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anti-national - Page 699

  • Rodez : Il écrit « Fuck islam » sur Facebook, les magistrats le condamnent à 4 mois ferme car « la diversité est une richesse »

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    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (14/12/2017) La répression judiciaire à l’endroit de ceux qui utilisent les réseaux pour exprimer leurs opinions patriotiques est de plus en plus forte.

    Si un homme a récemment été relaxé pour avoir porté un t-shirt appelant au meurtre des policiers, il n’en va de même pour ceux qui critiquent l’islamisation ou le remplacement de population. Un internaute ayant écrit « Fuck islam » sur Facebook a été condamné à 4 mois de prison ferme.

    La Dépêche (source) :

    Ce n’est pas le procès des réseaux sociaux mais de l’utilisation qu’on en fait et de Facebook en particulier. Et tout ça devant une classe de lycéens, cela tombait très à propos hier matin à l’audience du tribunal. Un homme comparaissait pour avoir créé deux comptes Facebook dédiés à l’apologie de la haine raciale et à la violence. C’est l’Office national de lutte contre la criminalité qui a découvert ces comptes où les images et les propos ne sont pas ambigus. «Non aux migrants», «Fuck Islam», «C’est la valise ou le cercueil. Soit tu t’en vas, soit tu fais attention».

    La présidente du tribunal a souligné que c’était le risque d’attentats islamistes en représailles qui appelait à une répression accrue des personnes voulant s’opposer à la progression de l’islamisme.

    «Une provocation à la haine, une menace. Certains peuvent prendre ça au mot et passer à l’acte en cette période d’attentats», déclare la présidente du tribunal.

    Une sévérité que n’a pas encouru un militant d’ultra-gauche récemment lors d’un procès à Alès (lire ici).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La justice ordonne à la mairie de Béziers de retirer sa crèche de Noël

    Le 8 décembre, le préfet de l’Hérault a saisi le tribunal administratif pour que la mairie de Béziers retire sa crèche du hall de l’hôtel de ville. Le tribunal a rendu sa décision lundi, ordonnant que la crèche soit retirée sous 48 heures. Réaction de Robert Ménard au micro de Boulevard Voltaire :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Commissaire européen à l’immigration veut imposer par tous les moyens le Grand Remplacement

    Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, affirme que les Européens doivent accepter l’immigration massive en provenance du tiers monde comme la « nouvelle norme », estimant que rien ne permettra à une quelconque partie de l’Union Européenne de rester« homogène et sans immigration ».

    Dans un entretien publié lundi par POLITICO avec pour titre « Les migrants européens sont là pour rester », le commissaire européen démontre sans état d’âme sa vision dictatoriale destinée à imposer à toute l’Europe le plan d’immigration de grand remplacement.

    Comme pour se convaincre qu’il n’existe pas d’autre voie possible, le commissaire européen déclare :

    « Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration. »

    Et de livrer une petite explication :

    « L’immigration est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi – pour n’en citer que quelques-unes. »

    Le commissaire européen Avramopoulos avoue que les institutions européennes ne considèrent pas les « réfugiés » comme des personnes accueillies temporairement en Europe le temps qu’une guerre dans leur pays d’origine se termine, mais bien au contraire comme une transplantation permanente de populations extra-européennes dans les pays de l’UE.

    « Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer », écrit-il à propos de ces immigrés, précisant que programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est « non seulement un impératif moral », mais aussi « un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche ».

    Or, ce sont ces mêmes institutions européennes qui ont tant manœuvré pour imposer par ailleurs sur notre continent une politique malthusienne faite de pilules contraceptives, d’avortements, de divorces et d’attaques répétées contre l’institution familiale, provoquant inexorablement de la sorte le déclin démographique qui permet de justifier ensuite l’immigration massive comme LA solution au vieillissement orchestré de notre population.

    Loin de se limiter à faciliter l’immigration massive en cours, le commissaire européen explique que la Commission s’emploie également à « renforcer les voies légales d’immigration économique grâce à une Carte Bleue plus ambitieuse pour les travailleurs hautement qualifiés et à lancer des projets pilotes ciblés de migration de main-d’œuvre dans les principaux pays du tiers-monde ».

