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anti-national - Page 564

  • Madame Bouchard-Malawi, le futur qui nous attend si rien ne change

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    Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ Les textes d’anticipation sont rares sur Polémia. Mais il est pourtant fascinant et pertinent d’imaginer le futur proche si rien n’est fait pour modifier le cours de l’histoire en Europe. Car ce qui différencie le pater familias traditionnel du jouisseur moderne, c’est bien la capacité de projection et d’anticipation, préalable nécessaire à toute action politique raisonnable. Nous publions donc le texte qui suit, rédigé par Bruno Mégret, en espérant qu’il reste ce qu’il est pour l’instant : de la science-fiction.
    Polémia.

    Madame Bouchard-Malawi répondait parfaitement aux critères maintenant exigés pour occuper son poste. Personne n’avait rien trouvé à redire ni dans son passé professionnel ni dans sa vie personnelle : aucune phrase déplacée, aucun avantage financier illicite. Mieux encore, se voulant totalement irréprochable dans ses nouvelles fonctions, elle habitait toujours son petit appartement du XVIIIe arrondissement et se rendait chaque jour à son bureau en vélo électrique après avoir accompagné elle-même ses enfants à l’école. Elle aurait pu être logée sur son lieu de travail et bénéficier d’une voiture de fonction mais madame Bouchard-Malawi était intraitable sur ce sujet : elle voulait mener la vraie vie comme ses compatriotes et refusait tous les avantages qui l’auraient coupé des Français. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’elle avait réduit sa rémunération à un niveau proche du Smic et qu’en dehors des manifestations officielles, elle prenait son repas dans une brasserie où elle réglait l’addition avec ses tickets restaurant. Bref,madame Bouchard-Malawi se voulait une Française comme les autres. Et c’est pour cette raison qu’elle avait été élue présidente de la République.

    Soutenue sans réserve par les médias, elle avait par ailleurs pleinement répondu à leur exigence de compassion et d’empathie. C’est ainsi que madame Bouchard-Malawi avait mené une campagne électorale originale, passant l’essentiel de son temps parmi les ONG humanitaires. On l’avait vu participer aux maraudes pour venir en aide aux sans-abri, elle avait dormi dans plusieurs centres de rétention pour migrants et c’est la plupart du temps aux restos du cœur ou auprès des mal-logés qu’on la trouvait à l’époque. Elle était aussi de tous les rassemblements pour les grandes causes médiatisées, comme la lutte contre le changement climatique ou l’action pour l’accueil des migrants.

    Si donc elle avait été élue contre la candidate populiste, ce n’était pas en faisant des concessions de fond, mais en usant de l’émotion et de l’affectif avec la complicité des médias. Car madame Bouchard-Malawi était très bien vue du Système : elle était une femme, elle était mariée à un homme de la diversité, son parcours la distinguait des élites universitaires ou des castes de fonctionnaires et, surtout, elle n’était pas une politicienne professionnelle. Chargée de communication dans une société privée, encore en fonction avant son élection, elle s’était engagée tardivement en politique, à l’époque où les partis voulaient favoriser la société civile. Portée par l’impératif de parité et une ambition aussi dévorante que cachée, elle avait très vite gravi les échelons, n’hésitant pas à utiliser les moyens les plus vils pour écarter ses concurrents. Très à l’aise devant les caméras où elle ramenait tous les débats aux problèmes des Français les plus défavorisés, elle était devenue une figure emblématique de la vie politique et le principal porte-parole de son parti.

    C’est donc assez naturellement qu’elle avait été choisie pour être la candidate de sa formation à l’élection présidentielle. Il est vrai que toutes les personnalités qu’on aurait vues plus classiquement dans les habits d’un chef d’État avaient jeté l’éponge depuis longtemps jugeant la fonction trop exposée et par trop dépourvue de vrai pouvoir. Aussi était-elle apparue à certains comme une réponse à la crise qui frappait le monde politique. D’autres attendaient pour cela un homme providentiel, un homme d’État qui marque l’histoire, mais c’est madame Bouchard-Malawi qui était venue car c’est elle qui correspondait le mieux à l’état du pays et aux intérêts du Système.

