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anti-national - Page 664

  • Tous les fruits gâtés de mai 1968 s’accumulent en pourritures

    6a00d83451619c69e20224e036f480200d-250wi.pngEditorial d'Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine à propos de la manifestation parisienne du 1er mai :

    "Il n’est pas douteux que la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont donné des ordres pour éviter au mieux ce qu’il est convenu d’appeler « les dommages collatéraux ». C’est-à-dire des passants, autrement dit des manifestants « honnêtes » (!) ou des « curieux » se hasardant sur les lieux, qui pourraient être bousculés ou blessés à l’occasion de charges policières ou de heurts frontaux. Ce qui provoquerait aussitôt des hurlements d’indignation, l’indignation ne fonctionnant comme toujours qu’à sens unique ! La grande voix de Libération, entre autres, ne manquerait pas de se faire redoutable : le bourgeois anarchiste et gauchard adore le désordre, tant, bien sûr, que les coups ne l’atteignent pas.

    Donc, les cortèges se rassemblent librement. Il est connu d’avance par les réseaux sociaux et par les renseignements que l’ultra-gauche sera de la partie et mènera la danse. Le petit monde cagoulé du black bloc est au rendez-vous sans problème. Pas question de procéder à des arrestations préventives, contrairement à tous les usages de naguère. Et voitures de brûler, devantures d’exploser, magasins et établissements d’être saccagés, pillés, détruits. Et policiers et gendarmes d’être blessés : s’ils pouvaient être massacrés, ils le seraient.

    Le bon vieux défilé syndical, où le service d’ordre de la manifestation faisait lui-même la police, n’existe plus. C’est la raison pour laquelle, en dehors de la CGT et de Sud, il ne se pratique presque plus. Les risques de débordements sont trop importants. L’heure est à l’affrontement brutal. Des minorités s’essayent de plus en plus à créer soit des zones de non-droit, soit des journées insurrectionnelles. Jeux plus ou moins infantiles, plan concerté, excitation de l’imagination, désir d’un « jusqu’auboutisme » qu’on croit libérateur ; mélange de tout cela, sans doute. Jeunesse désœuvrée et livrée à toutes les propagandes ; société éclatée, privée d’autorités naturelles, toutes systématiquement détruites par la loi elle-même ; « communautarismes » flagrants qui s’étendent sur des villes entières et qui refusent la nation, qui récusent la France et tout ce qu’elle représente, et où l’islamisme règne en maître ; enseignement et médias qui ne cessent d’inspirer le mépris de l’histoire, de l’ordre, de la vraie famille, de la société traditionnelle…

    Facultés, bientôt lycées, quartiers, villes – même avec leur maire et leur député de gauche, d’archi-gauche qui ont l’inconscient culot de s’en étonner ! –, maintenant zones entières de départements et de régions en sécession pratique où aucune police et aucun service d’Etat ne peut pénétrer. La aucun service d’État ne peut pénétrer. La situation est tenue en main, dit-on dans les hautes sphères pour se rassurer. Voire ! La fameuse convergence des luttes souhaitées par le bourgeois Mélenchon qui se fait plaisir à jouer le tribun de gauche, se feront tout autrement que ce que des imaginations politiciennes croient inventer. Qui, dans les banlieues, croit encore dans la République bourgeoise ?

    Pour le moment, Macron, en rappelant à l’ordre, pense ramasser une fois de plus la mise à son profit. C’est le calcul républicain. Mais chacun devine que tout peut échapper. A force de glorifier la révolution comme principe même de gouvernement, tous, de droite comme de gauche, ne font que rendre la France complice de sa propre destruction. Jusqu’où ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • BLACK BLOCS : LES CRIS D’ORFRAIE ARRIVENT UN PEU TARD !

    manifestation-anti-loi-travail-nombreuses-degradations-a-rennes-youtube-thumbnail.jpg

    Suite au carnage matériel – dans l’attente qu’ils tuent un jour, puisqu’ils aspirent à casser du flic et à la guerre civile – perpétré par les Black Blocs, mardi 1er mai à Paris, les ténors politiques y sont allés de leur couplet réprobateur et de leurs invectives contre le gouvernement.

    « Gérard Collomb mais aussi Emmanuel Macron se sont rapidement retrouvés sous les feux de l’opposition, et notamment des Républicains » (Le Huffpost).

