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anti-national - Page 953

  • Le guépard ne lâche rien, Anne-Sophie et Christiane agents recruteurs du FN

    On prête au défunt roi du Maroc, Hassan II, d’avoir dit un jour que le déclin de son pays serait signé le jour ou s’y construirait des maisons de retraite. Il signifiait par là que cela serait le signe tangible du délitement des liens familiaux d’entraide et de solidarité, notamment entre les générations,  qui font aussi la force d’une nation, cette grande famille élargie…. Quelle aurait été sa réaction en apprenant que sur le modèle communautariste  anglo-saxon, un promoteur britannique a décidé de bâtir une maison de ce type dans un village de l’Aude, mais une résidence de luxe précise le prospectus ,« un oasis privée pour la communauté gay et lesbienne qui souhaite mener une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France ». Imaginons un seul instant la réaction des autorités morales progressistes si un promoteur basait demain sa publicité sur la réalisation d’ une résidence pour « hétérosexuels »  désirant vivre « une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France » Les mots n’auraient plus le même sens…

     Nous l’avons vu en début de semaine avec les réactions indignées du microcosme au passage d’Alain Delon  lundi dans l’émission  C a vous sur France cinq animée désormais par Anne-Sophie Lapix.

    Mme Lapix  était  surtout connue jusqu’alors pour la manière détestable avec laquelle elle recevait Marine Le Pen dans l’émission politique de Canal plus qu’elle animait. Une hargne dont le résultat fut surtout  de faire grimper  par réaction le taux d’adhésion au FN.  Cette fois elle a encaissé sans broncher les propos de la star sur le mariage homosexuel.

     Invité a préciser les propos qu’il avait déjà tenu dans le Figaro Magazine en août , Alain Delon a réaffirmé   qu’il n’avait « rien contre les gays qui se mettent ensemble » mais qu’il considérait l’homosexualité comme étant «contre-nature». « On ne va pas refaire le débat » (sic), s’est contentée de dire la délicate Anne-Sophie,  courageuse, mais pas téméraire…

     Le samouraï il est vrai se contrefout largement du politiquement correct, a tel point qu’il avait invité Jean-Marie Le Pen , les deux hommes se connaissent de longue date, lors de la cérémonie de remise de sa médaille des Arts et lettres…par Jack Lang ! Il insista tout particulièrement  pour que le président du FN soit alors de la fête.

     Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années Delon enfonçait le clou: « Jean-Marie Le Pen est un ami disait-il. Il est dangereux pour la   faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit  tout haut ce que beaucoup de gens pensent  tout bas, et que les hommes politiques  s’interdisent de dire  parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards.je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres »

     En 1999, à l’occasion des élections européennes, Jean-Marie Le Pen avait publié  ses « Lettres Françaises ouvertes » dont une notamment adressée à Alain Delon dans laquelle il rendait un bel hommage à la carrière exceptionnel d’un acteur hors norme. « Rares sont  ceux qui comme toi, comme Brigitte Bardot, comme Autant-Lara, comme Mathieu osent se dire encore fiers d’être français et osent défendre le génie de la France »

     «Ton indépendance farouche, Alain, ton côté je ne dois rien à personne et je vous emm…, ta vie en marge du show-biz et du prêt à penser conditionné, donne de toi l’image d’un homme libre »,  soulignait le Menhir.

     Une espèce en voie de disparition ? Pas si sûr et dans un article du Point consacré aux jeunes frontistes  mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire,  le politologue  Jean-Marc Lech constate (se désole) de ce que la génération montante refuse justement le prêt–à-penser et revendique, défende  des valeurs traditionnelles.

      « Avant, les jeunes s’engageaient en réaction, pour des causes comme SOS Racisme ou les manifs contre Le Pen de 2002 . Mais avec la Manif pour tous a émergé une génération de droite qui milite pour une cause, le FN », souligne  M. Lech.

