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MÉLENCHON VS "MACRONIE" : AFFAIRE POLITIQUE, JUDICIAIRE & MÉDIATIQUE ?
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Pourquoi le conformisme est une lâcheté
Surtout, ne pas stigmatiser les minorités ethniques ! Le politiquement correct, cette novlangue européenne, oblige à fermer les yeux sur certains de leurs comportements pour éviter une accusation en racisme ou en discrimination. Résultats : parce que la justice britannique craignait des réactions islamophobes, elle a interdit aux médias d’évoquer les enquêtes et les procès sur des réseaux pédophiles pakistanais soupçonnés d’avoir violé des dizaines de jeunes filles blanches. L’omerta judiciaire n’a été levée que vendredi, à l’issue du verdict du tribunal de Leeds : il a condamné pour viols et agressions sexuelles vingt membres d’un gang ayant sévi de 2004 à 2011. De la même manière, le monde politique français feint de découvrir, depuis ce week-end, la violence et l’impunité qui se sont installées dans certains établissements scolaires des cités. “Nous allons rétablir l’ordre”, explique ce lundi Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, au Parisien.
C’est ce quotidien qui a révélé, samedi, une vidéo tournée dans une salle de classe d’un lycée de Créteil (Val-de-Marne) : elle montre un élève de 15 ans, grand gaillard noir, pointant un révolver (qui se révèlera factice) sur la tempe d’une enseignante en lui ordonnant de le noter “présent” alors qu’il vient d’arriver en retard. Dans la vidéo, les élèves rient ; l’un d’eux se place devant l’objectif pour faire un doigt d’honneur. L’enseignante a attendu la diffusion de la scène pour porter plainte. Dimanche, place de la République à Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre des violences homophobes, en se gardant d’être plus précises sur les agresseurs.
Sous couvert d’humanisme et de morale, cet aveuglement collectif est une lâcheté. Celle-ci explique la perte d’autorité des professeurs, lâchés par leur hiérarchie, dans certains établissements scolaires, et les débordements haineux et sexistes de ceux qui se sentent protégés par leur statut de victime sociale. En Grande-Bretagne, le silence imposé n’a pas permis à la presse d’enquêter sur les réseaux criminels au prétexte qu’ils mettaient en cause des musulmans. “Ces hommes ont délibérément pris pour cibles des victimes vulnérables, les manipulant et les exploitant pour leur propre satisfaction sexuelle”, a dévoilé le ministère de la Justice après le jugement.
Plutôt que de dénoncer ces tortionnaires, la pensée dominante s’en est prise au journaliste anglais Tommy Robinson, coupable d’avoir refusé de se plier aux injonctions de se taire et d’étouffer le scandale. Pour avoir enfreint l’interdiction de la Justice d’évoquer les arrestations et les procédures en cours, Robinson a été jeté en prison en mai dernier (mon blog du 4 juin), dans l’indifférence générale, y compris des journalistes français. Présenté par le discours dominant comme étant avant tout “un activiste d’extrême droite” et un “islamophobe”, ce lanceur d’alerte, libéré depuis sous caution, reste un infréquentable pour le monde politique et médiatique.
Mais comment prendre au sérieux ces journalistes qui assurent défendre la liberté de la presse, quand ils se montrent incapables de s’indigner quand celle-ci est ouvertement méprisée ? Le conformisme médiatique est devenu l’ennemi de la démocratie.
