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anti-national - Page 468

  • Contre les « casseurs », la fin justifie-t-elle les moyens ? Interdiction de manifester et fichages abusifs sont à craindre

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    L’interdiction de manifester envisagée par la proposition de loi anti-casseurs et l’information du Canard enchaîné sur de potentiels fichages abusifs de manifestants ordonnés par le parquet, interrogent sur les libertés que s’octroie la Macronie.

    Pour tenter de rester au pouvoir, le haut-fonctionnaire Emmanuel Macron et la Macronie disposent désormais de deux outils.

    Tout d’abord, considérant comme incontournable l’exécution de la feuille de route qui leur a été fixée, c’est à dire la destruction la plus rapide possible de l’État-providence français et l’arrimage définitif à l’ordo-libéralisme allemand, les macronistes considèrent que la fin justifie les moyens. La violence, sans précédent depuis la guerre d’Algérie, des répressions policières et judiciaires contre le mouvement des gilets jaunes en est la traduction. Le bilan des violences physiques est catastrophique, celui des violences judiciaires, même si on en parle peu, ne l’est pas moins.

    Le deuxième outil est la servilité apparente de la justice. Depuis l’élection pour le moins surprenante qui a porté Emmanuel Macron à la présidence, la justice pénale s’est complètement déconsidérée, accordant à la Macronie une impunité choquante et obéissant visiblement aux exigences des places Vendôme et Beauvau. Les milliers d’arrestations dont certaines préventives (!), les poursuites souvent absurdes, les procédures violées, les incriminations fantaisistes et la dureté des peines, semblent montrer que parquets et juges du siège confondus exécutent avec zèle les ordres de l’exécutif. Et naturellement, les organisations syndicales de magistrats sont muettes, ainsi d’ailleurs que les grandes âmes, professeurs de morale, universitaires, signeurs de pétition, docteurs de la gauche culturelle, tous sont atteints d’une sévère extinction de voix.

    Fiché « même lorsque les faits ne sont pas constitués »

    Deux petits exemples très récents témoignent de l’ampleur du mal. Tout d’abord l’information du Canard enchaîné sur les instructions données par la hiérarchie du parquet de Paris à propos des arrestations de manifestants. Il y a d’abord la consigne pour les personnes arrêtées de « maintenir l’inscription au TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires) même lorsque les faits ne sont pas constitués ». Pardon ? Mais cette inscription en dehors de toute justification dans un fichier de police est strictement illégale. Et c’est le parquet de Paris qui l’ordonne ? Manifestement, il n’est pas gêné et insiste pour que ce fichage soit effectué même si les faits sont « ténus ou si une irrégularité de procédure a été constatée ». Ben voyons ! Parce que ça peut toujours servir ?

    Toujours soucieux du respect de la loi, le parquet de Paris poursuit en demandant de « ne lever les gardes à vue que le samedi soir ou le dimanche matin afin que les intéressés ne grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles ». Interrogé, le porte-parole de ce même parquet précise : « Ne laissez pas penser que le parquet de Paris prolonge les gardes à vue des gens qui n’ont rien fait. » Ben si, mon gars, c’est exactement ça. Ce qui est un peu ennuyeux, c’est que dans le Code pénal, ça porte un nom : la séquestration arbitraire. Infraction prévue et réprimée par l’article 224-1 que l’on va se faire un plaisir de citer : « Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. » Deux petites observations : en-deçà de sept jours de détention arbitraire cela cesse d’être un crime pour redevenir un délit (5 ans, 75 000 €). Ensuite ce ne sont pas les policiers qui sont visés mais bien ceux qui donnent des ordres aussi manifestement illégaux, c’est-à-dire le patron du parquet de Paris et les magistrats qui ont relayé ses ordres. Ce qui est quand même assez ennuyeux lorsque l’on lit l’article 432–4 du Code pénal, qui incrimine précisément les atteintes à la liberté individuelle commise par les dépositaires de l’autorité publique, ce que sont les magistrats du parquet. On citera pour la forme l’article 5 de la CEDH qui définit cette liberté individuelle d’aller et venir.

