontation !

    Sur le plateau de C à vous, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Cohen se sont violemment écharpés. La remise en cause de celui que Dupont-Aignan a appelé le cireur de pompes du pouvoir n’est semble-t-il pas pour tout de suite !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n240-les-medias-decouvrent-le-grand-remplacement

  • Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Lu sur le site Dômes et Minarets :

    « Après le collège Eyyûb Sultan en 2014, c’est une école élémentaire qui ouvrira à la rentrée dans la capitale alsacienne. Les pré-inscriptions pour l’année 2019-2020 sont désormais ouvertes. Avec ce nouvel établissement privé, la Confédération Islamique du Millî Görüş à travers son réseau UEPM renforce sa présence au sein de l’enseignement musulman privé en France. Celui-ci comprenant une centaine d’écoles et de projets d’écoles. Deux autres écoles privées sont en projet dans le Grand-Est à Belfort et Besançon, toujours portés par la même organisation. »

    Pour comprendre la nature du Millî Görüş lire ce dossier complet.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-michel-blanquer-autorise-les-ecoles-du-mouvement-islamiste-turc-milli-gorus/

  • Campagnes électorales : Emmanuel Macron en toute impunité ? – Journal du jeudi 7 mars 2019

     

    Campagnes électorales : Emmanuel Macron en toute impunité ?

    Mairie de Paris : ca bouge en coulisse

    Mounir Mahjoubi, Rachida Dati… les candidatures à la mairie de Paris s’enchaînent pour ravir le trône d’Anne Hidalgo. A un an du scrutin tout paraît encore possible !

    Sécurité : vers un « patriot act » à l’européenne ?

    Alors que la lutte contre le terrorisme bat son plein, les institutions européennes et les États membres mettent en place une batterie de mesures de surveillance et de fichage. Sous couvert de sécurité, la liberté des citoyens et la vie privée des européen se voit de plus en plus piétinée.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/emmanuel-macron-en-toute-impunite-journal-du-jeudi-7-mars-2019

  • Une fuite en avant

    macron-bis.jpgNous évoquions en janvier l’humiliation faite à l’UE par l’administration Trump qui avait « rétrogradé le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’avait pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. » Devant les plaintes de l’UE, rapportait Euractiv mardi, « le département d’État des États-Unis a déclaré qu’il reconnaîtra désormais la représentation de l’UE à Washington en tant que mission bilatérale dans l’ordre de préséance du corps diplomatique  et que  le secrétaire d’État Mike Pompeo avait demandé au Chef du protocole de prendre les mesures nécessaires à ce rétablissement ». «Les diplomates européens (avaient) interprété cette décision (de rétrogradation) comme le reflet d’une tension entre Washington et Bruxelles, l’administration américaine n’ayant pas notifié l’UE au préalable, comme le requiert la courtoisie diplomatique. » « Le rétablissement du statut de l’ambassadeur européen correspond toutefois à l’entrée en fonctions du nouvel ambassadeur de l’UE à Washington. » Il s’agit du socialiste, Stavros Lambrinidis,  ancien eurodéputé grec, ex ministre des affaires étrangères du gouvernement Papandréou, ancien représentant de l’Union Européenne pour les droits de l’Homme.  « Lors d’une visite à Bruxelles en février, une délégation de haut-rang de législateurs américains dirigée par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a tenu à rassurer l’UE de l’engagement continu de Washington dans les relations transatlantiques et l’OTAN. »  Une promesse en effet apte à rassurer tous nos impeccables européistes qui n’oublient pas que l’Europe bruxelloise est une création américaine et qui se satisfont pleinement de cette vassalité.