    Mais malgré cette propagande, le commissaire européen constate que les personnes d’origine non européenne vivant en Europe sont beaucoup plus susceptibles de vivre d’aides sociales, d’allocations de chômage ou de bas salaires, au point que la Commission européenne a même souligné que des « mesures d’intégration » seraient nécessaires pour accueillir ces immigrés qu’elle prétend être essentiels aux économies du continent.

    Le commissaire européen a également félicité POLITICO pour avoir publié une série d’articles qui accusent l’Europe d’être « trop blanche » et invitent l’UE à prendre des mesures qui encourageraient le remplacement des Européens de souche par des « personnes de couleur » dans les emplois.

    Le commissaire à l’immigration estime que tout cela n’est pas encore « suffisant pour provoquer les changements dont nos sociétés ont besoin pour être prêtes à affronter les réalités du XXIe siècle ».

    Le commissaire européen Avramopoulos n’a pas manqué de désapprouver les mesures prises par les gouvernements d’Europe centrale pour s’opposer à cette immigration. « Il est naïf de penser que nos sociétés resteront homogènes et sans immigration si l’on érige des clôtures », a-t-il déclaré, avant de conclure que « La seule façon de rendre nos politiques d’asile et d’immigration pérennes, c’est de commencer par changer collectivement notre façon de penser ».

    Curieusement, lorsque ce même commissaire européen se rend en Israël, il ne trouve pas nécessaire de critiquer les clôtures israéliennes ni les mesures prises par ce pays pour garantir une forme d’homogénéité et ne tolérer qu’une immigration très sélectionnée.

  • L’islam à la conquête de l’école

    Islamconqueteecole-600x785.jpgIl y a 28 ans, à Creil, à travers le voile de trois jeunes filles, une lutte âpre s’est engagée entre les Résistants à l’islamisation de notre pays et ceux qui désirent faire de notre pays le 58e pays musulman de la planète. Ces derniers ont compris que l’école était le terrain de choix pour manipuler les mentalités, les changer, falsifier l’histoire et imposer à nos jeunes enfants l’omniprésence de l’islam.

    Malgré les 1400 ans de conquêtes, de rapines, d’enlèvements des nôtres et leur mise en esclavage, l’islam, désormais, est présenté en classe comme une “religion de paix et d’amour”… Pire encore, rien ne sera épargné à nos enfants : accompagnatrices voilées, enseignement de l’arabe, invitation de rappeurs et de voilées, prosélytisme actif pro-immigration, formation de nos enseignants par des activistes musulmans, disparition de Charles Martel mais étude des Empires africains… et Belkacem !

    Ce petit ouvrage de Christine Tasin montre les différents aspects de l’endoctrinement de nos enfants, nomme les responsables politiques français et européens et remonte à la clé de tout, un document musulman de 2000 expliquant comment et pourquoi l’islam doit partir à la conquête de l’école.

    Pour commander cet ouvrage : https://ripostelaique.com/lislam-a-la-conquete-de-lecole-le-terrifiant-livre-choc-de-christine-tasin.html

    https://fr.novopress.info/208925/lislam-a-la-conquete-de-lecole/

  • La France a-t-elle définitivement perdu le contrôle de son industrie ?

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    Alstom, un cas exemplaire de la guerre industrielle. AFP 

    ANALYSE - Le gouvernement a annoncé vouloir céder pour dix milliards d'euros de participations de l'Etat, y compris dans des entreprises stratégiques. Ludovic Greiling analyse les facteurs de la désindustrialisation de la France [Figarovox, 14.12]. Les lecteurs de Lafautearousseau connaissent bien Ludovic Greiling dont nous avons publié différents articles en tant que collaborateur de Politique Magazine ainsi qu'un entretien donné sur TV Libertés.   LFAR  

    « Mauvaise gestion », « charges trop élevées », « concurrence internationale »… Il est commun d'invoquer ces facteurs pour expliquer la désindustrialisation brutale que le pays a connue ces quarante dernières années. En revanche, la guerre industrielle féroce à laquelle se livrent les puissances pour contrôler le capital des entreprises concurrentes n'est jamais évoquée. Cette guerre explique pourtant les difficultés de nos compagnies de pointe et la perte progressive de savoirs-faire pratiqués sur le territoire français. 

