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anti-national - Page 763

  • En Marche vers une nouvelle affaire Ferrand !

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    Le site d’information Mediapart révèle que Richard Ferrand a revendu en septembre 2016 un bout de sa permanence parlementaire au PS local, alors qu’il venait de rejoindre En Marche. La question se pose de savoir s’il l’avait acquise avec des fonds publics…

    Richard Ferrand est impliqué dans plusieurs affaires, sans que cela n’ait empêché le ministre de la Cohésion des territoires de bénéficier de la vague Macron au premier tour des élections législatives. Mais Mediapart révèle ce mardi une nouvelle affaire sur l’ancien député socialiste. Sa compagne n’est pas impliquée, mais il s’agit encore d’une transaction immobilière louche.

    “Si c’était le cas, l’actuel ministre de la cohésion des territoires aurait ainsi réussi une sacrée culbute”

    En septembre 2016, alors qu’il vient de quitter le PS pour rejoindre le parti d’Emmanuel Macron, le député revend à la section locale du Parti socialiste un bout de sa permanence parlementaire. Prix de la transaction : 40 000 euros. Le site d’information précise qu’une grande partie de la somme lui revient puisqu’il a alors presque remboursé l’intégralité de son emprunt initial. La question se pose alors : pour acquérir cette permanence et rembourser les mensualités, Ferrand avait-il utilisé son indemnité parlementaire pour frais de mandat (IRFM) ? Il se serait alors personnellement enrichi grâce à l’utilisation de fonds publics.

    “Si c’était le cas, l’actuel ministre de la cohésion des territoires aurait ainsi réussi une sacrée culbute : acquérir un bien immobilier avec l’aide de fonds publics, en conserver une partie à la fin de son mandat, en revendre une autre à des concurrents politiques, écrit Mediapart. Une opération certes légale mais pas bien éthique”. Interrogé par le site d’information, le ministre n’a pas souhaité répondre. L’article précise également qu’en 2012, l’Assemblée nationale n’interdisait pas aux députés d’utiliser l’IRFM pour payer des remboursements. La règle a changé en 2015. Il est désormais interdit d’utiliser l’indemnité parlementaire pour une “dépense afférente à une nouvelle acquisition de biens immobiliers”.

    Source : Valeurs Actuelles
    http://www.contre-info.com/en-marche-vers-une-nouvelle-affaire-ferrand#more-45407 |

  • Philippe Vardon : « Les sans-voix deviennent des sans-vote »

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    8881-20170615.jpgALPES-MARITIMES (NOVOpress) : Philippe Vardon, candidat (FN) dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, s’est qualifié pour le second tour dans ce qui était jusqu’alors le fief de Rudy Salles, éliminé ! Il affrontera dimanche prochain le candidat de La République en marche. Celui qui est déjà conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) a accordé un entretien au quotidien Présent, que nous publions ci-dessous.

     Dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, réputée « difficile », vous voilà désormais au deuxième tour en duel face à un candidat LREM, c’est une première victoire ?

    — J’ai en effet l’immense satisfaction de « sortir le sortant », Rudy Salles, député UDI élu depuis… 1988 ! Nous mettons ainsi fin à trente ans de mandat sans conviction et sans action pour ce très proche lieutenant de Christian Estrosi, dont il est l’adjoint à la ville de Nice, qui semblait considérer (il était encore extrêmement sûr de lui voici quelques jours) son mandat comme une rente et penser que le clientélisme le protégerait de tout. Je rajouterai que ce dernier n’est pas innocent non plus dans la mainmise communautariste et même islamiste sur des secteurs entiers de cette circonscription. En 2000, il était venu apporter son soutien à une prière de rue pour réclamer une « grande mosquée » à Nice et, quelques années plus tard, on pouvait le retrouver visitant tout sourire la mosquée principale de l’UOIF dans notre ville.

    Comme il avait pu lui-même l’écrire, fort inélégamment, lors de l’annonce du retrait de la politique de Marion, souhaitons donc à Rudy Salles « Bon débarras ! »

    — Le Front national dont vous êtes l’une des figures dans les Alpes-Maritimes a presque partout balayé les candidats LR. Bien qu’il s’en défende, le FN n’est-il pas devenu le réceptacle de la « vraie droite » ?