    Madame Bouchard-Malawi était-elle consciente de faire le jeu de ce dernier ? Nul ne le sait, mais si c’était le cas elle n’en paraissait nullement gênée car pour elle les choses étaient simples. Les médias indiquaient la voie à suivre. Aussi portait-elle une grande attention aux propos des éditorialistes qu’elle reprenait toujours à son compte. S’agissant de la mise en œuvre de l’action de l’exécutif, elle s’en remettait aux hauts fonctionnaires qui l’entouraient. Ainsi, lorsqu’il s’agissait de trancher des dossiers complexes, elle suivait leur avis, d’autant qu’ils lui expliquaient toujours qu’il n’y avait qu’un choix réellement possible, celui qu’ils lui conseillaient. Quant à l’opposition, madame Bouchard-Malawi n’avait pas à s’en préoccuper, c’est la justice qui s’en chargeait.

    Son gouvernement ne lui causait pas de soucis, car madame Bouchard-Malawi avait de l’autorité. Au demeurant, la plupart de ses ministres étaient inexistants et les autres sévèrement tenus à la discrétion médiatique. Dans les rencontres internationales, madame Bouchard-Malawi qui se ne se laissait jamais démonter se comportait avec beaucoup d’aplomb comme à Paris. Ce faisant, elle défrayait la chronique par ses tenues et ses propos décalés. Mais personne ne lui en tenait rigueur car avec elle la France ne sortait pas de la ligne de plus grande pente définie à Bruxelles et à Washington. Aussi écoutait-on patiemment ses discours pleins de bons sentiments et c’est avec une indulgence amusée que ses pairs attendaient sa conclusion qui portait toujours de façon un peu obsessionnelle sur la nécessité de sauver la planète.

    Depuis son élection, madame Bouchard-Malawi occupait ses fonctions sans fléchir dans les sondages de popularité car, si les affaires du pays continuaient d’être gérées comme elles l’étaient avant elle, chacun avait compris qu’elle n’y était pas pour grand-chose. L’invasion migratoire, la déconstruction des valeurs et la désindustrialistion du pays se poursuivaient à un rythme toujours aussi soutenu si ce n’est davantage mais, avec elle, les Français avaient enfin un président qui leur ressemblait et qui vivait sur le même train qu’eux. Mieux encore, ils pouvaient compter au sommet de l’État sur une femme de compassion, d’émotion et d’empathie. Le Système, de son côté, y trouvait son compte. Quant à l’intéressée, elle avait compris qu’en continuant de jouer son rôle, elle aurait toujours le soutien des médias et qu’avec eux elle resterait intouchable.

    Certains avaient fait remarquer qu’elle avait tué le politique et occulté la France. Sans doute était-ce et est-ce d’ailleurs le but secret du Système. Heureusement nous n’en sommes pas encore là, mais si ça continue comme ça, madame Bouchard-Malawi pourrait bien devenir dans la réalité la figure cauchemardesque de notre futur.

    Bruno Mégret 21/10/2018

    https://www.polemia.com/madame-bouchard-malawi-le-futur-qui-nous-attend-si-rien-ne-change/

  • En France, les islamistes ont des complices : ceux qui minimisent leur influence

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    Ce ne sont pas seulement les islamistes déclarés qui menacent la France, mais tous ceux qui minimisent leur influence dans la société.

    Quand on entend le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis n’admettre que du bout des lèvres l’existence de « dérives religieuses extrémistes », pour ajouter qu’il y en a des « islamiques » mais d’autres qui ne le sont pas, on comprend tout de suite qu’on a affaire à un relativiste, qui met toutes les religions sur le même plan. Mais ce relativisme, en laissant entendre que le christianisme ou le judaïsme ont aussi leurs intégristes, banalise les manifestations d’un communautarisme spécifique à l’islam.

    On peut comprendre qu’un élu de Seine-Saint-Denis déplore qu’on ne parle que des dérives communautaires, du trafic de drogue, de la violence gratuite ou intéressée, en occultant les réussites des quartiers. Il reste que, si l’on n’a pas conscience que l’islam mêle le temporel et le spirituel, le politique et le religieux – ce qui, précisément, le rend perméable à toutes les dérives sectaires –, on devient malgré soi un complice de l’islamisation progressive de la France.

