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anti-national - Page 487

  • Le grand bide des foulards rouges

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    Marx a encore frappé : le 30 mai 1968, un million de Français défilaient contre la chienlit qui, depuis un mois, sévissait en France à l’instigation de l’extrême gauche et de la gauche. Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives y conduisaient une large majorité gaulliste bien à droite. Le rapport de force de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale. Le peuple réel avait parlé. Le général de Gaulle perdrait, certes, son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.

    Certains ont donc voulu répéter l’Histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien. La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation, témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme. Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au Président. Elle s’intitulait pompeusement « Marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du Président. Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

    Cette manifestation des rouges contre les jaunes reprend inconsciemment l’opposition des couleurs qui avait divisé la Thaïlande en 2008. On ne peut pas dire que cela témoigne des avancées de notre vieille démocratie, mais on doit au contraire y voir le signe de sa chute.

    L’affrontement des jaunes et des rouges révèle la profondeur de l’échec. Tous ceux qui sont exclus de la cordée, des chômeurs aux retraités, des Français « périphériques » aux déclassés des classes moyennes, se sentent plus ou moins solidaires des manifestations des gilets jaunes, tout en critiquant les débordements qui y surviennent. 85 % des Français estiment que le Président n’est pas proche de leurs préoccupations et 80 % qu’il ne leur parle pas comme ils l’attendent. Ce constat de rupture entre la majorité du peuple et le chef de l’État est le nœud du problème. Après le show présidentiel organisé par le biais du grand débat national, il est clair que le brio macronien ne remplace pas une légitimité faible lors de l’élection et qui a fondu lorsque est apparue la personnalité narcissique de l’élu. Comment aimer un chef d’État qui n’aime pas son peuple et qui ne manque aucune occasion de le rappeler à l’étranger ? M. Macron appartient à cette caste de l’oligarchie française qui pousse le snobisme jusqu’à être fatiguée de la France et des Français. Il vient encore de dire qu’il trouvait dans l’allemand un charme romantique que le français ne lui apportait plus.

    Depuis des semaines, le pouvoir joue un jeu dangereux où l’irresponsabilité et le cynisme se mêlent. Ce qui s’est produit samedi, place de la Bastille, le révèle amplement. Alors que la police a multiplié les arrestations préventives de gilets jaunes lors des dernières manifestations, on a laissé pénétrer dans l’espace d’une manifestation déclarée et autorisée des Black Blocs qui avaient annoncé leur venue. Leur arrivée a servi de prétexte à une charge de police au cours de laquelle un leader des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé. Il filmait la manifestation. Autour de lui, il n’y avait pas d’attroupement. Il n’y avait donc aucune raison d’user de grenades de désencerclement puisque personne n’était encerclé.

    Un gouvernement qui condamne une violence qu’il laisse se développer quand il ne la provoque pas, qui engage un « grand débat » pour éviter de donner la parole au peuple à travers des élections ou un référendum, qui n’a guère de légitimité faute d’assise populaire finit ainsi par perdre aussi toute légitimité morale.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/le-grand-bide-des-foulards-rouges/

  • “Gilets jaunes” aux Européennes : “une combine de Tapie et Macron” pour Éric Zemmour

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    Vers une liste “gilets jaunes” aux élections européennes ? L’annonce a été faite mercredi 23 janvier. Le “ralliement d’initiative citoyenne” (RIC) a diffusé un embryon de liste comprenant dix noms, avec à leur tête Ingrid Levavasseur, une des figures du mouvement.

    Réaction de Nicolas Domenach : “On les a traités de vendus, d’imposteurs, de traîtres. C’est d’une telle brutalité que je ne suis pas sûr qu’ils puissent aller au terme de leur projet“, dit-il.

    Une vision critiquée par Éric Zemmour. “J’aime bien quand on se lamente sur la brutalité, la violence des ‘gilets jaunes’. Ça permet de ne pas montrer ce qu’il y a derrière”, lance-t-il. Et de poursuivre : “C’est une combine de Bernard Tapie et d’Emmanuel Macron, c’est une évidence“.

  • Acte 11 : Les Gilets Jaunes bataillent à la Bastille.

  • Le journal The Telegraph avoue avoir publié des fake news

    Voilà qui est suffisamment rare pour être souligné : un quotidien bien connu vient de reconnaître publiquement être l’auteur de fake news !

    Le journal britannique The Telegraph vient ainsi de publier un article présentant ses excuses à la suite de la publication d’informations mensongères concernant Melania Trump.

