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anti-national - Page 470

  • Libertés, libertés chéries ou la macronie?

    liberte-expression-300x200.jpgLe but premier de la généralisation des radars sur nos routes est bien connu: le racket des automobilistes. Christophe Castaner, interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV mardi dernier a réaffirmé que les radars sauvaient des vies et s’est félicité de la baisse de la mortalité sur les routes; des résultats qualifiés avant lui d’«historiques» par le Premier ministre Édouard Philippe, pour légitimer implicitement le passage au 80 km/h. Mais M. Castaner n’est pas à une contradiction près, que les internautes n’ont pas manqué de souligner, lorsqu’il a indiqué que concernant  les radars qui ont été neutralisés ( environ 60% du parc) depuis le début du mouvement des GJ, les infractions relevées avaient augmenté de 268 %. Or, les statistiques rendues publiques par la sécurité routière indiquent une baisse tangible du nombre des tués entre le mois de novembre 2017 et le mois de novembre 2018 (-1,8%) et une baisse encore plus sensible des accidents corporels (- 4,7%). Une confirmation de ce phénomène a été enregistrée en décembre: avec un nombre de radars hors service encore plus important que le mois précédent, la mortalité et les accidents corporels ont de nouveau régresséNous citions de notre côté sur notre blogue ce constat émis par le Conseil national sur la Sécurité routière (CNSR) qui estimait comme M. Castaner aujourd’hui que la généralisation des radars automatiques et des contrôles avait entraîné ces dernières années une baisse sensible du nombre de tués dans des accidents mortels ou la vitesse excessive était en cause. Or, les causes principales des accidents mortels, outre la minorité (incompressible) d’automobilistes irresponsables et criminels décidés à ne pas respecter les règles, et qui ne seront jamais freinés par la peur du gendarme, sont le non-respect des distances de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de psychotropes, de stupéfiants et les portions de routes accidentogènes qui ne vont pas en diminuant du fait des défaillances inquiétantes, dans certains secteurs, du bon entretien du réseau…

    De défaillances, mais de celles d’une certaine justice  il était aussi question avec le verdict du tribunal correctionnel de Paris rendu le 31 janvier contre l’ex présidente du Syndicat de la Magistrature (SM)Françoise Martres. Elle était poursuivie pour injures par une quinzaine de parties civiles (Patrick Balkany,  Dieudonné,  Robert Ménard, Nadine Morano, Éric Woerth, le RN…) qui avaient été insultées sur le «mur des cons» trônant dans les locaux de ce syndicat d’extrême gauche. Y figurait notamment le général Philippe Schmitt père de Anne-Lorraine. Cette jeune fille de 23 ans avait été poignardée à mort en novembre 2007 dans le RER D en résistant à son violeur, le criminel multirécidiviste d’origine turque Thierry Dève-Oglou.  En décembre, le parquet de Paris avait requis la relaxe de Mme Martres. Jeudi dernier, elle a finalement été condamnée à 500 euros d’amende avec sursis pour injure publique envers le général Schmitt,  ainsi qu’à lui verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 10 000 euros au titre des frais de justice,  mais a été relaxée pour tous les autres cas .

    Si l’Afp rappelle qu«’en mars 2014, le FN avait obtenu que Madame Martres, soit mise en examen pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National», l’Institut pour la Justice (IPJ) souligne que « pendant le procès, le sociologue  Laurent Mucchielli, venu au secours des magistrats du Syndicat aux blagues potaches, avait carrément justifié l’existence de ce mur pendant le procès.  M. Mucchielli a ainsi expliqué que  le Mur des Cons était destiné à renforcer la cohésion professionnelle au sein d’un local syndical. Il ajoute aussi que  les magistrats étaient bien plus outragés par les politiques. Le  mur des cons  était une façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. »

