Au Pontet, dans le Vaucluse, des militants turcs ont saccagé un kiosque à journaux, arrachant des affiches publicitaires du « Point » qui titrait « Le dictateur » sur une photo de leur président vénéré. Joris Hébrard, le maire FN, réagit dans Minute :
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Joris Hébrard, maire FN du Pontet : "Je crains que nous allions vers de graves événements"
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L’Italie s’enfonce dans une crise politique majeure
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est une confrontation sans précédents entre les partis et les institutions représentées par le Président dont le rôle est de veiller à l’équilibre institutionnel du pays. Le Mouvement 5 étoiles a réagi en invoquant l’amendement 90 de la Constitution qui permet de mettre le chef de l’Etat en accusation devant le Parlement italien pour haute trahison ou atteinte à la Constitution.
Comment on est-on arrivé là ?Cela fait 85 jours que l’Italie se cherche un gouvernement, après les élections législatives du 4 mars. Les deux premiers partis, le Mouvement 5 étoiles et la Ligue, avaient décidé de s’allier le 17 mai, malgré leurs antagonismes. Il y a trois jours, ils nommaient Giuseppe Conte président du conseil, pour former un gouvernement. Or, le président Sergio Mattarella a rejeté dimanche soir sa proposition, refusant l’attribution du ministère de l’Économie à Paolo Savona, économiste eurosceptique. Devant ce refus, Giuseppe Conte a jeté l’éponge. Le président italien a désigné Carlo Cottarelli, incarnation de l’austérité budgétaire et ancien haut responsable du Fond Monétaire International, pour diriger le pays vers de nouvelles élections.
Les réactions se sont fait rapidement sentir
« L’Italie n’est pas un pays libre, c’est un pays occupé financièrement, pas militairement, par les Allemands, par les Français et par les bureaucrates de Bruxelles», a réagi Matteo Salvini de la Ligue. Pour Nicolas Dupont-Aignan, M. Mattarella a été « désigné non par les Italiens mais par l’ancienne majorité parlementaire du Parti Démocrate laminée aux élections. Il n’a aucune légitimité pour bloquer un ministre issu de la nouvelle majorité ». Le FN a dénoncé, lui, « un coup d’État » et un « fascisme financier » de l’Union européenne en Italie.
https://fr.novopress.info/210957/litalie-senfonce-dans-une-crise-politique-majeure/
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Ces dizaines de Français qui ont sauvé des vies héroïquement en 2018 sans intéresser le pouvoir politico-médiatique
Chaque semaine, des Français – parfois des enfants – sauvent des vies au péril de la leur. Parfois la presse locale en parle… Par exemple, rien que pour 2018 :
« À Fougères, en mars, un homme a sauvéu ne fillette de 3 ans qui tombait d’une fenêtre. Là encore, hormis la presse locale, cette histoire n’a pas suscité l’émotion ni d’Anne Hidalgo ni de Ian Brossat. Pas une légion d’honneur non plus, pour cet homme qui sauva, en janvier, l’homme qui voulait voler la voiture de son frère. Rien non plus sur cet homme qui, grâce à un massage cardiaque et à l’application Staying Alive, a sauvé une vie à Agen. -
Immigration : attention au chiffon rouge !, par Ivan Rioufol
Mamoudou Gassama, 22 ans, a été reçu comme un héros, ce lundi matin à l’Elysée par le chef de l’Etat. Ce jeune Malien, arrivé clandestinement à Paris en septembre 2017, s’est vu proposer la nationalité française. “Tous les papiers vont être régularisés”, a annoncé Emmanuel Macron. Le président lui a également offert d’intégrer le service civique des sapeurs-pompiers. Samedi en fin d’après midi, ce jeune homme athlétique a sauvé un enfant suspendu dans le vide, au 4 e étage d’un immeuble de la rue Max Dormoy, dans le 18e arrondissement de Paris. La scène, spectaculaire, a été filmée et diffusée sur l’internet (4 millions de vues jusqu’à présent). On y voit Mamoudou Gassama escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de l’immeuble pour arracher l’enfant de la chute. “Je n’ai rien pensé, j’ai pensé à le sauver et Dieu merci je l’ai sauvé”, a déclaré le jeune homme. Nombreux ont été, par la suite, les appels à régulariser ce “migrant sans papiers”.
