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anti-national - Page 639

  • Immigration : l'Autriche s'est construite comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane

    6a00d83451619c69e2022ad3591817200c-800wi.jpgDe Constance Prazel sur Liberté Politique :

    "Le 14 juillet 1683, on ne fêtait pas encore la prise de la Bastille. Le 14 juillet 1683, débutait le siège de Vienne par les Ottomans, dernière grande offensive d'un Empire déjà sur le déclin contre la puissance habsbourgeoise, qui depuis deux siècles s'était posée comme le rempart contre la poussée turque en Europe. Le 12 septembre, la victoire était emportée grâce à l'intervention de la cavalerie du roi de Pologne. C'était le début de la reconquête de l’est de l’Europe, par la Hongrie, sous occupation ottomane depuis le début du XVIème siècle.

    Il est à parier que l'épisode du siège de Vienne n'évoque aujourd'hui plus grand-chose aux observateurs de la vie politique autrichienne, qui d'une manière générale ont une fâcheuse tendance à oublier les leçons de l'histoire pour comprendre les enjeux politiques. Il est utile de s’en rappeler alors que l’Autriche vient de prendre la présidence de l’Union européenne depuis le 1ejuillet.

    La crise des migrants ne saurait être vécue de la même façon à Vienne et à Paris. Tout d'abord, parce que les flots de réfugiés transitent prioritairement par la Hongrie et par l'Autriche.Ensuite parce que l'Autriche s'est construite pendant des siècles comme l'Etat placé à l'Est pour résister à la poussée de la puissance musulmane en Europe. Et cette réalité est inscrite dans les fibres de son être.

    Avoir eu des reines autrichiennes n'a jamais empêché les Français de cultiver à l'encontre du pays de Mozart une incompréhension foncière et structurelle. Dans l'entre-deux guerres, devant la montée des périls, on n'essaie pas de comprendre l'Autriche, qui ne se jette dans les bras d'Hitler que parce qu'aucune autre voie ne lui est proposée. Pour les dirigeants de la IIIème République, le régime autoritaire du Chancelier Dollfuss ne vaut pas mieux que le régime nazi, ce qui empêche de bâtir toute politique d’équilibre intelligente face à l’hitlérisme. Dans les années 2000, ce fut l’hystérie sur le cas Haider qui prit le relais.

    Dans le contexte actuel de l’Autriche de Sebastian Kurz, se réactivent les mêmes réflexes. L’histoire étant un éternel recommencement, se réveille aussi le vieil antagonisme entre Vienne et Berlin.  Le chancelier autrichien, d’accord avec l’Italie, s’oppose à la politique inconsciente d’une Angela Merkel qui ouvre grand les bras, et enfonce un coin dans son gouvernement, en obtenant le soutien du ministre de l’Intérieur bavarois Horst Seehofer, en faveur d’une politique migratoire résolument restrictive.

    Depuis Paris, leur accoler l'étiquette commode de déviants d’extrême-droite est au mieux une facilité de pensée ; au pire, une erreur politique, et c'est s'empêcher de comprendre ce qui se passe en Autriche et dans les pays environnants. Aux temps de l'affaire Haider, la posture idéologique de condamnation n'a eu aucun effet sur le terrain, si ce n'est de conforter les électeurs du gouverneur de Carinthie dans leur mépris pour Bruxelles. Aujourd'hui, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche, et maintenant l’Italie retrouvent le réflexe qui assura leur survie pendant des siècles et reconstituent une alliance de culture et de civilisation, devant des phénomènes profonds qui touchent de manière fondamentale à leur identité et à leur histoire. Le pragmatisme politique nous invite à comprendre ces mécanismes réactualisés, et à savoir les encadrer. On peut toujours rêver que nos dirigeants politiques soient plus lucides que leurs prédécesseurs…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réaction de Bruno Gollnisch suite à sa mise en examen

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    Avec ma mise en examen signifiée aujourd’hui par Mme Thépaut, juge d’instruction français, le Parlement européen a ajouté à la persécution politique et au mépris du contradictoire, le délit d’escroquerie au jugement.

    Par une procédure arbitraire interne, dirigée exclusivement contre des députés d’opposition, son administration hostile et politisée tente de me ruiner malgré la production de preuves surabondantes du travail effectif et considérable de mes collaborateurs, travail conforme en tous points à la législation et aux usages de la vie parlementaire.