    Les témoignages recueillis dans l’ouvrage dirigé par deux journalistes du Monde« Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert », sont sans appel. Pour ne pas faire de vagues, on a laissé se développer dans les cités un processus identitaire qui non seulement va à l’encontre de toute intégration – ne parlons pas d’assimilation ! – mais favorise le développement de ghettos revendiqués : les Blancs s’en vont, les Arabes non musulmans ou bien intégrés font de même. Les islamistes peuvent en toute impunité imposer leur loi et leur culture, faire régner une terreur physique et psychologique. Gérard Collomb, peu avant son départ, avait lancé les « quartiers de reconquête républicaine » : c’est plutôt la République qui se fait conquérir.

    Ce président du conseil départemental qui, sur France 24, s’offusque de voir des quartiers de son département stigmatisés est un socialiste, qui cultive des préjugés de gauche. Un mélange d’angélisme, d’idéalisme et d’idéologie, une culture de l’excuse qui trouve toujours des explications sociales ou victimaires aux comportements les plus répréhensibles. Se rendent-elles compte, ces bonnes âmes, que leur relativisme revigore l’extrémisme islamique en en minimisant la portée ? Ce ne sont pas seulement les imams fanatiques qui propagent le communautarisme et la haine : ce sont aussi les politiciens qui, par clientélisme, cèdent aux revendications communautaires.

    Notre nouveau ministre de l’Intérieur ne s’est pas débarrassé de ce travers socialiste. Quand il fait un parallèle entre les femmes musulmanes qui portent le voile et le voile que portaient, autrefois, les femmes catholiques pour assister à la messe, se moque-t-il du monde ou se montre-t-il plus stupide qu’il ne l’est ? Il est vrai qu’Alain Juppé, lui aussi, qui n’en rate pas une quand il s’agit d’être dans le vent, avait raconté que sa mère se rendait à la messe avec un foulard et qu’il n’était guère choqué de le voir porté, de nos jours, par les femmes musulmanes.

    Autre signe précurseur de l’islamisation : Gérard Collomb aurait manifesté sa crainte de l’élection de maires salafistes aux prochaines élections municipales. Il faut dire qu’il leur a bien préparé le terrain, avec ses amis socialistes et macroniens. Au nom de quoi refuserait-on à des musulmans de se présenter sur des listes communautaristes ? Quand on met le doigt dans l’engrenage, tout le bras risque d’y passer. Il serait temps, pour les pouvoirs publics, de cesser de subir !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/en-france-les-islamistes-ont-des-complices-ceux-qui-minimisent-leur-influence/

  • Avec Macron, l’agression fiscale se poursuit – Journal du 25 octobre 2018

    Fiscalité / Avec Macron, l’agression fiscale se poursuit
    Après cinq années de socialisme, les électeurs d’Emmanuel Macron pensaient en avoir fini avec la fiscalité oppressive… pas de chance après un an et demi de mandat, le président en marche est une pâle copie de ses prédécesseurs en la matière.

    Société / Paris : une capitale clochardisée
    Alors qu’Anne Hidalgo est de plus en plus contestée à la mairie de Paris, la capitale continue sa descente aux enfers… aux problèmes de circulation et de propreté s’ajoute la recrudescence de sans-abri notamment des femmes.

    Economie / Français : vers un grand déplacement ?
    Alors que la situation économique du pays est morose et que les français sont de plus en plus inquiet de leur sécurité, une étude révèle qu’une très large majorité des jeunes entendent quitter le pays !

    Europe / Hongrie : Un 23 octobre entre commémoration et élections

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Zoom – Eudes Baufreton : Le combat de Contribuables Associés

  • Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements public

    Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics

    Lu sur l’IREF :

    Certes cela faisait longtemps qu’on en parlait, mais malgré tous les efforts d’augmentation des anciens impôts par ci, de création de nouvelles taxes par là, d’extension ailleurs de multiples prélèvements et contributions, on s’en rapprochait certes, mais on n’y arrivait pas. Or cette fois-ci c’est bon, car nous venons d’apprendre grâce au rapport Giraud que dès 2017 avec 1 038 milliards d’euros (soit une progression en euros courants de 55% depuis 2002 !) nous avions pour la première fois victorieusement franchi le cap de mauvaise espérance des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics et que depuis longtemps à la lutte avec le Danemark, nous sommes désormais vraiment les champions avec 45,3% de notre PIB engloutis par la pompe vorace de nos finances publiques. Naturellement, comme en France on joue collectif, ce succès est un succès d’équipe. Et là, sans prétendre à une exhaustivité fastidieuse, il faut quand même savoir rendre hommage à tous ceux qui -mieux que d’autres qui n’ont pourtant pas démérité- se sont obstinés sur ces dernières décennies à exiger des Français toujours plus, sans jamais ou presque leur offrir davantage.

