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anti-national - Page 697

  • DÉSINFORMATION DANS LES MÉDIAS FRANÇAIS : LA PREUVE PAR TRUMP !

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    Le « discours sur l’état de l’Union » prononcé par le président Trump devant le Congrès des États-Unis pour la première fois de son mandat est un véritable révélateur. Il a été très classique et a simplement rappelé d’une manière mesurée les engagements présidentiels. Ceux-ci sont notamment des remises en cause de la politique d’Obama, comme la fermeture de Guantánamo, qui est annulée. Par ailleurs, le président américain s’est félicité d’un certain nombre de résultats économiques. Il a, par exemple, souligné la baisse du chômage dans la population afro-américaine et hispanique.

    En fait, ce sont les commentaires, et particulièrement ceux des médias français, qui sont intéressants, car ils trahissent le clivage essentiel qui parcourt le monde, entre une gauche intellectuelle bouffie de suffisance et une droite populiste qui s’appuie sur le bon sens.

    Libération, par exemple, a libéré sans vergogne ses préjugés. Un article nombriliste retrace la réaction d’un bar californien. S’y réunissaient les démocrates de l’endroit pour subir le discours présidentiel. Le but était de descendre Trump. En fait, le résultat, c’est, par un effet de miroir, une excellente caricature du milieu. Méprisant, dénué du moindre souci d’objectivité, il n’écoute rien mais tourne en rond sur ses sujets obsessionnels que l’Américain moyen ne partage pas : le réchauffement climatique et l’accueil de l’immigration.

    Il reproche à Trump d’être nationaliste, religieux et militariste, comme si ce qui sauvait l’Amérique n’était pas précisément son patriotisme et sa religiosité, sans quoi elle ne serait plus qu’un vaste marché de consommateurs hédonistes.

    L’aveuglement prétentieux est vraiment la caractéristique principale de la gauche dite progressiste, et mondialiste. Elle possède la vérité. Que celle-ci soit démentie jour après jour ne l’atteint pas là où elle est perchée. Le bilan d’Obama, c’est le chaos arabe, c’est l’Afghanistan en proie aux attentats quotidiens, c’est un monde plus dangereux que jamais entre terrorisme islamique et terreur nucléaire nord-coréenne, mais lui était un bon président. 

    Plus vicieux, Le Monde distille l’information en sauvegardant sa façade d’objectivité mais en « décodant », c’est-à-dire de manière à amener le lecteur à se dire : globalement, Trump ment et est un mauvais président, mais mon journal a quand même relevé quelques faits positifs, et il est donc objectif.

    La ligne de l’article est simple : certes, Trump n’a pas dit de bêtises, mais il s’est arrogé des résultats sur le plan économique ou militaire qui ne sont que les conséquences des initiatives de son prédécesseur : la baisse du chômage ou l’effondrement de l’État islamique. Il a aussi formulé des critiques envers celui-ci qui n’étaient pas fondées. Il a, enfin, lancé des demi-vérités, comme son annonce d’une baisse d’impôts record, alors que celle-ci est plus faible que celle de Reagan. Il serait facile, à notre tour, de rectifier la désinformation des « décodeurs ». L’expansion de l’État islamique en Irak a bien été rendue possible par le retrait américain, d’une totale irresponsabilité, programmé par Obama. L’écrasement de l’État islamique en Syrie a été obtenu par la convergence de l’offensive syro-russo-iranienne et de l’attaque des Kurdes, appuyés et armés par les Américains, engagés plus fortement depuis l’arrivée de Trump.

    Les Échos, à la pointe du combat mondialiste, ont pointé la faille : Trump a divisé. Les démocrates ne le soutiennent pas ! Quelle perspicacité ! Toutefois, le quotidien relève deux points qui montrent que Trump sait percevoir des évidences que les autruches progressistes se cachent : le terrible retard pris dans l’entretien et la réalisation des infrastructures du pays et le lien entre l’immigration et la délinquance. Cette vérité est un tabou. C’est la ligne rouge du politiquement correct, et il y a même des pays où la justice peut sévir contre les xénophobes qui brandiraient cette vérité aussi fâcheuse qu’incontestable. Merci à Donald Trump de la dire.

    http://www.bvoltaire.fr/desinformation-medias-francais-preuve-trump/

  • La PMA a fait sortir du bois des personnes qui ne s’étaient pas exprimées contre la loi Taubira