Dès dimanche soir, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait lancé sur Twitter : “Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure”. Le chef de l’Etat a précisé que sa décision de régularisation et de naturalisation était néanmoins “exceptionnelle” car, en tant de migrant non demandeur d’asile, Gassama n’aurait pas dû être régularisé. Le geste a pourtant été soutenu par l’ensemble de la classe politique. Les partisans d’une régularisation des clandestins veulent aussi voir dans cet homme courageux, généreux et modeste le symbole d’une immigration qu’ils ont sacralisée.
L’exploit méritait assurément récompense. Faire comprendre que la France se mérite et se reconnait dans des valeurs d’altruisme ne peut déboucher néanmoins sur l’accueil pour tous, cette politique irresponsable que poursuit la mairie de Paris dans l’indifférence des conséquences humaines. Le héros du jour ne peut, non plus, faire oublier les craintes populaires face à une immigration incontrôlée qui s’incruste et une immigration légale qui ne s’intègre pas. Vendredi, une dizaine d’hommes issus de la communauté turque du Pontet (Vaucluse) a exigé le retrait de la une du Point, affichée sur un kiosque, au prétexte que l’hebdomadaire y qualifie Erdogan de dictateur.
Samedi, à Paris, le comité Adama (du nom d’un délinquant mort en fuyant la police) a ouvert la petite “marée populaire” organisée par l’extrême gauche, aux cris de : “Tout le monde déteste la police”. Lors d’une prise de parole, la sœur d’Adama Traoré a déclaré : “En Afrique ils vont renverser le président, (…) ils rentrent dans le palais, ça se passe comme ça en Afrique. Pourquoi ça ne devrait pas se passer comme ça en France ?”. En Italie, l’immigration est au cœur de la vague populiste qui a été portée par les législatives du 4 mars. Or, dimanche, la décision du président de la République, Sergio Mattarella, de mettre son veto au nouveau gouvernement risque d’amplifier la colère des électeurs qui ne tolèreront pas de voir leurs votes ainsi confisqués par une autorité sans légitimité démocratique. L’immigration est un chiffon rouge que les pouvoirs auraient tort d’agiter encore.
Ivan Rioufol
Texte daté du 28 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/210959/immigration-attention-au-chiffon-rouge-par-ivan-rioufol/
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Loi Asile Immigration. Vers le Grand Remplacement
Le 22 avril 2018 le projet de Loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » porté par le Ministre de l’Intérieur, a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.
Au cours des mois qui ont précédé, des échanges véhéments ont eu lieu entre les politiques, les associations et les médias. Pour les uns ce texte n’aborde pas l’essentiel de la submersion migratoire, vivier du terrorisme islamique. Pour les autres il s’agit d’un projet de loi liberticide contraire aux fameuses « valeurs de la République » toujours aussi fumeuses. De nombreux amendements ont été proposés, adoptés ou refusés.
En réalité si ce projet vise effectivement à mettre de l’ordre dans les procédures de l’asile et de l’éloignement et à les rendre quelque peu plus strictes, il permet en revanche de grandes avancées conformes à l’idéologie de l’oligarchie mondialiste et macronnienne de substitution de population et de civilisation en Europe et pour ce qui nous intéresse en France.Ce texte a donc été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Avant son examen par le Sénat, Polémia se propose de présenter à ses lecteurs, pour une large partie sur la base du dossier de presse du Ministère de l’Intérieur, l’essentiel de ce texte complexe et assez disparate qui reflète bien le « en même temps » et l’ambiguïté de la politique d’Emmanuel Macron ».
Les objectifs proclamés
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Améliorer le traitement du droit d’asile ;
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Conduire une politique efficace de lutte contre l’immigration irrégulière et d’éloignement ;
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Refondre la politique d’intégration et attire davantage de talents et de compétences ;
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Agir en convergence avec le droit et les pratiques européennes.
