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anti-national - Page 489

  • L’arroseur arrosé

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    La faute de M. Macron dans cette affaire est d’avoir pensé qu’il pouvait critiquer voire insulter des hommes politiques étrangers en raison de leurs idées alors même qu’ils exerçaient le pouvoir.

    Ce faisant, il s’en prenait de fait à des pays, à des peuples, à des États. On se rappelle ainsi qu’en juin dernier, dans une vie politique antérieure à l’avenir plutôt serein et prometteur, il avait choisi l’Italie comme tête de Turc, notamment à propos de l’Aquarius, ce navire qui satisfaisait conjointement négriers et bobos humanistes. Déjà, la réaction de Rome l’avait obligé à mettre un bémol. Il y eut par la suite les attaques misérables de M. Moscovici, commissaire européen certes mais Français tout de même et surtout très proche de M. Macron. Attaques traitées à Rome par le mépris qu’elles méritaient. Toutefois, les Italiens ont la dent dure et sont intelligents. A l’image de M. Macron, c’est-à-dire dans un subtil mélange de politique intérieure (on sait la rivalité des deux partis de la coalition au pouvoir) et de politique européenne (faire de l’Italie l’avant-garde du mouvement populaire qui agite toute l’Europe), MM. Di Maio et Salvini, les deux vice-présidents du Conseil des ministres italien, proclament lundi 7 janvier leur soutien au mouvement des Gilets jaunes.

    Du coup, Mme Schiappa, en réponse à sa propre question à propos de la cagnotte des Gilets jaunes (« Qui finance les violences, qui finance les casseurs ? Il faut savoir si des puissances étrangères financent ces casseurs. » - France Inter, jeudi 10) Mme Schiappa donc nomme explicitement et prioritairement l’Italie. C’est peut-être vrai, cela relève peut-être de ce délire complotiste qui semble s’être emparé du gouvernement (on se rappelle les premiers propos de MM. Castaner et Darmanin, début décembre, sur les « factieux » et la « peste brune » en parallèle aux images de ces Gilets jaunes défilant au cri de « Salvini ! Salvini ! »). C’est à coup sûr une nouvelle version de la faute commise par M. Macron. 

    Quoi qu’il en soit, l’ambition européenne de celui-ci se retrouve ainsi fortement compromise. Pour « refonder l’Europe » (Sorbonne, septembre 2017), il lui faut, selon sa propre feuille de route, obtenir une victoire éclatante aux élections de mai 2019, de façon à favoriser l’émergence au Parlement européen du groupe central à vocation majoritaire qu’appellent de leurs voeux les Bayrou, Juppé, Raffarin et autres vieux crabes de l’européisme militant. D’où le retour à des listes nationales, mode de scrutin  jugé plus favorables aux « marcheurs » ; d’où l’exacerbation du clivage progressisme-populisme qui avait plutôt bien fonctionné lors de la présidentielle. Mais cela, c’était avant. Avant la succession de problèmes et déconvenues du second semestre de l’année 2018. Désormais, le scrutin de mai, en raison même du mode choisi, risque fort de virer au référendum pour ou contre M. Macron, bien loin donc d’être gagné pour le président. Quant aux attaques visant les pelés, les galeux (M. Macron lui-même parlait de « lèpre » - Quimper, juin 2018), elles sont contre-productives : non seulement le populisme continue de monter un peu partout en Europe (dernier exemple : la percée en Andalousie du parti Vox, ouvertement de « droite réactionnaire », percée qui le place dans une position incontournable) mais, désormais, à l’initiative de M. Salvini, les populistes tentent de s’organiser au plan européen dans la perspective du prochain scrutin, faisant ainsi du Macron contre M. Macron, lequel risque de se retrouver dans la fâcheuse situation de l’arroseur arrosé. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/13/l-arroseur-arrose-6120416.html

  • Face à la vague patriotique, la violence « démocratique » ?, par Franck Deletraz

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    A l’heure où nous assistons au réveil tant attendu des peuples européens et à une heureuse dynamique de rapprochement entre des grandes figures patriotiques du vieux continent dans le but de secouer le joug bruxellois, les enragés de l’Europe technocratique et du système moribond n’ont-ils pour seul et dernier argument que celui de la barre de fer ? C’est en tout cas ce que tend à démontrer la sauvage agression dont a été victime en Allemagne Frank Magnitz, d’Alternative für Deutschland.

