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anti-national - Page 466

  • Les 5 points faibles d’Emmanuel Macron – Jérôme Barbet (Les Identitaires)

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    L’élection d’Emmanuel Macron a engendré un profond bouleversement du paysage politique traditionnel. Bien que bénéficiant du soutien de la quasi totalité des médias lors de sa campagne, le Président de la République s’est rapidement effondré dans les sondages. Malgré les éloges dithyrambiques de nombre d’éditorialistes, un divorce irrémédiable semble s’être produit avec le peuple français. Comment expliquer cette fracture ?

    1. Un Président mal élu

    La base électorale d’Emmanuel Macron est fragile. C’est le paradoxe de son élection à la présidence de la République. Il a certes obtenu 66 % des voix au second tour, mais c’est une victoire en trompe-l’œil. Car l’essentiel des suffrages qui se sont portés sur sa candidature procédaient d’un rejet de Marine Le Pen et non d’une adhésion à son projet. Il avait d’ailleurs recueilli seulement 17 % des voix des inscrits au premier tour. Plus de 8 Français sur 10 n’ont donc pas voté pour Emmanuel Macron. C’est le score le plus faible depuis 15 ans.

    2. L’élection de 2017 : la grande méprise

    Macron a été élu sur un malentendu. En se présentant comme « hors-système » (voire « anti-système »…) grâce à la complicité active des médias, il a fait croire aux Français qu’il allait rompre avec les 40 années de blocages, de léthargie et de pusillanimité. C’est aussi pour cette raison qu’il a été aussi long à dévoiler son programme, misant tout sur son image (jeune, séduisant et hors partis). Les électeurs ont cru qu’ils se débarrassaient de l’UMP et du PS alors qu’ils en ont propulsé la pire synthèse. Ils s’en sont très vite aperçus.

    3. Une stratégie dangereuse

    Notre système politique, comme toutes les démocraties européennes et occidentales, repose sur l’alternance. Macron a réussi à capitaliser sur la lassitude de ce match truqué (un coup on vote PS, un autre UMP, les deux partis faisant sensiblement la même politique) mais n’a fait que gagner du temps. Il essaye d’instaurer un nouveau clivage qui l’opposerait au RN en espérant bénéficier du même rejet de Marine Le Pen. Le jeu est dangereux. Tout système démocratique a besoin d’une alternance. En installant un duel avec le principal parti défendant des choix politiques « identitaires », il participe aussi à le légitimer. Il indique ainsi pour qui voter en cas d’insatisfaction de son mandat.

    4. Un renouvellement mal maîtrisé

    Pour donner corps à sa volonté de « rupture », Macron a souhaité renouveler la classe politique en balayant les vieux députés de l’UMP et du PS. Pour les élections législatives, il a ainsi donné l’investiture de son parti à de nombreux candidats issus de la société civile. Là encore, ce fut une victoire à la Pyrrhus. La République En Marche a certes obtenu la majorité absolue mais avec deux handicaps majeurs : une abstention record et des députés inexpérimentés. Ce cocktail explosif a affaibli considérablement le concept de « démocratie représentative », coupant encore un peu plus les élus du peuple. Avec le mouvement persistant des Gilets jaunes, nous sommes dorénavant au bord de la crise de régime.

    5. Les contradictions de la Macronie

    Enfin, tout le narratif de la macronie consiste à présenter une alternative implacable entre le Président d’une part, qui serait l’incarnation de la République et le sauveur de la démocratie et, d’autre part, les populistes, c’est-à-dire les partisans de l’arrêt de l’immigration et de l’enracinement. La mobilisation des Gilets jaunes a permis de mettre à jour ces contradictions. Leur première revendication est le référendum d’initiative populaire, soit la mise en place du procédé le plus démocratique. Et bien évidemment, le gouvernement ne veut pas en entendre parler, considérant à raison qu’un tel outil serait susceptible de détricoter toute ses mesures. De même, si l’on en croit les sondages qui vont systématiquement dans le même sens, l’arrêt de l’invasion migratoire ne serait qu’une formalité. Cela participerait aussi à inverser le récit des macronistes et rétablir la vérité : qui sont vraiment les défenseurs du peuple ? Qui sont les hypocrites et les menteurs ?