    À tout seigneur, tout honneur : François Mitterrand dès son premier mandat a su procéder à de fortes augmentations de la quasi-totalité des prélèvement fiscaux et sociaux notamment sur le patrimoine et surtout. Il a su aussi fragiliser gravement et durablement toutes nos retraites avec sa promesse irresponsable de la retraite à 60 ans. Mais, c’est surtout à lui qu’on doit la géniale création de l’impôt sur la fortune. Certes son rendement demeura toujours somme toute assez modeste, mais ce sont les ravages de son sillage pernicieux, qui firent le plus de mal, puisque cet impôt a réussi à enclencher sur plusieurs décennies l’expatriation continue de hordes de contribuables ulcérés par un matraquage fiscal en règle. Sont en effet partis non seulement nombre des plus fortunés mais aussi certains des plus entreprenants, avec une perte sèche pour les finances publiques et plus largement pour l’économie du pays que l’Administration n’a jamais voulu communiquer, mais qui s’apparente sans doute, toutes proportions gardées, à la saignée et à l’exode provoqués quelque trois siècles auparavant par la désastreuse révocation de l’Édit de Nantes.

    Parmi les très grands encore, il faut réserver une place de choix à un certain Michel Rocard, inventeur émérite de la CSG avec dès l’origine un luxe de complexité de taux et d’assiette – la non-déductibilité partielle sera une trouvaille absolument géniale – qui montre qu’en France on voue toujours une admiration sans borne à ceux qui savent créer les nœuds les plus inextricables. En tout cas, un succès qui ne s’est jamais démenti depuis l’origine, puisque aujourd’hui la CSG soutire déjà chaque année aux Français 100 milliards d’euros -et sans doute demain beaucoup plus- et que depuis des lustres, elle est l’un des outils préférés des politiciens sans courage et sans imagination pour maintenir la dépense publique à des niveaux exorbitants et déraisonnables.

    On passera rapidement sur l’ère Chirac, qui ne dérogea certes pas vraiment aux funestes habitudes de dépense de ses prédécesseurs et qui vécut très bien du train de vie de l’État mis en place par son devancier. À son actif, l’ineffable trouvaille de la journée de solidarité du Lundi de Pentecôte, dont la mise en place fut si compliquée, si tatillonne, si injuste qu’on en disserte encore chaque année dans les documentations sociales à l’approche de la Fête de l’Esprit Saint. Pourtant à sa décharge, il faut reconnaître que lorsqu’il n’était encore qu’à Matignon, il fut le seul à courageusement apprendre à ses dépens ce qu’il en coûte de vouloir supprimer intégralement l’impôt sur la fortune, auquel tiennent tant tous ceux qui ne le payent pas.

    Discrètement certes, mais assez efficacement, la Présidence Sarkozy a tenu un rang somme toute honorable en majorant durant son mandat de près de 50% et sans coup férir le taux des prélèvements sociaux frappant notamment les revenus du patrimoine. Pourtant, il s’attaqua aussi, mais sans doute beaucoup trop tard, à une refonte de l’ISF pour le rendre moins oppressif. Mais son coup d’éclat fut sans nul doute, juste avant la campagne en vue de sa réélection, de porter à 30 ans de détention, pas moins, le délai d’exonération totale des plus-values immobilières, d’en renforcer aussi significativement le taux effectif d’imposition, avec un dispositif particulièrement sournois et injuste qui repoussait en fait – et qui repousse encore – sur les toutes dernières années l’essentiel de la réfaction d’assiette prorata temporis. Avec plus de trois millions de propriétaires de résidences secondaires qui se sont sentis immédiatement concernés, la sanction électorale fut immédiate, même si les partisans du candidat battu n’eurent jamais l’élégance de reconnaître son erreur flagrante et impardonnable.