Ivan Rioufol
Texte daté du 22 octobre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/212388/pourquoi-le-conformisme-est-une-lachete/
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Rappel : ASSOCIATION ÉCOEURÉE, DISCOTHÈQUE : LA NEW JUNGLE DE CALAIS RÉVÈLE SON VRAI VISAGE
Jusque-là peu d’informations filtraient sur les conditions de vie au sein de la new jungle de Calais. Tout juste savait-on que plus de 3000 « réfugiés de guerre » s’entassaient dans ce bidonville dans des conditions «inhumaines » d’après les associations d’aide aux migrants.De nouveaux éléments apparus dans la presse depuis la semaine dernière semblent contredire la version officielle.Une ONG britannique, Human Relief Foundation (HRF), annonçait via son directeur Kassim Tokan, qu’elle cessait son aide après une visite du campement par ses bénévoles qui ont pu constater que les réfugiés en question, « 95 à 97% d’hommes en bonne santé », avaient l’intention de se rendre au Royaume-Uni juste pour « l’argent et de meilleures conditions de vie » et jetaient la nourriture et les vêtements qui leur étaient distribuées en abondance. On peut en effet observer aux alentours proches du centre Jules Ferry des monticules de vêtements et de nourriture jetés négligemment par les « réfugiés ».Choqués par le gâchis et l’attitude des habitants du « bidonville » les dirigeants de l’ONG britannique ont décidé de réorienter leur aide vers les pays du Moyen Orient en guerre.On savait que le campement illégal s’était organisé comme une petite ville informelle, par contre des photos parues sur facebook d’une discothèque en plein cœur de la new jungle ont choqué l’opinion publique. On peut y voir une structure toute équipée en sono, jeux de lumière et bar, pouvant accueillir au moins plusieurs dizaines de fêtards laissant pour le moins perplexe sur leurs conditions de vie « inhumaines ».Les associations françaises chargées de l’aide aux migrants, pour la plupart grassement subventionnées, auraient-elles arrangé à « leur sauce » les conditions de vie au sein de la new jungle, étant les seules pouvant y pénétrer, pour entretenir financièrement une activité humanitaire basée sur l’apitoiement de l’opinion publique ?Suite à ces révélations dérangeantes pour le milieu associatif « solidaire », la version officielle de l’immigration clandestine semble remise en question alors que la région Nord Pas de Calais subit plus que jamais une crise économique, sociale et politique. Le vote Front National ne s’est jamais aussi bien porté et la défiance envers la classe politique (et les associations sous perfusion) s’aggrave de manière irréversible. -
#PasDeVague : vague de reflux contre Jean-Michel Blanquer
Alors que plusieurs enseignants partagent sur les réseaux les violences dont ils ont été victimes, un professeur de SVT met en cause le ministre de l’Éducation nationale et son inaction dans la lutte contre les violences à l’école, lorsqu’il était recteur de l’académie de Créteil en 2008. Entre 2007 et 2009, Jean-Michel Blanquer “n’a rien fait” pour endiguer la violence qui sévissait dans l’académie de Créteil, selon Jérémy Destenave qui livre son témoignage au HuffPost. Ce professeur évoque des faits de violences envers des membres de l’équipe pédagogique du collège Karl-Marx de Villejuif.
L’enseignant a interpellé le ministre dans une série de tweet, dans lesquels il évoque des faits remontants à l’année 2008. Il a notamment exhumé une lettre adressée au moment des faits à l’académie de Créteil, dans laquelle il évoque une série d’incidents au sein de cet établissement du Val-de-Marne. Ce dernier met en garde Jean-Michel Blanquer contre “de plus en plus de violences verbales (insultes, crachats) et physiques (gifles, coups, jets d’objets).” En annexe de ce courrier, une liste des incidents rencontrés dans l’établissement: trois gifles à un surveillant, une agression d’un surveillant avec un briquet, ou encore un portable volé à un professeur… Des gestes restés impunis. Malgré les avertissements répétés auprès de l’administration, rien n’a été fait pour endiguer cette vague de violence :
Jean-Michel Blanquer était clairement au courant. Il n’a rien fait, il a été inefficace. (…) Tous mes collègues qui ont voulu porter plainte et parler de leurs problèmes, on leur a mis des bâtons dans les roues. Nous étions abandonnés.
L’académie nous a envoyé des gens qui sont venus nous faire culpabiliser pour nous dire que s’il y avait des soucis c’était de notre faute, c’est parce que nous n’avions pas de bonnes méthodes.
Le ministre de l’Éducation nationale a déclaré sur BFMTV, ce lundi :
“Je sais bien qu’il y a parfois des réalités masquées dans la vie quotidienne de nos élèves et de nos professeurs, il est tout à fait normal qu’elles s’expriment. Ça ne me gêne pas que des gens disent ce qui leur arrive sur le terrain. On se plaint suffisamment des effets négatifs des réseaux sociaux pour ne pas se plaindre quand les réseaux sociaux permettent justement de prendre conscience d’un phénomène.”
Mais tout va aller mieux depuis que Macron a fait interdire les portables…
https://www.lesalonbeige.fr/pasdevague-vague-de-reflux-contre-jean-michel-blanquer/
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Un élève braque sa prof avec une arme factice : Castaner crée un comité stratégique !
Merci à Catherine Rouvier d'avoir écrit cet excellent billet !
