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anti-national - Page 702

  • Yann Moix, élu Bobard d’Or 2018 par 700 personnes !

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    Ce lundi 12 mars 2018, le Théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe) a presque fait salle comble. Le chiffre historique de 700 présents à cette 9e édition de la cérémonie des Bobards d’or confirme la volonté de plus en plus de Français de contester, par le rire, ceux qui les intoxiquent régulièrement. C’est Yann Moix qui a remporté le prix tant convoité ! Le chroniqueur a été primé dans le cadre de son reportage journalistique sur Calais et les déclarations qui ont entouré son tournage. Yann Mhoax devance de peu le Bobard Matraquage de l’affaire Théo et le Bobard Protéiné de Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin.

    Face à la bien-pensance des médias, au matraquage de désinformation quotidien et au panurgisme des journalistes d’un conformisme à toute épreuve, les Bobards d’Or distinguent et récompensent les plus assidus et consciencieux journalistes de propagande, le fleuron des Tartuffe de l’information et des paresseux intellectuels. Si l’événement est assurément parodique et humoristique, il révèle cependant les sérieux problèmes déontologiques qui gangrènent la profession journalistique. Pour nous épauler dans cette difficile délibération, le jury réunissait cette année Gabrielle Cluzel, Édouard Chanot, Caroline Parmentier, Vivien Hoch et Floriane Jeannin.

    Parmi les 14 bobards en lice sur notre site internet, le vote des internautes a distingué ses 5 bobards préférés entre lesquels le public a dû délibérer. Et le cru, placé sous le haut patronage du « chasseur de Fake News » Emmanuel Macron, était cette année encore de qualité ! Le Bobard Matraquage de l’affaire Théo distinguait l’ensemble des médias dominants pour leur couverture de l’« affaire Théo », décidément très partiaux lorsqu’il s’agit de juger les « jeunes de cité ». L’AFP fut nommée par le Bobard Double Dépêches pour la publication erronée du nombre de participants à la Marche pour la vie, rectifiée très tardivement. L’inénarrable Yann Moix était également présent avec le Bobard Yann Mhoax, rendant hommage à son imagination prolixe dans l’invention de preuves pour défendre les migrants de Calais. Le Bobard Point de vue distinguait Fabrice Valery de l’AFP (décidément !) pour son prétendu « bain de foule » d’Emmanuel Macron à Toulouse, tandis que le Bobard Protéine était représenté par Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin pour leurs intox devenue virale : les femmes sont plus petites que les hommes car ces derniers les ont privées de protéines depuis la nuit des temps.

    Après la présentation de ces cinq bobards, pimentée par les truculents commentaires du jury, la délibération du public fut très serrée pour départager la première et la seconde place. Le Bobard d’or est finalement décerné à Yann Moix, tandis que le Bobard Matraquage remporte le Bobard d’argent. Le Bobard Protéine clôt ce palmarès 2018, obtenant le Bobard de bronze. De plus, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l’AFP (renommée pour l’occasion Agence France Presque) pour sa fidèle et constante participation au fil des éditions. Félicitations à eux !

    Laissant un instant de côté le ton de la plaisanterie, nous avons accueilli trois représentants des médias de réinformation, enjeu crucial de ces dernières années, qui portent de vraies alternatives contre les médias de propagande. Pour mener à bien notre combat contre la tyrannie hégémonique médiatique, toutes les actions contre la désinformation doivent être encouragées : la Fondation Polémia et les Bobards d’Or ne sont pas seuls. Le président de l’OJIM (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique) Claude Chollet, Michel Janva pour le Salon Beige et Yann Vallerie pour Breizh-Info se sont donc exprimés sur scène pour présenter leurs médias respectifs.

    Un des autres moments forts de la cérémonie fut l’intervention de Raheem Kassam de Breitbart Londres, que nous avions reçu l’an dernier lors de la 8e édition dont il était ressorti particulièrement enthousiasmé. Il a donc expliqué au public français comment la cérémonie des Bobards d’Or a traversé l’Atlantique, inspirant les Fake News Awards remis par le président américain Donald Trump.

    Enfin, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia et des Bobards d’Or, a clôturé la soirée en offrant quinze conseils aux journalistes pour assurer au mieux leur vrai rôle d’informateur.

    Un véritable succès sur lequel nous ne manquerons pas de revenir dans les prochains jours !