    On va me dire que je pinaille. C’est à tort. Le parquet, autorité de poursuite, a la mission constitutionnelle de veiller au respect de la loi et de saisir la justice si elle est violée. S’il commençait par la violer lui-même, sa légitimité volerait en éclats. On va me dire aussi que les personnes arbitrairement séquestrées pourraient saisir la justice d’une plainte fondée sur les articles du Code pénal cités. Excellente idée ! La plainte devrait être adressée au procureur du tribunal de grande instance de Paris, sous l’autorité duquel ces consignes ont été données. On imagine sa célérité.

    L’interdiction de manifester au menu de la loi anti-casseurs

    Après avoir dit du mal des magistrats du parquet de Paris, retournons nous maintenant vers les parlementaires LREM, qui s’apprêtent à adopter une énième loi anti-casseurs. Ces textes qui abîment jour après jour les libertés publiques dans notre pays. On notera d’ailleurs qu’il s’agit d’un texte proposé par les Républicains (LR) qui méritent un ban pour cette démonstration de leur caractère indécrottable.

    L’ensemble de ce texte est profondément liberticide, mais il y a un article qui sort du lot. Il s’agit de l’article qui donne le pouvoir au préfet d’interdire à des citoyens de manifester pour une durée pouvant aller jusqu’à un mois et éventuellement sur la totalité du territoire national. Un certain nombre d’esprits libres, toutes tendances confondues, se sont élevés contre cet arbitraire qui n’avance même pas masqué. Le droit de manifester est une liberté protégée par la Constitution. Ce pouvoir d’en interdire l’exercice a priori donné au pouvoir exécutif est inconstitutionnel. Il est également inconventionnel car contraire à la Convention européenne des Droits de l’Homme signée par la France. Il peut exister des abus du droit de manifester mais, comme pour la liberté d’expression, le contrôle se fait a posteriori. Ensuite, cette interdiction personnelle de manifester est une sanction et, dans un pays démocratique et civilisé, toute sanction doit être prononcée par un juge. Le fait qu’elle le soit par une autorité exécutive est le critère même de l’arbitraire. Et que l’on ne vienne pas prendre l’exemple des supporters interdits de stade, cela n’a rien à voir avec la liberté constitutionnelle de manifester, mais avec le droit d’aller dans un lieu privé pour une manifestation privée où l’organisateur ne souhaite pas votre présence.

    Juges et parti

    Trois juges sont concernés par ce que l’on peut qualifier de loi scélérate et par son application. Le juge constitutionnel d’abord, à qui elle sera probablement soumise ; le juge administratif ensuite ; et le juge pénal enfin car cette loi comprendra un volet pénal. Le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, en totale connivence idéologique avec le macronisme, n’y verra probablement aucun inconvénient, comme il l’a fait avec la loi fake news. Le juge administratif, lui, pourra être saisi d’un référé-liberté pour contester une interdiction notifiée par un préfet : je connais parfaitement ces procédures pour les avoir pratiquées et je peux témoigner de la quasi impossibilité pour le simple citoyen de se lancer dans ce genre d’aventure. Ensuite, le juge administratif devra appliquer la loi telle qu’elle est, et donc examiner en urgence la valeur des critères utilisés par le préfet dans un débat contradictoire où l’État sera présent. On peut d’ailleurs craindre une objectivité très relative de ce type de juge, souvent passé par les mêmes écoles que les hommes et les femmes au pouvoir. Enfin, le juge pénal, pour ceux qui auront ignoré l’interdiction (six mois de prison et 7500 € d’amende).

