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anti-national - Page 765

  • Vers la dissolution de la France ?

    L’élection d'Emmanuel Macron - derrière qui se sont agrégées toutes les forces (maléfiques) du mondialisme, à savoir la finance, la maçonnerie et le lobby "gay" - donne toutes les raisons objectives de désespérer en la renaissance de la France tant la situation est catastrophique et les perspectives d'avenir funestes. Désespérer politiquement, c'est bien ce que veulent les tenants de l'oligarchie et leurs représentants en France.

    Néanmoins, si l'on se bisse à un degré suffisamment élevé d'analyse en dépassant le brouillard que les courtes vues ne permettent pas, l'on peut apercevoir à l'horizon une ouverture historique.

    La présidence Macron, c’est l ‘accélération de l’intégration européenne

    Le soir de sa victoire, Emmanuel Macron a donné son discours à la suite de l'hymne de l'Union européenne (et non de l'Europe), « L’Hymne à la joie » de Ludwig van Beethoven. Le lendemain, 8 mai, jour de fête nationale, nous pouvions constater qu'il n'y avait, sauf exception, que des drapeaux européens qui ornaient les bus, le drapeau français ayant quasiment disparu de la circulation.

    Mais Macron l'avait annoncé, son mandat sera celui de l'intégration finale à l'Union européenne avec, entre autres choses, la création d'un ministère européen de l’Économie dans le cadre d'un gouvernement européen en gestation depuis des années mais mis en pause par le très paresseux François Hollande. C'est aussi en vue de la dissolution terminale de l’État français dans l'Union européenne que Macron va détruire le code du travail et augmenter les charges sociales qui écraseront plus encore les Français ; l'objectif étant d'aligner la France sur les normes ultra-libérales pour faciliter l'intégration.

    Comme l'a opportunément rappelé le politologue Pierre Hillard dans un discours récent(1), Emmanuel Macron, comme François Hollande, a été recruté par la Fondation franco-américaine (French-American Foundation(2)). Fondation américaine chargée de repérer et de coopter les futurs dirigeants français qui maintiendront la France sous la domination états-unienne.

    Certains s'interrogeront : « quel rapport entre l'intégration à l'Union européenne et la soumission de la France aux États-Unis ? ». Le voici : Le 19 septembre 2000, le grand reporter du journal britannique Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, rapporte dans un article(3) des informations tirées d'un document déclassifié du gouvernement américain révélant que c'est la CIA qui a, dans les années cinquante et soixante, fondé et dirigé le mouvement fédéraliste européen. Le grand reporter britannique explique que « l'Amérique travaillait avec acharnement à pousser la Grande-Bretagne à s'intégrer à un État européen. Un mémorandum daté du 26 juillet 1950, donne des instructions pour une campagne visant à promouvoir un véritable parlement européen. Il est signé du Général William J. Donovan, chef du bureau américain des services stratégiques en temps de guerre (OSS), l'ancêtre de la CIA. Le principal levier de Washington sur l'ordre du jour européen était le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE. American Committee on United Europe) créé en 1948. Donovan, qui se présentait alors comme un avocat en droit privé, en était le président.

    Le vice-président. Allen Dulles, était le directeur de la CIA pendant les années 1950. Le comité comptait parmi ses membres Walter Bedell Smith, le premier directeur de la CIA, ainsi que d'anciennes personnalités et des responsables de l'OSS qui travaillait par intermittence pour la CIA. Les documents montrent que l'ACUE a financé le Mouvement européen, l'organisation fédéraliste la plus importante d'après-guerre. En 1958, par exemple, l'ACUE a assuré 53,5 % financement du mouvement. », et il poursuit  avec des informations particulièrement intéressantes à propos du financement d'hommes politiques européens plus ou moins connus et présentés au grand public comme les architectes de l'Union européenne : « L'European Touth Campaign, une branche du Mouvement européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington. Son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial. Lorsqu'il était à la tête du Mouvement européen, Joseph Retinger, d'origine polonaise, avait essayé de mettre un frein aune telle mainmise et de lever des fonds en Europe ; il fut rapidement réprimandé.

