Paris fait de même sans qu’il y ait à s’en étonner
Les cris d’orfraie poussés par quelques dirigeants européens désignant les Américains comme de vils espions trahissant leurs alliés, interpellent. Oh, certes, c’est le moins qu’ils pouvaient faire en attendant, peut-être, une position commune de l’Europe, qui aura toutefois bien du mal à engager des mesures de rétorsion. Mais cela est une autre histoire.
Non, ce qui interpelle est la profonde stupeur de ces mêmes dirigeants. De deux choses l’une. Soit ils ne se sont pas penchés sur l’histoire des relations américano-européennes depuis 1945, soit ils se moquent des citoyens européens en affichant une indignation feinte.
Car en fait, l’espionnage américain sur l’Europe et le monde est de notoriété publique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la presse se fait l’écho de tels agissements. Tout le monde le sait. Depuis des décennies, les Etats-Unis exercent une surveillance constante du monde et, dans certains cas, font même appel aux Européens pour cela. Le réseau mondial d’écoute Echelon en est l’exemple le plus connu. Que l’Agence centrale de renseignement (CIA) pose des micros un peu partout et recrute des agents au sein même des gouvernements européens n’est pas nouveau.
Le journaliste Vincent Nouzille a très bien raconté tout cela dans son livre Des secrets si bien gardés – Les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses présidents 1958-1981, (Fayard, 2009). On y apprend que, dès 1945, et plus particulièrement à partir du retour du général De Gaulle aux affaires en 1958, les Etats-Unis vont se livrer à d’intenses activités d’espionnage à l’encontre de la France mais aussi de nombreux autres pays dans le monde. Sont notamment espionnés la politique étrangère française et les travaux sur la bombe atomique.
En février 1960, leurs avions décollent de Libye pour faire des prélèvements dans le nuage radioactif émis lors du premier essai nucléaire français. Dans les années 1960, un avion militaire pénètre l’espace aérien français pour prendre des photos de l’usine nucléaire de Pierrelatte, dans la vallée du Rhône, et, face à la protestation française, les Etats-Unis se contenteront d’exprimer quelques regrets.
L’avènement des satellites d’observation et d’écoute électronique à partir de 1961 a accru les capacités américaines en matière de renseignement. Des satellites comme les KH-11, au prix unitaire de 1,5 milliard de dollars, prennent des photos avec une résolution de 10 cm. Les satellites Magnum interceptent plus de 100 millions de communications par mois. La manne récupérée est même exhibée.
Tout le monde espionne tout le monde
En 1995, le président Bill Clinton donnait son autorisation à la révélation publique de centaines de photos prises par ces satellites en France ou ailleurs. Sans vergogne ni état d’âme. Avec un budget spatial militaire de 40 milliards de dollars dont plus de la moitié est consacrée au renseignement, il n’est pas étonnant que l’information récupérée déborde.
Autre exemple : un jour, alors que j’étais en réunion au Pentagone, un officier de la Navy s’est tout à coup dirigé vers moi pour me dire dans le creux de l’oreille : « L’essai que vous venez de réaliser de votre missile M4 a parfaitement marché. » Les grandes oreilles américaines avaient bien fonctionné. Mon ami Vassily Michine, qui fut le patron du programme lunaire soviétique, m’a raconté naguère que les espions américains étaient partout en URSS, même dans le bunker de lancement de la fusée lunaire soviétique à Baïkonour.
Le KGB savait que l’un des techniciens russes trahissait au profit des Américains mais n’a jamais pu le confondre. La confirmation allait arriver trente ans plus tard, la guerre froide terminée. Alors que Michine vendait aux enchères chez Sotheby’s, à New York, le journal qu’il avait tenu quotidiennement dans les années 1960, un homme lui donna une photo de lui prise dans le bunker de Baïkonour par cet agent russe au service des Etats-Unis. L’homme disparut aussi vite qu’il était entré. Trente ans après, la CIA fanfaronnait. C’était de bonne guerre.
Ne soyons pas naïfs, tout le monde espionne tout le monde. Et, soyons réalistes et honnêtes, tous les pays font de l’espionnage tout en le condamnant. Si la guerre froide est terminée, ce n’est pas pour autant que nous sommes entrés dans un monde de parfait apaisement. Hier, l’espionnage militaire et politique contre l’URSS prévalait. Aujourd’hui, il est devenu essentiellement économique et politique, avec de nombreux acteurs à surveiller. Et la France, par direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) interposée, participe à ce concert.
