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anti-national - Page 866

  • L’Europe de Hollande, Bartolone et Schulz: « le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale »

    Salués par   les bruxellois de droite qui ne cherchent pas à camoufler l’évidence, comme Alain Juppé  et le MEDEF, suscitant l’embarras des autres qui constatent  la poursuite assumée de la politique impulsée par Nicolas Sarkozy, à savoir l’alignement complet  sur l’idéologie euromondialiste, ultra-libérale et « austéritaire »,   la   conférence de presse mardi  de François Hollande aura un effet dévastateur sur l’électorat de gauche.   C’est en tout cas la conviction de nombreux pontes du PS. La sénatrice Marie-Noëlle Liennemann  le confesse: «pour l’instant ce n’est pas une politique de droite, mais il y a un risque que cela  le devienne (sic). C’est en tout cas très éloigné du programme sur lequel Français Hollande a été élu en 2012 ». Bravo pour l’euphémisme. Emmanuel Maurel, membre du bureau « national » du PS est plus direct : « je me demande comment nos électeurs de gauche vont s’y retrouver ».

     Cet effort de clarification opéré par M. Hollande rend perceptible au plus grand nombre la nature identique du logiciel de  l’UMP et du  PS. Elle rend clairement intelligible la grande alternative des mois et des années  à venir énoncée par Marine, Bruno Gollnisch, les dirigeants frontistes. D’un côté la poursuite dans la fuite en avant désastreuse d’une  coalition UMPS qui entend poursuivre la liquidation  de notre nation ; de l’autre le front des patriotes et  de souverainistes, les porteurs d’un projet solide, cohérent validé par un nombre croissant d’économistes prestigieux, (ceux là mêmes qui sont privés de tribunes dans « nos » médias…) pour affronter la mondialisation,  rétablir la  justice sociale ,restaurer notre prospérité, notre génie français, au sein d’une Europe des patries restaurée.  

     C’est dans ce contexte que lundi matin à Bondy (Seine-Saint-Denis), le social-démocrate allemand Martin Schulz, alias papa Schulz,  président du Parlement européen et candidat à la présidence de la Commission européenne, était invité par Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, au lycée Jean-Renoir.

     Il s’agissait  de vanter les bienfaits de l’Europe bruxelloise aux lycéens de cet établissement pluriel, dans un département où l’abstention à atteint 69% lors des précédentes  élections européennes de 2009.

     Ce débat était officiellement organisé à  l’initiative du laboratoire d’idée (« think-tank ») Europanova, en partenariat avec le  Parlement européen en France, l’association  Touteleurope,  Paris Match,  et le  Ministère des Affaires étrangères.

     D’inspiration mondialiste  et atlantiste,  Europanova  fut fondé en 2002 par Guillaume Klossa, ex conseiller de Jean-Pierre Jouyet pour la Présidence française de l’Union européenne, puis du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe,  présidé par Felipe Gonzalez au Conseil européen.

     Il fut à l’initiative  en 2007 du bidule  intitulé les États Généraux de l’Europe puis en 2010  de l’opération baptisée (en bon français…)  « 40under40 ». En l’espèce le «premier programme continental de jeunes leaders européens » sur le modèle initié par les gouvernements  américains en Europe via leurs ambassades, visant à détecter des agents d’influence  et des relais de leur politique dans les jeunes générations, le programme « young leaders » que nous avons déjà  évoqué sur ce blog.

     Sur le site Slate, M. Klossa expliquait  son vœu de « lancer  un programme européen pilote de leadership ». En l’espèce les « programmes de leadership » « mis en place par les Etats-Unis dès 1941 visant à identifier en Europe des gens ayant (…)  une vocation à influencer l’opinion publique (…). L’objectif était de développer parmi ces  leaders potentiels une fibre proaméricaine en Europe en leur faisant découvrir  l’Amérique, sa culture, ses valeurs, son histoire, sa géographie et rencontrer  d’autres américains (…) . Nous pensons qu’il est temps d’initier des programmes au sein de l’Union européenne (UE) qui visent de  jeunes talents de tous les pays membres»…

     En se déplaçant à Bondy, notons aussi au  passage que M. Bartolone  a choisi un complice emblématique. Martin Schulz , alors président du groupe socialiste au Parlement européen avait suscité l’indignation  des défenseurs des libertés d’expression par son vœu exprimé en 2007  de mettre en  place  un « cordon sanitaire » autour des élus siégeant  au Parlement, attachés au maintien des identités et des souverainetés nationales.