    — Le FN est surtout le réceptacle, et c’est bien logique, de la vraie contestation du projet politique dangereux de Macron ! Nous sommes présents dans quatre circonscriptions au second tour (contre deux en 2012). Dans trois d’entre elles face à des candidats macronistes et dans la quatrième face à une candidate macrono-compatible puisqu’il s’agit de Marine Brenier, qui a hérité de la circonscription de Christian Estrosi et n’avait pas de candidat En Marche ! face à elle. Les candidats LR éliminés ont durement payé les ambiguïtés et compromissions de leur camp vis-à-vis du nouveau président.

    — Ce premier tour a été marqué par une abstention historique, peu à peu le peuple de France semble décrocher, n’est-ce pas irrémédiable ?

    — Les gouvernants qui se succèdent et se relaient ont tout fait pour cela : en menant les mêmes politiques, se détestant un jour pour s’embrasser le lendemain, démontrant jour après jour leur inaptitude à agir réellement, déléguant une partie de leur pouvoir à Bruxelles et enfermant le débat politique dans l’économisme et la gestion, là où nous devrions parler vision du monde et valeurs de civilisation.

    Nous sommes sans doute parmi les derniers – avec Jean-Luc Mélenchon, reconnaissons-le – à réellement faire de la politique. Je crois qu’il n’y a rien d’irrémédiable, mais la fracture démocratique est profonde et les sans-voix deviennent trop souvent désormais des sans-vote…

    — Vous avez axé votre intense campagne sur les thèmes de l’identité et de notre modèle civilisationnel, cette ligne doit-elle prévaloir sur les considérations économiques et sociales ?

    — Si, bien entendu, la défense de notre identité est un axe cardinal de mon engagement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous concernant ma campagne. J’ai énormément défendu pendant celle-ci les commerces de proximité, l’artisanat, les petites et moyennes entreprises. Non seulement parce qu’ils constituent des poumons économiques, mais aussi parce qu’ils participent à faire vivre nos quartiers et communes et à leur garder un visage humain. Un quartier sans commerces, c’est aussi un quartier où l’insécurité se développe davantage par exemple. Tout est lié. Je crois que nous avons une vision du monde et un projet politique en découlant, articulé et cohérent. Nous devons le défendre dans son ensemble car c’est sans doute aussi une de nos forces.

    — Vous abordez le second tour avec combativité, une victoire est-elle possible ?

    — Il y a un mois il semblait impossible, dans cette circonscription qui n’est pas l’une des meilleures de notre département, de mettre fin à l’hégémonie estrosiste. Nous y sommes pourtant parvenus !

    Le défi est désormais important, mais face à un candidat En Marche ! inconnu, sans aucune prise sur les problématiques de notre circonscription, je continue de mener une campagne au plus près de nos compatriotes.

    Ils me connaissent et savent que demain, s’ils m’élisent, à l’Assemblée comme localement, je mettrai mon écharpe à leur service, avec une seule préoccupation : les défendre !

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Entretien paru dans Présent daté du 15 juin 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (5/5)

    5-Libre-échange versus protectionnisme : garder le sens des proportions, ne pas jouer sur les peurs

    Quatrième et dernière interrogation : Quels sont les enjeux ?

    Sur ce sujet, il me semble vraiment que les libre-échangistes exagèrent. Ils exagèrent doublement en surestimant les dangers du protectionnisme et en surestimant les bienfaits du libre-échange.

    Surestimation des dangers, tout d’abord, par un discours alarmiste sur la montée du protectionnisme. Certains organismes se sont fait une spécialité de recenser minutieusement les moindres mesures de protection ou de restriction des échanges prises partout dans le monde pour en conclure qu’il y a urgence à combattre la renaissance de ce fléau. Mais regardons les chiffres donnés par l’OMC elle-même. L’OMC a ainsi recensé en un an, d’octobre 2010 à octobre 2011, 339 mesures d’entrave au commerce, soit, nous dit-elle, 53 % de plus qu’au cours des douze mois précédents. Toutefois, elle précise aussi que cela n’a concerné que 0,9 % des échanges et que le commerce mondial a recommencé à croître depuis 2010. En janvier 2012, Pascal Lamy a lui-même confirmé que 1 % environ du commerce mondial avait été récemment affecté par le protectionnisme, ce qui, reconnaît-il, est, je le cite, « modéré par rapport à ce que l’on pouvait craindre ».