    J’avais récemment au téléphone un ami, électeur fidèle du PS, à qui j’expliquais le caractère très inquiétant de toutes ces dérives, et qui me répondit : « J’ai été sur un rond-point, il n’y avait que des beaufs. Il est normal que l’État se protège contre eux y compris avec ces moyens. Et s’il y a des illégalités comme tu dis, ils n’ont qu’à saisir le juge… » Excellente idée.

    J’ai raccroché.

    Régis de Castelnau

    Texte repris du site Causeur

    https://fr.novopress.info/213473/contre-les-casseurs-la-fin-justifie-t-elle-les-moyens-interdiction-de-manifester-et-fichages-abusifs-sont-a-craindre/

  • Alain Destexhe : "Immigration - Intégration : avant qu'il ne soit trop tard..."

  • Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Macron, adepte en chef de la théorie du complot

    Suite au délire complotiste de Macron au sujet des Gilets jaunes manipulés par la Russie, à la réaction sans complexe de RT et Sputnik, nous relayons cette magistrale démonstration de Frédéric Lordon, (qui nous avait déjà réjouis avec cet article) sur le blog du Monde Diplomatique ! Tout est à lire, c’est remarquable ! Merci à lui! Extrait.

    En général, le spectacle d’une déchéance n’est pas beau à voir, à plus forte raison quand elle est si précoce. Mais disons les choses : ici, c’est franchement drôle. Un peu inquiétant, sans doute (en fait beaucoup), mais drôle. En fait c’est surtout drôle d’imaginer les mâchoires décrochées des chasseurs de complotistes. Parce que Macron en roue libre dans la russosphère, les « gilets jaunes » pilotés depuis le Kremlin, pour n’importe qui, c’est à mourir de rire, mais pour eux, c’est Ganelon, Trafalgar et Blücher réunis. Normalement, on était d’accord : le complotisme, c’était pour les « autres », les « affreux », ceux précisément qui ne croient pas en la raison libérale. Mais comment fait-on si c’est le héros, celui pour qui on a raconté tout ça, qui décompense et se met à courir en chemise de nuit dans les rues ?

    Ici, on rêverait de voir leurs têtes à tous : Jean-Michel Aphatie, Patrick Cohen, Nicolas Demorand, Léa Salamé, Ali Baddou, Sonia Devillers (la chasse au complotisme n’a pas de soldats plus typiques que les demi-habiles de France Inter), mais aussi les inénarrables Décodeurs, les animateurs de France Culture qui n’ont pas cessé d’organiser, gravement concernés, des émissions et des débats publics sur les fake news, de la parlote au kilomètre, de la conférence à rallonge, des régiments d’intellectuels vigilants, à Blois, au Mans, aux Bernardins, à l’Opéra Bastille, bref partout où l’on « pense », et puis aussi les chefferies éditoriales qui s’étaient trouvé cette opportune croisade de substitution pour faire oublier leurs propres abyssales défaillances. Mais le point de tragédie est atteint quand on pense aux malheureux de Conspiracy Watch, à ce pauvre Rudy Reichstadt qui vient de se manger l’équivalent psychique d’un tir de Flashball, qui vit son moment LBD à lui — et comme les autres : en pleine tête.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-adepte-en-chef-de-la-theorie-du-complot/

  • Contre le Pouvoir mondialiste : la Révolution ou le Front Populiste

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    Bernard Plouvier

    Les Français sont responsables, donc coupables, de ce qui se passe sous nos yeux et à deux niveaux : celui de la triste actualité – où des flics, soldés avec l’argent de nos impôts et de nos taxes, tabassent, voire mutilent des Français qui contestent un pouvoir ignoble – et celui de l’avenir encore plus sombre – puisque la France (et d’autres pays européens) est entrée en une phase de péril civilisationnel.