     La même année, alors que  le Parlement européen avait proclamé la Charte des Droits Fondamentaux, (ancienne partie II de la Constitution européenne), faisant ainsi fi des contestations venant des bancs souverainistes qui réclamaient un référendum,   Martin Schulz avait  osé affirmer  que l’indignation exprimée par les députés nationaux lui rappelait les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine allemande.

     Une obsession grotesque qui n’a pour effet que de banaliser les épisodes les plus épouvantables de la seconde guerre mondiale, conflit qui fut encore évoqué devant les lycéens du « 9-3 » par M. Schulz pour justifier le maintien en place de la très totalitaire Europe bruxelloise. L’article de Paris-Match consacré à ce déplacement indique d’ailleurs que les deux hommes « n’ont pas vraiment remporté la bataille des coeurs et des esprits pour l’Union européenne.»

     « La journaliste Rokhaya Diallo (présidente des Indivisibles, dont le talent  a été repéré par le gouvernement américain de M Obama, NDLR…), qui animait le débat, a demandé aux élèves qui se sentent européens de lever la main. A la fin, elle a posé de nouveau la même question. Moment d’embarras dans l’assistance: dans les deux cas, très peu de mains se sont levées. Les interventions passionnées des deux hommes pour défendre l’Europe n’ont pas retourné les élèves.»

     Quand  on connait la difficulté de très nombreux jeunes du 9-3 à s’appréhender comme Français et à se trouver  une identité française, le vœu des euromondialistes  à la sauce Bartolone et  Schulz  de les conforter dans leur identité européenne n’est certes pas gagné d’avance. Même si cette fameuse identité européenne pour les bruxellois militants ne saurait se confondre avec le vraie génie européen,  sa réelle identité  physique, culturelle, civilisationnelle  qu’ils rejettent, méprisent et craignent tout à la fois.  

     Non c’est à une Europe désincarnée, élevée sur les ruines des Etats-nations,  qu’il faudrait que les jeunes, tous les jeunes  adhérent  constate Bruno Gollnisch, et le think tank Europanova, cher au coeur du PS, en fait d’ailleurs l’aveu de manière plus directe sur son site  que MM. Hollande,  Bartolone,  et Schulz : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».

    http://gollnisch.com/2014/01/16/leurope-de-hollande-bartolone-schulz-le-seul-laboratoire-concret-dune-future-gouvernance-mondiale/

  • Quand LICRA, CRAN, Valls et Femen ont confisqué le débat

    Le débat sur l’identité nationale se fait désormais par procuration, entre groupes sectaires et communautarisés, par avocats interposés.

    La vérité oblige à dire que l’immigration africaine et musulmane n’est devenue un problème pour les intellectuels qu’à partir du moment où elle s’est signalée par son antijudaïsme. Jusque-là, on était philo-arabe et pro-immigrant, en particulier dans les milieux sépharades.

    Les utopistes de la religion universelle de l’humanité nous voyaient tous frères. Le discours alarmiste sur l’islam, sur la délinquance et le métissage appartenait à l’extrême droite, a fortiori celui sur la nation qui renvoyait aux crimes nationalistes du siècle passé.

    Les attentats du 11 septembre jouèrent dans la prise de conscience. La multiplication des insultes et des actes judéophobes, ainsi que les crimes du gang des barbares et de Mohamed Merah accélérèrent le passage de beaucoup d’intellectuels juifs de la gauche libérale à la droite nationale, sur le modèle du mouvement des néo-conservateurs états-uniens.

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  • Théorie du genre : les enfants n’en veulent pas !

    Avec l'innocence qui les caractérise encore, les enfants dédaignent ce qui leur paraît contraire à leurs aspirations naturelles.

    Celle-là, les partisans de la théorie du genre ne l’avaient vraiment pas vue venir. On croyait la France mise sur les rails qui l’emmèneraient droit vers l’indifférenciation, mais c’était sans compter la réaction des premiers concernés : les enfants.