    Le même Pascal Lamy, dans un discours prononcé à Genève en décembre 2011, affirmait néanmoins que « le coût d’un protectionnisme de forte intensité pour l’économie mondiale serait de l’ordre de 800 milliards de dollars ». Ce chiffre est fait pour frapper les esprits, mais comment est-il calculé et quels sont les ordres de grandeur relatifs ? Le PIB mondial était estimé en 2012 par la CIA à environ 72 000 milliards de dollars. Le chiffre de 800 milliards représenterait donc ici encore chaque année une perte de richesse supposée de l’ordre de 1 % par rapport à la situation actuelle, pourcentage que M. Lamy, s’il est cohérent avec lui-même, devrait également trouver modéré. Qui plus est, la situation de « protectionnisme de forte intensité » à laquelle s’est référé le directeur général de l’OMC n’est-elle pas une hypothèse extrême, qui n’est même pas défendue par la plupart de ceux qui critiquent actuellement le libre-échangisme ?

    Un dernier exemple d’exagération des dangers, c’est l’interprétation que certains libre-échangistes donnent de l’histoire de la dépression mondiale des années 1930. La montée du protectionnisme au cours de ces années-là aurait été la principale cause du prolongement et de l’aggravation de la crise. Le journaliste François Lenglet, dans son tout récent livre La Fin de la mondialisation, a souligné, après beaucoup d’autres, que cette vision des choses est excessive. Et il a rappelé à ce propos le diagnostic d’un bon connaisseur de cette période, Maurice Allais : « La Grande Dépression de 1929-1934 », écrivait Maurice Allais, « a eu une origine purement monétaire et elle a résulté de la structure et des excès des mécanismes du crédit. Le protectionnisme en chaîne des années 1930 (…) n’a constitué partout que des tentatives des économies nationales pour se protéger des conséquences déstabilisatrices de la Grande Dépression d’origine monétaire ». J’ajoute que ces tentatives n’ont pas toujours été inefficaces –pensons notamment aux politiques économiques allemande et japonaise au cours de cette période – et qu’il faut aussi s’interroger sur la responsabilité des politiques, non pas protectionnistes, mais de déflation, poursuivies au début des années 1930.

    Examinons maintenant les enjeux des politiques libre-échangistes.

    Je prendrai l’exemple de la négociation de l’accord de libre-échange transatlantique. Les promoteurs de cette négociation et leurs relais dans les médias nous assurent que ces enjeux sont importants. Ils invoquent ainsi le résumé d’une étude publiée en 2013 par l’IFO, un institut économique lié à l’Université de Munich, selon lequel, je cite, « l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis va créer la prospérité ». Si nous regardons le contenu de cette étude, ou encore celui d’une autre étude publiée en mars 2013 et réalisée à la demande de la Commission de Bruxelles, nous voyons apparaître des gains allégués, certes, substantiels en valeur absolue – environ 100 milliards d’euros pour chacun des deux côtés de l’Atlantique. Mais ces gains ne représenteraient que de l’ordre de 0,5 % du PIB des Etats-Unis et de l’Union européenne. Et encore, la concrétisation de ces gains supposerait la réalisation complète des objectifs de réduction des protections, donc un démantèlement très substantiel qui n’est probablement pas à la portée de cette négociation, ni d’ailleurs forcément souhaitable si l’on doit tenir compte des limites que j’ai exposées précédemment. Enfin, lesdits gains ne seraient pas immédiats mais seulement acquis au bout de vingt à trente ans.

    Alors, comme le demandait en septembre la lettre du CEPII, un centre d’études rattaché aux services du premier ministre, « l’ordre de grandeur des gains envisageables justifie-t-il de mener une telle négociation » ? Même des libre-échangistes conséquents comme l’économiste bruxellois André Sapir sont convaincus du contraire : « Quelle serait l’utilité d’un tel accord ? », lui demande-t-on. « Aucune, parce que ce qui est faisable n’est pas intéressant et ce qui est intéressant n’est pas faisable. »

    Certes, cette conclusion ne s’applique sans doute pas avec la même force à l’échelle mondiale, celle de l’OMC. Mais ici encore, lorsqu’on regarde les choses de près, l’ordre de grandeur relatif des gains espérés reste limité, surtout en comparaison de ce que d’autres facteurs comme l’innovation et le progrès technique peuvent apporter en termes de productivité et de croissance.