    Lorsque les racailles des cités de non-droit se lancent dans des émeutes raciales, à coups de mortiers et de « Kala », en plus des cocktails Molotov, nos doux princes n’envoient que des canons à eau et attendent que les voyous se fatiguent, ce qui prend de 5 à 10 jours, durant lesquels des quartiers sont ravagés. Avec nos deniers, l’État répare aussitôt les installations – probablement pour permettre aux canailles de se défouler à nouveau lorsqu’elles « auront leurs nerfs » et voudront détruire encore plus de biens publics et privés – et les assurances paient les dégâts – en augmentant les primes payées par les honnêtes gens.

    Ces trois derniers mois, c’est du « petit-blanc » qui conteste. Alors, nos merveilleux princes déchaînent leurs sbires et l’on éborgne à qui mieux-mieux. On trouve même des médecins pour nous dire qu’une femme âgée atteinte par un éclat de grenade est morte d’un arrêt cardiaque... le médecin que je suis aimerait connaître un seul cas dans le monde animal où l’on ne meurt pas, en définitive, d’un arrêt du cœur. 

    Que le mouvement des Gilets Jaunes soit perverti par des voyous, issus d’une extrême-gauche de fils à papa trotskistes et de nervis soldés par les fonds secrets du ministère de l’Intérieur, tout le monde le sait. Que le motif de la révolte populaire (une énième augmentation des taxes en une époque où les pauvres s’appauvrissent chaque année davantage) ne soit qu’un épiphénomène du cancer social dénommé Économie globale + Immigration invasion, soit ce que les meneurs de ce mouvement ne comprennent pas ou n’osent invoquer, on le sait également.

    Le spectacle indécent d’un Président arrogant, qui méprise les malchanceux et les ratés du système éducatif français qui est effectivement lamentable et inadapté à l’époque actuelle, les minauderies de son épouse qui ferait mieux d’être discrète, les scandales de collaborateurs faisandés (une ministresse flirtant avec le conflit d’intérêt et un psychopathe issu de l’immigration extra-européenne, en attendant l’inévitable révélation d’autres turpitudes) laisse chez les plus calmes un arrière-goût de décadence et fait naître chez les plus agités un désir d’action radicale.

    La Révolution (au sens bestial du terme bien-sûr) peut tenter les fous furieux et les ignorants. Il n’est que de rares exemples de révolution non-violente, peu tueuse et peu destructrice de biens : celle de 1688-89 à Londres et celle de 1830 à Paris, où de riches bourgeois ont soulevé et canalisé la populace pour chasser un monarque au comportement absurde, anachronique, grotesque.

    Il est exact que notre Jeune Président est stricto sensu une « Tête à claques », mais le chasser de façon démocratique serait la meilleure solution, faisant ainsi passer un message clair aux sponsors richissimes qui nous l’ont vendu en moins d’une année de promesses démagogiques, grâce à un cirque médiatique éblouissant.

    Il n’est que trop évident que le groupe des tireurs de ficelles – les gagnants de l’Économie globale et de l’hyperconsommation induite par l’Immigration-invasion – va financer de multiples listes électorales, voire un parti d’opposition anti-macronien, lâchant le Jeunot devenu impopulaire pour avoir abattu ses cartes trop vite et d’une façon maladroite à un point jamais vu dans la Ripoublique. Le but des financiers-entrepreneurs-négociants sera de trouver une alternative au macronisme agonisant, grâce à d’autres pantins plus habiles dans la présentation du brouet mondialiste et globaliste.

    Or, le péril économique et financier sur lequel l’attention est focalisée – car on ne peut en aucun cas en nier le risque à la différence des bobards climatiques – est moins dangereux que le péril civilisationnel.

    L’Europe a exporté sa technologie durant un demi-millénaire, apportant le progrès dans les autres continents, sous-développés, sous-évolués. De nos jours, les canailles financières qui dirigent l’économie mondiale ont jugé bon de détruire l’Europe comme foyer de culture et de progrès technique. À l’évidence, dans cinquante ans au plus et de fait probablement plus vite, les pays d’Europe occidentale et scandinave seront peuplés en majorité d’Extra-Européens et de produit de métissage.