    Le gouvernement l'a annoncé : il veut céder pour dix milliards d'euros de participations de l'Etat, y compris dans des entreprises stratégiques. Par exemple, des discussions sont en cours pour fusionner certaines activités entre l'italien Fincantieri - en voie de privatisation - et le bijou qu'est la Direction des constructions navales (renommé Naval group) - qui vient de remporter un contrat géant en Australie pour la construction de sous-marins. La conséquence à long terme de ce genre d'opérations ? Rien de moins qu'une perte de contrôle de l'entité, suivi du transfert de brevets, de bureaux d'étude et de chaînes de montage.

    Alstom est un cas exemplaire de la guerre industrielle. Le site historique de fabrication des trains et des équipements énergétiques du groupe, à Belfort, pourrait fermer dans les prochaines années. Ces chaines de production employaient 8500 salariés au pic des années 70, contre 500 personnes aujourd'hui. « On perd tout ici, petit à petit, la recherche d'Alstom s'est envolée depuis longtemps, la technique s'en va par petits bouts…» expliquait un habitant dans la presse nationale lors de manifestations tenues l'an dernier.

    Un événement anodin dans un « monde globalisé » ? Non. Car Alstom n'est pas n'importe qui. Ses turbines thermiques équipent la moitié des centrales nucléaires de la planète et un quart des barrages hydroélectriques. La compagnie est également capable de fournir l'ensemble des équipements électriques d'une usine à charbon, ou de fabriquer les trains les plus rapides au monde. Un avantage stratégique majeur qui a aiguisé des appétits.

    Attaques au capital, changement des conseils d'administration

    Fusions, scissions, ventes d'actifs : à partir de la privatisation progressive entreprise il y a vingt-cinq ans, Alstom a souffert des mouvements incessants des fonds étrangers à son capital. Par la suite, le groupe a été visé par la Commission européenne : en contrepartie d'une aide de l'Etat français en 2003, Bruxelles imposait la cession de deux de ses fleurons au bénéfice de la concurrence, les activités de turbines industrielles (à l'allemand Siemens) et la filiale spécialisée dans la conversion d'électricité (à la banque britannique Barclays, qui la vendra ensuite à l'américain General Electric). Entre 2002 et 2005, le chiffre d'affaires d'Alstom a été divisé par deux.

    Dix ans plus tard, c'est un conseil d'administration remanié par le PDG Patrick Kron et désormais dominé par des intérêts anglo-saxons qui achevait l'ancien joyau de la période gaulliste. En 2014, il annonçait contre toute attente la vente des actifs et des brevets de la très stratégique division énergie d'Alstom. Le bénéficiaire ? Le concurrent américain General Electric, encore une fois. Deux mois après la reprise des activités françaises, le nouveau propriétaire annonçait la suppression de 800 emplois sur le territoire national et des rumeurs faisaient état du possible rapatriement des bureaux d'étude aux Etats-Unis.

    En ce mois d'octobre 2017, c'est la vente de la branche transports à Siemens qui est annoncée. Le démantèlement par les concurrents est presque achevé. Il aura pris vingt ans.

    Des technologies maitrisées par peu d'acteurs dans le monde

    On l'oublie trop souvent : les technologies qui permettent aujourd'hui de produire de l'électricité, d'utiliser des transports modernes ou encore de fabriquer des avions, sont maitrisées par un nombre très faible d'acteurs. La Chine et la Russie ont dû attendre la fin d'année 2016 pour annoncer le lancement prochain d'un avion civil longue ligne performant. D'ici à sa mise en exploitation, ces deux puissances seront dépendantes du bon vouloir d'Airbus et de Boeing pour réaliser l'espace eurasiatique de leurs rêves…

    La France a jadis su développer d'extraordinaires capacités techniques. Elles ont en partie donné au pays son indépendance diplomatique, économique et militaire. Elles lui ont ouvert la possibilité de discuter et d'échanger avec les pays de son choix, malgré le poids des empires soviétique et américain.

    Mais ces capacités ont aussi aiguisé les appétits des concurrents. Ces derniers ont profité d'un long passage à vide politique, et du dogme assez récent de la liberté totale de circulation des capitaux.

    Les fonds étrangers contrôlent aujourd'hui 50% du capital du CAC 40, selon la Banque de France, contre 25% il y a vingt ans. Ces derniers, le plus souvent américains (et non chinois), placent leurs hommes dans les conseils d'administration et les directions. Dans un contexte de vide politique, comment résister face à un fonds comme Blackrock, dont les encours sous gestion sont deux fois supérieurs à la capitalisation totale des quarante plus grandes valeurs françaises ?