    Crédit photo : Talita1 [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

  • Les médias à la source de la diabolisation

    Le FN est donc parti pour changer de nom et, pour les médias de propagande, c'est le grand jeu de rapprochement avec des mouvements d'il y a 70 ans.

    L'Obs :

    CaptureFrance Culture :

    0

     Évidemment, les médias n'avaient pas fait cet exercice très partisan lorsque Emmanuel Macron avait créé La France en Marche :

    F

    M

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’ONU via Le Monde : « une migration bien gérée est à l’avantage de tout le monde »

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    C’est sous ce titre anodin et en apparence facilement partagé par beaucoup de monde que le quotidien du soir interroge (numéro daté du 4/5 mars 2018) Louise Arbour représentante spéciale de l’ONU pour les migrations internationales. En juillet 2017 nous analysions les « recommandations » de l’Union Européenne concernant les « bons usages journalistiques » face à la question migratoire. Dimitri Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et aux Affaires Intérieures, affirmait de son côté à la Tribune de Genève en mars 2017 : « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés. Nous allons ouvrir des bureaux (pour les permis de séjour) dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ». Un langage assez proche de celui de Madame Barbour. Extraits commentés.

    Un titre biaisé

    « Une migration bien gérée est à l’avantage de tout le monde », le titre peut paraître neutre mais il induit dans son intitulé que la migration est une donnée incontournable et qu’elle doit se poursuivre. Seuls son rythme et son intensité sont discutables. Louise Arbour met de côté ceux qu’elle appelle les « réfugiés » (vrais ou faux, les Nigérians qui ont dépecé une jeune italienne en février 2018 n’étaient pas des réfugiés) et dont elle estime le nombre à 25 millions. Ceux ci ont droit « à la protection de la convention de 1951 … qui fait partie de notre histoire ». Une convention internationale signée il y a 67 ans, à une époque où les migrations ne représentaient pas la même problématique. Elle ajoute que la « mouvance migratoire » (hors réfugiés) représente 225 millions de personnes. Ces personnes par défaut « sont appelés migrants économiques. Mais cette appellation véhicule la perception qu’ils sont un fardeau ou une menace… ». Si nous comprenons bien c’est la perception qu’il faut faire évoluer.

    Opinion publique et démocratie

    Alors que le secrétaire général de l’ONU veut présenter celle-ci comme un « atout pour la société », Louise Arbour constate que les opinions publiques ne sont pas à l’unisson. « Les hommes politiques dans les pays démocratiques nous disent toujours “Notre opinion publique n’est pas en mesure de suivre“. Je pense que c’est là le plus gros défi… » . Et elle ajoute ingénument « Convaincre les décideurs politiques serait relativement facile s’il était possible de changer cette perception négative ». Traduisons : les élites oligarchiques mondialisées ont déjà intégré l’impératif politique et moral migratoire, reste à convaincre les peuples. Les résultats des élections du 5 mars 2018 en Italie avec la poussée du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue de Matteo Salvini ne semblent pas aller dans ce sens.

    Pacte mondial en préparation

    Les opinions publiques sont vent debout et il faudra « un certain courage politique » (sic) pour les convaincre ou les contraindre car (ces pays) « devront s’ouvrir à une main d’œuvre étrangère », dont il faudra « améliorer les conditions de travail » et bien entendu « combattre la xénophobie et le racisme ». L’objectif de la représentante de l’Onu c’est un « pacte mondial pour la migration ». Un pacte en théorie non juridiquement contraignant mais qui permettra aux partisans de l’immigration d’avoir un discours moral encore plus impératif. In fine Louise Arbour dévoile le fonds du discours onusien « Il faut arrêter de parler des pays comme pays d’origine, de transit ou de destination, il sont tout cela à la fois ». Plus d’origine, plus de destination, plus de pays non plus, tout est dans tout et réciproquement. Amen.

    Texte repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • La France rurale, principale victime du racket fiscal anti-automobiliste

  • L’ennemi mondial n° 1 par Georges FELTIN-TRACOL

    RA59.jpgEurope Maxima est heureux de présenter l’éditorial du n° 58 de Réfléchir & Agir disponible dans les bons kiosques. Avec ce numéro, les abonnés ont reçu un excellent n° 3 du hors-série consacré aux « Révolutions nationales en Europe au XXe siècle ». Une belle raison pour s’abonner et en plus, vous irez contre le politiquement correct !

