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anti-national - Page 666

  • ÉOLIEN : DÉTRUIRE LA NATURE POUR PROTÉGER LA NATURE ?

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    Le Lévézou est un haut plateau situé en plein cœur de l’Aveyron. Une terre qui culmine à plus de 1.000 mètres d’altitude. De nombreuses rivières alimentent des barrages hydroélectriques construits dans les années 50. Ces barrages avaient englouti des vallées entières, souvent les meilleures terres, recouvrant quelques hameaux et détruisant des écosystèmes. Mais la production d’électricité était une priorité nationale à l’époque, un projet d’intérêt public.

    Les habitants avaient dû l’accepter et ceux dont les terres avaient été noyées furent indemnisés ou relocalisés. Par ailleurs, de nouvelles activités, touristiques étaient nées grâce à ces lacs.

    Terre ventée, également, ce qui a attiré l’avidité des promoteurs de centrales éoliennes. Dès le début des années 2000, les premiers mâts se sont dressés. Au début, personne ne s’est opposé. Ces éoliennes amenaient des revenus à quelques agriculteurs, des rentrées fiscales aux communes, et l’image de ces machines était positive.

    Mais dès qu’elles furent dressées, les nuisances apparurent. Vrombissement permanent certains jours, effet stroboscopique, malaises peut-être dus aux infrasons, hécatombe d’oiseaux et de chauves-souris, flashs lumineux qui transforment le plateau en boîte de nuit, etc. Surtout, modification profonde du paysage. Aujourd’hui, c’est une centaine de mâts qui se dressent et certains villages, comme Bouloc, sont cernés, installés sur d’autres communes, qui n’en subissent pas les nuisances mais en perçoivent les revenus.

    Mais l’appétit des promoteurs n’est pas rassasiée pour autant et de nouvelles centrales sont en construction. Par exemple à Arques. Pour installer ses machines, le promoteur a décapé une zone humide de 5.000 m2. La police de l’eau appelée pour constater sa présence « omise » par l’étude d’impact est arrivée trop tard. La couche superficielle qui aurait permis de juger de la présence d’une zone à protéger a disparu et la tourbe vendue. Il n’y a pas de petit profit.

    Un peu plus loin, dans la commune de Ségur, les travaux d’une autre centrale nécessiteront de drainer le terrain. La tourbière, vieille de 5.000 ans, située en aval ne serait donc plus alimentée et mourra petit à petit. On attend une réaction de la préfecture pour protéger ce qui peut l’être encore.

    Ces zones humides, on le sait, sont des pièges à carbone. Elles accueillent une faune et une flore endémique exceptionnelle, rare et fragile. Elles ont mis des milliers d’années à se former. Et l’avidité de groupes financiers et industriels, soutenus par l’État, vient les détruire en une journée.

    Au prétexte de lutter contre les gaz à effet de serre, on détruit des zones de stockage de ces gaz, alors même que, lorsqu’elles fonctionnent, ces machines remplacent l’électricité produite par des centrales nucléaires qui n’émettent pas de gaz à effet de serre… Et quand le vent s’arrête (le facteur de charge peine à dépasser les 20 % en 2017), ce sont des centrales thermiques, émettrices de gaz carbonique, qui doivent prendre le relais.

    Au nom de l’écologie on injecte des tonnes de béton dans le sol, on défigure les paysages de France, on permet le massacre d’oiseaux et de chiroptères, et maintenant on détruit des tourbières.

    Allô, Nicolas, pourquoi tu tousses ?

    http://www.bvoltaire.fr/eolien-detruire-nature-proteger-nature/

  • Après la moralisation de la politique française, à quand celle des syndicats français ?

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    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    Que vous inspire les mouvements sociaux qui ébranlent la France depuis le début de l’année, soit les difficultés à évacuer des zadistes déterminés à Notre-Dame-des-Landes (NDLL), les grèves à la SNCF et les facs occupés

    D’abord, la ZAD de NDLL n’est pas un mouvement social, seulement un squat ultra-politisé et pseudo-écologiste : le laxisme du précédent  quinquennat a laissé s’envenimer une situation qui aurait dû être réglée en deux heures par l’intervention d’une poignée de gendarmes déterminés : pour cela, il aurait fallu imposer l’autorité de l’État par la force, au risque, effectivement, de quelques horions distribués sur ces fameux « punks à chiens » qui n’ont jamais été de gentils cultivateurs écologistes refusant l’abomination du capitalisme… Devant l’inertie du gouvernement Ayrault, l’extrême gauche a vu l’occasion inespérée d’en découdre et le nouveau président Emmanuel Macron a non seulement renié une de ses promesses électorales en abandonnant le projet d’aéroport, mais montre qu’il est terrorisé à l’idée qu’il y ait des « victimes » parmi les zadistes dégagés… À près d’un mois du début de l’évacuation, on lit ainsi dans Le Mondequ’« après avoir concouru à l’éviction de 29 squats sur les 97 recensés à Notre-Dame-des-Landes, la gendarmerie nationale est désormais dans l’attente de pouvoir poursuivre ses opérations », tandis qu’« un cadre de la place Beauvau » s’autosatisfait que « la mission (ait) été remplie »… Des esprits chagrins pourraient toutefois considérer qu’il aura fallu près d’un mois à 2 500 gendarmes opposés à 100 crasseux pour conquérir un tiers seulement d’une déchetterie… Dans le même temps, certains responsables politiques réclamaient d’aller faire la guerre à Bachar al-Assad à l’autre bout du monde. On revient donc de loin… à être resté chez nous !

    Et les grèves à la SNCF ?