    La laisse est courte, la soumission bien intégrée, mais quand elle est contestée dans sa légitimité, la caste européiste est aussi capable d’une grande violence qu’elle n’hésiterait pas à qualifier de fasciste si elle s’appliquait contre des manifestants dans les rues de Moscou ou de Téhéran. La Chilienne et femme de gauche Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU lit-elle  David Dufresne ? Le journaliste a compilé entre l’acte I et l’Acte XVII de  la mobilisation des Gilets Jaunes 500 signalements de blessures attribuées aux policiers et CRS agissant sur ordre de Christophe Castaner, 483 cas de violences policières, 202 blessures et 21 personnes éborgnées par des tirs de LBD. Hier sur LCI, Ivan Rioufol du Figaro, s’indignait de nouveau de «l’extrême brutalité» de la répression policière contre les Gilets Jaunes, « qui n’est pas à la mesure d’une démocratie se disant ouverte et bienveillante » et qui contraste «  «  avec le maintien de l’ordre dans les cités en ébullition ». L’actualité brûlante en apporte la démonstration à Grenoble avec les émeutes en cours depuis trois jours suite à la mort de deux « jeunes » dans un accident de deux roues alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police.

    Or, Mme Bachelet a demandé au gouvernement français « une enquête approfondie » sur « l’usage excessif de la force » depuis la mi-novembre contre les GJ, ce qui a fait bondir Edouard Philippe, invité hier soir de BFMTV. Le Premier ministre a préféré insisté sur «  (les) violences commises à l’égard des forces de l’ordre », certes parfaitement condamnables mais aux conséquences corporelles fort heureusement moins dramatiques  que celles dont ont été victimes de nombreux Gilets jaunes manifestant  pourtant pacifiquement . « J’ai beaucoup de respect pour l’ONU en général et pour la Haut-commissaire a assuré M. Philippe, mais je voudrais rappeler à tout le monde que, en France, nous sommes un Etat de droit: quand il y a une plainte, elle est instruite, et à chaque fois que nous avons considéré qu’il y avait des faits qui justifiaient l’ouverture d’une enquête administrative – je ne parle même pas des enquêtes judiciaires – nous l’avons fait ».  Une affirmation fortement contestée par beaucoup d’observateurs et de manifestants.

    « En France, on est un Etat de droit, et (…) la République, à la fin, est la plus forte »  a  encore assuré M. Philippe. Mais apparemment pas plus forte avec l’Europe et la monnaie uniqueL’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) vient ainsi d’annoncer mercredi que la zone euro ne confirme toujours pas les espoirs placés en elleL’économie mondiale devrait progresser au rythme de 3,3% en 2019, et de 3,4% 2020 mais l’OCDE a revu fortement à la  baisse, « de 0,8 point de pourcentage,  sa prévision de croissance pour la zone euro en 2019, un ralentissement plus prononcé pour l‘Allemagne (-0,9 point) et l’Italie (-1,1 point) que pour la France (-0,3 point). « La croissance dans la zone euro a brutalement ralenti en 2018 et devrait rester faible, à environ 1% en 2019 et 1,2% en 2020. » « La croissance a été revue très fortement en baisse en Allemagne et en Italie, reflétant des expositions relativement élevées au ralentissement du commerce mondial comparées à celle de la France », moins dépendante des exportations, est-il  expliqué.

    Plus largement, l’OCDE semble anticiper une crise majeure qui pourrait se profiler à  un horizon très proche: « Au regard des précédentes projections, les perspectives macroéconomiques dénotent un fléchissement de l’activité dans la quasi-totalité des pays du G20. Les vulnérabilités liées à la conjoncture chinoise et à la perte de dynamisme de l’économie européenne s’inscrivent dans un contexte marqué par le ralentissement des échanges et du secteur manufacturier mondial, par de fortes incertitudes quant à l’action publique, et par des risques élevés sur les marchés financiers, et pourraient compromettre l’atteinte d’une croissance mondiale soutenue et durable sur le moyen terme. »

    Un contexte que n’ignore pas Emmanuel Macron.  Dans les Echos,  Guillaume Maujean s’inquiète lui aussi de la pérennité de cette UE et de ce système  qui tourne en déconfiture : « il y a ce Brexit qui semble foncer toujours plus vite dans le mur. Au point que dans trois semaines, le Royaume-Uni pourrait quitter l’UE sans aucun accord de divorce. Il y a ces populismes qui continuent de remuer le fer dans la plaie et qui pourraient encore gagner du terrain après les élections européennes de mai (…). Les nuages s’accumulent, les vents contraires s’intensifient. Et les économistes de l’OCDE mettent en garde : la conjoncture se dégradera davantage en cas d’effets collatéraux sur les marchés financiers. »