    On conspue les savants qui osent attirer l’attention du public sur les différences de QI (quotients intellectuels) moyens existant entre races différentes, mais le simple regard sur ce qu’étaient l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Asie et l’Océanie au début du XIXesiècle ou sur l’Amérique précolombienne et sur ce que ces continents sont devenus une fois européanisés aux plans technique et culturel permet d’appréhender le risque majeur qu’une substitution de peuplement ferait à l’Europe, mais aussi à l’ensemble de la planète.

    Macron, c’est non seulement le Président des riches – comme cela fut le cas de tous  les Présidents de notre France depuis 1969. C’est aussi et surtout le Président de l’Immigration-invasion, initiée par le décret Giscard-Chirac de 1976.

    Ou le peuple de France prend conscience de cela ou il va disparaître en tant que tel. Une Révolution, si elle amuse les abrutis et les ambitieux, si elle libère les instincts meurtriers et destructeurs, est toujours décevante. L’unique leçon à tirer des années 1789, 1917 ou 1979 (le début des stupidités iraniennes) est de préférer la méthode démocratique : on renverse un mauvais système par l’élection de véritables gestionnaires du Bien commun.

    L’alternative est simple : ou bien l’on s’achemine un peu plus vers la fin de notre Europe, civilisatrice car peuplée d’Européens de souche, ou bien l’on porte démocratiquement au pouvoir un Bloc Populiste, formé d’honnêtes gens, dirigés par un chef dévoué à sa Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/03/contre-le-pouvoir-mondialiste-la-revolution-ou-le-front-popu-6126001.html

  • Ni de droite, ni de gauche ? Mon oeil !

    Les masques tombent à la République en marche !

    Emmanuel Macron est en train d’opérer un virage à gauche après le 11 ème samedi de manifestation des Gilets jaunes.

    La majorité-godillots, qui le soutient servilement depuis 20 mois, l’a bien senti et vient de lâcher les chevaux du gauchisme.

    Chassez le naturel, il revient au galop !

    Les députés majoritaires de la République en marche ont même doublé l’exécutif sur la gauche en vidant de sa substance tout le projet de loi anti-casseurs.

    Il faut reconnaitre que le projet de loi portait l’estampille de la droite puisqu’il émanait du Sénat où Bruno Retailleau l’avait rédigé après les violences de la manifestation du 1 mai 2018. Ce projet de loi reprenait la plupart des mesures qui avaient été mises en place pour lutter contre les hooligans dans les stades de football. Ces mesures avaient été très efficaces et la violence a été par exemple totalement éradiquée au Parc des Princes.

    L’exécutif, excédé par la répétition des violences en marge des manifestations de Gilets jaunes, avait repris à son compte le projet. Mais c’était compter sans l’idéologie de laxisme des anciens députés du Parti socialiste tapis dans la majorité présidentielle.

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    La commission des lois a consciencieusement (et idéologiquement) détricoté le projet du Sénat pour au final aboutir à une coquille quasiment vide.

    Voici les mesures qui ont été annulées par la majorité :

    La loi prévoyait de donner aux préfets un certain nombre de moyens :

    • Pouvoir interdire de manifester à un certain nombre de personnes par création d’un fichier,
    • Avoir le droit de convoquer des manifestants réputés dangereux pendant les manifestations,
    • Droit de contrôler des personnes en amont des manifestations,
    • Autorisation de créer une zone autour des manifestations dans laquelle les fouilles et palpations seraient autorisées,

    La commission des lois a refusé la création d’un fichier dédié aux manifestants violents et a rejeté les autres propositions.

    La loi créait un délit de dissimulation volontaire du visage mais les députés ont vidé cette mesure de son efficacité en éliminant les casques et en conditionnant la mesure à la preuve que la personne concernée avait bien l’intention de participer à une action violente ! Autant dire tuer cette mesure !