Aujourd’hui, les Américains dénoncent les activités d’espionnage cybernétique des Chinois et ne se privent pas de faire la même chose avec le monde entier. Pour ma part, j’ai passé trente ans de ma vie à chercher et à récupérer des informations sur les armes nucléaires américaines, ce qui ne m’empêchait pas de m’acoquiner avec les Américains pour échanger des informations sur les missiles soviétiques.
Que les politiques s’en étonnent est étonnant. Qu’ils protestent est normal. En tout cas, il y a une chose que l’on sait depuis longtemps, c’est que le monde n’est ni tout blanc ni tout noir, et qu’il est perpétuellement en guerre. Le seul problème est que l’on ne sait plus différencier nos amis de nos ennemis.
Jacques Villain, Membre de l’Académie de l’air et de l’espace.
Le Monde, 26/10/2013
Jacques Villain est aussi historien de la conquête spatiale et de la dissuasion nucléaire ainsi que colonel de la réserve citoyenne(air). Il a notamment obtenu le prix Roberval grand public en 1999 pour A la conquête de la lune : la face cachée de la compétition américano-soviétique.
http://www.polemia.com/les-etats-unis-nont-jamais-cesse-despionner-la-france/
anti-national - Page 920
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Les Etats-Unis n’ont jamais cessé d’espionner la France
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Léonarda et le Radeau de la Méduse
Quel pays surprenant la France ! Si la peine de mort est abolie dans notre pays, il n'en est pas de même du ridicule. La Gauche, les associations et les médias s'en sont donnés à coeur joie pour se payer la tête des Français, et tout cela pour quoi ? Pour apprendre ni plus ni moins que la justice avait bien fait son travail en se basant sur une vérité bien dérangeante pour la Morale à la française.
Inutile de revenir sur ce feuilleton pitoyable dans lequel tout le monde a manipulé tout le monde, à commencer par la malhonnêteté des médias qui n'est plus à démontrer et qui rappelle étrangement l'affaire Méric que j'avais déjà dénoncée sur mon blog, pour m'attarder plus sérieusement sur le rôle de la Gauche dont la situation actuelle rappellerait à s'y méprendre le célèbre tableau de Géricault "Le Radeau de la Méduse".
Si la police a manqué de discernement dans cette affaire, comme on nous le ressasse tant, il en est beaucoup d'autres qui devraient se sentir visés. Quant à l'école qui doit, selon la formule en vogue, servir de sanctuaire pour sauver les apparences d'une morale bien défaillante, il serait temps de l'étendre à bien d'autres domaines. Car si sa modeste mission était au moins de faire en sorte d'éviter de fabriquer des illettrés et des chômeurs, je me contenterais bien volontiers de ce vocable.
Mais revenons à la Gauche. Tous se sont battus pour que François Hollande accède au poste suprême. Cette majorité présidentielle, qui devrait soutenir le président de la République pour ne former qu'un seul bloc autour de sa personne, ressemble davantage à une mare aux canards qu'à une sorte de "FRONT REPUBLICAIN", terme à la mode. C'est pourquoi, si certains ne sont plus d'accord avec ses décisions, il leur reste une alternative : DEMISSIONNER. Mais peut-être que le goût du pouvoir passe-t-il au-dessus de certaines convictions politiques !
Pour être plus précis dans mes propos, on pourra relever quelques exemples. Ainsi, M. Mélenchon qui se permet d'exiger, à quel titre je vous le demande, la démission de M. Valls, lui qui fut incapable de battre le FN, alors que, en son temps, même le roi disait "Nous voulons". J'observe par ailleurs que ce monsieur est beaucoup plus à l'aise sur les plateaux télévisés, où il fait un malheur en dénigrant régulièrement François Hollande, que de réussir à renvoyer dans ses foyers Mme Le Pen au nom des principes républicains. Et que dire de M. Harlem Désir qui s'oppose aux décisions du chef de l'Etat. Son départ du PS ne serait pas une grande perte pour la France compte tenu de l'opinion que j'ai à son égard. Quant aux Verts qui s'accrochent désespérément au pouvoir comme des huîtres à leurs rochers après avoir obtenu, grâce aux magouilles législatives, pardon, grâce à un "accord" PS/EELV, un groupe à l'Assemblée Nationale et des postes au gouvernement, leur reconnaissance envers le PS fait peine à voir. Je n'oublierai pas non plus le Parti communiste dont sa préoccupation première est de sauvegarder le peu qui lui reste en s'alliant à la majorité tout en la critiquant vivement. ET LES FRANCAIS DANS TOUT CELA ?