    6a00d83451619c69e201b8d2d58536970c-800wi.pngTémoignage désabusé d'une militante LGBT à qui il est demandé si elle croit à l'élargissement de la fabrication d'enfants en éprouvette :

    "Moi, sur cette question de la PMA, je ne crois plus à rien. On nous a tellement baladées qu’il est impossible d’avoir confiance dans la parole politique sur ce sujet. Mais je redoute que nos adversaires soient plus nombreux et les débats plus violents encore. C’est cela qui me préoccupe vraiment. La PMA a fait sortir du bois des personnes qui ne s’étaient pas exprimées contre le mariage pour tous : par exemple la rédaction de Charlie Hebdo, Michel Onfray ou des gens qui ne sont pas nécessairement pro-Manif Pour Tous. Ceux-là voient avec terreur se profiler ce qu’ils perçoivent comme la disparition de la figure paternelle. Ce sujet soulève d’autres questions que celui du mariage pour tous, et d’abord celle-ci, qui semble effrayer beaucoup de monde : «qui sont ces femmes qui prétendent vivre leur vie sans les hommes ?».

    Plus globalement, on constate une absence totale de conviction profonde en faveur de la PMA pour toutes au sein de la classe politique française. Le gouvernement actuel, comme ceux de François Hollande d’ailleurs, se montre extrêmement timoré et mal à l’aise sur cette question. Au moment des débats sur le mariage pour tous, il a fallu attendre fin janvier 2013 pour que s’exprime enfin une parole politique enthousiaste et favorable à la PMA, celle de Christiane Taubira.

    En France, très peu de responsables politiques osent afficher leur soutien à la PMA pour toutes et j’y vois la conséquence d’un vieux fond de lesbophobie. Il y a heureusement des exceptions, comme Laurence Vanceunebrock-Mialon (députée LREM de la 2ème circonscription de l’Allier, NdlR). [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • SCANDALE DARMANIN ET AFFAIRE THÉO : « SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE… »

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    Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics d’Édouard Philippe, est aujourd’hui dans la tourmente.

    Visé par une enquête préliminaire pour viol sur des faits qui remonteraient à 2009, alors que l’homme politique était un membre influent de l’UMP. C’est justement en usant de cette influence qu’il aurait, à cette époque, sollicité des faveurs sexuelles auprès d’une femme qui lui demandait d’intervenir pour supprimer une condamnation pénale de son casier judiciaire.

    À ce jour, Darmanin semble bénéficier du soutien du gouvernement tout entier. Et les demandes répétées de démission qui émanent de nombreuses personnalités et organisations paraissent vouées à l’échec. Pour combien de temps encore ?

    Le hasard faisant parfois bien les choses, une autre affaire ressort ces jours-ci dans les médias. En effet, une vidéo relative à l’interpellation de Théodore L., surnommé « Théo », ayant fuité dans la presse, de nouvelles interrogations surgissent sur ce fait divers que d’aucuns, politiques ou journalistes, sans doute bien intentionnés, n’avaient pas hésité à qualifier de « symbole des violences policières ». 

    Nous savons tous ce qu’il advint des quatre policiers mis en cause. Ils furent suspendus de leurs fonctions et mis en examen pour violences volontaires en réunion pour trois d’entre eux, et pour viol aggravé en ce qui concerne le quatrième. À ce jour, trois des policiers viennent d’être réintégrés. Quant au dernier, il reste suspendu dans l’attente d’une décision de justice.

    À l’époque, les fonctionnaires de police, comme c’est le plus souvent le cas, furent lâchés aux chiens. Le ministre de l’Intérieur du moment, Bernard Cazeneuve, demandant la plus grande fermeté à l’encontre des fonctionnaires concernés, avant même de connaître quoi que ce soit du dossier. Mais le pompon revint à n’en pas douter à François Hollande, qui se fit photographier au chevet de ce pauvre Théo, n’hésitant pas, lui non plus, à louer ses grandes qualités humaines. Dans les semaines qui allaient suivre, la presse allait nous permettre de découvrir cette famille d’Aulnay-sous-Bois, ainsi que les malversations financières dont elle s’était rendue coupable. Le chiffre de 678.000 euros détournés avait été avancé, et le parquet de Bobigny avait ouvert une enquête financière.

