anti-national - Page 764
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Stoppons Macron ! #23
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Julien Rochedy - SCANDALE- Théo n'a pas été violé par la police, mais par des dealers !
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Jean-Yves Le Gallou : ne pas confondre morale et politique
Dans un entretien au magazine Monde & Vie, Jean-Yves Le Gallou explique qu’il ne faut pas confondre morale et politique, l’un et l’autre appartenant à des champs différents. Extraits de cet entretien avec le président de la fondation Polémia réalisé par l’abbé Guillaume de Tanoüarn.
Monde & Vie : Jean-Yves Le Gallou, l’organisation de l’élection présidentielle vous a amené à réfléchir sur les rapports entre morale et politique…
Jean-Yves Le Gallou : Il s’agit assurément de deux plans différents. Bien sûr j’ai admiré le vieux Romain Cincinnatus, le dictateur choisi pour six mois par ses concitoyens. Six mois, c’était, de par la loi, le temps dont il disposait pour sauver Rome en danger. Il a eu en main tous les pouvoirs et, ensuite, son devoir accompli, il a simplement repris sa charrue sans rien demander à personne. J’ai beau avoir été nourri au lait de l’histoire romaine, j’ai pris conscience qu’il s’agissait d’une vision idéalisée des événements. Et quand bien même des hommes de la trempe de Cincinnatus auraient existé, il faut souligner qu’un tel dévouement au bien public trouvait sa place dans une petite Ville, à une époque où les rapports entre l’argent et le pouvoir (l’un permettant l’autre et l’autre l’un) ne s’étaient pas encore développés dans la Cité aux sept collines.
Si je regarde l’histoire de France, je suis obligé de reconnaître que, du point de vue de l’histoire financière, il est bien difficile de donner un brevet de vertu à qui que ce soit. Mazarin et Colbert sont des corrompus. Richelieu est a priori plus honnête, mais une partie de sa réussite politique repose sur le fait qu’il a produit de l’argent.
Prenons, plus près de nous, Jules Ferry, qui, outre son rôle dans l’élaboration d’un enseignement laïc, gratuit et obligatoire, a aussi construit une partie de l’Empire colonial français : c’est un affairiste, mouillé dans ce qu’on a appelé l’affaire du Tonkin. Ses adversaires à la chambre des députés l’apostrophaient avec le sobriquet de « Ferry-Tonkin ». Quant à Clemenceau, c’est un « chéquard », qui a été pris dans les remous de l’affaire de Panama…
De Gaulle ? Il a utilisé les trop fameux barbouzes et a laissé faire ce que l’on a appelé plus tard le « gaullisme immobilier » (les Sanguinetti, Tomasini et autres) pour financer l’UNR. A propos de de Gaulle, on peut dire qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel, mais des pratiques financières peu recommandables.
Une campagne ça coûte toujours de l’argent, il faut le trouver ! De ce point de vue, on pourrait dire qu’il n’y a d’hommes politiques vraiment indépendants que les milliardaires : voyez le cas de Trump, qui paie sa campagne sur ses propres fonds.
[…]
Monde & Vie : Et vous-même, d’où vous vient une telle liberté de ton ?
Jean-Yves Le Gallou : Je peux me permettre de tenir ces propos car la politique ne m’a pas enrichi et je n’ai jamais eu avec l’argent de rapports de dépendance qui auraient pu me pousser à dériver.
Mais aujourd’hui, vue la prolifération des lois, il est impossible de rester judiciairement indemne, même en faisant des choix très rigoureux. C’est le cas de répéter avec Péguy que pour avoir les mains pures, il ne faut pas avoir de mains.
Bienvenus dans la post-démocratie, ce Système dans lequel le pouvoir économique, le pouvoir médiatique et le pouvoir judiciaire remplacent le pouvoir des élus. Nous assistons aux derniers moments de la démocratie représentative.
Un entretien à retrouver dans son intégralité dans le n° 938 de Monde & Vie daté d’avril 2017
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J’ai fait venir la guerre du Donbass à Paris !
Nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?