Alors, Mesdames et Messieurs de la Gauche et de l'Extrême gauche qui prétendez tous représenter les plus modestes et la classe ouvrière, utilisez donc vos cordes vocales à bon escient pour faire des vocalises en faveur des millions de chômeurs, retraités et travailleurs pauvres, sans-abris et mal logés qui aimeraient bien participer à ce vaste mouvement de générosité avant que le FN ne vous arrache le peu de crédibilité qu'il vous reste encore. Car le temps presse.
P.S.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/leonarda-et-le-radeau-de-la-meduse-142885 -
Antigones - Dansez devant les banques !
http://www.youtube.com/watch?v=NvI3RGSfrOY
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Un Nobel d’économie pour avoir créé une crise ?
Par Michel Santi
Le Nobel d’économie vient d’être décerné à Eugène Fama, né en 1939, un des pères du monétarisme et de l’idéologie néo-libérale. N’est-ce pas lui qui affirmait péremptoirement « que l’hypothèse des marchés efficients est une affirmation simple qui dit que les prix des titres et des actifs reflètent toutes les informations connues » ?
C’est en effet suite aux travaux d’économistes comme Fama, comme Milton Friedman (1912-2006) – lui aussi Nobel en 1976 -, et comme Burton Malkiel, né en 1932, que les marchés financiers subirent dès le début des années 1980 une authentique transfiguration.
Avec la participation active des plus hauts responsables politiques de l’époque comme Margaret Thatcher et comme Ronald Reagan qui devait même affirmer dans son discours d’investiture, le 20 janvier 1981 : « l’État n’est pas la solution à notre problème, l’État est notre problème » !
Dès cette période, le conservatisme économique et la régression sociale devaient régner en maîtres absolus. Le vide laissé par l’État fut tout naturellement comblé par le développement hyperbolique d’un secteur financier dès lors qualifié d’ »efficient », voire de « parfait ». Cette finance était en effet appelée à rendre tous les services à l’économie. Les marchés seraient une sorte de juge de paix qui remettrait de l’ordre dans les finances des entreprises et des ménages en imprimant tous les pans de l’économie de sa bienveillante efficience. Les adorateurs du marché financier étaient même persuadés que ses prix étaient la résultante d’un équilibre rationnel, et que l’emploi n’était en fait qu’une variable au service de l’optimisation des valorisations boursières. C’est en effet Burton Malkiel – qui, lui, n’est pas encore Nobel ! – qui assurait que « la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».
La dérégulation de nos économies et de la finance nous vient donc évidemment en droite ligne de cette hypothèse du marché efficient. Plus besoin de réglementation ni de garde-fous si le marché est efficient, donc optimal. Inutile de brider une bête qui se régule elle-même par le prix, qui élimine les plus faibles – c’est-à-dire ceux qui ont pris les mauvaises décisions – et qui fait gagner les plus forts.
C’est donc une authentique « sélection naturelle » qui s’opère par des marchés financiers omniscients et infaillibles. Comme cette autorégulation déroule ses effets bénéfiques sur l’économie, la tâche de l’État doit donc se réduire à sa plus simple expression. Hélas, ce rétrécissement du champ d’action de l’État – préalable incontournable à la dérégulation de la finance-, accouche depuis trente ans de crises bancaires et boursières à répétition. Ce laissez-faire ayant essaimé depuis le monde anglo-saxon jusqu’à l’Europe continentale pour ensuite toucher l’Amérique latine et l’Asie, c’est l’ensemble de la planète qui a progressivement été infectée par des bulles spéculatives dont l’implosion fait d’immenses ravages financiers, économiques et bien-sûr humains.