    Jérôme Barbet

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : « La France, terre de violences et patrie de la guerre civile »

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    Manifestation à Toulouse, le 26 janvier. - Crédits photo : AFP

    Le thème de « la haine française » molle ou violente, est ancien. Haine de soi ou haine entre soi. Maurras en a traité il y a un siècle dans un livre - Quand les Français ne s'aimaient pas, (1916) - dont le titre a été des milliers de fois repris en divers sens.  Aux exemples qu'il donne, Zemmour aurait pu ajouter la Fronde, la Commune ou l'épuration. D'autres encore. Son analyse appliquée à l'actualité est d'une grande lucidité. Comme d'habitude. (Figaro Magazine du 1.02). LFAR

    Des blessures à la tête, des gens éborgnés, des mains arrachées.

    A chaque semaine, son nouvel acte de manifestations de « gilets jaunes ». A chaque semaine, son nouveau lot de heurts, de violences, de blessures graves. Les « gilets jaunes » se plaignent des brutalités policières. Les policiers se plaignent de la violence des manifestants. Dialogue de sourds. Les deux camps n'ont pas tort. Depuis novembre, il y a eu, dans les rangs de la police, plus de mille blessés. Mais on n'avait jamais vu depuis Mai 68 les forces de police aller ainsi au contact des manifestants, les viser à tir tendu, à face d'homme et à courte distance ; jamais on n'avait vu charger la police à cheval, jamais on n'avait vu des blindés se mettre en branle, jamais on n'avait vu les effectifs de la BAC se déployer et attaquer. Depuis la mort de Malik Oussekine, en 1986, la police française s'enorgueillissait de ses méthodes pacifiques, qui évitaient le contact, et donc les risques de blessures ou de morts, ce que ne faisaient pas ses homologues anglo-saxonnes.

    Mais c'était avant. Avant le 1er décembre. Avant le saccage de l'Arc de triomphe retransmis par les télévisions du monde entier. Une humiliation nationale qui a été lavée par un changement de doctrine policière. Désormais, le temps du contact est revenu. Et le temps des dégâts aussi. D'où cette impression d'inédit, de deux poids deux mesures. D'abord, ce ne sont pas des « gilets jaunes » qui ont saccagé l'Arc de triomphe, mais des bandes de pillards venus de banlieue. Et puis on se souvient justement des émeutes de banlieue de 2005. Alors, aucune manifestation n'était déclarée (!) et pourtant les émeutiers ne furent jamais inquiétés. C'était le temps de l'ancienne doctrine. Celle du refus de tout contact. Une doctrine qui est toujours d'actualité dans les banlieues, lorsque les forces de police sont accueillies à coups de boulons, molestées, quand leurs voitures ne sont pas brûlées, y compris avec des hommes à l'intérieur.

    Jamais le ministre de l'Intérieur ne donna alors l'ordre aux forces de police de charger - bien au contraire ; jamais non plus les ministres, les députés de la majorité ne se permirent de lancer des insultes et d'accabler les banlieues du mépris dont elles abreuvent les « gilets jaunes ». Déjà, lors de la manifestation de 2013 de la Manif pour tous, on avait remarqué que les ordres donnés aux policiers étaient moins tendres. Mais le pacifisme des manifestants avait alors évité le pire.

    En banlieue, la passivité des forces de l'ordre a été interprétée comme de la faiblesse ; le rapport de force a changé d'âme ; la peur a changé de camp. On comprend que les policiers ne veuillent pas revivre ça. Mais pourquoi se venger sur les « gilets jaunes »? Cette violence, cette fureur, cette colère, venues de toutes parts, rappellent à ceux qui l'avaient oublié que la France a toujours été un pays violent, un pays de haines mal recuites, d'affrontements brutaux, de luttes des classes, de guerres de religions et de guerres civiles. La France est ce pays où les Français passent beaucoup de temps à ne pas s'aimer et même à se détester les uns les autres. Et ce temps semble bel et bien revenu. 