    Une grève n’a de sens que si elle est ponctuelle et massive : avant même qu’elles ne débutent, celles-ci ont été annoncés comme « perlées » sur plusieurs mois, seul un tiers des employés ont suivi le mouvement et leur nombre ne cesse de fondre de semaine en semaine… Constater que ces grèves sont un échec ne semble pas péremptoire, même si les responsables syndicaux sont adeptes de la Méthode Coué en rabâchant que les chiffres sont faussés… Néanmoins, et c’est là une preuve supplémentaire, les cinq centrales syndicales auto-proclamées « représentatives » se sont chacune rassemblées de leur côté le 1er Mai ; incapables de s’entendre pour un simple défilé symbolique, comment peut-on imaginer qu’elles puissent convaincre les Français de les soutenir ? D’autant qu’avant même que ne débute le conflit, tout le monde affirmait que le gouvernement d’Edouard Philippe jouerait sa crédibilité sur la réforme de la SNCF : s’il reculait, il était mort… Ce qui n’est pas le cas des centrales syndicales qui depuis longtemps ne comptent plus sur les cotisations de leurs adhérents pour survivre, mais sur les largesses d’un État dont il n’est pas impossible, et même très probable, qu’il les tienne toutes à sa merci : après la moralisation de la politique française, il ne tient qu’à lui de faire de même des syndicats français. Leurs responsabes le savent parfaitement.

    Reste donc le blocage des facs…

    Un blocage qui n’a pas touché l’ensemble des facs et qui, à l’évidence, s’essouffle, dont tout le monde s’est accordé à prévoir l’arrêt dès les vacances d’été et dont il ne restera probablement dans les esprits que les dégradations et les vols pour près d’un million d’euros dans certaines universités françaises… Notez que c’est 5 fois moins que les dégâts de Notre-Dame-des-Landes et  une « plaisanterie » par rapport aux 20 millions que la SNCF perd chaque jour de grève… Rappelons-nous que c’est en 2008 que le Premier ministre d’alors François Fillon avait déclaré que « les caisses de l’État français » étaient vides… Une décennie plus tard, elles avaient donc été sacrément remplies et ne demandaient qu’à être vidées… Sans doute une exception française, là encore !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Loi Asile et Immigration sera peut-être la pompe aspirante à immigration la plus puissante de notre histoire

    6a00d83451619c69e20223c8476bc5200c-250wi.pngDans L'Incorrect, Gabriel Robin montre que la loi Asile et immigration est non seulement insuffisante, mais aussi qu'elle aggrave la situation :

    "[...] la loi comprend aussi de nombreuses mesures visant à « sécuriser le droit au séjour » des étrangers en situation irrégulière, ou plus précisément leur faciliter l’installation sur le territoire, et ne prévoit rien pour réduire l’immigration légale.

    Les amendements soutenus et votés par les députés macroniens dévoilent un tropisme sans-frontiériste naïf, sinon inconséquent en pareil moment historique, où l’immigration massive menace l’existence même de nos sociétés, leur pérennité, comme nous l’avions démontré dans un long format. Ainsi, les marcheurs ont obtenu que l’ouverture du marché du travail aux demandeurs d’asile se fasse au terme d’une période de 6 mois, contre 9 mois auparavant. De la même manière, le « délit de solidarité », expression de novlangue qualifiant l’aide à l’entrée et au séjour illégal sur le territoire français, a été quasiment supprimé. Tant d’amendements votés avec l’aide des parlementaires de la gauche, socialistes et insoumis inclus. Une liste qui ne s’arrête pas là, intégrant des dispositions qui devraient faire bondir de joie les immigrationnistes les plus forcenés.

    En dehors de quelques mesures techniques pragmatiques qui faciliteront le traitement des demandes d’asile et l’expulsion de certains déboutés, la Loi Asile et Immigration sera peut-être la pompe aspirante à immigration la plus puissante de notre histoire, ce qui n’est pas peu dire. Que signifie d’ailleurs, maintenant, la liste des pays dits « sûrs » ? Ne seront plus considérés comme sûrs les pays « persécutant les homosexuels », soit l’ultra majorité des pays d’origine des clandestins. C’est terrible, mais chaque exception constitue un nouvel appel d’air, une nouvelle faille juridique dans laquelle s’engouffreront les migrants, qui usent déjà de nombreux stratagèmes pour s’installer en Europe (faux papiers, fausses persécutions, etc). Philosophiquement, l’amendement le plus dangereux est bien celui prévoyant l’extension de la « réunification familiale » aux frères et sœurs de « mineurs », à considérer que ces derniers le soient vraiment… Tout mineur ayant bénéficié du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire pourra ainsi faire venir ses parents et ses frères et sœurs. En 2016, la réunification familiale avait bénéficié à 4319 personnes. Des chiffres qui augmenteront de manière exponentielle à l’avenir. [...]"