Aujourd’hui, c’est l’ensemble du spectre qui se retrouve contaminé par la financiarisation : l’énergie, l’immobilier, les denrées alimentaires, mais également l’éducation, voire la santé dans certains pays. Toutes les facettes de l’activité économique se retrouvent ainsi enchevêtrées dans une toile complexe tissée par la financiarisation. Voilà par exemple Goldman Sachs qui a investi il y a quelques mois 10 millions de dollars dans les prisons dans l’État de New York, avec les perspectives suivantes : récupérer sa mise si la récidive baisse de 10 %, la doubler si ce taux s’améliore, ou perdre la moitié de sa mise si la criminalité ne s’améliorait pas à New York ! Nos sociétés ont atteint aujourd’hui un tel degré de décadence qu’elles en viennent à déléguer au secteur financier de telles responsabilités, et leurs devoirs les plus élémentaires vis-à-vis de citoyens dans la détresse. Ces « obligations sociales », ou « social impact bonds », démontrent bien que l’obligation morale de la collectivité cède désormais la place aux institutions financières qui lèvent des fonds pour générer des profits, tout en se substituant à l’État.
Dans ce meilleur des mondes où le marché est censé être efficient, les malversations et les escroqueries sont réputées impossibles ! En effet, comme les marchés ne peuvent être efficients en présence de fraude, les actes malhonnêtes ne peuvent tout bonnement plus exister… précisément du fait de l’efficience des marchés ! Pourtant, qui sait que, aujourd’hui en 2013, – en pleine crise européenne et plus de six ans après les subprimes ! -, la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : « I’ll Be Gone, You’ll Be Gone”, soit en français : « je ne serai plus là, vous ne serez plus là » ? Qui signifie clairement que les cataclysmes de demain – inévitables comme conséquence des comportements d’aujourd’hui – ne sont pas le problème des financiers qui ne seront plus ici…et que d’autres devront gérer les problèmes.
En réalité, les abus de la finance sont passés dans nos mœurs. Et en fait, les banquiers et les financiers honnêtes ne sont plus de taille à entrer en compétition avec leurs collègues fraudeurs. C’est simple : une banque qui ne chercherait pas à masquer des pertes, ou à vendre des actifs pourris, ou à blanchir de l’argent, ou à influencer le cours d’un produit dérivé… ne serait plus compétitive et serait vouée à terme à faire faillite, ou à sévèrement décrocher en bourse. Dans la nature, la sélection darwinienne nous apprend que les plus forts survivent aux plus faibles. Dans l’univers de la finance, ce sont les malhonnêtes qui restent, voire qui prospèrent, tandis que sont damnés ceux qui se conforment aux règles du jeu.
Ce rouleau compresseur des escroqueries et des malversations porte un nom, la dynamique de « Gresham », qui fut décrite par George Akerlof, né en 1940 et Nobel d’économie 2001 : « Les transactions malhonnêtes tendent à faire disparaître du marché les transactions honnêtes. Voilà pourquoi le coût lié à la malhonnêteté est supérieur au montant de la tricherie ». Cette dynamique de Gresham – devenue aujourd’hui une dominante dans les marchés financiers – a donc pour conséquence une volatilisation de l’éthique au profit de la fraude, qui devient dès lors endémique. Ceux qui respectent la loi et la morale sont donc appelés à disparaître alors que leurs rivaux peu scrupuleux se maintiennent grâce à des artifices et à des manipulations qui compriment leurs coûts, ou qui gonflent leurs bénéfices. En d’autres termes, aujourd’hui, il devient « trop cher » d’être honnête !
Aujourd’hui, et alors même que le comité Nobel vient de distinguer un personnage dont les travaux ont précisément consisté à sacraliser les marchés, nous devons collectivement prendre conscience que ceux-ci ne créent nulle valeur, qu’ils doivent être subordonnés et placés fermement sous la tutelle de l’économie productive. L’éthique doit faire son retour au sein de la banque et de la finance, car cette crise est d’abord une crise morale ! Le préalable étant de tenter de répondre à la question du Nobel d’économie de 1998, Amartya Sen, né en 1933 : “Comment est-il possible qu’une activité aussi utile, comme la finance, soit devenue si immorale » ?
GestionSuisse.com
http://fortune.fdesouche.com/330647-un-nobel-deconomie-pour-avoir-cree-une-crise#more-330647
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« EuroGendFor » – l’armée privée de l’UE, prête au départ pour la Grèce
Il y a des articles après lecture desquels le lecteur se dit : « Ce n’est pas possible, je m’informe régulièrement et je pense être au courant des actualités la plupart du temps, pourquoi je ne sais rien de cela ? » Le présent article est un tel article. Ceux qui pensent qu’il s’agit dans le contexte d’Euro-Gend-For d’un terme lié à la notion anglaise « gender » – définition artificielle et très à la mode du « genre », du « sexe social » – se trompent.