Puisque la France ferme les yeux sur cette guerre terrible et fratricide en pleine Europe, j’ai décidé de la faire venir à Paris. Avec l’association Ouest-Est, nous avons fait rentrer en France (non sans difficultés) pendant une semaine une maman du Donbass et son jeune fils, Andrey. Andrey est un petit garçon de dix ans, il est mignon, poli et généreux, très généreux. Andrey ressemble aux petits Français de son âge mais la vie d’Andrey a basculé le jour où il a été frappé par des éclats d’un obus lancé par l’armée ukrainienne sur son habitation. Depuis, Andrey est en fauteuil roulant et ne peut plus se servir de ses jambes. Andrey viendrait d’Alep, de Mossoul ou du Mali, il aurait certainement eu droit à un « 20 heures » sur TF1 ou à une visite présidentielle, mais Andrey n’est qu’un petit chrétien russophone du Donbass dont la souffrance est volontairement occultée en France par les classes dirigeantes.
Afin de mettre nos médias et politiques devant leurs responsabilités, nous avons présenté Andrey et sa maman à plus d’une dizaine d’élus de droite et de gauche. Nous avons également réalisé des interviews avec une dizaine de médias afin qu’ils se rendent compte de la réalité terrible de cette guerre commencée il y a bientôt trois ans et dont la comptabilité macabre totalise déjà 10.000 morts, 20.000 blessés et 1.000.0000 de réfugiés.
C’est une catastrophe humanitaire en pleine Europe et l’heure est venue d’y mettre fin.
L’objectif de notre opération n’est pas d’entrer dans le misérabilisme. On peut toujours se dire que la guerre a toujours existé et qu’on ne peut pas régler décemment les problèmes du monde entier. Oui, sauf que là, nous parlons de l’Europe. Là, nous parlons d’une guerre entre chrétiens. Là, nous parlons une fois de plus de la conséquence de l’ingérence de Washington en Europe qui, avec ses alliés oligarques, nazillons et Bernard-Henri Lévy, a conduit un pays souverain à la guerre civile.
Au Donbass nous parlons d’une guerre au potentiel nucléaire en pleine Europe sur la frontière avec la Russie et nous savons tous quel est le fantasme ultime des faucons de guerre américains. Voulons-nous vraiment continuer à fermer les yeux sur le Donbass ?
Plus de 101 enfants ont déjà été tués dans le Donbass depuis le printemps 2014. Andrey et sa maman ne font pas de politique, ils veulent juste vivre en paix. La France ne peut plus ignorer cette guerre épouvantable et doit réagir. Rappelons à nos médias et nos dirigeants la réalité du Donbass et exigeons la paix immédiatement, car la guerre en Europe, quand ça dégénère, nous savons très bien comment ça commence et comment ça finit.Pétition internationale pour la paix au Donbass et la fin immédiate des hostilités. Signez ici.
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Impôts : Mélenchon veut faire casquer les familles nombreuses
Jean-Luc Mélenchon aurait-il un problème avec les familles nombreuses ? Le candidat de la France insoumise qui en appelle à une révolution fiscale vient en effet de mettre en ligne un simulateur d’imposition qui permet de mieux comprendre quels en seraient les effets. Sur cette page, en entrant le salaire net mensuel de votre foyer (en réalité il faut entrer le revenu imposable) et votre situation familiale (marié, pacsé ou célibataire et nombre d’enfants à charge), chaque contribuable peut calculer ce qu’il paierait comme impôt sur le revenu si Jean-Luc Mélenchon devait emporter l’élection présidentielle.
Son projet prévoit de faire passer le nombre de tranches d’imposition de 5 à 14 avec un taux maximal à 90%. On pense donc d’abord que le candidat de gauche, pourfendeur des inégalités sociales, s’attaque en priorité aux plus aisés. Mais, en testant ce simulateur on constate qu’une autre catégorie de la population est visiblement dans son collimateur: les familles de 3 enfants et plus.
Globalement, si vous êtes célibataire et sans enfant, la « révolution fiscale » vous sera favorable jusqu’à un revenu imposable de 4.000 euros par mois. À ce niveau de rémunération, vous paierez un peu plus d’impôt sur le revenu mais un peu moins de CSG, puisque celle-ci deviendrait progressive. Au final, ce sera pour vous une opération blanche.
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Quand Rothschild organise une levée de fonds pour Macron, la discrétion est demandée…
« Chers amis, un cocktail dînatoire de levée de fonds est organisé pour Emmanuel Macron le 27 septembre à 20 heures à la Terrasse Martini, 50 avenue des Champs-Elysées. A cette occasion, Emmanuel vous fera part de sa vision et de ses propositions, cela sera aussi l’occasion de discuter avec lui de façon informelle. Si vous souhaitez vous joindre à nous, pourriez-vous le confirmer en répondant à ce SMS, en indiquant si vous serez accompagné. Pour des raisons de confidentialité, nous vous demandons une très grande discrétion autour de cet évènement. »
Ce texto envoyé il y a quelques mois par la direction de la banque Rothschild donne une idée de l’identité des « bienfaiteurs » du mouvement En Marche !
