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anti-national - Page 701

  • Fausses nouvelles ? Vraies menaces liberticides !

    agora.jpgA l’heure ou Le Monde relaye  le vœu de Youtube  d’afficher prochainement des extraits de l’encyclopédie en ligne Wikipedia sur les pages promouvant certaines théories du complot, la traque aux fausses nouvelles est  la  nouvelle mission sacrée, la nouvelle croisade des bruxellois. Euractiv rapporte que dans ce cadre, « la Commission (européenne)  présentera ses recommandations non contraignantes le 25 avril. Elle a mis en place un groupe d’experts l’année dernière en sélectionnant 39 chercheurs, représentants de plateformes technologiques, des médias, et des ONG pour élaborer un rapport en vue de la future stratégie » -un activisme inquiet des instances de l’UE et des macroniens en France  dont nous nous étions fait l’écho dernièrement (voir ici et ici ). «Des lobbyistes de chez Google, Twitter et Facebook ont fait partie du groupe d’experts et souscrit au rapport » est-il encore précisé… ce qui n’est pas forcément fait pour nous rassurer. «Les plateformes devraient modifier leur politique publicitaire pour décourager la diffusion et l’amplification de la désinformation pour le profit , écrit le groupe d’experts dans un rapport publié le 12 mars (…). Les fake news sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner, estime Mariya Gabriel, commissaire au numérique, qui vient de lancer une consultation publique sur la manière dont l’UE devrait réagir (…). Les plateformes ont de plus en plus le pouvoir de permettre – et potentiellement interférer avec – la libre circulation de l’information et cela s’accompagne de responsabilités accrues , peut-on lire dans le rapport (…). Pour l’instant, nous voulons essayer d’identifier le problème, de mettre en place certaines mesures, de contrôler la mise en œuvre de ces mesures. Puis, la Commission se réservera le droit d’aller plus loin , a déclaré  (Mme Gabriel) lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente du groupe d’expert, Madeleine de Cock Buning, professeur de droit des médias à l’université d’Utrecht (…). Selon une autre source proche du dossier, Facebook  a réalisé le problème trop tard  aux États-Unis, mais il n’y a pas encore autant d’indignation publique en Europe qu’aux États-Unis après les élections américaines. »

    Pourtant,  comme le précise l’article  paru le 13 mars  sur le site du quotidien Les Echos, « pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news  a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l‘université de Stanford ont étudié l’impact des fake news sur la présidentielle américaine. Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il  n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote. Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. »

    « Les effets des fake news sont semblables à ceux des médias. Les effets les plus massivement prouvés sont des effets de renforcement de la conviction. Nous sélectionnons les médias que nous lisons en fonction de nos affinités. Cela fonctionne de la même façon sur les réseaux sociaux, et une bonne partie des fake news se développent dans des communautés préalables, explique Arnaud Mercier, professeur à l‘Institut français de presse de l’université Paris 2-Assas. »

    M.  Mercier affirme encore qu’« il faut combattre ces marchands de doute qui gagnent de l’argent et de l’influence en diffusant de fausses infos. Les marchands de doute prospèrent sur les crédules. »  « (Les fausses infos)  sapent l’une des idées structurantes de la démocratie : la confianceLa confiance envers les élus, les journalistes, le savoir. » Dans l’absolu, Arnaud Mercier dit vrai mais n’oublions pas pour autant que le doute peut  aussi être  une vertu, un réflexe sain et que nos concitoyens peuvent légitimement l’exprimer vis-à-vis des  élus, des possesseurs d’une carte de presse et autres détenteurs du savoir qui, souvent, n’hésitent pas  à travestir,  à mentir effrontément à des fins idéologiques et partisanes – la  cérémonie des Bobards d’or en apporte chaque année quelques illustrations confondantes.

    Comment  s’étonner dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch,  que la confiance soit rompue?  Ce qui ouvre effectivement la brèche au profit d’autres canaux d’informations sur la toile, à la diffusion d’idées, d’analyses, de révélations  certes parfois odieuses,   fantaisistes, délirantes, mensongères mais aussi à des vérités occultées car dérangeantes. Nous estimons nous que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion,  sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique,  mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, nous l’avons déjà dit,  est que si  le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge,  les grands médias dominants à l’image très dégradée,  à ne plus pouvoir taire  totalement certaines réalités.