Le nom est un morceau de magnificence issu du pouvoir d’innovation intellectuelle des Français : au lieu d’une troupe de l’UE de malfrats violents à la Rambo, ou des Bodyguards à la paie de Goldman-Sachs selon le modèle Blackwater, est née une armée privée dénommée « Force de gendarmerie européenne » (FGE). Les Allemands du camp d’Angela Merkel pourraient ainsi détourner sur les Français le « mécontentement » que l’Europe de l’euro, prétendument si amoureuse de la liberté, déclenche dans les pays où elle intervient. Mais cette mascarade se terminera au plus tard à l’arrivée en Grèce.
Cela fermente en Espagne, les protestations publiques augmentent de jour en jour. Tandis que les Allemands recommandent aux Méditerranéens de se lever plus tôt, de prendre moins de vacances et de travailler plus, la colère du peuple grec se décharge dans les rues du pays. Cela fermente et bouillonne partout, les hommes craignent des situations semblables à des guerres civiles déclenchées par la crise dans toute l’Europe. On s’en rend compte au bureau central de l’Union européenne, et depuis longtemps, l’on a pris des mesures correspondantes.
On prépare maintenant pour la première fois l’engagement de l’armée privée de l’UE qui s’apprête à partir pour la Grèce. A peine un Européen connaît cette unité secrète qui répond au nom d’« EuroGendFor ». Le quartier général de cette unité d’intervention spéciale de 3000 hommes se trouve à Vicence en Italie. L’ancienne ministre française de la Défense Alliot-Marie a initié la fondation de cette troupe, après des troubles de plus en plus fréquents sous formes de batailles de rue et de pillages suscités par des adolescents musulmans immigrés en France. « EuroGendFor » est à la fois police, police judiciaire, armée et services secrets. Les compétences de cette unité sont pratiquement illimitées. Elle doit, en coopération étroite avec les militaires européens, garantir la « sécurité en territoires de crise européens ». Sa tâche consiste surtout à réprimer des révoltes. De plus en plus d’Etats membres de l’UE adhèrent à « EuroGendFor ».
La suite sur Comité Valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2445 -
Droit du sol, droit du sang ? par Louis-Joseph Delanglade
Il a peut-être la fibre littéraire mais historique pas du tout : ce samedi 26, dans sa revue de presse de 8h30 sur France Inter, M. Levaï oppose au droit du sang « notre bon vieux droit du sol révolutionnaire et républicain ». Faux, bien entendu. Qu’on le date de 1515 (arrêt du Parlement de Paris) ou même de 1315 (édit de Louis X le Hutin), le jus soli existe en droit français, sous l’Ancien Régime – même si la notion de nationalité est postérieure. Le Code civil l’abolit au profit du jus sanguinis en 1804 et il faudra attendre 1889 pour que se manifeste la prétendue « générosité » d’une République surtout soucieuse de se pourvoir en soldats. Cela dit, le droit du sol est effectivement aujourd’hui un des grands marqueurs de la gauche idéologique, qui y voit le meilleur moyen de subvertir à terme la nation française.
Ne pas confondre droit du sol et naturalisation. M. Ory, historien et universitaire, choisit de proposer à notre admiration et à notre reconnaissance, dans son « Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France », 1112 figures, toutes remarquables. Il précise « que nous sommes depuis deux siècles une vieille terre d’immigration et que toute cette immigration a réellement enrichi la France ». On peut contester la première proposition : la France, au sens que donne M. Ory à ce mot, est une terre d’immigration depuis toujours et nombre d’étrangers de qualité sont venus l’enrichir au cours des siècles précédant la Révolution. Quant à la seconde proposition, on peut se demander si ces étrangers, devenus français par choix, n’ont pas au fond restitué à leur nouvelle « patrie », en devenant ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils avaient d’abord reçu d’elle.
