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anti-national - Page 560

  • La France et son destin

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    Nation. Car il s’agit de savoir si elle peut vivre encore et si les Français sont décidés à la faire vivre. Il faut qu’ils y croient. 

    Le dernier livre d’Éric Zemmour, Un destin français, tranche avec sa production antérieure. Le journaliste est à l’apogée de son talent et sa plume rejoint celle de l’écrivain. Est-il historien ? Les spécialistes diront que non. Mais il connaît l’histoire, la lit et la relit et, surtout, il la met en perspective avec ce que nous vivons. Il lui donne un sens. En somme, il nous instruit.

    Bien sûr, il a son style, fait de raccourcis et de fulgurances. Il a son point de vue, souvent original, mais dont le lecteur découvre, au fur et à mesure qu’il déroule le panorama, qu’il était judicieux et faisait mieux voir que la banalité sans cesse recopiée sur le même sujet. Ce point de vue le conduit souvent à la polémique, car d’un fait ancien rapproché des événements actuels, il fait une charge contre nos inconsciences, nos mensonges et nos lâchetés. L’histoire n’est pas neutre. Clio est une muse terrible. Elle porte le jugement et ce jugement s’exerce, non pas tant sur ceux qui ont fait le passé, mais sur ceux qui font ou défont le présent. A la lumière de notre passé, que pèsent les célébrités d’aujourd’hui ? La leçon est rude. D’où les cris qui jaillissent de tous côtés. Car Zemmour est lucide. Il a le mot juste, donc cruel pour les menteurs et les lâches. Et il aime la vérité qu’il va chercher jusqu’au fond des époques les plus discutées, les plus diffamées : « les heures les plus sombres de notre histoire ».

    D’où parle cet écrivain ?

    Il parle de sa place de jeune juif algérien, berbère, devenu, sous la conduite de ses parents et sous un charme qui l’a saisi, enfant, et ne s’est jamais démenti, un Français éperdument amoureux de la France. « Je ne suis pas un Juif français, disait son père, excédé par cette formule, je suis un Français juif ». Le fils ajoute « de culture catholique ».

    Son chapitre sur Charette se termine par cette phrase, détachée comme une sentence qui résume l’ensemble, ou comme un point d’orgue :

    « Nous sommes tous des catholiques vendéens. »

    Dans cette symphonie tragique, plusieurs mélodies s’entrecroisent mais une revient, comme un thème central qui ressurgit à chaque chapitre – c’est-à-dire à chaque époque… –, les élites, en France, ont une appétence particulière à la trahison. Est-ce leurs grands biens ? Leurs espérances immédiates ? Un souvenir de la féodalité écrasée par le pouvoir central ?

    Les motifs varient suivant les moments, mais la constante se dégage. Que l’ennemi soit espagnol, autrichien, allemand ou anglais, « le parti de l’étranger » est toujours là pour lui donner un coup de main, et ce « parti de l’étranger » est le plus souvent composé des élites en place.

    C’est le peuple, avec son Roi, qui résiste, et, malgré elles, continue l’histoire du Royaume de France. Quand il n’y a plus de Roi et que le peuple, lui-même, se dissout, l’avenir du royaume qui, selon saint Remi, « durera jusqu’à la fin des temps », se fait très incertain.

    Bien sûr, pour Zemmour, il y a des rois de substitution. Napoléon a pris la suite de Capet et la République a voulu continuer, sous d’autres habits, « le roman national ». C’est même elle, la IIIe, qui a forgé avec Ernest Lavisse, ce roman, chargé de remplacer le Roi disparu.

    Chef-d’œuvre d’art politique en péril.

    Le roman national devait être le ciment qui, auparavant s’appelait la fidélité au Roi. Car la France, rappelle-t-il, n’est ni une race ou une ethnie, ni un impératif géographique.

    C’est une construction politique, disons mieux, un chef-d’œuvre comme on le disait des artisans-compagnons qui en faisaient un pour devenir maître, un chef-d’œuvre d’art politique.

    Quand l’art politique n’est plus là, la France se défait.