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    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/04/eric-zemmour-la-france-terre-de-violences-et-patrie-de-la-gu-6126176.html

  • Balles en caoutchouc ou « bastos » ?

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    À la mi-janvier, un médecin, le docteur Laurent Thines, neurochirurgien au CHRU de Besançon, ému par la gravité des blessures provoquées par l’utilisation des lanceurs de balle de défense lors des manifestations, a lancé une pétition pour demander un moratoire dans l’utilisation de ces LBD et des grenades de désencerclement.

    Cette pétition a, semble-t-il, rapidement recueilli un grand nombre de signatures. La plupart des blessés graves l’ont été au visage, ce qui est étonnant sachant que, théoriquement, les policiers ne doivent pas viser la tête. Il peut, bien sûr, s’agir d’accidents dus à des tirs mal contrôlés. Les blessures au visage sont non seulement graves, mais aussi spectaculaires, et marquent davantage l’opinion publique que des blessures au thorax ou des ecchymoses sur les jambes. L’impact dissuasif est beaucoup plus important. Est-ce l’effet recherché ?

    Les enquêtes nous le diront peut-être un jour.

    A-t-on relevé autant de blessures chez les émeutiers de banlieue, par exemple en 2005 ou, plus récemment, au début de l’année 2017 après l’affaire Théo ? Il semblerait que non. Et si le caillassage de policiers et de pompiers fait désormais partie des faits divers, on a encore à l’esprit les images d’un chef de l’État se précipitant au chevet d’un jeune homme qui n’était pourtant pas un enfant de chœur.

    Y aurait-il deux poids deux mesures ? Comme si on acceptait que des truands puissent faire la loi dans certains quartiers en toute illégalité et que des citoyens français ne puissent manifester leur mécontentement en toute légalité ! Pourquoi utilise-t-on des blindés et des moyens de répression extrêmement violents dans les rues de Paris et pas dans les banlieues ?

    Est-ce parce qu’on considérerait que le mouvement des gilets jaunes qui remet en cause la vision jacobine de l’État et l’abandon des décisions politiques au profit de celles imposées par la loi du marché est plus dangereux pour la nation que l’établissement de zones de non-droit dans la périphérie parisienne et de certaines grandes villes ? Ces questions méritent d’être posées.

    Si c’est effectivement le cas, et si les « gilets jaunes » représentent pour les institutions un danger tel qu’il faille à tout prix enrayer ce mouvement, alors j’ai bien peur, malheureusement, que ces lanceurs de balle de défense ne deviennent insuffisants et qu’il faille avoir, un jour, recours à de véritables « bastos », comme le suggéraient des policiers toulousains dans un enregistrement révélé par le syndicat de police VIGI et publié par France 3 Occitanie le 31 janvier.

    Depuis le début, les autorités n’ont pas su prendre la mesure de ces manifestations. Le gouvernement enfermé dans sa tour d’ivoire, comme pourrait l’être un monarque entouré de courtisans serviles, a sans doute pensé que la violence suffirait à décourager les « ploucs » qui manifestaient.

    Après plusieurs semaines de trouble, on peut estimer que la répression violente est un échec et qu’il faut trouver des solutions durables à ces problèmes sociétaux, et pas seulement poser des rustines pour arrêter ce qui risquerait un jour de devenir de véritables émeutes.

    Sinon, les balles en caoutchouc ne suffiront plus pour sauver le régime.

    Dr. Jacques Michel Lacroix

    http://www.bvoltaire.fr/balles-en-caoutchouc-ou-bastos/

  • La justice ou la guerre

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    « Ils vont revenir » (10 juin 2013), « Daeshintra muros » (23 septembre 2014), « Guerre totale » (14 mars 2016) : ces trois titres, extraits de la liste des articles que nous avons consacrés à l’islamo-terrorisme dans ces colonnes, sont déjà une réponse au sujet redevenu brûlant du terrorisme.