On comprend bien que les 1112 de M. Ory n’ont rien à voir avec ces centaines de milliers, ces millions de « nouveaux » Français ou en attente de l’être. Quand l’immigration devient invasion, le problème est d’abord quantitatif : à (faire) croire coûte que coûte qu’un pays de cinquante millions d’habitants peut digérer un apport de quinze millions de personnes en trente ans, c’est le pays lui-même que l’on met en danger de mort. D’autant que ces « étrangers » sont, dans leur majorité, inintégrables et inassimilables, en raison de leur appartenance à une (des) communautés ethno-culturelle(s) bien trop éloignées de nous, appartenance que trop peu remettent en cause, les moyens modernes de communication leur permettant de conserver le contact avec leurs pays d’origine, lesquels, du coup, restent leurs vrais pays et celui de leurs enfants nés en France et bénéficiant du droit du sol. Immigration, naturalisation, droit du sol : la boucle est bouclée.
Sans doute est-il encore possible de contrer le « grand remplacement » dénoncé par M. Camus. S’impose évidemment le réaménagement des modalités d’application du droit du sol (pour tous, pas seulement pour les enfants de clandestins, comme le réclame le très politicien M. Copé). Mais cela ne suffirait pas. Il faudra aussi viser le tarissement, à titre conservatoire, de toute immigration de masse, régulière ou clandestine. Il faudra, enfin, procéder à un examen critique des apports démographiques « extérieurs » de la période post-coloniale.
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2013/10/27/droit-du-sol-droit-du-sang-par-louis-joseph-delanglade-52067.html -
De 900 à 2300 mosquées en France
Samedi 26 octobre, « On n’est pas couché », France 2 (via Minute)
Alain Finkielkraut déclare :
« En 1983, il y avait 900 lieux de culte musulman en France. Aujourd’hui, il y en a 2300. En Seine-Saint-Denis, il y a aujourd’hui 145 lieux de culte musulman contre 117 lieux de culte catholique. Pour un pays islamophobe, la performance est intéressante. Pendant ce temps-là, dans tous les pays de l’arc arabo-musulman, les chrétiens sont contraints à fuir et les églises sont attaquées ou détruites! »
Michel Janva -
Alain Finkielkraut fait peur au parti remplaciste au pouvoir !
Jean Birnbaum, dans Le Monde, accuse Alain Finkielkraut d’avoir été « contaminé » par votre pensée… Le philosophe va-t-il rejoindre le cercle des « excommuniés » ?
J’espère bien que non. Il est difficile d’excommunier un homme qui a des centaines de milliers de lecteurs. Ce serait les excommunier eux aussi. Ce serait aussi ridicule que de continuer à appeler d’extrême droite un parti qui a pour lui vingt, trente ou quarante pour cent des électeurs. Finkielkraut, avec son intelligence, son courage, son talent, ses origines (et je ne pense pas seulement à son origine culturelle mais à son origine idéologique aussi bien, à son itinéraire), est merveilleusement précieux pour les patriotes parce qu’avec lui les remplacistes, en face, peuvent difficilement faire leur coup habituel du ventre encore fécond et des heures les plus sombres. Les Français se disent à juste titre que si un homme comme lui voit ce qu’il voit et dit ce qu’il dit, c’est qu’il doit bien y avoir quelque chose à voir et à dire, malgré ce qu’affirment quotidiennement Le Monde, France 2, France Culture, Le Nouvel Observateur et les neuf dixièmes des organes de presse, qui estiment, en accord avec la sociologie de cour, qu’il ne se passe rien, que le Grand Remplacement est un pur fantasme, né de l’imagination malade de ce pauvre Camus, le mauvais Camus.
LIRE LA SUITE ICI http://www.bvoltaire.fr/renaudcamus/alain-finkielkraut-fait-peur-au-parti-remplaciste-au-pouvoir,39790
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Vers la grande Turquie
Minute rapporte que, en visite au Kosovo le 23 octobre, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé :
« Le Kosovo c’est la Turquie, et la Turquie c’est le Kosovo. Nous sommes tous les enfants du même pays, forts et unis comme des frères. Nous partageons la même histoire et la même civilisation. »
"Son discours, Erdogan l’a prononcé à Prizren (Sud-Kosovo) où plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient venues écouter le leader turc. Leur leader? Car la ville compte la plus forte communauté turque du Kosovo (le Parti démocratique turc du Kosovo-KDTP compte même des élus dans l’assemblée locale) et la Turquie y a financé plusieurs mosquées. Une journée de congés exceptionnels avait été décrétée pour l’événement et la ville était entièrement pavoisée aux couleurs rouge et blanche… du drapeau turc. Derrière un Kosovo indépendant s’inscrivant dans le projet d’une Grande Albanie, cette Grande Albanie ne serait-elle qu’une partie… d’une Grande Turquie ?"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/vers-la-grande-turquie.html -
Urgence de l’insurrection.