    La loi prévoyait également d’instituer une responsabilité pénale financière collective des casseurs (principe du casseur-payeur). Là encore les députés ont refusé la notion de collectivité en limitant la mesure aux seules personnes dont il serait prouvé qu’elles ont participé directement à la casse visée.

    Un laxisme de plus en plus insupportable pour les Français

    Sur Twitter, un sondage du Figaro a pourtant montré que les Français approuvaient nettement les mesures initiales de la loi anti-casseurs :

    Je suis persuadé que comme moi, beaucoup de Français, ont le sentiment exaspérant que l’objectif des lois n’est plus de protéger les Français honnêtes mais plutôt de favoriser les minorités ou de protéger les délinquants ! On peut même se demander si les délinquants ne sont pas désormais considérés par la gauche comme une minorité à traiter avec complaisance.

    La conclusion s’impose : contrairement à ce qu’Emmanuel Macron clame et que beaucoup d’observateurs politiques prétendent :

    Le clivage droite – gauche est une réalité !

    Et la gauche reste bien prisonnière de son idéologie de victimisation des délinquants et de culture de l’excuse. Sous couvert de défense des libertés, la gauche ne fait que protéger les délinquants, qui eux violent délibérément ces mêmes libertés. Donc plus que jamais, clamons :

    A droite, fièrement !

    http://www.a-droite-fierement.fr/ni-de-droite-ni-de-gauche-mon-oeil-2/

  • "Demain la dictature", de Philippe Bornet, un livre à lire...

    4188508342.2.jpgEn novembre 2018, une enquête de l’IFOP indique que 41 % des Français se déclarent en faveur d’un « pouvoir politique autoritaire », au détriment d’une partie de leurs droits démocratiques et du contrôle actuel des représentants élus. « Un étudiant sur deux s’accommoderait d’un régime autoritaire. »

    Philippe Bornet, dans son dernier ouvrage Demain la dictature, analyse les conditions de mise en place et d’exercice d’une dictature. Il dégage ainsi douze conditions qu’il étudie à la lumière d’exemples historiques : « Désordre dans la rue, impéritie du gouvernement, mécontentement dans l’armée et la police, guerre ou menace de guerre, échec et peur des élites, prestige d’un général, séduction de l’intelligentsia, crédits des pouvoirs financiers, désignation d’un coupable, répartition du butin, changement de Constitution, approbation populaire. »

    Puisqu’il faut commencer par le commencement, l’ouvrage débute par une étude de ce phénomène dans l’Antiquité, où l’instabilité structurelle des républiques romaine et grecques provoquait l’apparition de tyrans et parfois de dictateurs. La sémantique est très étudiée puisque ces mots n’ont plus le sens qu’on leur confère aujourd’hui. C’est pourquoi Philippe Bornet évoque, par la suite, les cas de « Napoléon Bonaparte » et de « Louis Napoléon Bonaparte » avant de consacrer ses deux derniers chapitres à « Pétain et Laval » et « Charles De Gaulle ».

    Avec l’appui de nombreuses citations, l’historien remonte le cours de cette Histoire et de ces portraits à la lumière des critères de la dictature. De nombreux penseurs et historiens sont convoqués dans une analyse détaillée du concept : Jean Bodin, Ernest Renan, Bonald et bien d’autres. L’analyse est d’autant plus intéressante à l’aune des événements actuels où certains considèrent qu’une certaine forme de dictature existe bel et bien en France. Un exemple : « Le dictateur doit être démagogue […] “Mon règne sera celui de la jeunesse et de l’intelligence”, promettait Bonaparte. » Comment ne pas y voir une évocation des plus contemporaines ?

    L’épisode des gilets jaunes fait aussi écho à nombre de démonstrations de cet ouvrage : l’existence d’un péril pour l’ordre, d’un soulèvement d’une partie de la population, réprimé par un homme qui, pour se légitimer, se pose en garant de l’ordre républicain. Les mots de Simone Weil sont éloquents à cet égard, la dictature est une « vraie révolution qui consiste dans le retour éternel à un ordre momentanément perturbé ».