    Le 29 novembre 2017, la Corée du Nord réussissait le tir d’un missile balistique intercontinental. Malgré de lourdes sanctions économiques votées par le Conseil de sécurité du « Machin » et des actes répétés de piraterie dans les eaux internationales par les marines occidentales, Pyongyang est désormais capable de frapper la plupart des métropoles d’Amérique du Nord.

    Vers la guerre ?

    L’événement marque l’échec total des pressions de Washington. Peu habituée à ce qu’on lui résiste, l’ambassadrice yankee à l’ONU, la pornographe politique Nikki Haley, aimerait bien nucléariser préventivement la Corée du Nord. Plus réalistes et conscients du prix élevé en pertes humaines, le Pentagone et le Département d’État recourent plutôt au pragmatisme.

    Pourtant, quelques jours plus tôt, ce même Département d’État inscrivait dans sa liste des États terroristes la Corée du Nord. Il est vrai que depuis plus d’un siècle, les troupes nord-coréennes ont envahi Haïti, Cuba, le Nicaragua, le Mexique, l’Irak, l’Europe et l’Indochine, renversé plusieurs gouvernements d’Amérique latine, atomisé deux villes japonaises, financé les talibans afghans, armé Ben Laden et instruit certains éléments de Daech.

    Une action défensive

    Victime depuis 1945 de la vendetta aveugle des États-Unis, la Corée du Nord s’est hissé au prix de sacrifices considérables au rang de puissance nucléaire mondiale. Contrairement aux déchets politiques vicieux et corrompus de Washington, les dirigeants nord-coréens ne veulent pas soumettre le monde à leurs bottes. La République populaire démocratique de Corée – une vraie république, celle-là – entend rester libre, souveraine et indépendante, dégagée de l’emprise de la prédation bancaire et de l’endettement.

    Cette étonnante résistance ne peut qu’agacer les va-t-en-guerre occidentaux bien incapables de maintenir le moindre ordre public chez eux. La Corée du Nord ne menace pas la paix mondiale. La vraie menace vient plus que jamais du pandémonium multiracial pourri d’Amérique du Nord. Les Yankees devraient dénucléariser en premier. Ils ne le feront pas. Ces gangsters préfèrent intimider les peuples qui leur résistent. Plus que jamais, il serait urgent que toutes les nations de la planète interdisent enfin aux États-Unis d’entreprendre la moindre politique étrangère.

    Georges Feltin-Tracol

    http://www.europemaxima.com/lennemi-mondial-n-1-par-georges-feltin-tracol/

  • Contre l'implantation des éoliennes, Alban d'Arguin fait un tabac en Haute-Saône.

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    Alban d'Arguin, "l'homme tranquile qui fait la chasse aux éoliennes et qui rassemble des foules", selon l'expression d'un observateur avisé, peut se targuer d'avoir parfaitement répondu à cette définition vendredi soir à Fallon en Haute-Saône cliquez ici où il donnait une conférence sur l'escroquerie éolienne.

    Près de 200 personnes, parmi lesquelles de nombreux élus locaux, sont en effet venues écouter son réquisitoire argumenté contre ce fléau dangereux, onéreux et, surtout, inutile.... Il faut dire que Fallon, situé entre Vesoul et Montbelliard, est particulièrement menacé puisque un projet d'implantation d'un parc éolien (projet soutenu par quelques édiles locaux peu scrupuleux) risque fort de défigurer définitivement cette charmante petite commune jusque là si paisible et entourée paysages bucoliques.  

    Mais les saccageurs ont sous-estimés la détermination des habitants qui n'entendent pas voir leur ravissant cadre de vie sacrifié (en échange de quelques promesses de pitoyables subventions hypothétiques) sans réagir. Une association particulièrement dynamique, présidée par M. Luc Vermot-Desroches, a été créée. Parmi ses animateurs, on retrouve notre ami Daniel Cavaloti, très apprécié dans la région, qui a eu la riche idée de faire inviter Alban d'Arguin pour présenter son livre "Eoliennes un scandale d'Etatcliquez ici afin d'éclairer les habitants de Fallon, d'Abbenans, l'autre commune menacée, et ceux des villages avoisinants sur ce qui les attend.