    Les dirigeants du Mouvement européen - Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l'ancien dRraraer ministre belge, Paul-Henri Spaak - étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des Etats-Unis fut tenu secret. L'argent de l'ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d'affaires ayant des tiens étroits avec le gouvernement américain. ».

    Les Américains n'ont pas seulement fondé et financé ce qui deviendra l'Union européenne mais ils sont aussi à l'origine de la création de l'Euro ; ainsi Ambrose Evans-Pritchard apporte qu'une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Economique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l'objectif d'une union monétaire. Elle recommande d'empêcher tout débat jusqu'au moment où « l'adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable ».

    La finalité de ce projet de construction européenne est de neutraliser politiquement le Continent, d'empêcher toute politique indépendante, tant sur le plan intérieur que sur celui de la politique extérieure, et ainsi de placer l'Europe sous la tutelle américaine. D'ailleurs, l'OTAN qui est le pendant militaire et géopolitique de l'Union européenne, a pour utilité de faire mener aux pays d'Europe et à leurs frais, les guerres impériales états-uniennes et notamment d'appliquer la politique de containment à rencontre de la Russie. Une politique extrêmement dangereuse qui aura pour conséquence de faire du territoire européen un champ de bataille dans une guerre opposant l'OTAN et l'Armée russe.

    De même, la création de l'Euro avait pour but et effet d'affaiblir, voire de détruire économiquement l'Europe, en favorisant l'économie allemande - augmentation spectaculaire des exportations allemandes dès l'instauration de l'Euro en 2002, du fait que l'Euro est une monnaie à la taille de l'économie allemande et la zone euro, de fait, un marché libre à concurrence déloyale où l'industrie allemande, surajoutée au système de libre-échange global, a accéléré la destruction des industries européennes, en particulier celles de la France et de l'Italie, et ruiné économiquement ses voisins (la courbe des exportations françaises chute vertigineusement à partir de 2002)(4).

    Les preuves et les éléments mettant en évidence l'application de cette vaste stratégie américaine de domination de l'Europe ne manquent pas. En 1997, dans son livre Le grand échiquier - où il traçait avec précision les lignes de la stratégie de domination américaine -, le très influent géopolitologue américain Zbigniew Brzezinski, écrivait :

    « Le problème central pour l'Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux États-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l'exercice de l'hégémonie globale de l'Amérique. On le voit, la question ne saurait se résumer à choisir la France et l'Allemagne. Sans l'un ou l'autre de ces deux acteurs, l'Europe n'existera pas.

    Trois grandes conclusions émergent de ce qui précède.

    Le soutien américain au projet européen est nécessaire (ce qui explique le déplacement de Barack Obama en Grande-Bretagne durant la campagne sur le Brexit. À cette occasion le président des États-Unis a menacé le Royaume-Unis de représailles commerciales en cas de sortie de l'Union européenne, remettant en question le partenariat du Royaume-Unis dans le système de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne dans le cadre du traité transatlantique(5).

    À court terme, il est justifié de s'opposer tactiquement aux positions françaises et de soutenir le "leadership" allemand.

    Indépendamment l'une de l'autre, la France et l'Allemagne ne sont assez fortes ni pour construire l'Europe selon leurs vues propres, ni peur lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l'Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergétique et déterminée de l'Amérique pour aider à m définition de ces limites, en particulier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sensibles, surtout pour la Russie, tels que le statut souhaitable dans le système européen des républiques baltes et de l'Ukraine »(6)

    La position agressive des dirigeants européens contre la Russie dans l'affaire ukrainienne est révélatrice de la stratégie géopolitique américaine et de l'instrumentalisation de l'Union européenne et de l'OTAN pour étendre son hégémonie ; ce que Brzezinski ne cachait pas lorsqu'il préconisait de sortir l'Ukraine de la sphère d'influence géopolitique russe afin de l'affaiblir : « L'indépendance de l'Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l'échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie. »(7)

    Est-il étonnant d'entendre Emmanuel Macron affirmer qu'il faut mener une politique ferme contre la Russie ?

    Le chaos économique et social, une stratégie européiste ?