    Ajoutons à cela que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb enfume la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale avec des chiffres dénués de toute réalité, comme l'écrit Michèle Tribalat :

    "[...] Clémentine Autain, députée de la France insoumise en Seine-Saint-Denis explique au ministre qu’elle a été reçue avec des associations par le préfet, lequel aurait déclaré être débordé et avoir du mal à faire face, la Seine-Saint-Denis recevant 310 000 demandes d’asile par an. Dans sa réponse, le ministre de l’Intérieur s’étonne à bon droit d’un pareil chiffre :

    « Le préfet, madame Autain, ne vous a pas dit qu’il y avait 310 000 demandeurs d’asile en Ile-de-France [Le ministre n’a pas retenu qu’il s’agissait en fait seulement de la Seine-Saint-Denis, ce qui rendait les paroles de Mme Autain encore plus extravagantes], car nous avons eu 100 000 demandes en France l’an dernier. »

    Bien imprudemment, le ministre a alors cherché ce qu’avait bien pu vouloir dire le préfet avec ses 310 000 : « Ce qu’il vous a dit, sans doute, c’est que les gens d’origine étrangère sur le territoire de l’Ile-de-France étaient, non pas, d’ailleurs, de 300 000, mais de 200 000, ce qui est déjà important. »

    Si la bévue de Clémentine Autain était évidente, celle de Gérard Collomb était plus magistrale encore. Voilà un ministre de l’Intérieur qui n’a aucune idée des ordres de grandeur de ce dont il parle : 200 000 personnes d’origine étrangère en Ile-de-France, ça lui paraît déjà très important ! Or la population de l’Ile-de-France au 1er janvier 2015 était de 12,1 millions.  Si l’on en croît donc le ministre de l’Intérieur, la population d’origine étrangère aurait représenté à cette date 1,7 % de la population d’Ile-de-France ! Et ce serait déjà beaucoup, nous dit-il ! [...]

    Le dernier chiffre connu de l’Insee est celui de 2015 : 20,5 % en France métropolitaine (à partir de l’enquête Emploi et de l’enquête annuelle de recensement). Même si l’on ne dispose pas du même chiffre pour la région Ile-de-France, c’est forcément plus.  En 2015, pour les moins de 18 ans, la proportion de jeunes d’origine étrangère en France métropolitaine était de 21,2 %. En Ile-de-France, à la même date, elle était de 42,1 %, c’est-à-dire à peu près le double. Si l’on ne s’intéresse qu’aux jeunes de moins de 18 ans, pour lesquels on peut travailler à partir des enquêtes annuelles de recensement – ce que nous faisons, Bernard Aubry et moi depuis un bon nombre d’années -, on dénombre près de 3 millions de personnes âgées de moins de 18 ans en 2015. Si 42,1 % étaient d’origine étrangère comme l’indique l’exploitation des enquêtes annuelles, cela représenterait près de 1,3 million de jeunes. On est loin des 200 000, tous âges réunis. D’ailleurs, si le ministre avait eu en tête le seul chiffre sur le nombre d’immigrés en Ile-de-France (2,25 millions au 1er janvier 2014), il aurait pu s’éviter cette bourde. C’est forcément beaucoup plus si l’on veut y ajouter, comme c’est son cas, le nombre de personnes nées en France d’au moins un parent immigré. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Retour sur la couverture médiatique de la défense des frontières par Génération identitaire

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    Les 21 et 22 avril 2018, une centaine de militants de Génération identitaire ont bloqué le Col de l’Échelle dans les Alpes, près de Briançon. Une indéniable réussite tant militante que sur le plan de la communication, d’autant que des membres de l’organisation ont continué à agir sur place la semaine suivante. Avec un peu de recul, l’OJIM a regardé ce qu’en ont dit les médias officiels.

    L’OJIM a déjà jeté un premier regard sur l’événement, juste après l’action menée par Génération identitaire dans les Alpes : on retrouvera ce premier article ici. Pour un reportage de type « vu de l’intérieur », écrit par un journaliste présent sur place, le lecteur peut se rendre sur le site du magazine L’Incorrect. L’émission I-Média de TV Libertés présente aussi une analyse intéressante de la réaction des médias officiels, de la part de Jean-Yves Le Gallou ici. Porter un regard avec un peu de recul est d’autant plus intéressant que l’hebdomadaire Valeurs Actuelles publiait le 26 avril un intéressant sondage : 76 % des Français souhaitent être consultés par référendum au sujet de la politique migratoire de la France. Un pourcentage qui vient confirmer le décalage entre la réalité du pays et celle de ses décideurs médiatiques. Les réactions de la presse quotidienne mais aussi celles des hebdomadaires viennent, dans leur écrasante majorité, confirmer ce malaise : l’image que les médias officiels donnent du monde au sujet des migrations en général, et de l’opération de Génération identitaire en particulier, est à mille lieux de ce qui est concrètement vécu par les populations.

    La presse quotidienne : les jours d’après

    Aux lendemains de l’action menée par Génération identitaire, les différents organes de presse quotidienne réagissent. Trois exemples.

    Le Figaro signale l’action de Génération identitaire dès le samedi 22 avril, titrant : « Migrants : des militants d’extrême-droite bloquent un col alpin ». L’article insiste sur la qualification « d’extrême droite » du mouvement identitaire, qualification qui apparaît ici comme ailleurs en tant qu’argument d’autorité. L’article donne cependant largement la parole à Génération identitaire, ses militants indiquant pourquoi ils mènent cette opération. Le quotidien publie aussi le communiqué de presse de l’organisation politique. Dans la semaine, Le Figaro reviendra sur cette action, mais moins que des quotidiens comme Le Monde ou Libération, pour indiquer l’ouverture puis la fermeture d’une procédure judiciaire contre Génération identitaire.

