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anti-national - Page 470

  • Jean Messiha : « L’islamisme pousse ses pions partout à travers le monde »

    Jean Messiha analyse la crise politique en Algérie et, en particulier, les enjeux de l’élection avec la candidature de Rachid Nekkaz, opposant médiatique au président Abdelaziz Bouteflika. Il incarne, selon lui, « un faux nez de l’islamisme ».

    Rachid Nekkaz semble faire partie des candidats médiatiques à la succession de Bouteflika. Il s’était fait connaître, en France, pour avoir combattu Marine Le Pen sur la question du burkini. La candidature de Rachid Nekkaz est-elle crédible ?

    C’est aux Algériens d’en décider. Je crois qu’il est assez populaire dans la jeunesse algérienne qui, aujourd’hui, le porte. En ce qui concerne l’intérêt national français, c’est-à-dire ce qui me regarde, si la candidature de Rachid Nekkaz permet de stabiliser et de garder les jeunes Algériens chez eux, cela me va. Les vagues de migrants qui arrivent d’Algérie sont souvent des jeunes qui n’ont aucune perspective d’avenir. Ils ne croient plus dans le système politique incarné par Bouteflika et se cherchent une raison d’espérer ou de rester sur place pour avoir un avenir meilleur. Si, pour cette jeunesse, Rachid Nekkaz incarne cet espoir qui lui permet de se stabiliser dans son pays en lui offrant des perspectives, alors je dis : pourquoi pas ?
    Le personnage de Rachid Nekkaz reste sulfureux. Il a déjà été condamné en France, d’une part pour avoir été un marchand de sommeil et, d’autre part, pour avoir monnayé des parrainages à l’élection présidentielle. Je crains surtout que ce ne soit un faux nez de l’islamisme.
    Au temps de la révolution égyptienne, en 2011, les islamistes égyptiens (les Frères musulmans) s’étaient acoquinés avec Mohamed El Baradei. C’était l’ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il était sérieux et présentait bien. C’était un intellectuel et un fonctionnaire international, etc. Les islamistes l’avaient choisi comme une espèce de faux nez pour s’accaparer le système politique et la scène politique égyptienne. Je crains qu’on n’ait à peu près le même schéma dans le cadre de l’Algérie avec, évidemment, la différence flagrante de personnage.
    Monsieur Nekkaz n’est ni fonctionnaire international ni une personnalité sérieuse. Les islamistes cherchent toujours un faux nez qui présente bien, qui soit assez populaire et qui soit en dehors des clous qu’on imagine de l’islamisme, sans barbe, sans djellaba, etc.

    Rachid Nekkaz s’était opposé violemment à Marine Le Pen sur la question du burkini.
    Décathlon® est, aujourd’hui, dans la tourmente pour avoir proposé un hijab spécial course à pied. Ces deux phénomènes sont-ils liés ?

    Je crois qu’il y a, en effet, une coïncidence étrange. Cela étant, il est indéniable que l’islamisme pousse ses pions partout à travers le monde. Certains pays comme l’Égypte ou la Syrie parviennent à l’arrêter. On peut les critiquer sur des tas d’autres sujets, mais sur cette question-là, il y a eu un coup d’arrêt.
    L’Europe, et singulièrement la France, apparaît comme un centre mou. En réalité, cet islamisme a plusieurs caractéristiques que nous n’avons plus. Il a des finances infinies provenant de certains pays du Golfe, une volonté de conquête et d’asservissement, et surtout une certitude de lui-même d’incarner ce qui est juste et vrai. Or, tout cela, nous ne l’avons plus, à commencer par la volonté et la certitude. Nous ne sommes plus sûrs de rien. Nos élites nous ont appris un scepticisme absolu sur tout, y compris sur notre identité, sur notre histoire et sur ce que nous sommes. C’est un peu le combat du zombi et du fanatique.

    Si l’élection de Bouteflika en Algérie se passe mal, craignez-vous qu’il y ait des répercussions sur la sécurité en France ?

