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anti-national - Page 473

  • Propagande progressiste: parano et gros sabots

    cinema.jpgEmmanuel Macron est actuellement au Caire (Egypte)  en voyage officiel. L’Afp rapporte qu’il a tenu à répondre aux propos du ministre  de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, qui affirmait le 22 janvier: «J’espère que les Français pourront se libérer d’un très mauvais président, et l’occasion est celle du 26 mai (les élections européennes) quand finalement le peuple français pourra reprendre en main son avenir et son destin. » «Ce n’est pas  (moi) qui interférera dans la démocratie française, ce seront les Français. J’espère qu’ils choisiront quelqu’un de plus représentatif, sérieux, concret, je pense à Marine Le Pen » a-t-il ajouté.  Piqué au vif,  M. Macron a donc tenu à lui répondre : «Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire, a-t-il lancé. Pourtant, quelques instants avant, le président jurait ne pas vouloir entretenir la polémique : «Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) » mais   «tout ça n’a aucun intérêt.» Si tout ça n’a aucun intérêt pourquoi donc se donner la peine de répondre ? Le 7 janvier dernier, Matteo Salvini , qui n’a à l’évidence pas oublié les propos désobligeants de M. Macron au lendemain de l’arrivée au pouvoir de la coalition Liga-M5s, avait aussi  apporté, comme le patron  du M5S Luigi Di Maio, son soutien aux Gilets Jaunes:  «Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple .»

    Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a  par ailleurs évoqué les onze Gilets Jaunes qui ont trouvé la mort depuis le début de cette mobilisation. Il a loué dans la foulée «le professionnalisme» de nos forces de l’ordre mais n’a pas daigné avoir un mot sur le bilan humain de la répression  mise en place par Christophe Castaner, tel qu’il a été scrupuleusement consigné par David Dufresne : 159 blessures à la tête, 18 personnes éborgnées et quatre mains arrachées.  A ce sujet, le cas de Jérôme Rodrigues, qui lors de l’Acte XI  samedi a été visé  et qui  risque de perdre son œil, a été assez largement évoqué, moins celui de ce militaire  de 25 ans, en permission qui, le même jour,  a  été grièvement blessé à la tête par un tir à Montpellier  alors qu’il  sortait d’un restaurant avec trois autres camarades.

    Jeudi dernier, lors de son déplacement  surprise à Bourg-de-Péage (Drôme) pour s’entretenir avec des GJ,  M. Macron  est aussi resté dans le déni, dans la fermeture d’esprit au sujet d’une revendication  plébiscitée  par trois  Français sur quatre, à savoir l’instauration du référendum d’initiative populaire,  autrement  baptisé referendum d’initiative citoyenne (RIC). «  Le RIC  me hérisse »  affirmait au même moment Edouard Philippe à  Sartrouville (Yvelines). Même son de cloche de l’ancien banquier qui a saupoudré son refus d’une bonne dose de poudre de perlimpinpin parano-complotiste : « Il ne faut pas s’y tromper, dans les derniers référendums, les puissances étrangères ont beaucoup manipulé le vote. Un référendum, c’est parfois aussi la porte ouverte au mensonge.» Ben voyons!

    Porte ouverte au mensonge que l’on peut craindre pour le coup avec l’instauration, à la demande de Jean-Luc Mélenchon,  d’une  Commission d’enquête sur la lutte contre les violences  d’extrême-droite… Violences bien moins répandues que celles de l’extrême gauche,  mais on connait la propension des enfumeurs  du système à faire 30 kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf, pour ne rien dire de la mansuétude dont bénéficie  les antifas / idiots utiles. Présidée par le député LREM  de l’Ariège Muriel Ressiguier,  cette commission est  composée de 26 membres, principalement  macronistes, mais aussi de quelques socialistes,   de membres de l’UDI, d’un LR (Eric Diard, soutien de Laurent Wauquiez et proche de Xavier Bertrand).   Elle défraie déjà la chronique car l’ex député LREM  M’jid El Guerrab  aujourd’hui rallié  au  Mouvement radical,  en  fait également partie. Mis en examen pour «violences volontaires avec arme»,  il avait agressé  le   30 août 2017 un ex collègue du PS, Boris Faure, qu’il avait envoyé aux urgences en le frappant à la tête à coups de casque.