    * *  *

    Je conclurai sur ce dernier point en vous recommandant de garder le sens des proportions. Le débat économique, heureusement, ne se résume pas à la question du libre-échange. Celui-ci ne mérite ni un excès d’honneur – refusons donc les excès du libre-échangisme –, ni l’indignité.

    Ce qui m’inquiète surtout en réalité dans le monde actuel, ce n’est pas la mondialisation, ni le libre-échange, pourvu que ce dernier se développe dans les limites que je viens d’indiquer. C’est le développement d’une gouvernance mondiale des échanges (OMC, Union européenne, projet de traité transatlantique) qui prétend à la fois lutter contre le protectionnisme des Etats et résoudre les difficultés qui pourraient naître du libre-échange. Mais cette gouvernance est-elle véritablement un progrès si elle met fin elle-même à la concurrence entre des nations souveraines, libres de réglementer, sous leur propre responsabilité, leurs relations avec leurs partenaires ? Je vous laisse juger de la réponse et vous remercie de votre attention.

    Philippe Baccou 23/11/2013

    Pour accéder au texte complet regroupant les 5 chapitres, Cliquer ICI

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-55/

  • Le ramadan, nouvelle tendance chez les Européens non musulmans

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    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar.

    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar, c’est-à-dire, pour les non-initiés, au culte musulman, au repas qui marque la rupture du jeûne en période de ramadan.

    Dans une vidéo qui fait la fierté de la Belgique bien-pensante, on peut voir le toujours très gauche – et aussi très à gauche; malgré une éducation traditionnelle – Philippe entouré de deux femmes… voilées et du restant d’une famille d’Evergem, dans l’arrondissement de Gand (Flandre orientale).

    Après avoir fait connaissance de la « famille modèle », selon les nouvelles normes du politiquement correct, le roi, sous ses airs coquebins, s’est enquis de la signification du ramadan. En bonne mystagogue, la famille lui a expliqué la discipline, la rigueur et la persévérance requises durant les 18 heures de jeûne quotidien.

    Si l’on est évidemment favorable à une hypothétique paix entre les religions sur le sol européen, on est aussi en droit de se demander si la présence du chef de l’État auprès d’une famille musulmane se justifiait. Bien sûr, en agissant ainsi, le souverain pensait pouvoir apaiser le « choc des civilisations » à l’œuvre jusque dans les quartiers de son royaume. Une telle naïveté n’aura pourtant pas manqué d’agacer de nombreux Belges.

    La visite du roi reflète une tendance plus générale.

    Un nombre croissant d’Européens non musulmans, épris d’ouverture, abreuvés au « pas d’amalgame », avides d’exotisme afin de rendre plus attractives leurs petites vies peccamineuses et souvent rythmées par le métro-boulot-dodo, se prennent désormais de passion pour le ramadan – ce sont souvent les mêmes qui crachent sur la religion catholique de leurs ancêtres.

    Ils sont, ainsi, de plus en plus nombreux à être tentés par le jeûne « un jour ou deux, comme ça, pour voir », ou à vanter le courage de ces hommes et de ces femmes qui se privent de nourriture par des températures estivales, ou encore à vouloir déguster des pâtisseries autour d’un thé à la menthe à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, ou fête de la rupture, qui marque la fin du ramadan.

    Chez les célébrités décadentes, en quête d’identité et de publicité, la posture tourne souvent au ridicule. Ophélie Winter a ainsi arrêté son ramadan, « la plus jolie et incroyable communion humaine » qu’elle ait jamais vécue, après « avoir perdu 6 kilos », ce qui « ne le fait pas du tout sur [son] corps de poulet rôti ». Avant de supplier Dieu de lui pardonner ce manque de volonté.

    En revanche, les médias parlent peu – en réalité, pas du tout – des complications engendrées par le ramadan. Sans sombrer dans un discours « économiste », notons que de nombreux patrons souffrent, toujours à demi-mot, des absences injustifiées durant le mois de jeûne. Sans faire d’amalgames, ajoutons aussi que les services de sécurité se plaignent d’une recrudescence des incivilités et de la délinquance pendant cette période cultuelle. Mais ne le dites pas trop fort : le ramadan, c’est tendance !