Catherine Rouvier
Docteur d'Etat en droit public, avocat, maître de conférences des Universités -
Des crédits d’impôts pour encourager l’immigration clandestine
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Contre l’avis du gouvernement, les députés de la majorité La République En Marche ont voté, mercredi dernier, un amendement permettant l’instauration d’un crédit d’impôt pour les foyers accueillant des réfugiés. D’un montant de 5 euros par nuit, dans la limite de 1500 euros par an, cette mesure est censée permettre aux immigrés arrivés en France, de mieux s’imprégner de la culture et de la langue françaises en vivant auprès d’une famille, plutôt qu’ en centre d’accueil. D’une pierre, deux coups : l’État pourrait ainsi se décharger partiellement du financement de l’hébergement des réfugiés, actuellement estimée à 17 € par nuit et par personne, tout en poursuivant sa politique d’accueil des clandestins.Le député La République en Marche du Val d’Oise, Aurélien Taché, a justifié cette mesure en déclarant « Les Français qui sont d’accord pour s’engager dans une démarche de solidarité, il faut qu’il y ait une reconnaissance de cet engagement-là ».
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Ces fâchés avec ces fâcheux chiffres sur l’immigration…
Même le journal Libération a été forcé de le reconnaître, sûrement la mort dans l’âme : le très vertueux Clément Viktorovitch a laissé paraître un défaut à sa cuirasse étincelante ! Panique à bord chez les disciples de la religion du vivre ensemble : leur porte-étendard favori a dit un mensonge, sur le plateau de l’émission « Punchline » de CNews. De surcroît, sur un sujet qu’il affectionne tout particulièrement : les chiffres de l’immigration, qu’il brandit et manipule toujours avec l’exaltation de celui qui, seul, croit détenir la vérité.
C’était le 20 septembre dernier, face à Charlotte d’Ornellas – qu’il se vantait pourtant d’avoir mouchée sur Twitter quelques heures après sa passe d’armes, ce qui lui avait valu les louanges de l’intelligentsia parisienne : « Bizarrement, les débats sur “l’immigration massive” changent de tonalité quand on commence à déconstruire les “fake news” et à demander des chiffres précis… »Seulement voilà, pris à son propre jeu, le jeune chroniqueur a fait preuve d’une très grande désinvolture à l’endroit de ces mêmes chiffres censés disqualifier Charlotte d’Ornellas, en affirmant qu’un tiers des entrées légales sur le sol français concernait les étudiants Erasmus, originaires des pays membres de l’Union européenne. Jean-Yves Le Gallou est monté au créneau sur TV Libertés en pointant les mystifications et les errements de Clément Viktorovitch concernant les chiffres réels de l’immigration légale. Et Libération a dû donner raison à Jean-Yves Le Gallou : « Seuls les ressortissants de pays tiers (extra-européens) sont concernés par les titres étudiants. » En substance, ces 80.000 étudiants (c’est leur nombre) ne sont pas des Erasmus (qui, eux, n’ont pas besoin de titre de séjour puisque appartenant à l’Union européenne), mais des jeunes gens en provenance du reste du monde…
Nous voilà donc rassurés : Clément Viktorovitch n’est pas un archange descendu d’un ciel afin de sabrer la foule des affabulateurs terrestres. Bien que pleine de précautions oratoires et d’affectation chevrotante, sa parole n’est pas d’évangile. N’en déplaise au parterre de ses fidèles et aux partisans du sans-frontiérisme, le vicaire à la voix doucereuse peut, lui aussi, commettre une bévue – ou dire un gros mensonge. Lui qui semblait très désireux de se bâtir une iconographie immaculée, vouant un culte à la pure argumentation et à la précision des chiffres, voilà qu’il s’est emmêlé les pinceaux dans son entreprise préférée : parer la Vertu des couleurs de la Vérité. Hélas, le vernis a craqué.
Dorénavant, gageons que notre père la morale mettra un peu d’eau dans son venin lorsqu’il prendra la parole sur les plateaux de télévision. On ne peut pas toujours avoir raison sur tout. Même quand on enseigne la sophistique – pardon, la rhétorique ! – à Sciences Po Paris.
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Revue de presse : Steve Bannon comme George Soros ? Go home !
Steve Bannon au congrès du RN en mars dernier
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
pour EuroLibertés cliquez ici
Steve Bannon est l’une des têtes pensantes ayant hissé Donald Trump à la Maison-Blanche en 2017… Après avoir été désigné Haut conseiller et chef de la stratégie du président américain, il a ensuite été rapidement remercié, avant d’être évincé de la direction de Breitbart, site Internet de « réinformation », qu’il codirigeait… Qu’a-t-il dit ou fait qui a précipité cette disgrâce ?