    Si l'on en juge par les applaudissements, le nombre de livres vendus et par les témoignages, parfois émouvants, du public, cette conférence à été appréciée et à permis à un grand nombre de participants de mieux comprendre ce qui se trame dans leur dos... 

    Après la réussite de la réunion de Vervin (Aisne), au début du mois de février cliquez ici et avant celle de Bordeaux le 26 avril prochain cliquez là, cette étape en Franche-Comté prouve que les Français sont de plus en plus nombreux, surtout lorsqu'ils sont directement concernés, à prendre conscience de la supercherie dont ils sont les victimes.

    Le combat contre les éoliennes n'est pas seulement un combat pour préserver la beauté de la France, c'est aussi et surtout un combat contre les prédateurs de la finance apatride qui s'enrichissent sur le malheur de nos compatriotes. C'est donc au nom du "beau", du "bien" et du "vrai" qu'il doit être mené. Tels sont les axes du livre d'Alban d'Arguin.

    Synthèse nationale

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    Alban d'Arguin, Mme Edwige, conseillère municipale, et le Président Luc Vermot-Desroches présentant la réunion.

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    Notre ami Daniel Cavaloti, avec son franc parlé, répond à un participant aveuglé par les promesses du consortium éolien.

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    Parmi les nombreux élus présents dans la salle, Christophe Devillers, conseiller municipal de Romchamp et délégué départemental du Parti de la France (ici avec Roland Hélie) est venu en "presque voisin"...

    Dans quelques jours, le film de la conférence d'Alban d'Arguin sera en ligne...

  • La secte LGBT refuse que l'on aide les personnes homosexuelles. Les députés FN votent contre

    L'Union européenne a condamné les thérapies pour aider les personnes ayant des tendances homosexuelles. C'est une vieille revendication de la secte LGBT : comme toute secte, elle refuse que ses membres puissent aller sous d'autres cieux. Mgr Aillet en a fait récemment les frais avec 2 conférences de l'association Courage, association destinée à aider les personnes ayant des tendances contre-nature à se corriger.

    Le 1er mars, lors du vote d'un texte sur la situation des droits fondamentaux dans l'UE, les eurodéputés ont eu à se prononcer sur deux amendements (8 et 11). Ceux-ci précisent :

    «(Le Parlement européen) se félicite des initiatives interdisant les thérapies de conversion pour les personnes LGBTI et la pathologisation des identités transsexuelles ; prie instamment tous les États membres d’adopter des mesures similaires qui respectent et défendent le droit à l’identité de genre et l’expression de genre.»

    Le texte a été adopté à une large majorité (435 voix pour, 109 voix contre et 70 abstentions), mais heureusement, il n'a pas de valeur contraignante. 34 eurodéputés français du Front national (FN), des Républicains (LR), des centristes de l'UDI, ou indépendants ont préféré s'abstenir ou voter contre cet amendement (mais Florian Philippot et Sophie Montel ont corrigé leur vote ensuite). Les voici :

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    Les 19 eurodéputés LR, dont Rachida Dati et Nadine Morano, se sont majoritairement abstenus. Seuls trois d'entre eux ont voté «pour» l'interdiction des thérapies de conversion, comme l'indique le compte rendu de vote. Aucun n'a voté contre. Brice Hortefeux, qui a d'abord voté pour l'interdiction, a finalement corrigé son vote et décidé de s'abstenir. Après le scrutin et les nombreux harcèlement sur les réseaux sociaux, certains élus LR ont décidé de corriger leur vote, passant de l'abstention à un vote favorable. C'est le cas de Michèle Alliot-Marie ou de Geoffroy Didier. 

    Au FN, consigne a été donnée de voter contre cet amendement. Nicolas Bay, coprésident du groupe ENL, explique :

    «Nous avons en effet voté contre ces deux amendements déposés par des députés d'extrême gauche, en raison de leur formulation qui participe de cette idéologie du genre que nous combattons. Le fait que ces deux amendements soient strictement identiques prouve d'ailleurs qu'il s'agit d'un copier-coller dicté par le lobby "LGBTI".»

    Enfin, le vice-président du FN met aussi en avant «le principe de subsidiarité trop souvent bafoué» et conclut :

    «Nous avons refusé de céder à une nouvelle tentative de chantage communautariste.»