Les améliorations à caractère technique apportées à l’asile et à l’éloignement
Pour ce qui est de l’asile, la ligne directrice est de réduire à six mois – contre environ onze auparavant – le délai d’instruction de la demande, recours compris. Pour cela :
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Le délai pour déposer une demande d’asile après l’entrée en France est réduit de 120 à 90 jours. Au-delà, le dossier pourra être traité mais en procédure accélérée ;
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Le délai de recours à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) est réduit d’un mois à 15 jours. Mais les demandeurs d’asile pourront faire une « saisine sommaire » de la CNDA, puis compléter plus tard leur demande de recours ;
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Passage en procédure accélérée et jugement par le juge unique en cas de risque de menace grave pour l’ordre public :
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Certaines catégories de déboutés font l’objet d’un éloignement facilité : menaces graves pour l’ordre public, ressortissants de pays d’origine sûre, réexamens. L’éloignement peut avoir lieu avant le recours qui n’est plus systématiquement suspensif, sauf si le demandeur saisit le tribunal administratif.
Dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière les dispositions les plus intéressantes sont les suivantes :
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Augmentation de la durée maximale de la rétention administrative, portée de 45 à 90 jours alors qu’elle est de 180 jours en Allemagne et aux Pays bas. Le gouvernement voulait 135 jours. La rétention des mineurs étrangers avec leur famille a été maintenue malgré les protestations des bonnes âmes ;
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Augmentation de 16 à 24 heures de la durée de la retenue administrative pour vérifier le droit au séjour, et renforcement des pouvoirs d’investigation, notamment en facilitant la prise d’empreintes digitales et la photographie et en renforçant les sanctions pénales en cas de refus de prise d’empreinte ;
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Renforcement du régime de l’assignation à résidence pendant trois heures de suite en cas de menace à l’ordre public ;
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Possibilité d’accorder l’aide au retour volontaire à un étranger placé en rétention.
Incidemment, l’article 30 vise à préserver l’intérêt des enfants et à lutter contre les reconnaissances frauduleuses de paternité en responsabilisant l’auteur de la reconnaissance.
En définitive, ces dispositions ont pour objectifs de rendre plus strictes les règles de l’asile et de l’éloignement afin d’en éviter les dérives actuelles. Dont acte, mais d’une part elles ne revêtent qu’un caractère technique et leur application dépendra largement du bon vouloir des juges. Surtout elles ne remettent pas en cause l’extrême et excessive judiciarisation de ces dispositifs et oublient des questions-clés comme, par exemple, celle des « pays peu coopératifs ».
De nouvelles routes de la submersion migratoire
Ce sur quoi bien évidemment, les médias n’attirent pas l’attention c’est ce que ce projet de loi ouvre – ou élargit – de nouvelles routes à la submersion migratoire.
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Le droit au séjour de ce qui est appelé en novlangue des « personnes vulnérables » est ainsi largement étendu.
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Les victimes de violences conjugales ou familiales voient leur droit au séjour sécurisé. Elles auront droit à une carte de résident, en cas de condamnation définitive de la personne auteur des violences. Soulignons que le nombre de femmes brutalisées dans leur famille doit se compter par dizaines de millions en Afrique et dans les pays arabes.
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L’article 3 vise à améliorer la protection des jeunes filles contre le risque d’excision. Une remarque identique à celle-ci-dessus peut être formulée. Mais surtout en quoi un vieux pays européen et de civilisation chrétienne, est-il concerné par ces pratiques bestiales ?
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Les bénéficiaires de la protection subsidiaire (une extension du statut de réfugié) et les apatrides se verront délivrer un titre de séjour pluriannuel d’une durée de 4 ans au lieu d’un an. Les mêmes bénéficieront de la carte de résident de 10 ans au bout de 4 ans de résidence régulière.
Bien entendu ils bénéficient de la réunification familiale et les membres de leur famille ont accès aux mêmes conditions de durée de séjour. La condition de régularité de leur séjour est supprimée pour la délivrance de la carte de résident. D’une manière générale nous assistons à la systématisation insidieuse du regroupement familial.
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Un pays persécutant les homosexuels ne peut être considéré comme « sûr ».
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Le « passeport talent » sera étendu à de nouvelles catégories et l’installation des « étudiants chercheurs » sera facilitée. Rappelons qu’en France, environ 6 millions de personnes relèvent de Pôle Emploi et que nous assistons chaque année au départ de nos diplômés et de nos ingénieurs à l’étranger. Ce sont eux qui devraient faire l’objet de l’attention de nos gouvernants. Mais il faut bien que le Grand Remplacement se fasse.