    Aujourd’hui, en effet, une échéance se précise puisque Mme Belloubet, ministre de la Justice, vient de confirmer et la prochaine sortie de prison d’une « trentaine » de jihadistes et le « rapatriement » de cent-trente individus prisonniers en Syrie. Les arguments fallacieux de M.  Castaner, ministre de l’Intérieur (« ce sont d’abord des Français avant d’être des jihadistes ») et de M. Le Drian, ministre des Affaires étrangères (« les enfants [feront l’objet d’un] traitement spécial, au cas par cas, en relation avec la Croix-Rouge internationale et sous le contrôle des autorités judiciaires françaises ») peuvent donner bonne conscience à certains mais ne tromperont que ceux qui veulent bien l’être : que ces cent-trente soient français ou pas, enfants ou adultes, ce n’est pas la question. La seule question est : comment se débarrasser de cette engeance ? 

    La judiciarisation du terrorisme de guerre revient, dans les faits, à privilégier l’Etat de droit, c’est-à-dire à considérer le pouvoir judiciaire supérieur au pouvoir politique. En l’occurrence, cela nous conduira à quelques aberrations insupportables. On va ainsi juger, condamner et incarcérer quelques dizaines d’individus qui rejoindront les trop nombreux terroristes surpeuplant déjà nos prisons, soutenus par des familles et un entourage communautaire fanatisés, dans l’attente d’une sortie inévitable puisque forcément programmée par notre système judiciaire. Interrogé sur Europe 1, M. Kepel, spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, décrit ces « revenants » (« les durs des durs […] auréolés de gloire ») ; il reconnaît que leur retour et la succession de procès qui s’ensuivra seront mal acceptés par l’opinion publique ; il affirme d’ailleurs que ni la Justice ni l'administration pénitentiaire n’ont pris la vraie mesure du problème posé ; mais il estime en fin de compte que ce sera la moins mauvaise des solutions. Résignation.

    Tonalité différente sur France Inter, radio militante. Qu’on nous permette une citation un peu longue de M. Legrand, éditorialiste politique : «  Bien sûr, plus personne ne croit en une déradicalisation certaine des individus, bien sûr le jihadisme prolifère en prison… Mais la France se doit d’offrir (avec la rigueur de la loi) un procès équitable, même à ses pires ennemis, une fois qu’ils ne sont plus en état de nuire. Il est une évidence en perte de vitesse, en ces temps d’illibéralisme rampant : on ne défend pas la démocratie avec les armes de la tyrannie… Sinon, les jihadistes, même du fond de leur prison ou de leurs tombes, auront partiellement gagné… » (7/9, 1er février). Notre réponse : la France se doit à elle-même et ne doit rien à ses pires ennemis ; elle n’a pas pour mission de défendre la démocratie et ce n’est qu’une fois mort qu’un jihadiste cesse d’être en état de nuire.

    M. Delahousse, grand reporter à L’Obs, auteur de La chambre des coupables,propose enfin, devant caméras et micros, une approche très « gauche chrétienne » de la question. L’alternative serait simple : « la justice ou la guerre ». La guerre, cela a pu consister dans des « assassinats ciblés », option sans doute efficace mais devenue difficile voire impossible [rappelons ici les dires exactement contraires, et tout à son honneur, de M. Dumont, député LR]. En fait, « il faut militer pour que la justice trouve son chemin », aussi bien pour les « rapatriés » de Syrie que pour les milliers de radicalisés connus vivant sur notre sol. M. Delahousse ne nie certes pas que beaucoup de jihadistes sont des fanatiques irrécupérables et très dangereux. Il ne nie pas non plus que notre Etat de droit fait ce qu’il peut mais qu’il est pris de court : il y a un « trou dans la raquette» dit-il - métaphore inquiétante pour la sécurité nationale. Néanmoins, ce qui le motive, ce sont les quelques « brebis égarées ». Amen. 