    Il s’agit en fait d’une tentative d’assassinat politique qui vise à ruiner nos formations politiques et leurs dirigeants en leur extorquant des sommes pharamineuses avant tout jugement et au mépris de toutes les règles de droit.

    Devant le tribunal du Luxembourg que j’avais saisi, l’administration parlementaire européenne avait affirmé n’avoir entamé aucune procédure contre moi, ni au civil, ni pénal. Son mensonge éclate au grand jour.

    Je continue bien sûr à formuler tous les recours possibles en France et à Luxembourg pour faire valoir mon bon droit et me rendre justice. En outre j’envisage de porter plainte contre les responsables européens concussionnaires qui sont à l’origine de cette persécution parfaitement relayée.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alexandre Langlois : « Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée »

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    Alexandre Langlois, Secrétaire Général du syndicat de police VIGI, revient sur les émeutes qui ont embrasé des quartiers à Nantes et sur le passif très lourd du délinquant tué.

    Il évoque les réactions relativement mesurées des médias et des politiques, mais déplore celles du ministre de l’Intérieur et du président de la République Emmanuel Macron.

    Le quartier du Breil, à Nantes, connaît sa deuxième nuit d’émeute suite à la mort d’Aboubakar. En savez-vous un peu plus sur ce qui s’est passé ?

    Nous n’avons pas d’autres nouvelles. Le gouvernement avait promis, depuis plusieurs années, que les policiers seraient équipés de caméras piétons. Malheureusement, nous sommes toujours en attente de ce matériel. Ce type de matériel éviterait que la parole des policiers soit remise en doute et permettrait de savoir exactement ce qu’il s’est passé.
    Mes collègues de la PJ sont en train de faire le tour des réseaux sociaux et des riverains pour trouver des vidéos plus ou moins bien cadrées et chronométrées suivant l’angle de vue et la durée. Le manque d’équipement et de vision politique nous amène à cette situation.
    Je tiens à souligner que la police de sécurité du quotidien a prévu 10.000 caméras pour les policiers et gendarmes, d’ici fin 2019. Cela représente 5 % des effectifs. Le monde de demain ne sera donc pas encore très satisfaisant.

    L’affaire Théo a sans doute servi un peu de leçon, car les réactions politiques ont été un peu plus nuancées et prudentes sur le sujet. L’opprobre n’a pas été jeté sur les policiers de manière automatique.

    Cela a peut-être servi de leçon aux personnels politiques. Trois prises de position nous intéressent plus particulièrement, car elles sont institutionnelles.
    Le Premier ministre était sur Nantes pour un déplacement. Il a fait l’effort de venir et de s’intéresser au sujet en disant qu’il soutenait les forces de l’ordre. Nous n’avons pas bien compris pourquoi il était allé voir la famille de la victime, mais c’est une autre question.
    D’autre part, le ministre de l’Intérieur condamne une fois de plus avec une grande fermeté. C’est ce qu’il fait à chaque nouveau fait divers. Il condamne avec fermeté. Mais jamais rien n’est fait derrière. Il parle du décès d’un automobiliste suite à un contrôle de police. C’est politiquement correct. Nous préférerions qu’il parle d’un délinquant mort en tentant d’échapper à la police qui a agi dans le cadre du Code de la sécurité intérieure ou de la légitime défense. La présentation du même fait n’est pas du tout identique. Nous attendons davantage du ministre de l’Intérieur.
    La palme revient à notre président de la République. Il a déclaré que ce n’était pas son rôle d’écumer ces choses-là. Il agit sur le long terme. Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée…
    Tous les autres partis politiques font leur beurre sur le sujet, mais nous ne sommes pas jetés en pâture comme pour Théo.

    Aboubakar était natif d’Île-de-France. Il se trouvait à Nantes pour voir de la famille.
    Il était placé sous mandat d’arrêt. C’est un délinquant bien connu des services de police avec un passif assez lourd. Aurait-il dû être en prison ?

    Son mandat d’arrêt était daté du 15 juin 2017. Depuis cette date, les services de police et de gendarmerie avaient pour mission, s’ils le trouvaient, de l’envoyer en prison.
    Cela fait donc plus d’un an. Il était originaire de Garges-lès-Gonesse, en région parisienne. Il était à Nantes pour échapper aux poursuites dont il faisait l’objet. En étant à Nantes chez sa famille, il se camouflait.