     Conseiller politique Son blog
  • LREM : la République n’est pas un régime politique mais une idéologie, un processus progressiste

    6a00d83451619c69e201b8d28bbf7e970c-250wi.jpgDe Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :

    "Depuis la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, « En marche ! » est devenu « La République en marche ». D’aucuns penseront que ce modeste changement ne mérite pas que l’on s’y attarde. Il s’agirait d’un toilettage résultant du passage d’un simple projet en vue d’une élection à sa mise en œuvre politique, une fois le suffrage remporté. L’opinion inverse s’impose pourtant, dans la mesure où cette légère modification du nom accentue le marqueur idéologique.

    Ce choix par l’équipe présidentielle nous rappelle que la République n’est pas un régime politique mais une idée, transformée en idéologie par l’affirmation d’un processus progressiste dans lequel elle se coule.

    La République…

    Ce n’est pas nouveau, nous le savons depuis longtemps, la République en France n’est pas à proprement parler un régime politique. Certes, le mot « république », « res publica » (chose publique) a longtemps revêtu deux sens. Au sens large, il a correspondu plus ou moins à la communauté politique, tandis qu’au sens restreint et plus rarement employé, il a désigné effectivement un type de régime politique. Nous savons depuis l’Antiqui­té grecque qu’il existe trois sortes de régimes politiques, le gouvernement du plus grand nombre, celui d’un seul ou d’une minorité. Un régime politique se définit par la forme constitutionnelle que prend la communauté politique, afin de lui offrir stabilité et permanence dans le temps. Personne n’aurait eu l’idée d’évoquer la république romaine ou la monarchie capétienne « en marche ». Quant à l’emploi plus large du mot « république », il s’est limité à la seule démocratie depuis le XVIIIesiècle et plus nettement encore depuis la Révolution. Il y a là une ambiguïté, inhérente au fait que la Révolution a introduit une forme politique démocratique particulière destinée à mettre en œuvre l’émancipation de tout ordre que l’homme n’a pas créé.

    Parfaitement dans la lignée de la pensée politique moderne, la République telle que l’entend Emmanuel Macron ne désigne pas un type de constitution, mais une construction intellectuelle, une idée. C’est pourquoi, on lui attribue des valeurs propres, c’est-à-dire un ensemble de principes qui ne s’appuient en aucun cas sur des données extérieures au système, comme l’ordre naturel des choses, mais au contraire, au moins en apparence, sur la volonté des citoyens souverains. Notre personnel politique use et abuse des références aux « valeurs de la République », à la morale républicaine, expressions généralement rattachées au contrat (ou pacte) social (ou républicain). On observe par conséquent un lien étroit entre ce pacte et les principes de la république, suggérant par là que la société fondée sur l’assentiment de tous et non sur la dimension politique naturelle des hommes génère ses propres valeurs. Puisque la dimension naturelle disparaît, l’usage du mot « France » pour désigner la nation et la patrie devient logiquement facultatif. Ainsi, la République assume seule, d’une part, la communauté politique entendue comme créatrice d’un ordre nouveau et, d’autre part, les principes supposés définis, choisis, par cette même communauté unie, non par le sang et la terre, mais par l’exercice de la volonté émancipée du vrai et du juste. Le nom du parti présidentiel n’a donc rien d’innocent, de la part d’un homme dont le livre/programme édité pendant la campagne s’intitule « Révolution ».

    Enfin, cette République-idée est « en marche ». Elle est mouvement, plus précisément processus. Bien évidemment, se dire « en marche » ou « en mouvement » ne renvoie pas systématiquement à un contenu idéologique. Toutefois, dans le contexte intellectuel issu de la modernité, l’adjonction de la notion de mouvement à la ­République-idée révèle à coup sûr un projet politique, certes adapté aux temps postmodernes, mais fidèle à des sources intellectuelles anciennes. Il ne s’agit pas de maintenir un cadre institutionnel fixe, mais de s’inscrire résolument dans un mouvement, de suivre le cours d’un processus, caractéristique du progressisme.

