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anti-national - Page 468

  • Une évidence : aux européennes, RN, LR et DLF devraient se trouver du même côté !

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    La troisième voie est toujours difficile. C’est apparemment celle choisie par François-Xavier Bellamy : être sur l’Europe, entre ceux qui veulent une Europe fédérale et ceux qui veulent une Europe des États-nations, entre fédéralistes et souverainistes, pour une Europe repensée et remise sur la bonne voie. Il semble logique que sur l’avenir du continent dans le cadre des élections européennes, on ait ces trois choix.

    Et pourtant, la tête de liste des Républicains a évoqué une autre alternative beaucoup plus pertinente : soit transformer, soit transmettre, et ce choix-là dépasse largement celui de l’Europe pour se situer au niveau de la civilisation et de chacune des nations qui y participent. Cette opposition est celle du progressisme et du conservatisme. Même si, comme dans son parti, le mot fait peur, même si on a brandi en tout temps, de l’UNR à LR, en passant par le RPR, le totem du progrès, même si on a constamment souhaité des réformes nécessaires, la transmission du bien commun, de « l’héritage indivis », pour parler comme Renan, demeurait prioritaire et les réformes n’avaient pour but que de rendre la conservation plus solide. Par exemple, les réformes économiques devaient améliorer la compétitivité de la France pour lui donner les moyens de demeurer une grande puissance indépendante. La différence entre la droite et la gauche repose sur ce clivage : la droite veut transmettre et la gauche veut transformer.

    La droite, c’est la vie, qui évolue, mais qui repose d’abord sur sa transmission de génération en génération. La gauche, c’est au contraire, sous d’apparentes bonnes intentions, la destruction des conditions mêmes de la vie. La droite, c’est la famille et la priorité de la vie des enfants à naître. La gauche, c’est l’individu et le bon plaisir de celui-ci face aux générations futures. Tout se tient : la droite, c’est l’héritage, et la gauche, c’est sa captation au profit d’un État dépensier à court terme. La droite, c’est la recherche de l’excédent en période favorable, de manière à garantir l’avenir, comme le fait Singapour, ce modèle du conservatisme, avec deux fonds souverains appuyés sur des excédents budgétaires et non sur des richesses du sous-sol. La gauche, c’est l’endettement de la facilité pour redistribuer dans l’immédiat sans prévoir les conséquences à long terme. L’exemple du Venezuela, ruiné et endetté jusqu’au cou, malgré ses gigantesques ressources pétrolières, et phare aujourd’hui éteint de la révolution bolivarienne, c’est l’anti-Singapour absolu !

    La gauche est pour l’égalitarisme en marche constante, comme si l’inégalité n’était pas une dimension irréfragable de la vie qui ne se développe que par la compétition et la protection. La droite reconnaît l’inégalité, mais ne la prend que comme un levier pour assurer le bien commun de la nation, en rendant celle-ci plus compétitive et, par là même, plus capable de protéger les plus faibles. On voit donc que l’essentiel, pour la droite, est de maintenir les foyers de vie que sont la famille et la nation : la famille qui transmet la vie et l’éducation du mode de vie ; la nation dont l’État garantit la protection de ses membres, la transmission et l’accroissement du bien commun. Si l’initiative individuelle, la libre entreprise, la propriété, une fiscalité raisonnable et un État centré sur les missions régaliennes favorisent la santé économique d’un pays, c’est à l’État de le protéger contre les dangers extérieurs de toute nature et d’assurer un ordre juste à l’intérieur. Il n’y a rien de plus contraire à ces impératifs que de déléguer à un « machin » supranational et technocratique la souveraineté qui appartient à la nation et est exercée par l’État. Or, l’Europe des progressistes est celle d’une foule solitaire issue des familles déconstruites, dont les États ne sont plus à même d’assurer la compétitivité ou de transmettre l’identité civilisationnelle face à l’immigration de remplacement.