    Ensuite, nous arrivons certes avec François Hollande à quelqu’un de beaucoup plus terne, mais reconnaissons qu’il sut avec son impôt à 75% sur les hauts revenus, même retoqué par le Conseil constitutionnel, séduire électoralement une majorité de Français dont l’inculture fiscale le dispute toujours à l’ignorance économique (Macron, qui le sait bien, utilisera d’ailleurs la même “ficelle” fiscale avec la promesse de suppression de la taxe d’habitation). D’autre part au fil du mandat, sur le plan des taux, des créations de taxes et de la complexité législative, on reconnut sans peine, alors que la protestation populaire grondait, qu’on avait bien à faire à un gouvernement socialiste.

    Dernier de la liste, mais non le moindre, Emmanuel Macron a tout de suite prouvé que les impôts et les prélèvements sociaux, c’était son affaire. Certes pour les baisser prétendait-il, avec la substitution bienvenue d’une “flat tax” sur les revenus mobiliers et le démantèlement prudemment partiel de l’ISF. Mais aussi en sens inverse avec une forte majoration immédiate et quasi-générale de la CSG, censée neutralisée entre autres par la promesse parfaitement démagogique citée plus haut d’une suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des redevables. Or présentement nul ne sait encore comment ce “cadeau” sera financé et par quel tour de passe-passe cette taxe sera remplacée. Le Président a également montré une certaine virtuosité en jouant “forte” et avec aisance sur tous les claviers des taxes punitives, dont les verts fouettards réclament à cor et à cri l’aggravation et l’extension constantes, après avoir réussi notamment à transformer les factures d’EDF en avis d’imposition et à faire du moindre litre de carburant un vrai produit de luxe. Le nouveau mandat s’est illustré aussi par une grande première : au grand dam des entreprises concernées, le remplacement immédiat par un nouvel impôt voté d’urgence en quelques jours d’un impôt de plusieurs milliards d’euros qui venait tout juste d’être annulé par le Conseil d’État. On sut ainsi et tout de suite quel cas le législateur faisait des droits du contribuable et du respect du juge. […]”

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-avons-pour-la-premiere-fois-franchi-le-cap-des-1-000-milliards-deuros-de-prelevements-publics/

  • Rappel : Les socialistes tueraient père et mère pour éliminer le FN : la preuve

    Quand on me l’a racontée, j’ai cru à une blague et pourtant cette histoire est tout ce qu’il y a de plus vrai.
    Elle illustre parfaitement la rage anti-FN des parlementaires PS et ex-UMP, une rage qui les a conduits à prendre une décision ahurissante que les Français doivent absolument connaître. La scène se déroule au Parlement de Strasbourg au début du mois.
    Quelques semaines auparavant, le 10 septembre, une cour de justice américaine saisie par plusieurs associations écologistes avait interdit l’utilisation du Sulfoxaflor, un pesticide produit par Dow AgroSciences (groupe Dow Chemical), au motif qu’il était aussi un redoutable tueur d’abeilles. Dans son arrêt, la cour avait d’ailleurs cru bon de rappeler que les plantes pollinisées par les abeilles représentaient environ le quart de toute la nourriture consommée aux États-Unis. Alertée, madame Sylvie Goddyn, député européen du Front national, engageait aussitôt une procédure d’urgence pour faire obstacle à ce produit qui venait juste d’être autorisé par la Commission européenne, suite à une intense pression des lobbies de l’agrochimie.
    Cette démarche était d’autant plus fondée que l’association Pollinis, qui milite contre le système agricole intensif, avait déjà alerté les parlementaires sur le fait que le fabricant était incapable de fournir les preuves scientifiques de son innocuité sur les abeilles, comme l’exige pourtant le règlement CE n° 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et la protection des abeilles et pollinisateurs.
    Eh bien, ce mardi 13 octobre, les députés de la commission environnement du Parlement européen ont tout bonnement rejeté la proposition de Sylvie Goddyn par 31 voix contre (tous les députés socialistes et ex-UMP), 18 voix pour et 6 abstentions.
    Vous voulez savoir pourquoi ? Dans un communiqué officiel, les parlementaires socialistes ont déclaré ce qui suit :
    « Quant au détour d’une procédure en commission environnement du Parlement européen, certains élus du Front national se découvrent soudain une fibre écologiste, personne n’est dupe. Le mécanisme est désormais bien rôdé : ces “écolos de la 25e heure” instrumentalisent des sujets environnementaux et sociétaux graves […] pour nous faire croire qu’ils participent à la vie démocratique en Europe. Cette politique de la grosse ficelle ne convainc personne ; c’est la raison pour laquelle nous nous sommes opposés, aujourd’hui, à la proposition de madame Goddyn, députée européenne, membre du groupe Europe des nations et des libertés et autoproclamée “écologiste patriote”. »
    Cette scandaleuse affaire du Sulfoxaflor a suscité un débat politique de fond au Parlement européen. Faut-il, ou non, suivre le FN lorsqu’on est d’accord sur les propositions qu’il soutient ? « Les avis divergent et les élus louvoient. Dans tous les cas, c’est compliqué à gérer », reconnaît une source au Parlement européen.
    Eh bien moi, je demande aux électeurs qui lisent Boulevard Voltaire : combien de temps encore allez-vous continuer à louvoyer ?
    Christophe Servan