    La piste politique privilégiée

    Lundi dernier, le député du parti de la droite souverainiste allemande, responsable de l’AfD pour le land de Brême, était en effet retrouvé allongé et grièvement blessé par deux ouvriers du bâtiment. Violemment passé à tabac « avec un morceau de bois » par trois hommes encagoulés qui ont pris la fuite, Magnitz, transféré en urgence à l’hôpital, a heureusement pu rentrer chez lui mercredi, avec néanmoins d’importantes séquelles. Une agression pour laquelle le parquet et la police ont ouvert une enquête et lancé un appel à témoins. Selon Der Spiegel, les policiers, qui privilégient logiquement le « mobile politique », éplucheraient actuellement les images d’une caméra de vidéosurveillance ayant enregistré la totalité de la scène et devraient progresser assez vite. Cependant, comme l’a déclaré Alexander Gauland, vice-président de l’AfD, il est d’ores et déjà évident que cette « tentative d’assassinat […] résulte de l’ostracisme et de l’agitation auxquels l’AfD fait face » depuis des mois, notamment de la part des antifas. Lors de son audition, Magnitz a d’ailleurs expliqué être passé, quelques minutes avant son agression, « à proximité d’une manifestation antiraciste »…

    « Un nouveau printemps européen »

    Il faut dire que le grand réveil patriotique auquel nous assistons en Europe suscite une vive panique dans les rangs des ennemis de la patrie, qu’ils soient europhiles ou d’extrême gauche. A mesure que les peuples reconquièrent leur liberté et que l’édifice se fissure, les prétendus « démocrates » de tout poil donnent libre cours à leur haine et à leur violence. Ce qui n’empêche pas ce vent de liberté de souffler.

    Mercredi encore, la visite de Salvini à Varsovie, pour discuter de la coopération et d’un programme commun entre la Ligue et les patriotes polonais du parti Droit et justice en vue des élections européennes de mai, a en effet été fructueuse. A l’issue de sa rencontre avec Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais, Salvini a ainsi expliqué que si « l’Europe s’est habituée pendant des années à parler de l’axe franco-allemand, nous nous préparons à avoir un nouvel équilibre » et que « la Pologne et l’Italie seront les protagonistes de ce nouveau printemps européen ». Une coopération qui, concrètement, pourrait prendre la forme d’une extension du groupe Europe des nations et des libertés, où siègent notamment la Ligue, le RN et le FPÖ, au Parlement européen. Un projet de pacte salué jeudi par Orbán, qui a accueilli en août dernier Salvini avec une même volonté de coopération.

    Le réveil de l’Andalousie

    Un vent de liberté qui souffle également sur l’Espagne grâce au parti Vox qui, rappelons-le, a fait son entrée le 2 décembre dernier au Parlement andalou en remportant 12 sièges lors des élections régionales, mettant ainsi fin à la domination de la gauche dans la région la plus peuplée du pays.

    Désormais politiquement incontournable, Vox seul a permis la formation mercredi d’un gouvernement de coalition entre le Parti populaire et Ciudadanos, qui dirigera l’Andalousie à droite pour la première fois depuis 36 ans. Une belle victoire pour ce parti qui a pris pour slogan « Nous ne jurons que par l’Espagne », et dont le numéro deux, Javier Ortega Smith, a averti mercredi soir, à Séville : « Aujourd’hui, les lois liberticides, l’immigration illégale, la corruption ont perdu » et « le pré carré de la gauche en Andalousie est enfin terminé » !