    Pourtant note Stéphane Dupont avec une pointe d’admiration dans ce même quotidien, M Macron  « entend bien continuer à se faire entendre et à réformer la France comme l’Europe,  avec ses grands projets de relance de la construction européenne ».« Face à la vague populiste et nationaliste, il reste le seul à se dresser et à proposer une alternative. Depuis son élection, Emmanuel Macron s’est beaucoup démené pour faire bouger l’Europe (…).  Sans grand résultat jusqu’à présent, faute en partie de répondant du côté allemand. Et ce chantier demeure l’une des matrices d’En marche. Réussir le 26 mai est aussi crucial de ce point de vue. »

    Dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir  et relayé par le blog  Les crises ,  le philosophe Marcel Gauchet espère lui que la crainte (qu’il partage) du danger populiste permettra un sursaut d’une Europe totalement bloquée et incapable de se réformer : «  Si les autres Européens ont soudain très peur de ce qui se passe en France, peut-être que Macron obtiendra des concessions. Les autres Européens n’ont pas plus envie que nous d’un scénario à l’italienne, avec une alliance Mélenchon-Le Pen. Il n’est pas exclu que l’Europe évolue sous la pression d’un danger. »

    « Le vrai problème de fond note cependant M Gauchet, c’est le fait que  « Sarkozy, Hollande et Macron ont tous mené une politique de l’offre, constituée autour de l’adhésion au cadre européen. Mais le projet de changer l’Europe tout en redonnant à l’économie française son dynamisme et sa compétitivité perdue, c’est une folie. Tant que l’on est dans ce schéma, toutes les politiques françaises sont vouées à l’échec. Parce que l’euro est surévalué par rapport aux capacités productives. Alors l’appareil productif s’enfonce inexorablement. Un abîme sépare l’économie française de l’économie allemande et même de l’économie du Nord de l’Italie. Le pari économique est intenable. Et l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est aussi une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout. Le premier échec date de l’été 2017, avec la négociation sur le travail détaché. Si Macron avait réussi à arracher aux Européens une réforme significative, il aurait marqué un point décisif. Mais il n’a obtenu que des micro-aménagements qui n’entreront en vigueur qu’en 2022. »

    Autant d’échecs, note Bruno Gollnisch, qui loin d’ouvrir les yeux des européistes, poussent au contraire sa frange la plus radicale, à laquelle  appartient  M Macron,  à militer pour une intégration européenne encore plus forte.  L’avènement d’un fédéralisme européen multiculturaliste et grand ouvert sur le monde,  construit sur les débris de nos nations. C’est  un objectif  rarement assumé publiquement, mais il reste plus que jamais d’actualité au sein des réseaux euromondialistes.

    https://gollnisch.com/2019/03/07/une-fuite-en-avant/

  • Pendant la crise des « gilets jaunes », les banksters continuent à se gaver.

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    Pieter Kerstens

    Durant la première semaine du mois de novembre 2018, le docteur Micron est allé écouter ses patients lors de sa tournée des commémorations de l’Armistice de 1918. En même temps, le mouvement des « gilets jaunes » préparait les occupations des ronds-points et le blocage des centres commerciaux.

    Au cours de ces quatre derniers mois, la colère des travailleurs et des « classes moyennes inférieures », qui se cristallisait sur la hausse des taxes sur les carburants et refusait la forte pression fiscale, s’est transformée en une charte officielle des gilets jaunes et propose 25 points pour sortir de la crise.

    A ce jour, le mécontentement persiste et malgré quelques saupoudrages homéopathiques le docteur Micron n’a pas encore réussi à éradiquer la fièvre jaune. Allons-nous assister à un Acte XXVIII le jour des élections européennes, le 26 mai ?