    Sur les réseaux sociaux et  notamment sur les  sites communautaires musulmans, la France plurielle s’est surtout émue de la présence dans cette commission  du binational Meyer Habib, député UDI de la 8e circonscription de l’étranger, un proche du Premier ministre d’extrême droite  Benjamin Netanyahou.  Autre sujet d’indignation sur les forums musulmans (mais pas que)  le fait que le jeune  militant  LGBT d’origine marocaine, Bilal Hassani,  ait été sélectionné par le public pour représenter  la France  à Tel Aviv  (Israël)  le 18 mai  prochain  au  Concours Eurovision de la chanson. Un choix qui n’a pas fait l’unanimité et qui lui a valu de nombreuses  insultes homophobes  ont rapporté ce jeune homme et les médias. Pour ne pas entacher l’image de la communauté (?), il est révélateur qu’un site comme oumma.com,  qui promeut  des personnalités musulmanes, met en avant  l’image d’un islam ouvert  et  pacifique, est prudemment décidé de ne pas consacrer d’article à ce sujet pour éviter les commentaires…

    Plus globalement, il apparait en tout cas aux yeux de beaucoup note Bruno Gollnisch  que l’Eurovision a été préempté pour faire passer la propagande progressiste de lobbies divers et variés - en 1998, le transsexuel israélien Sharon Cohen, alias Dana International,  avait déjà remporté le concours et en 2014 ce fut l’Autrichien-femme-à-barbe Conchita Wurst qui décrochait le pompon. Un rapport de force que  le jeune Bilal a bien compris, qui sait aussi ce qu’on attend de lui: il  expliquait  il y a  deux jours sur France inter  sa fierté de «représenter (la France), c’est quelque chose que je pourrai raconter à mes enfants »… L’année dernière le couple français  Madame Monsieur avait pondu une très médiocre chanson en faveur de  l’accueil des migrants, avant de disparaître dans les poubelles du showbiz faute  de public, annulant la date de tous les concerts prévus dans la foulée de l’Eurovision. Une immigration qui est plus que jamais décrite par nos élites  comme incontournable… pour régénérer la France et l’Europe? Le Point rapportait qu’ «une série d’études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.» Par quel mystère? Comment expliquer cet effondrement alors que nous sommes continuellement enrichis par une brillante diversité? Laissons les Français se faire leur opinion, mais grâce à  l’Eurovision, entre autres joyeusetés,  ne doutons pas que le niveau de conscience va grimper…

    https://gollnisch.com/2019/01/29/propagande-progressiste-parano-et-gros-sabots/

  • La double affaire Chantal Jouanno

    6a00d8341c715453ef022ad3b8d364200d-320wi.jpgComme trop souvent dans ce qui tient lieu de démocratie, terme qu'on identifie en occident, depuis quelque 2 500 ans à la libre confrontation des points de vue, dans notre pays, l'arbre cache la forêt.

    Le fait même, peut-être, que nous confondions représentation nationale, consentement des contribuables à l'impôt, gouvernement du peuple et souveraineté de l'opinion, permet aux manipulateurs du sentiment public d'imposer leurs vues. Et trop souvent, leurs intérêts.

    Quel arbre, dans ce qui pourrait être appelé l'affaire Chantal Jouanno, cache ainsi quelle forêt ?

    Une première information a conduit à son retraite en tant qu'organisatrice du grand débat national imaginé par l'Élysée pour répondre à la crise des gilets jaunes. La rémunération de la présidente de la CNDP, Commission nationale du débat public, a été révélée inopinément. Elle a immédiatement été jugée fort élevée, et ressentie pratiquement pour disqualifiante, à hauteur de 14 666 euros bruts, avant impôts et charges sociales. Cette somme, qui peut paraître quelque peu excessive aux yeux du plus grand nombre, a pourtant été fixée par l'État.

    Dans un pays qui crève d'égalitarisme, cela fait scandale et semble justifier qu'elle renonce au rôle que son organisme exerce dans de nombreux dossiers techniques très sérieux et, disons-le, autrement plus importants, en fait, pour l'avenir du pays tels que les tracés des autoroutes ou des voies de chemin de fer.