    Bien entendu, seuls les esprits chagrins feront la relation entre ces deux affaires. Et pourtant… Dans le premier cas, nous assistons au lâchage en règle de quatre policiers qui tentaient de faire régner l’ordre dans un quartier difficile où l’on sait, depuis maintenant longtemps, qu’aucune intervention des forces de l’ordre ne peut plus se dérouler de manière pacifique. La pègre qui y règne en maître n’hésitant pas, forte des soutiens dont elle profite au nom de la « paix sociale », à s’en prendre physiquement à tout ce qui représente l’autorité publique. Il est, d’ailleurs, miraculeux que des policiers ou des gendarmes s’aventurent encore dans ces zones de non-droit !

    De l’autre, nous avons un homme politique, membre d’un gouvernement en place, qui, grâce à l’impunité de fait dont il bénéficie, se prétend, comme c’est son droit en vertu de la présomption d’innocence, par la voix de son avocat, « victime d’une vaste manipulation ». Peut-être est-ce le cas. Peut-être pas.

    Quoi qu’il en soit, ces deux faits divers remettent au goût du jour les propos de La Fontaine, qui écrivait en son temps : « Selon que vous serez puissant ou misérable,/Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Et si, de « l’esprit de Charlie », nous revenions plutôt à « l’esprit des Lumières » ?

    http://www.bvoltaire.fr/scandale-darmanin-affaire-theo-selon-serez-puissant-miserable/

  • DJIHADISTES CONDAMNÉS À MORT : VAE VICTIS !

    Le gouvernement a tenu des propos sensés à propos des islamistes « français » arrêtés en Syrie et en Irak, ce qui lui a valu une avalanche de critiques de la part de tout ce que la bien-pensance compte de consciences éclairées. C’est sans doute pour se racheter auprès de ceux-là que le ministre de la Justice, une dame Belloubet, a fait part à BFM TV d’une ferme résolution : si des djihadistes français devaient être condamnés à mort, l’État français interviendrait. Ou l’art de dire des énormités.

    Quoi qu’en pense cette dame, ces gens ne sont pas français. Leur nationalité théorique ne change rien à l’affaire. Qu’on les laisse donc réfléchir à la question. Mais encore, méritent-ils la moindre commisération de la part d’un pays qu’ils ont renié ? Ces combattants d’Allah ont beau exprimer – pour certains – des regrets de circonstance, ils n’en demeurent pas moins des ennemis qui ont décidé, un jour, de prendre les armes aux côtés d’un groupe terroriste et criminel international. Un peu comme on devenait pirate au XVIIIe siècle, et qu’on attaquait les navires de son pays d’origine. Lorsqu’on prend les armes contre son pays – rappelons que la France était engagée en Irak et que nos aviateurs s’en sont donné à cœur joie -, on ne peut pas réclamer l’assistance de ce même pays une fois vaincu. Vae victis !

    La guerre n’est pas un jeu vidéo. Dans ce conflit sont tombés des hommes de chair et de sang. Ils ont souffert dans leur corps et dans leur âme. Ils ont combattu l’hydre islamiste. Ils ont donné leur vie, et avec la leur, trop souvent, celle de leurs familles. Les ressortissants français qui les ont aidés n’ignoraient rien de ce qui se passait là-bas. Soit authentiques musulmans fanatiques, soit petites racailles en quête d’aventure au désert, ils assument leurs actes, un point c’est tout. Et, si l’on nous permet un propos que désavouerait un ministre, nous en débarrasser est une excellente chose.

    Alors, pourquoi cette déclaration ? La France étant la patrie des droits de l’homme (c’est bien connu), elle doit faire honneur à sa réputation de lutte sans relâche contre la peine de mort. Sortez les violons. Le ministre n’échappe pas à la règle. Mais son propos est tout bonnement absurde, et pourrait bien ridiculiser son auteur. Voici un pays, la Syrie, avec lequel nous avons rompu toute relation diplomatique. Pour rester fidèle à notre suzerain américain, nous avons renié les liens millénaires qui nous unissaient au Levant. Au sein de ce pays, dont le régime de Macron insulte quotidiennement le président légitime, la zone kurde a fait sécession de fait et n’applique pas la peine de mort. Qui ira donc, en Syrie, discuter et négocier du sort de quelques terroristes justement condamnés, et avec qui ?