    « Il semble que ce  sociologue, par ailleurs virtuose de la culture de l’excuse, aurait pu dire plus justement :  le mur des cons était destiné à renforcer l’esprit clanique des membres du syndicat et à attiser leur soif de vengeance contre ceux qui ne pensent pas comme eux. »  Dans ces conditions, « comment faire encore confiance à la justice quand ce procès s’est tenu plus de 5 ans après le découverte du  mur des cons  et qu’il a eu lieu presque en catimini ? Et puis, cette relaxe va laisser planer un doute. Alors même que des magistrats se permettent d’afficher leur haine pour des personnes à cause de leurs idées ou de leurs convictions, comment ne pas penser que certains procès ou certaines poursuites sont directement liés au prise de position politiques des accusés ?» Et l’IPJ de dénoncer «la dérive politique du syndicalisme judiciaire (…) cette forme dévoyée du syndicalisme qui bafoue le devoir de réserve des magistrats et qui met à mal l’impartialité nécessaire à la fonction de juger. Les juges syndiqués seraient-ils exemptés de cette obligation d’impartialité ? NON.»

    Au nom de sa conception de l’impartialité (médiatique),  Emmanuel Macron s’est livré la semaine dernière devant quelques journalistes invités à l‘Elysée à des confidences qui font froid dans le dos. Le journalise du PointEmmanuel Berretta, rapporte cette réflexion présidentielle: « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »

    Étienne Gernelle a bien évidemment raison quand il constate que M. Macron «envisage sans ciller ce qui ressemble à une nationalisation partielle de la presse (…),  il s’agit tout simplement d’un programme de tutelle (…). Le fantasme macronien de ce service d’information d’État délégué à des journalistes stipendiés à cet effet amusera certainement les amateurs d’histoire soviétique. Le rôle de la Pravda –  vérité , en russe – était aussi de servir de référence aux autres journaux, qui reproduisaient d’ailleurs régulièrement ses éditoriaux… La France n’est, bien sûr, pas l’Union soviétique, mais il faut se souvenir qu’il n’est rien de tel qu’un journaliste pour contrôler d’autres journalistes (…). Difficile, au passage, d’imaginer plus joli cadeau aux complotistes de tout poil, qui pourront alors se targuer de ne pas être membre de ce club officiel de journaux sous tutelle…»

    En fait de complotisme, celui de M. Macron nous l’avons dit, n’a rien à envier à celui de beaucoup de ses amis pusqu’il a réitéré devant ce petit comité le message qu’il entend voir relayer dans les gros médias, à savoir qu’il est «évident que les Gilets jaunes radicalisés ont été  conseillés  par l’étranger.  Les structures autoritaires nous regardent en se marrant, ajoute-t-il. Il ne faut pas se tromper. On est d’une naïveté extraordinaire (…). Nous n’avons pas construit, comme beaucoup de nations autoritaires, les anticorps au Système (sic). Donc, nous, on est des pitres ! La communication officielle ou celle de tous les mouvements traditionnels, elle est très peu active, très peu relayée. Les gens qui sont surinvestis sur les réseaux sont les deux extrêmes. Et après, ce sont des gens qui achètent des comptes, qui trollent. C’est Russia Today, Sputnik, etc. Regardez, à partir de décembre, les mouvements sur Internet, ce n’est plus BFM qui est en tête, c’est Russia Today. »

    En fait de verrouillage totalitaire présenté comme un anticorps du Système, la macronie a mise sur pied  sa loi dite anti fake news, dont les relents liberticides ont été parfaitement décryptés par beaucoup d’analyses sérieuses qui n’émanent pas toutes de notre chapelle.  Bruno Gollnisch l’a dit, nous estimons pour notre part  que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion, sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique, mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, des réseaux sociaux, des médias hors les murs, nous l’avons déjà dit, est que si le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge, les grands médias dominants à l’image très dégradée, à ne plus pouvoir taire totalement certaines réalités.

    Comme son confrère du PointBruno Jeudy était aussi reçu pour Paris-Match par M. Macron jeudi. Il cite l’ancien banquier, qui, alors  que le dernier  sondage opinion way replace la liste RN (22%) devant celle de LREM (20%), fulmine contre «la liste de Marine Le Pen dont il juge le bilan lamentable». Outre cette phrase qui ne veut strictement rien dire, c’est  au moment ou il donne son feu vert pour  le retour sur notre sol de 300 djihadistes-français de papiers  qu’Emmanuel Macron essaye encore de faire peur dans les chaumières en évoquant les «40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions» et qui seraient infiltrés au sein des Gilets Jaunes (dont l’Acte XII a démontré la persistance). «Car le mouvement (des GJ) a, dit-il, muté par les réseaux. Une évolution qui l’amène à faire ce constat : Il y a une forme de dévitalisation quasi physiologique de la démocratie. On est dans la dissolution des esprits comme dirait Blum.»