    Tel est donc le choix binaire des élections européennes entre ceux qui appellent « progrès » notre disparition programmée et les conservateurs qui sont les véritables progressistes, parce que seuls eux préparent l’avenir… Face à ce choix, les trois principales listes de droite (RN, LR et DLF) devraient se trouver du même côté !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/une-evidence-aux-europeennes-rn-lr-et-dlf-devraient-se-trouver-du-meme-cote/

  • Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction

    Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction

    D’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

    […] Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction. Macron s’en rend-il compte ? Le voilà lancé à corps perdu dans la reconquête de son pouvoir, alors que ses conseillers les plus proches, ceux qui l’ont accompagné dans sa prise du pouvoir, le quittent les uns près les autres et que l’étrange Benalla dont nul ne sait au juste quel était le statut, sinon qu’il était un proche des plus proches, se trouve aujourd’hui en prison, son impunité ne pouvant résister à tant de mensonges et de passe-droits éhontés. Il avait des connivences dans tout l’entourage de Macron, jusqu’au sommet des institutions ! Qu’est-ce donc que la macronie ? Qu’est-ce que l’Élysée sous Macron ? Les sénateurs ont osé poser la question. Le gouvernement, du coup, les poursuit de sa vindicte. La macronie a cassé la société française, elle a procédé par effraction. Toute l’astuce de cette bande, de ses sbires et de ses sicaires, fut de se servir du dégoût des Français pour se hisser eux-mêmes au pouvoir et mieux les rejeter ensuite, et toujours en les culpabilisant.

    Pauvres Gilets jaunes ! Que peuvent-ils espérer sinon d’être dénigrés, associés à tous les vices et les crimes ? À quoi sert leur révolte ? À diviser encore plus les Français et sur ces divisions à favoriser une stratégie électorale gagnante où Macron espère rejouer au plan européen la même partie qui l’a porté au pouvoir en France. Voilà des mois que ce stratagème prétendument démocratique est décrit dans ces colonnes ! Il se réalise sous nos yeux. Et peu importe que ce ne soit qu’à 25 % des voix ! L’important est de créer des clivages : progressistes européens et nationalistes rétrogrades !

    Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut est-il agressé dans la rue par un islamiste et lui-même précise-t-il qu’il sait fort bien le sens de cette agression et qu’il ne convient donc pas de tomber dans le piège de pareille provocation, rien n’y fait. Des partis politiques à bout de souffle, des politiciens cyniques, des journalistes sans foi ni loi qui ont laissé la gangrène de l’islamo-gauchisme dévorer la société française, en profitent pour se refaire une virginité de bon aloi et reprendre leur rôle de professeurs de morale. Avec l’idée maintenant de criminaliser l’antisionisme ! Le sionisme n’est-il pas un nationalisme ? Comme l’islam, un vecteur du nationalisme arabe ? Alors, ces nationalismes devraient donc être sacralisés ? Et seul sera voué à l’exécration par la République le nationalisme français ? Qui ne comprendrait que le problème est mal posé ? Ah, oui, pauvres Gilets jaunes !

    Maintenant leur sort sera de servir de repoussoir. Le mécanisme électoral est tel qu’aucune réaction du corps national ne peut aboutir. Seulement, la société se délite. Quant à l’Europe, elle éclate. Les intérêts divergent comme partout dans le monde. Les dernières rencontres internationales ne l’ont que trop montré, que ce soit à la conférence sur la sécurité du 16 février dernier à Munich ou encore à Varsovie. Les États-Unis suivent leur ligne implacablement et l’annoncent imperturbablement. La Chine pareillement. L’Europe n’est qu’une superstructure qui ne vit que pour elle-même et pour ses stipendiés ; elle n’a pas de politique commune ; elle en aura de moins en moins. On en est aujourd’hui à se lancer des insultes par dessus les frontières entre nations-sœurs comme l’Italie et la France. Nul ne sait ce que va faire l’Angleterre ni demain l’Allemagne. Et Macron prétend jouer le dresseur de fauves dans ce cirque ? Il a tout simplement perdu le sens : « Quem vult Jupiter perdere, dementat prius ». Macron, en dépit qu’il en ait, n’est pas Jupiter. Il ferait bien de se méfier.