    Il est évident que l’Algérie est quasiment une question intérieure française. Ce n’est même plus une question de politique étrangère. Des millions de Français d’origine algérienne ou descendants d’origine algérienne ont des liens plus ou moins étroits avec ce pays. L’Algérie est le cas spécifique d’un pays exorbitant du droit commun du reste des nations avec lesquelles nous avons une politique extérieure.
    La stabilité de l’Algérie nous importe beaucoup. Si, demain, le pays est déstabilisé et qu’il y a des vagues de migrants et une submersion migratoire en provenance de ces pays, je crains que nos dirigeants politiques ne soient pas à la hauteur. Sachant que notre gouvernement se fait en permanence le commentateur de sa propre impuissance, il serait même capable de venir nous expliquer qu’il est du devoir de la France d’accueillir l’Algérie tout entière en raison de nos engagements internationaux et de la Cour européenne des droits de l’homme. Il y a donc bien là un très très grand danger et je crois qu’il faut s’en inquiéter.

    http://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-lislamisme-pousse-ses-pions-partout-a-travers-le-monde/

  • Gilets jaunes : le bras de fer entre le gouvernement et les manifestants se durcit sur fond de condamnations internationales

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La tension est remontée d’un cran ces derniers jours autour des Gilets jaunes. Les tentatives de récupération de la France insoumise agacent comme en témoignent les déclarations de Priscilla Ludosky, à l’origine de la pétition contre l’augmentation des taxes sur le carburant. La libération d’Alexandre Benalla et de son complice Vincent Crase décidée hier par les juges n’est pas de nature à apaiser le climat. Plusieurs ont pointé un deux poids deux mesures de la justice, plus ferme avec le boxeur Dettinger qu’avec le barbouze Benalla.

    Le procureur de Paris ravive la polémique des gardes à vue abusives

    Franceinfo a révélé ce mardi une note du procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, en date du 12 janvier, destinée aux membres du parquet de Paris. Le procureur demande notamment de privilégier les levées de garde à vue le samedi soir ou le dimanche matin, même si les faits sont ténus et même s’il y a classement sans suite, afin d’empêcher les interpellés de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles ». Il est aussi préconisé d’inscrire les Gilets jaunes interpellés sur le fichier de traitement des antécédents judiciaires, même si les dossiers les concernant sont classés sans suite.

    Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de son côté, tacle le Gouvernement français…

    Dans un mémorandum adressé hier aux autorités françaises, le commissaire les invite à « ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique » et à « suspendre l’usage du lanceur de balle de défense » responsable de graves blessures chez les manifestants. Sans portée juridique, cette note n’en est pas moins embarrassante pour un gouvernement qui fait profession de respecter les droits de l’Homme et les libertés fondamentales.

    Et Emmanuel Macron jeta de l’huile sur le feu

    Débattant hier avec les élus du Grand Est à l’Élisée, le président a déclaré qu’ « Il faut maintenant dire que lorsqu’on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire », en guise de réponse aux propos du président de la région, Jean Rottner (LR), qui a appelé l’Etat à faire preuve d’autorité. Une phrase qui a fait bondir Benjamin Cauchy (Gilet jaune de Toulouse) qui a rétorqué par média interposé, que « Quand on dénonce l’antisémitisme et qu’en même temps on rapatrie des centaines de Jihadistes, qui est “complice du pire” ? » Signe qu’Emmanuel Macron cristallise les mécontentements : au carnaval de Cologne, il est prévu qu’un char défile sur lequel on aperçoit une statue du président mis à terre par un Gilet jaune pour être conduit à la guillotine.

    https://fr.novopress.info/213769/gilets-jaunes-le-bras-de-fer-entre-le-gouvernement-et-les-manifestants-se-durcit-sur-fond-de-condamnations-internationales/

  • On ne regrettera pas les djihadistes

     6a00d8341c715453ef022ad3e53c25200b-320wi.jpgAu départ l'auteur de cette chronique ne dissimulera pas son approbation des déclarations gouvernementales du 25 février. Lors des entretiens échangés, ce jour-là, entre le président français et le chef de l'État irakien Barham Saleh il a été en effet convenu que "les 13 Français (?) soupçonnés d’être des combattants du groupe djihadiste État islamique et remis par les forces arabo-kurdes de Syrie aux autorités irakiennes seront jugés selon la loi irakienne."