    Non, justement, c’est tout le contraire! La révolte des Gilets jaunes est  celle de compatriotes qui s’activent contre un Système qui a décidé d’éliminer le peuple français souverain. Des Français qui ne veulent pas de la dissolution de notre art de vivre, de notre France charnelle,  de nos solidarités nationales;  des Français qui refusent la dissolution la France par le bas dans l’immigration de peuplement (une des préoccupations majeures des Français comme ne cesse de le répéter Marine), par le haut par notre soumission sans cesse accrue aux lobbies, à la finance internationale, à l’atlantisme à l’européisme bruxellois. Toutes choses que l’enfumage du referendum macroniste annoncé pour solder le Grand débat national (avant, après, le même jour que les élections européennnes du 26 mai?) n’abordera bien évidemment pas.

    https://gollnisch.com/2019/02/04/libertes-libertes-cheries-ou-la-macronie/

  • Acte 12 : La marche blanche des Gilets Jaunes dégénère. Paris 2/2/2019

  • Sur le financement de l'extrême gauche

    6a00d8341c715453ef022ad3961427200c-320wi.jpgOn apprenait ce 25 janvier que l'Espagne entend inciter les 27 États-Membres de l'Union européenne à l'adoption d'une position commune dans la question du Venezuela. Il s'agirait dès lors d'une pratique plus ambitieuse que celle à laquelle Bruxelles nous a habitués. On doit en effet souligner ici, qu'en général, les États cherchent à y faire prévaloir leurs prérogatives d'une manière beaucoup plus jalouse que ne le croit ou, fait mine de le croire la critique souverainiste. En particulier, pas question de toucher au domaine réservé des bureaucraties diplomatiques. Et, pour s'en assurer le Conseil des États s'est empressé en 2014 de bombarder Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité une Federica Mogherini, alors tenue pour insignifiante.

    Ministre des affaires étrangères espagnol, Josep Borrell, lui-même ancien président du parlement de Strasbourg a cependant tenu à préciser que son pays ne demeurerait pas inactif si un accord unanime européen, indispensable en l'occurrence, n'intervenait pas.

    Comme il l'a reconnu lui-même, la question du Venezuela est considérée à Madrid comme une affaire touchant à la politique intérieure. Soyons plus explicite : personne ne peut ignorer, au-delà des Pyrénées, que l'émergence du parti de gauche radicale Podemos remonte au soutien reçu de Caracas à l'époque de la présidence Chavez (1998-2013). Or, ce lien, est demeuré très fort depuis

    En Espagne en effet le gouvernement socialiste de Sanchez s'est constitué en juin 2018 par une motion de censure contre le ministère Rajoy. Composé des socialistes espagnols du PSOE et de leurs homologues catalans du PSC, il ne dispose aux Cortès que de 84 députés sur 350. Il ne saurait donc se passer d'une certaine neutralité implicite de Podemos.

    Sanchez lui-même se garde donc bien de stigmatiser l'extrême gauche, à la satisfaction symbolique de laquelle au contraire il consent des initiatives qui, pour parler le langage commun de nos adversaires, "ne mangent pas de pain" mais dont l'incidence culturelle et métapolitique ne devrait échapper à personne : refus de prêter serment sur la Bible, projet de transfert des cendres du Caudillo, exhumation des spectres de la guerre civile achevée pourtant en 1939, dénigrement de la Reconquista, etc.

    Diplomate plus subtil qu'on pourrait le croire, Borrell, socialiste moins enragé, entend amener la rupture avec Maduro comme venant de l'Europe et non de la social-démocratie espagnole.