    On pourra discuter, dans le détail, de telle ou telle appréciation, trouver que le procédé se répète à chaque chapitre, a quelque chose de systématique…, chercher à y mettre quelque nuances. Il n’en reste pas moins que cette charge, conduite au galop – car la plume de Zemmour a quelques ressemblances avec les compagnons de Jeanne dans la plaine de Patay ou les soldats de Napoléon à Austerlitz – finit par emporter l’adhésion du lecteur, même si elle le laisse parfois pantelant et quelque peu essoufflé.

    Ce thème de la trahison des élites rejoint celui de la guerre civile larvée ou éclatée dont même la guerre étrangère ne nous protège pas. Au contraire ! Sauf à quelques moments tragiques et miraculeux – 14-18 –, la guerre étrangère devient la guerre civile. Ceux que Jeanne appelait « les faux Français » jouent le rôle de la cinquième colonne : les intérêts partisans, religieux, économiques, féodaux, idéologiques, l’emportent sur la nécessaire unité nationale.

    Seul un roi, un empereur, un dictateur momentané fait – parfois par la Terreur… - valoir cette unité. Mais, à chaque fois, il y parvient, parce qu’il a, avec lui, le consentement de la nation, ce qu’Homère appelait « le murmure approbateur du peuple ».

    Dans cette cavalcade glorieuse et tragique qui va de Vercingétorix à nos jours, Zemmour mène lui-même sa propre guerre, qui est celle de l’historien. Il rappelle le mot de Fustel de Coulanges selon lequel notre histoire est elle-même une guerre civile.

    Je me souviens d’un fascicule aperçu dans ma jeunesse, sous la signature de Charles Maurras, La bagarre de Fustel. On se battait, à l’époque, dans les réunions des Sociétés savantes, sur la façon de traiter l’histoire… Les adversaires d’hier se sont accordés. Michelet et Fustel, Lavisse et Péguy, après les combats de l’instant, se retrouvent, car ils ont en commun, comme Clemenceau et Daudet, « la passion de la France ».

    Zemmour livre une nouvelle bataille, celle qui pourfend les « déconstructeurs de la France ». Nous n’en sommes plus aux trahisons classiques, ni même aux collaborations avec l’ennemi. Nous en sommes à la volonté de détruire la France, de faire qu’elle n’existe plus, d’abord dans les esprits et dans les cœurs.

    Le rêve de ces déconstructeurs est qu’elle ne soit plus qu’un hexagone sur la carte, un lieu tempéré, au climat agréable, où se retrouvent ceux qui s’y trouvent bien et s’essaient à vivre ensemble. Cette utopie est sanglante. Le rêve devient cauchemar. Le « vivre ensemble » est mortifère.

    Il n’y a donc plus, conclut le lecteur, en refermant le récit saccadé de cette tragédie, qu’à mourir ou qu’à retrouver les promesses de saint Remi au baptême de Clovis, la toujours lumineuse Jeanne, la majesté du roi Louis le quatorzième, le génie de Napoléon…

    Et si, achevant les propos, nous concluions simplement que les rois ont fait la France, qu’elle se défait sans roi, … et qu’il est urgent de travailler, une fois encore, au retour du Roi.  

    3401247860.jpgÉric Zemmour, Le destin français, Éd. Albin Michel, 576 pages, 24,50 € 

    Jacques Trémolet de Villers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/26/la-france-et-son-destin-6099968.html

  • « Dans mon quartier, des femmes musulmanes font la chasse à d’autres femmes musulmanes qui ne pratiquent pas le ramadan »

    https://www.lesalonbeige.fr/dans-mon-quartier-des-femmes-musulmanes-font-la-chasse-a-dautres-femmes-musulmanes-qui-ne-pratiquent-pas-le-ramadan/

  • Ce pouvoir qui vire à la caricature de lui-même…

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    Le pouvoir que subit actuellement notre pays vire à la caricature de lui-même. Plus préoccupé par sa croisade contre les « nationalistes » que par la colère qui monte des peuples, et notamment en France, en raison du ciel de taxes qui pleut sur la tête des Gaulois réfractaires, voilà qu’Emmanuel Macron est allé à Bratislava, la capitale slovaque, dénoncer la démagogie de ceux qui prétendent cesser l’exportation d’armes vers l’Arabie saoudite.