    Libération publie un article, le lundi 23 avril 2018, titré « Chasse aux migrants dans les Alpes : les xénophobes au sommet ». Dès ce titre, le quotidien se caractérise par son éloignement de toute pratique journalistique : il n’y a pas eu de « chasse » aux migrants, l’expression étant employée ici en référence aux rafles de la dernière guerre mondiale, et la « xénophobie » de Génération identitaire est là aussi imposée comme argument d‘autorité. L’orientation de l’article est accentuée par l’emploi du mot « milice », tandis que les personnes qui aident les migrants sont des « citoyens » organisés en réseau de « secours ». L’article raconte les événements du col de l’échelle puis s’intéresse à ceux du col de Montgenèvre où des « militants promigrants » (qui pour le coup ne sont qualifiés ni d’extrême gauche ni d’être une milice…) « passent la frontière en cortège », et « débordent » un cordon de gendarmes, « sans violence » indique l’article. Les jours suivants montreront cependant que violence il y a eu, bien que « l’envoyé spécial à Briançon » de Libération n’ait rien vu. Aucune réflexion sur les caractérisations « d’extrême droite », de « xénophobie » ou de « milices » qui apparaissent comme des évidences et faisant référence aux fameuses heures sombres de notre histoire. Mais Libération, persuadé que l’action menée par Génération identitaire est la face cachée du matin brun qui approcherait, va plus loin dans la semaine en faisant sa couverture, le samedi 28 avril 2018, sur cette « ultra droite qui inquiète les services secrets ». Quatre pages pour montrer que si un danger de violence et d’illégalité pèse sur la France ce serait celui de « l’ultra droite ». En une époque où la violence meurtrière est le fait des islamistes, où la violence militante est le fait de l’ultra gauche (NDDL, zadistes, manifestations avec violences sur les policiers) et où la violence quotidienne est celle des quartiers, l’observateur est surpris d’apprendre que la France s’inquiéterait de la violence d’une « ultra droite », violence qui ne paraît guère préoccuper la population au quotidien. Outre le fait de recenser les organisations dont Libération pense qu’elles pourraient passer à l’acte, et peinant à trouver une bribe de cette violence, le quotidien revient sur l’action de Génération identitaire en page 4 et 5, expliquant ce que serait ce mouvement : « Europe blanche et papier glacé », dangereux puisque ayant des « racines » du côté d’Unité Radicale dont un (plus ou moins membre) a tiré sur Chirac en 2002, néopaïen devenu « identitaire chrétien », « bien représenté au sein du FN »… Viennent ensuite les actions menées, dont l’aide apportée aux « sans-abris européens », le tout sans aucune mise en perspective. Un autre article revient sur les événements de la semaine précédente dans les Alpes, insistant sur l’aspect « communication », considérant que les Identitaires seraient montés au Col de l’échelle avant tout pour tourner des images et relevant « la vague d’indignation » ayant « tourné à la mise en cause des pouvoirs publics ». Il est intéressant de noter qu’à aucun moment Libération n’évoque le caractère volontairement légal de l’opération de Génération identitaire, dont les militants n’ont fait que repérer des « délits » et les signaler aux autorités, ainsi que le veut la loi ; ce qui n’est pas le cas de l’action menée par les militants « antifas » qui, en riposte à Génération identitaire, ont fait franchir le Col de Montgenèvre à un groupe de migrants, ainsi que la frontière, en toute illégalité… Ce que Libération ne signale du reste pas plus.

    Le Monde réagit dès le samedi 21 avril. Le titre : « Alpes : des militants d’extrême droite bloquent le col de l’échelle, lieu de passage de migrants ». Extrême droite et blocage. Le quotidien répercute l’intervention de Mélenchon à l’Assemblée Nationale, le député ayant demandé au gouvernement « ce qu’il compte faire pour empêcher que les frontières soient protégées par les amis de Marine Le Pen ». Puis, le journaliste raconte les faits en donnant la parole aux représentants de Génération identitaire. Vient ensuite la masse des « réactions indignées », à commencer par une ancienne ministre qui évoque une « milice ». Le Monde publie d’autres réactions qui tiennent de l’insulte, « connards », « saloperie », par exemple. Le journal suit les évolutions de l’affaire toute la semaine, indiquant par exemple qu’une enquête judiciaire était ouverte puis « classée sans suite » contre l’organisation identitaire. Le ton général vise à montrer que l’action de cette dernière est inutile, les forces de l’ordre procédant « quotidiennement à des interpellations dans les Alpes ». Le 27 avril 2018, Le Monde publie une enquête consacrée à l’action menée dans les Alpes et à Génération identitaire. L’idée est d’accuser cette organisation de « faire sa publicité sur le dos des migrants ». L’enquête insiste sur le côté décomplexé de ces militants de droite qui sont contre « l’islamisation » et « l’africanisation » de l’Europe, et fait un lien hasardeux avec la venue de Steve Bannon, « ancien conseiller de Trump, au récent congrès du FN ». Autant tout amalgamer. L’article donne aussi les noms et l’origine géographique des militants, parvient à placer le mot « néonazi » et revient sur la « marche » ou « passage en force » (selon les sources) quand « quelques 120 militants entourant une vingtaine de migrants ont franchi le col de Montgenèvre. Trois personnes ont depuis été placées en détention provisoire. « Contre-productif », juge un militant tout en dénonçant « le deux poids deux mesures » de la part de l’État ». L’article n’interroge pas le caractère illégal de ce passage de frontière, ce qui étonne après deux colonnes consacrées à interroger la légalité de l’action de Génération identitaire.

    Du traitement des faits par ces trois quotidiens, il ressort que l’action des identitaires référerait à l’extrême droite, avec tout ce que cela induit dans l’imaginaire collectif, traduirait un repli sur soi auquel s’opposerait la générosité des promigrants, et poserait la question de l’action de l’État face aux violences d’une ultra droite de plus en plus menaçante. Deux points ne peuvent qu’étonner :

    la presse officielle ne tient guère compte dans ses analyses de ce qui est ou non légal.

    les raisons profondes de l’action de Génération identitaire ne sont pas interrogées, elles sont ramenées à un argument d’autorité : en gros, ce sont les méchants xénophobes de l’extrême droite qui, du coup, seraient la menace principale pesant sur la stabilité de la France. Ces quotidiens ont pourtant tous rendu compte de La ruée vers l’Europe, essai de Stephen Smith, ancien « monsieur Afrique » de Libération puis du Monde, paru en mars 2018, et montrant que cette « africanisation de l’Europe » dénoncée par les identitaires est un fait et non une élucubration xénophobe. Cela ne conduit pourtant pas les journalistes de ces organes de presse à expliquer les causes des faits.