    Vous ne voulez pas la guerre ? Vous l’aurez quand même car ceux d’en face la veulent, quelque forme qu’ils lui donneront (ce sont eux qui ont la main). Mieux vaudrait admettre cette évidence et accepter d’utiliser tous les moyens à disposition d’un pays en guerre. A s’y refuser, on court le risque encore plus grand de l’ouverture d’un « front intérieur ». Ce serait non seulement la guerre, mais la pire des guerres.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Sachez-le :

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  • Marine Le Pen dénonce un référendum "totalement bidon"

    unnamed.jpgJeudi à l'Élysée, Emmanuel Macron a confié à plusieurs journalistes penser à organiser un référendum sur certains sujets discutés au cours du grand débat national comme: la réduction du nombre d'élus ou encore le vote blanc. 
    D'après les informations du Journal Du Dimanche, la possibilité pour qu'un référendum soit organisé en même temps que les européennes - le 26 mai prochain - est "très élevée". "On se tient prêt", a également assuré un ministre à BFMTV.
    Mais l'opposition ne croit pas à cette proposition qui ne serait qu'une opération de communication.
    "Tout ça c'est totalement bidon", a fustigé Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, sur BFMTV dimanche. Pour la députée du Pas-de-Calais, Emmanuel Macron souhaite surtout "détourner l'attention des européennes". Il "va recycler sa modification constitutionnelle par l'intermédiaire de ce référendum, il va demander aux Français s'ils sont d'accord avec ce qu'il avait déjà proposé."
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com

  • Emmanuel Macron croit encore au Père Noël et à la neutralité de la presse

    Emmanuel Macron croit encore au Père Noël et à la neutralité de la presse

    Emmanuel Macron a déclaré à quelques journalistes :

    « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »

    Alors que la presse est déjà archi-subventionnée, Emmanuel Macron veut accroître son financement pour une fumeuse neutralité. Tout cela pour avoir in fine une Pravda unique.
     
  • Trois mois de mobilisation, les Gilets Jaunes gardent le rythme – Journal du 4 février 2019

     

    Trois mois de mobilisation, les Gilets Jaunes gardent le rythme

    Après trois mois de manifestations hebdomadaires, les Gilets Jaunes maintiennent la pression sur le gouvernement. Samedi, ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers à descendre dans les rues à travers tout le pays.

    Vers un référendum salvateur ?

    Pour tenter de calmer la crise, Emmanuel Macron envisage d’organiser un référendum en même temps que les élections européennes. Un coup de poker fumant à double tranchant pour l’exécutif.

    Européennes : La guerre des droites

    A quatre mois des élections européennes, les têtes de liste des partis de droite sont désormais connues. Poussées sur leur droite par Emmanuel Macron, les différentes formations vont jouer des coudes pour séduire l’électorat conservateur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trois-mois-de-mobilisation-les-gilets-jaunes-gardent-le-rythme-journal-du-4-fevrier-2019

  • Santé : ces petits arrangements avec l’Algérie…

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    Début 2014, Marisol Touraine, ministre de la Santé de l’époque, ne cachait pas que nos hôpitaux avaient du mal à se faire payer les soins dispensés aux Algériens venus se faire soigner en France. À la fin de cette même année, l’Algérie devait ainsi à l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (APHP) une ardoise de plus de 30 millions. Sur un budget de 7 milliards, ce n’est certes pas grand-chose, mais c’était agaçant, et le ministre s’en alla donc signer, en avril 2016, à Alger, avec son homologue, un protocole « relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie ».

    Cet intitulé, que l’on pourrait qualifier de très large, ne manqua pas d’attirer l’œil des éternels mal-pensants de droite, qui s’en émurent dans plusieurs médias « bien connus de nos services ». Au point que les vertueux décodeurs du Monde se hâtèrent de démentir ces grincheux : selon eux, le projet visait seulement à « mieux recouvrer les frais liés aux soins de ces patients ».