    Il n’a pas hésité à dire que le Yémen justifiait cette mesure, non l’assassinat de Khashoggi… Parce que, bien sûr, la France va continuer à fournir des bombes, mais en demandant poliment aux riches Saoudiens de ne pas les employer au Yémen… Pas de doute qu’Angela va être ravie de se voir accusée de décisions absurdes. Serait-il misogyne ? Il a, par ailleurs, osé : « Montrez-moi une femme parfaitement éduquée qui décide d’avoir 7, 8, 9 enfants »… Pourtant, il y en a que je connais, et je ne me permettrais pas ce type de jugement méprisant, symptomatique de notre « génial » conducteur. Mais surtout, dans un pays qui ne renouvelle plus ses générations, et ne compte plus que sur l’immigration pour ne pas mourir de vieillesse, un Président sans enfants ne devrait-il pas percevoir l’absence d’empathie, le quasi-autisme de cette sortie !

    Le 11 novembre, sans défilé militaire et en oubliant les maréchaux, ne peut que confirmer le diagnostic : comment un « chef des armées », qui a évité le service militaire, insulté la présence française en Algérie et salué la mémoire d’un traître, peut-il avoir le culot de minimiser le rôle et les sacrifices des poilus et de leurs chefs, de vrais chefs, quelles que soient les fautes commises plus tard par un seul d’entre eux ? De Gaulle n’avait pas eu de geste aussi médiocre, alors qu’il en avait le droit. Il avait fait fleurir la tombe de Philippe Pétain le 10 novembre 1968. Gommés, les militaires, que la guerre concerne si peu ! Il ne faut pas froisser l’Allemagne : 1914-1918 sera avant tout, pour notre « impérial penseur et juge universel », l’occasion de se livrer devant micros et caméras à une « itinérance mémorielle et territoriale », comme on dit chez les grenouilles de cabinet qui ont fait l’ENA mais pas la guerre.

    Benjamin Griveaux se fait un devoir d’imiter son maître. C’est ainsi qu’il traite les opposants de faussaires, mais se livre à une série de mensonges que les « Décodeurs » du Monde, qu’il faut pour une fois féliciter, ont dévoilés : après avoir oublié la hausse de la CSG et l’augmentation des taxes sur les carburants ou le tabac, il ose parler d’une hausse du pouvoir d’achat en 2018, mais il omet de préciser que la seule mesure qui permet de passer à 0,1 % de progression correspond aux 3,2 milliards d’euros offerts aux seuls 330.000 contribuables libérés de l’ISF sur les valeurs mobilières.

    Heureusement pour le gouvernement, il y a le ministre sérieux, Jean-Michel Blanquer. Flanqué du nouveau ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, sans doute pour transmettre un peu de crédibilité à ce dernier, il annonce qu’en face de la montée de la violence à l’école, désormais, la police y fera des patrouilles, dans le cadre de la « reconquête républicaine des quartiers ». En amont, on révélera les faits, en s’exonérant du système #PasDeVagues. En aval, on logera les coupables dans des centres d’éducation fermés, décrits par les mauvaises langues comme les luxueuses antichambres de la prison. Entre les deux, on enverra les policiers et pourquoi pas les militaires, pour épauler les enseignants, comme si les uns et les autres étaient assez nombreux pour faire face aux missions qui leur sont déjà confiées.

    Bien évidemment, pas un mot sur l’origine des fauteurs de trouble ! Cela aurait compromis le discours sur la richesse apportée par la diversité et le multiculturalisme, que les enseignants sont tenus de débiter alors que la réalité le dément à tout instant et parfois avec violence.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/ce-pouvoir-qui-vire-a-la-caricature-de-lui-meme/

  • Cachez cette invasion que je ne saurais voir

    6a00d8341c715453ef022ad375b445200c-320wi.jpgSur le site de Causeur, était publié en date du 17 octobre un curieux entretien avec le directeur général de France terre d'asile. Celui-ci, un nommé Pierre Henry, peu connu du grand public, n'y défend pas seulement ce que l'on imagine servir d'objectif à son institution. Naguère protégée de Danielle Mitterrand elle est supposée se vouer à l'accueil des réfugiés. Son responsable actuel va beaucoup plus loin, théorisant et minimisant à la fois l'ouverture à l'immigration, à tout vent et à tout va. Il soutient de la sorte, avec ce qui lui tient lieu d'élégance, que "la théorie du Grand remplacement est une foutaise !"