    Étrangement quelques jours plus tard on découvre que le sacro-saint Défenseur des Droits, le Toubon, dont le rôle et les interventions mériteraient sans doute un examen critique légitime, touche, pour sa modeste part, environ le double. Mais personne n'envisage de demander ni la révision à la baisse de ses émoluments, ni qu’il restitue un quelconque trop perçu, ni, encore moins qu'il déguerpisse. Issu des réseaux chiraquiens, voilà un personnage au-dessus de toute contestation. Remarquez d'ailleurs combien les produits de ce sérail si funeste et si médiocre, font encore partie des personnalités que l'on nous présente comme les plus aimées des Français entre Omar Sy et Jean-Jacques Goldman.

    Les sinécures trop bien payées abondent encore en notre république. Et cette plaie ne concerne pas particulièrement la CNDP. On pourrait se demander, par exemple, si ce qu'on appelle l'audiovisuel public en est exempt, avec un budget de 4,5 milliards d'euros que personne n'envisage de revoir à la baisse. Cette situation archaïque d'ensemble, celle des emplois dits publics, que la Constitution réserve au bon vouloir du prince, semble à comparer avec celle de la période de transition 1815-1834 en Angleterre, c'est-à-dire avant la réforme électorale, le règne de Victoria et l'organisation du parti conservateur[1]. Mais nos technocrates, nos commentateurs agréés et autres professionnels de la désinformation ne s'intéressent pas à l'Histoire de la Grande-Bretagne.

    Or, de façon tout à fait parallèle, on a appris ce 25 janvier, au gré d'un débat sur LCI[2], que Chantal Jouanno révèle la différence programmée entre la tournée de communication personnelle du chef de l'État, et la manière dont aurait pu et aurait dû être organisée une consultation directe des Français.

    Voilà la deuxième affaire, ou le nouvel aspect de l'affaire Chantal Jouanno. Laissons aux complotistes le soin de répondre à la question posée par Emmanuel Galiero dans Le Figaro qui ose demander : "Reste à savoir qui a voulu sa peau en jetant sa rémunération sur la place publique."

    Manifestement, en effet, l'Élysée a pris la responsabilité, et le risque, de court-circuiter cette consultation rebaptisée grand débat national : élégamment, telle parut l'impression des premiers jours, lourdement, telle devint l'impression se dégageant par la suite. Après avoir snobé les 550 000 élus locaux au début de son mandat, Jupiter a redécouvert le maillage indispensable des maires, sans lequel le tissu national se déchirerait.

    Voilà au moins un [petit] progrès pensera-t-on. Il reste pas mal d'efforts à accomplir encore pour que nous retrouvions l'impression de vivre vraiment dans un pays libre.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Ce que décrit le roman manifeste de la Jeune Angleterre écrit par Disraëli : Coningsby ou la jeune génération.
    [2] cf. sur le site du Figaro.

  • Les Foulards rouges de la macronie

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    9291-20190130.jpgDimanche 27 janvier à Paris. Temps gris, temps de pluie, temps triste, comme cette France triste, maussade, celle du passé qui reste sur le quai, qui est sortie pour « défendre la république et la démocratie » en arborant des foulards rouges. Cette France-là, c’est celle des petits rentiers, ou de ceux qui croient l’être, de ceux qui ont mis leurs espoirs dans un jeune ex-banquier (si on ne peut plus faire confiance à son banquier !), « rapiéceur » du bas de laine de leurs rêves d’une vieillesse tranquille à n’importe quel prix, après moi la fin du monde !

    Les premières photos du rassemblement montraient un Caucasien, une Asiatique et un Africain jubilant sous leur t-shirt blanc, image d’un monde sans frontières ; Macron et Benetton utiliseraient-ils les services de la même agence publicitaire ? L’illusion ne dura pas longtemps, déjà Ouest-France, plutôt favorable à la macronie, titrait, dépité : « Quelques milliers de personnes ». Quelques milliers de personnes qui chantaient « Mort aux cons ! » (rien que cela) tout en demandant plus d’Europe et plus de répression. Parmi les manifestants on comptait, stratégiquement dispersés, des Africains qui semblaient avoir été tirés du sommeil de leurs foyers ; combien des figurants du 27 janvier furent-ils payés ?