    La brutalité de la politique économique et sociale pourrait entraîner une cassure du tissu social français, amener au point de rupture ce que le géographe Christophe Guilluy appelle « la France périphérique », celle qui subit de plein fouet la globalisation économique et qui représente 60 % de la population française. Guilluy lui-même parle d'une future explosion de cette France périphérique mais majoritaire.

    Le chaos économique et social qu 'entraîneront les réformes brutales de Macron pourrait précipiter la fin de son mandat, un affaiblissement ou un effondrement du régime et par suite mettre un ternie au projet de l'Union européenne. Mais ce chaos pourrait tout aussi bien être le moyen pour l'oligarchie d'opérer le transfert total et définitif de la souveraineté de la France vers le politbureau de Bruxelles ; il s'agit là du fameux concept de Karl Marx, le « saut qualitatif » menant à un « changement qualitatif », une redéfinition matérialiste d'une conception historique qu'il a empruntée, consciemment ou non, au messianisme juif, et qui a été actualisée dans les années 2000 par le néoconservateur juif américain Michael Ledeen sous la forme de ce qu'il appelle le « chaos constructif ».

    Une opportunité historique va donc très certainement se présenter, mais au regard de la vacuité idéologique et programmatique, de la division et du noyautage des mouvements souverainistes en Europe (qui existent à droite mais aussi à gauche), il est à parier qu'ils se laisseront dépasser par les événements.

    Dans ce contexte, l'espoir ne pourrait venir que d'un deus ex machina...

    Jean TERRIEN. Rivarol du 18 mai 2017

    1) < https://www.youtube£om/watch?v=//YVDV8_WBo >.

    2) Leur site internet : < http://french-american.org/ >.

    3) The Telegraph, Euro-federalists financed by US spychiefs, 19/09/2000, traduit en français par l'Union Populaire Républicaine le 18 novembre 2011.

    4)Voir les courbes statistiques des balances commerciales française et allemande sur le site de Perspective Monde : < http://perspective.usherbrooke.cal >.

    5) Le Hunfington Post, Barak Obama menace le Royaume-Uni de conséquences commerciales en cas de Brexit, 23/04/2016.

    6) Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier, L'Amérique et le reste du monde, 1997, Bayard Editions, pp. 103-104.

    7) Zbigniew Brzegnski, op. cit., p. 74.

  • Exclusif - Michele Tribalat : les vrais chiffres [inquiétants] de l’immigration

  • L’Union Européenne en guerre contre les petits commerces polonais

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    « La Commission européenne a considéré que l’impôt appliqué par la Pologne au commerce de détail était contraire aux règles de l’UE en matière d’aides d’État » et « exige de la Pologne qu’elle supprime la discrimination indue entre entreprises du fait de l’impôt en question », a-t-elle expliqué dans un communiqué.
    Cet impôt progressif basé sur le chiffre d’affaires procure « aux sociétés ayant un chiffre d’affaires modeste un avantage sur leurs concurrentes », a conclu l’exécutif européen. La taxe avait été contestée par les grandes chaînes de distribution, en grande majorité étrangères, comme devant favoriser les petits magasins polonais et introduisant une inégalité de traitement.
    Elle devait atteindre 0,8% du chiffre d’affaires pour les entreprises aux recettes mensuelles comprises entre 17 millions de zlotys (4,02 millions d’euros) et 170 millions de zlotys (40,2 millions euros), puis monter jusqu’à 1,4% pour celles dont le chiffre d’affaires allait au-delà de cette somme.
    Sommé par la Commission, le gouvernement polonais avait suspendu cet impôt quelques jours après l’ouverture de l’enquête en septembre.
  • Rugy sans souci? Mélenchon sans-culotte ? Mariani sans tabou?