    Il raisonne, certes, il ergote donc, il ratiocine ainsi, car un fou, par définition, c'est un homme qui a tout perdu sauf la raison.

    En l'occurrence il s'installe comme beaucoup de commentateurs immigrationnistes dans le déni.

    Eh bien non : il faut lui répondre.

    Commençons par le commencement : le grand remplacement ne doit pas être considéré comme une théorie. C'est simplement le nom qu'un polémiste de talent, en la personne de Renaud Camus, a donné à une réalité bien tangible. Un constat.

    Or, contrairement à ce que cherchent à propager aujourd'hui ses adversaires, cet écrivain français n'a aucunement été, au départ, "engagé à l'extrême droite". Dans les années 1970-1980, il se fait connaître comme membre du parti socialiste. Ses parents, est-il affirmé sur le site Wikipedia, l'auraient déshérité en raison de son orientation sexuelle. En 1968, il participait par exemple, aux défilés de gauche, au sein de la "composante homosexuelle". À l'époque, déjà L'Humanité, se voulant l'expression d'un prolétariat résolument viril, se moquait de ces jeunes gens d'origine bourgeoise.

    Or, cet aspect de sa personnalité ne doit pas seulement ici être présenté comme une composante, au fond anecdotique, de sa vie privée[1] : un nombre important de représentants de cette sensibilité se sont retrouvés depuis 20 ans, au premier rang de la lutte contre l'islamisme. Et pour cause, le monde de l'islam les persécute quand il ne les décapite pas tout simplement. L'affreux traitement que l'Angleterre victorienne infligea à Oscar Wilde, emprisonné dans sa geôle de Reading[2] n'apparaît, en comparaison, qu'une galanterie.

    Une fois comprises, et cette origine et cette évolution, la migration droitière de Renaud Camus ne manque ni de panache ni de pertinence. En novembre 2010 il prononce une allocution sur Le Grand Remplacement, et en 2011 il publie un livre sous ce même titre. En 2012, son éditeur, qui avait publié 25 de ses livres, le retire élégamment de la liste de ses auteurs, pour avoir appelé à voter pour une candidate inappropriée, dont l'électorat d'origine fort éclectique converge dans ce refus de ce que l'écrivain, devenu maudit, appelle désormais remplacisme.

    Au-delà des étiquettes, un fait semble en effet indiscutable. Depuis de longues années, il s'est approfondi. La population française a changé par rapport à son apparence d'il y a un demi-siècle. L'adjectif de nationalité, ici l'épithète "français", se trouve accolé, sans polémique, au substantif population. Il veut dire, dans un tel contexte, de façon banale et géographique, "habitant de la France". On se refuse ainsi à distinguer l'étranger du régnicole. Car, de façon extrêmement floue et, finalement, perverse on a inventé un principe juridique de non-discrimination.

    Il est devenu règle européenne intangible par une déclaration unanime des États, rédigée, sous l'égide de Chirac président, par Toubon et Juppé, les deux Dupondt du pouvoir à l'époque du traité de Nice de 2001, préfiguration du traité de Lisbonne de 2007.

    Cette nouvelle doctrine, arme de guerre contre la liberté des peuples, suppose la destruction du concept de grand remplacement c'est-à-dire en définitive la négation du droit au constat.

    Cachez cette invasion que je ne saurais voir…

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Laquelle en France est supposée protégée par l'article 9 du Code civil que l'on invoque de moins en moins.

    [2] cf. La Ballade de la Geôle de Reading d’Oscar Wilde et Bernard Pautrat https://perruchenautomne.eu/wordpress/?p=930

    https://www.insolent.fr/page/2/

  • Ce président qui insulte l’Armée française

    Ce président qui insulte l’Armée française

    De Jean-Frédéric Poisson sur Causeur :

    […] En ce 11 novembre 2018 devait être célébré le centième anniversaire de la signature de cet armistice. À l’instar des cérémonies outrageantes de 2016 du Centenaire de Verdun, de l’absence déplacée du chef de l’Etat français aux côtés des autorités britanniques à la commémoration de la Bataille d’Amiens cet été, l’hommage de ce 11 novembre 2018 s’annonce gâché. En effet, l’Élysée a fait savoir que les cérémonies présidées par le président ne pourraient avoir un caractère « trop militaire » pour commémorer plutôt la fin « d’un grand désastre ».