    Outre le Ralliement d’Initiative Citoyenne, (RIC) de Jérôme Clément -successeur d’Ingrid Levavasseur- on attend aussi la présentation aux élections du 26 mai des listes EUR de Thierry Paul Valette, de France Jaune de Francis Lalanne, de Union Jaune avec Pascal Cribouw à Nice, de Evolution Citoyenne de Christophe Chalençon ou encore d’une liste présentée par Marcel Trollé en Artois. Il existe dès lors une demi-douzaine d’initiatives qui devraient d’abord s’adresser au 58% d’abstentionnistes lors des élections européennes de mai 2014.

    Cette saga occupe les médias et le « Grand Débat » enfume le public, mais le Pouvoir profite de ces diversions qui masquent les maux quotidiens auxquels sont confrontés les travailleurs :

    Chômage persistant, insécurité permanente dans les banlieues et les transports publics, immigration incontrôlée, taxes et impôts non stabilisés ainsi que les fraudes fiscales et sociales massives (1,8 million de cartes vitales frauduleuses).

    A cela, on peut aussi ajouter un déficit budgétaire chronique et une dette publique incontrôlée.

    Les ravages de l’Etat Providence et de la DGSI (Davos Goldman Sachs Idéologie).

    A quelques semaines des élections européennes, afin de s’attirer le suffrage des électeurs, aucun gouvernement n’aura le courage ni la volonté d’expliquer à la population les raisons d’une politique de rigueur. En France, comme en Italie, en Belgique, en Espagne ou en Grèce, les états sont en faillite ! Depuis des décennies, on dépense plus que ce que l’on reçoit et l’addition astronomique devra être payée par les générations futures. Si les écoliers, lycéens et étudiants manifestent chaque jeudi par un jour de grève, ce ne doit pas être pour « sauver la Planète » ni pour combattre le réchauffement climatique, mais surtout pour « faire le ménage dans les dépenses publiques » ! La France n’est coupable que de 1,8% des rejets de CO2 et la Belgique de 0,6% : ces deux pays ne jouent AUCUN ROLE dans le réchauffement du climat, même si leurs gouvernements interdisent tous les moyens de transports, toutes les formes de chauffage et toutes productions industrielles par les énergies fossiles.

    La Chine, l’Inde et les Etats-Unis devraient balayer devant leurs portes et les khmers verts et autres trolls scandinaves cesser de culpabiliser les Européens.

    En infantilisant les citoyens, en formatant les esprits dès la maternelle, en imposant des chimères à nos peuples, les responsables de l’Europe nous ont imposé un dogme de « tout va très bien, on vous prend en charge toute votre vie durant, ne vous occupez plus de rien » ce qui a engendré une kyrielle de revendications, de droits acquis et de protections multiformes, sans contreparties, ni devoirs. Ce fut la période de crédits à outrance, de l’hédonisme sans limites et d’un égoïsme exacerbé. Crise morale, abandon des valeurs ancestrales, refus des responsabilités, déclin et décadence assurés. Ce laxisme et la lâcheté des élites ont conduit à la faillite du Système et un réveil douloureux s’annonce quant au choix entre le superflu et l’indispensable.

    Un risque grave de tempête mondiale.

    Christine Lagarde, directrice du Fond Monétaire Internationale (FMI) et ardent soutien de la politique mondialiste a pourtant mis en garde le monde occidental des risques de tempête économique et financière qui s’amoncellent sur la planète, le 11 février devant le World Gouvernement Summit, après avoir déjà sonné l’alarme fin janvier au Forum de Davos.

    Et ce n’est pas par hasard que la patronne du FMI revient sur les sujets qui fâchent, malgré une armada d’économistes qui analysent l’évolution de la situation mondiale et diffusent des communiqués aussi tranquillisants que soporifiques.

    N’oublions pas que le FMI a été créé en 1945, regroupe 189 pays et dont le but est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer le chômage ».

    Les avertissements de Christine Lagarde concernent surtout 4 points essentiels :

    • Les incertitudes économiques et financières liées au Brexit.
    • Le ralentissement de la croissance chinoise.
    • L’évolution des taux d’emprunt, au moment d’une accumulation de dettes très lourdes.
    • La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, pour le rééquilibre commercial des USA.