    Ce même article des Echos cité ici évoque la volonté énoncée par la majorité présidentielle de légiférer contre les fausses nouvelles et  donne la parole à maître Anne Cousin, qui estime qu’il s’agit ici de « beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » « Nous avons suffisamment de possibilités avec les textes actuels (notamment la loi de 1881 sur la presse, NDLR). Le problème, c’est qu’ils ne sont pas assez appliqués. » Et « la plupart des procédures échouent, car  (le juge)  ne peut se prononcer que s’il y a une évidence. Les affaires sont donc renvoyées sur le fond.  »

    Or, les députés LREM  ont accepté mardi, relayant sans surprise l’annonce d’Emmanuel Macron sur ce sujet,  le   dépôt de deux propositions de loi contre les fausses nouvelles.  Sont  évoquées les obligations  imposées aux plateformes numériques, simples transpositions des vœux de la Commission européenne que nous évoquions plus haut. Mais  il s’agirait aussi, durant  les périodes pré-électorale et électorale, qui sont très nombreuses et s’enchaînent comme chacun peut le constater à la lecture de notre calendrier républicain, de permettre à la justice,  dans le cadre d’un référé, de faire  cesser rapidement la diffusion de fausses informations.

    Or, une fois n’est pas coutume,  Katia Dubreuil , présidente du Syndicat de la magistrature (SM) interrogée par Les Echos, estime comme  nous  que « vouloir ériger en toutes matières le juge comme gardien du vrai et du faux est une erreur. En référé,  le juge n’aura pas les moyens de dire si une information est vraie ou fausse .  Qu’est-ce que la vérité ?  ajoute Anne Cousin.  Moi, je ne sais pas. Et ce n’est pas au juge de la déterminer. Le risque de créer des dispositions liberticides semble infiniment plus grand que l’opportunité d’améliorer les lois actuelles, estime ainsi l’avocat Benoit Huet. »

    En effet :  peut-on parler à coup sûr de  fausses informations…ou  d’informations considérées comme telles par le gouvernent en place, la  caste médiatico-progressiste ?   Car comme s’en inquiétait aussi Marine Le Pen, qui va décider de ce qui est une fake news et de ce qui n’en est pas une ? 

    Lesdites propositions de loi  menacent directement et plus avant encore les  espaces de respiration démocratique  sur internet déjà visés par des lois iniques réprimant la liberté d’expression et d’opinion, de fdesouche à Egalité & Réconciliation, de Riposte Laïque au Salon beige. Le pouvoir entend aussi museler  les médias  qui ne sont pas dans l’escarcelle des grands groupes financiers et/ou dans l’orbite atlanto-européiste. Chacun l’aura compris, le succès rencontré auprès des Français par les canaux d’information  en provenance du Grand Satan Russe (RT et Sputnik pour les nommer), dérange en haut lieu.  Il  est annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel  (CSA) se réserve le droit d’empêcher la réception par nos compatriotes de  services de télévision contrôlés « par un Etat étranger ou sous l’influence de cet Etat»,   susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions.

    Formulation suffisamment subjective et floue  pour frapper tout media rétif à a la catéchèse de ce  Système antinational installé à la tête de l’Etat depuis des décennies. Ce personnel politique qui se dresse ici sur ses ergots en invoquant nos intérêts nationaux fondamentaux est celui qui, par pusillanimité ou adhésion consciente au  parti de l’étranger brade notre souveraineté nationale, ouvre nos frontières à tous les mauvais vents, organise  l’immigration de peuplement… et qui parle au nom de la France au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/03/16/fausses-nouvelles-vraies-menaces-liberticides/

  • Cinq fois plus de centres d’accueil pour réfugiés clandestins à Paris

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Un an et demi après sa création, le centre de premier accueil (CPA) de réfugiés clandestins installé porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, va fermer ses portes. Dès son ouverture, à l’automne 2016, cette date avait été annoncée mais c’est désormais officiel. L‘établissement, qui accueillait jusqu’à 450 personnes, sera fermé le 31 mars. Ce centre, surnommé «la bulle», qui avait pour objectif d’être une alternative aux campements de rue et qui permettait aux personnes présentes d’être hébergées jusqu’à dix jours, sera remplacé par cinq centres d’une capacité totale de 750 places répartis dans cinq départements. Ces cinq établissements se situeront boulevard Ney, à Paris, non loin de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis (Essonne), à Cergy (Val-d’Oise), dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms n’ont pas encore été communiqués.

    Concrètement, qu’est-ce qui va changer au sein de ces centres ?