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 11 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Espagne : Des bus payés par Madrid pour envoyer les migrants dans les pays du Nord (Die Welt)

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    Le nombre de migrants arrivant par la mer en Espagne n’a jamais été aussi élevé. Ce qu’ils deviennent, on peut le voir dans un village d’où partent des bus vers le nord. Il est clair que l’Espagne ne se soucie guère de l’UE et qu’elle encourage leur voyage vers l’Europe centrale.

    Par une tiède soirée d’hiver, les hommes des Voyages Rios attendent que le soleil soit couché avant de démarrer les moteurs de leurs deux autocars et de se diriger vers la nationale N340.

    Celui qui les suit peut les voir […] tourner dans une impasse […]. Après deux kilomètres et demi, ils s’approchent d’un écriteau portant l’inscription « Finca privada » [« Propriété privée« ]

    […]
    Rien n’indique que se trouve ici un hébergement pour réfugiés, administré par la Croix Rouge et subventionné par le ministère du Travail, de l’Immigration et de la Sécurité sociale. […] Le porte-parole indique que l’accès au domaine est interdit aux journalistes.

    […]

    Le portail métallique est ouvert. Le gardien fait signe aux bus de passer.

    Les bus ressortent peu après du domaine, les chauffeurs rejoignent à nouveau la nationale et se dirigent ensuite vers l’autoroute.

    C’est l’instant où le gouvernement s’affranchit des règles sur lesquelles l’Europe s’est mise d’accord. Car, dans les bus, se trouvent des douzaines de personnes qui ont atteint peu de jours auparavant le continent européen.

    C’est l’Espagne qui serait compétente pour les procédures d’asile. Mais, en cette soirée du 5 janvier, l’un des deux bus fait le trajet de l’Andalousie à Barcelone, l’autre va à Bilbao. Ces deux villes sont situées au nord du pays, la France est toute proche. L’Allemagne n’est qu’un peu plus loin.

    […] L’État encourage les migrants à quitter la péninsule ibérique pour aller vers le nord. […]

    D’où les bus, payés par le gouvernementcomme Madrid l’a confirmé en réponse à notre demande. 

    Die Welt

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/espagne-des-bus-payes-par-madrid-pour-envoyer-les-migrants-dans-les-pays-du-nord-die-welt.html

  • Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Le centre national de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti en raison de la dégradation de nombreux radars. Selon le ministre de l’Intérieur, 60% des radars auraient été dégradés depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». Selon 20 Minutes, le chiffre serait plus proche des 70%.

    Les salariés du centre de traitement des amendes s’inquiètent d’un potentiel chômage technique… Sachant que les radars ont rapporté un milliard d’euros à l’Etat l’an dernier, le manque à gagner se chiffre à plusieurs dizaines de millions d’euros. De quoi plomber les prévisions de la loi de finances.

    Depuis le début du conflit, les agents chargés de contrôler la qualité des images doivent écarter de très nombreux clichés jugés inexploitables.

    « Il y a des moments où on n’a que des images noires. On doit tout rejeter ».

    Sur les 300.000 clichés envoyés chaque jour, environ 160.000 seulement s’avèrent exploitables.

    « On arrive à un stade où on n’a plus de boulot. Dès cette semaine, on risque d’être au chômage technique. Aujourd’hui [lundi] et demain, ça ira parce qu’on a tous les courriers reçus dans le week-end et les plaques à traiter mais après, je ne sais pas ce qu’on va faire ».

    En 2017, 17 millions d’avis de contraventions avaient été émis.

    Le ministère de l’Intérieur aurait décidé de ne pas réparer les radars avant la fin du conflit des « gilets jaunes ». Les radars ne vont pas être réparés avant plusieurs mois : il sera possible d’effectuer une vraie expérimentation de leur utilité pour la sécurité routière… Or, en novembre 2018, la mortalité routière a baissé…  235 accidents corporels de moins qu’en novembre 2017 (-4,7%),  261 personnes blessées de moins (-4,2%) et 680 personnes hospitalisées de moins (-30%)

  • Gilets jaunes : le silence assourdissant du monde de la culture

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    « Que sont tous ces gens de la culture devenus,
    Qui signaient pétitions et appels convenus ? »

    (d’après Rutebeuf)

    Que sont ces artistes devenus, qui lançaient une pétition contre les violences policières, suite à l’empalement de Théo ? Une main arrachée, un œil crevé, des visages défigurés devraient pourtant susciter chez eux la même indignation.