    Semblent visés, en réalité, le soubassement matériel et le financement de l'extrême gauche. Et, en effet, il s'agit d'un problème qui concerne tous les pays d'Europe, si l'on veut bien prendre en compte les sommes considérables dont disposent les réseaux mafieux issus du chavisme, et pas seulement de la gestion de Maduro plus déplorable encore.

    C'est l'ancien président de la Cour suprême de justice du Venezuela, Miguel Ángel Martín Tortabú aujourd'hui en exil à Madrid, qui a donné l'alerte, fin décembre, sur la réalité des finances post-chavistes, la droite espagnole intervenant au Sénat par la voix de Luis Aznar.

    Car des sommes considérables sont en jeu.

    Certes dans la misère du peuple vénézuélien, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Maria Gabriela Chávez, la fille de feu Hugo Chavez, est la personne la plus riche du Venezuela. Sa fortune est évaluée à 4,2 milliards de dollars, dont la majorité est placée sur des comptes bancaires aux États-Unis et en Andorre.

    Dès 2014, on savait que le train de vie des deux filles de Chavez et de l’actuel dictateur Maduro, coûtait au pays quelque 3,6 millions de dollars par jour[1].

    Il ne s'agit pas de situations isolées.

    Les documents provenant du lanceur d’alerte Hervé Falciani ont montré qu’Alejandro Andrade, ministre des Finances à Caracas de 2007 à 2010, disposait d'un compte ouvert auprès de la banque HSBC en Suisse sur lequel il avait déposé 11,2 milliards de dollars[2].

    Outre la vie de pachas de quelques privilégiés de la révolution bolivarienne[3], les sommes colossales volées au peuple vénézuélien servent au financement de l'extrême gauche en Europe, et, à cet égard, il suffit de lire comment ses bénéficiaires et quelques dupes défendent ce régime pour le comprendre.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. El Comercio 
    [2] cf. Daily Mail et L'Express.
    [3] Au Venezuela on les désigne ainsi comme des "bolibourgeois".

    https://www.insolent.fr/page/2/

  • Vidéo de l’agression de Jérôme Rodrigues par les antifas durant l’acte XII

    Samedi 2 février 2019, durant l’Acte XII des gilets jaunes à Paris, les milices antifas et black blocs ont chargé pour agresser Jérôme Rodrigues et Eric Drouet.

    Cette vidéo montre l’agression puis l’évacuation de Jérôme Rodrigues, protégé par un cordon de gilets jaunes.

  • Migrants remis aux gendarmes par des Gilets jaunes : l'auteur de la vidéo jugé pour injure raciste

    Capture.pngEn novembre, un groupe de Gilets jaunes avait remis aux gendarmes six migrants cachés dans la cuve d'un camion arrêté à un barrage dressé par les manifestants. L'individu qui a filmé la scène est accusé d'avoir tenu des propos racistes sur la vidéo.
    L'individu qui a filmé un groupe de Gilets jaunes de Flixecourt, dans la Somme, remettant aux gendarmes six migrants découverts dans la cuve d'un camion, va comparaître devant la justice le 1er mars pour injure publique à caractère raciste, selon le JDD, qui rapporte l'information le 3 février.
    Sur la vidéo de la scène, diffusée sur les réseaux sociaux le 20 novembre, on pouvait entendre divers commentaires attribués à l'auteur de la vidéo, tels que «quelle bande d’enc****», «T’as le sourire, enc****» ou encore «et tout ça, ça va encore être sur nos impôts».
    Le 22 novembre, une enquête pour injure publique à caractère raciste avait été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Amiens. Selon LCI, ce délit est passible d'un an d'emprisonnement.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

  • Education • Si on enlève le paravent du désastre on va découvrir des ruines !

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    Cette vidéo réalisée par Farida Belghoul* à destination des membres du conseil de discipline du rectorat de Versailles réunis contre elle le mardi 15 janvier 2019, met en lumière, parfois de façon crue, la déchéance intellectuelle et morale du système éducatif français. 