    En Irak, sous influence américaine, la situation n’est guère plus simple. Notre influence y est nulle, et les Irakiens ont sans doute autre chose à faire que d’écouter un obscur chargé d’affaires français qui plaiderait la cause d’un ou deux criminels promis à la potence à cause de leurs actes. Ce raisonnement est celui d’une puissance coloniale qui croit encore pouvoir agir au Moyen-Orient comme elle le ferait envers un tyranneau africain dont elle soutient le trône vacillant. Il ne fonctionnera pas, parce que les gouvernants locaux ne savent même plus où est la France. Elle s’est lamentablement effacée derrière l’Oncle Sam, lui-même éclipsé par la puissance russe dans la région.

    Un peu de bon sens. Laissons ces misérables là où ils sont, là où ils ont voulu aller. C’est la dure loi du vaincu.

    http://www.bvoltaire.fr/djihadistes-condamnes-a-mort-vae-victis/

  • Les racines de l'étatisation

    6a00d8341c715453ef01b7c94ace27970b-320wi.pngC'est du fiscalisme dont nous souffrons aujourd'hui le plus en France. Ce phénomène ne reculera qu'avec la diminution du périmètre de l'étatisme. L'étiage des deux inondations, fiscale et administrative, reste à 57 % de la richesse créée par les Français.

    Dans l'Opinion du 29 janvier, Raphaël Legendre dénonçait ainsi, à juste titre, ce qu'il appelle "l’incroyable niveau de prélèvements sur les entreprises françaises" évaluant qu'en France, "le taux moyen d’imposition des entreprises est le plus élevé d’Europe, avec un taux atteignant 62,2 % du chiffre d’affaires. Cette situation n'est pas seulement pénalisante pour le pays dans la concurrence internationale, elle dévalorise dans la société la production, l'initiative et, en définitive, le travail.

    Or, non seulement cet état de choses n'a pas toujours existé mais la perspective en a très longtemps été odieuse au peuple.

    Il est donc essentiel de ne pas se méprendre sur son histoire longue, autant que sur son histoire courte.

    Je ne pourrai pas assister le 8 février prochain à la conférence de Jean-Philippe Feldmann qui semble, par son titre, accréditer l'idée que le "mal français", expression popularisée par un ouvrage d'Alain Peyrefitte, proviendrait d'une réalité millénaire.(1)⇓

    Cette conférence est occasionnée par la sortie d'un livre certainement très intéressant, puisqu’il nous propose de "transformer la France", et, on l'espère, plus nuancé que son sous-titre dont a fait le thème de la conférence(2)⇓.

    Sans doute l'idée générale des auteurs du livre rejoint largement nos préoccupations économiques du moment.

    Le problème tient à ce que son intitulé nous ramènerait au XIe siècle. Et j'avoue avoir beaucoup de mal à percevoir les errements et les fautes de nature à condamner en bloc le long règne du Robert le Pieux (996-1031), fils de Hugues Capet dont les conséquences se feraient sentir de nos jours.

    Cette datation est donc tout à fait erronée : si la France avait toujours été affectée d'une tare mortelle, elle n'aurait pas survécu. Elle n'aurait pas contribué à cette part que l'on peut quand même considérer, sans chauvinisme, comme importante, et même fondatrice, pour la civilisation occidentale.

    Faire remonter à mille ans le mal dont souffre aujourd'hui la France revient à ravaler ce pays au rang d'erreur de l'Histoire. Car on ne peut parler de France, c'est-à-dire de la Francie occidentale, partie détachée de l'empire carolingien, qu'à partir du règne de Charles le Chauve (840-877). Or c'est précisément de cette époque que date le morcellement du royaume en principautés pratiquement autonomes, ‑ ce que nous confondons avec la féodalité, système juridique un peu plus tardif organisant l'ensemble des institutions et usages contractuels entre suzerains et vassaux(3)⇓.

    De cette longue histoire est sorti un peuple, très diversifié au départ, rassemblé par les Capétiens.

    Non la France ne peut donc pas être tenue globalement pour une erreur de l'Histoire.

    Non, pour être précis, l'étatisme n'y est pas millénaire.