Vaste question… L’histoire politique est faite de ces conseillers qui, ayant aidé le prince à accéder au Pouvoir, se retrouvent ensuite écartés. Indubitablement, Steve Bannon a été un « apporteur » d’idées et de concepts, lesquels ont été mis à profit avec le succès qu’on sait par Donald Trump. Pour prendre un exemple plus proche, un Alain Soral a connu le même sort en France avec le Front national. Il a apporté des concepts et des idées à Marine Le Pen avant d’être à son tour mis à l’écart, pour de plus ou moins bonnes raisons. Mais nous avons là principalement affaire à de la psychologie plutôt qu’à de la politique. À force de conseiller le prince, le conseiller finit par se voir prince. Et comme le prince finit par se rendre compte que le conseiller prend trop de place, le prince se passe du conseiller.
Le cas de Donald Trump est encore plus flagrant. Certes, il avait des idées, mais était incapable de les traduire en concepts, ou alors de manière brouillonne ; ce qui est précisément le travail d’un conseiller. Après, une fois arrivé au Pouvoir, il y a des intérêts immédiats à gérer, des équilibres à établir et des pions à sacrifier. Steve Bannon, Irlandais d’origine et catholique de confession faisait déjà un peu désordre dans la traditionnelle hiérarchie de Washington, fief de l’oligarchie anglo-saxonne et protestante. Rendez-vous compte qu’il citait Charles Maurras et Jean Raspail comme références, un doctrinaire et un écrivain parfaitement inconnus outre-Atlantique, mais hautement sulfureux pour les rares élites locales s’étant donné la peine de les lire. Il était donc parfaitement logique qu’aux premiers soubresauts médiatiques, un tel trublion ait pu faire figure d’idéal fusible. Après, ce n’est pas parce que Steve Bannon s’est vu relégué à l’arrière-plan qu’il n’allait pas continuer à agir en coulisses. On le voit aujourd’hui avec son opération de charme, vis-à-vis des populistes européens.
Dans le logiciel politique de la Maison-Blanche, c’est parfaitement compatible. Toujours feindre d’accompagner les événements que l’on n’a pas su anticiper. Depuis les fondements de la construction européenne, le Nouveau monde n’a jamais cessé d’avoir un œil vigilant sur le Vieux monde, que ce soit avec l’OTAN ou leur lobbying intensif consistant à faire entrer l’Angleterre dans le Marché commun afin de mieux le subvertir de l’intérieur. Maintenant que les populistes ont le vent en poupe, il est tout aussi logique de poursuivre la même politique, Steve Bannon en étant l’instrument idéal, bénéficiant d’une certaine aura auprès de ces mêmes populistes. Ces gens sont victimes du syndrome des mal-aimés, lequel les pousse souvent à se jeter dans les bras des rares personnes se montrant un peu moins désagréables avec eux que leurs habituels contempteurs.
Alors oui, Steve Bannon est plus que critique vis-à-vis de Moscou : « J’ai toujours pensé que le régime kleptocratique de Poutine était dangereux », affirme-t-il. Oui, il est sioniste, poursuivant ainsi la traditionnelle politique extérieure de Washington – à l’exception, peut-être de Richard Nixon –, consistant à tenir à la fois Israël pour un épigone occidental en terre islamo-arabe et hostile et comme un puissant levier de pouvoir au sein même de la construction européenne. Bref, si les Américains sont des Occidentaux, ce ne sont pas et ce ne seront jamais des Européens. Sur cette question, Arnaud Guyot-Jeannin a été parfaitement explicite, dans un article publié sur votre site (cliquez ici).
Tout cela était donc parfaitement prévisible, tout comme il l’était tout autant qu’un Steve Bannon suscite la même paranoïa à gauche qu’un George Soros à droite.
Bien sûr, et ce dans un cas comme dans l’autre, il ne s’agit pas de grands marionnettistes tirant les ficelles dans l’ombre devant des multitudes hébétées ; mais seulement d’hommes d’influence sachant tirer parti de situations données ou d’exploiter les faiblesses des uns et des autres.