    Passée l'introduction, les images et les textes sont terribles, accablants. À voir absolument. LFAR    

    *Farida Belghoul, est enseignante et militante politique. Elle est aussi romancière et réalisatrice. Dans la première moitié des années 1980, elle se fait connaître en tant que militante antiraciste, alors proche de l'extrême gauche. À partir de 2013, au contraire, elle connaît une nouvelle notoriété du fait de son engagement notamment contre la « théorie du genre ». 

    Cagnotte pour les frais de défense de Farida Belghoul :
    https://www.leetchi.com/c/conseil-discipline-farida-belghoul
    Paypal officiel : https://www.paypal.me/fbelghoulOfficiel

    Lien : https://mouvement-jre.com/schiappa-chez-hanouna-belghoul-au-rectorat/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Video. Le journaliste Vincent Lapierre agressé par des miliciens antifas

    Capture.pngIl ne se passe plus une manifestation à Paris, Nantes, Toulouse, sans que des miliciens dits « antifas » agressent des journalistes ou des personnes simplement parce qu’elles ne sont pas antifascistes.
    Dernier exemple en date, samedi 2 février, à Toulouse, avec le lynchage de Vincent Lapierre. 
    Nos confrères de Lengadoc Info étaient sur place et ont filmé les événements.
    Lors de l'Acte XII à Toulouse, plusieurs personnes ont été agressées par les antifas, dont nos confrères Vincent Lapierre et son caméraman, journalistes du Média pour Tous. Ceux-ci montrent pourtant régulièrement la réalité des manifestations et donnent la possibilité aux Gilets Jaunes de s'exprimer librement..
    Est-ce que les Gilets Jaunes vont tolérer ces violences ?

  • Contre les « casseurs », la fin justifie-t-elle les moyens ? Interdiction de manifester et fichages abusifs sont à craindre

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    L’interdiction de manifester envisagée par la proposition de loi anti-casseurs et l’information du Canard enchaîné sur de potentiels fichages abusifs de manifestants ordonnés par le parquet, interrogent sur les libertés que s’octroie la Macronie.

    Pour tenter de rester au pouvoir, le haut-fonctionnaire Emmanuel Macron et la Macronie disposent désormais de deux outils.

    Tout d’abord, considérant comme incontournable l’exécution de la feuille de route qui leur a été fixée, c’est à dire la destruction la plus rapide possible de l’État-providence français et l’arrimage définitif à l’ordo-libéralisme allemand, les macronistes considèrent que la fin justifie les moyens. La violence, sans précédent depuis la guerre d’Algérie, des répressions policières et judiciaires contre le mouvement des gilets jaunes en est la traduction. Le bilan des violences physiques est catastrophique, celui des violences judiciaires, même si on en parle peu, ne l’est pas moins.

    Le deuxième outil est la servilité apparente de la justice. Depuis l’élection pour le moins surprenante qui a porté Emmanuel Macron à la présidence, la justice pénale s’est complètement déconsidérée, accordant à la Macronie une impunité choquante et obéissant visiblement aux exigences des places Vendôme et Beauvau. Les milliers d’arrestations dont certaines préventives (!), les poursuites souvent absurdes, les procédures violées, les incriminations fantaisistes et la dureté des peines, semblent montrer que parquets et juges du siège confondus exécutent avec zèle les ordres de l’exécutif. Et naturellement, les organisations syndicales de magistrats sont muettes, ainsi d’ailleurs que les grandes âmes, professeurs de morale, universitaires, signeurs de pétition, docteurs de la gauche culturelle, tous sont atteints d’une sévère extinction de voix.

    Fiché « même lorsque les faits ne sont pas constitués »

    Deux petits exemples très récents témoignent de l’ampleur du mal. Tout d’abord l’information du Canard enchaîné sur les instructions données par la hiérarchie du parquet de Paris à propos des arrestations de manifestants. Il y a d’abord la consigne pour les personnes arrêtées de « maintenir l’inscription au TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires) même lorsque les faits ne sont pas constitués ». Pardon ? Mais cette inscription en dehors de toute justification dans un fichier de police est strictement illégale. Et c’est le parquet de Paris qui l’ordonne ? Manifestement, il n’est pas gêné et insiste pour que ce fichage soit effectué même si les faits sont « ténus ou si une irrégularité de procédure a été constatée ». Ben voyons ! Parce que ça peut toujours servir ?