    Cette inflexion constitue une trahison à l’encontre de l’Histoire qui retient que la France, appuyée par ses alliés, est sortie victorieuse de cette terrible guerre. Elle est aussi un camouflet envers la mémoire des millions de soldats français et supplétifs, mais aussi de nos aïeux civils, tués ou mutilés au champ d’honneur ou sous les attaques des nouvelles armes aussi meurtrières que modernes.

    Peut-on encore être naïf au point de ne pas y voir une nouvelle démonstration flagrante de deux très inquiétantes obsessions macroniennes ?

    Celle de la réécriture d’une histoire détricotée, qui en diminue les hauts faits pouvant être sources de fierté nationale pour en surligner les heures sombres au profit d’une culpabilisation collective. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron, lors de discours emblématiques, semble se complaire à battre devant le monde entier la coulpe de la France pour tous les « crimes » qu’elle aurait commis, et pointer du doigt les Français contraints de porter ce lourd héritage de tant et tant d’injustices et méchancetés. Ce chef de l’Etat se montre décidément bien mal à l’aise, voire amnésique, avec l’idée d’enracinement de notre histoire dans un roman français qui comporte, certes, ses vicissitudes, mais aussi ses gloires.

    L’autre obsession macronienne, c’est cette volonté d’imposer la construction artificielle d’une « souveraineté européenne » au détriment de celles nationales, passant entre autres par une forme démonstrative de « soumission réparatrice », de la France à l’Allemagne. Ce que signale d’ailleurs la visite d’intronisation d’Emmanuel Macron à Berlin auprès d’Angela Merkel dès le lendemain de sa victoire à la présidentielle. Ou indique l’introduction de plus en plus crédible dans le Traité de l’Elysée en cours d’élaboration d’un bilatéralisme franco-allemand pour la dissuasion nucléaire, créant ainsi une grave entrave aux principes instaurés par le général De Gaulle défendant l’intangibilité de la souveraineté et de l’indépendance de la France. C’est dans cette même dérive que se situe ce 11 novembre dénaturé par la volonté de ne pas heurter l’Allemagne en commémorant de façon par trop ostentatoire la victoire des armées françaises. Ce qu’avoue l’Élysée en précisant officiellement que ce changement de cap s’est fait « en concertation » avec la chancelière.

    Ainsi, après avoir méprisé puis éjecté sèchement l’ancien chef d’État-major des Armées, et malmené les budgets de la Défense nationale, le chef de l’Etat décide de ne pas s’associer pleinement au devoir de mémoire qui sera rempli devant tant et tant de stèles, monuments aux morts et autres mémoriaux, partout en France, en l’honneur de ces « poilus » qui se sont battus pour la défense de notre territoire, pour une idée, pour une nation que l’on appelle France et qui semble si étrangère à notre président, à en croire ses récentes déclarations faites à l’étranger.

    Devant cette absence honteuse de reconnaissance présidentielle, l’Armée fera sa propre commémoration aux Invalides. Ce sera un bel et vibrant hommage, comme l’institution sait le vivre. Mais sans sa « tête », le président de la République, celui que notre Constitution fait pourtant chef des Armées. Celui qui incarne par excellence, le lien indispensable entre la nation et son armée. Et qui, au détour du centenaire de l’Armistice qu’il dédaignera, entachera ce lien de sang entre le peuple et son armée comme une ultime atteinte à notre légitime fierté nationale.

    Monsieur le président, nous ne sommes pas dupes de ce nouvel avatar de vos transgressions, que vous appelez « réformes ». Les Français n’en peuvent plus d’être ainsi dénoncés, bafoués, manipulés, oubliés voire méprisés. Les Français devront s’en souvenir, comme une autre forme de « devoir de mémoire ».