     Jeunes et moins jeunes qui ont été confortés dans leurs convictions par le passage hier de Christiane Taubira sur France2 dans l’émission de David Pujadas, Des paroles et des actes , largement consacrée à sa calamiteuse réforme pénale

     Un internaute commentant cette prestation  sur le site du Point a résumé l’opinion de beaucoup de téléspectateurs : Madame Taubira « s’apprête par son laxisme et son idéologie à élargir toutes les voies pour un transfert de voix de certains électeurs socialistes vers le FN. »

     « Hier soir, elle a montré son vrai visage, très orgueilleuse et pas agréable du tout avec ses interlocuteurs, elle s’est inscrite dans une stratégie d’évitement systématique, évoquant des invectives lorsque les questions devenaient précises. »

     Mais qui a dit que Mme Taubira état systématiquement laxiste ?  Dans une circulaire  du 23 juillet, publiée au bulletin officiel le 30 août, elle donne aux parquets des instructions sur la lutte contre l’homophobie.

     Le ministre de la Justice exige des procureurs de la République de« sensibiliser les associations d’aide aux victimes et les services d’enquête de leur ressort sur la question spécifique des violences et discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».

     Elle recommande ainsi  aux procureurs de « retenir systématiquement la circonstance aggravante de l’orientation sexuelle de la victime » et s’assurer « que les enquêteurs réunissent les éléments en ce sens ».

     Quant il s’agit de défendre son bout de gras clientéliste constate Bruno Gollnisch  Mme Taubira est capable de fermeté. Et tant pis si le Gaulois lambda ne rentre pas dans ses calculs…

    http://www.gollnisch.com/2013/09/06/guepard-lache-rien-anne-sophie-christiane-agents-recruteurs-du-fn/

  • Attaque chimique en Syrie : des rebelles de la Ghouta avouent l’avoir causée

    Des miliciens syriens dans la banlieue est de Damas dans la Ghouta orientale ont admis qu'ils étaient responsables de l'incident d'armes chimiques de la semaine dernière, imputé par les puissances occidentales aux forces de Bachar Al-Assad.

    Ces aveux ont été faits pour la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, dont la crédibilité est impressionnante. Elle a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News.

    Elle assure que des miliciens syriens lui ont rapporté que l’accident a été causé en raison d’une mauvaise manipulation des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l'Arabie saoudite. "Dans de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de la Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles,... beaucoup affirment que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la perpétration de l'attentat au gaz (mortel)," ajoute Gavlak.

    Les rebelles dévoilent aussi pour Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce qu'ils étaient. Il semble que les armes étaient initialement censées être données au front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.

    «Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Malheureusement, certains des combattants les ont manipulées de façon inappropriée déclenchant les explosions », assure un chef de milice nommé J., sous le couvert de l’anonymat. Il rapporte aussi que « les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter et utiliser ce matériel ».

    Ces conclusions sont reprises par un autre combattant nommé «K», qui dit Gavlak : «Ils ne nous ont pas dit comment manier ces armes ou comment les utiliser. Nous ne savions pas que c’étaient des armes chimiques. Nous n'avions jamais imaginé qu'ils s’agissait d’armes chimiques ».

    Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak : «Mon fils est venu me voir il y a deux semaines, demandant ce que je pensais des armes qu'il avait été invité à réaliser», les décrivant comme ayant une structure en forme de tube, tandis que d'autres se présentaient sous forme d’énormes bouteilles de gaz.

    Révélant que le milicien saoudien qui a fourni les armes est connu sous le sobriquet Abou Ayesha, Abdel- Moneim assure aussi que les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles dont son fils.

    Dans son article, Gavlak assure aussi que plus d'une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien.

    Le site sur lequel l’histoire est apparue à l’origine est Mint Press , une organisation médiatique légitime fondée dans le Minnesota. Il est signalé sur ce site que l’article a été rédigé avec la collaboration de Yahya Ababneh, un freelancer journaliste jordanien qui écrit pour Amman net, Saraya news, Gerasa News et autre.

    Le site rappelle que le rôle présumé de l'Arabie saoudite dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles n'a rien d’une surprise, étant donné les révélations faites plus tôt cette semaine que les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes aux Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi l'an prochain, à moins qu'ils abandonnent soutien le président syrien . " Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d'hiver de l'année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous, " aurait dit le prince Bandar au président russe Vladimir Poutine, rapporte The Telegraph.