    Certes, le protocole dispose que « l’institution compétente algérienne rembourse intégralement les montants des prestations en nature mentionnées dans le présent article ». Mais il ne précise pas dans quels délais… Et à propos de délai, Le Soir d’Algérie nous apprenait, en décembre 2018, que le décret présidentiel portant ratification du protocole venait de paraître au Journal officiel de notre ancien département, soit deux ans et demi après sa signature par les ministres ! On sait que, malgré les soins assidus de notre APHP, le président algérien est très légèrement… ralenti, mais ça fait quand même tard.

    Et pendant ce temps-là, comme le note le député français Michel Fanget, chargé du dossier, « les relations directes établies entre la CNAS [la Sécu algérienne] et les hôpitaux français se sont accompagnées de nombreuses difficultés et contestations, portant notamment sur le montant des frais facturés et leur recouvrement auprès de la CNAS. Face à ces difficultés, […] l’AP-HP a continué à recevoir des patients dans ce cadre, mais en étant confrontée à des problèmes récurrents de recouvrement auprès de la CNAS. »

    Le fameux protocole améliorera-t-il enfin les choses ? Parce que le diable, on le sait, se niche dans les détails, et que son article 11-1 précise : « Un arrangement administratif, adopté par les autorités compétentes des parties, fixe les modalités d’application du présent protocole. » Ah ! les petits arrangements… Comme dit pertinemment Martine Aubry, « quand c’est flou, c’est qu’y a un loup ! »

    Richard Hanlet

    http://www.bvoltaire.fr/sante-ces-petits-arrangements-avec-lalgerie/

  • Médias en Europe de l’est : George Soros veut racheter des stations de radio en Pologne

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    Dans le grand jeu de dominos des médias, nous vous avions présenté le rachat discret mais constant par des intérêts américains étroitement liés à la CIA d’une bonne partie des médias dans les Balkans. En même temps, le Tchèque Daniel Kretinsky rachetait une partie des parts de Mathieu Pigasse dans le groupe Le Monde, l’hebdomadaire Marianne et certains actifs du groupe Lagardère dont des radios en Pologne. Ce sont ces dernières qui pourraient changer de mains.

    Cinq stations de radios en vente

    Le groupe polonais Eurozet, propriétaire de plusieurs stations de radio (Radio Zet, Chillizet, Antyradio, Meloradio et Radio Plus) ainsi que d’un studio de production de radio et de télévision, avait été racheté par le Tchèque Czech Media Invest au Français Lagardère au printemps 2018, dans le cadre d’une transaction qui englobait encore des stations de radio en Tchéquie, en Slovaquie et en Roumanie. Le groupe tchèque de Daniel Křetínský n’aura attendu que quelques mois pour mettre en vente son acquisition polonaise. Le gouvernement polonais espérait que cette vente serait l’occasion de « repoloniser » un peu les médias polonais, qui sont aujourd’hui majoritairement entre des mains étrangères, mais il n’est pas sûr que ce soit le cas.
    Quatre acheteurs potentiels dont Soros

    Trois acheteurs potentiels sont polonais. D’abord l’homme d’affaires Zbigniew Jakubas. Puis le groupe médiatique PMPG Polskie Media, propriétaire des hebdomadaires Do Rzeczy (libéral-conservateur) et Wprost (à la ligne éditoriale plus difficile à définir). Et enfin le groupe médiatique Fratria, propriétaire de plusieurs sites d’informations (dont le très populaire wPolityce.pl), de deux hebdomadaires (Sieci et ABC) et d’une télévision émettant sur Internet et sur le câble (wPolsce.pl) – des médias conservateurs ouvertement favorables au PiS. Mais depuis le 25 janvier 2019, un autre concurrent est en lice, plus inquiétant pour le gouvernement de Mateusz Morawiecki alors que les médias qui lui sont hostiles dominent déjà assez largement dans le paysage médiatique polonais.