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-regime-nest-plus-quun-regime-de-haine-le-pouvoir-devient-une-faction/

  • Forte progression des prénoms arabo-musulmans en France

    Bébé.jpgDans une étude dévoilée par “Le Point”, Jérôme Fourquet, analyste politique, affirme que 18% des nouveau-nés garçons de 2016 portent un prénom arabo-musulman.
    On peut dire beaucoup de choses d’un pays grâce aux prénoms de ses habitants. Dans son livre L’Archipel français, dont Le Point dévoile le contenu en exclusivité, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l’Ifop, s’intéresse aux prénoms des Français.
    Grâce aux données de l’Insee, de l’Ined et des listes électorales, il a pu dessiner un portrait des prénoms en France depuis les années 1990. Selon l’hebdomadaire, la conclusion est sans appel : la France fait face à une progression importante des prénoms arabo-musulmans, hébraïques et régionaux.
    Ces prénoms gagnent donc du terrain en France. Dans son étude, Jérôme Fourquet affirme que 18% des nouveau-nés garçons de 2016 ont un prénom arabo-musulman. Cité par Le Point, il explique que « la trajectoire de cette courbe est des plus impressionnantes et montre de manière très nette l’une des principales métamorphoses qu’a connues la société française au cours des dernières décennies ».
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com

  • Censure sur les réseaux sociaux : Musellement de Tommy Robinson

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ce mardi, la censure a encore frappé ! Facebook a supprimé le profil privé ainsi que la page publique de Tommy Robinson, journaliste dissident britannique. La décision du réseau social a été suivie de près par Instagram et Twitter, qui l’ont également banni. Avec de nombreux « suiveurs », dont plus d’un million sur sa page Facebook, son audience commençait manifestement à déranger.

    Que serait-il reproché à Tommy Robinson ?

    Ce journaliste s’applique depuis plusieurs années à dénoncer sur les réseaux sociaux inlassablement l’islamisation de la Grande-Bretagne.

    Comment Facebook justifie cette censure ?

    « Lorsque les idées et les opinions franchissent une certaine ligne et révèlent un discours haineux qui peut créer un environnement d’intimidation et d’exclusion pour certains groupes de la société », cela implique que la plate forme « agisse ». Voici ce qu’a indiqué le réseau social dans un communiqué. La page de Tommy Robinson a été jugée comme se livrant à la « haine organisée » à l’égard des musulmans. Facebook a donc décidé de discriminer et de bannir un dissident politique en raison de ses opinions.

    Et ce n’est pas la première fois que la bien-pensance frappe Tommy Robinson !

    Et oui, rappelons que le journaliste avait déjà été condamné en mai 2018 à treize mois de prison pour « entrave à la justice ». Il avait filmé et diffusé sur Internet des images de l’ouverture du procès de l’affaire des viols collectifs de Telford, impliquant des populations d’origines immigrées et des jeunes filles anglaises blanches de banlieues pauvres. Il a depuis été libéré sous caution en attente de son procès en appel. Il avait reçu le soutien de personnalités politiques telles que le fils de Donald Trump, Steve Bannon son conseiller, ainsi que de milliers de citoyens britanniques qui avaient manifesté dans les rues pour demander sa libération.

    https://fr.novopress.info/

  • I-Média n°239 – 500M€ pour Le Parisien, Europe Impunité, Climato-fanatisme

    Cadeau à 500 millions pour Le Parisien

    De 2012 à 2017, Le Parisien a reçu plus de 65 millions de subventions publiques.
    Mais cela n’aura pas suffit… Le propriétaire du quotidien, LVMH, a récemment injecté plus de 500 millions d’euros dans Le Parisien.

    Zapping

    Zemmour a-t-il menti sur l’exode juif en Seine-Saint-Denis ? Les « fact checkers » tentent de le prouver à tout prix, y compris à celui de leur crédibilité.
    Autre polémique de la semaine, le « hijab » sportif vendu par Décathlon.

    Europe impunité

    Europe 1 a fiché illégalement plus de 570 000 personnes souhaitant intervenir sur son antenne. Saisi de ces graves infractions, la CNIL a cependant gardé le silence.

    Tweets

    Tommy Robinson a vu ses comptes Facebook et Instagram censurés par l’entreprise américaine.
    Pendant ce temps, l’Europe continue à se modifier. Dernier exemple en date : la ville d’Anvers.