  • Ce libéralisme sans frein qui écrase les pays et les producteurs.

    la tour du pin gar.jpgLe libéralisme mondialisé paraît aujourd'hui si dominateur que rien ne semble devoir l'ébranler, et la cinglante réplique de Margaret Thatcher aux partisans du keynésianisme, « There is no alternative », a désormais valeur d'idéologie officielle à la tête de l'Union européenne, si bien incarnée par la rigidité technocratique d'un Pierre Moscovici qui s'en prend aujourd'hui aux États espagnol et italien parce que ceux-ci, après des années d'austérité, souhaitent redistribuer plus justement (même si l'on peut discuter des aspects de cette redistribution) les fruits des efforts précédents : après tout, il n'est pas injuste de vouloir redonner un peu d'air à des populations « de base » sur lesquelles ont longtemps reposé les politiques de restriction budgétaires tandis que les grandes sociétés multinationales locales, elles, se sont avérées parfois fort généreuses avec leurs actionnaires... Mais la Commission européenne ne l'entend pas de cette oreille, arguant que les dettes publiques de ces deux États sont trop élevées pour se permettre de faire des « cadeaux » aux contribuables espagnols et italiens, et elle a même rejeté le budget de l'Italie ce mardi. La France pourrait bien, d'ailleurs, faire les frais de cette intransigeance européenne, au risque d'accentuer encore un mécontentement social et populaire qui ne se limite pas aux seuls retraités. La « promesse de l'Europe » semble bien s'être noyée dans les considérations comptables, celles-la mêmes que méprisait de Gaulle, non pour les nier mais pour les remettre à leur place qui ne doit pas être la première.

    Le libéralisme actuel de la Commission européenne a, il y a quelques années et encore aujourd'hui, empêché les États de défendre efficacement leurs industries nationales, au nom des droits des consommateurs qui, en définitive, s'apparente plus à ce « devoir de consommation » qui s'impose en société de consommation au détriment, souvent, des producteurs comme de l'environnement. La mondialisation est souvent vantée comme le moyen d'avoir les prix les plus bas, au risque d'en oublier la justice sociale et l'intérêt national bien compris, ce que le royaliste social et corporatiste La Tour du Pin a, dès la fin XIXe siècle, dénoncé avec vigueur à travers articles et publications nombreux. Son monarchisme était « illibéral », non par idéologie mais par souci social, et il serait peut-être encore plus sévère avec un libéralisme contemporain qui, comme hier, veut absolument s'émanciper de toute contrainte et refuse toute notion de limites, au seul profit de l'égoïsme individuel et oublieux de toute réalité environnementale.

    Bien avant que la mondialisation libérale soit devenue la « norme », La Tour du Pin avait discerné les risques de celle-ci pour les activités productives de notre pays et pour les conditions de travail comme de vie des exploités de ce système qui, en définitive, s'avère l'un des plus grands dangers pour l'équilibre des sociétés et la justice sociale, malheureusement si négligées désormais par les oligarques qui gouvernent l'Union européenne. 