    En bref, cet ouvrage de Philippe Bornet, Demain la dictature, n’est rien de moins que la démonstration d’une théorie de la dictature, conditionnée par un certain nombre de paramètres étudiés à l’aune d’événements historiques majeurs. La lecture de cet ouvrage, dans la période de crise démocratique que traverse la France et l’Europe, est donc très intéressante pour mieux comprendre le concept de dictature et déceler les caractères de celle-ci qui pourraient se réaliser dans la France d’aujourd’hui.

    « La méditation des leçons du passé est la seule prophétie des gens raisonnables. »

    Lire Boulevard Voltaire cliquez ici

    L'émission Synthèse consacrée à ce livre cliquez là

    Acheter le livre cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/03/demain-la-dictature-de-philippe-bornet-un-livre-a-lire-6125917.html

  • La défiance envers les médias est logique !, par Guillaume de Thieulloy

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    Le 32e baromètre de la confiance dans les médias, réalisé par le groupe Kantar, et publié en pleine crise des gilets jaunes, est révélateur de la défiance des Français à l’égard des médias.

    En particulier, la télévision atteint un plus-bas historique : seuls 38 % des Français estiment que les événements se déroulent réellement comme la télévision les raconte.

    La radio (50 %) et la presse écrite (44 %) s’en sortent un peu mieux, mais sont, elles aussi, en chute libre.

    Il est remarquable qu’internet ne profite pas de cette chute des médias dominants : seuls 25 % des Français font confiance à la toile (bien loin du plus haut de 2015, où 39 % lui faisaient confiance). Les campagnes « an­ti fake news » ont fait le travail !

    Personne ne peut se réjouir de cette perte de confiance dans les médias, car elle n’est que le reflet d’une perte de confiance générale dans la société.

    La France est de moins en moins une société ; elle est de moins en moins une nation. Et cet individualisme ou ce communautarisme montants se traduisent par la méfiance envers tout ce qui n’est pas proche et connu.

    Mais personne ne peut non plus s’étonner de ces résultats.

    D’abord, cette destruction méthodique de la sociabilité est le résultat d’une politique délibérée. À force de prétendre, avec la déclaration des droits de l’homme, qu’il n’y a rien entre l’individu et l’État, nous sommes parvenus au résultat brillant d’une société à la fois atomisée et collectiviste.

    Atomisée, dans la mesure où l’individualisme triomphe, où le clanisme progresse partout (appuyé d’ailleurs sur le clientélisme électoral).

    Collectiviste dans la mesure où nous abandonnons une part de plus en plus grande de nos revenus à l’État pour en attendre la santé, l’éducation, le logement, bref tout ce qui est nécessaire ou superflu pour nos vies !

    Comme si, grands enfants que nous sommes, nous étions incapables de choisir une assurance pour nous soigner ou une école pour nos enfants.

    Mais il est vrai que, pour un pouvoir à la légitimité fragile, la liberté est un cauchemar.

    Ces résultats sont cependant aussi la conséquence de choix législatifs, financiers et éditoriaux catastrophiques.

    Législativement, il est à peu près interdit de dire la vérité sur la plupart des sujets importants pour la vie publique. M. Macron, avec sa loi sur les « infox », a mis la dernière main à cet arsenal répressif (pour le moment, car l’imagination en matière de lois liberticides est infinie !).

    Mais il y a peut-être plus grave. Au nom du pluralisme, les médias sont archi-subventionnés.

    Cela a deux conséquences majeures. D’abord, une vassalisation des journaux et des journalistes. Mais aussi une distorsion de concurrence entre les médias du « Système » et les autres.

    Or, les uns comme les autres ne sont jamais que des médias d’opinion : c’est en fonction de nos options intellectuelles et politiques que nous traitons telle actualité sous tel angle.