    C’est sans surprise que l’écolo-centriste et fervent bruxellois François de Rugy, largement inconnu du grand public malgré sa participation aux primaires de la gauche en début d’année,  a été élu hier,  avec les  353 voix  des députés LREM , treizième président de l’Assemblée nationale de la Ve République. Les critiques sur le fait qu’une femme n’ait pas été choisie pour occuper ce poste prestigieux (M.  de Rugy devient de facto  le quatrième personnage de l’Etat) ont été évacuées par les éléments de langage fournis aux nouveaux élus macroniens. Même Fabienne  Colboc qui,  à l’instar de sa collègue Anissa Kheder,  avait été épinglée sur les réseaux sociaux  pour sa prestation, disons assez erratique, lors du  débat télévisé du premier tour dans sa circonscription,  a trouvé la réplique.  «La majorité a voté, c’est comme ça. Nous n’avons pas eu de consigne de vote. La parité est respectée dans d’autres présidences», a-t-elle dit, prenant comme exemple des  commissions… qui n’ont pourtant  pas encore toutes été attribuées. Autre nouveauté de cette rentrée parlementaire, la disparition de l’étiquette socialiste.  Les rescapés de la rue de Solférino et leurs quelques alliées du PRG siègent désormais dans un groupe  baptisé  Nouvelle gauche. Exit la référence au socialisme, ce qui n’a pas convaincu pour autant  l’ex Premier ministre Manuel Valls d’y siéger, préférant rejoindre  LREM.  Son adversaire malheureuse aux législatives, Farida Amrani (LFI),  ne désarme pas pour autant  et a déposé  aujourd’hui  son recours devant le conseil constitutionnel pour faire annuler l’élection

    Autre moyen trouvé pour attirer l’attention des médias,   Jean-Luc Mélenchon , au nom de son groupe LFI, a proclamé devant les journalistes  que «nous (les élus masculins mélenchonistes, NDLR)  nous présenterons sans cravate». «Il y a eu autrefois dans l’Assemblée des sans-culottes, il y aura aujourd’hui des sans-cravate, avec ou sans cravate ».  Un acte symbolique qui n’est  « pas limitée au code vestimentaire imposé aux hommes », mais se veut plus largement une «  critique du code vestimentaire que le droit coutumier de cette étrange Assemblée prétend imposer aux femmes », avec   « des détails qui manifestent assez le type d’obsessions et de névroses qu’avaient les rédacteurs de ce droit coutumier».

    En fait de névrose, M. Mélechon est en plein confusionnisme. Il  n’a pas compris que  porter  la cravate ne consiste pas  seulement à se plier aux conventions bourgeoises. C’est  avant tout pour un élu  une marque de respect pour les électeurs qui l’ont désigné pour les représenter dignement. Toutes choses auxquelles les catégories populaires sont particulièrement sensibles. Mais encore faut-il pour le savoir  connaître les Français  et non pas se complaire dans l’image fantasmée et dogmatique que l’on s’en fait... Quant à la référence aux  sans-culottes de la  Révolution française, qui occupent une place de choix dans  à la mythologie des socialo-trotskystes de LFI, ces artisans de la Terreur ont encore  plus fait couler le sang rouge  du peuple que le sang bleu de la noblesse…

    Du peuple, il  est  encore éminemment question dans l’entretien accordé  à l’hebdomadaire Minute  par l’ex ministre sarkozyste et ancien député LR des Français de l’étranger Thierry Mariani.  Nous avons parfois salué ses prises de position de bon sens, souvent similaires à la grille de lecture frontiste,  sur la Russie, la Syrie. Il est aussi au nombre de ceux qui,  hier à l’UMP (au sein du collectif la droite populaire),  aujourd’hui à LR, tiennent un discours de fermeté   sur les questions liées à la sécurité, à l’immigration, aux valeurs… Un positionnement tactique  disent les mauvaises langues,  qui aurait principalement pour but de couper l’herbe sous le pied au FN en dissuadant les électeurs républicains de migrer vers l’opposition nationale; un  discours  en tout cas  qui n’a jamais été traduit dans les faits par la droite au pouvoir.