    Alstom n'est pas un cas isolé. C'est par une attaque soudaine au capital, alliée à une intense opération de propagande et au soutien du premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker (futur président de la Commission européenne), que le sidérurgiste haut de gamme Arcelor a été avalé par un acteur indien inconnu en 2006. Le nouveau groupe, lourdement endetté auprès des banques américaines suite à l'OPA, a, depuis, fermé ou cédé une partie des ses meilleures usines européennes.

    C'est grâce à leur participation dans Airbus (ex EADS) que les Allemands ont rapatrié sur leur territoire la filiale militaire de la compagnie européenne. Pourtant, ces activités sont issues en majorité de l'entreprise française Matra-Aérospatiale et du savoir-faire de la Direction générale pour l'armement.

    Transfert des brevets et des usines

    C'est en entrant au capital de Safran que les fonds germano-américains y ont placé à sa tête leur propre représentant, tandis que la direction générale est désormais pénétrée par des représentants de l'Otan. Là encore, les principales mouvances au pouvoir en France ont favorisé la braderie du spécialiste de la défense et des moteurs d'avion : Safran est issu d'une fusion forcée par Nicolas Sarkozy entre la compagnie publique Snecma et la Sagem, et l'Etat a ensuite cédé, sous François Hollande, une grande partie du capital qu'il détenait encore. L'entreprise devrait faire partie des ventes de participations voulues par Emmanuel Macron.

    La liste est longue. Péchiney, Peugeot, Schneider Electric, Véolia ou Alcatel ont subi à des degrés divers la guerre industrielle par des prises d'intérêts dans leur capital. Et le phénomène touche aujourd'hui le secteur énergétique.

    A quelques millions d'euros près, l'ex ministre Michel Sapin avait discrètement fait passer l'Etat français sous le seuil qui lui assurait une minorité de blocage dans GDF Suez, le plus gros distributeur de gaz en Europe de l'Ouest. Et le gouvernement Philippe vient d'annoncer la cession supplémentaire de 4% du capital dans une procédure accélérée. EDF risque quant à lui une « faillite », selon les syndicats du groupe, qui dénoncent « les mauvais choix industriels et économiques mis en œuvre de façon zélée par le gouvernement sous le regard de l'Europe ». Spécialiste mondial incontesté de l'électricité nucléaire, un secteur maitrisé par de très rares acteurs dans le monde, EDF devrait prochainement ouvrir son capital aux fonds étrangers. Sous la pression de l'ancien banquier d'affaires Emmanuel Macron, l'ancien gouvernement avait en effet obligé la compagnie publique à accomplir un projet d'investissement de plus de 20 milliards de livres en Angleterre, un montant supérieur aux fonds propres du groupe… Pour préparer le terrain, il avait brutalement changé les statuts légaux d'EDF il y a deux ans et remanié le conseil d'administration. Cherche-t-il à lever des fonds facilement en vendant le capital d'EDF ? Pas sûr, car la compagnie publique rapporte à l'Etat deux milliards d'euros par an en dividendes. Dès lors, pourquoi céder EDF  ?

    Difficile, quand l'on parle de guerre industrielle, de ne pas évoquer le cas révélateur de Gemalto. Véritable « protecteur numérique des identités » (passeports biométriques, transactions bancaires, télécommunications 4G et 5G), l'entreprise cotée au CAC 40 capterait entre 60% et 80% du marché mondial de la carte à puces.

    Problème : le groupe issu du français Gemplus n'a plus grand-chose de tricolore. En 1999, le fonds américain Texas Pacific Group (TPG) - d'apparence anodine - tentait une première approche. Refoulé deux fois par le directeur général de Gemplus, il décidait alors de mener des négociations discrètes avec l'actionnaire minoritaire Marc Lassus, lequel accepta qu'il prenne 26% du capital. En contrepartie de l'investissement, TPG obtenait de déplacer le siège social au Luxembourg et de nommer la moitié du conseil d'administration. Dès 2001, les fondateurs de Gemplus comprenaient que la volonté des Américains était de transférer aux Etats-Unis les précieux brevets déposés dans la sécurité numérique. Une guerre d'actionnaires s'ensuivit, qui se termina par l'éviction des dirigeants historiques de Gemplus du conseil d'administration! En 2002, TPG plaçait à la tête du groupe français Alex Mandl, un haut responsable du géant américain des télécommunications AT&T. L'homme était également administrateur de In-Q-Tel, le fond de capital-risque crée par la CIA dix ans plus tôt pour capter les technologies les plus avancées… Il est encore aujourd'hui à la tête de l'entreprise.