    De source bien informée, les manifestants étaient moins de quatre mille. Qu’il doit être difficile de travailler pour le ministère de l’Intérieur : un jour il faut diviser le nombre des Gilets jaunes par trois ou par quatre, le lendemain il faut gonfler celui des Foulards rouges dans les mêmes proportions. Pourtant, pour cette poignée de pacifistes armés des meilleures intentions, la police était présente, oh non pas pour leur tirer dessus à bout portant des grenades ou des flashballs, mais plutôt pour les protéger, les aider à traverser la rue.

    Deux Gilets jaunes ont essayé de prendre la parole au sein de la manifestation pour dire qu’eux aussi étaient contre les violences, celles des casseurs et de la police notamment. Peine perdue, ils furent expulsés manu militari aux cris de « dehors les fachos ». On a la tolérance susceptible chez les macronistes. Une quinzaine de députés et six sénateurs de la majorité étaient présents à ce rassemblement qui était censé n’avoir rien à faire avec leur parti.

    Non, Macron n’est pas de Gaulle, et le 27 janvier 2019 ne fut pas une réplique du 30 mai 1968. Après le Grand Débat, encore un « truc » qui n’aura pas marché. Macron et son groupe d’imposteurs malfaisants ne possèdent aucun soutien populaire, tout n’est que tourbillons de vent et aveuglement dans son gouvernement. Un gouvernement qui paraît ne plus tenir que par l’obéissance « rottweileresque » des membres des forces de l’ordre, des hommes qui pour la plupart, semble-t-il, ont oublié leur conscience et le devoir suprême envers la patrie le jour où ils ont signé leur engagement.

    Xavier Darc

    Article paru dans Présent daté du 28 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Violences en France : une autre analyse

    Violences en France : une autre analyse

    Lu sur le blog de la CFTC Métallurgie des Yvelines :

    Le débat médiatique de ces derniers jours porte sur la violence des Gilets jaunes, des policiers, des ultras, des casseurs-profiteurs…..Les foulards rouges de ce dimanche après midi n’étant d’ailleurs pas en reste. Et on entend beaucoup de réflexions de type “cour de récré” : c’est lui qui a commencé, c’est une réponse au camp d’en face, etc….et les media ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes sont si remontés contre les journalistes.

    Il me semble juste de regarder ce qui s’est passé dimanche dernier : entre 10000 et 50000 personnes à Paris pour la marche pour la Vie, événement annuel et international. Quelques toutes petites brèves à la radio, rapidement étouffées. Mais passage en boucle d’informations sur des rassemblements beaucoup moins massifs. N’est-ce pas une violence faite aux non-violents?

    Remontons le temps : les absurdes chiffres officiels des grandes manifestations de 2014 à 2016 (LMPT) ne sont-ils pas des violences? Les 700 000 signatures de la pétition, ignorées : violence également. Reprenons l’actualité plus syndicale : lois Rebsamen 1, Rebasamen2, El Khomri, Ordonnances Macron : ce tsunami en vagues successives et submergentes n’est-il pas violent? L’instabilité juridique du droit du travail n’est-elle pas une violence et un anéantissement des corps intermédiaires par épuisement délibéré, par la recherche de la lassitude et d’une sorte de burn-out collectif?

    L’instauration de délais préfixes, le formatage des procédures de plan social, au niveau national, n’est il pas un arbitraire violent? La suppression du temps – le propre de l’homme qui réfléchit – n’est-elle pas une violence faite à la Raison Humaine, à la sagesse, à la dignité des personnes elles-mêmes ?

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Les gilets jaunes ne sont qu’un symptôme. On ne traite pas un symptôme, on guérit une maladie. Elle s’appelle : Pouvoir des forts. Finance. Manque de sens de la vie, manque de respect de la vie. Laïcisme. Matérialisme. Confiscation de l’avenir. Abus de droit.

    Un pays qui renonce à protéger les plus faibles au nom du confort, du droit et du marché, qui trie et jette, est un pays qui désespère ses habitants.