    Que « Le Monde » ne parle pour ainsi dire jamais d’immigration – si ce n’est pour dénoncer les fameuses fausses nouvelles sur le sujet, naturellement ! – signifie seulement que l’idéologie dominante au « Monde » exige que cette réalité ne soit présentée que sous un aspect positif. Comme on peut difficilement se réjouir tous les jours que tout aille bien sur le front de l’immigration et de l’intégration, nos éminents confrères n’en parlent tout simplement pas.

    La seule façon pour que les Français reprennent confiance dans les médias consiste à libérer la presse du carcan législatif, de l’épée de Damoclès judiciaire et des subventions publiques. Mais nous pouvons être certains que nos excellents dirigeants vont faire l’exact opposé !

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Pascal Eysseric : "Salvini se dit fier de sa politique migratoire"

  • Paris: Les "gilets jaunes "Jérôme Rodrigues et Éric Drouet attaqués par des ANTIFAS

    Capture.pngAprès presque trois mois de mobilisation, les « gilets jaunes » manifestent une nouvelle fois ce samedi 2 février, à l’occasion du 12e rendez-vous hebdomadaire du mouvement. 
    Le mot d’ordre de cet acte XII est de rendre hommage aux blessés depuis le début de la contestation, nombre d’entre eux ayant été touchés par les controversés lanceurs de balles de défense (LBD).
    Ailleurs en province, on recensait 2 000 « gilets jaunes » à Caen (Calvados) et autant à Strasbourg (Bas-Rhin), où la situation s’est légèrement tendue à la mi-journée après une matinée plutôt tranquille. Dans la plupart de ces cortèges ou rassemblements, une partie des manifestants a choisi de se grimer pour dénoncer les violences policières, en utilisant du faux sang ou un cache-œil.
    Le « gilet jaune » Jérôme Rodrigues, proche d’Éric Drouet et éborgné après avoir été, dit-il, victime d’un tir de LBD, était présent dans le cortège parisien, derrière une banderole réclamant « l’interdiction des grenades (de désencerclement, ndlr) et des LBD », acclamé par la foule. Quelques minutes auparavant, il aurait été, avec Éric Drouet, pris à partie par des militants antifascistes, avant d’être exfiltrés. 

    View image on Twitter
    Damien Rieu
     
    @DamienRieu

    Les casseurs « antifas » s’attaquent aux leaders des ... pourquoi la police n’intervient pas ?  

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    [...]
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    https://www.peupledefrance.com/2019/02/paris-gilets-jaunes-jerome-rodrigues-eric-drouet-attaques-par-des-antifas.html

  • Gilets jaunes : un acte 12 en hommage aux blessés et aux victimes

    Gilets jaunes : un acte 12 en hommage aux blessés et aux victimes (EN CONTINU)© Zakaria ABDELKAFI Source: AFP
    La mobilisation des Gilets jaunes à Paris, le 2 février.
    «Hommage aux blessés», c'est le mot d’ordre qui se dégage pour l’acte 12 de la mobilisation des Gilets jaunes, le 2 février. Comme chaque semaine, plusieurs rassemblements ont été annoncés dans toutes les grandes villes de France.
    • D'après un premier décompte du Nombre jaune – un collectif qui s'est assigné comme mission d'opérer un décompte du nombre de participants grâce à des référents présents sur le terrain – 73 367 personnes ont manifesté dans 132 localités en France pour l'acte 12 de la mobilisation. Le chiffre va certainement évoluer dans la soirée, en fonction des remontées des autres communes.

    • Selon le ministère de l'Intérieur à 19h, 58 600 Gilets jaunes ont manifesté dans toute la France pour l'acte 12.

      Les autorités avaient recensé 69 000 personnes mobilisées sur l'ensemble du territoire lors de l'acte 11, des chiffres régulièrement contestés par les Gilets jaunes qui accusent le gouvernement de minorer la mobilisation.

    • La place de la République à Paris se vide peu à peu.

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