    Quant au site Infowar qui a repris l’article, il a indiqué que l’agence Associated Press l’a contacté pour confirmer que Dave Gavlak est correspondante chez elle mais que son histoire n'a pas été publié sous sa bannière.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2013/09/attaque-chimique-en-syrie-des-rebelles.html

  • Frigide Barjot vs La Manif pour Tous

    Suite aux attaques à répétition de Frigide Barjot à l'encontre de LMPT et à ses tentatives de créer la zizanie, et suite à une tentative de conciliation hier soir qui a échoué, LMPT communique :

    "Frigide Barjot avait annoncé en direct à la télévision, le 26 mai dernier, que « La Manif Pour Tous a fait son temps », au moment même où des centaines de milliers de personnes manifestaient pour dire NON à la loi Taubira. Elle ne s’est pas rendue, par ailleurs, aux invitations ultérieures de La Manif Pour Tous (Conseil d’administration et Assemblée générale de l’association, proposition de rencontre informelle « au vert » au cours de la 2e quinzaine d’août). Une discussion a simplement eu lieu ce jeudi 5 septembre, dans un climat de confiance et de franchise.

    Nous constatons que des points de convergences importants existent entre La Manif Pour Tous et L’Avenir Pour Tous (mouvement fondé par Frigide Barjot fin mai 2013), en particulier le refus de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe et de la légalisation des mères porteuses.

    Nous constatons également des points de divergences significatifs dans les nouvelles prises de position publiques et médiatiques de Frigide Barjot. Outre sa volonté répétée de promouvoir une union civile pour les couples de même sexe – pourtant écartée lors du débat parlementaire et qui n’est pas d’actualité compte tenu de l’absence de tout dialogue et du mépris affiché par le gouvernement –, elle se disait favorable à l’adoption simple et déterminée à garantir les droits pour les couples de personnes de même sexe à l’éducation des enfants ou « homo-éducation. » Ces interventions marquent ainsi une rupture avec le positionnement de La Manif Pour Tous depuis son lancement il y a près d’un an.

    La Manif Pour Tous regrette par ailleurs les critiques injustifiées dont elle a été la cible de la part de Frigide Barjot au cours de l’été, dans la presse ou sur les réseaux sociaux. La Manif Pour Tous précise notamment que son ancienne porte-parole, Frigide Barjot, n’a jamais été « virée », contrairement à ce qu’elle a pu affirmer, mais qu’elle a librement décidé de poursuivre son action en dehors de La Manif Pour Tous et ce, dès le 26 mai. La Manif Pour Tous regrette d’ailleurs aussi les critiques de Frigide Barjot sur le mouvement des Veilleurs auquel La Manif Pour Tous renouvelle toute sa sympathie et son soutien.

    La Manif Pour Tous, qui n’a pas changé dans ses objectifs et messages depuis sa création, continue et continuera à se mobiliser contre la loi Taubira, dont elle demande toujours l’abrogation, contre son fondement qu’est le concept du genre, contre ses conséquences logiques - l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe, la légalisation des mères porteuses - et contre l’absence de reconnaissance de l’objection de conscience pour les officiers d’état civil forcés de célébrer des mariages Taubira.

    La Manif Pour Tous rappelle que le mariage ne peut être conclu qu’entre un homme et une femme. Elle réaffirme, en rappelant qu’elle condamne toute forme d’homophobie, qu’un enfant ne peut qu’être reconnu issu d’un homme et d’une femme et que, dans la mesure du possible, il a le droit d’être élevé par un père et une mère (Convention internationale des droits de l’enfant). Il ne peut être délibérément privé de père ou de mère, de racines familiales, ni d’altérité sexuelle dans son éducation.

    La Manif Pour Tous est profondément reconnaissante à Frigide Barjot pour l’immense travail qu’elle a réalisé et le rôle qu’elle a joué pour contribuer à l’émergence d’un grand mouvement, aux côtés des autres initiateurs, porte-parole, volontaires et sympathisants de La Manif Pour Tous. Unis dans leur diversité, ils poursuivent tous ensemble leur action commune au service de l’homme, de la femme, de l’enfant, de la famille et du bien commun.

    Au regard des points de convergences importants qui existent, nous proposerons volontiers à Frigide Barjot de s’associer aux événements de mobilisation que La Manif Pour Tous organisera dans le futur contre les projets contraires au bien commun tels que, par exemple, celui de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe."

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  • Les points faibles d'une intervention en Syrie

    Du sénateur Bruno Retailleau :

    "« Terribles sont les points faibles de la force » écrivait le poète polonais Stanislaw Jerzy Lec. Des mots qui sonnent comme un avertissement alors que la France, presque deux ans après la fin de l’opération militaire en Lybie, est de nouveau confrontée à la question du  recours à la force dans cet « Orient compliqué » que nous aimons autant qu’il nous inquiète.