    Greta Thunberg, climato-fanatisme

    La jeune suédoise engagée pour le climat est saluée par tous les médias. De la COP24 au bureau de Macron en passant par Davos, la fascination est totale.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n239-500me-pour-le-parisien-europe-impunite-climato-fanatisme

  • Les gilets jaunes s’invitent au dîner du Club Le Siècle

    Club privé des élites dirigeantes françaises (politiques, industriels, patrons de presse, technocrates, banquiers) fonctionnant par cooptation, le club Le Siècle organise chaque mois un dîner au cœur de Paris. L’occasion de tractations et de mises au point pour les membres de cette section française de l’hyper-classe mondialisée.

    Aujourd’hui présidé par Patricia Barbizet, Le Siècle préserve le secret autour de ses alcoves. Le peuple ne sera donc pas mis au courant des conclusions des discussions entre Édouard de Rothschild, Serge Dassault, Jacques Attali, Guillaume Pepy, Alain Minc, Denis Olivennes, Stéphane Boujnah, Nicole Notat, Denis Kessler, Claude Tendil, Laurence Parisot, etc. mais gageons que les Gilets jaunes sont bien présents dans les esprits de ces « élites »…

    https://www.medias-presse.info/les-gilets-jaunes-sinvitent-au-diner-du-club-le-siecle/105522/ 

  • Eric Zemmour les fait fuir

    Eric Zemmour les fait fuir

    Maurice Szafran, ancien patron de “Marianne”, quitte Radio Classique parce qu’Eric Zemmour arrive sur l’antenne.

    “ne serait-ce qu’en raison de ses prochains et inéluctables ‘dérapages'”.

    Sic.

    “Mais pour le coup, cher Guillaume [Durand, le présentateur], tu passes au stade d’après : l’intégrer à notre collectivité éditoriale, qui, jusque-là, était attachée à défendre les valeurs du libéralisme, de la démocratie et de la République”.

    Eric Zemmour sera invité à débattre régulièrement dans la matinale de Radio Classique, présentée par Guillaume Durand. Ce dernier considère que le journaliste est “l’incarnation de la tradition des polémistes français”.

    Une raison de plus pour écouter Radio classique, avec l’excellente émission de Franck Ferrand chaque jour.

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-les-fait-fuir/

  • Rioufol remet Praud à sa place ... Et nous, nous disons qu'on ne gagne rien à appeler « fascisme » n'importe quoi !

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    « Arrêtez de traiter les gilets jaunes de fascistes ou d’antisémites M.Pascal Praud »

    Le fascisme est spécifiquement un phénomène et un système politiques italiens de la 1ère moitié du XXème siècle. Rien d'autre. On a pris la sotte habitude de l'employer à tort et à travers pour désigner un adversaire quelconque - n'importe lequel - à gauche et parfois aussi à droite. Ce ne sont que des formules de propagande simpliste sans valeur ni rigueur intellectuelle ou politique.  Et ça ne fait qu'ajouter à la confusion des idées et des esprits dans le débat public. Trivialement exprimé, c'est du n'importe quoi infantile.

    Il arrive que l'utilisation outrancière et accusatrice du mot fascisme atteigne des paroxysmes qui suscitent une colère fort légitime.

    Écoutez donc la courte vidéo qui suit où Ivan Rioufol remet vigoureusement en place le très médiocre Pascal Praud. Il a fort bien fait !  LFAR

      Merci à Rémi Hugues de sa transmission.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Suite à la réponse de Valérie Bugault à Charles Gave sur la loi de 1973

    En réponse aux nombreux commentaires reçus par MPI à la suite de la publication de mon article en réponse à Charles Gave, voici quelques pistes de réflexions que j’ouvre à la sagacité des lecteurs.

    Valérie Bugault le 17 février 2019

    1°) Ce ne sont en effet pas les premiers articles de la loi du 3 janvier 1973, publiée au JO du 4 janvier, qui posent un problème mais bien l’article 25 de cette loi, lequel dispose que « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Cet article n’interdit cependant pas tout financement de l’Etat par sa banque centrale puisque l’article 19 de la même loi précise en effet les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir des avances et des prêts de la Banque de France (lesquelles « sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. »).