    Que sont ces anciens révolutionnaires médiatiques, cinéastes de Mai 68 devenus, qui criaient « CRS SS », aujourd’hui prêts à enfiler le casque et la matraque ?

    Que sont toutes ces âmes si belles à la télévision devenues, tous ces metteurs en scène, acteurs ou réalisateurs à l’engagement bien-pensant, tous ces multimillionnaires qui vont sur les écrans demander à ceux qui sont à peine moins pauvres de vider leurs poches pour les plus démunis ?

    On n’en a pas vu un seul, sur les ronds-points, venu soutenir le peuple des pauvres gens. Même le directeur du théâtre du Rond-Point, pourtant à quelques mètres des Champs-Élysées, inventeur des soirées contre la haine et du rire de résistance subventionné, n’est pas venu. Mais lui, au moins, a une excuse, il est sur un Rond-Point toute l’année : celui de la gauche mondaine.

    Pas un mot pour les gilets jaunes, le silence… Allez savoir pourquoi !

    Voilà que la réponse éclate, claire et nette, dans la bouche de l’inénarrable directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py, ce grand démocrate qui voulait le déplacer si les électeurs envoyaient le FN à la mairie, et que Le Monde est allé questionner : « Le lien à l’extrême droite m’empêche d’être solidaire des gilets jaunes. »

    Mais oui… mais c’est… bien sûr ! Il y a le peuple démocrate, celui qui va voter tous les cinq ans pour ces gouvernements identiques dont il est le propagandiste, et le peuple populiste, celui qui s’insurge et qui vote Marine Le Pen. Ce peuple en sécession, exclu des scènes officielles, devenu un fantasme. Et l’artiste confortable de déplorer la réalité qui l’éclabousse : « Le Front national est très présent dans les cortèges de gilets jaunes, cela fait quelque chose de très complexe et de très inconfortable pour l’homme engagé que je suis. »

    Engagé dans quoi, chochotte ? Dans le conformisme ministériel ? Dans la servitude ? Un peu inquiet, quand même, il veut se rassurer : « Mais pourquoi s’en prendraient-ils au monde de la culture ? » C’est vrai, ils ont tellement d’autres choses à penser, par exemple à leurs fins de mois qu’ils n’arrivent plus à boucler, ces fachos. Eh oui, le ministère ne leur paie pas leurs frais de déplacement, les nuits dans les quatre étoiles ou le taxi, à eux ! Et puis, Olivier, si tu savais où ils se la mettent, ta culture, comme on dit dans les manifs… Mais il ajoute, cynique, ou inconscient : « Le théâtre public en France est extrêmement soucieux de la diversité sociale de son public » et s’il n’est pas question de culture, dans les revendications des gilets jaunes, c’est que « depuis plusieurs décennies déjà, un vrai travail de démocratisation de la culture a été mis en place ».

    Alors là, on rigole ! Mais, Olivier, le public populaire, celui des gilets jaunes, il n’y va jamais, dans tes théâtres publics ! Ton festival de l’entre-soi cultureux, tes spectacles inaccessibles au commun des mortels, il ne sait même pas que ça existe. Et s’il le sait, et qu’il y est allé une fois, il s’est demandé ce qu’il regardait, et il n’y est plus revenu…

    Cruel échec sur lequel tu devrais t’interroger ! Mais, gauchitude oblige, il réfute l’idée « d’un domaine coupé des classes populaires ».

    Pour le vérifier, qu’il invite donc une centaine de gilets jaunes à ses spectacles sur la montée du populisme, le transgenre ou le rejet de l’autre, cela l’éclairera ! À supposer qu’ils viennent…

    « On a foiré la démocratisation de la culture », disait Jean Rochefort, plus lucide que lui. C’est pourtant l’évidence, Olivier !