Dans le même ordre d’idées, le projet ouvre la possibilité, issue du rapport du député LREM Taché, aux demandeurs d’asile de travailler six mois après le début de leurs démarches, c’est-à-dire avant même l’acceptation de leur demande
Des dispositions discrètes mais lourdement immigrationnistes
1°- Le « délit de solidarité » imputable aux personnes venant en aide aux migrants est atténué. Ainsi « l’aide à la circulation » n’est plus susceptible de constituer un délit. C’est une loi Herrou.
2°- Un amendement « Emmaüs » a été adopté pour que des personnes étrangères accueillies par des organismes assurant l’accueil et l’hébergement de personnes en difficulté puissent bénéficier, après trois années de présence, du titre de séjour temporaire, de manière exceptionnelle, pour services rendus à la collectivité. Il est permis de penser que si cet amendement particulièrement vicieux est définitivement adopté, les effectifs accueillis par les associations immigrationnistes vont connaitre une expansion.
3°- Un schéma national d’accueil des demandeurs d’asile sera créé avec une clé de répartition régionale. Ce schéma national inclura les nouveaux centres d’accueil et d’examen des situations (CAES) créés pour améliorer le premier accueil des migrants, avant même qu’ils ne déposent leur demande d’asile.
Il est ajouté que dans les orientations vers les régions, la vulnérabilité des victimes de la traite devra être prise en compte. Autrement dit, c’est aux Français, et plus particulièrement aux habitants de la France périphérique, de prendre en compte à leurs dépens les conséquences de la traite pratiquée en Afrique par les passeurs et les trafiquants d’êtres humains que les gouvernants européens sont incapables d’éradiquer.
Ce qui ne figure pas dans le projet de loi
Sans nous étendre outre-mesure, le projet de Loi ignore deux questions cruciales soulevées par l’opposition :
– L’expulsion des étrangers condamnés ou fichés par les services de renseignement ;
– Les régularisations de clandestins.A titre personnel, nous y ajoutons le problème des naturalisations hâtives et massives ainsi que celui des doubles nationalités.
Conclusion
En définitive ce projet de loi est profondément ambigu et, au bout du compte, dangereux pour l’avenir de la population française. D’un côté il impose, c’est un fait, des règles technocratiques plus strictes pour l’asile et l’éloignement. De l’autre, il ouvre encore plus grandes les portes à l’invasion en ajoutant à la classique définition des personnes relevant de l’asile, la notion de personne vulnérable. Pour faire bonne mesure on systématise le regroupement familial qui est déjà la première source de l’immigration légale. Enfin après les bonnes grâces faites aux associations pro-invasion, ce texte contribue à l’organisation du peuplement de notre pays par l’Afrique.
A ce titre il constitue une avancée importante du Grand Remplacement.
André Posokhow 28/05/2018
Crédit photo : Irish Defence Forces [CC BY-SA 2.0] via Flickr
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Angleterre : Tommy Robinson condamné et incroyablement censuré
Lu dans Valeurs Actuelles :
"La condamnation à 13 mois de prison du militant nationaliste britannique et journaliste indépendant, Tommy Robinson, arrêté alors qu’il filmait en direct sur Internet devant le tribunal de Leeds, où se tenait un procès supposé de prédateurs sexuels indo-pakistanais, suscite une avalanche de critiques.
Le cofondateur et ancien porte-parole de l’English Defence League (EDL), un mouvement identitaire qui s’oppose à l’immigration massive et à l’islamisation du Royaume-Uni, a été arrêté ce vendredi 25 mai pour « atteinte à l'ordre public » à l'entrée du bâtiment pendant qu’il interpellait plusieurs hommes quittant le tribunal, qui lui ont répondu par des injures.
« C'est ridicule ! Je n'ai pas dit un mot, je n'ai rien fait ! » Sur une vidéo virale, diffusée sur Facebook et visionnée plus de trois millions de fois, on peut voir Tommy Robinson demander les raisons de son arrestation, réclamer plusieurs fois la présence d’un avocat et déclarer aux policiers : « C’est la liberté d’expression, voilà où on en est ! »
Le même jour, le militant de 35 ans, déjà condamné avec sursis pour « outrage au tribunal » en 2017, écopait de 13 mois de prison ferme et était envoyé directement en détention, a rapporté Fox News. Dans son jugement, le juge a même interdit aux médias britanniques de couvrir l’affaire pour éviter de compromettre le procès des pédophiles présumés.