    On peut également constater que des économistes comme Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, Philippe Bechade et Nouriel Roubini qui, lui, avait prédit la crise des subprimes dès 2006, observent pour leur part que le risque d’explosion de bulles financières ou immobilières est réel en Chine, comme aux Etats-Unis ou en Europe.

    La dette mondiale a atteint 185.000 milliards de dollars en 2018.

    Aux USA, le 16 mars 2018, la dette publique était de 21.000 milliards de dollars et le 13 février 2019 elle atteignait 22.009 milliards de dollars. Mille milliards de nouvelles dettes en moins d’un an : merci Donald !

    Dans le même temps, les actions des GAFAM augmentaient de 50% et qui peut sincèrement confirmer la valeur réelle d’une action Google actuellement, tenant compte que d’innombrables transactions boursières se font par le trading à haute fréquence (HFT) et à l’aide d’équations mathématiques (les algorithmes) ultra perfectionnées qui sont totalement coupées des réalités.

    Profitant des rachats d’actions et d’obligations pourries par les banques centrales (dans le but illusoire d’accorder de nouveaux crédits aux entreprises et aux consommateurs), les banksters se sont empressés de procéder au rachat de leurs propres actions et aussi de persévérer dans des pratiques discutables afin d’embellir leur bilan. En Europe, de nombreuses grandes banques souffrent de manque de rentabilité et il ne serait pas étonnant d’en voir un certain nombre disparaître prochainement.

    Dans ce contexte, Nouriel Roubini prévient :

    « Quand la crise et la récession surviendront demain, elles pourraient se révéler encore plus sévères et prolongées que celles d’hier ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/06/pendant-la-crise-des-gilets-jaunes-les-banksters-continuent-6133925.html

  • «Comprendre le phénomène des Fake News. Ce que l’on ne veut pas vous dire. » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Il est de bon ton de dénoncer les « fake news » et autres « théories du complot » dès que l’on veut se présenter comme un « journaliste sérieux », quitte à faire quelques grosses entorses parfois… à la vérité.

    Les problèmes sur l’information sont complexes et exacerbés évidemment par l’immédiateté et la rapidité d’outils liés aux échanges via Internet.

    Globalement les « ‘fausses nouvelles » se nourrissent de trois éléments.

    Le premier est purement technique. Les sites Internet dîtes indépendants ne peuvent pas reprendre les dépêches des grandes agences de presse du monde libre (le camps du bien et des gentils) comme par exemple Reuters, Associated Press ou encore bien évidemment l’Agence France Presse sans payer une redevance annuelle de plusieurs centaines de milliers d’euros!!! Et oui…
    Si l’on voulait lutter contre les fausses nouvelles, on permettrait tout simplement et gratuitement aux bloggeurs de reprendre ces informations sans les jeter en prison.

    Le second élément est lui « psychologique ». Les fausses nouvelles se nourrissent intrinsèquement, et c’est le point le plus important, tout simplement de l’opacité, des mensonges et des manipulations répétées des pouvoirs en place qu’ils soient politiques, économiques ou encore d’entreprises. Ce phénomène n’est pas « français ». Il est mondial.

    Enfin le troisième, c’est qu’entre ce que je comprends, ce que je veux dire, ce que je dis réellement, et ce que l’autre veut comprendre ou comprend, nous avons 1000 et une raisons de ne pas nous comprendre, de nous tromper, de faire des erreurs. Bref, comme nous pouvons tous donner notre avis, nous sommes également nettement plus nombreux à pouvoir nous tromper et diffuser ainsi des avis, interprétations ou informations erronées volontairement ou non.

    Les chaînes d’irresponsabilités.

    Nous avons laissé progressivement le monde s’organiser en ce que je nomme des chaînes d’irresponsabilités.

    Plus personne n’est responsable de rien. Une société X sous-traite à une entreprise Y qui elle-même sous-traite à Z qui fera produire à son tour dans un pays asiatique. Quand il y a un problème, c’est jamais la faute de personne. Cela n’est pas le fruit du hasard mais d’une réelle volonté d’organiser l’irresponsabilité comme certains peuvent organiser leur insolvabilité.