    En quelques lignes, parues dans les années 1880, tout, ou presque, est dit et annoncé : « Le système de la liberté sans limites du capital a-t-il développé la production, comme on le prétend, aussi bien qu'il l'a avilie? Nullement. Il l'a laissée dépérir sur le sol national, en émigrant lui-même, là où il trouvait la main d’œuvre (...) à meilleur marché (...). Les conséquences du système lié à la multiplicité des voies de communication (...) seront de ne plus pourvoir le marché que par les produits des populations les plus misérables; le coolie chinois deviendra le meilleur ouvrier des deux mondes, parce qu'il n'aura d'autre besoin que ceux de la bête. Puis, comme l'ouvrier, l'ingénieur, l'agent commercial, le banquier lui-même seront pris au meilleur marché. (...) Voilà comment une décadence irrémédiable attend, dans l'ordre économique,la civilisation de l'Occident au bout de cette voie de la liberté du travail où elle s'est engagée avec la doctrine de ses philosophes pour flambeau, la science de ses économistes pour guide, et la puissance de ses capitalistes. »

    Extrait du livre "Vers un ordre social chrétien", rédigé par René de La Tour du Pin, qui fût toute sa vie un ardent défenseur de la Cause monarchique sociale, et qui voyait loin, ce texte paraît aujourd'hui prémonitoire... Pour autant, il n'est pas un appel au fatalisme mais, au contraire, un appel à réagir en condamnant ce capitalisme libéral, règne d'une « fortune anonyme et vagabonde » : réagir, non par l'imposition d'un étatisme tout aussi, bien que de manière différente, dévastateur pour les libertés des producteurs ; réagir par la renaissance du politique qui doit imposer, de par sa présence tutélaire et de par son essence publique, le nécessaire esprit de « devoir social » aux forces économiques et financières de ce pays, et à celles qui prétendent y faire affaire...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1514:ce-liberalisme-sans-frein-qui-ecrase-les-pays-et-les-producteurs&catid=52:2018&Itemid=63

  • Albach nous démontre par l’exemple saoudien que la remigration est possible

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    Jacques Chassaing Riposte laïque cliquez ici

    Décidément Roland Hélie, fondateur de Synthèse Nationale, aura fait fort en invitant une nouvelle fois le gratin de la résistance française à la 12e Journée, à Rungis. L’écrivain Emmanuel Albach n’y est pas allé par quatre chemins pour expliquer que les portes de la France sont grandes ouvertes dans le sens de la sortie pour toute une légion d’envahisseurs venue autant qu’appelée piller les caisses de la solidarité nationale et s’approprier le pays. Après la mémorable allocution de Richard Roudier qui fait trembler les plus lucides des cadres et de la maîtrise cliquez ici, voici qu’Emmanuel Albach nous indique de sérieuses pistes pour éviter le pire.

    On peut commencer par changer les règles : « publier des décrets. Chirac a signé un décret pour le regroupement familial, il suffit d’en signer un autre pour l’interdire ». Si demain nous interdisons des autorisations de séjour, des passeports, des cartes d’identité, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est inapplicable :  «  nous avons une police performante quand elle a des ordres, des lois, donc une volonté politique ». « Et si des petits gaillards armés de kalachnikovs décidaient de se battre, pour faire la guerre il leur faudrait des munitions donc une logistique et pour que ces petits voyous de banlieue puissent envisager de s’opposer à des troupes françaises et à la police, il leur faudrait une logistique considérable. On a les moyens de gagner, il suffit de volonté ».

    « On pourrait aussi révoquer des juges ». Quant à la partition de la France prétendue inévitable, c’est non : « on n’a aucune raison de leur laisser un centimètre carré de notre terre. Nous avons une légitimité historique. Des mouvements de population, des mouvements de remigration , il y en a toujours eu ». Rien de nouveau sous le soleil. Et Emmanuel Albach de multiplier les exemples de l’Histoire passée et actuelle.

    Emmanuel Albach : L’exemple politique de l’Arabie saoudite sur la remigration

    Discours d’Emmanuel Albach, écrivain, auteur de Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes cliquez ici, à la 12e Journée de Synthèse Nationale :

     

  • Comparaisons morbides : le planning familial avait oublié une ligne

    Suite à l’actualité récente, le planning familial a publié une comparaison entre le nombre des morts de la chasse, du terrorisme et des violences conjugales.