    Les masques tombent, ceux de la comédie et de la tragédie : faut-il rire ou pleurer ? Ces masques des acteurs grecs – et le nom de masque a donné le mot hypocrite (hupokritês : celui qui est sous le masque) -, ils tombent et nous montrent ce qu’est ce monde, opportuniste, profiteur et superficiel, d’une culture d’hypocrites, non plus au sens ancien, mais bien au sens moderne du terme…

    Rideau !

    Jean-Pierre Pélaez

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-silence-assourdissant-du-monde-de-la-culture/

  • Griveaux exclut un changement de politique à l'issue du grand débat

    PARIS (Reuters) - Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a exclu mercredi tout “détricotage” de la politique menée depuis le début du quinquennat à l’issue des trois mois de la grande concertation de terrain promise par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des “Gilets jaunes”.

    “Il y a un principe simple qui est que ces 18 mois ne seront pas détricotés en totalité par les trois mois de débat”, a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres à l’Elysée. “Je rappelle que nous avons un président de la République et une majorité parlementaire nette qui ont été élus sur un projet.”

    “Soit on jette aux orties la démocratie représentative qui est le fondement de nos institutions et on considère que désormais il n’y a plus que la démocratie participative directe... ce n’est pas le choix que nous faisons”, a-t-il indiqué. “Nous faisons le choix de moderniser notre démocratie représentative en y associant mieux les citoyens”.

    Concernant la question de l’impôt sur la fortune (ISF), dont les “Gilets jaunes” souhaitent le rétablissement, Benjamin Griveaux a rappelé qu’il y aurait une évaluation de son remplacement par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui serait faite par “des experts indépendants et des parlementaires”.

    “Quand bien même un consensus se ferait (sur le rétablissement de l’ISF à l’issue du débat-NDLR), la mesure a moins d’un an d’existence”, a-t-il fait valoir. “Si on passe son temps à détricoter en moins d’un an ce qui a été fait l’année précédente, ça ne s’appelle pas gouverner, ça s’appelle zigzaguer, ça s’appelle ne pas tenir les grands axes structurants d’une politique publique, ça n’est pas un service rendu au débat démocratique”.

    [….]

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/griveaux-exclut-un-changement-de-politique-a-l-issue-du-grand-debat.html

  • Qu’y a-t-il dans le grand débat ? – Journal du mardi 15 janvier 2019

     

    Société / Qu’y a-t-il dans le grand débat ?

    C’est parti pour l’enfumage. Ce mardi, Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi du Grand débat national censé calmer la crise des Gilets Jaunes… Entre sujets tabous et thèmes sans intérêt… la manoeuvre peine à convaincre.

    Gilets Jaunes et médias : pourquoi tant de haine ?

    La caste médiatique toujours pétrifiée devant les Gilets Jaunes. Après deux mois de mobilisation, les mensonges de la presse subventionnée sont en passe de rompre définitivement les relations avec le mouvement.

    Education / Mineurs délinquants : faut-il sanctionner les parents?

    Sanctionner les parents des mineurs délinquants… L’idée n’est pas nouvelle mais refait surface avec Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education Nationale… Avantages et inconvénients dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/quy-a-t-il-dans-le-grand-debat-journal-du-mardi-15-janvier-2019

  • Saint-Leu-la-Forêt (95) : La préfecture refuse un projet de crèche et impose en catimini un centre d’hébergement d’urgence

    Saint-Leu-la-Forêt (95) : La préfecture refuse un projet de crèche et impose en catimini un centre d’hébergement d’urgence

    Pendant le lancement du grand débat national, l’étatisme se poursuit avec des décisions prises par les préfectures sans aucune concertation avec les élus locaux, preuve s’il en est que ce grand débat est un enfumage massif. Ce n’est pas la parole qu’il faut donner au peuple, mais le pouvoir, selon le principe de subsidiarité, bien rappelé dans le courrier ci-dessous.