    La mise en place de l’Union Européenne est sans doute la plus grande chaîne d’irresponsabilités jamais créée.

    Nous allons voter d’ici quelques semaines pour un Parlement Européen, qui n’a globalement aucun pouvoir, et le peu de pouvoir qu’il serait susceptible de pouvoir exercer est étouffé sous les divisions par pays et par groupe politique, sans oublier le poids des lobbys, de la corruption endémique à Bruxelles qui est loin de toutes juridictions et de toute surveillance aussi bien citoyennes que judiciaires.

    Bref, les pouvoirs nationaux ont organisé leur impuissance avec Bruxelles et leur propre irresponsabilité pour pouvoir imposer de Bruxelles ce qu’ils ne peuvent pas faire, chacun dans leur pays respectif.

    Dire cela n’est pas une « fausse nouvelle ».

    Dénoncer l’opacité d’où qu’elle vienne, et dire que cette opacité par définition va nourrir tous les fantasmes, toutes les peurs, et toutes les craintes, parfois justes, souvent légitimes, quelquefois irrationnelles ou irraisonnées est une évidence.

    Seule la transparence et la confiance sont capables de remporter une victoire éclatante sur les « rumeurs ».

    Mais, et c’est là le point crucial, tout le système se construit et se bâtit justement sur une volonté d’opacité afin de créer des chaines d’irresponsabilités qui permettent de protéger les actions pas toujours très vertueuses (ni légales) de certains de nos grands mamamouchis qu’ils soient politiques ou dirigeants d’entreprises.

    Le système génère lui-même les « fake news ».

    A ce point de là du raisonnement, il apparaît évident que c’est le système lui-même qui alimente et crée les conditions d’apparition des fausses nouvelles, d’abord en voulant faire payer à tous des sommes monstrueuses pour reprendre les « infos » officielles, mais ce n’est pas le point le plus crucial, l’élément clef, étant évidemment l’opacité du système qui ouvre la porte à tous les fantasmes.

    Ce qui est secret est par définition suspect.

    La seule façon de lutter c’est la transparence et la confiance qui sont par définition impossible à partir du moment où le système poursuit la satisfaction d’intérêts particuliers (celui du totalitarisme marchand et du bien-être financier de quelques grandes transnationales) et non pas les intérêts communs des peuples ce qui est encore plus vrai en Europe.

    Enfin, à la marge, vous aurez éventuellement quelques influences extérieures, comme celles par exemple des méchants Russes, tout en sachant, qu’elles sont mineures (quoi que l’on en dise) et que le fond du problème c’est encore une fois l’opacité. Aucune rumeur ne peut prendre racine de façon importante dans un système de transparence et de confiance.

    L’exemple de Coca-Cola qui sponsorise le « Conseil de l’Union Européenne »

    C’est un article du très européiste site Euractiv.fr donc, nous ne sommes pas là dans l’Europe « bashing ».

    Que nous raconte cet article édifiant sur la réalité du fonctionnement des institutions de notre « belle » Europe?

    Que « l’ONG foodwatch s’insurge du parrainage de la présidence roumaine de l’UE par Coca-Cola. La multinationale milite par ailleurs contre une nouvelle législation sur le sucre.

    Les photos peuvent surprendre : des sigles Coca-Cola étaient partout lors d’un événement de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Ce n’est pourtant pas la première fois. Les entreprises peuvent sponsoriser ces événements, et Coca-Cola avait déjà conclu un accord avec la présidence polonaise en 2011. Cette fois-ci, la firme est « partenaire platine », statut réservé aux entreprises qui sponsorisent la présidence à hauteur de 40 000 euros et lui donne le droit d’exhiber son matériel promotionnel ».