    En effet, suite au rapport sur les stéréotypes filles-garçons remis à Najat Vallaud-Belkacem ce mercredi 15 janvier, L’Express a ouvert un débat sur son site : « Comment protégez-vous vos enfants contre le stéréotype fille-garçon ? »

    Passée la drôlerie dramatique de l’intitulé (l’usage du verbe « protéger » qui aurait laissé présager une discussion sur la pédophilie ou les maladies orphelines, et qui nous renvoie finalement à un débat sur les dînettes. Les mots n’ont vraiment plus de sens..), l’on découvre les astuces données par « quelques parents de la rédaction » du site pour éduquer leurs enfants dans le respect des théories actuelles.

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  • Conférence de Jean-Marie Le Méné

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  • Propagande officielle pour l'avortement dans les écoles

    Encore une bonne raison de venir demain à la Marche pour la vie (14h30 à Denfert-Rochereau) :

    "Par arrêté du ministre de l'éducation nationale, en date du 30 décembre 2013, l'association Mouvement français pour le planning familial, qui apporte son concours à l'enseignement public, est agréée pour une durée de cinq ans. L'agrément est étendu à ses associations départementales."

    Michel Janva

  • Paris-Diversité fait moins rêver…

    Je me souviens d'un groupe qui chantait « Que Paris est beau quand chantent les oiseaux / Que Paris est laid quand il se croit français ».

    Ça y est, ce serait arrivé. On redoutait un peu l’événement, mais on savait tous que c’était inéluctable. Paris ne serait plus la ville la plus visitée du monde. Oui, les rosbifs nous seraient passés devant ! Franchement, ça vous étonne ?

    À Londres, on n’étouffe pas, le métro est tellement plus propre, les grands et fabuleux musées sont gratuits, on peut se boire une pinte tranquille au Ten Bells, savourer un fish and ships au bord de la Tamise, sans trop de crainte d’être agressé au prochain coin de rue. Oui, bien sûr, des quartiers sont « sensibles », comme on dit chez nous, mais on n’y ressent pas du tout la même tension qu’à Paris.

    Joris Karl - la suite

  • Le coup d'Etat de Manuel Valls

    De Stéphane Blanchonnet dans L'Action Française 2000 :

    "Ce qu'a fait Manuel Valls jeudi soir dernier, en arrachant au Conseil d'État, dans des délais littéralement inouïs, une décision qui assassine les "libertés publiques", alors même que nous, acteurs de la "dissidence", étions déjà en train de fêter (en parfaits naïfs !) la décision du tribunal administratif de Nantes et "l'indépendance des juges", cela porte un nom : c'est un coup d'État ! Pas un coup d'État militaire comme le rêvent ceux qui méconnaissent le légalisme foncier de l'armée d'aujourd'hui, pas une "marche sur Paris" comme il y eut une "marche sur Rome" et comme le rêvent ceux qui confondent manifestation et révolution (la vraie marche de Mussolini ne fut qu'une parade, le pouvoir étant déjà "tombé"), mais un vrai coup d'État, fait depuis le coeur du pouvoir, depuis le coeur des institutions, le type même du coup d'État auquel Maurras accordait le plus de crédit et dont un parfait exemple nous est donné par l'opération Rubicon du 2 décembre 1851. Manuel Valls nous rend au moins ce service de nous rappeler la leçon du "Politique d'abord !" de Maurras. Non, nos adversaires ne sont pas seulement des imbéciles, ce sont des imbéciles qui ont le pouvoir ! Ne passons donc pas tout notre temps et notre énergie à le déplorer (comme le fit Hugo dans ses Châtiments), sur les réseaux sociaux ou ailleurs, et à signer des pétitions pour demander l'autorisation de ceci ou (comble de l'inconséquence) l'interdiction de cela. Ne nous faisons pas non plus trop d'illusions sur la possibilité de "renverser" le régime à l'occasion d'une mobilisation, aussi forte soit-elle, des différents mécontents. Notre "conspiration à ciel ouvert" est une oeuvre de salut public mais elle doit être lucide pour être efficace. L'effervescence actuelle peut être un moyen puissant d'atteindre des objectifs intermédiaires mais à condition de ne pas la prendre pour une fin !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Eric Zemmour: sur l'affaire Dieudonné "On ouvre le pas à une dictature"

  • France: ouverture à Paris d'une enquête après le départ de deux lycéens mineurs faire le djihad en Syrie

    Deux lycéens toulousains de 15 ans sont partis le 6 janvier dernier pour la Turquie puis ont rejoint un groupe d’Al-Qaïda en Syrie pour faire le djihad, a raconté le père de l’un d’eux à La Dépêche du Midi. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert début janvier une enquête sur le départ de ces deux mineurs vers la Syrie
    "Ce n'est pas une fugue de mineurs, on est dans un cadre tout à fait différent", a affirmé le procureur Michel Valet qui a reconnu être frappé par leur âge.
    Le parquet de Paris a ouvert le 7 janvier dernier une enquête préliminaire après leur départ. Le dossier à été confié à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

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  • Une Quenelle Magistrale pour Valls en Bretagne ! Préparez vos mouchoirs c’est un spectacle comique qu’est-ce qu’on se marre !