    L'erreur étatiste, telle que nous la vivons aujourd'hui, commence en fait beaucoup plus tard. Nous la confondons avec la tendance au centralisme que d'excellents esprits, comme Alexis de Tocqueville, ceci pour ne rien dire du professeur Vedel, font remonter à la fin de l'Ancien Régime. On présente souvent ainsi Richelieu d'avoir été le premier des étatistes et des centralistes. Mais son célèbre Testament, qu'on cite souvent sans l'avoir vraiment lu, peut être aussi bien compris comme celui du dernier des féodaux, vassal fidèle, féal de son Roi.

    Les racines de l'étatisation et du centralisme, au niveau nous connaissons, ne remontent pas à la monarchie.

    Comme le totalitarisme communiste, elles remontent à Robespierre et au jacobinisme. Napoléon et les pillages révolutionnaires ont cherché en vain à l'étendre au reste de l'Europe.

    Depuis, le système n'a cessé, de crise en crise, de s'aggraver : plan Freycinet à partir de 1878, folies monétaires et des réparations après 1918, front populaire de 1936, charte du travail de 1941, ordonnances de 1944, lois communistes de 1946, mais aussi à partir de 1966 – "j'irai plus loin, disait alors De Gaulle, que leur front populaire" – nouvelles ordonnances de 1967, hausse prodigieuse des prélèvements obligatoires sous Giscard – 7 points de PIB en 7 ans – suivie du programme commun mis en route à partir de 1981, plan Juppé de 1996, tout cela sous des étiquettes différentes aboutissant à la mainmise des hauts fonctionnaires sur l'État et de l'administration sur l'économie et la société.

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "Les Harmonies économiques" par Frédéric Bastiat à commander en ligne aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 29 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    Apostilles

    1. En finir avec mille ans de mal français"conférence de Jean-Philippe Feldman à l'ALEPS 35 avenue Mac-Mahon Paris 17e. M° Ternes ou Étoile.
    2. "Transformer la France ; en finir avec mille ans de mal français" (Éd. Plon, 2018) par Mathieu Laine et Jean-Philippe Feldman, avocat à la Cour de Paris, professeur agrégé des facultés de droit, spécialiste de l'histoire des idées politiques.
    3. cf. "Charles le Chauve"par Janet-L. Nelson 1994 ed. Aubier-Flammarion

    http://www.insolent.fr/

  • Les Français n’ont (déjà) plus confiance dans le gouvernement

    Aujourd’hui, par le biais de son compte Tweeter, le site internet The Spectator Insider spécialisé dans les sondages internationaux donne le niveau de confiance des peuples en leur gouvernement pour le mois de janvier 2018.

    Les Chinois ont confiance dans leur gouvernement à 84 %, les Indiens à 70 % et les Turcs à 51 %. Viennent ensuite les Canadiens à 46 %, les Sud-Coréens à 45 %, les Russes à 44 % et les Allemands à 43 % (rappelons que l’Allemagne n’a plus de gouvernement depuis 4 mois, il s’agit probablement de la confiance en la Chancelière Angela Merkel).

    Les Japonais ne sont que 37 % à avoir confiance dans leurs dirigeants, 36 % pour les Britanniques, 34 % pour les Espagnols. Quant aux Français, ils sont les plus sceptiques avec les Américains, taux de confiance de 33 %. Visiblement, l’effet Macron n’est pas si fort que cela sur la durée…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-francais-nont-deja-plus-confiance-dans-le-gouvernement/86758/

  • Les intox des Femen

    6a00d83451619c69e201bb09ee0ae6970d-800wi.pngOlivier Goujon, journaliste indépendant depuis 20 ans, auteur de 500 reportages dans 160 pays, sur des sujets aussi divers que les derniers trappeurs du Canada, les vendeurs d’argent en Somalie, la féminité en Iran, les particularismes kurdes… vient de publier un ouvrage sur les Femen. Il explique à... la Fédération Nationale de la Libre pensée :

    "C’est l’arrivée en France d’Inna qui change la donne pour toujours. Inna arrive à Paris le 21 août 2012. Elle a, dit-elle, fui dans l’urgence, des hommes armés qui forçaient la porte de son appartement. Elle choisit la France car le mouvement y possède déjà une branche, fondée par Safia Lebdi quelques mois auparavant.