    … Il y a de quoi hurler mais avant d’hurler voici les réponses officielles où vous voyez évidemment d’abord la « bouillie » explicative à chaque fois déversée et poindre également cette fameuse chaîne d’irresponsabilités:

    « Une réaction excessive, selon la présidence roumaine, qui souligne que ce partenariat respecte le droit national et les critères que s’est fixés Bucarest, notamment en termes d’impacts sur le marché du travail ».

    « En outre, les partenariats convenus, qui facilitent l’organisation des événements, n’ont en aucune manière un impact ou une influence sur la manière dont nous remplissons notre rôle de présidence du Conseil de l’Union européenne », assure une porte-parole.

    Du côté du Conseil, Donald Tusk n’a pas souhaité réagir. Son service de presse indique qu’aucune règle ne limite ce type de partenariat et que cela ne relève pas du Conseil ».

    Aucune confiance n’est possible à l’égard des Institutions Européennes.

    Présence massive de lobbyistes.

    Absence d’accord et de législation claire sur les conflits d’intérêts ou les registres de transparence.

    Absence d’organisme de contrôle efficace doté de pouvoir d’enquête, pouvant être saisi, et pouvant sanctionner les abus et les poursuivre en justice…. Mais devant quelle juridiction? Tout le monde se protégeant.

    L’ensemble de ces institutions veut se mettre à l’abri du regard des peuples, des journalistes, et de façon générale des principes fondamentaux de la démocratie.

    Nous avons donc créé une société de défiance où nous laissons une entreprise comme Coca-Cola sponsoriser un Conseil de l’Europe à quelque mois « d’une révision de la législation alimentaire, qui pourrait se pencher sur l’idée de taxes sur le sucre, ainsi que de débats sur l’étiquetage nutritionnel sur les emballages des denrées alimentaires ».

    Comment voulez-vous que les peuples puissent avoir confiance dans un tel système, comment voulez-vous éviter les interprétations, les rumeurs, les opinions, les interrogations, légitimes?

    Une société « de la confiance » pour reprendre une terminologie à la mode cela se construit sur des bases saines de transparence, de vérité, d’intégrité et d’honnêteté, avec des garde-fous, des contrôles, des sanctions et des contre-pouvoirs.

    Est-il encore utile de vous préciser, que plus l’on nous parle de la « société de la confiance », plus, nous nous situons dans le syndrome « Mac Cain », vous savez la publicité pour les frites. « Mac Cain, c’est ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus ».

    Nous sommes dans la même situation. Plus l’on vous parle de liberté, moins vous en avez, plus l’on vous parle de démocratie, plus elle recule, plus l’on vous parle de la société de la confiance, plus vous avez d’opacité.

    Ce système se nourrit et prospère uniquement dans l’opacité.

    Les choses sont donc très simples. Permettre de vrais espaces de débats, ne pas judiciariser ou criminaliser chaque parole, propos ou « dérapages », laisser les idées s’affronter et les informations s’échanger, permettre aux citoyens de se forger un avis éclairé, sont les éléments de la transparence et du débat démocratique. Le problème c’est que dans de tel cas, les peuples arrivent forcément à des conclusions totalement inverses aux intérêts des totalitaires marchands et des grandes multinationales.

    Alors, vous savez, quoi? L’opacité, la manipulation, les mensonges ont encore de beaux jours devant eux, de même que leur corolaire, les théories du « complots », auxquelles nous ferions mieux de préférer la notion d’intérêts financiers privés partagés par une minorité…

    Pour résumer le fonds de ma pensée, il n’y a pas de « fake news » dans une véritable démocratie où règne la liberté car le terme « fake news » est utilisé pour faire taire, pour dénigrer, pour dévaloriser les paroles indépendantes, ou celles, qui posent des questions auxquelles certains puissants ne veulent surtout pas avoir à répondre.

    Pour le dire autrement, il n’y a aucune volonté de lutte contre les « fausses nouvelles », il y a une volonté très forte de contrôler l’information. C’est évidemment très différent!

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

    « Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
    Pour m’écrire charles@insolentiae.com
    Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

    Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

    https://insolentiae.com/comprendre-le-phenomene-des-fake-news-ce-que-lon-ne-veut-pas-vous-dire-ledito-de-charles-sannat/