    Il paraît que dans une démocratie le peuple roi décide souverainement. Quand on parle des djihadistes ayant possédé un passeport français, la première question à se poser consiste à se demander si aux yeux des Français il s'agit encore de leurs concitoyens.

    Certes, il existera toujours des gens pour ratiociner, pour défendre l'indéfendable, pour exiger un procès. On n'oubliera pas que ces gens ont pris les armes contre leur pays. Ils ont adhéré à un projet d'État proche oriental dirigé contre notre civilisation. Ils la haïssent. Ils ont applaudi ou commis eux-mêmes des attentats contre notre peuple.

    Doivent-ils par conséquent bénéficier de la protection consulaire ? C'est sans doute pour satisfaire les éternels défenseurs de l'ennemi que le président de la république, a cru nécessaire de préciser : "Ils sont en droit de demander la protection consulaire et nous nous assurons dans ce cas que les droits de la défense sont bien assurés et en particulier, comme d'autres pays ont pu le faire, s'ils sont condamnés à la peine de mort que celle-ci soit commuée dans une peine de prison à perpétuité".

    Les bons esprits affectent d'identifier la France à la déclaration des droits de l'Homme de 1789. Ils aiment parler de ce qu'ils appellent des valeurs. La part de fiction, de ce discours convenu ne doit pas nous échapper : on voit mal en quoi elle distinguerait les Français des Belges ou des Italiens, qui, sauf erreur, partagent les mêmes principes. On lui reconnaîtra cependant une portée relative : s'écarter de la civilisation commune à tous les Européens, et la combattre au point atteint par les islamo-terroristes, les exclut de toute notion de citoyenneté en France.

    Dans la pratique, en Irak, on sait que ces assassins fanatiques encourront, au terme de leurs procès, la peine de mort pour leurs crimes. Rappelons que cette même peine a été appliquée par eux, claironnée par un Fabien Clain, sans aucune procédure, à l'encontre de gens auxquels ils ne reprochaient que d'être chrétiens, yézidis, démocrates ou même musulmans chiites.

    Ce n'est donc pas raisonner comme eux que de laisser la justice irakienne appliquer le droit du pays, sur le lieu qu'ils ont choisi pour leurs exploits sanguinaires. C'est la stricte application du droit international et du bon sens populaire.

    S'agit-il, à cet égard, de modifier le Code pénal français en réintroduisant la peine de mort en temps de paix. La question semble disjointe : nous nous trouvons, nous demeurons, en temps de guerre avec Daesch et avec al-Qaïda. Dans ces conditions, les combattants de ces entités ennemies ne sauraient se prévaloir d'une citoyenneté juridique qu'ils ont clairement reniée.

    Qu'on cesse de chercher à nous apitoyer non plus sur le sort de leurs survivants. Leur place ne peut être meilleure qu'à Bagdad ou dans le reste de la Mésopotamie.

    Rappelons égard le parcours de Clain. Impliqué dans l'affaire Merah, ce recruteur du djihadisme avait déjà été condamné en 2009 à cinq années de prison. Mais, la république bonne fille lui permet de sortir dès 2012.

    Il rejoint alors l’État islamique, où il monte en grade, et peut ainsi revendiquer en 2015 les attentats de Paris.

    Personne aujourd'hui ne peut sérieusement déplorer l'annonce de la mort violente de cet islamo-terroriste.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/on-ne-regrettera-pas-les-djihadistes.html

  • L’euro a particulièrement nui aux Français

    L’euro a particulièrement nui aux Français

    Selon le Centre de politique européenne, la France et l’Italie sont les pays qui ont le plus pâti de l’adoption de l’euro. Chaque Français aurait perdu 56.000 euros sur la période 1999-2017. Et les grands gagnants seraient l’Allemagne et les Pays-Bas.

    Cette étude du CEP, intitulée «20 ans d’euro: perdants et gagnants, une enquête empirique», a imaginé une évolution du PIB pour chaque pays, dans l’hypothèse où l’euro n’aurait pas existé.

    Selon le CEP, c’est bien l’Allemagne qui est le grand vainqueur de l’introduction de l’euro, avec 1893 milliards d’euros supplémentaires pour le PIB, sur la période 1999-2017, soit un gain de 23.116 euros par habitant. Les Néerlandais ont gagné presque autant (21.003 euros).