    Le récit de son “évasion” est invérifiable, plein d’incohérences, et se heurte frontalement aux témoignages de ses ex-compagnes de révolte. Je le démonte point par point dans le livre en refaisant son parcours. Mais ce récit est bien vite porté par ses nouvelles amies françaises, à commencer par Caroline Fourestqui multiplie les interventions médiatiques et écrit un livre plein d’approximations, d’oublis et de contre-vérités pour expliquer l’arrivée d’Inna et justifier que les autres restent en Ukraine. Elle prétend par exemple qu’Inna “devait” s’échapper, car elle était poursuivie pour avoir tronçonné une croix chétienne.

    Elle oublie de dire que les 3 autres tirent sur les haubans pour abattre la croix. Au regard de la loi ukrainienne, les 4 sont également coupables et rien ne justifie l’accueil d’Inna plutôt que celui des autres. La diplomatie française était d’ailleurs d’accord pour accueillir les 4. Je renvoie au livre pour comprendre comment Caroline Fourest explique à Sacha et Oxana qu’elles ne pourront pas être accueillies alors que la France regarderait d’un bon oeil l’arrivée d’Inna. Sacha et Oxana vont rentrer en Ukraine et continuer de se battre dans des conditions terrifiantes. Elles seront enlevées par les services secrets, battues, accusées de terrorisme tout en continuant de financer – c’est hallucinant de cynisme - la vie quotidienne d’Inna à Paris en vendant des objets dérivés Femen. Au bout d’un an, à la fin de l’été 2013, Sacha et Oxana se réfugient elles aussi en France, exténuées, pauvres, amaigries, Oxana s’est cassé les deux poignets en fuyant… Elles ignorent que le plus dur commence.

    C’est-à-dire ?

    Inna Shevchenko, la leader actuelle, et Caroline Fourest, vont instrumentaliser Femen France contre Sacha et Oxana. La raison est la même qui présidait au refus de les voir rester en 2012: Inna veut être seule à la tête de Femen, c’est pour cela qu’elle a organisé son “évasion” l’année précédente. Caroline Fourest, elle, veut utiliser Femen à son profit politique, or cet objectif sera beaucoup plus difficile à atteindre si le mouvement est dirigé en France par Sacha et Oxana, qui sont bien plus légitimes qu’Inna. Caroline Fourest s’inventera un prétexte romantique en prétendant être tombée amoureuse d’Inna. Je ne sonde pas les coeurs et les reins, mais je dis que c’est un prétexte. J’explique pourquoi dans le livre. De son côté, Anna décide de rentrer dans le rang en Ukraine. Elle travaille aujourd’hui dans… la communication politique. C’est une défaite de plus pour le mouvement. [...]

    Les médias ont-ils une responsabilité dans la “trahison” que vous évoquez?

    Enorme. Les réseaux de Caroline Fourest, mis au service d’Inna Shevchenko, vont être d’une efficacité redoutable. Je donne de nombreux exemples dans le livre: l’affaire du timbre Marianne, le faux attentat incendiaire du Lavoir Moderne,  l’attaque du théâtre... Toutes manipulations au service du pouvoir d’Inna! [...]

    Par ailleurs, il y a, oui, de la connivence, et comment ! Le livre de Caroline Fourest en fait même état impunément : embarquée par la police dans une manif, c’est Valls, ministre de l’Intérieur qui s’inquiète de sa situation ! Plus loin elle se vante de sa relation privilégiée avec la Présidence, puis de ses contacts avec le ministère pour qu’Inna obtienne ses papiers (et de fait Inna obtient le statut de réfugié politique en 49 jours, record battu ! Les autres mettront 400 jours !) [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les médias sont l'institution jugée la moins fiable au monde

    Alors que le « Tagesschau » [principal journal télévisé allemanda reconnu avoir modifié le son lors d’un reportage sur Donald Trump, afin de faire croire qu'il avait été hué, le « Trust Barometer » (« baromètre de confiance ») Edelman 2018, indique que les médias sont pour la première fois l'institution jugée la moins fiable au monde.

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    Depuis 18 ans, le « Trust Barometer » (« baromètre de confiance ») Edelman présente une évaluation de la confiance et de la crédibilité accordées par les citoyens du monde aux grandes institutions que sont l’État, les médias, les ONG et les entreprises. Les résultats de cette enquête internationale, menée dans 28 pays auprès de 33000 personnes (dont environ 1150 en France), indiquent que la confiance dans les médias est tombée en dessous de 50 % dans 22 des 28 pays étudiés. Les médias sont considérés pour la première fois comme l’institution la moins fiable au monde. 43 % des personnes interrogées font confiance aux médias, tout comme à l’Etat. Ils sont respectivement 52 % et 53 % à faire confiance aux entreprises et aux organisations gouvernementales.