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Le salon des islamistes de l’UOIF doit être interdit !
Ce rassemblement se tient depuis déjà 34 ans et a compté jusqu’à 170.000 visiteurs en 2013. Il s’agit de la réunion islamique la plus importante d’Europe…
Du 14 au 17 avril 2017 se tiendra, comme chaque année, le rassemblement annuel des musulmans de France (RAMF). L’événement est organisé par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), faux nez des Frères musulmans dans notre pays. Ce mouvement est considéré comme terroriste par plusieurs pays, notamment l’Égypte (où il fut fondé en 1928), la Russie, mais aussi bientôt, peut-être, par les États-Unis selon le souhait exprimé par le président Trump. Voulant brouiller les pistes, l’UOIF s’est d’ailleurs renommée récemment en « Musulmans de France »…
Également connu comme le congrès du Bourget, ce rassemblement se tient depuis déjà 34 ans et a compté jusqu’à 170.000 visiteurs en 2013.
Il s’agit donc de la réunion islamique la plus importante d’Europe, ce qui n’est naturellement pas sans causer quelques débordements, souvent de la part des intervenants.
On a ainsi pu voir au cours des années divers invités être purement et simplement empêchés de pénétrer sur le territoire français. En 2012, par exemple, ce sont les prédicateurs Youssef al-Qaradawi – qui recommandait au mari de « battre légèrement [sa femme], avec ses mains, en prenant soin d’éviter le visage ou d’autres parties sensibles » – et Mahmoud al-Masri qui furent interdits de séjour suite à leurs écrits et prises de position.
L’UOIF regrettait alors ce qu’elle nommait pudiquement une « controverse ». Pourtant, cette année, trois individus du même calibre sont attendus : Nabil Ennasri, agent du Qatar et des Frères musulmans en France, qui avait déclaré que « le djihad, dans le cadre d’une lutte armée défensive contre un système oppressif, est parfaitement légitime pour le peuple syrien ».
Ahmed Jaballah, ancien président de l’UOIF, qui expliquait en 2005, dans un entretien accordé à L’Express, le plan de conquête de son organisation en des termes laissant peu de place au doute : « L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. »
Moncef Zenati est membre du bureau national de l’UOIF et, ainsi que l’explique l’ex-Frère musulman Mohamed Louizi, prône à travers ses traductions des livres de Al-Qaradawy en français un « processus stratégique [qui] part d’abord et essentiellement de l’éducation de l’individu – d’où la priorité accordée aux « jeunes musulmans », entre autres. Ensuite de l’individu, il faut former le foyer musulman, puis le peuple musulman, puis atteindre le gouvernement islamiste, puis établir le califat, puis reconquérir l’Occident puis atteindre le Tamkine planétaire. »
Ce rassemblement sera, comme chaque année, le lieu de diffusion d’un islamisme toujours plus conquérant. À l’heure où tous les pays d’Europe sont endeuillés par le terrorisme islamique, les Identitaires réclament l’interdiction du RAMF et la dissolution de l’UOIF !
http://www.bvoltaire.fr/salon-islamistes-de-luoif-etre-interdit/
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Dévastateurs pour qui ?
C’est là le résultat des politiques laxistes menées depuis des décennies par la gauche et la droite sur le plan judiciaire comme sur celui d’une immigration qui peuple très majoritairement nos prisons. Depuis lundi les surveillants pénitentiaires bloquent la prison de Fleury-Mérogis pour protester contre l’explosion des violences dont ils sont victimes. Le criminologue Xavier Raufer le rappelle dans un article publié sur le site atlantico , si les Français sont mécontents de leur justice (« l’action de la justice est peu ou pas satisfaisante pour deux-tiers des Français » selon une enquête de l’INSEE). « Aujourd’hui, les surveillants (pénitentiaires) sont insultés, rossés, menacés de mort et traqués sur les réseaux sociaux. Hors des prisons, on file les gardiens jusqu’à domicile. Je sais où tu habites, sifflent des détenus… où travaille ta femme, à quelle école vont tes enfants. On les intimide par vengeance, ou pour qu’ils laissent passer la drogue et les portables. » Autre illustration de la démission coupable de nos « élites » , Le Figaro rapporte que dans « Le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, dans le Nord, qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre », des bagarres entre Afghans et Kurdes ont dégénéré.