    Concrètement, ces nouveaux CAES offriront «les mêmes prestations» que «la bulle» de porte de la Chapelle, «mais à une plus grande échelle», indique la préfecture de région. Ils auront une mission d’information sur les démarches à effectuer pour faire une demande d’asile, de repérage des plus vulnérables. Un «point santé» permettra au Samu social de procéder à un diagnostic infirmier, notamment psychologique.

    La mairie de Paris reste donc aux avants-postes sur l’accueil des clandestins

    Si l’État semble vouloir reprendre le dossier migratoire en main, la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas se désengager. La «bulle» devrait être réutilisée sur un autre site parisien dans le but d’accueillir des réfugiés. Par ailleurs, une «maison des réfugiés» doit également voir le jour pour regrouper les initiatives citoyennes.

    L’autre objectif de la création de cinq CAES dans tout l’Île-de-France est «de limiter l’impact sur l’espace public», poursuit la préfecture de région. La forte présence policière et quelques incidents, dont des «intrusions» en marge du CAP, ont été recensés ces derniers mois. Reste à savoir si ces personnes parviendront à comprendre ce système complexe et où se rendre pour bénéficier d’une aide. Par ailleurs, de longues files d’attente ne risquent-elles pas de se former de nouveau à l’entrée des centres d’accueil de jour ? Des interrogations qui ne resteront pas longtemps en suspens. Le dispositif doit être opérationnel dès le début du mois prochain.

    https://fr.novopress.info/209998/cinq-fois-plus-de-centres-daccueil-pour-refugies-clandestins-a-paris/

  • L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier

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    En savoir plus sur la conférence cliquez ici

    Acheter le livre d'Alban d'Arguin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les retraités contre Macron - Journal du Jeudi 15 Mars 2018

  • "Légal ou illégal, l’avortement tue"

    6a00d83451619c69e201bb09fb2bd2970d-250wi.jpgC’est ce qu’on pouvait lire le 7 mars sur les banderoles de la manifestation organisée à Buenos Aires (Argentine) au moment où le Parlement s’apprête à se prononcer sur un projet de loi visant à légaliser l’avortement dans le pays.

    Ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont manifesté leur opposition au projet de loi, rassemblées sous le slogan : « Oui à la vie ».

    « C'est un débat qui ne devrait pas avoir lieu, car il s'agit de faire le choix entre la vie et la mort ».

    Sur certaines banderoles on pouvait lire « Légal ou illégal, l'avortement tue ».

    En Argentine, l'avortement n'est autorisé que dans des circonstances particulières, comme en cas de viol ou de risque grave pour la santé de la mère - ce qui reste un mal car il n'est jamais permis de tuer directement l'innocent.

    La proposition de loi devrait commencer à être débattue le 20 mars en commission, puis environ deux mois plus tard dans l’hémicycle, où les positions des 257 députés restent très incertaines. Selon les analystes, le Sénat est encore plus réticent à légiférer sur le sujet.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui veut la peau de Vladimir Poutine ? - Journal du Mercredi 14 Mars 2018

  • Yassine Belattar, un nouveau conseiller d’Emmanuel Macron aux relents islamistes et anti-Blancs

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    Mardi, à l’Elysée, a été organisée la première réunion du Conseil présidentiel des villes, lancé en faveur des « quartiers populaires » par Emmanuel Macron.  Selon le Bondy Blog, l’humoriste Yassine Belattar fait partie des personnalités sollicitées pour faire partie des membres de ce Conseil présidentiel.

    Selon le cabinet présidentiel, ce conseil est censé « créer et rassembler des personnes issues des quartiers populaires, de tout âge, de tout profil et animées par un engagement et reconnues pour leur expertise. Elles seront chargées de nourrir la réflexion du président de la République sur la politique de la ville ».

    « J’aurai une quinzaine d’engagés auprès de moi dans ce Conseil présidentiel de la ville qui suivra un peu l’action faite au quotidien, m’alertera, sera également un relais et participera à ces réunions trimestrielles », avait déclaré Emmanuel Macron, à Tourcoing, en novembre dernier. « Tous les trois mois il y aura ces réunions de chantier pour être pragmatique et je veux que nous nous concentrions sur une dizaine de quartiers de ville particulièrement en difficulté pour là avoir des engagements d’ici deux ans. »

    Mais cet humoriste Yassine Belattar recruté par Emmanuel Macron est-il vraiment un exemple à suivre pour les « quartiers populaires » ? Cet individu avait été interpellé, le 20 février, aux Mureaux, dans les Yvelines, tout près de la médiathèque où le président de la République était en déplacement avec la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Il avait alors été placé en garde à vue pendant quelques heures pour avoir insulté un policier.