    Si l’Espagne et la Belgique n’ont pas trop vu baisser leur PIB par habitant (-5031 et -6370 euros), les Portugais ont plus fortement souffert de la monnaie unique (-40.604 euros par personne). Et les deux pays les plus négativement affectés sont la France et l’Italie, qui ont perdu respectivement 3591 et 4325 milliards d’euros sur 20 ans, soit 55.996 euros par Français et 73.605 euros par Italien.

    https://www.lesalonbeige.fr/leuro-a-particulierement-nui-aux-francais/

  • Nouvelle vague de folie fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3e50075200b-320wi.jpgEn posant, dans sa lettre aux Français du mois de janvier, la double question : d'une part, "Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?" ; et d'autre part "Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?", le président de la république a bien évidemment ouvert une boîte de Pandore.

    Aussitôt, les esprits faux n'ont pas manqué de s'engouffrer dans ce débat piégé. Plus grave encore, sous prétexte de faire intervenir ses ministres dans le grand débat, on les a laissés s'exprimer de manière contradictoire, au mépris du principe essentiel au fonctionnement d'une démocratie parlementaire : la solidarité gouvernementale.

    De toute évidence la véritable urgence se situe dans la deuxième partie de la phrase interrogative.

    Quelle que soit la manière de définir, et de calculer, la part de la richesse nationale absorbée par les prélèvements obligatoires, la France bat tous les records.

    Cela se révèle plus grave encore, d'ailleurs, si, de façon plus pertinente, on se base sur les dépenses publiques, incluant la loi de financement de la sécurité sociale.

    Quand on parle ainsi de 48,4 % de prélèvements, on écarte les déficits. Or ceux-ci produisent une dette de plus en plus lourde. Qu'une telle évolution puisse être jugée totalement contraire aux engagements monétaires européens, les souverainistes prétendent s'en moquer. Mais, dans le contexte de l'euro ou dans celui du franc, ces règles approximativement définies correspondent, en partie, à des considérations de bon sens.

    On parle en effet de 3 % de déficit de l'État, rapporté à un produit national qui n'appartient pas à l'État. Le gouvernement de Paris, à plusieurs reprises, depuis le traité de Maastricht, a théoriquement promis de ne pas dépasser 60 % d'endettement. Mais non seulement, dans ses calculs officiels, la France est à 100 %, mais encore ceci ne comprend pas les obligations résultant des systèmes de retraites, évacuant aussi une partie du passif de grandes entreprises publiques comme la SNCF, etc.

    Autrement dit, la double question qui se pose aujourd’hui est comment, à la fois,

    1° diminuer cet endettement, ce que monsieur de la Palice lui-même supposerait de ne pas l'augmenter par des déficits,

    2° et, en même temps de diminuer aussi les taux d'imposition, de ne pas créer d'impôts nouveaux, de ne pas alourdir ceux qui existent, etc.

    Cela implique donc de programmer à la baisse la masse globale des recettes : tout ceci suppose, sans doute, de baisser la fiscalité un peu plus lentement, sans doute, que la diminution des dépenses mais de diminuer les deux.

    Ne doutons pas de la difficulté d'un tel exercice. Ce programme, manifestement dépasse les moyens intellectuels des cadors de Bercy, et n'entre même pas dans leur imaginaire. Bien plus encore sa définition comme son application suppose un courage auquel nos dirigeants politiques ne nous ont pas habitués.

    Or, la procédure du grand débat tourne absolument le dos à cette recherche de solutions : à ce jour on évalue à environ 1 000 000 le nombre des suggestions qui auront été rassemblées entre le 15 janvier et le 15 mars, et seront dépouillées au plus tôt courant avril.

    Sans préjuger du contenu détaillé de cet océan d'idées, les unes justes, les autres farfelues, on peut prévoir bien évidemment que les propositions dépensières, les revendications, les attentes se révéleront les plus nombreuses que les désirs d'économies.

    Parallèlement l'incident Jacqueline Gouraud proposant de faire payer un impôt sur le revenu, fût-il minime, à l'ensemble des citoyens, vieille idée, raisonnable dans son principe, mais toujours mal définie a déchaîné les sentiments et les raisonnements les plus absurdes.