    La presse hebdomadaire

    Cinq jours après les faits, deux exemples.

    Marianne paraît le 27 avril, avec un numéro spécial consacré à Mai 68, et donc laissant peu de place pour l’actualité immédiate. La radicalisation des « groupuscules »? L’hebdomadaire y a consacré tout son numéro de la semaine précédente, un numéro d’anthologie prétendant démontrer, un peu comme Libération, que la violence qui menace la France est celle de l’ultra droite. Du coup, le col de l’échelle… est traité par la seule chronique de Caroline Fourest titrée « Génération rejet ». Le mot « facho » fuse d’emblée, comme une évidence mais sans aucune réflexion sur ce que le mot « fascisme » signifie réellement dans le domaine des sciences politiques. Puis, Caroline Fourest minimise : il n’y avait pas de migrants à rejeter, et les seuls « barbares » étaient les comparses hongrois, autrichiens etc venus épauler Génération identitaire. « Ce qui a choqué est ailleurs. La France, qui a de la mémoire, se méfie des milices. Elle n’aime pas beaucoup voir les militants d’extrême droite jouer aux gendarmes ». Puis, la chroniqueuse évoque un jour de 1996 (il y a donc 20 ans) où des membres du FN auraient « cassé du gaucho à Montceau-les-Mînes ». Du reste, elle pense que c’est lié : l’immaturité politique et les échecs du FN seraient la cause d’une radicalisation de ces jeunes. On en revient toujours à la cause première de tous les maux : l’existence du FN. Chose notable, Caroline Fourest n’écrit jamais le mot « migrant ». On se demande donc ce que faisaient ces « schtroumpfs », mot qu’elle écrit par contre, en haut du col. La chronique paraît dans une rubrique intitulée « débattons », rubrique qui ne comporte cependant pas d’avis contradictoire.

    Marianne avait déjà traité l’événement auparavant, sur son site internet. Le 22 avril 2018, la question est « Où est le problème ? ». La réponse est simple, c’est « l’incroyable mollesse de Gérard Collomb et de la préfecture ». Les mots sont rudes : « l’extrême droite investit les Alpes et les autorités trouvent peu de choses à y redire », la réponse est trop « minimale » comparativement à la « politique répressive » menée à NDDL et à Tolbiac. La question de la « dissolution de ce groupuscule » devrait être posée. On retrouve le même type d’argumentaire que dans les quotidiens ainsi que le mépris étonnant de la législation : rappelons que de l’avis de la justice elle-même Génération identitaire n’a rien commis de répréhensible.

    L’Obs, le 21 avril 2018, publie un article sur l’action en cours, avec le même titre que Le Monde, AFP oblige. Rien de très différent de ce qui peut être lu par ailleurs, L’Obs recopiant globalement les éléments de langage fournis par l’AFP. De même, l’hebdomadaire revient sur les événements le 27 avril 2018, au sujet de l’absence de « poursuites pour les identitaires ». L’hebdomadaire indique que « certains demandent la dissolution de Génération identitaire » et que tandis que ses militants ne sont pas poursuivis ceux de « l’ultra gauche » le sont. Un service minimum fortement indexé sur l’AFP pour un hebdomadaire centré cette semaine là sur le monde des macroniens.

    Quotidiens et hebdomadaires sont en règle générale sur la même longueur d’ondes, même si les seconds ne font guère de zèle, sauf Marianne, parlant peu des faits ou se contentant de répéter ce qui est écrit dans les dépêches : répétition du mantra de départ fourni par l’AFP et présentation identique tant des faits que de ce que serait Génération identitaire. À cela s’ajoute la présentation positive de l’action promigrant (a contrario de celle de Génération identitaire) et le sous-entendu qu’il y aurait injustice à ce que les identitaires ne soient pas inquiétés ou dissous, quand bien même ils n’auraient rien fait d’illégal.

    Inquiétés, ils le sont pourtant, les médias officiels ayant amplement diffusé leurs noms et origines géographiques. Ainsi, à compter du 26 avril un membre de l’opération de Génération identitaire, porte-parole de l’organisation, a été harcelé sur les réseaux sociaux, lesquels ont, à l’instar de Twitter, parfois fermé des comptes, puis pourchassé sur son lieu de travail par un membre de « la ligue de défense noire africaine ». La vidéo de ce harcèlement violent a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit la réalité de la violence et de la situation dénoncées par Génération identitaire. Les adversaires des militants identitaires réclamant par exemple qu’ils soient licenciés par leurs employeurs, au nom… de quoi ? D’un délit d’opinion ?

    De cela, seul Valeurs Actuelles, parmi les médias fortement diffusés, s’est fait l’écho… Tout aussi notable ce fait : aucun média officiel ne relaie le soutien dont à bénéficié Génération identitaire dans le pays réel, soutien assourdissant sur les réseaux sociaux.

    Tribune reprise du site OJIM

  • Desastre écologique : La France prête à ouvrir grand les vannes de l’huile de palme

    Un document embarrassant prouve le double jeu du gouvernement dans la lutte contre la déforestation.