    Sébastien Meurant, sénateur LR du Val d’Oise et ancien maire de Saint-Leu-la-Forêt, écrit au préfet :

  • #GrandDébatNational : la contribution de la Dissidence Française

    Communiqué de la Dissidence Française

    Enlisés dans la crise des Gilets Jaunes et incapables d’apporter des réponses concrètes à la colère des Français, Macron et son gouvernement ont annoncé le lancement d’un « Grand Débat National » destiné à recueillir les propositions et contributions des citoyens.

    Dans les faits, ce « Grand Débat » s’apparente davantage à une piètre tentative de sortie de crise d’un gouvernement aux abois qu’à une réelle volonté d’entendre la colère des Français.

    Sur la forme d’abord : inauguré le 15 décembre dernier, le site du CESE – dédié au recueil des « doléances des Français » – n’accepte plus de contributions ni de vote depuis le 4 janvier. Ainsi, la possibilité de déposer des contributions en ligne aura duré moins de 20 jours, durant la période des fêtes de fin d’année. Les contributions recueillies sont donc désormais en cours  « d’analyse et de synthèse » par le CESE qui se contentera de formuler un avis purement consultatif. Pire, certains ministres – comme Bruno Le Maire – ont d’ores et déjà annoncé que ce débat ne devait pas conduire « à détricoter ce qui avait été fait » par son gouvernement. Un enfumage qui n’est pas sans rappeler les « Etats généraux de la bioéthique » organisés il y a 6 mois par ce même gouvernement.

    Sur le fond ensuite : le « cadrage » des contributions exclu de fait des questions fondamentales comme celles de l’immigration, de l’insécurité ou de la bioéthique, et se borne à 4 thématiques : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’Etat et services publics.

    A défaut d’ouvrir la possibilité réelle d’une large concertation populaire, le gouvernement Macron a donc fait le choix délibéré de verrouiller ce débat, de museler la parole des Gilets Jaunes et de ne créer que l’illusion du dialogue. 

    La Dissidence Française dénonce ce simulacre de débat et réaffirme son soutien total à la mobilisation des Gilets Jaunes, que nous accompagnons sur le terrain depuis ses débuts.

    Voici les contributions de la DF sur chacune des 4 thématiques de ce débat :

    Transition écologique

    La crise écologique est une réalité : pollution de l’air, de l’eau et des sols, destruction de l’environnement, des paysages et de la biodiversité, dégradation de l’espérance de vie… Cette crise résulte d’abord et avant tout du système productiviste et du libre-échange mondialisé, et ne trouvera pas de réponse dans des demi-mesures punitives qui ciblent toujours les mêmes et escamotent les vrais enjeux. Seule une remise en cause de ce système hérité du siècle dernier pourra nous permettre de relever véritablement le défi de la transition écologique.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • d’instaurer la détaxation de proximité permettant de moduler le prix d’un produit en fonction de la distance parcourue avant sa distribution ;
    • de relancer l’économie de nos territoires en favorisant les circuits courts ;
    • de consolider l’indépendance économique de la France en mettant un frein aux délocalisations et en protégeant nos entreprises du dumping social, fiscal et environnemental ;
    • de réduire drastiquement l’impact écologique de la société marchande en régulant la mondialisation sauvage.