    Pour l’instant, les émeutes sont circonscrites à Nantes. Craignez-vous que ce phénomène se propage dans d’autres villes et dans d’autres quartiers sensibles ?

    Il y a un risque que cela se produise à Garges-lès-Gonesse. Une marche blanche est organisée. Nous savons que ce genre de manifestation peut toujours déborder.
    Tant que l’on encouragera les personnes en leur disant qu’ils peuvent prendre la défense d’une pauvre victime innocente, ça ne peut que conduire à un embrasement.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • «Ce qu’on vous cache» : le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France

    En baisse dans l’ensemble de l’Europe, le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France. C’est l’une des réalités, parmi d’autres, que l’opinion ignore. Et pour cause : le discours dominant affirme que la crise migratoire est derrière nous. Le Figaro Magazine fait l’inventaire des vérités passées sous silence parce qu’elles dérangent.

    Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu’il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière». Le ministre de l’Intérieur a reconnu en présentant sa loi asile et immigration que le faible taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français créait une situation qui n’était «bonne pour personne», mais il a refusé de donner des chiffres précis. […]

    L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui traite les demandes d’asile, constate dans un document interne que sur les cinq premiers mois de 2018, elles sont en hausse de plus de 15 % par rapport à la même période l’année dernière. Les deux premiers pays de provenance des primo-demandeurs d’asile sont l’Afghanistan et l’Albanie. Ce simple fait met en évidence une des failles les plus importantes de notre système de lutte contre l’immigration clandestine: l’absence de distinction entre les pays classés «sûrs» par l’Ofpra, dont l’Albanie fait partie, et les pays non sûrs. […]

    http://www.fdesouche.com/1038183-ce-quon-vous-cache-le-nombre-de-demandeurs-dasile-continue-daugmenter-en-france

  • Le Conseil constitutionnel encourage le grand remplacement de population

    6a00d83451619c69e2022ad37f1975200d-250wi.jpgLe Conseil constitutionnel a été saisi le 11 mai 2018 par la Cour de cassation d'une question prioritaire de constitutionnalité relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles L. 622-1 et L. 622-4 du CESEDA, dans leur rédaction issue de la loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d'aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées.

    En application du premier alinéa de l'article L. 622-1 de ce code, le fait d'aider directement ou indirectement un étranger à entrer, circuler ou séjourner irrégulièrement en France est un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Toutefois, son article L. 622-4 prévoit plusieurs cas d'exemption pénale en faveur des personnes mises en cause sur le fondement de ce délit. Le 3° de ce même article accorde quant à lui une immunité pénale à toute personne physique ou morale ayant apporté une telle aide à un étranger lorsque cet acte « n'a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci ».

    Il était reproché à ces dispositions de méconnaître le principe de fraternité, faute que les exemptions pénales qu'elles prévoient s'appliquent à l'entrée et à la circulation d'un étranger en situation irrégulière sur le territoire français et faute de prévoir une immunité en cas d'aide au séjour irrégulier pour tout acte purement humanitaire n'ayant donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte. Le Conseil constitutionnel a jugé que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. Il découle de ce principe la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.

    Le Conseil constitutionnel prononce, d'une part, la censure des mots « au séjour irrégulier » figurant au premier alinéa de l'article L. 622-4 du CESEDA, en jugeant que, en réprimant toute aide apportée à la circulation de l'étranger en situation irrégulière, y compris si elle constitue l'accessoire de l'aide au séjour de l'étranger et si elle est motivée par un but humanitaire, le législateur n'a pas assuré une conciliation équilibrée entre le principe de fraternité et l'objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public.

    D'autre part, formulant une réserve d'interprétation, il juge que les dispositions précédemment citées, qui instaurent une immunité pénale en cas d'aide au séjour irrégulier, ne sauraient, sans méconnaître le principe de fraternité, être interprétées autrement que comme s'appliquant également à tout autre acte d'aide apportée dans un but humanitaire que ceux déjà énumérés par ces dispositions.

    Le Conseil constitutionnel a affirmé vendredi qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites, au nom du "principe de fraternité", et a censuré des dispositions du Code de l'entrée et du séjour des étrangers. L'instance répond à une demande de Cédric Herrou, devenu le symbole de l'aide aux immigrés à la frontière franco-italienne et qui réclamait l'abolition du "délit de solidarité".

    Avec cela, le nombre de demandeurs d'asile continue d'augmenter en France. Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu'il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière».