    Et oui, Valls en Bretagne, c’était loin d’être du gâteau. Le 9 janvier, alors donc que l’administration reprenait petit à petit le train-train quotidien avec une feuille de route sillonnée de « sens interdits », le ministre de l’Intérieur émit la volonté de visiter Plérin, une commune située dans le département des Côtes d’Armor et dirigée depuis 2008 par Ronan Kerdraon, membre du PS, secrétaire général du Bureau régional d’étude et d’information socialiste.

    Bien ancré dans son fief, M. Valls devait être parfaitement à l’aise pour « conforter la présence de l’Etat » dans une région qui est déjà socialiste jusqu’à la sève de son dernier arbre. Nantes, Brest, Rennes, Saint-Nazaire, Lorient Quimper, Saint-Brieuc : autant de villes d’imprégnation gauchiste héritières d’un courant de pensée catholique libéral prêchant une version essentiellement pacifiste, voire laxiste des Evangiles. Bref, comme le constatent bien des médias locaux, UMP et FN ont du pain sur la planche pour ce qui est de reconquérir un électorat versé d’abord dans l’héritage ambigu d’un Jaurès, ensuite dans les excellentes intentions du MRP.

    Or, comme nul n’est à l’abri du mauvais sort, voici qu’un groupe de militants issus de l’Adsav ou PPB (Parti du peuple breton) a osé ( !) exhiber le Gwenn ha Du. Exhiber un drapeau aux couleurs de la région, quel affront au centralisme jacobin, quel manque de respect vis-à-vis d’une équipe qui fait tout pour unir les Français autour de la trinité républicaine ! Il a fallu « deux policiers en tenue et deux autres en civil » (cf. Breiz Atao) pour réprimer cet élan de patriotisme régional ostentatoire ainsi que l’éventualité d’une garde à vue collective. Quand on dit A, il faut normalement dire B. C’est ainsi que la mairie elle-même s’est vue dans l’obligation de retirer le pavillon breton qui ornait – quoi de plus logique – sa façade. L’auteur du communiqué a bien fait de s’interroger sur les conséquences d’une démarche analogue en Corse où les militants du mouvement Corsica libera en auraient sans doute fait voir de toutes les couleurs aux acolytes de M. Valls. Mais enfin, il n’y a hélas pas de Méditerranée pour éloigner la Bretagne des foudres ministérielles qui frappent depuis Paris.

    Bafouée sans vergogne, la liberté d’expression, au même titre que le droit à une certaine autonomie identitaire (régionale), n’a plus du tout sa place en France. La domination socialiste lui a lâchement assené le coup de grâce sans comprendre que le diktat intellectuel n’est efficace qu’à court terme. Les Français ne sont pas si dupes qu’on le voudrait, notamment quand ils voient le Ministère de l’Intérieur poursuivre un Dieudonné dont les sorties, parfois contestables, insultent cependant bien moins la mémoire des Juifs déportés que les performances ouvertement christianophobes des Femen n’insultent les croyants et les athées respectueux de cet héritage religieux qui a forgé la France. Un peu de cohérence dans vos actes, M. Valls, voyons !

    Voici maintenant l’éclairage que fait de ces symptômes Yannick Urrien, rédacteur en chef à la Radio bretonne Kernews dont il est par ailleurs le fondateur.

    La VdlR. « Il est établi que Manuel Valls a fait interdire le Gwenn ha Du sur son passage alors qu’il effectuait une tournée à travers une Bretagne majoritairement socialiste. Avait-il le droit, juridiquement parlant, de formuler cet interdit ? Ne s’agit-il pas d’un abus de pouvoir ?