    Greenpeace France et les Amis de la Terre se sont procuré un document émis par la préfecture des Bouches-du-Rhône, détaillant le plan d’approvisionnement de Total pour sa bio-raffinerie géante de La Mède. Le projet, qui fera bondir les importations françaises d’huile de palme de 64%, démontre l’incohérence totale du gouvernement français. Alors qu’il affiche sa volonté de mettre fin à la déforestation importée, il s’apprête à autoriser l’importation massive d’un produit destructeur pour les forêts d’Indonésie et de Malaisie notamment.

    550 000 tonnes d’huile de palme seront importées chaque année pour alimenter la bio-raffinerie de Total à La Mède. A titre de comparaison, environ 136 000 tonnes d’huile de palme alimentaire sont consommées chaque année en France [1].

    Lire la suite sur çadoitsesavoir

     
  • Le porte-parole de Génération identitaire est la cible d’une vaste campagne visant à le faire licencier

    En France, le porte-parole de Génération identitaire subit les conséquences de l’opération menée par son groupe anti-immigration dans les Alpes. Des informations sur sa vie privée ont circulé sur les réseaux sociaux, ce qui a déclenché une vaste campagne visant à le faire licencier.

  • DE VINTIMILLE À CALAIS, LE PÈLERINAGE DES « PRO-MIGRANTS » : UNE RÉPONSE AUX IDENTITAIRES ?

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    Ce lundi 30 avril, quelques courageux sportifs vont entreprendre leur longue marche. De Vintimille à Calais et peut-être Douvres ; arrivée prévue les 7 ou 8 juillet. Ils marchent pour soutenir les migrants, alerter les Français sur leur sort funeste et, dans les 60 villes étapes, « créer du dialogue avec les citoyens ». La marche « a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants (vêtements, chaussures, couvertures…) », lit-on sur le site de L’Auberge des migrants, organisatrice de cette opération.

    Je ne sais pas qui sont les marcheurs. Peut-être des vieillards chenus, ou des « étudiants » en rupture de scolarité, ou encore des zadistes itinérants… Sûrement quelques No Borders nourris au RSA, ou encore des grévistes de la SNCF qui cherchent de l’occupation. Tout est possible. Seule certitude : ces gens-là peuvent s’offrir deux mois de vacances au grand air.

    Sauf à suer la mauvaise foi par tous les pores, à l’instar d’un Mélenchon, force est de constater que l’opération de Defend Europe au col de l’Échelle a été un modèle du genre. Propre sur eux et propres sur le site, les militants en doudoune bleue ont fait preuve d’un professionnalisme salué jusqu’à la préfecture qui évoque une « organisation rodée à la mise en œuvre d’actions médiatiques à l’échelle européenne ». On est loin, en effet, des zonards crasseux et cagoulés qui saccagent les centres-villes à chaque manif.

    Le ministre de l’Intérieur a beau renvoyer tout le monde dos à dos – « ultradroite » contre « ultragauche » – et s’accorder le bénéfice du respect de l’ordre républicain, tout le monde a pu constater que la réalité est sensiblement différente. Sommairement, on pourrait y voir l’opposition entre l’ordre et la chienlit et le respect de la loi contre son infraction, mais bon, on nous dira aussi que le cœur a ses raisons…

    La réponse des militants pro-migrants à l’action des identitaires ne leur a, d’ailleurs, pas porté chance : au cours de leur opération-riposte (ils ont aidé des clandestins à entrer), trois d’entre eux ont été arrêtés. Ainsi, « deux Suisses et une Italienne sont poursuivis pour leur action et détenus dans l’attente de leur jugement. Mais aucune poursuite n’a été engagée à l’encontre des militants de Génération identitaire, qui assurent agir dans un strict respect de la loi », se désole LeMonde.fr.

    Eh oui, il ne suffit pas de lever le poing. Il faut aussi un peu de jugeote…

    Dans la foulée, les pro-migrants avaient aussi organisé un « carnaval solidaire », mais il a mal tourné. En foi de quoi, la marche prévue samedi dernier est devenue statique. Le rassemblement était à l’initiative du collectif Tous Migrants.

    Et là, je m’insurge : c’est quoi, ce racolage ? Je ne me sens pas migrante du tout (même si l’envie me taraude parfois de quitter le dernier pays vraiment communiste de la planète). C’est fou, cette manie de vouloir nous mettre tous dans le même bateau quand d’autres s’ingénient à la ségrégation (cf. les AG des « racisés » à la fac de Tolbiac). Je ne suis pas plus migrante que je ne suis Charlie !

    Bref, L’Auberge des migrants devient itinérante. Deux mois de balade du sud au nord, par Nice, Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Lyon, Mâcon, Dijon, Melun, Paris, Compiègne, Cambrai, Lille…

    Je ne sais pas si les marcheur·s·e·s pour les migrant·e·s ont lu Le Cid, de Pierre Corneille :

    « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort
    Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Sauf que, partis à 50, ils seront 30.000 en arrivant au port, et cette fois pas pour chasser les Maures… Ils les auront aux trousses !

    http://www.bvoltaire.fr/de-vintimille-a-calais-pelerinage-pro-migrants-reponse-aux-identitaires/

  • L’évêque et les Identitaires, par Caroline Parmentier

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    Alors que le porte-parole de Génération Identitaire Romain Espino a été la cible de toutes les attaques politiques, médiatiques et d’un déferlement de haine sur les réseaux sociaux, alors qu’il a été menacé de mort et dénoncé jusque sur son lieu de travail, l’évêque de Gap arrive à la rescousse… des migrants.