    Contre l’ordre divin

    De quel processus est-il ici question ? Si l’on considère que la République, entendue au sens d’idée, s’est toujours caractérisée par la négation de l’ordre naturel et divin dont il faut progressivement se défaire, nous devons envisager, selon toute probabilité, que le processus vise la dissolution de la famille et de l’identité, c’est-à-dire la révolution anthropologique. Le programme d’Emmanuel Macron était explicite : « Il n’y a pas un modèle unique qui représenterait la “vraie” famille. Les familles sont de plus en plus diverses : il faut pouvoir les reconnaître et permettre à chacun de vivre sa vie de couple et ses responsabilités parentales. Le quinquennat qui s’achève a permis de progresser dans la reconnaissance de cette diversité. Toutefois, si l’égalité est édictée dans la loi, elle n’est pas entière et l’injustice perdure dans la vie. Trop de personnes ont encore du mal à vivre normalement, parce qu’elles subissent des discriminations du fait de leur homosexualité ». Le jour où le nouveau gouvernement a été formé, Benjamin Griveaux, porte-parole de « La République en marche », a tweeté : « Nous ouvrirons la PMA à toutes les femmes et combattrons l’homophobie du quotidien grâce à des tests aléatoires au travail ». Ce processus n’a pas besoin de justification raisonnée. Il s’appuie très simplement sur la mystique sécularisée du progrès et de l’émancipation.

    Cela n’a pas empêché 71 % des catholiques pratiquants dits « réguliers » de voter pour Emmanuel Macron au second tour des élections. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections législatives : le grand remplacement !

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    Ce dimanche soir, ce n’est pas seulement une page qui, indubitablement, s’est tournée, mais un nouveau livre qui vient de s’ouvrir.

    Première information de taille, plus d’un Français sur deux n’a pas jugé bon de se rendre aux urnes ; du jamais vu sous la Cinquième république, voire même celle l’ayant précédée. D’où qu’ils viennent, les nouveaux élus seront donc mal élus et jamais le fossé n’aura semblé aussi grand entre peuple et représentants du peuple.

    La deuxième, c’est évidemment l’indéniable vague de La République en marche, même si ce jeune mouvement ne représente, malgré ses 32%, que 15% des électeurs inscrits, et profite évidemment de l’effondrement du Parti socialiste, tout juste au-dessus de la barre des 10%, alors que ce dernier était encore aux affaires il y a peu. Les Républicains, eux sauvent à peu près les meubles, avec 21%.

    On notera néanmoins que nombre de ténors de ces deux formations, données pour être « de gouvernement », ont fini par se fondre en ce front libéral et libertaire, de droite et de gauche, de droiche, dira-t-on. LREM, incarnation de cette UMPS naguère dénoncée par Marine Le Pen ? C’est à croire.

    En même temps, comme dirait Emmanuel Macron, les deux principales formations populistes, France insoumise (11%) et Front national (14%), tirent malgré tout leur épingle du jeu.

    Même si ce chiffre demeure à méditer : 56% des électeurs de Marine Le Pen ont boudé les urnes, alors que nombre de ceux de Jean-Luc Mélenchon se sont reportés sur d’autres candidats de gauche, communistes le plus souvent, dans leurs ultimes fiefs rouges.

    Qu’en conclure ? Qu’à défaut d’alternance ou d’alternative, les Français ont opté pour le grand remplacement ; voire, la pêche à la ligne. Et c’est là que deux France commencent à se dessiner, ligne de fracture qui n’est pas sans rappeler celle de la dernière élection présidentielle. Celle des vainqueurs de la mondialisation, jeunes urbains actifs, et dont les préoccupations identitaires sont loin de constituer l’ordinaire. Et celles des perdants de cette même mondialisation, France périphérique, France des oubliés qui, en l’occurrence, a oublié d’aller voter.

    C’est cette France que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne désespèrent pas de mobiliser afin de leur faire reprendre le chemin des urnes ce dimanche prochain. Les bonnes idées ont toujours de l’avenir. Celle consistant à défendre le peuple en est une. Malgré les aléas et les revers : ceux qui finissent par réussir sont souvent les mêmes ayant su persévérer dans les défaites, fussent-elles à répétition.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-legislatives-grand-remplacement/

  • Faux mineurs isolés, mais vraies “racaillles”