  • Pacte pour les Réfugiés : le petit frère du Pacte de Marrakech

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    Le pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières adopté par 150 pays au sein de la conférence intergouvernementale de Marrakech le 10 décembre 2018, signé par la France sans le moindre débat dans notre pays et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre n’est pas tout seul.
    Il est accompagné d’un petit frère, le pacte mondial sur les réfugiés beaucoup plus discret dont l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre dernier est passée quasiment inaperçue.
    Renforcement du dispositif du pacte sur les migrations, roue de secours en cas d’échec de celui-ci ? En tout cas il fait partie intégrante de la démarche mondialiste d l’ONU en rupture avec sa vocation première qui est la défense de la paix et non la constitution d’un gouvernement mondial.

    Il apparaît indispensable que le public et plus particulièrement les opposants aux pactes sur les migrations et sur les réfugiés sachent que cette forfaiture est doublement attentatoire à nos souverainetés nationales et doublement mortifère pour nos sociétés.

    Une très grande discrétion

    Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants.

    Rédigé sous l’autorité du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés a pour but de favoriser et organiser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.

    Les phases de consultation multilatérale des Etats membres et d’autres parties prenantes, de négociation et de rédaction ont eu lieu en 2017 et surtout 2018 pendant 18 mois, parallèlement à celles du pacte sur les migrations. Le projet de pacte sur les réfugiés a été publié le 20 juillet 2018, approuvé par la commission compétente de l’ONU, le 13 novembre 2018 et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre.

    Tout au long du processus la discrétion a été de mise. Il y eut peu de communication de la part des médias alors que le pacte sur les migrations a été nettement plus visible. Les actes d’approbation et de ratification n’ont donné lieu qu’à peu de publicité et les oppositions ont été muettes.

    Peu d’opposition

    La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux seulement ont voté contre, les Etats-Unis et la Hongrie, et trois se sont abstenus.

    L’administration de Donald Trump, qui a été partie prenante aux négociations pendant 18 mois, a expliqué que si elle soutenait l’essentiel du texte, elle était opposée à certaines dispositions comme celles visant à limiter les possibles détentions de personnes cherchant l’asile dans un pays.

    Quant à la Hongrie elle a soutenu qu’il n’existait pas le besoin d’un nouvel instrument légal faisant ainsi référence à la convention de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Une présentation rassurante des objectifs

    Tout d’abord, comme pour le pacte sur les migrations, il nous est bien affirmé de manière pateline que ce pacte sur les réfugiés n’est pas contraignant. Nous savons ce que cela veut dire et toute la charge de duplicité que contient cette affirmation.

    Selon ONU info le Pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs :

    atténuer les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés;
    renforcer l’autonomie des réfugiés;
    élargir l’accès aux pays tiers des réfugiés par le biais de la réinstallation et d’autres voies d’admission;
    soutenir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer dans leur pays d’origine.

    Le Pacte s’inscrirait dans le droit fil de la Convention de Genève de 1951

    Rien de bien émouvant par conséquent, d’autant plus que selon ONU info, un pays ne sera pas obligé d’accueillir plus de réfugiés que ce n’est le cas. Le Pacte mondial sur les réfugiés ne ferait que réaffirmer les normes et principes de la Convention de Genève de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Le Pacte s’appuie sur le régime international des réfugiés mis en place depuis des décennies. Il n’aurait pas officiellement pour but de créer des charges ou des contraintes supplémentaires pour les pays accueillant un grand nombre de réfugiés, ni de modifier le mandat du HCR en matière de protection et de solutions.

    Une réalité beaucoup plus inquiétante et pernicieuse

    Le chiffre clé

    D’après le HCR, 24 millions de personnes sont des réfugiés de guerre

    Ce fardeau est estimé comme inéquitablement réparti

    Les pays qui reçoivent le plus grand nombre de réfugiés dans le monde sont des pays voisins aux ressources limitées voire très pauvres : Turquie, Liban, Jordanie, mais aussi Iran, Pakistan Ouganda.

    Comme l’indique la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Espinosa « Les pays d’accueil de réfugiés continuent de faire preuve d’une générosité et d’un engagement extraordinaires en faveur de la protection des réfugiés“. Mais “plus de 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis par des pays à revenu faible et moyen“.Le nouveau Pacte va permettre de renforcer l’assistance et la protection de ces millions de réfugiés recensés dans le monde, a-t-elle indiqué.