    Le député frontiste Christelle Lechevalier ajoute :

    «Nous rejetons tout dogmatisme sur les questions d’identité de genre et autres concessions communautaristes».

    Marie-Christine Arnautu indique :

    «Si les "thérapies de conversion" se traduisent par des violences physiques et/ou morales, elles sont évidemment condamnables au même titre par exemple que les viols. En revanche, s'il s'agit d'interdire des activités de conseil librement consenties visant à aider les personnes LGBT qui, pour des raisons religieuses ou non, le désirent, alors les interdire va à l'encontre de leur propre liberté individuelle».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Affaire Ramadan : l’usurpation de titres universitaires par l’islamologue était connue depuis 2009

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est une affaire dans l’affaire. Après les accusations de viols dont il fait l’objet depuis quelques mois, Tariq Ramadan est au centre d’un nouveau scandale : avant d’être nommé professeur à Oxford, l’islamologue suisse s’est présenté en tant que professeur de philosophie et d’islamologie à l’Université de Fribourg. De faux titres, comme le précise un récent communiqué de l’université de Fribourg.

    Le système fait semblant de découvrir que Tariq Ramadan est un usurpateur, alors que cette fraude avait été dénoncé dès 2009 devant une commission parlementaire française. En vain : à l’époque, Ramadan et ses soutiens qataris étaient intouchables.

    Les malheurs de Frère Tariq pourraient indiquer une inflexion du rapport de force à l’intérieur de l’islam sunnite entre les wahhabites soutenus par l’Arabie Saoudite, et les Frères musulmans soutenus par le Qatar.

    Alors que le royaume saoudien peut s’appuyer sur ses traditionnels alliés américains et israéliens, son rival qatari semble quant à lui de plus en plus isolé sur la scène internationale.

    https://fr.novopress.info/

  • GABRIELLE CLUZEL : « LA JOURNÉE DE LA FEMME NE SERT RIGOUREUSEMENT À RIEN ET EST FONCIÈREMENT HYPOCRITE »

    Gabrielle Cluzel, auteur du livre Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, estime que la Journée internationale de la femme ne sert à rien et est foncièrement hypocrite.

    Nous célébrions la journée de la femme ce 8 mars. A quoi sert la journée de la femme selon vous ?

    La journée de la femme ne sert rigoureusement à rien. Je l’appelle d’ailleurs la journée de la flemme. J’ai la flemme en effet de voir égrainer ces hypocrites hommages, ces initiatives dérisoires, et ces délires un peu baroques.
    Je constate qu’on a abandonné le rouge à lèvres cette année. Je m’attendais à une barrette dans les cheveux de la part des hommes ou à des soutiens-gorges rembourrés. Mais apparemment, il n’y a pas eu grand-chose.
    Libération a soldé ses numéros pour ces pauvres filles qui n’ont pas de sous. C’est assez dérisoire. Je pense que c’est inutile, voire vaguement inquiétant. C’est un peu comme les baleines, lorsqu’on commence à avoir sa journée, c’est qu’on est une espèce en voie de disparition. Même si tous les hommes de la Terre se promènent avec une nageoire dans le dos, la cause des cétacés en voie de disparition ne se sera pas pour autant améliorée.
    Soyons clairs, cette journée ne sert à rien et elle est foncièrement hypocrite. 

    Si les baleines sont une espèce menacée, diriez-vous que la femme aujourd’hui est menacée ?