    La guerre industrielle est-elle perdue ? Non. Toutes les chaînes de production contenant du savoir-faire à haute valeur ajoutée n'ont pas été fermées, et le pays possède des écoles industrielles de pointe. « Les ingénieurs américains ne nous impressionnent pas du tout. Car nous avons en France les meilleurs ingénieurs du monde. Cela fait partie de notre culture », confiait récemment un cadre d'un important industriel de l'armement. Tout peut être construit en temps et en heure pour qui souhaite ne pas se placer dans la dépendance de l'ailleurs.   

    Ludovic Greiling est journaliste. Ancien collaborateur du Revenu français, spécialisé dans l'économie et les grandes entreprises, il travaille aujourd'hui pour différents journaux français et internationaux. Il est l'auteur de Monnaie et pouvoir (éd. Apopsix, 2015).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La mort programmée de la Famille en Occident et les remèdes à apporter

    Discours sur la Famille tenu par Fabrice Sorlin avec Alexey Komov à la Chambre Publique de la Fédération de Russie, à l’occasion du colloque sur le thème « La préservation des valeurs familiales et des traditions morales chez les différents peuples de russie » :

    6a00d83451619c69e201b8d2c842f1970c-250wi.jpg"Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de « la mort programmée de la Famille en Occident et des remèdes à apporter ». Pour cela, je diviserai mon propos en trois parties distinctes :

    • Dans la première partie nous parlerons de la définition de la famille naturelle et de sa place dans la Cité,
    • Dans la deuxième partie nous regarderons pour quelles raisons la famille est aujourd’hui si violemment attaquée dans l’Occident ;
    • Enfin, dans la troisième partie je proposerai des pistes de réflexions quant aux remèdes nécessaires pour une bonne politique familiale

    6a00d83451619c69e201b8d2c84325970c-250wi.jpgDéfinition de la famille naturelle et place de la famille dans la Cité

    Définir la famille pourrait être en soi un sujet à part entière. Son étymologie est riche et sa définition a évolué depuis l’Antiquité : la famille a ainsi désigné tout d’abord les personnes vivant sous un même toit puis par extension les personnes d’un même sang vivant sous un même toit. Mais concentrons-nous aujourd’hui sur la définition plus traditionnelle de la famille considérée comme : « La famille est la communauté fondée par l’union stable (c’est à dire le mariage) d’un homme et d’une femme, qui s’agrandit au fur et à mesure que se réalise leur projet de mettre au monde et d’éduquer leurs enfants ».

    La loi de la nature a placé la famille au premier rang de toutes les sociétés. Car au sein de la société, la famille est nécessaire non seulement pour donner les individus qui la forment, ce à quoi pourraient suffire des unions passagères, mais aussi pour les conduire à leur complet développement humain par l ‘éducation. Ainsi, l’Etat qui est la communauté des communautés n’est que second dans cet ordre là. Il est utile seulement au « bien-être » des hommes ; alors que la famille est nécessaire à son existence. La famille est donc la cellule de base de la société, elle est aussi fondement de l’ordre social.

    Et la loi divine, la volonté de Dieu, entérine par ses commandements ce qu’Elle a crée : en effet, dans le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï, Dieu fait dépendre la perpétuation d’Israël de la pieuse observation du culte des ascendants : « Tu honoreras ton père et ta mère ». C’est le premier des commandements qui concerne les devoirs envers les mortels. Il prolonge et complète les commandements précédents qui établissent le culte divin. Mais il a aussi une répercussion toute politique.

    En effet, si la famille fonde la Nation, c’est aussi la famille qui la maintient et qui assure sa pérennité. Je suis membre d’une Nation d’abord à cause de mon père, de ma mère et de leurs parents. De la vitalité de la famille dépendra donc la vitalité de la société et de la Nation. Or, pour qu’un pays prospère, les citoyens doivent se trouver intimement unis par l’amour et la fierté qu’ils éprouvent pour leur origine commune. Et cet amour, c’est d’abord au sein de la famille que l’individu va l’apprendre.