    L’Homme Nouveau a complété ce comparatif avec celui des avortements :

    https://www.lesalonbeige.fr/comparaisons-morbides-le-planning-familial-avait-oublie-une-ligne/

  • Macron et Mélenchon : les méprisants

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    Apparemment, tout oppose MM. Macron et Mélenchon. L’un est un social-démocrate, l’autre un socialiste. Le premier croit à l’économie de marché, mais poursuit une politique dirigiste fondée sur une redistribution orientée qui s’accorde avec son progressisme sociétal, favorisant les individus très riches et les exclus, au détriment des propriétaires, des familles, des personnes âgées, de tous ceux qui se sont un peu, souvent très peu, enrichis par l’épargne et le travail et entendent en faire bénéficier leurs enfants, quand ils le peuvent. L’autre veut la révolution, le retour à l’État-démiurge, créateur d’un peuple égalisé en dépit d’une diversité accueillie sans limite.

    Au-delà de cette opposition, ce qui les rapproche tient en un mot : le mépris. Et celui-ci s’adresse d’abord aux classes moyennes, aux Français qui continuent à fonder des familles, à travailler en souhaitant devenir propriétaires, qui fuient certains quartiers où ils ne se sentent plus chez eux, ou encore ceux qui perpétuent loin des grandes villes une manière de vivre à laquelle ils sont attachés. L’un cultive le mépris des métropolitains qui ont fait des études, qui n’ont eu que la rue à traverser pour trouver un métier plaisant bien rétribué, qui pensent qu’il faut être stupide ou inculte pour avoir beaucoup d’enfants. L’autre fait semblant d’aimer le peuple, et plus encore le nouveau, celui qui vient d’arriver et qui prend la place des prolétaires exploités de jadis. Le premier est l’élu des beaux quartiers. Le second celui des territoires perdus par la République ou par le marché. L’un est Robespierre moins la vertu, l’autre Marat moins la sincérité.

    Récemment, Mélenchon-Marat est venu involontairement au secours de Macron-Robespierre par son outrance. Avait-il tout à fait tort ? Non. En perquisitionnant le domicile de Jean-Luc Mélenchon, et en piétinant sans vergogne sa vie privée, alors qu’ils avaient été plus circonspects à l’égard de Benalla, les magistrats et les policiers se sont rendus, une fois encore, complices d’une non-démocratie en marche depuis l’exécution médiatico-judiciaire de Fillon. L’intéressé devait-il réagir avec une démesure grotesque ? Certainement pas, car il a rendu, ce faisant, un immense service au Président. Or, les deux dérives sont de même nature : Jean-Luc Mélenchon s’est drapé dans sa dignité d’élu, et il avait raison. Un parlementaire, ceint de son écharpe, est l’héritier du tribun du peuple : il incarne la République et, à ce titre, est inviolable, sauf à être coupable de délits dûment prouvés. Le fonctionnaire sert la République et ne l’incarne pas. Un magistrat n’est qu’un serviteur. Ce n’est pas un élu. Cette hiérarchie doit être respectée, mais il faut, pour cela, que l’élu ait un comportement respectable. Mélenchon ne l’a pas été.

    Car le mépris véhément de Mélenchon envers les policiers, les juges, les journalistes, les élus de son parti qui ne suivent pas la ligne a, pour corollaire, celui de Macron pour les Français qui ont l’insolence de ne pas admettre la justesse de ses vues, le toupet de se plaindre, le culot de respirer cette médiocrité franchouillarde que tout en lui déteste. Il voulait incarner auprès du peuple des Gaulois, réfractaires à la réforme par bêtise, et parfois impolis, la verticalité du pouvoir. Mais, à sa manière, le Méprisant de la République a aussi dérapé : en affichant sa préférence pour certains Français exotiques, en n’hésitant jamais à médire de son pays à l’étranger. Dans ces deux attitudes, il y a la volonté de se hisser au-dessus des autres pour se faire juge d’un passé de la nation auquel il n’a pas participé, pour humilier une armée qu’il a évité de servir.

    Macron et Mélenchon ne sont que les deux faces de l’oligarchie de gauche qui détruit le pays : l’une au nom d’un prétendu progressisme, l’autre par une démagogie sans limite. Face à eux, le populisme n’est que la revendication légitime d’un peuple qui veut être écouté et entendu par des élus respectables.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/macron-et-melenchon-les-meprisants/