    Toujours soucieux du respect de la loi, le parquet de Paris poursuit en demandant de « ne lever les gardes à vue que le samedi soir ou le dimanche matin afin que les intéressés ne grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles ». Interrogé, le porte-parole de ce même parquet précise : « Ne laissez pas penser que le parquet de Paris prolonge les gardes à vue des gens qui n’ont rien fait. » Ben si, mon gars, c’est exactement ça. Ce qui est un peu ennuyeux, c’est que dans le Code pénal, ça porte un nom : la séquestration arbitraire. Infraction prévue et réprimée par l’article 224-1 que l’on va se faire un plaisir de citer : « Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. » Deux petites observations : en-deçà de sept jours de détention arbitraire cela cesse d’être un crime pour redevenir un délit (5 ans, 75 000 €). Ensuite ce ne sont pas les policiers qui sont visés mais bien ceux qui donnent des ordres aussi manifestement illégaux, c’est-à-dire le patron du parquet de Paris et les magistrats qui ont relayé ses ordres. Ce qui est quand même assez ennuyeux lorsque l’on lit l’article 432–4 du Code pénal, qui incrimine précisément les atteintes à la liberté individuelle commise par les dépositaires de l’autorité publique, ce que sont les magistrats du parquet. On citera pour la forme l’article 5 de la CEDH qui définit cette liberté individuelle d’aller et venir.

    On va me dire que je pinaille. C’est à tort. Le parquet, autorité de poursuite, a la mission constitutionnelle de veiller au respect de la loi et de saisir la justice si elle est violée. S’il commençait par la violer lui-même, sa légitimité volerait en éclats. On va me dire aussi que les personnes arbitrairement séquestrées pourraient saisir la justice d’une plainte fondée sur les articles du Code pénal cités. Excellente idée ! La plainte devrait être adressée au procureur du tribunal de grande instance de Paris, sous l’autorité duquel ces consignes ont été données. On imagine sa célérité.

    L’interdiction de manifester au menu de la loi anti-casseurs

    Après avoir dit du mal des magistrats du parquet de Paris, retournons nous maintenant vers les parlementaires LREM, qui s’apprêtent à adopter une énième loi anti-casseurs. Ces textes qui abîment jour après jour les libertés publiques dans notre pays. On notera d’ailleurs qu’il s’agit d’un texte proposé par les Républicains (LR) qui méritent un ban pour cette démonstration de leur caractère indécrottable.

    L’ensemble de ce texte est profondément liberticide, mais il y a un article qui sort du lot. Il s’agit de l’article qui donne le pouvoir au préfet d’interdire à des citoyens de manifester pour une durée pouvant aller jusqu’à un mois et éventuellement sur la totalité du territoire national. Un certain nombre d’esprits libres, toutes tendances confondues, se sont élevés contre cet arbitraire qui n’avance même pas masqué. Le droit de manifester est une liberté protégée par la Constitution. Ce pouvoir d’en interdire l’exercice a priori donné au pouvoir exécutif est inconstitutionnel. Il est également inconventionnel car contraire à la Convention européenne des Droits de l’Homme signée par la France. Il peut exister des abus du droit de manifester mais, comme pour la liberté d’expression, le contrôle se fait a posteriori. Ensuite, cette interdiction personnelle de manifester est une sanction et, dans un pays démocratique et civilisé, toute sanction doit être prononcée par un juge. Le fait qu’elle le soit par une autorité exécutive est le critère même de l’arbitraire. Et que l’on ne vienne pas prendre l’exemple des supporters interdits de stade, cela n’a rien à voir avec la liberté constitutionnelle de manifester, mais avec le droit d’aller dans un lieu privé pour une manifestation privée où l’organisateur ne souhaite pas votre présence.

