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anti-national - Page 697

  • Opposition anti-éoliennes : PARTOUT !

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    Lire Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici

  • Politique & Eco n° 164 : Le cas édifiant d’un prof interné pour ses idées

  • Déferlement migratoire : La lettre des Bompard au pape François, par Franck Delétraz

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    Reçus lundi au Vatican avec quelque 150 élus de la région PACA, Jacques et Marie-Claude Bompard, accompagnés de Marie-France Lorho, Marie-Thérèse Galmard, Yann Bompard et Xavier Fruleux, ont à cette occasion remis en mains propres au Saint-Père une lettre qu’ils ont joliment tournée pour lui faire part des « doutes » et « incompréhensions » que suscitent les multiples interventions de l’Eglise en faveur de l’accueil des « migrants » et attirer son attention sur la menace que fait peser l’immigration massive sur l’Europe.

    « Une profonde confusion »

    Une démarche particulièrement bienvenue, au moment où de nombreux fidèles s’interrogent en entendant François leur rappeler régulièrement leur devoir d’accueil et où « les paroles et admonestations de quelques clercs sur le sujet » les laissent « dans une profonde confusion ». C’est que, souligne cette lettre, à l’heure où « l’Europe dans son ensemble est en proie à une crise identitaire et politique majeure » et où « la France demeure incertaine dans sa volonté de maintenir (son) identité hellénico-chrétienne », ces paroles créent en nous, catholiques, « un écartèlement moral entre d’une part la nécessité de présenter la paix civile par l’unité et d’autre part l’accueil inconditionnel des migrants, souvent présenté comme un devoir absolu ». Une confusion volontairement aggravée par les médias qui, la plupart du temps, ne rapportent des interventions de François que ce qui sert leur combat immigrationniste. Ainsi, écrivent les Bompard, « dans le discours contemporain, majoritairement véhiculé par des médias ignares et idéologiquement orientés, la parole de l’Eglise n’est perçue qu’à l’aune des valeurs en vogue de la propagande ». Une allusion à ceux qui s’appuient sur une interprétation abusive du Bon Samaritain, en oubliant que Saint Thomas d’Aquin nous a enseigné qu’« il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité, que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider ».

    Risque de déstabilisation

    Or, souligne la lettre, « alors même que nombre de nos proches souffrent de la misère matérielle et spirituelle la plus grave », la France et l’Europe « auraient l’obligation morale d’accueillir non seulement les réfugiés de toutes les guerres mais aussi les émigrés de tous les pays, et ce au risque de la déstabilisation politique et sociale ». Il faut d’ailleurs rappeler ici la constitution apostolique Exsul familia de 1952, dans laquelle Pie XII précisait non seulement que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », mais aussi que celle-ci peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or, ce sont précisément ces « motifs d’utilité publique » que mettent en avant les Bompard dans leur lettre. Lorsqu’ils soulignent par exemple que « cette convergence de migrations pour la plupart économiques voile parfois l’arrivée de combattants qui ont pour objectif avoué la conquête religieuse de l’Occident ».

    Aussi demandent-ils au Saint-Père en conclusion de bien vouloir participer « à l’éclaircissement de ces lacunes » afin de « saisir avec clarté où se trouve notre devoir de charité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210132/deferlement-migratoire-la-lettre-des-bompard-au-pape-francois-par-franck-deletraz/

  • MANUEL VALLS VEUT QU’ON INTERDISE LE SALAFISME. QUE NE L’A-T-IL FAIT LUI-MÊME ?

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    Je le sais bien, j’ai un cœur d’artichaut, mais je vous le dis tout net : Manuel Valls me fait de la peine. Pas seulement parce que sa barbe poivre et sel lui donne un méchant coup de vieux, mais parce que ce garçon est la figure du cocu absolu.

    Absolu parce que conscient de son sort de A à Z. Complice, même : « Non seulement je sais qui me trahit, mais je lui offre en prime la chambre d’hôtel. »

    Il essaie d’exister, Manuel Valls, et ça n’est pas simple pour lui. C’est même très compliqué. Ainsi, ce dimanche 25 mars où, invité de BFM TV pour s’exprimer sur le dernier attentat terroriste, dans l’Aude, il s’est prononcé pour « l’interdiction du salafisme en France »« Les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l’islam. […] Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l’islam politique », a-t-il dit. Et là, forcément, la France attentive s’exclame : mais que ne l’a-t-il fait du temps où il était Premier ministre, et plus encore ministre de l’Intérieur ?