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-president-qui-insulte-larmee-francaise/

  • L’Union européenne met la pression sur la coalition anti-système italienne

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    C’est une première dans l’histoire de l’Union européenne. La coalition entre le mouvement 5 étoiles et la Ligue présentaient les détails de leur budget à la commission.
    Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a demandé à l’Italie de réviser dans un délai de trois semaines son budget. Dans le cas contraire, elle risque l’ouverture d’une “procédure pour déficit excessif”, susceptible d’aboutir à des sanctions financières correspondant à plusieurs milliards d’euros.

    Cela ne change rien, que ces messieurs de la spéculation se rassurent, on ne retourne pas en arrière“, a déclaré le patron de la Ligue.

    Et Matteo Salvini d’ajouter :

    Ils ne sont pas en train de s’attaquer à un gouvernement mais à un peuple. Ce sont des choses qui mettent les Italiens encore plus en colère et après on se plaint que la popularité de l’Union européenne soit au plus bas.

    https://fr.novopress.info/

  • L’islamisation à visage découvert

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    Ceux qui peuvent en parler, ceux qui doivent se taire...

    Depuis plusieurs jours, les journalistes Davet et Lhomme sont invités sur tous les plateaux télé et radio pour faire la promotion de leur livre Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert.

    Les faits sont là, nombreux, bien décrits. On voit que les interdits religieux conditionnent l’ensemble de la vie quotidienne. On dévoile que des quartiers entiers se ferment dans le communautarisme où l’on mange islam, on s’habille islam, on parle arabe. Dans ces territoires qui ne sont plus la France, on ne se mélange plus aux autres. Les élèves refusent le son des musiques occidentales, ne dessinent plus de visage, n’entrent plus dans des salles au mobilier rouge, n’absorbent que du halal… Les femmes sont reléguées à la place qui est la leur dans le monde islamique. Ces quartiers islamisés sont désormais partout en France, même dans des villes moyennes. Des départements comme la Seine-Saint-Denis font quasiment sécession par rapport au sacro-saint « vivre ensemble »… Tout ça est très bien mené.

    Personnellement, je me réjouis que la vérité sur les dangers de l’islamisation de la France soit médiatisée, enfin.

    Mais je ne comprends pas. Pourquoi quand deux éminents journalistes parlent de l’islam, ce sont des grands reporters, et pourquoi, quand la « fachoshère » alerte sur des faits similaires, on menace de faire fermer les sites (Jean Jacques Bourdin voulait qu’on interdise le site fdesouche) ? Qui décide, dans les hautes sphères, de qui doit pouvoir parler et qui doit se taire ? Qui décide de ceux qui doivent être considérés comme des héros et ceux qui doivent être désignés comme des salauds ?

    Alors, certes, suite au travail de terrain de leurs cinq étudiants, Davet et Lhomme glissent les sempiternelles « pas d’amalgames » lors de leurs interviews promotionnelles. Messieurs, vous avez quinze ou vingt ans de retard sur le constat. Pendant toutes ces années, vous n’avez pas vu ou pas voulu voir la réalité. Cette réalité, 35 % des électeurs français s’en préoccupaient à l’élection présidentielle 2017 (sans compter les abstentionnistes)… Allez-vous mettre quinze ou vingt ans de plus pour faire la bonne analyse ? Allez-vous enfin comprendre que le problème est bien plus fort que les « facteurs socio-économiques » des quartiers et qu’il ne se cantonne pas à « l’islamisme radical ». Quand allez-vous comprendre, vous et vos éminents confrères, que les problèmes que pose l’islam, en tant que religion expansionniste, ne pourront jamais être résolus par les politiques conduites et reconduites depuis des décennies ?

    Un petit conseil de lecture : lisez le Coran, lisez l’histoire des chrétiens d’Orient et vous aurez les idées plus claires. Souvenez-vous, également, de cette phrase de Youssef al-Qaradâwî, des Frères musulmans, en 2002 : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »

    Réfléchissez encore mais, de grâce, n’attendez pas vingt ans pour comprendre, il sera sans doute trop tard…

    Axel Vontargier

    http://www.bvoltaire.fr/lislamisation-a-visage-decouvert/

  • Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales de 0,3%

    Allocation du demandeur d’asile revalorisée de 1,6%, retraites et allocations familiales de 0,3%

    Cherchez l’erreur :

    https://www.lesalonbeige.fr/allocation-du-demandeur-dasile-revalorisee-de-16-retraites-et-allocations-familiales-de-03/

  • En Marche dans l’incompétence totale : ce député vante un dossier qu’il reconnaît n’avoir pas lu

    En Marche dans l’incompétence totale : ce député vante un dossier qu’il reconnaît n’avoir pas lu

    LREM nous offre chaque jour l’étendue de son incompétence même sur des sujets aussi importants que la Défense et les exportations d’armements vers les pays du Golfe.