    Cette idée pouvait au départ être tenue pour louable. En effet, à ce jour, la moitié des ménages résidant sur le sol français se croient légitimement dispensés des impôts réservés aux riches. Et, de ce fait la majorité des électeurs ne se rendent même pas compte de ce qu'ils subissent une fiscalité indirecte et des cotisations monopolistiques extrêmement lourdes.

    Mais dans le contexte, on a réussi à transformer une suggestion raisonnable en nouvelle folie fiscaliste, au nom d'une prétendue justice. Ainsi va la dérive de la conscience sociale française.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/02/nouvelle-vague-de-folie-fiscaliste.html

  • Une France toujours plus liberticide

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    Les lois liberticides s’amoncellent sans interruption sur le bureau de l’Assemblée nationale.

    Après la loi dite « anti-fake news » (qui interdit à l’initiative privée de concurrencer le monopole d’État sur les fausses nouvelles !), nous arrivons à une loi contre les « propos haineux » sur internet.

    Le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, prétend que cette loi pourrait faire d’internet un « espace d’amour ». Encore un peu et l’amour va devenir obligatoire sous peine de sanctions pénales !

    Cette nouvelle loi viserait à « responsabiliser » les plateformes de réseaux sociaux (notamment Facebook et Twitter) pour tout message « inapproprié ».

    Je ne sais pas bien à quoi sert le secrétaire d’État au Numérique, mais ce que je peux dire avec certitude, c’est qu’il n’a rien compris au fonctionnement d’internet.

    Si ce n’est pas l’émetteur qui est responsable de ses propos, c’est bien simple, l’ensemble de l’édifice s’effondre. En effet, si les diffuseurs sont responsables, soit on les condamne à fermer, soit on les contraint à modérer a priori comme on dit dans le jargon du net, c’est-à-dire à décréter arbitrairement que telle personne, qui n’a pas l’heur de plaire au Pouvoir, n’a pas le droit de « tweeter ».

    C’est ce qui se passe en Chine, où, comme chacun sait, les libertés publiques sont admirablement préservées !

    Mais n’oublions pas que Christophe Barbier, éditorialiste de « L’Express » et acharné soutien d’Emmanuel Macron, avait naguère montré la Chine en exemple de la « régulation » d’internet.

    En fait de « nouveau monde », le règne d’Emmanuel Macron risque d’entrer dans l’histoire comme celui qui en aura fini avec la fantastique libération numérique.

    Cependant, le gouvernement ne se contente pas de censurer le net. Il est actuellement en train de faire voter une loi « anti-casseurs » qui est fondamentalement une loi anti-libertés publiques.

    Désormais, le préfet (et non plus la justice) va pouvoir interdire une manifestation au motif qu’elle présenterait des risques de débordement. Risques appréciés comment ? Personne ne le sait. Mais on aura compris que les manifestations hostiles au Pouvoir ne seront désormais plus possibles.

    Quand on pense que certains ont imaginé qu’Emmanuel Macron était un libéral !

    Il y avait naguère les libéraux classiques (façon Hayek), les libéraux-conservateurs (façon conservateurs américains), les libéraux-libertaires (façon Cohn-Bendit). Grâce à Macron, nous découvrons les libéraux-liberticides, passionnant et terrifiant oxymore !

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Démocratie de l'émeute ?

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    Le président de la République est bien gentil quand il nous dit qu'il ne veut pas d'une « démocratie de l'émeute ».