    Relents islamistes et anti-Blancs

    Yassine Belattar avait affirmé « il n’y a pas de modération dans une religion : on est musulman ou on ne l’est pas ».

    Parmi ses déclarations, il y a aussi celle-ci très révélatrice de son mépris à l’égard des Blancs : « ces hommes blancs de plus de 60 ans sont peut-être la clé du problème ».

    Selon le magazine Marianne, peu suspect d’être une presse réactionnaire, Yassine Belattar véhicule « le déni de l’islamisme comme le discours sur “les Blancs” et les autres ». Suite à ces propos de Marianne en décembre dernier, Yassine Belattar avait envoyé ce SMS à son « frère » (sic) Macron : « Visiblement, c’est une nouvelle guerre que lance ce journal, je suis au fond du trou. » à quoi le président de la République avait répondu : « T’obsède pas. Continue. Les critiques suivent le talent. »

    Habitué à multiplier les insultes sur Twitter, ce Yassine Belattar avait d’autre part animé un gala de soutien du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), organisation considérée comme islamiste.

    http://www.medias-presse.info/yassine-belattar-un-nouveau-conseiller-demmanuel-macron-aux-relents-islamistes-et-anti-blancs/88749/

  • INGÉRENCES AMÉRICAINES DANS LES ÉLECTIONS DES AUTRES PAYS : C’EST POUR TON BIEN, MON ENFANT…

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    L’ancien patron de la CIA, James Woolsey, est récemment parti d’un éclat de rire à la télévision lorsque la journaliste Laura Ingraham lui a demandé si les États-Unis « s’ingéraient dans les élections des autres pays ».

    « C’est pour le bien, la bonne cause, la démocratie » a-t-il dit… Puis Laura Ingraham (qui a séjourné en URSS) de lui demander si on ne se trompait pas d’ennemi : « Quand j’entends « Russie, Russie, Russie », moi je crie « Chine, Chine, Chine! » . Elle est donc un agent russe…

    Les États-Unis et l’URSS/Russie sont intervenus 117 fois dans des élections étrangères entre 1946 et 2000,
    (source : When the Great Power Gets a Vote: The Effects of Great Power Electoral Interventions on Election Results – International Studies Quarterly – par Dov H. Levin, Juin 2016).
    Dans cette période 81 ingérences électorales furent américaines (coups d’Etat exclus).
    Voici quelques exemples tirés des 81 ingérences américaines répertoriées (source KQED News) :

    – Le livre bleu argentin de 1946, ou l’ancêtre du dossier Steele sur Trump : publication peu avant l’élection d’un document de 130 pages accusant Juan Perón, le candidat populiste en tête, de préparer l’instauration du 4e Reich en Amérique du Sud. Mais Perón gagne massivement.
    Le tungstène japonais : transfert « discret » par la CIA du précieux métal saisi dans les caches de l’armée impériale, vente du stock au Pentagone pour 10 millions de $, et utilisation des fonds « discrets » pour initier un financement à long terme des conservateurs japonais (au pouvoir pendant 20 ans).
    Le référendum vietnamien : organisation en 1955 pour décider qui de l’ex empereur Bao Dai et de Ngo Dinh Diem sera du leader du Vietnam du sud. Investissement sur Diem. Sur 400 000 électeurs inscrits, Diem obtient … 600 000 voix. Diem continue d’être soutenu jusqu’à son renversement en 1963 après avoir rué dans les brancards.
    Le cas Salvador Allende (Chili), ou le « précédent Trump ». Des efforts considérables furent déployés pour empêcher une élection d’Allende au début des années 60. La CIA investit 2,6 millions de $ (50% du coût de la campagne) sur son champion, Eduardo Frei qui est élu en 1964. En 1970 la CIA tente de répliquer l’opération, mais Allende gagne. Suit une tentative de coup d’Etat qui échoue. Allende ne tient cependant pas les fils d’un pouvoir qu’il ne peut consolider face aux ingérences constantes (ce qui ressemble beaucoup à la fragilité actuelle de Trump face au coup d’État larvé du « Deep State »). Allende est assassiné en 1973. Suivent 17 années de Pinochet.
    Les élections yougoslaves de 2000, ou le « précédent Poutine » : les américains choisissent avant l’élection Vojislav Kostunica contre Slobodan Milosevic (le Poutine de l’époque). Le Congrès consacre 40 millions de $ (de l’époque), ce que le Washington Post décrit comme « un effort extraordinaire pour déposer un chef d’État étranger ». Avec succès: Kostunica gagne, les révélations sur les crimes de guerre se multiplient, Milosevic est traduit devant la Cour de la Haye où il meurt… avant d’avoir été aujourd’hui exonéré.