    Au lendemain de l’article « Le mystère de Melania », paru en couverture du magazine Telegraph de samedi dernier (19 janvier),il nous a été demandé de préciser que l’article contenait un certain nombre de fausses déclarations qui, nous l’acceptons, n’auraient pas dû être publiées. Le père de Mme Trump n’était pas une présence effrayante et ne contrôlait pas la famille. Mme Trump n’a pas quitté son cours de design et d’architecture à l’université pour passer un examen, comme le prétend l’article, mais plutôt parce qu’elle voulait poursuivre une carrière réussie comme mannequin professionnel. Mme Trump n’était pas en difficulté dans sa carrière de mannequin avant de rencontrer M. Trump, et elle n’a pas progressé dans sa carrière en raison de l’aide de M. Trump.

    Nous reconnaissons que Mme Trump était une mannequin professionnel à part entière avant de rencontrer son mari et d’obtenir son propre travail de mannequin sans son aide. Mme Trump a rencontré M. Trump en 1998, et non en 1996 comme indiqué dans l’article. L’article affirmait également à tort que la mère, le père et la sœur de Mme Trump avaient déménagé à New York en 2005 pour vivre dans des immeubles appartenant à M. Trump. Ils ne l’ont pas fait. L’affirmation selon laquelle Mme Trump a pleuré le soir de l’élection est également fausse.

    Nous nous excusons sans réserve auprès de la Première Dame et de sa famille pour tout embarras causé par notre publication de ces allégations. Pour marquer notre regret, nous avons accepté de payer à Mme Trump des dommages et intérêts substantiels ainsi que ses frais de justice.

    The Telegraph

    Pour cet aveu, combien d’autres articles mensongers publiés par ce même journal et non avoués ? Il n’empêche que c’est révélateur des pratiques de ces médias manipulateurs.

  • Christophe Guilluy : « Nous payons réellement 30 années de mépris de classe, d’ostracisation, d’insultes en direction du peuple » (Màj)

    Dans un grand entretien pour Atlantico, le géographe de la France périphérique donne en exclusivité son analyse du mouvement qui a ébranlé le pays et la République.

    Les politiques pensent qu’en agglomérant des minorités ils font disparaître une majorité. Or, les minorités restent des minorités, on peut essayer de les agglomérer, mais cela ne fait pas un tout.

    Ce qu’il faut espérer, c’est que les élites se rendent compte que les peuples occidentaux sont encore relativement paisibles.

    Le mouvement des Gilets jaunes a été beaucoup commenté ces dernières semaines au travers du prisme du concept de France périphérique. Pouvez-vous revenir sur ce concept ?

    […] Il est important de dire que cette géographie n’est pas celle de la pauvreté. Il y a des pauvres parmi eux mais je n’oppose pas les pauvres aux classes populaires. Cela est d’ailleurs très intéressant de constater qu’un des moyens d’invisibiliser les classes populaires a été de mettre en avant les pauvres, et notamment les nouveaux pauvres que sont les immigrés. Il y a eu une instrumentalisation des immigrés et des minorités par la bourgeoisie pour se protéger des classes populaires. […]

    Vous n’avez pas évoqué les violences du mouvement, comment les « comprendre » ?

    À la fin des années 90, j’avais fait une analyse croisée sur la relance de politique de la ville et les émeutes urbaines. On voyait bien que toutes les émeutes urbaines génèrent une relance des politiques de la ville. La réalité est ce que cela marche. Et surtout, le mouvement des Gilets jaunes n’existerait pas en France et dans le monde sans les violences aux Champs-Élysées. Le New York Times a fait sa Une parce qu’il y avait cela, parce que cela est parfaitement corrélé à ce qu’est la communication aujourd’hui. […]

    (…) Le peuple dit « votre modèle ne fait pas société », tout en disant « nous, majorité, avec un large soutien de l’opinion malgré les violences, voulons faire société ». Et en face, le monde d’en haut, après le mépris, prend peur. Alors que les gens ne font que demander du collectif.

    (…) Après, on pointe le fait que les Gilets Jaunes sont contre l’immigration, ce à quoi on peut répondre « comme tout le monde », soit une très large majorité de Français. (…)

    On a présenté les Gilets jaunes comme étant un mouvement de blancs « Ah..ils sont blancs », comme si cela était une surprise de voir des blancs dans les zones rurales françaises.

    (…) Atlantico (lire l’entretien intégral)

    http://www.fdesouche.com/1147853-christophe-guilluy-nous-payons-reellement-30-annees-de-mepris-de-classe-dostracisation-dinsultes-en-direction-du-peuple

  • Manif des "foulards rouges" : L'ECHEC

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    Pour tenter de sauver la face, le pouvoir avait placé tous ses espoirs sur une pseudo mobilisation de ses supos intitulés pour la farce : les "foulards rouges". Avec un tel nom, on se croirait presque dans l'URSS ou dans la RDA des années 1970...

    Mais n'est pas De Gaulle en mai 68, ni Jacques Foccard, qui veut. Macron et Castaner l'ont appris à leur dépend cet après-midi. Le sursaut tant espéré n'était pas, loin s'en faut et malgré les mensonges de la presse aux ordres, au rendez-vous. Un vrai flop...