    Personne ne veut, d'ailleurs, d'une démocratie de l'émeute. Sauf les Black-block, les Antifas et les racailles-pillards des banlieues,  contre lesquels justement presque rien n'a été fait. En ce moment et depuis des années. Ils ont trop opportunément servi à discréditer les Gilets jaunes pour qu'on décide des mesures pourtant assez simples qui les auraient empêchés d'infiltrer les cortèges des dits Gilets jaunes  chaque samedi soir à la nuit tombante. Car imagine-t-on des manifestations aussi déterminées que sans violence, sans désordre et sans casse ? Et que les Français continueraient aujourd'hui de soutenir massivement car les difficultés, les affres, même, des Gilets jaunes ils les connaissent trop bien et ils les vivent eux aussi ? Quel risque, quelle situation immaîtrisable c'eût été ! Les violents, les casseurs, les voyous, la pègre ont été en la circonstance l'aubaine du Pouvoir. Comme toujours, comme dans toute révolution, figurez-vous ! Alors, Emmanuel Macron reprend la main, remonte dans les sondages et retourne une partie de l'opinion. Il reforme le vieux parti de l'ordre. De l'ordre prétendu - sur la nature et la qualité duquel on ne sera pas trop regardant, bien-entendu. Et les médias des oligarques au secours du macronisme de relayer à l'envi la formule lénifiante : « Je ne veux pas d'une démocratie de l'émeute »...

    Telle est pourtant, de fondation, la démocratie française. Nous ne disons pas : toute démocratie. Nous disons : la démocratie française. Macron nous rabâche sur tous les tons - ton du prêcheur doucereux, voix de velours et regard langoureux de séducteur charismatique ou ton exalté du prédicateur évangélique, gestes saccadés et voix criarde. - qu'il ne veut pas d'une « démocratie de l'émeute ». Mais la démocratie française justement est née de l'émeute et du sang. Faut-il rappeler au Chef de l'État quelles sont les origines historiques de la démocratie française ? Nous serions bien étonnés qu'il puisse nous démontrer qu'elle n'est pas née de l'émeute, violente, sanglante, génocidaire. De l'émeute, de la Terreur et de la guerre. Inutile d'en dresser le détail ni d'en brosser le tableau, n'est-ce pas ? (Photo, Les noyades de Nantes).

    Dans une conversation sérieuse, Macron serait bien en peine de plaider le contraire, lui qui, en 2015, avait, à l'étonnement général, dont le nôtre, déploré l'absence de roi et s'était dit convaincu que les Français n'avaient pas voulu la mort de Louis XVI. Chacun sait qu'elle fut votée quand-même sur fond d'émeute, d'où les voyous, les sanguinaires et les pillards n'étaient pas absents. Façon de dire d'ailleurs : ils tenaient le haut du pavé et faisaient sans cesser monter les enchères du crime et de la Terreur. La Révolution française - d'où naquit notre démocratie - n'a rien eu de démocratique. Elle a connu plus de têtes au bout des piques que de bulletins de vote.   

    Successeurs des Robespierre, des Danton, Marat et autres scélérats, les présidents de la République française ont une sorte d'ADN qui tient de cette origine émeutière et sanglante et qui leur colle à la peau - en vérité à leur être profond - bien plutôt que le sparadrap  Benalla dérisoire aux basques d'Emmanuel Macron. Qu'elle le veuille ou non, la démocratie française est émeutière.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (116 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/27/democratie-de-l-emeute-6131958.html

  • Je suis venu vous dire que je vais diminuer le budget de l’hébergement d’urgence

    Je suis venu vous dire que je vais diminuer le budget de l’hébergement d’urgence

    Emmanuel Macron s’est offert une petite séance photo de maraude à la rencontre des personnes sans domicile fixe. Normalement un peu de propagande ne devrait pas nuire au pouvoir. Mais celle-ci pourrait bien lui revenir en pleine figure.

    En effet, c’est l’occasion de se pencher sur les 57 millions d’euros supprimés pour les quelque 780 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), des structures accueillant des personnes en difficulté.

    Cesser de financer l’immigration, cela est trop dur pour le régime macroniste. Mais couper les subventions des organismes qui oeuvrent en faveur des personnes en difficulté, cela ne devait pas faire de bruit.

    https://www.lesalonbeige.fr/je-suis-venu-vous-dire-que-je-vais-diminuer-le-budget-de-lhebergement-durgence/

  • Des Gilets jaunes à la Monarchie royale. Partie 1 : Quand une grande part du peuple s'absente de la démocratie représentative.