    Une pluie de tweets s’est donc abattue sur l’exécutif, accusé de n’avoir pas mesuré l’ampleur de la situation. « Terribles images aujourd’hui pour notre pays. Faillite de l’État régalien », s’est insurgé Laurent Wauquiez. « Jamais de telles violences n’avaient été commises à Paris lors d’une manifestation », a exagéré Éric Ciotti, omettant les nombreux saccages perpétrés par la diversité de banlieue dans la capitale, et ce, depuis plusieurs années. Nadine Morano a frappé encore plus fort : « Ni anticipation, ni réactivité efficace, changement de direction de la manifestation dans l’improvisation totale, effectifs sous-dimensionnés, ordres inadaptés. Démissionnez ! »

    C’est bien, mais que n’ont-ils été aussi fermes lorsqu’ils avaient le pouvoir, ces gens de droite ! On n’oubliera pas, par exemple, la non-intervention de Jacques Chirac, alors président de la République, pendant les émeutes de 2005.

    Cependant, à la défense du ministre de l’Intérieur, les Black Blocs sont des groupes éphémères qui se volatilisent aussitôt leurs forfaits accomplis. C’est en amont qu’il fallait traiter ce coup de force annoncé par les intéressés, qui « promettaient une journée d’enfer pour Macron » (Le Parisien).

    On pourrait, par exemple, envisager de ficher les extrémistes de gauche, comme on le fait pour les musulmans radicaux, et les surveiller plus activement. Il faudrait aussi admettre que la violence d’État est parfois nécessaire pour éviter « que nous ne roulions à travers la guerre civile, aux aventures et aux usurpations les plus odieuses et les plus ruineuses » (général de Gaulle, allocution du 24 mai 1968).

    Quant aux forces de l’ordre, accusées de tous les maux dans cette affaire, elles ont fait preuve d’un sang-froid remarquable, eu égard à leur faible marge de manœuvre. Comme d’habitude, elles ont nettoyé le « merdier » laissé par les pouvoirs publics et, quelque part, par les médias et intellectuels bon teint qui regardent avec une certaine bienveillance l’extrême gauche et agitent la peste brune comme le père Fouettard. Ce que n’a pas manqué de faire Jean-Luc Mélenchon en pointant spontanément des « bandes d’extrême droite », malgré les portraits de Marx et Che Guevara brandis par cette horde.

    Pour finir, le McDo qui a été détruit est très fréquenté par les familles emmenant leur progéniture au Jardin des Plantes. C’est, décidément, une constante chez les ultra-gauchistes de frapper l’enfance, après avoir canardé le bâtiment Laennec de l’hôpital Necker-Enfants malades, en juin 2016, où sont soignés notamment des bébés prématurés !

    http://www.bvoltaire.fr/black-blocs-cris-dorfraie-arrivent-tard/

  • Jour du dépassement : la propagande tranquille du terrorisme mondialiste

    Jour Dépassement Propagande Tranquille Terrorisme Mondialiste
    Ils sont impayables ! Le mondialisme assène ses âneries en matière d’environnement d’un petit ton tranquille qui rend d’autant plus dangereux son terrorisme. La propagande sur le « jour du dépassement » et la « dette écologique » est un cas d’école.

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  • ROMAIN ESPINO : LES GRANDS DÉFENSEURS DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE LA DÉMOCRATIE ONT DE CURIEUSES MÉTHODES

    Les comptes Facebook et Instagram de Génération identitaire ont été suspendus après une campagne massive de signalement. Génération identitaire a fait appel et étudie les procédures par voie d’avocat. C’est ce que révèle Romain Espino, son porte-parole – qui a fait lui-même l’objet d’une violente campagne de dénonciation personnelle sur les réseaux sociaux – à Boulevard Voltaire.

     porte-parole Génération Identitaire

    http://www.bvoltaire.fr/grands-defenseurs-de-liberte-dexpression-de-democratie-ont-de-curieuses-methodes/

  • L'inutile violence des Black Blocs

    black machin.jpg

    Le billet de Patrick Parment

    On pourrait souscrire au combat anticapitaliste des Black Blocs si d’aventure leur violence débouchait sur une prise de pouvoir. Or, c’est loin d’être le cas. La violence fasciste comme celle des nazis dans les années 1920 a débouché sur une prise de pouvoir parce qu’elle reposait avant tout sur le soutien du peuple. On omet trop souvent de rappeler que Mussolini comme Hitler ont pris le pouvoir le plus légalement du monde.

    La situation est tout autre aujourd’hui et ces nigauds de Black machins qui rêvent de je ne sais trop quel lendemain qui déchante sont très en retard sur la violence qu’exerce le libéralisme sur le corps social. Et l’apparent régime démocratique qui nous gouverne masque mal la réalité ploutocratique de ce pouvoir.

    Cette violence sociale a d’autant plus de facilité à s’exprimer que la société de consommation a détruit la solidarité des communautés naturelles et l’homogénéité du peuple. Au sein d’un paysage social littéralement dévasté, fragmenté et en partie communautariste, le libéralisme a tout lieu d’imposer sa loi d’airain.

    Le vrai problème, ce n’est pas la violence aussi désuète qu’inutile des Black machins, c’est de savoir comment, au sein de cette société dite libérale, un peuple reprend son destin en main.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Lier le versement des fonds européens au respect des valeurs européennes ? Il ne va plus rester grand monde

    6a00d83451619c69e20223c847fc2e200c-800wi.pngD'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

    "La Commission européenne, soutenue par certains pays (France, Allemagne, Italie…) s’apprête à provoquer une nouvelle crise majeure dans l’UE. [...] Il s’agit pour la Commission européenne non élue de lier le versement des fonds européens dans le cadre du budget pluriannuel qui sera décidé pour les années 2021 à 2027 au respect de l’état de droit et des valeurs européennes.

    La Commission va faire connaître la version définitive de ses propositions lors du lancement officiel des discussions sur le prochain cadre budgétaire le 2 mai prochain. Un tel pouvoir arbitraire pour les instances européennes n’étant pas prévu dans les traités européens, ceux-ci sont contournés en expliquant qu’il s’agira par exemple de suspendre le paiement des fonds européens aux pays où l’indépendance de la justice ne sera pas garantie et ou l’on ne peut donc pas être sûrs que ces fonds ne seront pas dévoyés par des politiciens corrompus. Qui pourra juger de l’indépendance de la justice dans un pays de l’UE ? Ce pourrait être un vote à la majorité du Conseil européen sur demande de la Commission, une nouvelle instance « indépendante » ou bien la seule Commission. Dans tous les cas, il s’agirait de contourner l’exigence d’un vote à l’unanimité prévu pour imposer des sanctions à un pays membre en vertu de l’article 7 du Traité sur l’UE. Il ne serait plus questions de priver de ses droits de votes un État, qui ne respecterait par exemple pas les « valeurs européennes » de la majorité en refusant d’accueillir son quota d’immigrants, mais de le faire chanter en lui supprimant les fonds. Les premiers visés sont bien entendu les pays de l’ex-Europe de l’Est qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires des fonds de cohésion. Néanmoins, d’après la commissaire Jourová, qui répondait en février aux objections du ministre des Affaires étrangères polonais, les agriculteurs français pourraient tout aussi bien se voir privés des subventions agricoles en cas de victoire du Front national aux élections. Il s’agit donc bien, sans changer les traités, de donner aux instances européennes un pouvoir arbitraire visant à limiter la démocratie et la souveraineté des nations.

    Autre changement voulu par la Commission, les fonds de cohésion ne dépendraient plus des seuls critères de retard économique des régions bénéficiaires mais aussi à d’autres critères comme l’accueil des immigrants, ce qui permettrait de rediriger vers des pays comme la Grèce, l’Italie et l’Espagne (et, pourquoi pas, la France et l’Allemagne) une partie des fonds qui bénéficiaient jusqu’ici aux pays de l’ex-Europe de l’Est, plus pauvres. Ces nouveaux principes sont proposés dans le contexte d’un budget qui sera réduit de 5 à 10 % par rapport au budget actuel du fait de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

    La bataille autour du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne promet donc d’être rude. Si les propositions de la Commission devaient l’emporter, parions que ce ne sera rien par rapport aux futurs conflits que générera la suspension des fonds aux pays à propos desquels des autorités non élues décideront qu’ils ne respectent pas leur propre état de droit ou bien les « valeurs européennes » du type « accueil des migrants » ou bien du type de celles promues par le lobby LGBT. Un tel instrument aux mains de la Commission permettrait en effet à Timmermans, qui s’y est dit favorable, de chercher à imposer le « mariage gay » à tous les États membres de l’UE."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/lier-le-versement-des-fonds-europ%C3%A9ens-au-respect-des-valeurs-europ%C3%A9ennes-il-ne-va-plus-rester-grand-.html

  • Jihad : une quinzaine de terroristes ont déjà été jugés et libérés

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    Selon le Centre d’analyse du terrorisme, 93 ressortissants français revenus de la zone irako-syrienne ont été jugés. Parmi eux, une quinzaine ont déjà été libérés.

    La menace terroriste en France est loin d’être écartée. Au contraire. Avec le retour de nombreux combattants sur le territoire, les experts ont alerté sur le risque qu’ils représentent pour la sécurité nationale. Surtout que l’organisation terroriste Daesh appelle ses combattants à frapper l’Occident.

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  • Collomb, l’incapable, par Guy Rouvrais

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    9106-20180505.jpgGérard Collomb est devenu ministre de l’Intérieur uniquement parce qu’il fut le premier socialiste à se rallier à Emmanuel Macron alors même que l’élection de ce dernier restait hypothétique. C’est la récompense de cette promptitude, et nullement quelque compétence que ce soit, qui lui a valu ce poste ministériel régalien, contrairement aux « experts » choisis par le chef de l’Etat pour d’autres maroquins. Pour Collomb, professeur de lettres classiques, c’est sa première expérience ministérielle, lui-même croyait qu’être maire de Lyon constituait son bâton de maréchal. Et voilà ce terne personnage sans envergure propulsé place Beauvau ! Mardi, le maintien de l’ordre à Paris relevait donc de sa responsabilité. Or, une horde de 1 200 émeutiers, des « black blocs », chiffre sans précédent, a dévasté une partie de la capitale. Et la police, soumise aux directives du ministre, a été incapable de les en empêcher. Nous voulons rétablir l’ordre et la paix en Syrie et au Mali et voilà que nous sommes incapables de circonvenir, à Paris, 1 200 casseurs !

    Il n’y avait pourtant pas d’effet de surprise, les syndicats avaient été prévenus par la police de la présence de ces voyous anarchistes. Collomb nous dit maintenant qu’il en attendait 500 – comme d’habitude ! – et qu’ils furent plus du double, laissant entendre que, moins nombreux, il aurait maintenu l’ordre. Qui peut le croire ? Des arrestations préventives n’étaient pas possibles dans l’état actuel de notre droit, nous dit-on. Ah bon ? Quel scrupule ! Des manifestants dans le cadre de la très pacifique Manif pour tous se souviennent, eux, que la police, suivant les directives de Valls, prédécesseur de Collomb, ne se gênait pas pour les interpeller à la sortie du métro au seul motif qu’ils arboraient un sweat-shirt de la Manif pour tous.

    Au demeurant, il y a une loi en vigueur depuis 2011 interdisant « la dissimulation du visage dans l’espace public » qui ne s’applique pas qu’au voile islamique. Sur cette base-là, il était possible d’interpeller, en amont, les cagoulés, dès qu’ils mettaient la cagoule. Il y avait, parmi ces barbares gauchistes, nombre d’étrangers, des Allemands, des Néerlandais, etc., que le contrôle de nos frontières, voire leur fermeture, aurait permis d’empêcher de pénétrer sur notre territoire, la plupart étant déjà fichés. Mais le dogme européen de la libre circulation des personnes nous l’interdit, nous devons laisser notre porte ouverte aux voyous venus d’ailleurs.

    Les policiers et les gendarmes mobiles ont dû attendre les ordres pendant 45 minutes avant d’intervenir, laissant ainsi aux émeutiers le temps d’accomplir leurs exactions. C’est pourquoi l’annonce par Gérard Collomb que la prochaine fois – car prochaine fois il y aura – il déploiera davantage de policiers n’a aucun intérêt si c’est pour qu’ils restent l’arme au pied un long moment en attendant le feu vert d’en haut. On dit que le chef de l’Etat – en Australie à ce moment-là – ne voulait pas voir d’images de membres des forces de l’ordre matraquant les pseudo-« manifestants ». Il a vu d’autres images, bien pires, quoiqu’il ait autre chose à faire, a-t-il dit, que regarder la télévision. Peut-être aura-t-il le temps, entre deux voyages, de demander la démission d’un ministre de l’Intérieur fidèle mais incapable.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 3 mai 2018

    https://fr.novopress.info/

  • ALEXANDRE LANGLOIS : LES CONSIGNES DONNÉES À NOS COLLÈGUES CRS ONT ÉTÉ - « S’IL Y A DE LA CASSE, LAISSEZ CASSER… »

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    Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?

    Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.

    Paris a été mis à feu et à sang à l’occasion du traditionnel défilé du 1er mai avec la présence d’un millier de militants Black Blocks situés à l’extrême gauche.
    Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Cela a pu se produire parce que les consignes de la Préfecture de police étaient de laisser casser. Ce sont les consignes que nos collègues CRS ont reçues en début de journée : « s’il y a de la casse, laissez casser ».
    Ce ne sont que des suppositions, mais on peut considérer qu’une fois de plus les mêmes techniques que celles employées pour la manifestation de la loi travail ou encore plus intérieurement sur les Manifs pour tous. Il s’agit de discréditer tout mouvement contraire à ce que le gouvernement souhaite faire passer en laissant les casseurs et des idiots utiles faire leur action afin de détourner l’attention. Cela évite ainsi d’avoir un débat de fond.
    Concernant la manifestation d’hier, les services de renseignements avaient été précis. Ils savaient qu’il y aurait plus de personnes de ce type que d’habitude en tête de cortège. Aucune mesure n’a été prise en conséquence pour les intercepter avant qu’elles ne se rassemblent en un groupe de 1200.

    Vous critiquiez encore récemment l’utilisation politique de la Police.
    Est-on encore dans ce cas de figure là ?

    Ici, cette utilisation serait indirecte. Pour la com politique, on n’utilise pas la Police.
    Une fois de plus nos collègues sont contraints de subir des attaques de personnes présentes dans une manifestation illégale. Quant aux manifestants, ils ne peuvent pas faire passer leurs propositions et leurs revendications, car elles sont détournées sur des sujets de violences et des images-chocs.
    Une fois de plus, la police n’est donc pas utilisée pour l’intérêt collectif, mais pour des besoins de communication.

    On a du mal à comprendre comment un rassemblement de 1200 militants connus pour leur violence aurait pu échapper aux renseignements ? Il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de laisser faire…

    Il y a forcément une volonté. On ne peut pas laisser une situation comme celle-là se dérouler. Les services de renseignements avaient très clairement défini qu’ils seraient beaucoup plus nombreux que d’habitude. La note était sur le bureau du préfet de police la veille de la manifestation.
    Comme la plupart des manifestants sont clairement identifiés, on pourrait les interpeller par petits groupes, car ils n’arrivent pas à 1200 en bloc. Cela n’a pas été fait.
    Une fois de plus les consignes sont claires. Elles n’ont pas changé depuis des années. Le président de la République a été formé à l’école de monsieur Valls et de monsieur Hollande qui avaient une sacrée longueur d’avance dans ce détournement des missions.

    Ces Blacks Blocs seraient des groupes d’extrême gauche pour les uns et, pour Jean-Luc Mélenchon, ils seraient plutôt une agitation de gens venus de l’extrême droite.
    D’après vous, qui sont ces militants ?

    C’est très difficile à savoir. C’est un amalgame de plein de choses. Le plus gros bataillon serait des gens du mouvement anarchiste autonome anti-fa. Mais, il y a aussi des jeunes des quartiers défavorisés qui veulent se donner de l’adrénaline. Parfois, on y retrouve des hooligans étrangers, car ils savent qu’en France, il est permis de tout casser alors que ce n’est pas possible dans leur pays.
    De façon générale, ce sont surtout des gens des bords extrêmes de la manifestation en cours. Pour les manifs pour tous, c’était plutôt des personnes des blocs identitaires.
    Malheureusement, à chaque fois, ce sont des idiots utiles qui ne font que servir la soupe au gouvernement, car ils détournent le message que les manifestants veulent faire passer.

    Vous êtes à la tête du syndicat VIGI. À l’issue de cette manifestation quelles sont vos revendications ?

    Mes revendications n’ont pas changé depuis trois ans. Dès qu’il y a un trouble à l’ordre public ou un rassemblement illégal, il faut qu’il soit dispersé immédiatement. Cela permet à la fois d’éviter les coups et blessures sur nos collègues et d’agir dans un espace serein, c’est-à-dire face à des petits groupes plutôt qu’à un bloc complètement constitué. Cela évite les dégradations et permet aux gens de manifester tranquillement. Ce contexte rassure et augmente le taux de participation des manifestations.
    Il faut laisser la Police faire son travail et assurer la liberté d’expression sur l’espace public.

     Secrétaire Général du syndicat de police VIGI
  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)