    Dans cet entretien à Minute, M. Mariani a été interrogé sur la possibilité d’ententes avec le FN, hypothèse qu’il n’a pas rejeté en bloc « C’est trop tôt, a-t-il  dit. Mais si un jour la droite veut revenir aux affaires, il est évident qu’il y a quelques barrières à casser, non pas en terme de partis mais en terme de personnes. » « A l’heure actuelle, les programmes économiques des Républicains et du Front National n’ont rien à voir ; il ne peut y avoir aucun rapprochement (…), le programme économique avancé par Marine Le Pen pendant la présidentielle rappelle davantage le programme de François Mitterrand en 1981 qu’un programme de droite (…).  La gauche a gagné lorsque François Mitterrand a su casser le tabou de la non-fréquentabilité du Parti communiste. Je pense qu’on n’en est pas du tout là encore mais si, un jour, la droite veut gagner les élections, je dis que nous avons deux ans d’ici aux européennes pour faire en sorte que les gens qui partagent les mêmes valeurs, sans excès mais sans mollesse, puissent se retrouver». Et Thierry Mariani d’ajouter encore  que  «le danger en France, aujourd’hui, ce n’est pas le Front National, c’est l’islamisme. Il faut regarder les évolutions des uns et des autres, les personnalités, et commencer au moins à discuter ensemble ».

    M. Mariani a précisé une nouvelle fois sa pensée dans  L’Opinion. Pas d’alliance possible avec le FN car « c’est une phrase taboue ; si on la prononce, on est mort en cinq minutes » (sic), mais il s’agirait d’aller  « au-delà des partis, quelles que soient les appartenances, voir avec qui on partage les mêmes valeurs ». « Les gens qui sont au FN ne sont pas radioactifs. Il y a des gens qui sont tout à fait respectables et compatibles et d’autres qui ne le sont pas ».

    Sans attendre que Thierry Mariani nous fournisse un liste des incompatibles, il conviendrait aussi que la frange de LR soucieuse de l’identité et de la souveraineté nationale  aille jusqu’au bout  de ses interrogations  sur les valeurs qu’elle partage en commun  avec les Alain Juppé, Xavier Bertrand, Christian Estrosi, François Baroin, Thierry Solère et autres NKM… Il est évident pour tout observateur un peu attentif affirme Bruno Gollnisch,  que LR est une structure en sursis, très sévèrement minée par des contradictions internes, une absence de vues communes sur des sujets essentiels.   Tout cela,  pour l’instant, rend  le discours de M. Mariani  un peu vain, tant que les clarifications nécessaires n’auront pas été apportées, tant que  les écuries d’Augias n’auront  pas été nettoyées au sein de son parti.

    https://gollnisch.com/2017/06/28/rugy-souci-melenchon-culotte-mariani-tabou/

  • Les bonnes intentions de la loi Veil et l’enfer de la catastrophe démographique

    Marc Rousset

    Simone Veil a participé à la Manif pour tous ! Les bonnes intentions justifiées de la loi Veil auraient dû rester immuables et fixées dans le marbre ! Il n’en a rien été et l’IVG, au fil des années, est devenu un acronyme administratif, un droit à tuer, en lieu et place des considérations humaines, morales, exceptionnelles et de détresse de la loi Veil.

    Le résultat des courses, c’est plus de 220.000 naissances par an qui manquent à la France, remplacées par 250.000 immigrés extra-européens. Le seul continent où la population continue de baisser est bien l’Europe. L’Europe représente, aujourd’hui, 10,3 % de la population mondiale contre 25 % en 1900. En France, le taux de fécondité de 1,6 enfant par femme d’origine européenne est inférieur au taux de remplacement à l’identique des populations de 2,1 enfants par femme.

    Les cocoricos démographiques français sont des mensonges cyniques qui proclament, en fait, le Grand Remplacement des populations puisque au-delà de l’invasion migratoire annuelle des 250.000 immigrés extra-européens, le taux de fécondité des populations immigrées est de plus du double de celui des populations européennes, soit 3,4 enfants par femme.

    L’Histoire, c’est la démographie, disaient les grands historiens français Pierre Chaunu et Fernand Braudel. L’enfant, c’est l’avenir, il n’y a plus d’espoir quand 220.000 enfants disparaissent tous les ans – autant que la mortalité infantile sous Louis XIV.

    Le pape François a pu dire : « Ainsi, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne, être tranquille. Et c’est sans doute mieux, plus commode, d’avoir un petit chien, deux chats… » Combien d’Européens se retrouvent dans une maison de retraite sans aucun enfant pour leur rendre visite ? « Seigneur, préservez-moi, disait Victor Hugo […] de jamais voir l’été sans fleurs nouvelles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants. »

    Une société qui avorte et qui ne veut pas d’enfants est une société qui se laisse envahir et qui meurt. L’Empire romain s’est effondré sous les coups des barbares lorsqu’il a préféré le pain, les jeux, la jouissance et l’insouciance du lendemain à la perpétuité de sa race.