Marine Le Pen, leader du Rassemblent national en France et Matteo Salvini, leader de la Lega en Italie semblent prendre aujourd’hui leur distance avec The Movement…
La preuve en est que les leaders politiques que vous citez sont encore capables de discernement, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Quand Mischaël Modrikamen, fondateur du même Movement assure : « Nous nous retrouvons tous sur des valeurs communes. Plus de souveraineté, un contrôle strict de l’immigration, une lutte efficace contre l’islam radical », les patriotes sincères ne peuvent que souscrire. Mais quand le même Mischaël Modrikamen leur assure que l’avenir de l’Europe passerait globalement par un axe allant de Washington à Jérusalem, d’autres patriotes, plus sourcilleux en matière de souverainisme, ont aussi matière à s’inquiéter.
La preuve en est la réticence d’une Marine Le Pen, d’un Matteo Salvini ou même d’une Marion Maréchal. La patronne du Rassemblement national a dû peser ses mots, quand elle affirme : « Steve Bannon n’est pas issu d’un pays européen, il est Américain. La force politique qui naitra des élections en Europe, c’est nous, et nous seuls qui la structureront. Car nous sommes attachés à notre liberté et à notre souveraineté. C’est nous qui construirons la force politique qui vise à sauver l’Europe. Que les choses soient extrêmement claires sur le sujet. »
Lors de cette allocution, Matteo Salvini a opiné du chef, traduisant, discrètement et en gestes les fins, ce que pensent désormais à haute voix d’autres leaders populistes européens, danois, suédois et autrichiens, assez peu pressés qu’un Steve Bannon vienne se comporter en Europe comme dans une réserve de Sioux.
Comme quoi notre vieille Europe sait encore, lorsqu’il y a péril en la demeure commune, conserver un brin de bon sens. Pour résumer : Steve Bannon ? Go home !
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De la France Interdite à l’islamisation des banlieues, le fantasme devenu réalité décrit par des journalistes
Le 17 octobre 2018, sort un livre écrit par des étudiants en journalisme, traitant de l’islamisation d’une partie des habitants du département de Seine-Saint-Denis. Si les constats réalisés sur le terrain par les apprentis journalistes sont intéressants et argumentés, ils ne viennent que confirmer de nombreuses investigations réalisées ces dernières années. Illustration.
« No go zones »
En 2015, la chaine américaine Fox News consacrait un reportage aux « no go-zones » à Paris. Ce reportage était en de nombreux points caricatural et s’appuyait sur des données inexactes. Cela a amené nombre de médias français à écarter le sujet d’un revers de main dédaigneux. Il aura cependant eu au moins un mérite : celui de s’interroger sur l’existence de parties du territoire français sous l’emprise de l’islamisme, ces « endroits où l’on ne va pas », traduction littérale de « no go zones ».
D’autres travaux d’investigation de terrain plus rigoureux ont été réalisés depuis plusieurs années. Nous en présentons quelques uns.
En 2002 parait chez Pluriel l’ouvrage collectif « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressent le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.
En 2016, Géraldine Smith publie chez Stock le livre « Rue Jean Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ». Son auteur, une journaliste, a selon Marianne enquêté « sur l’islamisation du quartier où elle a habité, celui de la rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris ». Un récit au quotidien tout en nuance sur la confrontation d’idéaux libéraux-libertaires à la réalité d’un quartier en pleine transformation. Le livre se termine par un constat d’échec et le départ de la famille du quartier.
Trappes, Saint-Denis, Sevran
En 2017 aux éditions du Toucan, le journaliste Alexandre Mendel publie une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ». Il écrit notamment : « À Trappes, Saint-Denis, ou encore Sevran, la mixité n’est plus la règle, elle est l’exception. On enferme ses enfants dans des écoles coraniques, où on leur apprend, à coups de hadiths, à haïr l’Occident et à ne vénérer que l’islam des ancêtres. On ne se marie plus que religieusement, on vit sa polygamie, on répudie les femmes, dans le dos de la République. La présentation de ce livre lors de sa sortie n’a pas dépassé le cercle des médias dits de droite, à l’image du sort réservé à « La France interdite », véritablement ostracisé par les médias mainstream malgré des ventes déjà conséquentes.
La même année parait chez Albin Michel, un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre font le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermé. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparait de moins en moins audible » affirme un de ses auteurs.
Le Monde comme Le Figaro
En février 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, font selon L’Express, dans le livre « La communauté » (Albin Michel), « un récit implacable de la manière dont la commune de Trappes (Yvelines) est passée en un demi-siècle des “cocos” aux “barbus” ».