    Fiscalité et dépenses publiques

    Avec plusieurs centaines de taxes et impôts différents, la France est la championne d’Europe des prélèvements obligatoires, qui ont absorbé près de 49% du PIB en 2017 (chiffres d’Eurostat). Un matraquage fiscal qui asphyxie l’économie réelle et les classes moyennes mais qui épargne les banques, les institutions financières et les firmes transnationales. Résultat : plus de 7 millions de chômeurs, 60 000 faillites d’entreprises par an et une précarité omniprésente qui mène des millions de ménages au surendettement.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de créer un choc de libération fiscale, en remplaçant progressivement l’ensemble des prélèvements obligatoires par une Taxe Unique sur l’ensemble des transactions électroniques et financières, d’un montant maximum de 9% ;
    • d’en finir avec avec l’immigration massive (dont le coût pour le contribuable oscille entre 80 et 100 milliards par an), en rétablissant nos frontières, en appliquant la préférence nationale, en organisant une politique de remigration, et en mettant fin aux versements des allocations dont bénéficient les étrangers en attente de régularisation ainsi qu’aux subventions destinées aux associations immigrationnistes ;
    • de briser les chaînes de l’usure, en séparant les activités bancaires spéculatives de celles de dépôt/crédit, en déclarant un moratoire sur le paiement de la dette et de ses intérêts, en lançant un audit approfondi de la dette, des taux d’intérêts consentis ces dernières décennies, et en renégociant la dette en vue d’un défaut de paiement partiel sauvegardant l’épargne des ménages français.

    Démocratie et citoyenneté

    Influences étrangères, pressions de lobbies communautaires, transferts de souveraineté à des instances européennes non-élues, déconnexion entre le pays réel et le pays légal, parisianisme… autant de symptômes d’une faillite de la démocratie parlementaire qui brade la souveraineté et l’indépendance de la France au seul profit d’une oligarchie hors-sol.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de rétablir notre indépendance en suspendant la participation de la France à l’Union Européenne, à l’OTAN, à la Zone Euro et aux Traités de Libre-Echanges Transatlantiques ;
    • de suspendre les fonctionnaires étrangers et binationaux, de révoquer les fonctionnaires et élus qui ont prêté le serment maçonnique, qui se sont rendus coupables des faits de fraude fiscale ou de trafic d’influence ;
    • de faire de la commune l’échelon démocratique fondamental, auquel un maximum de compétences sont transférées et où s’organisent régulièrement consultations citoyennes et référendum locaux ;
    • de réduire le nombre de parlementaires et de rendre les assemblées représentatives du peuple et des communes de France ;
    • d’encadrer la pratique des sondages d’opinion, de supprimer toutes les subventions à la presse, aux partis politiques, aux associations communautaires et aux syndicats ;
    • d’abroger les lois d’entrave à la liberté d’expression et à la recherche historique et de sanctuariser la neutralité du Net.

    Organisation de l’Etat et services publics

    La fracture entre la « France périphérique » et des métropoles engorgées s’accroît. La désertification des campagnes, la disparition des services publics de proximité, la répression routière et l’asphyxie financière des communes accentue la marginalisation de la France rurale. Il est urgent de rétablir la permanence des services publics et l’équilibre entre les territoires, et de donner un nouveau souffle aux communes de France.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de placer sous contrôle public les entreprises des secteurs stratégiques, de renationaliser les autoroutes, et de revenir au 90km/h sur le réseau secondaire ;
    • de lancer un vaste programme de simplification des formalités administratives pour les particuliers comme pour les entreprises ;
    • de mettre un terme à la désertification des campagnes, aux fermetures de services publics de proximité et aux privatisations des entreprises publiques ;
    • de préserver l’autonomie des communes et leurs dotations, de démanteler le mille-feuille administratif en transférant aux communes et à l’Etat la plupart des compétences des échelons départementaux et régionaux.

    Si vous partagez nos analyses et nos propositions, nous vous invitons à participer à ce débat en relayant la contribution de la Dissidence Française, notamment dans les mairies qui ont prévu un cahier de doléances dans le cadre de cette consultation.

    Vous pouvez télécharger et imprimer notre contribution en PDF en cliquant sur l’image ci-dessous :

  • Pandore et sa deuxième boîte

    6a00d8341c715453ef022ad3afc029200d-320wi.jpgL'avant débat, consacré aux limites que le pouvoir imagine pouvoir tracer, pour freiner la libre expression des Français. Cela demeure encore aujourd'hui dans le registre comique. Nous devrions profiter de ce répit, avant qu'il tourne au tragique, pour souligner les inconstances, les incertitudes et, à de nombreux égards, les incongruités de celui que l’on n'appelle plus Jupiter, encore moins le Maître des Horloges, sinon par dérision.