    Et évidemment, ce principe de fraternité ne s'applique pas aux pro-vie qui auraient l'outrecuidance d'aller sauver des enfants à naître...

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sondage : l’immigration fait-elle plonger Emmanuel Macron et Édouard Philippe ?

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    Les sondages de popularité du couple exécutif se suivent et se ressemblent : Emmanuel Macron et Édouard Philippe sont à la baisse. Néanmoins, les titres accrocheurs de certains de nos confrères de la presse bien-pensante (« L’action de Macron plus désavouée que jamais en juillet, la popularité de Philippe plonge aussi » pour Le HuffPost) ne sont qu’accrocheurs et masquent certaines réalités.

    En effet, autant avions-nous eu raison, dans ces colonnes, d’indiquer à de multiples reprises les crashes de popularité de François Hollande face au déni de la presse officielle – un François Hollande pour lequel tous les voyants indiquaient, trois ans avant, qu’il finirait à 8 % et ne pourrait se représenter, autant devons-nous aujourd’hui fortement relativiser la baisse actuelle du couple exécutif, en regardant tout aussi scrupuleusement les chiffres.

    Et donc, selon le baromètre YouGov pour Le HuffPost et CNews, le président de la République perd… un point ! On a connu chute plus violente. Emmanuel Macron recueille toujours 32 % d’opinions favorables. Certes, le niveau des mécontents a atteint un record de 59 %. Mais il n’en reste pas moins que le Président dispose toujours d’un socle solide de plus de 30 %, bien supérieur à son score du premier tour de 2017 (24 %). Quant à Édouard Philippe, il perd lui aussi deux points, à 30 % également.

    Les commentateurs expliquent ces tassements par les différents ratés de communication sur l’Aquarius, sur les pensions de réversion et les affaires de la piscine de Brégançon et de la fête de la Musique à l’Élysée ; par le passage aux 80 km/h pour le Premier ministre.

    É ce stade, il y a agacement, mais pas impopularité, d’autant plus qu’aucune alternative n’émerge de l’opposition.

    Si l’on regarde le détail de la popularité d’Emmanuel Macron, derrière le -1 % se cachent des mouvements plus vastes qui se neutralisent : il perd 15 points chez les sympathisants socialistes, qui le trouvent trop libéral en économie et trop ferme sur la question migratoire, et en gagne 10 chez les sympathisants LR pour les mêmes raisons. Il y a donc un phénomène de vases communicants : Emmanuel Macron se droitise et renouvelle son socle. Ce phénomène dextrogyre – pour reprendre la terminologie de Guillaume Bernard – sera passionnant à suivre. Mais, jusque-là, il est clair que ces mouvements sont parfaitement contrôlés par le locataire de l’Élysée, qui sait très bien où se situe le centre de gravité de l’opinion et qui cherche à occuper ce « centre ».

    D’ailleurs, le même sondage indique que le premier sujet de préoccupation des Français est devenu, en juin, l’immigration, devant le chômage et la protection sociale. L’affaire de l’Aquarius, les changements politiques en Italie et en Europe, avec la contestation d’Angela Merkel par la CSU sur cette question, ont interpellé les Français.

    Sur cette question, le Président Macron tente de faire tourner son « en même temps » à plein régime : il ne veut pas de l’Aquarius mais il crie haro sur l’Italie et, au final, accueille une bonne partie de ses migrants…

    Au moment où une ligne de fermeté se dessine en Europe, l’entre-deux macronien sera difficilement tenable devant une opinion qui se radicalisera des deux côtés, entre une gauche à la Cédric Herrou et une droite qui sera bien obligée de s’aligner sur Orbán et Salvini si elle veut enfin répondre aux attentes de son électorat. D’ailleurs, l’évolution dite « populiste » de bien des pays européens lui ouvre enfin une perspective d’avenir et de crédibilité.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/sondage-limmigration-fait-elle-plonger-emmanuel-macron-et-edouard-philippe/

  • Mayotte : l’immobilité du gouvernement devant la submersion migratoire, par Anne Isabeth

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    9148-20180707.jpgLes débats et prises de bec pour déterminer qui devait accueillir, ou pas, les migrants embarqués sur l’Aquarius ou le Lifeline ont fait oublier la situation dramatique qui est celle de notre 101e département français depuis 2009, Mayotte. Mansour Kamardine, député Les Républicains tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme.