    La défiance envers les médias aux Etats-Unis a gagné 5 points depuis 2017. 42 % des Américains seulement ont confiance dans les médias en 2018, contre 47 % en 2017. 33 % des Français font confiance aux médias, un chiffre stable depuis 2017.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LAURENT DE BÉCHADE : « LE RACISME ANTI-BLANC PREND UNE AMPLEUR CONSÉQUENTE »

    Laurent de Béchade vient de créer l’Organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (OLRA). Pourquoi cette association ? Réponse au micro de Boulevard Voltaire.

    Laurent de Béchade, vous avez créé l’OLRA, l’organisation de lutte contre le racisme anti-blancs.
    Pourquoi avoir créé cette association ?

    « L’OLRA est la première association laïque, apolitique et indépendante de lutte contre le racisme anti-blancs.
    Aujourd’hui, il était nécessaire pour nous de créer cette association pour plusieurs raisons.
    La première est que le racisme anti-blancs prend une ampleur conséquente depuis plusieurs années.
    La seconde est l’extrémisme grandissant dans les rangs même de l’anti-racisme.
    Ces deux faits parallèles nous ont amenés à créer cette association. Elle fait beaucoup parler d’elle, sur les réseaux notamment.
    Beaucoup d’anti-racistes aujourd’hui ont du
     mal à comprendre que des blancs puissent également être victimes de racisme. »

    De quoi parlez-vous exactement lorsque vous parlez de racisme anti-blancs ?

    « Il me semble important de vous préciser que l’OLRA est une association universaliste. Nous défendons tous types de communautés et dénonçons tous types de racisme et de discrimination. Nous ne sommes donc pas dans un repli communautariste.
    Pour répondre à votre question, le racisme anti-blancs est une forme de racisme qu’on nie et qu’on bafoue aujourd’hui sous prétexte que cela viendrait d’une thématique de l’extrême droite. Or aujourd’hui, nous voulons démontrer que c’est un problème qui transcende bien sûr tous les partis. Même si Jean-Marie Le Pen a amené le problème en 1985 sur la scène médiatique, il y a une réalité concrète aujourd’hui qui impose que ce ne soit pas l’extrême droite qui s’empare de ce sujet. Il faut que ce problème soit pris en charge par tout le corps politique et même les corps anti-racistes
    . »
    Y a-t-il une dimension culturelle au racisme anti-blancs ?

    « On ne peut effectivement pas réduire le racisme anti-blancs à une affaire de pigmentation. Le racisme anti-blancs est une projection, des préjugés et des stéréotypes qui sont attachés à la couleur de peau. »

    Quels sont ces stéréotypes et ces préjugés ?

    « Il y en a de très nombreux. On peut dire que l’homme blanc est le colonisateur, le privilégié d’une caste de personnes qui ont des privilèges, l’Occidental, le fragile et le précieux. Ces divers stéréotypes génèrent un nouveau racisme.
    On les remarque surtout sur les réseaux sociaux.
    Lorsqu’on a créé l’association, nous avons eu un florilège de propos racistes. Pour autant, on dirait que les gens ne se rendent pas compte que c’est raciste.
    Je vous donne un exemple. Le terme de « privilège blanc » est un propos extrêmement raciste. On le retrouve pourtant dans les rangs mêmes de l’anti-racisme, en tout cas au moins dans les rangs de l’extrémisme anti-raciste.
    Le privilège blanc est à la fois une hiérarchisation au regard de la couleur de peau. On vous dit : «  les blancs sont plus privilégiés que les autres ».
    On retrouvait les mêmes propos dans les années 30 à l’égard des juifs. On hiérarchisait positivement en disant que le juif était un très bon financier qui calcule très bien.
    Et bien, aujourd’hui, le blanc est privilégié. Il a des avantages que les autres n’ont pas. On généralise toute une couleur de peau à une de ces caractéristiques. On dit souvent que tout blanc est privilégié. »

    Quel est l’objectif de long terme de l’OLRA ?