    Ce triste conglomérat, rassemblant péniblement les différents ingrédients de la "macronnerie", a eu du mal à faire illusion face aux formidables mobilisations populaires des Gilets jaunes de ces dernières semaines. Les apprentis-sorcier de l'Elysée devront revoir leur copie.

    En attendant, c'est bel et bien la chute totale du Système libéral-mondialiste qu'il faut préparer. L'instauration d'un Etat national et identitaire digne de ce nom est une priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d'imposer leur monde globalisé.

    Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale publie dans les jours qui viennent un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

    S.N.

    Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

    Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

    Sortie, le 6 février 2019

    Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

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  • GILETS JAUNES : CASTANER, C'EST LA GUERRE

  • Les masques tombent. Voir les liens ci-dessous. Merci de participer en partageant en masse. Merci.

  • La stratégie « Gilets jaunes » de Macron pour gagner les Européennes

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ 

    On passe du grand débat au grand paradoxe. Le mouvement des Gilets jaunes n’avait qu’un dénominateur commun : l’antimacronisme. Or, le pouvoir qui devait être désavoué aux le 26 mai lors des élections européennes risque de s’en tirer… grâce aux Gilets jaunes !

    Listes cannibales

    Le scénario n’est certes pas encore certain, mais il se met en place. Le but du président est bien sur de récupérer les suffrages de la droite la plus bête du monde, celle sans convictions, cette « droite orléaniste » qui a peur de son ombre. C’est quasiment chose faite. La diabolisation médiatique des violences a déjà fait reculer ceux qui trouvaient ce mouvement sympathique vu de leur canapé. La remontée de la REM dans les sondages n’est pas cependant suffisante pour assurer le succès. Il faut encore faire baisser le RN. On connait la méthode, éprouvée depuis longtemps. On multiplie les listes cannibales, destinées à siphonner les suffrages. C’est d’autant plus efficace avec une liste de Gilets jaunes que nombre d’entre eux partagent les priorités marinistes. La stratégie des idiots utiles a déjà fait ses preuves et ça marche à chaque coup, hélas.

    Mais, cette fois, il y a autre chose. Le grand débat doit déboucher sur un référendum à entrées multiples. On aura donc des questions formulées de telles façons que le oui soit certain

    Voulez-vous un réexamen de l’ISF ? Etes-vous pour une régulation de l’immigration ? Une limitation du nombre des députés ? L’introduction d’une dose de proportionnelle ? Etc. Ensuite bien sûr, on verra…

    On prend ici le pari que ce référendum aura lieu le même jour que l’élection européenne. Car comment un électeur répondant oui au président pourrait-il le même jour le désavouer dans d’autres urnes ?

    La ficelle est évidemment grosse, mais on a déjà avalé pire. Le tout pour le respect du peuple et de la démocratie républicaine.

    Il y a un risque certain que le mouvement des Gilets jaunes non seulement ne débouche pas sur un départ du président ni sur des législatives anticipées, mais lui donne de façon indirecte le moyen de sortir de l’enlisement de son quinquennat et de se refaire une santé.

    Ce serait un comble, mais ce n’est pas exclu. Il serait bon d’y réfléchir pour trouver une parade à cette grande entourloupe, digne de l’ancien monde le plus politicien.

    Pierre Boisghilbert 25/01/2019

    Crédit photo : Emmanuel Macron – LeWeb 2014 [CC BY-SA 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/la-strategie-gilets-jaunes-de-macron-pour-gagner-les-europeennes/

  • « Et si on parlait des gilets jaunes au conseil de sécurité ? » suggère l’ambassadeur russe à l’ONU

    « Et si on parlait des +gilets jaunes+ au Conseil de sécurité ? » , a suggéré samedi l’ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia à son homologue allemand Christoph Heusgen, qui venait d’assurer que discuter du Venezuela entrait dans le cadre d’une « diplomatie préventive ».

    L’échange aigre-doux entre les deux diplomates avait débuté par une adresse directe de l’ambassadeur allemand à son homologue russe, soulignant que la réunion du Conseil sur le Venezuela n’avait pas été demandée par les seuls Etats-Unis mais aussi par la Pérou et la République dominicaine, membres non permanents.

    Au Venezuela, il existe « une menace potentielle à la paix » il faut donc faire « de la diplomatie préventive » a souligné Christoph Heusgen en regardant fixement son homologue.

    « La diplomatie préventive, c’est très beau… » a répondu Vassily Nebenzia, pensif. Et d’ajouter: « Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France ? Et des +gilets jaunes+ qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end ? »

    () Orange actu

    http://www.fdesouche.com/1147695-et-si-on-parlait-des-gilets-jaunes-au-conseil-de-securite-suggere-lambassadeur-russe-a-lonu