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  • Créteil : le corps enseignant se réveillerait-il enfin ?

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    Le monolithe pourrait se fissurer, et, dans la brèche, s’engouffrer le vrai débat. Sur le fond.

    Mieux vaut tard que jamais ! Mais ne crions pas trop vite, comment dire ? « C’est parti. » Non, les personnels de l’Éducation nationale n’en sont pas encore là. Les idéaux républicains à restaurer, toujours lointaine perspective. Mais le simple fait d’écorner enfin le mammouth va dans le bon sens. Le monolithe pourrait se fissurer, et, dans la brèche, s’engouffrer le vrai débat. Sur le fond.

    Le drame de la violence au quotidien de Créteil s’inscrit comme un déclencheur. M. Blanquer, une vedette gouvernementale, a dû admettre l’extrême gravité des conditions de travail imposées aux enseignants. C’est fondamental. Et contraint de donner un signe fort, il… mais je laisse la parole à la FCPE : « Quel triste aveu d’impuissance que d’annoncer pour toute action l’interdiction du téléphone portable dans les lycées. » C’est révélateur. D’autant plus dérisoire qu’au cas présent, c’est par un portable que l’alerte a été déclenchée. On en rirait si ce n’était dramatique.

    C’est bien clair : ce n’est pas du ministère que viendra la solution. Ni de son administration. Ni de ses syndicats. Ils ne sont toujours pas « dans le coup ». Ne veulent toujours pas comprendre. Mais des personnels eux-mêmes. Et de la société.
    Car l’important, dans ce « pasdevague » est, d’une part, que le corps professoral commence à s’exprimer et, d’autre part, l’aveu du ministre et de la hiérarchie des errements coupables. Maintenant, il ne faut pas se focaliser sur cette violence, qui n’est qu’un des symptômes du naufrage, certes des plus nauséabonds, pour décrypter comment le système en est arrivé là. Afin de redresser le mammouth. Pour refaire de l’Éducation nationale le moteur efficace et performant de l’ascenseur social. Un ciment de la société.

    Comment est-il admissible que toutes les évaluations mondiales des performances scolaires (IEA, PISA, TIMSS, PIRLS… généralement agréées par la France) nous placent en queue de peloton en lettres, en maths. Alors que caracolent en tête les pays asiatiques et… la méchante Russie. Pas de leçons à prendre ?

    Le système réduit à amuser la galerie. Faire croire que… presque tous les élèves sont reçus au bac, les parents applaudissent. Les meilleurs culminent à 21/20 – génial. Et la « presse » de faire mousser l’entourloupe : palmarès, hit-parades… Bientôt, 100 % de réussite au bac : preuve qu’on est bon… Mais les facultés sont engorgées d’étudiants qui ne passent pas la première année.

    L’Éducation nationale continue de titulariser à 7/20 (pour 40 ans de carrière…) des capésiens qu’elle sait inaptes.

    Bien loin de nous l’idée d’accabler une institution qui nous est chère et dont nombre d’entre nous ont bénéficié des performances passées. Mais, justement, il est grand temps qu’à travers ses composantes, elle fasse le bilan de dizaines d’années de ténèbres politiquement correctes, sous la férule de syndicats désaxés et non représentatifs, et d’une hiérarchie politico-administrative complice, lâche hélas, et désorientée ?

    Peut-on espérer qu’avec l’électro-choc de Créteil, la parole redevienne libre et n’élude aucun des terrains qui ont miné cette deuxième « grande muette » ? Et, soyons fous, que l’Université se remette à penser ?

    Quelques signes sont encourageants. On peut y croire. Et y contribuer !

    Gérard Bailliet

    http://www.bvoltaire.fr/creteil-le-corps-enseignant-se-reveillerait-il-enfin/