    Ce concurrent, c’est George Soros par l’intermédiaire de la société tchèque SFS Ventures dont l’actionnaire minoritaire (avec 24 % des parts) est la société américaine Salvatorska Ventures LCC appartenant au fonds d’investissement sorosien Media Development Investment Fund (MDIF). MDIF avait déjà acquis en 2016 un peu plus de 11 % des parts du groupe médiatique polonais Agora propriétaire, entre autres médias, de la radio Tok FM et du quotidien Gazeta Wyborcza, deux médias libéraux-libertaires férocement anti-PiS et mis en difficulté après le retrait par le gouvernement de Beata Szydło (Pis) du soutien massif dont ils bénéficiaient (notamment Gazeta Wyborcza) de la part des gouvernements de Donald Tusk puis d’Ewa Kopacz, principalement sous forme de publicités et d’abonnements des administrations.

    Soros et le soutien de la Commission Européenne

    Aujourd’hui SFS Ventures propose de racheter le groupe polonais Eurozet en partenariat avec Agora, qui acquerrait 40 % des parts contre 60 % pour SFS Ventures. De cette manière, le fonds d’investissement dans les médias de George Soros, présent dans le capital des deux sociétés, étendrait son influence en Pologne, ce qui n’est bien entendu pas du goût du gouvernement du PiS déjà attaqué par les nombreuses ONG de la nébuleuse sorosienne. Ajoutons aussi que le journal Gazeta Wyborcza bénéficie désormais pour attaquer le PiS (qu’il soit dans l’opposition ou au gouvernement) d’un soutien financier de la Commission européenne, elle-même en très bon rapport avec Soros, grâce à des articles payés par Euractiv.

    À l’inverse, le groupe Fratria aurait bénéficié, selon Gazeta Wyborcza qui se réfère à une information de Wirtualnemedia.pl, pour financer le rachat d’Eurozet, d’un crédit de 51 millions d’euros de la part de la banque publique Pekao SA, un crédit que le journal met sur le compte du soutien du PiS.

    C’est toutefois à Czech Media Invest de Daniel Kretinsky que reviendra le dernier mot, sans doute en faisant monter les enchères.
    Influence étrangère ou capitaux polonais ?

    Plusieurs représentants du parti au pouvoir ont exprimé leur avis négatif sur la tentative de George Soros d’accroître son influence dans les médias polonais. Pour la présidente de la commission de la Diète en charge de la culture et des médias, la vente d’Eurozet à Agora et à SFS Ventures sera un coup porté au pluralisme des médias en Pologne et est dangereuse pour le marché des médias et le débat public. Selon la porte-parole du PiS, le parti « Droit et Justice et Jarosław Kaczyński considèrent que l’État doit tout faire pour que les spéculateurs boursiers n’accroissent pas leur influence sur le marché des médias ». L’objectif de la Pologne est au contraire « d’accroître la part des capitaux polonais et de défendre le pluralisme ».

    Un secrétaire d’État du ministère de la Culture et du Patrimoine national a toutefois expliqué que le gouvernement polonais ne dispose pas d’instruments lui permettant de s’opposer à l’expansion de George Soros dans les médias. Il avait été question d’une loi de déconcentration des médias, mais le projet a pour le moment été abandonné, sans doute pour éviter d’ouvrir un nouveau conflit avec Bruxelles. Le sujet reviendra probablement sur le devant de la scène si le PiS parvient à reconduire sa majorité au parlement aux élections législatives de l’automne prochain. En attendant, seule l’autorité de la concurrence et des consommateurs (UOKiK) pourrait intervenir contre l’offre sorosienne, mais uniquement si ce rachat d’Eurozet par les sociétés dont son fonds MDIF est actionnaire conduirait à une situation de domination excessive sur le marché, ce qui n’est apparemment pas le cas. Le budget de la fondation Soros Open Society était d’un milliard de dollars en 2018 comme nous vous le disions ici. Le budget 2019 ne devrait pas être inférieur, de quoi faire quelques emplettes en Pologne et ailleurs.

    Article repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/