    Juges et parti

    Trois juges sont concernés par ce que l’on peut qualifier de loi scélérate et par son application. Le juge constitutionnel d’abord, à qui elle sera probablement soumise ; le juge administratif ensuite ; et le juge pénal enfin car cette loi comprendra un volet pénal. Le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, en totale connivence idéologique avec le macronisme, n’y verra probablement aucun inconvénient, comme il l’a fait avec la loi fake news. Le juge administratif, lui, pourra être saisi d’un référé-liberté pour contester une interdiction notifiée par un préfet : je connais parfaitement ces procédures pour les avoir pratiquées et je peux témoigner de la quasi impossibilité pour le simple citoyen de se lancer dans ce genre d’aventure. Ensuite, le juge administratif devra appliquer la loi telle qu’elle est, et donc examiner en urgence la valeur des critères utilisés par le préfet dans un débat contradictoire où l’État sera présent. On peut d’ailleurs craindre une objectivité très relative de ce type de juge, souvent passé par les mêmes écoles que les hommes et les femmes au pouvoir. Enfin, le juge pénal, pour ceux qui auront ignoré l’interdiction (six mois de prison et 7500 € d’amende).

    J’avais récemment au téléphone un ami, électeur fidèle du PS, à qui j’expliquais le caractère très inquiétant de toutes ces dérives, et qui me répondit : « J’ai été sur un rond-point, il n’y avait que des beaufs. Il est normal que l’État se protège contre eux y compris avec ces moyens. Et s’il y a des illégalités comme tu dis, ils n’ont qu’à saisir le juge… » Excellente idée.

    J’ai raccroché.

    Régis de Castelnau

    Texte repris du site Causeur

    https://fr.novopress.info/213473/contre-les-casseurs-la-fin-justifie-t-elle-les-moyens-interdiction-de-manifester-et-fichages-abusifs-sont-a-craindre/

  • Alain Destexhe : "Immigration - Intégration : avant qu'il ne soit trop tard..."

  • Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Suite au délire complotiste de Macron au sujet des Gilets jaunes manipulés par la Russie, à la réaction sans complexe de RT et Sputnik, nous relayons cette magistrale démonstration de Frédéric Lordon, (qui nous avait déjà réjouis avec cet article) sur le blog du Monde Diplomatique ! Tout est à lire, c’est remarquable ! Merci à lui! Extrait.

    En général, le spectacle d’une déchéance n’est pas beau à voir, à plus forte raison quand elle est si précoce. Mais disons les choses : ici, c’est franchement drôle. Un peu inquiétant, sans doute (en fait beaucoup), mais drôle. En fait c’est surtout drôle d’imaginer les mâchoires décrochées des chasseurs de complotistes. Parce que Macron en roue libre dans la russosphère, les « gilets jaunes » pilotés depuis le Kremlin, pour n’importe qui, c’est à mourir de rire, mais pour eux, c’est Ganelon, Trafalgar et Blücher réunis. Normalement, on était d’accord : le complotisme, c’était pour les « autres », les « affreux », ceux précisément qui ne croient pas en la raison libérale. Mais comment fait-on si c’est le héros, celui pour qui on a raconté tout ça, qui décompense et se met à courir en chemise de nuit dans les rues ?

    Ici, on rêverait de voir leurs têtes à tous : Jean-Michel Aphatie, Patrick Cohen, Nicolas Demorand, Léa Salamé, Ali Baddou, Sonia Devillers (la chasse au complotisme n’a pas de soldats plus typiques que les demi-habiles de France Inter), mais aussi les inénarrables Décodeurs, les animateurs de France Culture qui n’ont pas cessé d’organiser, gravement concernés, des émissions et des débats publics sur les fake news, de la parlote au kilomètre, de la conférence à rallonge, des régiments d’intellectuels vigilants, à Blois, au Mans, aux Bernardins, à l’Opéra Bastille, bref partout où l’on « pense », et puis aussi les chefferies éditoriales qui s’étaient trouvé cette opportune croisade de substitution pour faire oublier leurs propres abyssales défaillances. Mais le point de tragédie est atteint quand on pense aux malheureux de Conspiracy Watch, à ce pauvre Rudy Reichstadt qui vient de se manger l’équivalent psychique d’un tir de Flashball, qui vit son moment LBD à lui — et comme les autres : en pleine tête.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-adepte-en-chef-de-la-theorie-du-complot/