    Après l’opération « Stop Migrants Alpes » au col de l’Echelle (Présent du 24 avril), des internautes ont révélé publiquement l’identité de Romain Espino ainsi que son travail : employé du Crédit agricole. « Conseiller financier la semaine. Chasseur de migrants le week-end », a ainsi tweeté le conseiller municipal de Saint-Denis, Madjid Messaoudene. La Ligue de défense noire africaine (LDNA) s’est rendue sur le lieu de travail de Romain Espino pour réclamer son licenciement. Un de leurs activistes à la dégaine de gros gangsta-rappeur, répondant au nom de Gucci IG, a vociféré au siège du Crédit agricole, à Montrouge, terrorisant et injuriant les guichetières.

    « La Blanche à l’accueil doit aussi faire partie de l’extrême droite », a-t-il éructé, l’accusant de lui avoir « mal parlé ». La vidéo prise par lui-même sur Facebook est ahurissante, le personnel et les vigiles du Crédit agricole dans leurs petits souliers tandis que le raciste anti-Blanc (le seul racisme toléré et approuvé par les bobos et les médias) multiplie les provocations et les menaces.

    En renfort des assoces, des ligues et des activistes qui soutiennent l’immigration illégale et les passeurs, il ne manquait plus qu’un évêque. Il s’est manifesté en la personne de Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun (Hautes-Alpes). Il appelle à « la solidarité nationale » pour l’accueil des migrants dans les Alpes, dénonce une « opération de communication » de la part du « groupuscule d’extrême droite » et exhorte à ne pas « instrumentaliser les migrants ».

    Dans une hallucinante démonstration au nom de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise, Mgr Malle part à l’assaut des « idées reçues » comme le fameux « appel d’air », les « migrants économiques » ou « la délinquance et le chômage » : « Il n’y a aucune délinquance de la part des mineurs migrants que l’on accueille dans les paroisses et au Secours catholique à Gap et à Briançon », affirme-t-il. « Ils ont tellement souffert qu’ils sont des mineurs mûrs et responsables. » Qu’il aille expliquer ça aux milliers de femmes victimes d’agressions sexuelles massives lors du réveillon de Cologne et depuis ! « Pourquoi ne peut-on les prendre au lycée dès leur arrivée, même pour peu de temps ? », demande encore l’évêque. Qu’il aille expliquer ça aux professeurs qui s’arrachent les cheveux avec les CLA (élèves en classe d’accueil) extrêmement difficiles à gérer et pénalisantes pour les autres élèves même en petit nombre. Les parents des enfants dans les collèges publics en savent quelque chose, lui pas !

    Dans la droite ligne du pape, c’est au suicide français que nous appelle ce bon pasteur : « En servant ces mineurs non accompagnés, c’est Jésus que nous servons. […] Il nous faut passer à une seconde phase. Tout en continuant l’accueil d’urgence, il nous faut préparer l’intégration dans notre société de ces mineurs, dont la plupart vont rester en France. Cela passe par la culture, la littérature, la langue, tout ce qui fait notre civilisation, avec ses racines chrétiennes et la présence de toutes les religions, dans le cadre des valeurs partagées de notre pays. »

    Cette assimilation à l’envers, cette dilution des valeurs et des modes de vie français et européens dans le vivre-ensemble, puis dans le communautarisme musulman, c’est exactement ce contre quoi Génération Identitaire lutte tous les jours. Ils sont la jeunesse de France qui se bat.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis imigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°198 – avril 2018)

    Une large majorité des Français de souche européenne sont opposés à la poursuite de l’immigration, les études et sondages le montrent depuis plus de 20 ans (voir notamment pour la seule année 2018 iciici, ici, ici, iciici et encore ici). Ces mêmes Français pourtant votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes. C’est ainsi que M. Macron a obtenu en 2017 un nombre de voix double de celui de Mme Le Pen. Comment expliquer cette situation paradoxale ? Et comment conduire les Français à adopter une attitude plus cohérente et à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ?

    Si les Français votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes c’est avant tout par peur de la violence et de la guerre

    La plupart des Français souhaiteraient que l’immigration s’arrête. Ceux qui, au nom de l’idéologie des citoyens du monde, approuvent l’invasion de l’Europe sont peu nombreux. Si l’on proposait aux Français d’être par un coup de baguette magique débarrassés de l’immigration du jour au lendemain, presque tous applaudiraient avec enthousiasme. Pourquoi dans ces conditions continuent-ils malgré tout à voter en majorité pour les partis immigrationnistes ? La médiocrité de la candidate du FN lors des deux dernières élections explique certes une partie du phénomène. Mais là n’est pas selon nous l’essentiel. Si la majorité des Français continuent à voter pour les partis immigrationnistes c’est avant tout parce qu’ils ont peur de la violence et de la guerre. Ils jugent qu’une politique anti immigration déclencherait nécessairement des violences, des affrontements, le chaos, la guerre même, et ils s’y refusent, préférant à tout prendre subir l’immigration et ses effets.

    Lire la suite sur LES CHRONIQUES DE PAYSAN SAVOYARD

  • Les associations se mobilisent pour aider les migrants à obtenir l’asile en France

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    Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, Robert Martin est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Plusieurs textes très sérieux et documentés suivront cette première publication, plus légère et pratique, décrivant l’une des voies offertes aux migrants africains pour rejoindre l’Europe sans trop de difficulté.
    Polémia

    Des faux récits faciles à construire

    Après beaucoup d’hésitations, un Sénégalais décide de rejoindre l’Europe pour fuir la misère et profiter des richesses françaises. Bien qu’hétérosexuel, il décide de jouer le rôle d’un homosexuel. En effet, le droit d’asile lui sera ainsi ouvert.
    Pour rédiger son récit de demande d’asile à déposer devant l’OFPRA, il lui suffit de consulter sur le site de la CNDA la fiche Pays consacrée au Sénégal, puis, d’ouvrir la fiche « Orientations sexuelles » où il aura le choix entre 7 études sur la question.