    Poutine a survécu à l’élection de 2012 et celle de 2018. Mais le film continue…
    Car la Russie est devenue l’objet des attentions de la CIA. Les américains avaient aidé Eltsine, puis furent fort dépourvus par la relance du pays par Poutine. Conclusion : il faut le changer. L’effort perdure depuis 2012. Prochaine étape : le sabotage de la coupe du monde…

    http://www.bvoltaire.fr/ingerences-americaines-elections-autres-pays-cest-bien-enfant/

  • LE NOMADISME CITÉ PAR MARINE LE PEN COMPARÉ AU RACISME

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    J’ai écouté, ce lundi matin, « L’Heure des pros », consacrée au nouveau nom du Front national. Autour de Pascal Praud, six invités dont Jean Messiha, membre du Bureau national du Front national, qui a dû faire face aux arguments éminemment orientés de ces hommes qui se considèrent hors parti, donc sans opinion politique, mais dont nous savons tous qu’ils sont liés de près à la gauche ou au macronisme. Maurice Szafran, Clément Viktorovitch, Jacques Séguéla, Béligh Nabli et – hors jeu – Élisabeth Lévy.

    Le « spécialiste en rhétorique », Clément Viktorovitch, pensant renvoyer dans ses filets l’invité FN du plateau, a sorti une phrase du long discours de Marine Le Pen lors du congrès du Front national, dimanche à Lille, dans laquelle elle a évoqué le problème principal d’Emmanuel Macron. Celui d’errer, de butiner tout en étant un immigrationniste irréductible. Selon Marine Le Pen, Macron, c’est le prototype d’un nomadisme forcené : « Le nomadisme remet en cause l’idée même de devoir, de fidélité, de respect de la parole donnée… Le nomadisme, c’est l’inverse de nos valeurs de civilisation. »

    Alors là, le jeune Clément Viktorovitch, habitué du plateau de Pascal Praud, prend la France à témoin. Il monte sur son grand cheval blanc pour prouver combien Marine Le Pen reste toujours l’éternelle raciste ! « J’ai choisi cet extrait car il m’a glacé les sangs. » Pauvre chou ! Et de poursuivre, le regard inquisiteur sous ses lunettes de minet barbu – et çà vaut la peine de le citer in extenso : « On a là, stricto sensu, l’expression d’un cliché raciste qui est attaché aux populations errantes, les Roms aujourd’hui, les Juifs hier. Pour moi ce n’est pas du tout un hasard. On voit Marine Le Pen reprendre à son compte un implicite nauséabond et qui est cohérent avec tous les clichés que charrie le pire de la fachosphère autour d’Emmanuel Macron, un nomade mondialiste associé aux puissances de l’argent, et notamment celles de Rothschild, le grand banquier d’affaires sous influence de l’argent juif. »

    Effrayante traduction d’une phrase qui ne voulait dire que ce qu’elle signifiait selon le dictionnaire Le Robert : « Tendance à l’instabilité d’habitat et aux déplacements par nécessité de se procurer des moyens de subsistance. »

    Pascal Praud lui a, d’ailleurs, contesté cette interprétation : « Je n’ai pas entendu ce que vous nous dites. » 

    Mais, lui répond Clément Viktorovitch, « c’est le principe même de l’implicisme ». Et vlan, fermez le ban !

    Je note à son intention personnelle que ce mot « implicisme » n’existe pas dans notre belle langue française. Une invention, sans doute, du novlangue de cette jeune génération de gens sortis de brillantes études politiques.

    Si Marine Le Pen lui a glacé les sangs, j’avoue que sa prestation à l’émission très recommandable de Pascal Praud sur C8 m’a passablement agacé. Il a dû fouiller loin dans ses documents pour trouver du racisme dans ce nomadisme. Et je ne sais pas ce qui lui a pris d’aller chercher de l’antisémitisme en citant Macron et Rothschild dans une démonstration qui le ridiculisait. Jean Messiha, né en Égypte, n’a pas pu s’empêcher de lui répondre qu’il était fort sympathique de nous faire ainsi partager ses obsessions !