    Par ailleurs, cette loi de 1973 a, en effet, été abrogée au 1er janvier 1994, en raison de l’intervention du Traité de Maastricht ; lequel reprend, dans son article 104, la restriction de l’article 25 de la loi de 1973 en la radicalisant puisque cet article interdit dès lors définitivement aux Etats membres de se financer auprès de leurs propres banques centrales. Cet article, en forme d’interdiction, a été repris par l’article 123 du TFUE, intervenu à la suite du Traité de Lisbonne.

    2°) Cette loi de 1973, contestée à juste titre, a été, notons-le, introduite en catimini à une époque où, par hypothèse, peu de parlementaires étaient présents dans l’hémicycle : un 3 janvier. Prévoir que l’Etat devra désormais formellement recourir à des emprunts sur le marché des capitaux pour financer une partie de ses dépenses est, en effet, une disposition novatrice par rapport au système antérieur né à la fin de la 2nde GM à la suite de la nationalisation de la Banque de France (sur les recommandations du Conseil National de la Résistance) et à l’intervention du vertueux circuit du Trésor (lequel organisait une sorte de crédit public contrôlé).

    Antérieurement à la loi de 1973, cette capacité d’emprunt sur les marchés n’était certes pas déniée à l’Etat mais une chose est d’y recourir de façon accessoire et anecdotique et toute autre chose est de fixer, dans une loi, le fait que ce recours devra désormais être généralisé.

    3°) Quant au fait que les intérêts requis sont « liés au risque » : ce qu’il faut surtout considérer est que cette appréciation du risque est, au-delà des savants calculs mathématiques de modèles de risques (eux-mêmes basés sur des postulats souvent contestables), dans une large mesure, orientée sinon faite, par ceux-là même qui en bénéficient. Comme un commentateur l’a, très justement, fait remarquer ces mêmes banques d’investissements ne reculent pas devant des pratiques illicites de collusion pour agir sur les indicateurs tels que le Libor ou l’Euribor qui fixent les taux servant de base à leurs activités de prêts. Une fois de plus, les banques privées sont à la fois juges et parties.

    4°) Il est vrai qu’à la suite à la crise bancaire et financière de 2008, les Banques centrales indépendantes ont dû recourir à des subterfuges pour éviter les faillites bancaires en cascade. A donc eu lieu, à cette occasion, l’avènement du QE (politique monétaire accommodante), lequel a autorisé la création monétaire des banques centrales contre prise en pension de titres, en particulier des bons du trésor. Il s’agit en effet d’un retour sur l’interdiction édictée par l’article 123 du TFUE pour les Etats de se faire financer par leurs banques centrales. Accessoirement, permettez-moi de noter que, de façon empirique, a ainsi été démontré l’inanité de la règlementation qui interdit le financement étatique par la banque centrale ! Mais cette remarque n’est qu’accessoire, presque une plaisanterie.

    Car il faut surtout préciser que ce ne sont pas les Etats souverains qui ont décidé de ce retour au financement étatique mais bien les banques centrales, elles-mêmes « indépendantes » des politiques des Etats. Ce retour a eu pour objectif de sauver les banques et établissements financiers, alors en très grande difficulté financière. C’est-à-dire que ce retour au financement étatique par les banques centrales n’a été que la voie indirecte prise par les banques centrales pour sauver les banques privées.

    Les QE ont essentiellement eu pour effet de créer une masse monétaire qui n’a circulé que dans les milieux financiers, l’économie réelle, faite de PME et de particuliers, n’ayant pas profité de cette manne monétaire nouvelle.

    L’économie réelle a, tout au contraire, été victime de cette énorme injection monétaire nouvelle par les banques centrales, dont l’effet direct a été une inconcevable hausse du prix des actifs tangibles (immobilier en particulier) tandis que les revenus des ménages, salaires ou revenus professionnels, n’ont pas augmenté. Ajoutons que, sur le long terme, cette arrivée monétaire massive a également engendré une réelle augmentation de tous les biens et services, que les grandes entreprises (diminution des quantités vendues pour un prix identique) et les Etats non souverains (tricherie sur les méthodes de calcul de l’inflation) ont tout fait pour cacher.

    Cette création monétaire par QE a donc eu pour effet non pas une inflation mais une stagflation, beaucoup plus pénalisante que la première pour l’économie réelle. Il en est résulté une baisse des revenus disponibles des ménages et donc une baisse corrélative de la consommation, laquelle est quasi-toujours « nécessairement » conjurée par… une augmentation des taxes et impôts ! S’engage ainsi un cercle vicieux qui met directement en cause la pérennité des classes moyennes, celles qui font l’économie réelle et celles qui structurent l’ossature politique des Etats souverains.

    En définitive, ce retour au financement étatique par la banque centrale s’analyse comme un choix catégoriel fait par les banques pour les banques. Il ne s’est jamais agi d’injecter un apport de monnaie afin de développer et financer les économies de chacun des Etats ! Ce choix d’affectation monétaire est précisément la rançon de la perte de souveraineté monétaire étatique. Ce ne sont plus les hommes politiques dirigeants d’Etats souverains qui décident de l’affectation de la création monétaire mais les banques centrales, émanations directes des banques privées. Avec le QE, il s’agissait de sauver le système bancaire, c’est-à-dire les banques privées dont elles sont elles-mêmes une émanation.

    Ce financement monétaire étatique nouveau est donc, du point de vue politique, une parfaite escroquerie.

    Par ailleurs, pour en revenir plus précisément à l’Union européenne, les Allemands se sont opposés à l’entière monétarisation des titres d’Etat en imposant que seuls 20% des émissions de titres par les Etats puissent être transformés en euros collectifs. C’est précisément pour pallier cette limite que l’inqualifiable Traité MES (Mécanisme européen de stabilité) est intervenu en 2012, dans des conditions procédurales extrêmement contestables. En aparté, il faut noter que l’irrespect des procédures établies est une caractéristique essentielle de ce monde formaté par et pour les banquiers : ils établissent des règles rigides, surtout à destination des tiers, qu’ils s’empressent de ne pas respecter lorsqu’elles deviennent gênantes pour eux-mêmes. Pour en revenir au MES : ce traité permet un financement des Etats en difficulté sans passer par le financement direct par achat de bons du Trésor par les banques centrales : nous retrouvons ici la pratique du financement par emprunt auprès du fonds créé à l’occasion, emprunt moyennant intérêts et cessions d’actifs étatiques. Les Etats insolvables sont donc réduits, comme de vulgaires entreprises, à devoir négocier des plans de restructuration avec des créanciers privés dans le cadre d’action collective (les CAC) ; la solvabilité de l’Etat est examinée sur la base d’analyses de la Commission européenne, du FMI et de la BCE, qui sont autant d’organismes tout à fait indépendants d’un quelconque pouvoir politique.

    5°) Il faut surtout retenir que le pouvoir politique n’intervient d’aucune façon dans les divers processus de contrôle monétaires générés par les banques centrales en tant qu’émanation des principales banques privées. Ces processus de régulation issus d’organismes « juges et parties » se font à Bâle, au sein de la BRI. Tout comme se fait, au même endroit, la coordination des politiques monétaires, telle que le QE. Nous n’insisterons pas sur les caractéristiques de la BRI, les lecteurs curieux sont renvoyés à nos différents articles sur la question.

    Il faut encore ajouter à cette « indépendance bancaire » (aussi bien institutionnelle qu’en terme de régulation réelle) la pratique, non contrôlée, du « hors bilan » bancaire qui permet à des banques systémiques de couver – sous couvert d’évaluations improbables des risques – un nombre considérable de pertes potentielles, lesquelles se transformeront en pertes effectives lors de la réalisation de l’évènement touchant les contreparties réelles sous-jacentes. La perversité du hors bilan est elle-même liée à :

    – La pratique de la titrisation des créances, qui permet à des SPV (Special Purpose Vehicule -SPV – ou fonds communs de créances) de faire circuler des actifs très douteux mélangés à des actifs plus ou moins valables, le tout validé par des organismes de notation eux-mêmes sous contrôle ;

    – La pratique des actifs financiers synthétiques qui a permis à des actifs du type CDS ou CDO de circuler librement dans le monde entier. Ce type d’actifs s’analyse en la mise en circulation d’un risque financier absolument hors de tout contrôle.

    Pourquoi les régulateurs ont-ils donc autorisés de telles aberrations ? Tout simplement parce que les régulateurs sont à la fois « juges et parties » et qu’ils n’ont en aucune façon pour fonction la défense du « bien commun » ; leur seule mission est la défense catégorielle de leur caste, celle des banquiers. Dans de telles conditions, il n’existe aucune réelle « régulation », au sens primitif que le droit continental traditionnel donnait à ce terme.

    6°) Du point de vue politique, les banquiers privés ont, de façon institutionnelle, pris le contrôle des différentes monnaies, et donc de l’affectation des masses monétaires, au moyen de la création des « banques centrales » organismes sous la coupe de personnes privées mais bénéficiant de la garantie d’Etat, c’est-à-dire de la garantie fournie par les richesses (privées et publiques) créées par les ressortissants des Etats. Je renvoie les lecteurs intéressés à en savoir plus, non seulement à mes différents articles mais également aux travaux de l’historienne française Annie Lacroix-Riz, ainsi qu’à différents auteurs américains tels que Antony Sutton, Carroll Quigley ou Eustace Mullins.

    Le point culminant de ce contrôle a été l’organisation financière internationale qui a résulté, d’une part, de la création de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) à l’occasion du plan Young (1930), et d’autre part, de la création du FMI et de la Banque mondiale par les accords de Bretton Woods (1944).

    7°) Il existe un autre aspect du contrôle financier global sur lequel il importe de revenir : celui résultant du contrôle des « marchés » par les « grands acteurs financiers ». Il s’agit ici non pas, comme en matière de banques centrales, d’un contrôle institutionnel mais d’un contrôle empirique, de fait. Il est ici question de pouvoir et de rapports de force : celui lié à l’intervention, sur lesdits marchés – prétendument régulés – d’organismes hors de tout contrôle réel que sont les « fonds vautours » ainsi que d’autres organismes (peut-être encore plus actifs et dangereux) faisant l’objet d’une régulation toute relative, que sont les Hedge Funds. Ces organismes ont pour point commun d’agir sur la valorisation des actifs circulant sur lesdits marchés, supposés libres.

    Il faut également noter que ces gros investisseurs n’existent que parce que personne, c’est-à-dire aucun régulateur, ne les interdit ! Donc le contrôle empirique est également lié au contrôle institutionnel, ou plutôt à l’absence problématique de contrôle institutionnel. Ce qui s’explique toujours par la même cause : les potentiels régulateurs sont au service des régulés, donc « juges et parties ».

    Tout comme les banques, ces organismes ne renoncent jamais à agir en commun pour faire monter ou descendre de façon artificielle le cours des actions et/ou des obligations, les bons du trésor n’échappant certes pas à ces manipulations. Sans oublier la pratique du High Frequency Trading qui permet également une manipulation des cours. En définitive, nous avons à faire non pas à des « marchés libres » mais tout au contraire à des marchés dont les cours sont perpétuellement, « ad libitum », manipulés par les grands acteurs financiers.

    Ici encore, on ne peut que constater que si les multiples et innombrables « régulations » – qui existent bel et bien – s’appliquent, sur les marchés, aux petits et moyens intervenants, elles sont en revanche très ouvertement laxistes avec les grosses entités décisionnaires, lesquelles ont une liberté quasi-totale d’action. Cette asymétrie entre « petits et moyens intervenants » et « gros intervenants » sur les marchés va dans le sens de la satisfaction d’intérêts privés catégoriels (celles des gros intervenants financiers), au détriment du « bien commun ».

    8°) En conclusion, les différentes institutions, lois et pratiques analysées plus haut ont toutes pour résultat de mettre les Etats, les particuliers et les PME, sous la coupe de créanciers privés banques et/ou organismes opérant sur les marchés financiers.

    Le cas échéant, les intérêts qui s’appliquent aux emprunts d’Etats, comme ceux qui s’appliquent aux emprunts privés, sont encaissés par des banques, organismes privés. Etant précisé que ces intérêts sont appliqués à des sommes créées dans une très large mesure – pour la quasi-totalité – ex nihilopar les banques. D’un point de vue juridique – si le droit commun existait encore (ce qui n’est plus le cas) – on pourrait, dans ces conditions, estimer que les intérêts d’emprunts, qui s’appliquent à un capital sorti du néant – qui n’existe pas préalablement à la conclusion de la transaction impliquant le versement des intérêts – sont « non causés ». Autrement dit, le paiement des intérêts ne repose sur aucune cause réelle et sérieuse dans la mesure où la détention des sommes prêtées par la banque relève, sans limite, de la volonté arbitraire de cette dernière (qui est l’une des deux parties à la transaction) : la banque. Il ne s’agit donc pas tant d’un contrat léonin, dans lequel l’une des parties serait particulièrement avantagée par rapport à l’autre que d’un contrat fondé sur l’inexistence réelle de la contrepartie litigieuse : le capital prêté. On pourrait également plaider le vice du consentement des emprunteurs qui, par erreur, croient (croyance collective) au moment de la souscription des emprunts, en l’existence du capital prêté. On pourrait tout aussi bien estimer que le vice du consentement des emprunteurs résulte d’un dol : dol collectivement organisé par les tenanciers du système bancaire qui laissent, par une fausse croyance en une régulation illusoire, croire au public que le processus d’emprunt repose sur l’existence d’actifs réels (capital financier) alors que ce n’est pas le cas.

    En sens inverse, lorsqu’il n’y a pas d’intérêts à encaisser mais au contraire des dettes à absorber : les ressortissants des Etats, et les Etats eux-mêmes, sont enjoints de venir au secours des banques, organismes privés. Etant par ailleurs précisé que ces pertes proviennent justement d’une absence de réelle régulation politique des acteurs financiers. Au lieu de ça, la prétendue « régulation » est initiée par des acteurs institutionnels qui sont à la fois « juges et partis », le droit auquel il est fait appel pour justifier ce phénomène étant le droit anglo-saxon fondé sur la loi du plus fort, le principe commercial devenant « droit commun ». Nos Sociétés, devenues non politiques, ont logiquement abandonné le système de droit équilibré tel qu’il résultait du droit continental classique, fondé sur l’existence du droit civil compris comme étant le « droit commun ».

    Dans tous les cas, il résulte du système en place un appauvrissement significatif des acteurs – particuliers et PME – de l’économie réelle et un enrichissement corrélatif et sans aucune contrepartie (donc un « enrichissement sans cause » si l’on considère le droit commun des contrats traditionnellement applicable sur le continent européen) des banques et acteurs financiers privés.

    Nous assistons en conséquence à une vaste entreprise de transfert de fonds publics vers des poches privées. Les régulateurs, étatiques et « non étatiques », sont désormais au service de l’intérêt privé des banques. C’est ainsi que le « phénomène politique » a laissé la place au « phénomène économique » dans le rôle de régisseur de « l’ordre social », lequel est, en réalité, un désordre social permanent. Désordre dont les auteurs – banquiers via leurs intermédiaires les « hommes politiques », corrompus aux ordres des premiers – ont l’incroyable impudence d’imputer la cause à ses principales victimes : les particuliers et les PME, ressortissants d’Etats en déshérence politique.

    https://www.medias-presse.info/suite-a-la-reponse-de-valerie-bugault-a-charles-gave-sur-la-loi-de-1973/105090/

  • Le Grand Remplacement n’existe pas, mais ces chiffres sont effrayants

    Le Grand Remplacement n’existe pas, mais ces chiffres sont effrayants

    En 1968, 2,5% des nouveaux-nés avaient un prénom musulman. En 2015, ce chiffre est passé à 18,5 %, soit quasiment un enfant sur 5.

    Ce sont les données de l’enquête de Jérôme Fourquet dans son livre L’Archipel français.

    En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation soudée par l’attachement de tous aux valeurs d’une république une et indivisible. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îles s’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué.

    Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences culturelles et morales de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de certaines pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le veganisme et la vogue des théories antispécistes en donnent la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet ” d’archipelisation ” de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nexiste-pas-mais-ces-chiffres-sont-effrayants/