Cela ressemblait à du théâtre de Boulevard : deux personnages sympathiques mais ô combien désespérants buvaient café et jus d’orange dans un service bourgeois au milieu d’une scène passablement cossue. Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont voulaient apeurer le ministre de l’Intérieur : attention un mouvement dont ils ont sabordé la force militante pourraient un jour où l’autre redevenir une force populaire et contestataire digne des heures les plus émeutières de l’Histoire. Les attaché parlementaires socialistes, désormais réduits au rang de twittos incongrus, ont du bien se gausser alors qu’il n’est jamais utile de laisser ses adversaires aiguiser leur ironie. Les deux avaient oublié qu’en France, le pays réel n’a la parole que dans l’insurrection, c’est à dire dans la violence d’une conviction qui sait se contenir par l’action, par l’engagement et finalement par la rue.
Insurgez vous.
Les paysans bretons sont donc allés de leur amabilité contre la réforme de l’éco-taxe, une réaction bientôt dépeinte comme un nouvel attentat contre le pacte républicain, ce fameux pacte signé par des fantômes et pendu à l’orgueil des vestales atrabilaires du politiquement inepte. Les signes s’accumulent pour montrer combien le peuple Français ne supporte plus son humiliation : à force de soudoyer son identité, de nier ses femmes et ses couples, d’asservir sa civilisation et maintenant de briser sa vie, le vacarme des affrontements ne fera plus que gronder. Les sachants eux mêmes se penchent sur la question : la bien-pensance l’explique par la radicalisation, le syndicats des intérêts bancaires par le code du travail, et les autres par les remous d’une identité qui cesserait d’hiberner. Ces représentations si elles s’essaient parfois à la consistance, n’en oublient pas moins que la France est un pays d’énergies, c’est à dire d’élans locaux, sentimentaux, nationaux, communautaires, individuels et que le silence de ces élans conduit invariablement à la névrose anomique ou belliciste.
Ces élans sont viciés, nous ne le sentons que trop bien : les volages comme les romantiques ne trouvent plus leur satiété, les familles au lieu de se désunir, se dispersent, s’éparpillent, s’éconduisent, les représentants du peuple insupportent le pays réel, en somme, nous pleurons devant une société qui sent et qui sait que ses solidarités naturelles touchent au soir de leur survie. La communauté nationale n’existe tout simplement plus et ce constat devrait éveiller les plus grandes peurs comme le savait Charles Maurras qui disait dans Mes idées politiques : « La nation est le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. Brisez-le, et vous dénudez l’individu. Il perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours. » Et le même Maurras d’affirmer combien l’individu est lésé quand on lui ôte son soutien naturel : » Si la nation disparaissait, les plus riches et les plus hautes communications de l’Univers seraient compromises, il faudrait prendre en pitié l’asservissement de l’individu, isolé et perdu dans une métaphysique de droits verbaux. La nation rend au citoyen le même service que le syndicat au producteur, elle est l’organe de leurs droits réels« ( Pour un jeune français.)
C’est la déliquescence des droits réels qui doit appeler à l’insurrection quotidienne, attentive. C’est en effet la France qui l’emporte quand les affiches Gleeden passent des murs aux poubelles, quand le bon sens est défendu face aux intérêts, aux castes, c’est la France qui gagne quand un parent se lève pour protéger ses enfants de la théorie du genre, c’est la France qui l’emporte quand l’étudiant vient puiser aux sources de sa conscience politique dans l’étude et la promotion de sa conviction, c’est la France qui l’emporte quand la souffrance sociale vient se confronter aux protections bourgeoises des incompétents solfériniens. L’insurrection grandit un peuple quand elle est la saine expression d’une incompatibilité entre ses racines, son souffle et les cadres d’un monde projeté dans l’orbite d’un mercantilisme atlantique et d’un communautarisme libéral, l’insurrection devient même son hygiène, le préservatif aux plaisirs d’une commisération bourgeoise trop vite brandie pour excuser l’apathie.
La suite sur Nouvel Arbitre
Charles de Meyer
Rédacteur en chef de Nouvel Arbitre et responsable de la section économie, vous pouvez suivre Charles sur Twitter.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Urgence-de-l-insurrection