    Yannick Urrien. Tout d’abord, bonjour à vous, bonjour à tous les auditeurs qui nous écoutent dans le monde entier et puis aussi dans cette belle, dans cette sainte Russie. Alors juridiquement, que s’est-il passé ? On ne sait pas vraiment s’il y a eu une interdiction formelle de M. Valls de voir le drapeau breton sur sa route mais il est très clair que certaines personnes qui étaient là, en arborant le drapeau breton, ont été interpellées par la police qui les a directement menacées en disant les amener au commissariat pour vérification d’identité et garde à vue si ces personnes ne rangeaient pas le drapeau breton. Il y a donc plusieurs interrogations. Est-ce l’initiative personnelle des forces de l’ordre pour réprimer toute tentative de contestation de type Bonnets rouges sur le passage du Ministère de l’Intérieur ? Ou alors, y-a-t-il eu réellement une consigne qui vient d’en haut, c’est-à-dire du cabinet de Manuel Valls, pour que le drapeau breton ne soit pas présenté lors de son passage. Ce point d’interrogation étant posé, on peut quand même noter qu’il y a une réelle volonté depuis quelques mois de considérer la Bretagne dans un sens folklorique, culturel, dans le style : vous êtes bien gentils quand vous présentez des photos historiques, quand vous présentez des crêpières, mais n’allez pas plus loin SVP ! Vous n’allez pas revendiquer une quelconque volonté non pas d’indépendance politique mais du moins un peu plus d’autonomie. Cela s’est traduit par la conférence de presse lors de la cérémonie des vœux du Président de la République François Hollande et par les récentes déclarations de Jean-Marc Ayrault alors que lors de son élection, la première fois, le même Ayrault était favorable au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. On voit là que le pouvoir exécutif socialiste a clairement indiqué qu’il n’était plus question de ce rattachement ! Et on va même plus loin avec quelque chose qui était inimaginable il y a quelques années : c’est la disparition de la Bretagne, puisqu’il est question de créer de très grandes régions en réduisant leur nombre en France. Logiquement, Edouard Balladur, par exemple, lorsqu’il était Premier Ministre, avait travaillé sur un découpage géographique qui intégrait la Loire-Atlantique dans la région Bretagne pour faire une grande région bretonne. Le reste des pays de la Loire aurait été rapproché du Centre pour faire une région Val-de-Loire, quant à la Vendée, elle rejoignait le Poitou-Charentes. Tout cela est cohérent géographiquement, tout cela est cohérent économiquement et historiquement. Et bien non ! On s’aperçoit qu’il y a une réelle volonté de gommer tout ce qui est identité française traditionnelle – la Bretagne fait partie de cette identité, – tout bonnement de la supprimer.

    La VdlR. Ma deuxième question, bien plus délicate, porterait sur le cas de Dieudonné M’bala M’bala dont on sait que la mère est Bretonne. Le lynchage médiatique dont il est devenu l’objet renvoie une fois de plus à ce qu’est devenue la liberté d’expression en France. Que pensez-vous de cette campagne dieudonophobe en somme disproportionnée ?

    Yannick Urrien. La question consiste à savoir si les Français sont mûrs pour être dans une grande démocratie comme peuvent l’être certains grands pays où il est permis de tout dire, même ce que certains peuvent considérer de plis inacceptable ou de plis ignominieux. Peut-on accepter que la liberté de parole aille jusqu’à choquer au plus profond d’eux-mêmes certaines personnes ? Dans certains pays, c’est le cas. La population française n’est visiblement pas totalement prête à cela. Je dis « pas totalement », car les mentalités évoluent. Toutes les enquêtes d’opinion qui ont été montées indiquaient ce paradoxe : les Français dans leur ensemble n’appréciaient pas vraiment les propos de Dieudonné mais, dans l’ensemble, l’interdiction était quand même mal vécue ».

    Commentaire de l’auteur. Le hasard se vengeant parfois de ceux qui le méritent, il a cette fois voulu que la police nationale tombe dans le piège du farouche réseau social Twitter qu’elle ne maîtrise que de piètre façon. Voulant créer des comptes PoliceNationale dans tous les départements, elle s’est contentée de le faire dans seulement plusieurs d’entre eux. Résultat : une poignée d’humoristes ou d’apprenti-Dieudo se sont empressés de combler les lacunes de la police en créant de faux comptes parodiques. C’est ainsi que M. Valls aurait soi-disant souhaité une bonne année 2014 à Dieudo, soutenu en cela par le collectif dieudophile de notre chère police. Ah, le hasard, ah, le mauvais sort …