    Ben oui, mais voilà, notre bonhomme a un problème : c’est un fidèle. Et plus fidèle à ses amis (quoique ce mot mérite d’être redéfini quand il s’agit de politiques) qu’à ses idées. Parce que l’interdiction du salafisme, il s’en serait bien chargé, notre Manuel, sauf que ses copains du Parti socialiste – François Hollande en tête – ont toujours été obsédés par le « padamalgame ». Vous savez, le padamalgame… la seule arme susceptible de lutter contre la bête immonde tapie dans les brumes de la fachosphère. Pas d’amalgame entre le terrorisme et l’islam, parce que les musulmans ne sont pas tous terroristes. Vrai. Mais c’est oublier l’autre partie de la proposition : tous les terroristes se revendiquent de la religion musulmane. Pas de bol. 

    De même, Manuel Valls plaide pour le placement en « rétention administrative » des fichés S les plus dangereux. Une idée qu’il aurait volontiers piquée à la droite, mais voilà, une fois de plus, si elle rassemblait du Front national à l’UDI, elle faisait dresser les poils à toute la gauche. Déjà, le mot de fichier, à lui seul, est un repoussoir, même le fichier de Carrefour ou des Mousquetaires, c’est dire… Dans leur petit esprit enkysté sur les heures les plus sombres, etc., fichier = rafle = extermination. C’est indécrottable.

    Il est vrai que la rétention administrative est une mesure juridiquement discutable, sinon inapplicable en l’état de nos lois, mais bon, comme l’a dit Manuel Valls, on peut toujours trouver des arrangements entre ennemis : « Il peut y avoir, regardons ça de près [de] la rétention administrative pour ceux dont on considère qu’ils représentent un danger, évidemment sous l’autorité du juge, et à un moment ou l’autre, s’il ne se passe rien, on ne peut pas les retenir. » Cela paraît difficile, en effet. D’autant qu’un esprit malfaisant pourrait étendre l’idée de danger à d’autres catégories que les barbus. Ça s’est vu.

    Invité à l’ESSEC pour une conférence, voilà un mois tout juste, l’ancien Premier ministre faisait déjà part de son malaise. Comme le rapportait Valeurs actuelles« Manuel Valls a ainsi expliqué se sentir plus proche de l’actuel président de la République que du socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon ». À vrai dire, on s’en doutait. Manuel Valls a alors fait « la liste de toutes les idées que, selon lui, il défendait longtemps avant l’émergence du phénomène en marche, comme la sélection à l’université, la création d’un service civique, la réforme des 35 heures ou le dédoublement des classes ».

    Et de conclure, en riant jaune sans doute : « Franchement, il m’a tout piqué Macron, je vais demander les droits d’auteur ! »

    http://www.bvoltaire.fr/manuel-valls-veut-quon-interdise-salafisme-ne-t-lui-meme/

  • Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant

    À la suite de l'appel du Figaro, une intellectuelle refuse le "séparatisme islamiste" par Vida Azimi

  • DEUX JOURS APRÈS LES CRIMES ISLAMISTES DE TRÈBES : CASTANER AU SUMMUM DE L’INCOMPÉTENCE

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    Quelques heures à peine après les assassinats de Carcassonne et de Trèbes, et notamment celui du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement et patron de LREM, vient de déclarer sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie. Cette déclaration, en plus d’être une formidable injure aux quatre morts de l’Aude et, au-delà, à toutes les victimes du terrorisme islamiste, atteste bien de ce que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont toujours pas pris la mesure du drame que notre pays traverse depuis maintenant de trop nombreuses années.

    Incapable de reconnaître les failles que notre système judiciaire contient encore, et qui permettent à des centaines d’individus potentiellement dangereux de circuler librement sur notre territoire, le summum de l’incompétence, pour ne pas dire plus, est atteint lorsque Castaner prétend qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque ». Combien faudra-t-il de morts et de blessés pour que ces apprentis sorciers, du haut de leurs ministères, comprennent que le risque n’est plus à identifier parce qu’il est connu ? Combien de militaires, de gendarmes, de policiers ou même de simples citoyens devront encore payer de leur vie les états d’âme, les atermoiements, les hésitations et, finalement, l’impéritie de ceux qui ont renoncé sans vouloir l’avouer à lutter contre ces ennemis de la France ?

    Car soyons réalistes, les mesures prises par les derniers gouvernements ne sont que de la poudre aux yeux. Face à la barbarie et à la détermination des tueurs qui sévissent librement dans notre pays, ce ne sont pas quelques réformes de procédure pénale ou bien de ridicules programmes de déradicalisation qui mettront un terme à l’hécatombe qui nous touche désormais.

    La vérité veut que nous reconnaissions qu’avec la meilleure volonté du monde, nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés S. Aussi est-il irresponsable, voire criminel, de prétendre accueillir pour mieux les suivre les « revenants » qui ont combattu la France les armes à la main et ont déjà, pour la plus grande partie d’entre eux, du sang sur les mains. Incapables de contrôler nos cités, au sein desquelles nos policiers ne peuvent d’ailleurs plus rentrer, nos politiques sont désemparés et réduits à de beaux discours pour que les Français ne désespèrent pas. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Miser sur la légitime émotion d’un peuple qui voit le chaos s’installer peu à peu et qui se demande à chaque nouvel attentat terroriste qui sera visé la prochaine fois ne pourra plus durer bien longtemps. 