    Mais le rôle de la famille dans la Nation est immense, et il ne s’arrête pas là :

    • Elle renouvelle les générations par la procréation des enfants ;
    • Elle développe l’autonomie et la personnalité des enfants procréés ;
    • Elle tisse des liens entre les familles et entre les individus ;
    • Elle transmet la culture et développe la civilisation ;
    • Elle est pourvoyeuse de citoyens puisque c’est aussi la cellule éducatrice par excellence.

    Ainsi, ce n’est pas la Famille qui est pour la société, mais la société qui est pour la famille. Et c’est ce principe fondamental qui a été oublié aujourd’hui.

    Cependant, il est tout aussi clair que la famille seule, ne saurait pourvoir à ses besoins propres. Aussi a-t-elle besoin d’une communauté organisée par un Etat pour subvenir à ses propres besoins comme la nourriture, la santé, le travail.  Il existe donc une interdépendance vitale entre société et famille, et si l’on touche à l’un, l’autre s’en trouverait atteint.

    Processus révolutionnaire contre la famille

    « Si quelqu’un avait la diabolique intention de ruiner une nation, qu’il commence par ruiner la famille » disait très justement Monseigneur Fiordelli (Evêque de Prato en Italie). Or, depuis le siècle dernier, la famille et la vie humaine font l’objet d’une attaque généralisée et sans précédent de la part d’idéologues qui cherchent à imposer leur vision totalitaire de la société.

    L’idéologie communiste d’abord dans la poursuite de son idée constructiviste et universaliste : les Bolchéviques ont été les premiers à s’attaquer aux nations en mettant en œuvre une politique de destruction de la famille, celle-là même qui favorisa en premier l’avortement et la contraception à grande échelle. A la chute du communisme, les Etats-Unis d’abord et l’Union-Européenne ensuite, dans leur poursuite de leur idéologie mondialiste et totalitaire, ont finalement pris le relais de cette guerre contre les nations souveraines, en s’attaquant à la dignité de la personne et la famille.

    Cette stratégie de destruction des nations est aujourd’hui  menée sur un double front :

    • Un front extérieur : c’est celui du choc des civilisations. Des guerres fomentées et soutenues par l’Occident au Moyen-Orient (Syrie, Irak), ou en Afrique du nord (Lybie). C’est Daesh et l’état islamique, c’est la terreur et les attentats ;
    • Un front intérieur :  c’est celui du combat idéologique contre les traditions, contre la famille et contre la vie humaine. C’est le combat de l’homosexualisme et du LGBTisme. C’est la gay-pride, le mariage homosexuel et la théorie du genre, c’est la GPA et la PMA, ce sont les Femen et les Pussy Riot.

    C’est ainsi qu’un rapport de Kissinger en 1974 (qui sera approuvé par le président Ford l’année suivante) propose une orientation nécessaire pour asseoir l’hégémonie des Etats-Unis sur le monde : ils conditionnent l’aide alimentaire aux pays du Tiers-monde, à l’adoption de mesures drastiques de limitation des naissances. Plus récemment en juin 2014, le vice-président des Etats-Unis Joe-Biden affirmait avec force, devant un parterre d’avocats, que « la protection des droits LGBT était au-dessus des cultures nationales et des traditions sociales ».

    Plus proche de nous, l’Union Européenne, inclut systématiquement le droit des homosexuels comme condition d’entrée dans l’U.E. Depuis près de deux décennies toutefois, la Russie a engagé, en puisant dans les ressources de sa grande civilisation, un redressement spirituel sans précédent, pendant que l’Occident continue son auto-destruction. C’est pourquoi les patriotes français et européens, attachés à leur culture, à leur tradition et à leur civilisation tournent aujourd’hui  leur regard vers la Russie, dernière nation chrétienne d’Europe et porte-étendard de la lutte pour la défense de la famille.

    Quels remèdes ?

    Le Pape Léon XIII dans son encyclique Rerum Novarum (1891) disait « A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines ». Ainsi, pour que l’Occident retrouve sa splendeur et redevienne le phare qu’il a longtemps été dans le concert des nations, il doit avant tout renouer avec son héritage chrétien. Pour cela, le premier acte serait de rompre avec les idéologies nées de la Révolution française dont le slogan était, « du passé faisons table rase ». Idéologies qui ont ensuite été imposées avec force et violence au moment de la Grande Terreur de 1792, et qui s’est ensuite propagée dans toute l’Europe à la faveur des guerres napoléoniennes.