    Je note que, depuis dimanche 16 h 15, fin du long discours de Marine Le Pen, c’est une avalanche de désinformation sur l’ensemble de nos chaînes, désinformation due aux interprétations effectivement les plus obsessionnelles de nos « chers confrères en écriture ».

    http://www.bvoltaire.fr/nomadisme-cite-marine-pen-compare-racisme/

  • Yann Moix, élu Bobard d’Or 2018 par 700 personnes !

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    Ce lundi 12 mars 2018, le Théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe) a presque fait salle comble. Le chiffre historique de 700 présents à cette 9e édition de la cérémonie des Bobards d’or confirme la volonté de plus en plus de Français de contester, par le rire, ceux qui les intoxiquent régulièrement. C’est Yann Moix qui a remporté le prix tant convoité ! Le chroniqueur a été primé dans le cadre de son reportage journalistique sur Calais et les déclarations qui ont entouré son tournage. Yann Mhoax devance de peu le Bobard Matraquage de l’affaire Théo et le Bobard Protéiné de Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin.

    Face à la bien-pensance des médias, au matraquage de désinformation quotidien et au panurgisme des journalistes d’un conformisme à toute épreuve, les Bobards d’Or distinguent et récompensent les plus assidus et consciencieux journalistes de propagande, le fleuron des Tartuffe de l’information et des paresseux intellectuels. Si l’événement est assurément parodique et humoristique, il révèle cependant les sérieux problèmes déontologiques qui gangrènent la profession journalistique. Pour nous épauler dans cette difficile délibération, le jury réunissait cette année Gabrielle Cluzel, Édouard Chanot, Caroline Parmentier, Vivien Hoch et Floriane Jeannin.

    Parmi les 14 bobards en lice sur notre site internet, le vote des internautes a distingué ses 5 bobards préférés entre lesquels le public a dû délibérer. Et le cru, placé sous le haut patronage du « chasseur de Fake News » Emmanuel Macron, était cette année encore de qualité ! Le Bobard Matraquage de l’affaire Théo distinguait l’ensemble des médias dominants pour leur couverture de l’« affaire Théo », décidément très partiaux lorsqu’il s’agit de juger les « jeunes de cité ». L’AFP fut nommée par le Bobard Double Dépêches pour la publication erronée du nombre de participants à la Marche pour la vie, rectifiée très tardivement. L’inénarrable Yann Moix était également présent avec le Bobard Yann Mhoax, rendant hommage à son imagination prolixe dans l’invention de preuves pour défendre les migrants de Calais. Le Bobard Point de vue distinguait Fabrice Valery de l’AFP (décidément !) pour son prétendu « bain de foule » d’Emmanuel Macron à Toulouse, tandis que le Bobard Protéine était représenté par Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin pour leurs intox devenue virale : les femmes sont plus petites que les hommes car ces derniers les ont privées de protéines depuis la nuit des temps.

    Après la présentation de ces cinq bobards, pimentée par les truculents commentaires du jury, la délibération du public fut très serrée pour départager la première et la seconde place. Le Bobard d’or est finalement décerné à Yann Moix, tandis que le Bobard Matraquage remporte le Bobard d’argent. Le Bobard Protéine clôt ce palmarès 2018, obtenant le Bobard de bronze. De plus, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l’AFP (renommée pour l’occasion Agence France Presque) pour sa fidèle et constante participation au fil des éditions. Félicitations à eux !

    Laissant un instant de côté le ton de la plaisanterie, nous avons accueilli trois représentants des médias de réinformation, enjeu crucial de ces dernières années, qui portent de vraies alternatives contre les médias de propagande. Pour mener à bien notre combat contre la tyrannie hégémonique médiatique, toutes les actions contre la désinformation doivent être encouragées : la Fondation Polémia et les Bobards d’Or ne sont pas seuls. Le président de l’OJIM (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique) Claude Chollet, Michel Janva pour le Salon Beige et Yann Vallerie pour Breizh-Info se sont donc exprimés sur scène pour présenter leurs médias respectifs.

    Un des autres moments forts de la cérémonie fut l’intervention de Raheem Kassam de Breitbart Londres, que nous avions reçu l’an dernier lors de la 8e édition dont il était ressorti particulièrement enthousiasmé. Il a donc expliqué au public français comment la cérémonie des Bobards d’Or a traversé l’Atlantique, inspirant les Fake News Awards remis par le président américain Donald Trump.

    Enfin, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia et des Bobards d’Or, a clôturé la soirée en offrant quinze conseils aux journalistes pour assurer au mieux leur vrai rôle d’informateur.

    Un véritable succès sur lequel nous ne manquerons pas de revenir dans les prochains jours !

    Crédit photo : Talita1 [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons