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anti-national - Page 868

  • Des médiateurs socio-religieux diplômés d’État ! Ne riez pas, c’est avec nos sous !

    À défaut de faire baisser le chômage avant la fin de l’année, l’État socialiste n’a pas été en manque, cette année, d’initiatives ubuesques.

    À défaut de faire baisser le chômage avant la fin de l’année, ainsi qu’il s’y était engagé, l’État socialiste n’a pas été en manque, cette année, d’initiatives ubuesques : ainsi l’ouverture de la première Faculté libre d’études politiques dédiée à l’économie sociale et solidaire (FLEPS) : tout un programme ! Et du bien lourd, donnant un diplôme d’université, reconnu par l’État.

    Le diplôme en question s’intitulant « diplôme universitaire en médiation socio-religieuse », on se demande si on ne prend pas, une fois de plus, les contribuables du bon Dieu (et tous les autres aussi !) pour des pigeons sauvages !

    L’entretien que la philosophe Isabelle Ullern, doyenne de la FLEPS, a donné au Parisien, nous le confirme, puisque « la création de nouvelles activités en économie solidaire peut être un moyen de pallier la baisse des financements dans le secteurs médico-social »… Soit donc simplement de récupérer des subventions perdues via des justifications universitaires : « Au moyen de cette formation, des cours pratiques doivent aider [les étudiants] à développer leur projet, mais les étudiants suivront également des cours de philosophie politique : au-delà de leur projet, nous voulons leur donner les moyens d’engager une vraie réflexion », explique Isabelle Ullern. « Nous voulons être le Sciences Po de l’économie solidaire. »

    Comme un correspondant quelque peu indigné l’écrit à Boulevard Voltaire : « Il s’agit certes d’un organisme privé, reconnu par l’académie de Versailles, mais il n’est pas difficile de voir, au nom du jargon utilisé pour le justifier (voir son site Internet), avec quelle gloutonnerie le millefeuilles administratif des régions, départements, communes va, avec notre argent, salarier des bouches inutiles, versées dans le bla-bla communautariste… »

    Effectivement, Isabelle Ullern n’en fait pas mystère : « Les travailleurs sociaux sont de plus en plus confrontés à des revendications religieuses, comme les lieux de prière, les restrictions alimentaires… Et à des demandes de plus en plus souvent collectives, alors qu’ils avaient l’habitude de travailler au cas par cas… »

    Le dossier de presse de la FLEPS (disponible sur son site) nous apprend ainsi qu’un médiateur socio-religieux recruté par une collectivité territoriale va « replacer dans une perspective d’intérêt général – et non partisane – une économie religieuse propre aux habitants : créer des réseaux, trouver des lieux et des agendas de rencontre, oser l’animation novatrice comme se raconter les rites les uns des autres, etc. » Et Isabelle Ullern de bien préciser encore : « Il s’agit, par exemple, de répondre à la demande potentiellement conflictuelle de lieux cultuels par des groupes qui vont se constituer sur des marqueurs religieux : qui va le plus occuper la salle d’un foyer dédiée par intermittence à des temps de prière ? [...] À l’hôpital, il y a des pratiques incantatoires collectives qui gênent l’exercice médical parfois, etc. etc. »

    Apprendre à négocier et transgresser sur notre laïcité, donc, façon « accommodements raisonnables » à la québécoise… Sûr que former des « diplomates de la laïcité », cela manquait, sinon à la gloire de notre pays, du moins au changement tant vanté par notre Président normal !

    Philippe Randa

  • Pour en finir avec la collaboration…

    … Et ceux qui par pacifisme refusent la résistance réelle et corporelle et finissent par collaborer, sans parfois s’en rendre compte (1).

    Réponse à Maxime de La Devèze.

    Il semblerait que La Manif pour Tous, ou du moins l’un de ses fidèles soutiens, se décide enfin à se poser des questions quant à la raison de la concurrence dont elle fait l’objet.

    Monsieur de La Devèze reproche à l’agitation des blogs réactionnaires de ne rien produire du tout en termes de mobilisation insurrectionnelle concrète. C’est vrai, mais ne voit-il pas que toute cette nébuleuse est en train de former ses lecteurs ? Ne voit-il pas que cette nébuleuse révèle la véritable nature du régime républicain, qui saigne la France depuis 1791 (2) ? Pour l’instant, les Français sont domptés par l’intérêt personnel, la menace fiscale, la menace policière, mais combien de temps cela tiendra-t-il ? L’explosion est inéluctable, et le régime le sait très bien, aussi abat-il son dernier jeu. À voir Manuel Valls hausser son menton comme un guignol mussoliniesque, on ne doute plus de son fascisme (= fascination du pouvoir) et on ne serait pas étonné qu’il fasse tirer dans la foule, afin de sauver sa Putain-République avec qui il continue d’entretenir ce qui s’apparente à une véritable passion. Telle Salomé demandant à Hérode, contre une belle danse, la tête de saint Jean-Baptiste, la République continuera d’exiger le sang français (le carnage républicain est surtout spirituel, mais l’histoire a montré qu’il est aussi corporel) pour maintenir son idéologie, en échange du désir du pouvoir et du fric tous les deux rassasiés. [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-en-finir-avec-la

  • Incitons Facebook à bannir les Femen

     

    Après avoir lu ce post, un lecteur du Salon beige a réussi à faire censurer la page Facebook des "fans" des Femen en Italie :

     

    Femen facebook

     

    L'Observatoire de la christianophobie signale par ailleurs qu'une photo du compte des Femen France a également été censurée à la suite d'un signalement.

     

    A vos souris donc ! Voici comment procéder :

     

    • Rendez-vous sur la page Facebook d'une branche des Femen grâce à l'onglet "recherche"
    • Une fois sur la page, cliquez sur l'icône qui se trouve en haut à droite, soit sous la photo d'accueil, collée à l'onglet "message", soit à côté de l'onglet "modifier"
    • Sélectionnez "signaler la page"
    • Vous n'avez ensuite que l'embarras du choix : "contenu sexuellement explicite", "discours incitant à la haine"...
    • Validez !

     

    Vous pouvez procéder de la même manière pour obtenir la suppression d'une image ou d'un message par exemple, bref, partout où vous verrez cette icône avec un motif d'engrenage.

     

    Et pour signer la pétition demandant la dissolution des Femen, c'est par ici.

    Louise Tudy  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Christianophobie : la "justice" fait taire le clocher d’une église

    Jusqu’à présent, les cloches tintaient toutes les demi-heures à Boissettes, en Seine-et-Marne. Un riverain agacé avait porté l’affaire devant le tribunal administratif. D’ici mercredi, les cloches doivent faire silence.

    C’est une véritable guerre de clocher qui divise la commune de Boissettes, en Seine-et-Marne. La vie de ce petit village de 400 habitants était jusqu’à présent rythmée, notamment, par le tintement toutes les demi-heures de la cloche de l’église. Seulement, la municipalité vient d’être condamnée par la cour administrative d’appel de Paris, relate Le Parisien . Les cloches devront d’ici mercredi cesser de marquer l’heure de jour comme de nuit. La justice estime que la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État fait du bâtiment un bien communal. Toutefois, son utilisation, comme celle des cloches, reste affectée à un usage religieux. Certains « usages locaux » ne peuvent être maintenus que s’ils datent d’avant 1905, ce qui n’est pas le cas de Boissettes.

    L’affaire remonte à 2006. Un couple de riverains agacés saisit, à l’époque, le tribunal administratif de Melun. Leur maison se trouve juste en face de l’église. Ils ont acheté le bien peu de temps auparavant. « Nous n’avons jamais demandé à ce que tout s’arrête, mais simplement une trêve de 22 heures à 6 heures, en réglant ça à l’amiable, explique le plaignant dans Le Parisien. On voulait juste dormir. » En 2010, la justice lui donne raison et propose un compromis : les cloches s’arrêteront de sonner entre 23 heures à 6 heures. La décision mécontente toutefois le maire, Jean-Pierre Legrand, qui fait appel. « J’ai voulu défendre une tradition qui remonte à 1967, se justifie l’élu. Deux cents personnes du village ont signé une pétition pour le maintien de cet usage civil. »

    La commune s’est finalement conformée à la décision du tribunal administratif. Mais, entre-temps, la justice suit son cours. Et la cour administrative d’appel de Paris condamne la mairie à verser 1000 euros au couple de riverains, tout en ordonnant l’arrêt des cloches. Le maire devra également prendre un arrêté pour autoriser l’usage civil des cloches de l’église dans des cas de périls exigeant un prompt secours. Jean-Pierre Legrand s’inquiétait de voir cette affaire faire jurisprudence. Dans les précédents cas, la justice n’a pas toujours tranché en faveur du plaignant. En 2004, un habitant de la commune de Férin, dans le Nord, avait déjà réussi à faire taire le carillon de l’église, qui sonnait matin, midi et soir. Le maire avait fait appel. La cour administrative d’appel de Douai était finalement revenue sur la décision, estimant que la nuisance sonore ne portait pas atteinte à l’ordre public.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Christianophobie-la-justice-fait

  • Les Femen crient victoire... mais seulement en France

    C'est ce que rapporte cet article consacré à la demande d'éclaircissements du député UMP Valérie Boyer quant au financement du mouvement - une question déjà relayée par votre blog, et qui n'a pas reçu de réponse du ministère de l'Intérieur à ce jour.

    On apprend que la plainte du curé de la Madeleine n'a pas eu de suites, tandis qu'en Allemagne, la profanation de la messe de minuit à Cologne pourrait valoir jusqu'à trois ans de prison à son auteur. Résultat : les Femen se moquent ouvertement de l'Eglise en France, mais s'inquiètent de ce qui leur arrive en Allemagne, proférant sur les réseaux sociaux des menaces contre le pape si leur "Joséphine" devait rester derrière les barreaux.

    L'Observatoire de la christianophobie invite chacun à signaler à Facebook les propos insultants ou menaçants de la page des Femen en France, afin de parvenir à la faire supprimer comme cela a été fait en Roumanie.

    Louise Tudy

  • Manuel Valls juge et partie ?

    Une crise sociale, économique, identitaire, morale, d’une violence et d’une dangerosité sans précédent depuis la guerre tabasse les Français, l’insécurité explose, mais pour le Système, l’apocalypse (y compris au sens étymologique du terme…) réside dans la propagation de la quenelle ! Ils prennent vraiment les Français pour des abrutis! Bruno Gollnisch l’a dit le 19 décembre dans l’hémicycle du Conseil régional de Rhône-Alpes, en réponse à un élu écolo-gauchiste le mettant en cause : oui ce geste de la quenelle est un «bras d’honneur édulcoré fait aux puissances de l’établissement». Non «il ne s’agit pas d’un salut nazi ou antisémite». C’est pourtant cette  dernière signification fantasmée que veulent imposer à des fins intéressées un certain nombre d’officines communautaristes liées aux partis de l’Etablissement et/ou vivant de  nos impôts.

     Dernière affaire en date, le converti à l’islam Nicolas Anelka, ex attaquant de l’équipe de France, a fêté son premier but samedi avec West Bromwich Albion en championnat d’Angleterre avec une  quenelle  en qualifiant ce geste « juste de spéciale dédicace à (son) ami humoriste Dieudonné ».

     Il n’en fallait pas plus pour que l’ex ministre de sports Chantal Jouanno conspue « un geste nazi clairement antisémite », criant au scandale comme sa remplaçante socialiste, Valérie Fourneyron, sur la même longueur d’onde que Dalil Boubakeur, recteur de l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris. Celui-ci s’est fendu d’un communiqué pour condamner le footballeur, et qualifier la « quenelle » de « geste hybride entre le salut nazi et le bras d’honneur inversé ».

     Même son de cloche d’un pseudopode du PS comme l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a dénoncé dans un communiqué « la lâcheté du soutien de Nicolas Anelka à Dieudonné », assurant «qu’à l’instar de Dieudonné qui se cache sous le masque de l’humour, les personnes qui miment le geste de la quenelle n’assument pas leur antisémitisme». «Anelka déshonore aujourd’hui les valeurs du sport».

     M. Anelka a eu beau jeu de répliquer via Twitter : «Signification de quenelle: anti-système. Je ne sais pas ce que le mot religion vient faire dans cette histoire !». «Je demanderai donc aux gens de ne pas se faire duper par les médias. Et bien sûr, je ne suis ni antisémite ni raciste et j’assume totalement mon geste».

     Comme nous le notions sur ce blog le 18 décembre rapportant les propos de Marine Le Pen sur Europe 1, «le FN n’a pas d’avis sur la quenelle d’un humoriste (Dieudonné, NDLR)». « Ce n’est pas parce que Le Monde et Libé se ridiculisent à faire leur une (sur ce phénomène) et une analyse sociologique de la quenelle que nous devons les suivre. »

      Bref, comme l’affirmait  Bruno Gollnisch, les Français jugeront aussi  durement que Marine les petits Machiavel qui tentent  une nouvelle fois ce type de diversion pour camoufler leurs impuissances et leurs turpitudes.

      Il n’empêche qu’une offensive se dessine pour interdire si ce n’est le geste, du moins les spectacles de son « inventeur », à savoir Dieudonné. Un humoriste à l’évidence de très loin parmi les plus populaires de France, si l’on en juge par le succès de ses spectacles…qui font rire beaucoup de nos compatriotes.

     Dans Le Parisien, avec le soutien explicite de François Hollande, soutien que ce dernier à réitéré depuis l’Arabie saoudite où il est en visite officielle, Manuel Valls expliquait vendredi vouloir étudier «toutes les voies juridiques» pour interdire les spectacles de Dieudonné, afin de  «casser une mécanique de la haine».

     Dimanche après-midi, Jean-François Copé a cautionné les pulsions éradicatrices du ministre socialiste par un tweet : «Soutien total à la décision de M. Valls. Assez de ce silence convenu devant l’antisémitisme de Dieudonné et de ceux qui le cautionnent».

     Le maire UMP de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Jean-Marc Pujol, a lui aussi dit soutenir «totalement l’action du ministre de l’Intérieur». Il y a sept mois, il avait tenté de faire interdire le spectacle de Dieudonné par un arrêté municipal, finalement cassé par le tribunal administratif de Montpellier. La ville de Marseille, dirigée par le tout aussi calamiteux Jean-Claude Gaudin, vient également de demander l’annulation d’une représentation. Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a salué, dès vendredi soir, la «bonne initiative de Manuel Valls face à l’attitude inqualifiable, l’antisémitisme et le racisme de Dieudonné».

     Bruno Gollnisch, à l’instar de tous les dirigeants du Front National,  s’élève contre cette menace d’interdiction. Notre Mouvement a en effet le mérite de la cohérence, celle qui explique qu’il a toujours défendu le principe de la liberté d’expression. Un principe, faut-il le rappeler, encore et toujours, qui doit surtout  permettre à celui qui ne pense pas comme vous,  ou dans le même sens que l’idéologie dominante, de s’exprimer.

     C’est pourquoi le vice-président du FN,  Florian Philippot a déclaré sur RMC qu’il trouvait « très dangereux » ce souhait de  Manuel Valls d’«interdire des spectacles d’un humoriste, là on tombe dans une dérive extrêmement préoccupante pour la liberté d’expression en France. »

     Un autre vice-président frontiste, Louis Aliot, a dénoncé l’initiative du ministre. « Faire interdire un spectacle, aussi provocateur soit-il, est une atteinte à la liberté et la marque d’une dictature idéologique rampante ». Et « Dieu sait si je ne partage pas la posture de Dieudonné », a-t-il  précisé.

     Avec une duplicité qui n’est pas pour nous étonner, Manuel Valls a vu dans cette réaction du FN «la démonstration qu’il y a aujourd’hui des affinités perfides qui sont à l’œuvre. Les propos de Dieudonné ne choquent pas le Front National alors qu’ils devraient choquer tous les républicains » (sic).

     « C’est bien la preuve, s’il en fallait une, que le FN est un parti d’extrême droite ».« Monsieur Philippot reflète la complaisance de la famille Le Pen à l’égard de Dieudonné », a ajouté Manuel Valls qui affirme par ailleurs que « la liberté d’expression est sacrée mais le racisme et l’antisémitisme sont des délits. Depuis longtemps, Dieudonné n’est plus un comique et sa démarche ne relève plus de la création. Pour tout dire, il ne fait plus rire personne ».

     Cette saillie  mensongère et haineuse de M. Valls, vient en écho à l’article foutraque rédigé par David Doucet dans Les inrocks expliquant que c’est l’antisionisme des  historiques du FN qui expliquerait ce soutien à Dieudonné. Quant à celui exprimé par Florian Philippot, il constituerait «un écart dans la stratégie de dédiabolisation entreprise par Marine Le Pen et un retour aux fondamentaux du parti… »

     Plus prosaïquement, constatons que l’arrivée à la présidence du FN de Marine n’a pas introduit un bouleversement sur cette question. Comme avec Jean-Marie Le Pen et comme le disait Bruno Gollnisch, « le Front National campe sur une position juste et mesurée concernant le conflit israélo-palestinien: le droit pour le peuple juif, comme pour le peuple palestinien, de vivre en paix, dans des frontières sûres et reconnues. Un sentiment partagé officiellement,  peu ou prou, par l’ensemble de la classe politique française et européenne. »

     « En politique étrangère, dans les relations internationales comme en politique intérieure, un patriote doit toujours se demander si son action répond à la défense de l’intérêt national. Bref, le FN n’est dans l’absolu  ni pro ni anti-sioniste, mais pro-français tout simplement !», sachant que  selon la sentence bien connue  les Etats ont des intérêts permanents et des amitiés transitoires

     Et nous savons aussi que «les intérêts géopolitiques de Washington, souvent liés à ceux de Tel-Aviv (et inversement), ne sont pas toujours, très loin s’en faut, ceux des Français et des Européens, et sont très souvent antinomiques avec la traditionnelle politique arabe  de la France. »

     Cela suffit-il à faire du FN un mouvement antisémite ? Bien sûr que non, sauf peut être aux yeux de MM. Valls, Copé, Hollande, des caciques de  l’UMPS communiant dans la même servilité mondialo- atlantiste.

     Enfin, dernière remarque, Manuel Valls en montant au créneau de manière si  brutale contre Dieudonné ne peut-il pas être soupçonné  d’être à la fois juge et partie? Car à l’antisionisme  virulent de l’humoriste qu’il entend abattre en lui interdisant d’exercer son métier, s’oppose son sionisme militant.

     En 1991 relevait le site musulman Oumma.com,  le mentor de M. Valls, Dominique Strauss-Kahn,  avait déclaré: « Dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël ».

     Le 17 juin 2011,  lors d’une conférence-débat organisée par l’antenne strasbourgeoise de Radio Judaïca  et qui a été filmée,  c’était au tour du futur ministre de  l’Intérieur, maire d’Evry et député de l’Essonne non seulement de se  déclarer « également hostile à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU», mais aussi d’évoquer le «lien éternel» -à travers son épouse- qui le relie avec «la communauté juive et Israël ».

     Cette vidéo  fait le tour d’internet et au regard de l’activisme anti-Dieudonné déployé aujourd’hui par ce ministre, elle ne manquera pas, et c’est fâcheux,  d’alimenter un sentiment que celui-ci  prétend combattre.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/30/manuel-valls-juge-et-partie/

  • Chômage : la langue de bois de monsieur Sapin

    Une fois le rideau baissé, on revient à la réalité que nos dirigeants semblent ignorer tout en s’en prétendant les maîtres.

     
     

    La lourde insistance des médias avait donné l’impression qu’un rendez-vous habile était préparé par le pouvoir afin de sortir le lapin de « l’inversion de la courbe du chômage » d’un chapeau rempli de contrats aidés. On se disait que si le Président était nul en économie, il avait gardé la main énarchique pour camoufler ses échecs en petits succès de communication. Même pas !

    Il avait réussi à diriger tous les regards sur cette courbe qui, en soi, ne signifie rien. Il était parvenu à faire croire qu’une baisse sur quelques mois du nombre des demandeurs d’emploi soutenue par l’injection massive d’argent public pour créer des emplois artificiels serait une grande victoire, celle de la parole tenue. À 18 heures, le ministre va parler. Les titres positifs sont déjà prêts, tant on sent l’opération bien orchestrée. Résultat : 17 000 chômeurs de plus !

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  • Écologie et immigration : même rhétorique ?

    Tribune de Max Falque, membre de l’Institut Turgot.

    ♦ Les institutions et l’organisation d’un pays sont une ressource rare. Vouloir les ouvrir au monde entier ne peut aboutir qu’à leur destruction. La métaphore de la chaloupe est particulièrement pertinente. Une condamnation sans appel de l’immigration actuelle
    Nos lecteurs trouveront ici un texte magistral de Max Falque du très libéral Institut Turgot.
    Polémia.

    « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. La France doit rester ce qu’elle est : une terre d’asile… mais pas plus », déclarait  Michel Rocard dans l’émission 7/7 du 3 décembre 1989.

    A l’époque, cette déclaration de l’ancien premier ministre socialiste a semé le trouble au sein de la bien-pensance française (de Gauche mais aussi de Droite). En fait elle s’inscrit dans la théorie générale de la tragédie du libre accès rendue célèbre par l’américain Garrett Hardin dans un article paru sous le titre de  Tragedy of the Commons  publiée quelque vingt ans plus tôt dans la revue Science (1968).

    La thèse est désormais bien connue, notamment par les environnementalistes (1) du monde entier : le libre accès de tous à une ressource limitée, en l’occurrence un pâturage communal (ou vaine pâture), conduit inévitablement à sa surexploitation (surpâturage) et à terme à sa destruction.

    Cette « tragédie » est généralisable à toute ressource mal ou pas appropriée telle que l’eau, l’air, la mer, la biodiversité… mais aussi à toutes celles dont les droits de propriété sont mal définis et/ou mal protégés en raison de leurs caractéristiques physiques, ou de lacunes institutionnelles.

    La théorie de Hardin a révolutionné la problématique environnementale à partir de la fin des années 1970 en plaçant au centre du débat les rôles respectifs des droits de propriété et de la réglementation. Si Elinor Ostrom, prix Nobel d’Economie 2009, a su mettre en évidence le rôle de la propriété en commun (à ne pas confondre avec la propriété collective) pour la gestion à long terme de nombreuses ressources, il n’en demeure pas moins que le libre accès, souvent sous-produit de la propriété collective, est au cœur de la destruction des ressources lorsque se manifeste la rareté.

    Mais Hardin a étendu son analyse à la gestion des flux migratoires qui, depuis une trentaine d’années, font l’objet de débats idéologiques et, désormais, politiques. Les derniers événements tragiques de Lampedusa auront à nouveau bouleversé l’opinion sans apporter la moindre solution.

    Dans un autre article datant de 1974 (Living on a lifeboat) Hardin s’est efforcé de clarifier le débat entre répression et compassion. Les responsables ne veulent pas regarder la réalité en face (celle de Michel Rocard) alors que l’opinion perçoit le caractère suicidaire et insoutenable de laisser le libre accès en Europe à des dizaines de millions de pauvres. Dans la mesure où il s’agit précisément de navires surchargés, la métaphore de Hardin de la chaloupe est particulièrement pertinente : « tout se passe comme si chaque nation riche est représentée par une chaloupe de sauvetage occupée par des personnes relativement riches. A proximité, une centaine de pauvres, à bord d’une chaloupe surchargée qui a fait naufrage, surnagent quelques heures dans l’espoir d’être recueillis par une chaloupe de riches c’est-à-dire bénéficier de la bonté des belles âmes qui sont à bord. Que vont faire les passagers de la chaloupe riche ? »