« Un violent incendie a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir expliquent les autorités. Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit (…) Les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres ». «Vers minuit, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste de la commune Damien Carême » –c et élu écolo-gauchiste avait interdit la visite de Grande-Synthe à Marine Le Pen en janvier dernier-, NDLR « a été réduit à un «amas de cendres» et «il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant», a déclaré à la presse le préfet du Nord ». Comme d’habitude, les contribuables français paieront les dégâts…
Français qui payent aussi chèrement l’inféodation de l’Europe de Bruxelles aux oukases du mondialisme. Il n’est guère surprenant qu’Angela Merkel , François Hollande, le président du Conseil européen, Donald Tusk, les instances européistes aient apporté leur soutien aux frappes américaines sur la Syrie. Et ce en violation totale d’un droit international dont les européistes se gargarisent et prétendent être les garants.
Il n’est guère étonnant non plus que ce même François Hollande se soit de nouveau prononcé le 5 avril contre les partisans de l’Europe des nations lors d’un déplacement à Noyon (« l’Europe, ce n’est pas l’addition des nations qui la composent, ce n’est pas une somme d’égoïsmes ») pour vanter une Europe de Bruxelles « qui nous protège » (sic). Président socialiste pseudo ennemi de la finance qui, comme les candidats européistes de cette élection présidentielle, se retrouve de nouveau sur la même longueur d’onde qu’une incarnation du capitalisme spéculatif et hors sol comme Jamie Dimon, patron de la banque américaine JP Morgan. Ce dernier affirme dans sa dernière lettre annuelle aux actionnaires que « la dislocation de l’UE et de l’union monétaire pourrait avoir des effets politiques et économiques dévastateurs. » Dévastateurs pour qui ?
Classe politique française, qui de Jean-Luc Mélenchon à François Fillon, d’Emmanuel Macron à Benoit Hamon, met ses pas dans ceux du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour condamner l’initiative du gouvernement de Viktor Orban en Hongrie, intitulée Let’s stop Brussels (« arrêtons Bruxelles ») dénonçant la volonté d’ingérence des instances eurobruxelloises dans leur vie quotidienne et leur choix politique. Députés Hongrois qui ont en en outre le toupet de voter en faveur d’un projet de loi en faveur de la fermeture de « l’Université (anglophone) d’Europe centrale », fondée par le trouble milliardaire mondialiste et immigrationniste George Soros.
Dans son éditorial paru dans le numéro d’avril-mai de la revue Eléments, Alain de Benoist pointe avec brio l’effacement de l’Europe (impuissante) de Bruxelles dans le monde multipolaire qui se met en place; « un canard sans tête » face aux tigres américain, chinois et russe, une Russie qui redevient une grande puissance. «Une Europe vidée de son énergie qui, dans le grand jeu mondial, compte désormais pour rien. Une Europe en état d’apesanteur qui continue à marcher mécaniquement sans réaliser qu’elle est déjà morte. Une Europe en forme d’espace ouvert à tous les flux, de terrain vague au sens propre de l’expression, qui se dissout elle même dans le prêchi-prêcha moral humanitaire et l’idéologie des droits de l’homme (…).»
« A l’heure de la dureté des temps poursuit-il, l’Europe se veut plus molle (et maternelle) que jamais, plus oublieuse de son histoire et de son identité, plus béatement portée sur les nuées de la moraline politiquement correcte. A l’heure où la politique fait son retour en force, elle continue de croire en la communauté internationale (ou à la communauté atlantique) et s’abandonne au mythe de la persuasion sans les armes. A l’heure où se fait jour un irrésistible désir de retrouver des repères, elle s’emploie à privatiser la question du sens et à faire disparaître toutes les formes d’ancrage. Ayant mis l’individu au centre du corps social, elle reste étrangère aux grands projets collectifs et rêve de dissoudre les frontières en même temps que les généalogies, voire de faire naître un homme nouveau, libérérdes pesanteurs de l’histoire, qui se fabriquerait lui -même à partir de rien – un self -made-man en somme. Loin de profiter de l’actuelle remise en cause de l’architecture géopolitique du monde pour s’autonomiser, les dirigeants européens continuent à discuter sur le quai de la gare. sans réaliser que le train est déjà parti. »
Un constat implacable mais lucide. Bruno Gollnisch l’a dit, face aux concepteurs de cette Europe dévoyée, de cette construction bruxelloise contraire au génie de notre civilisation européenne, une autre voie est possible. Et ce n’est peut être pas le moindre des paradoxes aux yeux de certains, mais il apparaît de plus en plus clairement que ce sont les patriotes, les défenseurs de la souveraineté des nations et de la libre-coopération, le projet porté par Marine Le Pen, qui incarnent le mieux l’avenir d’une l’Europe redevenue libre, rayonnante, fière et enracinée.