    Des points faibles, l’usage de la force en Syrie n’en manque pas.

    Le premier, et non des moindres, c’est le droit. Parce que la preuve est la condition préalable à toute sanction, rien ne doit être décidé avant les conclusions des inspecteurs de l’ONU. Après la désastreuse aventure irakienne, ce principe de présomption est un principe de précaution : on ne déclenche pas une opération sans certitude absolue. S’il est avéré que le gouvernement syrien a délibérément utilisé l’arme chimique contre son peuple – ce qui n’a rien d’impossible au regard de la nature et des agissements du régime sanguinaire de Damas – la communauté internationale doit naturellement réagir, mais dans le cadre de l’ONU. Car c’est ce cadre que nous avons choisi pour assurer ou restaurer, y compris par la force, la sécurité des peuples et la paix du monde. C’est également dans ce cadre que les solutions politiques doivent être trouvées, dans un dialogue constant avec les puissances aux intérêts parfois différents des nôtres. Avons-nous épuisé toutes les voies de la diplomatie avec la Russie ? La question est d’autant plus légitime que la réunion du G20 à Saint Pétersbourg, est une véritable opportunité pour enrayer la crise syrienne avec le concourt du Kremlin. Parce que la Russie est un acteur incontournable sur le dossier syrien, le Gouvernement Français doit donner toutes ses chances à la négociation plutôt qu’à l’intervention.

    Le second point faible d’un usage de la force en Syrie, c’est l’efficacité. En 1998, Bill Clinton avait fait tirer des missiles de croisière sur des cibles en Afghanistan et au Soudan pour affaiblir les groupes terroristes islamistes, puis en Irak suite au refus de Saddam Hussein de se conformer  aux résolutions de l’ONU sur le programme d’armement irakien. Ces opérations n’ont rien empêché : ni le développement d’Al Qaeda en Afghanistan et au Soudan, ni le déclenchement de la troisième guerre du Golfe quelques années plus tard, avec les résultats que nous connaissons. La vérité, c’est qu’ajouter des armes aux armes ne constitue pas, en soi, une solution efficace et pérenne. Pire, le recours à la force armée peut être contre-productif, en radicalisant les opinions et en alimentant le discours de tous ceux qui espèrent un « choc de civilisations ».[lire la suite]"

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  • Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

    Manuel Ochsenreiter est reporter et rédacteur en chef du mensuel « Zuerst ! » (« D’abord ! ») qui se définit comme « le magazine des intérêts allemands ». On pourrait classer ce journal quelque part entre « Minute », « Valeurs actuelles » et « Éléments ». Il a effectué cette année plusieurs reportages en Syrie (à gauche sur la photo en Une). Revenant de Damas quelques jours avant les accusations d’attaque chimique par le régime de Bachar El-Assad, il nous livre un témoignage particulièrement intéressant. Et Manuel Ochsenreiter n’a manifestement pas vu les mêmes choses que nos nombreux confrères qui savent tout… sans y avoir mis un pied.

    Minute : Vous étiez encore il y a quelques semaines à Damas. Que pouvez-vous nous dire de l’ambiance générale ? Comment la population vit-elle le conflit ?

    Manuel Ochsenreiter : La situation générale paraît assez stable, en tout cas bien plus stable que ce que la plupart de nos médias rapportent. Les habitants de Damas vivent leurs vies et continuent d’aller travailler par exemple. Mais ils font tout cela sous la menace permanente des violences, des crimes et de la guerre.

    A Damas, vous pouvez en tendre les bruits de la guerre au loin. Il y a des affrontements dans plusieurs banlieues de la capitale syrienne. Parfois un obus de mortier tombe quelque part dans la ville, en général dans un quartier chrétien ou un secteur où vivent des Alaouites. Les « rebelles » s’efforcent de maintenir ces zones sous le feu des bombes. Dans la nuit, on peut parfois entendre des accrochages ou des tirs de mitrailleuse. Ce la arrive surtout lorsqu’ils tentent d’entrer dans la ville et attaquent des check-points de l’armée syrienne.