Selon une source, contactée par la chaîne américaine, l’avocat de l’activiste s’inquiète que la sentence, compte tenu de la présence de membres de gangs musulmans en prison, ne soit une condamnation à mort : « L’avocat de Tommy a dit qu’il mourrait probablement en prison étant donné son profil et de précédentes menaces crédibles, et le juge a dit qu’il s’en moquait. »
Après avoir publié des articles sur l’affaire, les organes de presse anglais les ont brutalement censurés de leurs sites pour se soumettre à la décision orwellienne du juge, ajoutant à la colère de nombreux internautes. Ses soutiens ont diffusé le hashtag #FreeTommy sur Twitter et ont même manifesté samedi devant le 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre Theresa May, restée silencieuse. [...]
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“Mamoudou”, un héros presque parfait - Journal du Mardi 29 Mai 2018
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Complicité
par Louis-Joseph Delanglade
En utilisant dans son intervention du 22 mai l’expression « deux mâles blancs » pour parler de M. Borloo et de lui-même, et justifier ainsi son rejet du « plan banlieues » concocté par celui qui fut ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine de M. Chirac, et qui est considéré on ne sait trop pourquoi comme une autorité indépassable en la matière,
M. Macron a commis une faute grave. Il a peut-être cru faire un bon mot, conseillé en cela par un communicant irresponsable : on rejette le plan (d’un coût de quarante-huit milliards tout de même) mais on donne satisfaction aux plus extrémistes des « post-colonisés » en reprenant leur langage, lui-même formaté par celui de mouvements américains conjuguant féminisme et racialisme.
Son propos aurait même pu être franchement ironique, à prendre au second degré donc, de la part de quelqu’un qui, quelques années plus tôt affirmait ne pas avoir à « [s]’excuser d'être un jeune mâle blanc diplômé » (extrait non publié - ce n’est pas anodin - de l’entretien accordé en 2010 au magazine des anciens élèves de Sciences Po). Il aurait alors fallu comprendre quelque chose comme : vous [M. Borloo] et moi [chef de l’Etat] ne devons plus nous conduire comme des « post-coloniaux », cessons d’infantiliser les habitants des banlieues - « nos semblables, nos frères » - qui s’en sortiront bien tout seuls… Une pirouette verbale qui paraît quand même peu probable.
En fait de bon mot, M. Macron a choqué sur le fond et sur la forme. Sur la forme, le chef de l’Etat aurait d’abord pu comprendre par lui-même, et sans l’aide d’un conseiller, la vulgarité de l’expression : pour parler net, « mâles blancs » suppose en toute logique l’existence de « femelles noires », en tout cas pas ou peu blanches, lesquelles femelles peupleraient donc en partie nos chères (ici, double sens garanti par la rédaction) banlieues. La langue est sans pitié pour les apprentis-sorciers et on voit quels abîmes côtoie ainsi M. Macron.
Sur le fond, il aurait eu en fait grand intérêt à lire deux ouvrages très récents, deux enquêtes sérieuses sur les banlieues. Dans le premier, La Communauté(Albin Michel), deux journalistes, Mmes Bacqué et Chemin montrent comment la petite ville de Trappes est devenue ce qu’elle est aujourd’hui (…), le fil conducteur étant bien la religion musulmane. Dans le second, La Tentation radicale (PUF), deux spécialistes, M. Galland et Mme Muxel, montrent que le terreau de la radicalisation islamique est moins socio-ethnique (comme le prétend une certaine presse) qu’idéologique.
Oui, M. Macron a eu raison d’opposer une fin de non-recevoir aux quarante-huit milliards du plan Borloo : nous avons déjà assez donné et pour rien. Mais, si les mesures annoncées contre la drogue et la radicalisation relèvent de la bonne intention, mais pas plus, celles sur les avantages à accorder (permis de conduire, primes de crèche, bourses de stage, « testing ») sont purement démagogiques. Ces dernières en effet occultent le vrai problème, celui que ni M. Macron ni M. Borloo n’ont voulu nommer et qui tient en une équation : immigration incontrôlée + islam = communautarisation = rejet de l’appartenance à la France. D’où l’existence des « mâles blancs », conséquence et non cause d’un racisme anti-blanc dont M. Macron s’est fait, ce 22 mai, le complice peut-être inconscient mais certainement objectif.