En mars 2018, un reporter du Figaro, Manon Quérouil-Bruneel, raconte dans « La Part du ghetto » (Fayard) le quotidien d’une cité de Seine Saint Denis. Religion, drogue, prostitution, petits trafics et grand banditisme, immigration continue, les aspects les plus sombres de la banlieue sont passés en revue. Au tournant des années 1990, « le mythe du bon immigré a fait long feu. La religion est progressivement devenue un étendard, une cuirasse identitaire qui a fait voler en éclats le « vivre-ensemble ».
En juillet 2018, un rapport sénatorial pointe le développement du salafisme en France. Le nombre d’adeptes de ce courant rigoriste de l’islam – 40 à 60 000 – ne ferait qu’augmenter. Des sénateurs relèvent l’existence de « zones ghettoïsées», nous apprend RT France.
En septembre 2018, un rapport de 617 pages de l’Institut Montaigne dresse le constat de l’expansion de l’islamisme en France. L’auteur du rapport publié par le think tank libéral estime que « la séparation devient viable ». « C’est toute la vie quotidienne qui est peut être « halalisée », et qui connaît une progressive codification : des normes religieuses sont appliquées à l’alimentation, aux vêtements et à toutes les pratiques sociales, qui ont pour objectif une coupure nette avec le reste du monde ».
La grande frayeur de Gérard Davet : « donner raison à Zemmour »Le 17 octobre 2018 paraît chez Fayard le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », écrit par 5 étudiants au Centre de Formation du Journalisme et « coordonné » par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Le 15 octobre, les reporters du Monde viennent présenter sur France Inter leur livre sur « l’islamisation de la banlieue».
Interrogé par Nicolas Demorand et Léa Salamé, Fabrice Lhomme affirme : « il y a une volonté dans une petite partie des musulmans (…) pour que l’islam en Seine Saint Denis et ailleurs, devienne la norme sociale dans la vie publique ».
En réaction à un auditeur en ligne qui affirme : « J’ai l’impression d’entendre Zemmour », Gérard Davet estime que « c’est effectivement le danger, nous on amène des faits, rien que des faits ». Léa Salamé commente : « des faits qui ressemblent aussi à ceux que relate Eric Zemmour quand on lit le suicide français ». Gérard Davet perd pied et botte rapidement en touche en indiquant que « le livre fourmille de révélations, de chiffres importants qui montrent que quelque chose se passe ».
Une préoccupation des deux coordonnateurs de l’enquête constitue le sous-titre de l’émission sur le site de France Inter : « il ne faut pas laisser ces questions [de l’islamisation] aux extrêmes ».
Gérard Davet ajoute : « Le sujet est complétement pollué par les batailles idéologiques. Vous avez des gens qui parlent de ça sans arrêt (…). Ils se saisissent de ce sujet Ils vous balancent des choses avec des clichés incroyables. Ils ne connaissent pas le terrain ».
Si effectivement, « quelque chose se passe », nos deux reporters n’en oublient pas pour autant de décerner des labels d’honorabilité. Il y aurait d’une part les enquêteurs de terrain, dotés d’une légitimité que leur conférerait leur statut, et de l’autre les politiciens « des extrêmes », qui n’auraient aucune légitimité à parler de ce phénomène en pleine expansion, et encore moins à vouloir le traiter.
Pourtant, l’abondante production éditoriale à ce sujet ne semble en rien freiner l’expansion du radicalisme islamique et du séparatisme religieux. Ce qui rappelle humblement que les journalistes sont là avant tout pour rapporter la réalité comme l’a fait Laurent Obertone dans son ouvrage La France Interdite (Ring), largement boycotté par les médias.
Article paru sur le site Ojim daté du 19 octobre 2018
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Education / Le naufrage de l’école – Journal du lundi 22 octobre 2018
Education / Le naufrage de l’école
C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un élève d’origine étrangère pointer une arme sur son professeur, en classe, dans une école de Créteil dans le Val-de-Marne… Face à cela, le ministre de l’éducation nationale plaide pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires !Société / En Marche vers la PMA (et la GPA)
Grande offensive médiatique et politique en faveur de la PMA et de la GPA. Dans l’impasse politique, le gouvernement pourrait bien se rabattre sur les questions dites sociétales… au risque de faire renaître les oppositions du quinquennat précédent.International / Immigration : Trump à l’épreuve de la réalité
Alors que des milliers de Honduriens tentent de gagner les Etats-Unis, Donald Trump tente de faire face à une vague migratoire sans précédent. Un enjeu de taille à deux semaines des élections de mi-mandat.L’actualité en bref
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