    « A Mayotte, c’est un “Aquarius” qui arrive par semaine. En 4 mois et en toute impunité, 12 000 clandestins sont arrivés sur l’île, ce qui représente une croissance démographique record de + 4,7 %. Rapporté à la population, c’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois ! Voilà ce que nous vivons à Mayotte ! Quel territoire de la République supporterait une telle pression migratoire ? », s’est alarmé le 4 juillet le député, dans un communiqué.

    Il faut dire que rien n’est fait pour aider, sur place, les autorités à refouler ce flot de clandestins qui submergent littéralement l’île. L’horizon est pour le moins obscur puisque les autorités comoriennes ont décrété, en mars dernier, qu’elles ne voulaient pas admettre leurs ressortissants sur le territoire, car les Comoriens seraient chez eux à Mayotte ! Cette prise de position, pour le moins ahurissante, ne risque pas d’être infléchie par la position de notre gouvernement qui réagit plus que mollement. Après avoir décidé, le 4 mai dernier – soit deux mois plus tard ! – que plus aucun visa pour l’espace Schengen ne serait délivré aux ressortissants comoriens, le gouvernement est revenu en partie sur sa décision en indiquant que cette mesure n’affecterait pas les étudiants en demande de visa.

    C’est donc un flot ininterrompu qui, depuis quatre mois, vient grossir le nombre des clandestins. Une situation qui ne semble pas émouvoir en métropole – Mayotte est loin des yeux et donc loin du cœur ? Le député LR ne mâche pas ses mots : « Dans les faits, derrière une façade de fermeté et de détermination, se cachent la mollesse, la faiblesse, la lâcheté et l’impuissance de nos dirigeants actuels à protéger le territoire national, à garantir le contrôle des frontières et à protéger nos compatriotes, en particulier les plus pauvres d’entre eux. » Et il conclut en prévenant : « J’en appelle au sursaut de conscience du gouvernement, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les citoyens ne décident d’assurer leur sécurité par eux-mêmes à la frontière du territoire. »

    Anne Isabeth

    Article paru dans Présent daté du 5 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • 220 000 avortements par an, cela ne leur suffit pas

    6a00d83451619c69e2022ad39eb1d3200b-250wi.jpgLe Planning familial se plaint, dans Marie-Claire, que certains médecins osent refuser de pratiquer des avortements. Non, l'avortement ne sera jamais un acte anodin :

    "[...] Des médecins refusent de pratiquer des IVG, sans le dire directement mais en multipliant les rendez-vous ou les actes médicaux pourtant optionnels. Tout cela sans réorienter vers un.e professionnel.le compétent.e, comme la loi le prévoit. À force de ne pas répondre à la demande des femmes dans les temps, les délais sont parfois trop courts. Elles sont loin les années 70, pourtant aujourd’hui encore, des femmes se rendent aux Pays-Bas, en Angleterre ou en Espagne pour avorter. En cause : des délais d’attente trop longs, une découverte tardive de leur grossesse. Parfois encore elles ne peuvent pas avoir recours à l'interruption médicale de grossesse, ou subissent des violences conjugales à compter de l'annonce d’une grossesse pourtant désirée au départ.

    Les inégalités d’accès à l’avortement sont encore énormes en France : inégalités territoriales, inégalités sociales, inégalités économiques. Sur le numéro vert national géré par le Planning ou dans les lieux d’accueil, on entend encore trop de femmes nous raconter les questions intrusives ou jugeantes au moment de leur demande d’IVG : "Vous ne pouvez pas assurer cette grossesse ?" ; "Avez déjà fait une IVG ?" ; "Vous aviez une contraception ?"  Elles nous parlent trop souvent du soi-disant "petit coeur qui bat" qu’on leur fait écouter, sans leur demander leur avis, au moment d’une échographie. Il arrive aussi régulièrement que des structures refusent de prendre en charge des femmes sans papier ou étrangères, et qu’on leur demande de payer en amont l’IVG – pourtant, elle est considérée comme un "soin urgent".

    Nous recevons aussi des femmes à qui l’on a dit que l’IVG médicamenteuse ne fonctionnerait pas en raison de leur poids, ou qu’elles doivent revenir avec leur conjoint… Il s’agirait d’un choix à faire à deux ! Les jeunes filles mineures nous disent parfois que leur anonymat n’a pas pu être préservé car une facture est arrivée à la maison, ou que leur avortement avait été conditionné à la pause d’un implant pendant l’intervention.