    Mais à Damas ce qui semble encore plus dramatique que la guerre elle-même, ce sont ses effets collatéraux, avec le développement de la criminalité et en particulier des enlèvements. Les bandes locales de criminels profitent de la guerre dans le pays pour kidnapper des gens. Ils « revendent » ensuite leurs victimes aux groupes rebelles qui essaient d’en tirer profit auprès des proches. Parfois les personnes kidnappées sont relâchées… et parfois elles disparaissent.

    Les habitants de Damas sont terrorisés par cette situation. Quasiment tous mes amis ou collègues syriens ont au moins une histoire d’enlèvement dans leur famille ou leur entourage. J’ai eu l’occasion de parler avec un homme qui avait été enlevé par des terroristes et son histoire était déchirante. Il a passé plus de trois semaines entre les mains d’un groupe criminel islamiste se con sidérant comme « l’opposition armée » au pouvoir. Les fameux amis de l’Occident l’avaient kidnappé uniquement pour obtenir une rançon, sans aucun autre motif politique. Il y a des régions de Syrie où cette situation est encore pire, mais là-dessus vous n’entendrez pas de protestations chez les politiciens occidentaux.

    « L’Armée syrienne libre n’existe pas ! » : Que voulez-vous dire ?

    Les habitants d’Alep souffrent du siège imposé par la prétendue « opposition ». Les terroristes ont établi un « blocus de la faim » autour de la ville et ce sont deux millions de civils qui souffrent sous leur joug. Les habitants qui essaient de fuir se font tirer dessus, des bus sont attaqués et – là aussi – des gens sont enlevés. La route pour sortir d’Alep est devenue une véritable route pour l’enfer. Dans la ville d’Al-Raqqa, les « rebelles » ont établi une sorte de petit Etat islamiste et font vivre les habitants dans la terreur.

    A Damas, on nomme Al-Raqqa « little Kandahar » (en référence à la capitale spirituelle des talibans d’Afghanistan). Il y a quelques semaines, un massacre de Kurdes y a été perpétré : près de 450 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été massacrées par des combattants islamistes. Dans le secteur autour de Latakia, les islamistes ont attaqué plusieurs villages et tué des centaines de civils. Le camp occidental continue de se taire. Manifestement, ni Washington, ni Paris, ni Londres ne voient de raisons de freiner leurs amis armés qui – eux – mènent la guerre au peuple syrien.

    Avez-vous rencontré des hommes de l’Armée syrienne libre ? Comment est-elle organisée ?

    Non, je n’ai pas rencontré de combattants de l’ASL. Mais votre question illustre parfaitement la façon dont l’opinion occidentale perçoit la situation sur le terrain syrien. Nos politiciens et médias traditionnels nous donnent l’impression qu’il y aurait les rebelles « gentils et modérés », avec l’Armée syrienne libre, et les rebelles « méchants et extrémistes », les groupes de combattants islamistes liés à Al-Qaida. La logique occidentale devient donc : « Nous devons armer l’ASL pour qu’elle domine le champ de bataille. » Mais cette idée ne peut pas fonctionner.

    « Je n’ai pas vu l’ombre d’un graffiti réclamant la démocratie » : Pourquoi ?

    Parce que l’Armée syrienne libre n’existe pas ! Nous sommes simplement face à des milices utilisant ce label « ASL », mais le terme d’armée est faux : il n’y a aucune structure ni hiérarchie. Même les communiqués de presse de la fameuse ASL se contredisent. J’ai parlé à de nombreux témoins de la guerre, à des réfugiés et à des soldats de l’armée syrienne régulière. Tous rapportent la même chose : sur le terrain les unités de l’ASL et les « extrémistes » coopèrent étroitement. Des groupes de l’ASL recevant des armes des Etats étrangers n’hésitent pas à les revendre à des extrémistes comme le Front Al-Nosra. Dans des zones contrôlées par l’ASL, ces groupes « modérés » installent des tribunaux coraniques, jugent selon la charia et n’hésitent pas à persécuter les chrétiens, les alaouites, les chiites et même les sunnites jugés désobéissants. Les unités de l’Armée syrienne libre se comportent avec la même agressivité et le même sectarisme que les « extrémistes ».

    A Damas, j’ai rencontré des réfugiés qui étaient pourtant des sunnites conservateurs. Ils avaient fui des zones contrôlées par les rebelles. La population fuit ces zones que l’on nous présente pourtant ici comme « libérées » pour rejoindre des secteurs sous contrôle gouvernemental, c’est-à-dire « dictatorial » selon le vocabulaire employé en Occident.