    « L’association est en plein développement. Nous avons beaucoup d’ambition. Nous allons procéder par étape.
    Le premier objectif aujourd’hui est de sensibiliser l’opinion et de créer un débat national qui pourrait avoir lieu entre les politiques, mais surtout au sein de l’anti-racisme même.
    Nos premières actions seraient de développer des journées de formation de militantisme anti-raciste. Elles seraient ouvertes à tous ceux qui sont curieux de connaître la nature du racisme anti-blancs. Nous souhaitons développer un mouvement anti-raciste universaliste, non pas communautaire, non pas suprémaciste, mais un anti-racisme ouvert à tous.
    Selon nous, seule cette forme d’anti-racisme peut permettre de lutter contre le racisme.
    L’ anti-racisme qui consiste à rester entre-soi, dans sa propre communauté et fermé aux autres est voué à l’échec. Il exacerbe les racismes et fait le contraire de ce qu’il prétend combattre. »

    http://www.bvoltaire.fr/racisme-anti-blanc-prend-ampleur-consequente/

  • La leçon de Davos

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    par Louis-Joseph Delanglade

    1812292365.jpgM. Macron avait sans doute raison de chercher à profiter du sommet de Davos pour réunir, en guise d’introduction, quelque cent-quarante patrons de grands groupes internationaux à Versailles, lieu hautement symbolique de la grandeur française. Il a cependant commis une faute grave en privilégiant la langue anglaise (« Choose France ») portant ainsi un coup très dur à une langue, le français, pour laquelle on avait cru comprendre précédemment qu’il ambitionnait un bel avenir. Parler anglais à Versailles pour mieux intégrer le club forcément anglo-saxon de la mondialisation, constitue un acte d’allégeance linguistique, reniement qui pourra coûter cher sur le plan politique - beaucoup plus que les résultats purement comptables d’un show qui restent très limités. 

    On pouvait donc attendre le pire à Davos, devant un public par avance sous son charme. Surprise : après une vingtaine de minutes en anglais et un « France is back » hollywoodien, M. Macron s’est exprimé une demi-heure en français pour sa leçon du jour. Notre président, ce « libéral, partisan de l’économie de marché, de la désinflation réglementaire et de la limitation de la pression fiscale » (M. Guetta, France Inter, 25 janvier), explique donc aux maîtres du monde que le processus actuel dit de « mondialisation » va à l’échec, parce qu’il génère chaos, misère et révolte, et qu’il faut donc en modifier la nature, c’est-à-dire cesser de pratiquer un dumping social et fiscal. Et M. Macron d’affirmer, avec des accents dignes d’un Victor Hugo, que « le défi est maintenant de savoir si l’on sait refonder un vrai contrat mondial […] autour du devoir d’investir, du devoir de partager et du devoir de protéger ».  

    Si on est un croyant, on peut se lever, applaudir, tomber dans les bras les uns des autres en pleurant à l’évocation de l’avenir radieux qui attend(rait) l’humanité libérale. Mais, et M. Macron est trop intelligent pour l’ignorer, sa mise en garde, étant donné la nature des choses, constitue plutôt une analyse des raisons de l’échec humain programmé de la globalisation. Ceux à qui profite la situation n’ont aucune raison de changer. Mme Merkel a redit à Davos son attachement au libre-échange. On la comprend, la balance commerciale allemande étant excédentaire d’environ deux cent cinquante milliards d’euros. Ceux à qui la situation est préjudiciable prennent les mesures qu‘ils peuvent. Les Etats-Unis, champions du monde du déficit avec cinq cents milliards de dollars, ont à leur disposition la planche à billets et les mesures protectionnistes de M. Trump (« Je ferai toujours passer l'Amérique en premier » a-t-il d’ailleurs indirectement répondu à M. Macron).

    M. Macron ne peut pas raisonnablement penser que son appel sera entendu. Ce sont en effet les déséquilibres qu’il dénonce qui permettent aux gagnants de s’enrichir au détriment des perdants. Il est donc naïf de croire qu’oligarchies et États bénéficiaires renonceront à ce qui est devenu leur raison même d’exister. N’en déplaise donc à M. Macron, en tout cas à rebours de son idéologie, nous pensons que son discours est porteur d’une leçon réaliste : le paradis sur terre libéral n’existe(ra) pas et il convient d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/