    Cet anti-théisme et cette haine de l’ordre naturel chrétien sont aujourd’hui incarnés en France par ce qu’on appelle la « laïcité », mais qui n’est en réalité qu’un extrémisme laïciste, une nouvelle religion athéiste toute entière tournée contre la chrétienté et vers le culte de l’Etre suprême et de l’individu. En France comme ailleurs, le culte de l’individu a trouvé à chaque fois son apogée lors de la légalisation de l’avortement. Car c’est en banalisant et en acceptant le meurtre de l’enfant innocent à naître dans le ventre de sa mère, que les idéologies totalitaires, ont réellement porté un coup fatal à l’ordre naturel des nations et l’ordre divin des choses. L’avortement prive les nations de centaines de milliers d’être humains par an. Il crée de graves problèmes de stérilité sur les femmes qui le pratiquent. Il est en partie responsable de la chute vertigineuse des courbes démographiques en Europe et aux Etats-Unis. Il traumatise des centaines de milliers de femmes, qui contrairement à ce que les médias disent, vivent bien souvent avec un remords qui les ronge tout au long de leur vie. Il ouvre grand la porte aux attaques des ennemis de la famille, comme on peut le voir en Occident avec la théorie du genre, la PMA, la GPA…

    Ainsi, il me semble que la première des politiques à apporter si nous voulons défendre les familles, et les nations souveraines, c’est d’abord une politique de lutte contre l’avortement. Cette politique passera nécessairement par une politique de communication pour expliquer qu’un fœtus n’est pas un amas de cellules, mais bien un être humain en devenir, qui possède déjà une âme. Elle passera ensuite par la mise en place de structures d’accueil et d’aide pour les femmes en détresses. Par la possibilité pour les femmes de pouvoir accoucher sous X et par  l’ouverture de centres d’accueil pour les nouveaux-nés. Elle passera enfin par la mise en place d’une politique d’aide sociale et financière pour les familles nombreuses, et les parents les plus démunis, afin qu’ils puissent s’occuper dignement de leurs enfants. En France, vous le savez, la volonté politique n’est pas de lutter contre l’avortement : plutôt que d’accueillir l’enfant à naitre, avenir de la Nation, l’Etat juge préférable d’accueillir des centaines de milliers de migrants tous les ans…

    Nous avons en revanche, de multiples structures qui travaillent depuis plus de trente ans dans le domaine de l’avortement en se battant concrètement sur le terrain pour sauver les bébés à naître et souvent leurs mamans victimes de l’acharnement de leurs familles. Elles ont une véritable expertise dans le domaine et seraient heureuses d’échanger  avec vous si vous le désirez. En conclusion, j’aimerais simplement ajouter qu’il ne faut pas perdre de vue que toutes ces mesures à mettre en place aujourd’hui pour servir la famille, aussi difficiles soient-elles, assureront la vitalité de nos pays demain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'État républicain n'assume pas les conséquences de ses actes

    Ce n'est certainement pas une surprise pour les lecteurs du Salon Beige, mais en cette occurrence, le bouchon est poussé très loin, comme le présente ce reportage.

    Notez que ce reportage a été présenté lors du premier journal télévisé de RT France, en français, dont vous trouverez l'intégrale ici.

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MACRON, MAY, MERKEL and C°

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    Pieter Kerstens

    Gauche, Droite …Droite, Gauche… en 40 ans et depuis Giscard d’Estaing, tous nous ont entraînés vers le chaos et la décadence. Ils n’ont pas su, pas pu ou pas voulu anticiper les bouleversements économiques, sociaux, culturels ou financiers auxquels la France et l’Europe devaient « Faire Face ». Sans évoquer ici la révolution annoncée par l’Intelligence Artificielle et la numérisation généralisée.

    Pourtant hier, moins qu’aujourd’hui, le constat est évident :

    • Le chômage est endémique.
    • Les impôts sont confiscatoires et deviennent insoutenables.
    • Lassés des vaines promesses (qui selon Charles Pasqua « n’engagent que ceux qui y croient ») et outrés par les mensonges successifs de ceux qui nous gouvernent, les peuples expriment leur profond mécontentement, à longueur de manifestations et d’élections.
    • La drogue est en vente libre aux portes des écoles.
    • L’insécurité ne cesse de se développer dans nos villes, à tel point que des élus conseillent aux femmes de ne plus circuler sur la voie publique à la nuit tombée !
    • La bureaucratie, nationale et européenne étouffe toute envie d’entreprendre.
    • La corruption des élus n’a pas disparue, malgré les déclarations multiples des élites qui devraient, elles, montrer l’exemple.
    • Avec Schengen, la flotte Frontex en Méditerranée et les accords européens, l’immigration « sauvage » n’est toujours pas contrôlée et bien au contraire conduit depuis des années à une véritable invasion de hors-la-loi, d’inassimilables et des délinquants.

    Nul doute que la mafia socialaud-écolo-libéro-démocrato-capitaliste va payer chèrement ses dérives et ses excès lors des prochaines consultations électorales dans l’Hexagone et ailleurs en Europe.

    Et si, selon les spécialistes, d’autres attentats ont lieu et que d’après les économistes on assiste à un krach financier ou une nouvelle crise économique, alors une cinglante défaite s’annonce pour les laquais du Nouvel Ordre Mondial et les complices de la société multiculturelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Immigration : Macron dans ses contradictions, par Ivan Rioufol

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    Une désuète conversation de salon : c’est ce à quoi s’est prêté le journaliste de France 2, Laurent Delahousse, en interrogeant Emmanuel Macron, dans une séquence préenregistrée mardi soir et diffusée dimanche soir sur la chaîne publique. Sur le fond, rien n’est à retenir de cette pure opération de communication et d’auto-promotion. Macron a estimé que son élection “a stupéfait le monde”. Il a expliqué qu’il avait fait enlever de l’antichambre du premier étage les portraits “des présidents morts” pour les remiser après restauration dans une pièce à part.

    Les téléspectateurs ont assisté à la mise en scène du président déambulant dans les pièces de l’Elysée (du bureau doré au hall d’entrée), de manière à bien faire comprendre qu’il était perpétuellement “en marche”. Pas un instant, les questions de Delahousse, visiblement envouté par le regard fixe de son interlocuteur, n’auront cherché à fâcher le jeune monarque républicain, prêt à déceler “l’esprit chagrin”, voire la “haine” (chez Laurent Wauquiez) derrière la moindre critique. Ce week-end, le chef de l’Etat, féru de symbolique, avait choisi le site du château de Chambord pour fêter un pré-Noël en famille, dans un gîte rural situé sur le domaine royal. Alors que les médias assurent que Macron s’apprête à défendre une position de grande fermeté sur l’immigration clandestine, ce sujet n’aura pas été abordé. Il ne l’avait pas été davantage lors de sa campagne électorale, ni lors de son débat avec Marine Le Pen ou lors de sa première intervention télévisée du 15 octobre. Hier soir, la forme a de nouveau primé sur le fond.

    Les efforts que déploie le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, pour feindre l’autorité de l’Etat face à l’afflux d’immigrés fuyant la misère, ont du mal à convaincre. Ce lundi, sur RTL, Collomb a dit son souhait de voir les associations humanitaires travailler “de manière partenariale” avec les pouvoirs publics. Or ces associations refusent de distinguer entre le réfugié politique et l’exilé économique. Elles prônent un “asile pour tous”, au nom des droits de l’homme et de la non-discrimination : des principes dont se réclame Macron, qui ne cesse de dénoncer les “populistes” qui demandent des freins à ces flux migratoires qui perturbent de plus en plus la cohésion nationale. “La situation sur Paris est totalement explosive”, assure même le ministre de l’Intérieur.

    Pourtant, dans Le Monde de ce week-end, des maires de grandes villes (dont Martine Aubry et Alain Juppé) signent une tribune collective dans laquelle ils se préoccupent “du déracinement des migrants”, qui doivent être intégrés, qu’ils soient réfugiés reconnus ou déboutés du droit d’asile ayant décidé rester. Ces maires écrivent : “Accueillir dignement les nouveaux habitants relève de nos responsabilités à tous”. Reconnaître aux clandestins le statut de “nouveaux habitants” dit tout du renoncement des prétendus humanistes à faire obstacle à une substitution de population. Pour s’opposer à cette folle invasion, Macron serait obligé de se dédire. “Je fais ce que j’ai dit”, a-t-il prévenu hier.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 11 décembre et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/