    Le commandant rebelle que l’on a vu dévorer les organes d’un soldat syrien était un « modéré », pas un « extrémiste »… Après avoir coupé le foie et le cœur sur le cadavre, il a été filmé en tenant les organes dans sa main et s’est adressé à la caméra : « Je jure devant Allah que nous allons manger vos cœurs et vos foies, vous les soldats de Bachar le chien. »

    Une brigade s’appelle « Brigade Oussama Ben Laden », elle appartient au bataillon « Souqour Dimashq » (« les faucons de Damas ») de l’Armée syrienne libre.

    La vérité est simple, peut-être trop simple pour que nos médias traditionnels la relaient : vous ne pouvez pas livrer des armes en Syrie et prétendre que ces armes ne seront utilisées que « pour la bonne cause ». Si vous prétendez cela, alors vous êtes soit un crétin, soit un menteur, soit les deux à la fois.

    Quand j’ai visité des secteurs contrôlés par l’ASL, je n’ai pas vu l’ombre d’un graffiti réclamant la démocratie, la liberté, ou les droits de l’homme. Au lieu de ça, tous les graffitis de l’ASL « informaient » la population sur l’identité des « chiens » : les chrétiens, les alaouites, le président Al-Assad et son épouse Asma et, en fait, tous ceux qui n’embrassaient pas la « révolution ». A côté de ces slogans était peinturluré le drapeau rebelle noir-blanc-vert et ses trois étoiles rouges. Ce sont ces zones que les habitants fuient pour rejoindre celles qui sont sous contrôle de l’armée syrienne. Là encore, les médias occidentaux ont omis d’en parler.

     Des terroristes venant de plus de 25 pays !
    Dans plusieurs entretiens et articles, vous avez parlé de « guerre par procuration » en Syrie. Il ne s’agit donc pas pour vous d’une révolution ou a minima d’une guerre civile ?

    C’est l’un des points cruciaux. Jusqu’ici, les médias occidentaux évoquent une « guerre civile » faisant rage en Syrie. Les politiciens de leur côté parlent de l’armée syrienne – « les forces d’Assad » comme ils l’appellent – faisant la guerre « contre la population ». Mais la réalité est très différente.

    Des milliers de mercenaires et de djihadistes venant du monde entier combattent l’armée syrienne régulière. Des terroristes venant de plus de 25 nations sont actifs en Syrie ! Les autorités de l’Union européenne estiment que plus de 1 000 combattants viennent de pays de l’Union et plus de 100 terroristes arrivés d’Allemagne se battent actuellement en Syrie [Ndlr : les chiffres sont sensiblement les mêmes pour la France comme l’a confirmé Manuel Valls sur Europe 1 dimanche]. A Alep, ce sont des djihadistes tchétchènes qui sont à l’œuvre.

    En juillet, les talibans afghans ont annoncé que leurs soldats venaient d’arriver en Syrie. Lorsque j’ai visité des soldats blessés à l’hôpital militaire de Damas l’an dernier, ils me disaient : « Le monde entier nous combat ! » Et ces mêmes soldats m’ont évoqué des insurgés ne parlant même pas arabe.

    Nous ne devons pas oublier ce point important : les insurgés ne respectent généralement aucune loi dans la guerre. Par définition, ce sont des criminels. Ils tuent, torturent et terrorisent les populations. Même la pire des armées régulières possède des ressorts et des mécanis mes pour freiner les criminels de guerre dans ses propres rangs. Des standards sont fixés quant au sort des prisonniers ou à la préservation des civils et de leurs biens. Mais aucun mécanisme de cette sorte n’existe dans des groupes comme ces milices liées à Al-Qaïda. Ce sont les « bulldozers » de la guerre, et les pays qui les soutiennent peuvent ainsi se présenter comme « innocents ».

    Venons-en au sujet brûlant : Pensez-vous que le régime de Bachar El-Assad soit à l’origine des attaques chimiques qu’on lui reproche ?

    Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

    Diversion

    Ces allégations sont profondément discutables. L’utilisation d’armes chimiques ne présenterait aucun bénéfice militaire ou politique pour l’armée syrienne. C’est en revanche dans l’intérêt des forces « rebelles » et de tous ceux qui espèrent une intervention pouvant faire avancer leur combat contre le pouvoir.