    Nouveau revirement en effet dans sa Lettre aux Français : le président revient à la case qu'il avait effleurée dans son allocution du 10 décembre. On pourra donc parler de l’immigration.

    Remarquons qu’à l’instant, comme cela vient de sortir, cela risque de se révéler provisoire : le curseur proposé se préoccuperait de quotas.

    Campons bien au départ les trois points de vue concurrents. Ils sont appelés à se partager l'opinion, évidemment divisée.

    Première approche : celle des gens aux yeux desquels on n'en fait jamais assez au bénéfice des migrants d'où qu'ils viennent, quels que soient leurs effectifs. Le quotidien Le Monde dans son édition faussement datée du 15 janvier en fait les seuls dignes d'intérêt. Le journal nous assène ainsi les déclarations immigrationnistes comme s'il s'agissait d'expertises scientifiques.

    Nous apprenons ainsi que Pierre Henry, directeur de France Terre d’asile "reste perplexe sur l’opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes." Cet homme aux idées longues s'inquiète de voir se déployer un débat "dans l’hystérie et la surenchère". On ne peut que lui donner raison. Mais cela vaut pour tout le processus, imitant les États Généraux de 1789, sans même recourir aux élections, et pas seulement pour cette question-là. François Gemenne est présenté comme spécialiste des mouvements migratoires en sa qualité de chercheur à l’université de Liège. Il déclare, sur le mode péremptoire : "Les migrations sont un sujet dont il faut débattre mais le faire ici, cela sous-entend qu’elles sont responsables du déclassement dont les gilets jaunes se plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires." Enfin parmi les trop nombreux députés du parti présidentiel La République en marche, le journal a trouvé un certain Aurélien Taché, qui reste, nous dit-on, mitigé : "Dans une société où on réfléchit aux enjeux de citoyenneté, il est normal qu’on évoque le sujet si c’est pour avoir une politique migratoire claire. En revanche, il est étonnant qu’il apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des gilets jaunes."

    On se retrouve donc en lisant tous ces doctes avis dans une séance de catéchisme humanitaire, irréfutablement renforcé de fausse connaissance, où les derniers rogatons démocrates chrétiens concurrencent en platitude les plus urticants francs-maçons.

    Deuxième attitude : celle des technocrates qui entrent dans le jeu des quotas. Notons que François Fillon, candidat malheureux en 2017 allait dans ce sens. On planifierait comme cela des chiffres passoires. On quantifierait sur le papier, tout en admettant des exceptions présentées pour obligatoires, destinées à submerger la règle. On continuerait ainsi avec le regroupement familial à sens unique, sur le territoire de l'Hexagone. On disserterait sur l'extension de ce droit aux enfants quasi adoptifs, sachant que l'islam récuse l'adoption. On reprendrait la formule jésuitico-macronienne de nos soi-disant obligations en matière d'asile. Moyennant quoi l'invasion continuera.

    Troisième et dernier point de vue : on permet de s'exprimer au ressenti de 80 % des Français. Il rejoint celui de 80 % des Européens. On mesurera peut-être avec une règle millimétrée un petit plus ou un petit moins selon le degré d'exposition au fait migratoire.

    Leur réponse tient en trois mots : ras le bol.

    Cela veut dire, mon prince, que le sentiment populaire, que l'on taxera de populiste, pourquoi pas, si l'on ouvre véritablement le débat, se traduira par des quotas négatifs. Et par quelques questions indiscrètes. Combien de reconduites à la frontière ? Combien d'inactifs expulsés ? Combien d'imams polygames que l'on cessera de subventionner par des allocations familiales ? etc.

    Dernière solution, certes : l'État tente, une fois de plus, de falsifier la libre expression des opinions, en intimidant les participants.

    Le Figaro du 10 janvier s'inquiétait, sans doute juste titre, d'une ouverture de la boîte de Pandore des hausses d'impôts. Une boîte peut en cacher une autre.

    JG Malliarakis

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