    Pendant l’été, la continuité du service public n’est pas toujours assurée en raison du manque de professionnel.le.s. Cela amène des femmes sur certains territoires notamment en zones rurales, à parcourir de longues distances pour avorter. Dans le Loiret, des femmes devront aller avorter dans un autre département cet été. Un hôpital en Ardèche n’assure plus les IVG en ce moment même. Par mesure d’économies, la restructuration de services conduit à ce que des centres IVG dédiés, avec des professionnel.le.s. formé.e.s et volontaires pour accueillir les femmes dans de bonnes conditions, se voient obligés de se regrouper avec d’autres services (de chirurgie ou ambulatoires ou de maternités).

    D’autres freins à l’accès à l’IVG viennent des anti-choix : la première source d’information est Internet, et ceux-ci sont très présents pour délivrer de fausses informations, sous couvert de sites se faisant passer pour “officiels” : les femmes qui les ont eus au téléphone se disent choquées de leurs propos, et de leur manière de leur imposer de changer d’avis sur l’avortement. Il faut lutter tous les jours contre cette désinformation et mieux faire connaître les sites pro-choix, et s’appuyer sur le nouveau délit d’entrave à l’IVG étendu à Internet.

    L’avortement est un acte courant de la vie des femmes : une sur trois y aura recours au cours de sa vie. Alors oui, on a encore à se mobiliser en France pour que l’avortement devienne réellement un droit effectif pour toutes les femmes, quelle que soit leur situation sociale et économique, pour que l’avortement soit vraiment considéré comme une priorité de service public, au même titre que d’autres soins, pour que l’information soit accessible partout et facilement. Nous exigeons que le droit fragile des femmes à disposer de leur corps soit effectivement appliqué pour toutes."

    A côté de ce discours idéologique, il existe des témoignages poignants de femmes que l'on a forcé à avorter. Nombreuses. Pour celles-là, le Planning familial n'a que mépris.

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  • La mosquée de Poitiers, financée par le Qatar, porte le nom arabe de la bataille de Poitiers

    6a00d83451619c69e2022ad37ed771200d-250wi.jpgC'est sur cette mosquée, encore en construction, que des membres de Génération Identitaire étaient monté.

    Dans une vidéo en arabe, sur la chaîne qatarie Al Rayyan, en 2015, Boubaker Al-Hadj Amor, figure de l’UOIF, révèle le vrai nom de la “Grande Mosquée de Poitiers” : Balat al-Chouhada... le nom islamique de la bataille de Poitiers en 732 !

    « Pourquoi avez-vous nommé cette mosquée “Pavé des Martyrs”? L’avez-vous appelé du nom de la bataille qui a eu lieu ici ? »

    « Oui, grâce à Dieu, cet endroit est sur la ligne principale passée par l’armée islamique. C’était une route pavée par les Romains, et l’armée islamique est passée par cette route. Alors, grâce à Dieu, cet endroit est à côté de la ligne principale. C’est pour cela qu’on l’a nommée “Mosquée Pavé des Martyrs” ».

    La « bataille du Pavé des Martyrs », comme la désignent les historiens arabes, ou bataille de Poitiers, a vu la victoire en 732 de Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant la fin des incursions musulmanes au nord des Pyrénées, et préparant la Reconquista au sud.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel ». « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    L’imam de Poitiers admet aussi avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux.

    « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” ».

    La Qatar Charity a pour objectif de favoriser le prosélytisme religieux, notamment en Afrique, et soutient soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l'opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien.  

    L’imam de Poitiers évoque aussi soutien du maire PS :

    « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch'Allah. »

    Son successeur socialiste Alain Claeys faisait lui partie des personnalités, qui ont soutenu l’imam et ses fidèles à la suite de l’occupation, en 2012, du chantier de la mosquée par des membres de Génération identitaire. 

    Boubaker El-Hadj Amor est le grand architecte du projet de la Grande mosquée, bâtie sur un terrain de 7 000 m2 et dotée d’une salle de prière pour 700 fidèles et d’un minaret haut de 22 mètres, pour un coût global de plus de 3 million d’euros. Cet ingénieur a mobilisé tous les réseaux de l’union islamiste, vitrine légale des Frères musulmans en France, pour participer à son financement. Son argument pour les convaincre :

    « J'ai fait valoir l'histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole ».

    Mais ce sont les Identitaires qui sont condamnés par les collaborateurs de l'envahisseur.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html