    J’ai suivi la conférence de presse de John Kerry au cours de laquelle il a annoncé détenir la « preuve » que le gouvernement syrien avait perpétré cette attaque chimique. J’ai lu en détails le document « Rapport du gouvernement des Etats-Unis sur l’utilisation par le gouvernement syrien d’armes chimiques le 21 août 2013 ». Vous pouvez le lire en cinq minutes, le document fait quatre pages. Je suis rédacteur en chef d’un magazine : si un auteur osait entrer dans mon bureau avec un article de ce genre, je serais forcé de lui demander s’il ne s’est pas trompé de métier ! Ce rapport est ridicule.

    Celui qui prétend trouver dans celui-ci la preuve d’une attaque chimique par le gouvernement syrien la trouverait alors tout autant dans le manuel d’une machine à laver.

    Propos recueillis par Lionel Humbert http://fr.novopress.info

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 4 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

  • Genre-LGBT : propagande pour les infirmières scolaires

    Voici ce que reçoivent les infirmières scolaires (y compris dans l'enseignement catholique) :

    "La délégation régionale de SIS association a la plaisir de vous inviter à participer à des rencontres de sensibilisation autour de la santé sexuelle.

    SIS association est une association nationale de prévention et de lutte contre les maladies et les discriminations. Elle porte les dispositifs d’aide à distance (téléphone et Internet) Sida Info Service, Hépatites Info Service et Ligne Azur (sur l’orientation sexuelle et les questionnements de genre). Elle est soutenue entre autres par l’INPES, Sidaction et les collectivités territoriales.

    Au sein de nos pratiques professionnelles nous pouvons être amenés à échanger sur la question de la santé sexuelle : lors d’un entretien ou dans le cadre d’un projet plus global. Cependant, trouver les mots pour en parler ou maitriser les spécificités de certains axes (outils mal connus, problématiques difficiles et /ou incompréhensions culturelles) peut paraître difficile et peut être un frein aux projets.

    Afin de sensibiliser les professionnels et intervenants en santé et/ou social (intervenants scolaires, éducateurs, animateurs et médiateurs sociaux, professionnels des centres de santé…), SIS Association avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, propose des rencontres qui abordent les thèmes suivants :

    • L’approche genrée de la prévention au féminin
    • La santé sexuelle et la migration
    • La sensibilisation à la santé sexuelle LGBT
    Ces temps d’échange seront animés par des intervenants de SIS association et se  dérouleront (à partir du 2 octobre 2013) : le mercredi de 10h à 12h à SIS association 190 boulevard de Charonne 75020 Paris".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des nouvelles phobies scolaire

    Parmi les mission assignées à l’École figure désormais la lutte contre l’"homophobie", qu’il conviendrait d’élargir aux "transphobies" et autres "phobies" connexes, selon un rapport sollicité par la Rue de Grenelle. Morceaux choisis.

    Les pouvoirs publics n’en finissent pas de désigner de nouveaux fléaux sociaux. Parmi ceux-ci figurent désormais les "LGBT-phobies". Lesquelles « doivent être abordées avec la même force et les mêmes convictions républicaines que le racisme, l’antisémitisme ou le sexisme par l’ensemble des acteurs de la communauté éducative », soutient Michel Teychenné, auteur d’un rapport commandé par le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon.

    LGBT-phobieEn préambule, l’auteur propose la définition suivante de la "LGBT-phobie" : « peur, rejet ou aversion, souvent sous la forme d’attitudes stigmatisantes, de comportements discriminatoires ou de violences envers les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuel(le)s ». On devine qu’elle se décline sous des formes diverses. Moqueries et insultes seraient, parait-il, les plus répandues. Leur « banalisation » serait même observée « dès l’école primaire », où « l’emploi de mots comme "pédé" ou "enculé", par exemple, n’est d’ailleurs souvent pas conscientisé par le jeune ». Les instituteurs devront-ils expliquer aux élèves ce dont il retourne ? On leur souhaite bien du plaisir ! Selon le rapporteur, « une éducation sur les stéréotypes, les préjugés, les rôles ou l’identité peut être mise en place dès le plus jeune âge [...] afin de conduire à l’acceptation de la diversité humaine, y compris de la transidentité ou de la transgression du genre ». À l’école primaire, précise-t-il, « c’est au travers notamment de la diversité des familles, de l’homoparentalité, du refus des insultes et des discriminations que le sujet peut être abordé ». Soucieux d’« agir sur les représentations et les préjugés », il entend « valoriser des représentations positives des LGBT en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’école ». Autre proposition, plus explicite : « sensibiliser à ces questions les éditeurs de manuels scolaires qui pourront notamment s’appuyer sur les travaux et les recommandations de la Halde ». Laquelle regrettait, par exemple, que nulle mention ne soit faite, dans les manuels de SVT (sciences de la vie et de la terre), des comportements homosexuels observés parfois chez les animaux.