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Conseil de l'Europe : confrontation entre les Droits de l'Homme et la Charia
De Nicolas Bauer suir l'ECLJ :
"Depuis janvier 2016, la discussion à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) d’un rapport sur l'incompatibilité de la charia islamique avec les droits de l'homme se fait attendre. L'ECLJ a pu consulter sa version la plus récente, datée du 19 avril 2018, qui montre avec lucidité l'échec et l’impossibilité de l'intégration de l'islam dans le système de protection des droits de l'homme. Des stratégies dilatoires sont utilisées afin d'éviter le débat autour de ce rapport, qui déplaît à la fois aux pays musulmans et aux idéologues progressistes. Le député hollandais Pieter OMTZIGT (PPE/DC), initiateur de la proposition de résolution demandant la réalisation du rapport, expliquait déjà à l’ECLJ en février 2017 : « Les choses n'avancent pas très vite mais cela devrait être fait cette année ». L’examen de ce rapport sur la charia était à l'ordre du jour de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l'APCE le 25 avril 2018, mais a été annulé le matin même.
Cette procrastination semble liée aux pressions de la Turquie et de son affidé l’Azerbaïdjan sur le rapporteur Antonio GUTIERREZ (PSOE). Ces deux pays avaient contribué à écarter de la rédaction de ce rapport les députés connus pour être critiques sur l’islam, en particulier Pieter OMTZIGT, qui avait rassemblé 27 députés pour demander ce rapport et était donc pressenti pour être rapporteur. Contrairement à l’usage, un autre député a cependant été désigné, Meritxell MATEU (ADLE), qui a quitté l’APCE et a été remplacé par Antonio GUTIERREZ. Ce dernier n’avait pas signé la proposition de résolution demandant ce rapport sur la charia et a été élu rapporteur avec le soutien des députés de la Turquie et de l’Azerbaïdjan. En ajournant l’examen du rapport par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme, Antonio GUTIERREZ retarde le vote et l’adoption de la résolution qui pourrait en découler. Ce report de réunion en réunion vise-t-il à ce que le rapport sur la charia tombe aux oubliettes ? [...]
Le rapport sur la charia a le mérite de trancher avec le droit international actuel et d'adopter une conception objective de l'islam. Il reconnaît notamment que tous les musulmans doivent obéir à la charia (§ 8), en citant le Coran : « A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre » (Coran, V, 48). Cette même charia, dont le contenu est lui aussi objectif, a déjà été déclarée dans l’arrêt Refah Partisi de la CEDH « [incompatible] avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention ». De même, le système multijuridique qui en découle, impliquant la discrimination des chrétiens et des juifs (dhimmis) et le mépris envers les « kouffars » (polythéistes, athées ou assimilés), « enfreindrait indéniablement le principe de non-discrimination des individus dans leur jouissance des libertés publiques ». Dans le même arrêt, les juges de Strasbourg ont rappelé que « chacun peut suivre dans sa sphère privée les exigences de sa religion ». Cependant, le rapport sur la charia montre bien qu'empêcher les musulmans d'appliquer et de défendre la charia publiquement revient à leur demander d'abandonner un pan essentiel de leur religion. L'islam est donc implicitement reconnu comme contraire à la Convention européenne et il est par conséquent demandé aux musulmans d'être moins musulmans.
Si, comme le montre le rapport sur la charia, des éléments consubstantiels à l'islam sont contraire à la Convention européenne, que doit-on faire avec les musulmans vivant en Europe en grand nombre ? Quelles conséquences les États membres doivent-ils tirer de ce constat d'incompatibilité en ce qui concerne notamment leur rapport avec l'islam ou les politiques d'immigration ? C'est bien pour éviter d'ouvrir ces débats que des manœuvres dilatoires retardent et tentent d'empêcher toute discussion autour du rapport sur la charia."
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Plan banlieues : conférence de presse de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale (23/05/2018)