    Le pacte sur les réfugiés élargit la convention de 1951

    La Convention sur les réfugiés traite des droits des réfugiés et des obligations des États, mais pas de la coopération internationale au sens large. C’est ce que fait le Pacte mondial selon Volker Türk, Haut-commissaire adjoint en charge de la protection au HCR.

    Comme pour le Pacte sur les migrations, le document sur les réfugiés favorise les arrangements nationaux et régionaux et les partenariats, propose des moyens de financement et évoque une collecte et un partage des informations et des données.

    Dans des contextes de crise à grande échelle, le Pacte mondial prévoit qu’un État hôte ou un pays d’origine peut demander l’activation par le HCR d’une plate-forme de soutien pour l’aider à faire face. «Ce que nous voulons réaliser, c’est une très rapide mobilisation du soutien politique, financier et de réinstallation», a déclaré M. Türk.

    Vers un partage des tâches et des responsabilités

    Afin de soutenir les communautés et les Etats qui accueillent les réfugiés, le Pacte mondial sur les réfugiés va permettre de partager « la charge et les responsabilités en matière d’assistance et de protection des réfugiés » au niveau mondial selon Mme Espinosa. On passe d’une réponse strictement humanitaire à la crise des réfugiés à « une réponse plus globale ».

    C’est ainsi que le HCR a expliqué que le Pacte doit permettre « une meilleure éducation des garçons et des filles réfugiés, un meilleur accès aux services de santé pour tous les réfugiés et davantage de moyens de subsistance ».

    La question épineuse du financement

    Le Pacte mondial inscrit la réponse à la question du financement dans une approche de partenariat beaucoup plus large. Il examine ce que le secteur privé, la banque Mondiale les communautés religieuses et les institutions financières internationales peuvent apporter sur la table.

    N’oublions cependant pas si l’on parle de solidarité, que l’essentiel du financement de la gestion des réfugiés par l’archipel onusien provient du monde occidental : USA et Europe.

    Un pacte faussement non contraignant ? Mr Türk mange le morceau

    Le pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais après son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU« cela témoigne d’un très fort engagement politique des 193 États membres », a déclaré M. Türk, soulignant que « dans le monde d’aujourd’hui, c’est comme cela que fonctionne le multilatéralisme ».

    Des contrôles ?

    Afin de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des quatre objectifs il est prévu de mettre en place des indicateurs. Certes le texte est censé ne pas être contraignant mais une petite émulation bien étalée sur la place publique mondiale ne peut pas faire de mal !
    Conclusion

    En cas d’échec du Pacte sur les migrations, le Pacte sur les réfugiés aurait pu servir de roue de secours.

    Dans l’état actuel des choses et après le vote de Marrakech il en apparaît terriblement complémentaire.

    Comme l’a très bien dit l’article de Médias-presse.info le pacte mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation. Le tumulte du pacte sur les migrations a permis d’occulter le processus d’adoption du texte sur les réfugiés dans un contexte de quasi-silence.

    Il semble important que le public sache à quel point l’année 2018 aura marqué un tournant désastreux pour la lutte des nations occidentales contre les invasions migratoires si les signatures de gouvernants complices ne sont pas annulées dans un avenir proche.

    André Posokhow

    Texte repris du site Polémia

    https://fr.novopress.info/213388/pacte-pour-les-refugies-le-petit-frere-du-pacte-de-marrakech/#more-213388

  • Le grand bide des foulards rouges

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    Marx a encore frappé : le 30 mai 1968, un million de Français défilaient contre la chienlit qui, depuis un mois, sévissait en France à l’instigation de l’extrême gauche et de la gauche. Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives y conduisaient une large majorité gaulliste bien à droite. Le rapport de force de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale. Le peuple réel avait parlé. Le général de Gaulle perdrait, certes, son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.

    Certains ont donc voulu répéter l’Histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien. La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation, témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme. Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au Président. Elle s’intitulait pompeusement « Marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du Président. Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

    Cette manifestation des rouges contre les jaunes reprend inconsciemment l’opposition des couleurs qui avait divisé la Thaïlande en 2008. On ne peut pas dire que cela témoigne des avancées de notre vieille démocratie, mais on doit au contraire y voir le signe de sa chute.

    L’affrontement des jaunes et des rouges révèle la profondeur de l’échec. Tous ceux qui sont exclus de la cordée, des chômeurs aux retraités, des Français « périphériques » aux déclassés des classes moyennes, se sentent plus ou moins solidaires des manifestations des gilets jaunes, tout en critiquant les débordements qui y surviennent. 85 % des Français estiment que le Président n’est pas proche de leurs préoccupations et 80 % qu’il ne leur parle pas comme ils l’attendent. Ce constat de rupture entre la majorité du peuple et le chef de l’État est le nœud du problème. Après le show présidentiel organisé par le biais du grand débat national, il est clair que le brio macronien ne remplace pas une légitimité faible lors de l’élection et qui a fondu lorsque est apparue la personnalité narcissique de l’élu. Comment aimer un chef d’État qui n’aime pas son peuple et qui ne manque aucune occasion de le rappeler à l’étranger ? M. Macron appartient à cette caste de l’oligarchie française qui pousse le snobisme jusqu’à être fatiguée de la France et des Français. Il vient encore de dire qu’il trouvait dans l’allemand un charme romantique que le français ne lui apportait plus.

    Depuis des semaines, le pouvoir joue un jeu dangereux où l’irresponsabilité et le cynisme se mêlent. Ce qui s’est produit samedi, place de la Bastille, le révèle amplement. Alors que la police a multiplié les arrestations préventives de gilets jaunes lors des dernières manifestations, on a laissé pénétrer dans l’espace d’une manifestation déclarée et autorisée des Black Blocs qui avaient annoncé leur venue. Leur arrivée a servi de prétexte à une charge de police au cours de laquelle un leader des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé. Il filmait la manifestation. Autour de lui, il n’y avait pas d’attroupement. Il n’y avait donc aucune raison d’user de grenades de désencerclement puisque personne n’était encerclé.

    Un gouvernement qui condamne une violence qu’il laisse se développer quand il ne la provoque pas, qui engage un « grand débat » pour éviter de donner la parole au peuple à travers des élections ou un référendum, qui n’a guère de légitimité faute d’assise populaire finit ainsi par perdre aussi toute légitimité morale.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/le-grand-bide-des-foulards-rouges/

  • “Gilets jaunes” aux Européennes : “une combine de Tapie et Macron” pour Éric Zemmour

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    Vers une liste “gilets jaunes” aux élections européennes ? L’annonce a été faite mercredi 23 janvier. Le “ralliement d’initiative citoyenne” (RIC) a diffusé un embryon de liste comprenant dix noms, avec à leur tête Ingrid Levavasseur, une des figures du mouvement.

    Réaction de Nicolas Domenach : “On les a traités de vendus, d’imposteurs, de traîtres. C’est d’une telle brutalité que je ne suis pas sûr qu’ils puissent aller au terme de leur projet“, dit-il.

    Une vision critiquée par Éric Zemmour. “J’aime bien quand on se lamente sur la brutalité, la violence des ‘gilets jaunes’. Ça permet de ne pas montrer ce qu’il y a derrière”, lance-t-il. Et de poursuivre : “C’est une combine de Bernard Tapie et d’Emmanuel Macron, c’est une évidence“.

  • Acte 11 : Les Gilets Jaunes bataillent à la Bastille.

  • Le journal The Telegraph avoue avoir publié des fake news

    Voilà qui est suffisamment rare pour être souligné : un quotidien bien connu vient de reconnaître publiquement être l’auteur de fake news !

    Le journal britannique The Telegraph vient ainsi de publier un article présentant ses excuses à la suite de la publication d’informations mensongères concernant Melania Trump.

    Au lendemain de l’article « Le mystère de Melania », paru en couverture du magazine Telegraph de samedi dernier (19 janvier),il nous a été demandé de préciser que l’article contenait un certain nombre de fausses déclarations qui, nous l’acceptons, n’auraient pas dû être publiées. Le père de Mme Trump n’était pas une présence effrayante et ne contrôlait pas la famille. Mme Trump n’a pas quitté son cours de design et d’architecture à l’université pour passer un examen, comme le prétend l’article, mais plutôt parce qu’elle voulait poursuivre une carrière réussie comme mannequin professionnel. Mme Trump n’était pas en difficulté dans sa carrière de mannequin avant de rencontrer M. Trump, et elle n’a pas progressé dans sa carrière en raison de l’aide de M. Trump.