    Quand on en arrive à 220.000 avortements par an, cela ne regarde plus seulement des femmes, leur vie personnelle, mais bien la nation tout entière dans la question de son renouvellement et, partant, de sa pérennité. Le libertaire Macron s’occupe des entreprises jeunes pousses, mais il n’a toujours pas compris que les familles nombreuses et les enfants sont des jeunes pousses encore plus importantes pour la survie et l’avenir d’une nation et d’une civilisation.

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Détournement de subventions publiques par des familles de djihadistes

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    18 200 € ont été envoyés aux djihadistes syriens, par le biais de l’association « Syrie prévention famille ». Cette association, inscrite au Journal Officiel, est largement financée par l’Etat puisqu’elle perçoit 90 000 € de subventions par an.

    Le but est de soutenir moralement les familles dont un des membres est parti pour la Syrie, mais en fin de compte c’est plutôt les contribuables français qui soutiennent financièrement les djihadistes syriens.

    Valérie de Boisrolin, présidente de l’association, ainsi qu’un couple de parents, sont ainsi mis en examen pour avoir entretenu des terroristes avec l’argent des Français.

    Syrie Prévention Famille : des fonds détournés par des parents de jeunes radicalisés ? http://bv.ht/e03qxyr 

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    Le grand succès des islamistes, bien au-delà des attentats meurtriers qui endeuillent la nation,...

  • Fin de ramadan agitée en Belgique – par Gregory Vanden Bruel

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    Dimanche dernier, jour de rupture du jeûne, une centaine de musulmans ont occupé une rue de Schaerbeek afin de prier à même l’asphalte.

    Ce sont des images qui deviennent terriblement banales, mais qui, en Belgique, suscitent encore l’étonnement, malheureusement peu suivi de colère citoyenne. Dimanche dernier, jour de rupture du jeûne, une centaine de musulmans ont occupé une rue de Schaerbeek afin de prier à même l’asphalte.

    Le Centre citoyen belge musulman laïc a dénoncé cette forme de « religion spectacle » car elle renforcerait les « forces identitaires », façon habile de ne pas se mettre la communauté musulmane à dos.

    Le bourgmestre de la commune bruxelloise où a eu lieu le rassemblement affirme, de son côté, avoir donné l’autorisation de prière, avec l’accord des pompiers, à l’intérieur de la mosquée Kouba encore en travaux. Bernard Clerfayt (Défi, parti progressiste à la sauce Macron) s’est donc très naïvement étonné de voir la rue envahie et a rappelé que sa commune ne tolérait pas d’activité religieuse sur l’espace public :

    « Je ne suis donc pas content de ce débordement. Un courrier sera adressé aux responsables de la mosquée. J’ai déjà eu des explications de la part de ceux-ci qui m’ont également fait part de leur étonnement et de leur désappointement. Ils m’ont également parlé de ce débordement et m’ont assuré qu’ils veilleraient à ce que cela ne se reproduise plus. » Nous voilà rassurés.

    Pourtant, les services de police n’ont pas daigné évacuer les lieux du rassemblement afin « de ne pas créer de tensions ». C’est que, pendant le ramadan, les nerfs sont particulièrement à vif.

    La police d’Anvers, ville qui vote traditionnellement fort à droite, vient par ailleurs susciter les foudres de la bien-pensance médiatique en dénonçant la recrudescence de la violence à son encontre durant la période de jeûne, phénomène loin d’être neuf selon son chef de corps :

    « Quand j’étais agent de quartier en 1997 […], nous devions déjà porter assistance aux équipes de Borgerhout […] pendant le ramadan et peu après […]. Mais l’agressivité de ces derniers jours est à prendre très au sérieux et nous devons y répondre. »

    Mais les médias ont préféré célébrer, en grandes pompes, la fin joyeuse du ramadan à laquelle ont participé de nombreux non-musulmans – comprenez Belges de souche -, fiers de dévorer des cornes de gazelle, nouveau symbole du multiculturalisme heureux.