    Face à des actes barbares, il convient d’agir avec fermeté et détermination. Tout d’abord en empêchant, par tous les moyens, le retour de ceux qui ont combattu la France. Ensuite, en emprisonnant immédiatement tous ceux qui sont convaincus, de près ou de loin, d’avoir aidé, favorisé et, a fortiori, fomenté des attaques terroristes de quelque nature qu’elles soient. Enfin, en isolant tous les détenus incarcérés pour des infractions en relation avec de telles attaques. Non, moins que jamais il convient d’ouvrir nos portes aux loups de Daech. Le temps est à une riposte ferme et déterminée seule à même de faire régner la paix dans notre pays.

    La mort héroïque du lieutenant-colonel Beltrame ne doit pas être interprétée comme étant une fatalité face à un phénomène qui nous dépasserait. Elle doit être le signal de départ de la réaction implacable d’une démocratie qui n’en finit pas de reculer depuis des décennies. Et si monsieur Castaner n’est pas d’accord, qu’il s’en aille !

    http://www.bvoltaire.fr/deux-jours-apres-crimes-islamistes-de-trebes-castaner-summum-de-lincompetence/

  • Dans la Cité où vivait Radouane Lakdim, une minorité a pris le pouvoir

    6a00d83451619c69e201b8d2e55c06970c-800wi.jpgSamedi, plusieurs équipes de journalistes s'étaient déplacées dans la cité Ozanam à Carcassonne où vivait le terroriste musulman Radouane Lakdim. Sur place, la situation était très tendue entre les voyous du quartier et les journalistes. « Casse-toi, casse-toi, je vais t'éclater ». Yann Bouchez, journaliste au Monde, décrit une ambiance électrique.

    « Cité Ozanam, à Carcassonne. Deux jeunes en voiture font le guet. L'un s'arrête à ma hauteur, alors que je marche : T'es journaliste ? Barre-toi d'ici ou je te casse les jambes. Et il entrouvre la porte... Regard haineux. Toutes les issues sont contrôlées. Impossible d'y rester. »

    Une situation semblable vécue par d'autres journalistes de BFM TV ou d'une télévision suisse-italienne aussi sur place. Ces derniers ont été pris à partie alors qu'ils s'entretenaient avec des habitants du quartier.

    « Ils ont commencé à nous bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous ».

    Les voyous avaient surtout frappé l'équipe de la télévision suisse-italienne et évoque une « très vive altercation ». Des journalistes ont été poursuivis par une voiture tout autour de la cité alors qu'ils tentaient de rapidement quitter les lieux. Une retraitée dénonce la situation :

    « Ça faisait un moment qu'on alertait les pouvoirs publics, il y a du trafic, il y a des armes à feu qui doivent circuler, on entend des coups de feu. » « C'est une minorité qui pourrit le quartier, ils ont pris le pouvoir. Avant, il y faisait bon vivre, mais, maintenant, c'est craignos. »

    Il faut un attentat terroriste pour que les journalistes découvrent la vie des ghettos musulmans... La photo qui illustre ce post est tirée d'un article de janvier 2018 quand des policiers avaient été agressés dans cette même cité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • FICHÉS S, RADICALISÉS BINATIONAUX : ÇA CONTINUE SOUS MACRON COMME SOUS HOLLANDE ?

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    Le Monde nous le dit : l’attentat de Trèbes et de Carcassonne constitue « une première épreuve pour Macron ». L’attentat de Marseille, qui avait coûté la vie à deux jeunes filles, n’avait visiblement pas eu cet effet. Il faudra, d’ailleurs, nous expliquer un jour (et ce sera le rôle des historiens, car les journalistes répugnent à le faire) pourquoi il faut une réplique, et même souvent plusieurs répliques, pour que nos gouvernants réagissent. Ou, plus exactement, donnent l’impression de réagir. Hollande avait eu Charlie, mais il n’avait réagi vraiment, au Congrès de Versailles, en proposant la déchéance de nationalité, qu’après le Bataclan. Mesure qu’il avait, d’ailleurs, abandonnée un mois plus tard, effrayé par les cris de Mme Taubira et l’opposition d’un certain… Emmanuel Macron.

    Mais, depuis la débâche de Hollande et l’élection de M. Macron, les choses ont-elles avancé sur les fichés S, les radicalisés, les binationaux, le droit du sol, les conditions pour acquérir la nationalité ?