    Hardin décrit les trois attitudes possibles :
        • Se conformant au précepte chrétien « d’aider son prochain » ou à l’impératif marxiste « à chacun selon ses besoins », ils doivent recueillir les quelques cents naufragés. Résultat inévitable : la chaloupe coule et 150 personnes meurent noyées.
        • Si la chaloupe dispose d’une dizaine de places supplémentaires (facteur de sécurité) il est possible de recueillir au maximum dix passagers mais alors apparaît le problème de la règle à établir pour le choix des naufragés à sauver: tirage au sort, priorité aux enfants, aux femmes enceintes, aux travailleurs qualifiés et vigoureux ? Mais alors quelle justification morale pour l’abandon des 90 autres naufragés ?
        • Afin de préserver toutes les chances de survie de l’embarcation les passagers de la chaloupe riche refusent de porter secours. Cette situation apparaît immorale mais rationnelle dans la mesure où il est toujours possible aux passagers riches, et, menés par des sentiments de compassion, de sauter à l’eau (2) pour laisser leurs places aux pauvres. On notera qu’un un tel comportement altruiste a peu de chances de se produire au sein des multiples groupes prêchant l’immigration pour tous, mais dont les bons sentiments masquent parfois des intérêts moins nobles : main-d’œuvre bon marché, subventions aux multiples associations d’aide aux immigrés, sinon politique politicienne, satisfaction morale…
    L’absence de choix politiques est désastreuse, sinon criminelle, car elle comporte trois séries de conséquences :
        • les milliers de victimes qui chaque année périssent en tentant d’accéder à la terre promise ;
        • les couts d’accueil  très élevés et de contrôle peu efficace des frontières ;
        • l’incapacité de régler le problème de la pauvreté et  le risque de déstabilisation sociale et politique des pays d’accueil.
    Que faire ?
    D’abord bien poser le problème et ses enjeux économiques, politiques et sociaux. Ensuite se demander pourquoi des pays potentiellement riches poussent de facto à l’exil les excédents les plus dynamiques de leur population. Rien, sinon leur propre impéritie (mauvaises institutions, guerre, corruption), ne justifie cet exode qui, cerise sur le gâteau, conforte la survie des autocrates et leurs comportements incompétents voire criminels.
    Sur le plan pratique est-il cohérent d’accueillir ces malheureux alors que l’on déploie des moyens de surveillance pour les sauver mais aussi les décourager, voire les repousser ?
    Il est grand temps que la France, et au-delà les pays européens, tiennent compte de la constatation de Michel Rocard car les intentions, pour nobles et pures qu’elles soient, ne peuvent servir d’excuse et/ou de justification à une politique (ou absence de politique) incohérente, voire hypocrite, qui, poussée à ses extrêmes, sera suicidaire pour la société dans son ensemble, et plus particulièrement pour les malheureux de la planète… à l’exception des quelques passagers d’une chaloupe chanceuse.
    France , terre d’asile… mais pas plus !
    Enfin constatons qu’au-delà de l’immigration, la tragédie du libre accès, de fait, menace de nombreuses institutions, dont par exemple celles qui concernent la santé, le chômage, l’éducation… La simplicité du diagnostic n’a d’égal que la complexité de mise en œuvre des solutions !
     Max Falque, Institut Turgot, 17/12/2013
    NOTES :
    (1) Je pense avoir été le premier à la présenter en France dans « Libéralisme et environnement » in « Futuribles », mars 1986, suivi de commentaires critiques de B. Lalonde, J. Theys, V. Renard
    (2) A ma connaissance, et sauf exception, les belles âmes se contente de sauter dans leur piscines !
    Source : http://blog.turgot.org/index.php?post/Falque-immigration2

    http://www.polemia.com/ecologie-et-immigration-meme-rhetorique/

  • S’arranger avec la liberté.

    Dernière idée du gouvernement : interdire Dieudonné de se produire. La bêtise du gouvernement est sans limite. Ce n’est pas que Dieudonné fasse parti de nos amuseurs favoris, nous ne goûtons absolument pas à son genre d’« humour ».

    Utiliser l’antisémitisme pour faire applaudir une salle n’a rien de louable.

    Toutefois, il est une chose qui pourrait nous faire bien rire, si elle n’était poussée à un tel degré, c’est l’indignation à géométrie variable de nos élites bien pensantes. Elle est maintes et maintes fois dénoncée ici ou là. Vous trouverez dans cet article une petite anthologie (largement non exhaustive !) des appels à la liberté d’expression de cette belle gauche, notamment à l’occasion de l’affaire Castellucci. Il ne s’agit pas de louer les débordements parfois violents qui ont eu lieu, seulement montrer que la liberté d’expression n’est pas accordé à tous de la même manière.

    Dans Libé pour commencer :

    « Le ministère de la Culture a condamné samedi les perturbations qui, selon Frédéric Mitterrand, « portent atteinte au principe fondamental de liberté d’expression, protégé par le droit français », rappelant que la justice a débouté l’association Agrif, proche du FN, qui exigeait l’annulation de la pièce. » [1] [...]

    Mathieu Colin - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?S-arranger-avec-la-liberte