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    La révolte des Gilets jaunes n’est pas exactement une révolution, même si elle contient en elle des potentialités révolutionnaires, en particulier dans le désir de rupture avec des formes de la démocratie qui leur semblent faire la part trop belle aux classes dominantes : la démocratie parlementaire ou qualifiée de représentative est la plus dénoncée parce qu’elle paraît légitimer un « pays légal » sans devoirs réels à l’égard des électeurs. Dans le même temps, les manifestants du samedi et des ronds-points évoquent une possible dissolution de l’assemblée nationale (privilège réservé, par la constitution de la Cinquième, au président, ici celui-là même dont la démission est réclamée par ces mêmes manifestants) et le retour des Français aux urnes, démarche qui révèle un reste d’attachement à la « geste électorale parlementaire ». Cette apparente contradiction dans le discours revendicatif signale aussi le côté spontané et désordonné d’une révolte que personne n’attendait vraiment mais que beaucoup, inconsciemment ou non, espéraient, y compris nombre de royalistes. Ce qui est certain, c’est que la question de la démocratie et de ses applications, de ses formes mais aussi de son fond, de sa définition, est à nouveau posée, et qu’il serait bien dommage, là encore, que les royalistes ne participent pas à la réflexion sur ce sujet, en précisant leurs propre lecture et propositions. 

    Si l’on suit l’étymologie grecque du mot, la démocratie désigne « le pouvoir du peuple », dans un premier temps, mais il faut aller plus loin dans la définition : qu’est-ce que le peuple ? Son pouvoir ? Au-delà de la facile répétition incantatoire, approfondir le sens des mots, leur portée mais aussi leurs ambiguïtés, paraît nécessaire pour éviter les raccourcis et les manipulations.

    Le peuple, en démocratie : à bien y regarder, et en particulier à travers l’histoire du monde athénien antique, il ne s’agit pas des habitants d’un endroit donné, de la cité en l’occurrence, mais des seuls citoyens, et l’appartenance à ce peuple des citoyens peut aussi, selon les Etats et le moment, fortement varier, selon des critères de sexe, d’âge ou d’enracinement filial. Aujourd’hui, la citoyenneté en France est liée à la nationalité, et à la condition d’âge, celle d’avoir au moins 18 ans. Mais l’abstention récurrente lors des dernières épreuves électorales, parfois atteignant et dépassant la moitié du corps civique, indique soit un désintérêt pour la Chose publique (la Res Publica, ou « République » au sens bodinien du terme), soit un désaveu pour le système partisan actuel, ce qui n’a ni le même sens ni la même valeur. « Le peuple s’absente », ainsi, de la démocratie représentative contemporaine, au risque de ne plus être reconnu et écouté par les tenants et élus du « Pays légal » selon la logique imparfaite du « les absents ont toujours tort ». Et quand les barricades se dressent, des ronds-points aux centres-villes, et que les éternels « laborieux de la Cité » enfilent un gilet fluo pour se rendre visibles des gouvernants, la réponse de la République ne peut être, dans un premier temps, que mépris et répression, puis peur et encore plus de répression (celles-ci s’accompagnant d’un Grand débat national sans débouchés réels), entamant un cycle infernal dont il n’est pas sûr que nous soyons encore sortis…

    « Nous sommes le peuple », criaient les manifestants et les émeutiers, suscitant l’agacement des caciques de la démocratie représentative qui répliquaient, « c’est nous, le peuple, par la grâce des urnes, seule source de légitimité et de légalité » : de part et d’autre, l’incompréhension paraît totale, et durablement ancrée dans les esprits qui, à défaut toujours de surplomber les débats, s’échauffent jusqu’au risque de court-circuit.

    La réponse n’est pas d’un seul côté, et dépasser ce vain clivage paraît nécessaire, non par une simple prise de recul mais par une prise de hauteur : si « le peuple » (dans l’acception démocratique) est bien le corps constitué et reconnu de l’ensemble des citoyens, il ne peut être limité aux seuls votants, tout comme il ne se résume pas aux seuls contestataires actifs du samedi après-midi. Le peuple est constitué des deux catégories évoquées ci-dessus, mais aussi de ceux qui, tiraillés entre les deux postures, oscillent d’un camp à l’autre, dans un mouvement de va-et-vient qui pourrait bien devenir une permanence du débat public, au fil des réformes promises par l’exécutif et, surtout, voulues par les instances européennes, lointaines et souvent inaccessibles (voire incompréhensibles faute d’être vraiment connues) la plupart du temps aux citoyens français. Cela risque bien d’entraîner une forme d’ingouvernabilité si le Pouvoir ne sort pas vite de cet affrontement permanent et de ce « débat », non moins permanent, institué par le mode de « gouvernement » du président actuel. La République, même cinquième et malgré ses fondations gaulliennes et « monarchiques », peut-elle se libérer de ce piège fatal ? Si elle reste ce qu’elle est devenue ces dernières décennies, la réponse est forcément négative.