    Gregory Vanden Bruel

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

  • Simone Veil ne considérait pas l’avortement comme un droit

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    Le plus grand hommage qu’on puisse rendre à Simone Veil, c’est de ne pas la réduire, en bien ou en mal, à l’image qu’on veut en donner.

    L’on apprend que Simone Veil est décédée à l’âge de 89 ans. De sa carrière, on retient surtout la loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse. Les médias et les mouvements féministes rendent hommage à cette femme pour avoir su, malgré tous les obstacles, faire adopter ce qu’on allait désormais appeler la loi Veil.

    Ils omettent, en revanche, de rappeler qu’elle a manifesté son hostilité au mariage pour tous et, notamment, aux bouleversements qu’il introduit dans la filiation. Le 14 janvier 2013, l’ancien ministre de la Santé, accompagné de son époux, est descendue saluer les manifestants qui passaient devant son domicile. BFM TV les montre, tous les deux au milieu du cortège, un drapeau de la Manif pour tous à la main.

    Inutile de préciser que les partisans de la loi Taubira et les lobbies LGBT l’ont accusée de se tromper de combat. Qu’allait-elle faire avec ces réacs et ces fachos ? C’est tout juste s’ils ne lui ont pas appliqué l’excuse de sénilité. Pourtant, à y regarder de près, il n’y a guère de contradiction.

    Il faut relire le discours qu’elle prononça devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974, face à une Assemblée presque exclusivement composée d’hommes.

    Elle défend, certes, la dépénalisation de l’avortement, mais souligne, à plusieurs reprises, que cet acte n’est pas ordinaire. 

    Elle insiste sur son caractère exceptionnel : « Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Elle souhaite que ce recours soit contrôlé et qu’on puisse, si possible, « en dissuader la femme ».

    Elle demande qu’un « délai de réflexion de huit jours » soit imposé « pour faire prendre conscience à la femme de ce qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une décision grave qui ne peut être prise sans en avoir pesé les conséquences et qu’il convient d’éviter à tout prix », ajoutant que « personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame ».

    Quand, le 26 novembre 2014, l’Assemblée nationale vota une « résolution réaffirmant le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse en France et en Europe », elle oublia que Simone Veil avait précisément déclaré à propos de sa loi : « Si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement. »

    Ce serait lui faire injure que d’estimer que ces réserves furent de circonstance, qu’elle n’en pensait pas un mot, qu’elles n’avaient pour objectif que d’abuser l’opinion et de faire passer sa loi. Simone Veil ne niait pas les problèmes éthiques posés par l’avortement et dressait des bornes pour qu’il ne soit pas banalisé. Peut-être a-t-elle fait preuve de naïveté en croyant que ses successeurs auraient les mêmes scrupules.

    On sait ce qu’il en advint. Au nom de la liberté et de l’égalité, les gouvernements successifs se sont progressivement écartés de ses intentions. La loi de 1982 a introduit le remboursement, celle de 1993 a créé un délit d’entrave à l’IVG, celle de 2001 a porté le délai légal de 10 à 12 semaines de grossesse… Enfin, la loi égalité hommes/femmes de 2014 a supprimé la notion de « situation de détresse » et, en février 2016, le Parlement a étendu le délit d’entrave à Internet.

    Le plus grand hommage qu’on puisse rendre à Simone Veil, c’est de ne pas la réduire, en bien ou en mal, à l’image qu’on veut en donner, encore moins de la récupérer pour son camp : c’est de la présenter dans toute sa vérité, qui est complexe. Laissons-la être elle-même, tout simplement.

    http://www.bvoltaire.fr/simone-veil-ne-considerait-lavortement-droit/

  • HelloAsso Hellofacho

    HelloAsso a supprimé la collecte de fond des Survivants mais soutient des associations qui organisent des avortements hors délais légaux. Cette vidéo vous propose quelques actions immédiates et faciles pour ne pas rester passif face à cette injustice. Pour les donateurs de la campagne, vous avez été remboursé. Merci d’effectuer à nouveau votre don sur ce lien : https://lessurvivants.com/produit/don/

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html