    C’est évident. La femme est belle et bien menacée. Et le féminisme ne fait absolument rien pour la défendre, bien au contraire. On veut faire de la femme un homme comme les autres. Elle ne le sera évidemment jamais donc on veut la rendre parfaitement insatisfaite. Pour cela, on la dépossède peu à peu de tous les contours qui font son identité. On les dénigre. Je pense notamment à la maternité. Tout ce qui fait sa féminité n’est jamais mis en valeur. Tout cela est tout à fait décrié.
    Je lisais récemment sous la plume d’une philosophe, Olivia Gazalé, que la cause des femmes devait se réduire finalement à la cause de l’oppression des pénétrants contre les pénétrés. Cela la rapprocherait des mouvements LGBT, si j’ai bien compris son livre.
    On est très loin de la cause de la femme. Tout cela va vers un mouvement général d’indifférenciation, il n’y a plus de frontières, plus de limites, plus d’identités et plus de différences entre l’homme et la femme.
    Je dis souvent que le féminisme n’aime pas la femme, contrairement au perfectionniste qui aime la perfection, l’illusionniste qui aime l’illusion, le djihadiste qui aime le djihad. Le féministe n’aime pas la femme, ou alors il l’aime à la façon d’un conjoint pervers narcissique. C’est-à-dire qu’il l’aime en la dénigrant sans arrêt, en lui disant que son voisin, l’homme, est bien mieux, qu’il a de beaux attributs et que sa vie est bien plus fantastique. Tout cela ne risque pas d’épanouir la femme.
    Cessons de nous ennuyer avec la Journée de la femme.
    Je crois qu’il faut aussi que la femme occidentale arrête de regarder son nombril. Je lisais que le Pape François avait récemment accueilli la famille d’Asia Bibi et une jeune femme qui avait été enlevée par les djihadistes de Boko Haram. Il s’agit là de femmes vraiment persécutées. Pour le reste, je crois qu’il faut garder un peu de dignité.

     Ecrivain, journaliste Son blog 
  • MAIS IL EST NOIR !

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    « Je crois que la ligue de Matteo Salvini est un rempart important contre le racisme. La discrimination apparaît justement quand l’immigration clandestine se répand, en ce qu’elle est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. Plus de faux réfugiés arrivent – je parle d’eux ainsi car très peu d’entre eux fuient véritablement la guerre – et plus le chaos s’amplifie dans le pays, ce qui a justement pour conséquence tous ces comportements racistes. » » Ainsi parle Toni Iwobi, le premier sénateur… noir de la République italienne, élu dimanche dernier pour le parti de la Ligue – la Lega – menée par Matteo Salvini. On a tellement lu et entendu partout, en Italie et en Europe, que la Ligue est un parti d’extrême droite-xénophobe-raciste, et un peu beauf, il faut bien le dire, que l’on se dit, un petit sourire en coin, que ce Toni Iwobi a tout d’un alibi sorti du chapeau in extremis au début de la campagne électorale par ce gros filou de Salvini. On vous laisse en juger.

    Arrivé en Italie en 1976 avec un permis de séjour pour poursuivre des études – il est, alors, ingénieur en informatique –, Toni Iwobi, catholique d’origine nigérienne et issu d’une famille de dix enfants, cumule les petits boulots (plombier, éboueur) pour s’en sortir. Il s’établit à Bergame et milite dans les rangs de la Ligue lombarde dès les années 90, attiré par leur approche du fédéralisme. Conseiller communal de la ville de Spirano dès 1995, il devient le responsable… Immigration et Sécurité du parti en 2014, au début de l’ère Salvini. À tous ceux qui seraient tentés par un raisonnement binaire et fallacieux – les anti-migrants sont tous racistes -, il répond tranquillement que « ce n’est pas du racisme de défendre la culture, les traditions, les frontières, c’est du bon sens ».

    C’est peu dire qu’il s’est attiré de solides inimitiés à gauche, qui voient évidemment en lui un traître. Un député italien de gauche, Jean-Léonard Touadi, lui aussi d’origine africaine, a pu dire de Tony Iwobi qu’il était atteint « d’une forme de syndrome de Stockholm, servant ainsi de caisse de résonance à ses geôliers ».

    Un tombereau d’insultes se déverse régulièrement sur lui, car celui dont le slogan de campagne était « Stop à l’invasion » bouscule trop d’idées reçues. Il lève le coin du voile de la gigantesque supercherie « buonista » de la gauche italienne pro-migrants, qui « est la cause des milliers de morts en mer, des menaces à la sécurité du pays, et de fortes tensions sociales », lâche-t-il lors d’une interview à Affari Italiani. Car l’immigration, lui, il sait ce que c’est : « C’est une chose sérieuse, elle est fondée sur le travail et sur la volonté personnelle de s’intégrer. »

    Il y a deux jours, Mario Balotelli, ancien joueur de foot de l’équipe de Milan, d’origine africaine lui aussi, s’est lâché sur Instagram en publiant un post pour le moins douteux à propos du nouvel élu de la Ligue : « C’est moi qui suis aveugle ou on ne lui a pas dit qu’il était noir ? »

    En italien, on appelle ça un autogoal.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-il-est-noir/