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Tous les mois, les eurodéputés votent sur la théorie du genre
Mylène Troszczynski, Député FN au Parlement européen, écrit sur Boulevard Voltaire :
"Tous les mois, les eurodéputés votent sur la théorie du genre. Le 4 avril, nous devions nous exprimer sur la directive : « Les femmes et leur rôle dans les zones rurales. » Le mois précédent, c’était le rapport sur « L’égalité entre les hommes et les femmes. » Pourquoi ?
Le marché des biotechnologies, les technologies de la reproduction et de la santé représentent un grand enjeu économique. Mais, dans les civilisations, il y a le droit à la vie de l’enfant à naître, le respect de la vie jusqu’à sa fin naturelle, le droit de l’enfant à sa filiation naturelle, etc. Les puissances de l’argent veulent faire de l’humain un marché, une matière première pour tester les molécules médicamenteuses, un produit fini pour vendeur de PMA et de GPA. Ce qui permettait à Mme Taubira de parler d’un « changement de civilisation ». Une civilisation de marchands vendant ses enfants.
Face à cette théorie, deux réactions : catholique et scientifique.
Le pape François a dénoncé devant l’ONU, en 2015, la « colonisation idéologique » qui impose aux « peuples » des « modèles de vie anormaux et irresponsables », dans une allusion implicite à la théorie du genre et au mariage pour les personnes de même sexe. Certains cherchent à « promouvoir une colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l’identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables ».
La réaction scientifique vient de Norvège, pays qui respectait le mieux l’égalité des sexes. Un documentaire d’Harald Eia (Hjernevask/« Lavage de cerveaux »), diffusé en 2010, montre qu’en dépit des mesures politiques prises pour instaurer l’égalité et l’indifférenciation, les hommes et les femmes ont des centres d’intérêt différents.
Ainsi, en Norvège, les ingénieurs restent majoritairement des hommes (90 %) et les infirmières des femmes (90 %). Harald Eia a essayé de comprendre cette « anomalie ». Il a convoqué une batterie d’experts mondialement reconnus. D’après une étude menée dans 53 pays par le professeur Richard Lippa sur les envies professionnelles des hommes et des femmes, « il y a beaucoup de différences. Les hommes s’intéressent plus à la réussite de domaines orientés vers la compréhension du monde, des objets, comme l’ingénierie, la mécanique. Les femmes s’intéressent relativement plus à une réussite auprès des personnes. » Il y a une explication biologique à ces différences, qu’on retrouve au Pakistan comme aux États-Unis.
Le professeur Trond Haaken Diseth observe que, dès l’âge de neuf mois, les enfants se dirigent spontanément vers des jouets associés à leur sexe. Ce que confirme le professeur Simon Baron-Cohen, une pointure en psychopathologie du développement à Cambridge. Le professeur Anne Campbell, psychologue évolutionniste, confirme l’origine génétique des différences de centres d’intérêt entre les hommes et les femmes. Les scientifiques sérieux confirment que nous sommes un mixte de nature et de culture, mais il ne faut pas oublier que la biologie est déterminante."
par Michel Janva
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Une faction LR menée par Estrosi est en négociation avec Emmanuel Macron
Lu sur Sud Radio :
"Voici une scène qui s'est déroulée dans le bar le Brazza, dans le quinzième arrondissement de Paris rue Vaugirard, à 200 mètres du siège du parti Les Républicains. Christian Estrosi et Jean-Paul Delevoye, le président de la commission d'investiture du mouvement En Marche, se sont rencontrés. Et la discussion ne se faisait pas avec un accueil de façade comme c'était le cas à Marseille, afin de masquer le fait qu'une négociation était en cours. Les termes de la négociation sont les suivants, Christian Estrosi prépare un appel d'élues dès le soir du premier tour, si Macron est en situation, afin de voter en sa faveur. En échange Les Républicains et les candidats En Marche vont s'aider dans la région PACA pour les élections."