    Choisissant celle de l’OFPRA, il y trouvera en 14 pages de quoi bâtir un récit crédible, en y ajoutant même un (faux) certificat de mariage avec une jeune femme (sa copine, bien entendu) à qui il est fortement attaché (évidemment, au seul plan affectif).

    S’il sait bien raconter ses angoisses, il pourra même se faire parrainer par une association française de défense des homosexuels africains et obtenir ainsi gratuitement un visa et un billet d’avion.

    Une fois obtenu le statut de réfugié, il ne lui restera plus qu’à demander la venue de son « épouse » dans le cadre du regroupement familial.

    J’exagère à peine…. En fait, il existe de très nombreuses sources sur internet qui permettent aux migrants de construire un récit d’exil particulièrement efficace, d’autant qu’il existe des instructions « officieuses » données aux membres des juridictions de la CNDA pour « interroger avec tact » les demandeurs d’asile pour préférence sexuelle.

    Si les migrants s’y prennent bien, il y a pratiquement 100 % de réussite à la demande d’asile, pour peu que le demandeur bénéficie de l’aide d’un « coach » bénévole et bien formé qui saura le faire « répéter ». C’est là qu’entrent en jeu les associations d’aide aux migrants.

    La professionnalisation des travailleurs sociaux chargés d’assister les migrants

    C’est la raison pour laquelle « France Terre d’Asile » a créé un centre de formation pour les professionnels de l’aide aux migrants.
    En 2016, cette ONG a formé 1 482 stagiaires. En 2017/2018 elle prévoit 60 formations dont une partie répondent à la problématique que nous venons d’énoncer : « Techniques de recherche en information sur les pays d’origine ».
    D’autres sont hyper spécialisées sur un pays (« Répression politique et tensions sociales en Guinée Conakry », « Paix et guerre en République démocratique du Congo »…) ou sur une spécificité du récit dans une zone géographique donnée (« La vendetta à l’origine d’une demande d’asile » fait référence au « kanun » auquel les demandeurs d’asile d’Albanie font très souvent référence.

    C’est ainsi que « l’aide à la constitution des demandes d’asile et du dossier OFPRA » fait l’objet de deux modules de formation.
    Le Niveau I coûte 440 € totalement financés par la formation professionnelle et dure 2 jours (14 heures).

    L’association caritative est totalement transparente sur ses objectifs :

    « L’accompagnement juridique dont peut bénéficier un demandeur d’asile durant ses démarches augmente sensiblement ses chances d’obtenir une protection.
    Il est donc essentiel pour le travailleur social chargé de cet accompagnement de maîtriser la constitution d’une demande d’asile et du dossier OFPRA en tenant compte de son cadre d’intervention (plateforme d’accueil, hébergement d’urgence, centre d’accueil pour demandeurs d’asile). Cette formation a pour objectif d’apporter les outils théoriques et pratiques afin de permettre aux professionnels d’accompagner de manière optimum les demandeurs d’asile dans la constitution de leur demande d’asile, la rédaction du dossier OFPRA et du récit de vie, et la préparation à l’entretien à l’OFPRA. »
    Améliorer la qualité de l’information proposée et optimiser l’efficacité de l’accompagnement juridique du demandeur d’asile en étant en mesure de l’aider à constituer sa demande d’asile, à rédiger son dossier OFPRA et à le préparer en vue de son entretien à l’OFPRA en :
    – Acquérant une méthodologie pour établir une demande d’asile individualisée et circonstanciée
    – Apprenant à soulever les éléments de fait permettant de satisfaire aux conditions juridiques d’obtention d’une protection ainsi qu’à sélectionner et produire les preuves matérielles
    – Sachant analyser le sens des questions posées devant l’OFPRA et la CNDA et y apporter des réponses crédibles
    MOYENS & MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
    • Formation déclinée en modules comprenant une activité découverte, des apports théoriques, des mises en application (étude des cas, techniques d’entretien) et une synthèse
    • Échange et analyse de situations pratiques à partir des situations professionnelles des participants
    • Diffusion et remise d’un Powerpoint facilitant la prise de notes et un dossier pédagogique à caractère pratique (réglementation, exemples de récit de vie…)
    • Visite d’étude à la CNDA
    • Constitution du dossier de demande d’asile en vue de sa recevabilité
    • L’établissement des faits : les déclarations du demandeur d’asile et les preuves matérielles
    • La rédaction du récit de vie ou d’un complément de récit
    • Oralité dans la procédure : entretien OFPRA et audience CNDA

    Selon Wikipédia, « l’association France terre d’asile a un budget de 68,249 millions d’euros qui provient presque entièrement des subventions publiques (70% du ministère de l’Intérieur). »

    Répondant à un article du Monde pointant du doigt les associations recevant le plus de subventions, France terre d’asile précise qu’elle ne reçoit pas de subventions, mais « des dotations en contrepartie de prestations réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de politiques publiques ».
    Elle emploie 902 salariés.
    Fin 2013, par le biais d’une lettre anonyme, des accusations de détournement de fonds ont été portées à l’encontre de France terre d’asile et de son directeur général, Pierre Henry. L’enquête préliminaire menée par le parquet de Paris a depuis été classée sans suite. Deux plaintes contre X, une de la part du directeur général et une du comité d’entreprise de l’association, ont été déposées.

    Robert MARTIN

    Tribune reprise du site Polemia

    https://fr.novopress.info/