    Nous reconnaissons que Mme Trump était une mannequin professionnel à part entière avant de rencontrer son mari et d’obtenir son propre travail de mannequin sans son aide. Mme Trump a rencontré M. Trump en 1998, et non en 1996 comme indiqué dans l’article. L’article affirmait également à tort que la mère, le père et la sœur de Mme Trump avaient déménagé à New York en 2005 pour vivre dans des immeubles appartenant à M. Trump. Ils ne l’ont pas fait. L’affirmation selon laquelle Mme Trump a pleuré le soir de l’élection est également fausse.

    Nous nous excusons sans réserve auprès de la Première Dame et de sa famille pour tout embarras causé par notre publication de ces allégations. Pour marquer notre regret, nous avons accepté de payer à Mme Trump des dommages et intérêts substantiels ainsi que ses frais de justice.

    The Telegraph

    Pour cet aveu, combien d’autres articles mensongers publiés par ce même journal et non avoués ? Il n’empêche que c’est révélateur des pratiques de ces médias manipulateurs.

  • Christophe Guilluy : « Nous payons réellement 30 années de mépris de classe, d’ostracisation, d’insultes en direction du peuple » (Màj)

    Dans un grand entretien pour Atlantico, le géographe de la France périphérique donne en exclusivité son analyse du mouvement qui a ébranlé le pays et la République.

    Les politiques pensent qu’en agglomérant des minorités ils font disparaître une majorité. Or, les minorités restent des minorités, on peut essayer de les agglomérer, mais cela ne fait pas un tout.

    Ce qu’il faut espérer, c’est que les élites se rendent compte que les peuples occidentaux sont encore relativement paisibles.

    Le mouvement des Gilets jaunes a été beaucoup commenté ces dernières semaines au travers du prisme du concept de France périphérique. Pouvez-vous revenir sur ce concept ?

    […] Il est important de dire que cette géographie n’est pas celle de la pauvreté. Il y a des pauvres parmi eux mais je n’oppose pas les pauvres aux classes populaires. Cela est d’ailleurs très intéressant de constater qu’un des moyens d’invisibiliser les classes populaires a été de mettre en avant les pauvres, et notamment les nouveaux pauvres que sont les immigrés. Il y a eu une instrumentalisation des immigrés et des minorités par la bourgeoisie pour se protéger des classes populaires. […]

    Vous n’avez pas évoqué les violences du mouvement, comment les « comprendre » ?

    À la fin des années 90, j’avais fait une analyse croisée sur la relance de politique de la ville et les émeutes urbaines. On voyait bien que toutes les émeutes urbaines génèrent une relance des politiques de la ville. La réalité est ce que cela marche. Et surtout, le mouvement des Gilets jaunes n’existerait pas en France et dans le monde sans les violences aux Champs-Élysées. Le New York Times a fait sa Une parce qu’il y avait cela, parce que cela est parfaitement corrélé à ce qu’est la communication aujourd’hui. […]

    (…) Le peuple dit « votre modèle ne fait pas société », tout en disant « nous, majorité, avec un large soutien de l’opinion malgré les violences, voulons faire société ». Et en face, le monde d’en haut, après le mépris, prend peur. Alors que les gens ne font que demander du collectif.

    (…) Après, on pointe le fait que les Gilets Jaunes sont contre l’immigration, ce à quoi on peut répondre « comme tout le monde », soit une très large majorité de Français. (…)

    On a présenté les Gilets jaunes comme étant un mouvement de blancs « Ah..ils sont blancs », comme si cela était une surprise de voir des blancs dans les zones rurales françaises.

    (…) Atlantico (lire l’entretien intégral)

    http://www.fdesouche.com/1147853-christophe-guilluy-nous-payons-reellement-30-annees-de-mepris-de-classe-dostracisation-dinsultes-en-direction-du-peuple