    Non, rien n’a bougé depuis novembre 2015. Plus grave : les débats sur les fichés S, la déchéance de nationalité et les autres mesures vigoureuses à prendre en matière d’immigration, de Justice, de sécurité ont disparu après la présidentielle, comme si elle avait tout réglé et clos le débat. La droite elle-même, empêtrée dans ses échecs et ses problèmes de leadership, sidérée par le moment Macron, ne les pose même plus.

    Face à ce nouvel attentat, Le Monde nous dit encore que le trio Macron-Philippe-Collomb s’est redéployé comme le faisaient Hollande-Valls-Cazeneuve. La caravane pathétique avec son coryphée, le procureur Molins, pour le journal de vingt heures. La France fait du surplace sur le fond et se donne l’illusion de survoler tout ça. Mais, pendant ce temps, la gangrène islamiste ne cesse de gagner du terrain.

    Il ne faudrait pas que le geste héroïque du lieutenant-colonel Beltrame empêche de remettre sur la table toutes ces questions et serve de nouvelle occasion à nos dirigeants pour fuir leurs responsabilités. Les Français ne le supporteront pas. En effet, le parcours de Radouane Lakdim est éloquent. Un cas d’école. Ce sinistre fiché S, binational (et peu importe que la nationalité française lui ait été accordée à douze ou vingt ans), qui alignait on ne sait plus dans quel ordre trafics, condamnations, séjours en prison, détention d’armes, vivait donc tranquillement, en promenant son chien, dans sa cité si bien nommée Ozanam, à Carcassonne.

    Si MM. Macron et Philippe, qui se montrent volontiers très réformateurs et parfois transgressifs en demandant à certaines catégories de la population de se remettre en cause, ne bougent pas fortement sur ces sujets, alors ils perdront toute crédibilité, et sur tous les dossiers. Et tous les ressentiments à leur égard, toutes les révoltes contre eux seront légitimés.

    Pour nos dirigeants, le choix est simple : le courage politique ou la hollandisation. N’en déplaise à tous les admirateurs du Président Macron, si nombreux à droite et, parfois, jusque sur Boulevard Voltaire, pour le moment, Macron n’a pas fait mieux que Hollande sur LA question posée à la France par MM. Merah, Coulibaly, Salah, et donc, depuis vendredi, par Radouane Lakdim. Aucune vision de fond et de long terme, aucune action forte et transgressive. Pour un Président qui répète à l’envi qu’il veut aller vite et sans faiblir, cette inaction depuis un an pourrait coûter très cher.

    http://www.bvoltaire.fr/fiches-s-radicalises-binationaux-ca-continue-macron-hollande/

  • Macron promet de censurer Internet au nom du bien : tous les sites patriotes sont en danger !

    Le masque tombe chaque jour un peu plus

    – Un article de Pauline Mille. Source

    De Trudeau à Macron, les gouvernants invoquent le bien et la lutte contre le mal pour censurer Internet. Au dîner du CRIF, Macron a promis de légiférer pour contraindre les opérateurs à retirer les messages qui contiennent de « l’antisémitisme » ou de la » haine ».
    Le dîner annuel du CRIF est un raout à ne pas manquer dans les fastes de la république dite française. Quinze ministres, une vingtaine d’ambassadeurs et d’autres membres du Tout Paris assistaient comme chaque année à la chose. C’est là qu’il faut être vu, et les annonces que le président de la république y fait y prennent valeur d’engagement ferme. Macron a promis d’agir vite, « cette année », et fort.

    Macron bâillonne Internet au nom du Bien

    Serge Klarsfeld a semblé bien anachronique lorsqu’il a emmené Macron sur l’affaire des pamphlets de Céline, que la maison Gallimard n’a pas renoncé à publier, ce que le président semble déplorer, tout en se flattant de ne pas « l’interdire ». En effet les auteurs de l’antisémitisme « au quotidien », ceux qui font vivre certaines familles juives « la peur au ventre », ne sont pas des bibliophiles amateurs de Céline.

    Mais quelle que soit la cible de la censure, c’est la censure elle-même qui pose problème. Emmanuel Macron a évoqué « l’exemple inspirant » de la législation allemande, qui frappe Internet de lourdes peines quand il diffuse des message de « haine ». Cela revient à dire que contre la haine, tous les coups de canif aux libertés sont bons. Il suffit donc qu’un contenu soit considéré comme haineux par les gouvernements, les grandes entreprises Internet et les associations spécialisées pour le faire interdire et punir. L’empire démocratique du Bien a le droit de censurer ce qu’il veut sur Internet. En cela, il se conforme au vœu du président du CRIF, qui a demandé que les entreprises Internet « assument les mêmes responsabilités que les éditeurs de presse ». Sous couleur de lutter contre l’antisémitisme, on met au pas tout le système d’information.

    https://www.suavelos.eu/macron-promet-de-censurer-internet-au-nom-du-bien-tous-les-sites-patriotes-sont-en-danger/