    (à suivre : du piège républicain à l’alternative monarchique)

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Éric Zemmour : « Cette gauche frappée de daltonisme politique »

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    CHRONIQUE - La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique. D'autant, pourrions-nous ajouter, qu'une grande partie de la droite n'en est pas exempte. (Figaro Magazine du 22.02). LFAR

    Ils ont dit stop ! Ils ont dit non à l'antisémitisme ! Non au retour des années 30 ! Ils ont piétiné sur la place de la République qui leur rappelle tant de bons souvenirs. Les socialistes et toutes les associations antiracistes ont battu le pavé comme à leurs plus belles heures. Ils ont évoqué leurs souvenirs en commun. Ils ont frotté leurs belles âmes les unes contre les autres. L'antisémitisme, c'est leur truc ! Comme l'antiracisme. Comme toutes les causes humanistes qu'ils manient avec l'expérience des vieux loups de mer. Ils ne se rendent même pas compte que leur indignation est devenue un sujet de détestation, voire de franche rigolade. Nietzsche disait jadis : « Il n'y a pas plus menteur qu'un homme indigné .» Et beaucoup de Français l'ont désormais compris. La gauche antiraciste continue de chercher les chemises brunes et ne voit pas les foulards verts. Ce daltonisme politique serait risible s'il n'était tragique. Les antisémites d'aujourd'hui ne trouvent pas leur inspiration dans Maurras mais dans le Coran. Ceux qui, depuis des années, ont tué des Juifs dans les rues de Paris ou de Toulouse n'ont pas crié « Heil Hitler ! », mais « Allah Akbar ! ».

    L'antisémitisme français traditionnel peut encore survivre à l'état individuel ; il n'est plus un phénomène politique depuis 1945. C'est la Seine-Saint-Denis islamisée que les Juifs quittent en masse, pas le XVIe arrondissement de Paris. L'antijudaïsme catholique a été démantelé par Vatican II. En revanche, des dizaines d'églises sont, depuis des mois, profanées, saccagées, voire brûlées. On aimerait que la police découvre les coupables…

    Il y a aujourd'hui une alliance politique entre l'extrême gauche, qui cherche dans les banlieues des troupes pour lutter contre l'Etat et le capitalisme, et les Frères musulmans, qui cherchent une alliance avec des Français pour islamiser la France. Dans leur stratégie, les Juifs sont des ennemis parce qu'ils sont capitalistes et sionistes ; et les catholiques aussi, parce que ce sont des conservateurs et des croisés. »

    La gauche, à part quelques individualités iconoclastes, n'ose pas regarder cette réalité en face. Elle forme depuis des années le camp du déni, continue de prétendre que l'immigration est « une chance pour la France », que l'islam est « une religion de paix et d'amour » sans vouloir comprendre que le terreau de l'antisémitisme se trouve là. Et la droite s'est depuis longtemps soumise idéologiquement à la gauche.

    Quant aux « gilets jaunes », ils ont payé très cher leur désorganisation. Ils ont été noyautés, puis submergés par des forces militantes mieux organisées et plus déterminées. Le gouvernement est trop content de leur mettre sur le dos les violences des black blocs et, désormais, l'antisémitisme vociférant des salafistes et des islamo-gauchistes. De son côté, la France insoumise tangue, à l'instar de son chef Jean-Luc Mélenchon, entre vieux réflexes de patriotisme républicain et nouvelles tentations islamo-gauchistes. Le paysage politique est complètement nouveau et terrifiant: c'est pour cette raison que la gauche préfère évoquer entre soi le bon vieux temps.   

    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/27/eric-zemmour-cette-gauche-frappee-de-daltonisme-politique-6131965.html