    2279644986.jpgCommuniqué de
    la Ligue du Midi
    (Section Montpellier) :
    Depuis bientôt un an, la ville de Montpellier est gangrenée par des bandes d'immigrés clandestins qui, la nuit tombée, agressent les Montpelliérains. Vols à l'arraché, passages à tabac, viols...  au centre-ville et plus particulièrement sur l'axe Esplanade-Comédie-Saint Roch.
    Renommés pudiquement « mineurs isolés » par l’État et les médias, ce sont, en réalité, de véritables prédateurs qui jouissent d'une impunité totale. A peine arrêtés par la police, ils sont immédiatement relâchés par les juges car considérés comme trop jeunes pour être pénalement responsables.
    Face à l'absence de réaction et à l'abandon du centre-ville par la préfecture et la mairie, c'est désormais aux citoyens d'assurer leur propre sécurité. C'est pour cela que la Ligue du Midi a voulu  sensibiliser les Montpelliérains à ce problème et dissuader cette « racaille » de commettre ses méfaits.
    Vêtus de coupe-vent bleu de France les membres de la Ligue, en nombre, ont distribué des tracts à divers  arrêts de tramways  et entamé des discussions avec les usagers. Cette opération s’est déroulée sans incidents.
    On pouvait lire en conclusion sur le tract :   
    Parce que la sécurité est la première des libertés la Ligue du midi exige:
    - L'abandon par la Justice et les médias de la culture de l'excuse.
    - La fin de l'hébergement gratuit par le Département de l’Hérault des mineurs isolés étrangers et leur internement dans des centres fermés.
    - L'expulsion immédiate des étrangers en situation irrégulière qui commettent des délits.
    - L'application de sanctions pour tous ceux qui les aident.

  • La presse tente de sauver le député PS Dupré : nouvelles révélations sur les sévices infligés

  • Schwartz : la nouvelle part de l’ombre Macron

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    Le nouveau ministre de la Culture n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet qui joue désormais un rôle crucial.

    Avec Macron, on allait voir. Ça allait changer, ça allait moraliser… Par exemple, il avait su démissionner de la haute fonction publique, ayant déclaré « finies les réintégrations quand bon leur semble dans leur corps d’origine pour les hauts fonctionnaires » : « La haute fonction publique […] ne justifie pas d’avoir des protections tout au long de la vie et un droit au retour permanent. »

    Pourtant, notre Premier ministre Édouard Philippe n’a pas démissionné de la fonction publique, multipliant depuis 15 ans les habiles détachements ou mises en disponibilité du Conseil d’État.

    Certains pourront s’étonner que la presse n’en parle pas davantage. C’est oublier un peu vite que celle-ci est avant tout soucieuse de ne pas mettre en difficulté son principal financeur : le ministère de la Culture, qui lui alloue plus de 2,4 milliards de subventions et avantages fiscaux divers par an, soit plus de 30 % de son chiffre d’affaires !

    Or, le nouveau ministre de la Culture, ancienne éditrice de livres, n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet, Marc Schwartz, qui joue désormais un rôle crucial.

    Et qui est-il ? 

    Science Po-ENA (de la même promotion que Denis Olivennes, aujourd’hui patron du pôle médias de Lagardère, avec qui il corédigea L’Impôt du diable, thème cher à la gauche progressiste), il demande dès 1992 à quitter son corps d’origine, la Cour des comptes, pour aller « faire du cabinet » : au Commerce extérieur, puis chez DSK, puis au Budget… avant de se faire nommer directeur financier de France Télévisions en 2001. 

    Puis, départ dans la banque privée en 2006 : « managing director » de la banque d’investissement Calyon. Et création, l’année suivante, de sa propre société AS Conseil, pour mieux facturer ses clients, et recevant notamment diverses missions du service public. En 2010, il rejoint l’un des plus gros cabinets privés de conseil, Mazars, en charge « du « secteur public et des médias », avant d’en devenir, en 2012, responsable mondial du « Secteur public ». Aucun conflit d’intérêts, naturellement.

    En 2014, retour au bercail confortable de la Cour des comptes, où il n’avait plus mis les pieds depuis plus de vingt ans, sauf en coup de vent, entre deux mises en disponibilité parfois validées avec une date rétroactive de plusieurs mois sur le décret publié (sic !).

    Puis, trois mois avant les élections, la révélation, notre « grand serviteur de l’État » se remet en disponibilité (bien que non publié au JO, selon Legifrance) pour se mettre En Marche ! Bien lui en a pris : le voici, trois mois plus tard, promu « directeur de cabinet du ministère de la Culture ».

    Comme dirait François Bayrou, le serpent Kaa hypnotisant Mowgli : « Aie confiance… »

    http://www.bvoltaire.fr/schwartz-nouvelle-part-de-lombre-macron/