    La suite sur le blog du journal d’un eurosceptique désabusé

    Article publié dans L’Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-nouvelles-phobies-scolaire

     
  • Vladimir Poutine s'exprime sur les menaces d'intervention militaire en Syrie

  • Syrie : Feu à volonté !

    Pierre Lours, libre propos.
    François Hollande, qui croyait dur comme fer qu’il allait pouvoir envoyer ses Rafales bombarder la Syrie, se retrouve seul après avoir été lâché par Cameron désavoué par les députés britanniques, et par Obama qui se retranche derrière un vote du Congrès ne pouvant pas intervenir avant le 9 septembre. Comme le dit si bien la presse française ce matin, avec une forte majorité de l’opinion française contre lui il se trouve « piégé » (Voir la dépêche AFP de ce matin*). Quelle déconvenue ! Malgré tout, il s’obstine et tente une dernière cartouche en chargeant son premier ministre de convaincre nos parlementaires en leur apportant ses « preuves » de la culpabilité exclusive de Bachar el-Assad dans le « massacre » du 21 août. Outre la nécessité de redorer son blason dans les sondages, François Hollande, qui n’a aucun compte à rendre à l’Assemblée, aurait de bonnes raisons pour lancer ses missiles sur Damas. C’est ce que Pierre Lours avance dans son libre propos que nos lecteurs trouveront ci-après.
    Polémia
    Depuis que le monde est immonde, un Chef ça doit montrer qu’il a un gros bâton pour cogner sur les récalcitrants et les discutailleurs, quitte à faire croire que c’est pour le bonheur de tous, idéologie hypocrite des droits de l’Homme oblige. En l’occurrence, quand on est habillé, à tort ou à raison, d’un costume de capitaine de pédalo façon petit baigneur joufflu, il devient urgent de bombarder les esprits avec des arguments frappants !
    Et puis une bonne diversion digne de Tartarin de Tarascon ne peut que détourner les esprits chagrinés par la réforme des retraites et autres dures réalités automnales.
    De toutes manières, l’occasion Syrienne est trop bonne !
    D’abord les dirigeants de ce pays ont une mauvaise réputation depuis des décennies, c’est un fait acquis, ce sont des affreux, des horribles, des bachibouzouks  comme il n’en existe pas ailleurs, à tel point qu’il serait irresponsable de ne pas profiter d’un si bon ennemi !
    Bombarder la Syrie et détruire un pays comme on a su si bien le faire en Lybie ne peut que contenter l’incontournable Israël  qui verra ainsi disparaître un Etat hostile à ses visées au profit de groupes islamistes qu’il  pourra manipuler, utiliser ou combattre, en fonction de ses intérêts bien compris, ce qui est une règle immuable dans les relations internationales où il n’y a ni amis, ni ennemis, mais seulement des intérêts.
    Apparaître en plus comme le serviable bras armé de l’oncle Sam, plutôt de l’Oncle Bens, suffit à vous donner une carrure internationale appréciée par tous les chefs d’Etat en quête de respectabilité dans un monde où il ne leur reste plus beaucoup de terrains d’action, coincés qu’ils sont entre la mondialisation capitaliste et celles des instances internationales, ces « machins » tant vilipendés par De Gaulle.
    J’oubliais le contentement de nos chères, très chères Banlieues, qui ne peuvent voir que d’un bon œil les opportunités qui  seront offertes aux Islamistes par l’effondrement de l’État Syrien : les municipales arrivent, mobiliser le vote arabe en faveur des socialistes est de bonne guerre…
    Enfin, comment ne pas offrir à nos Journaux télévisés de si belles images de bombardements, comment ne pas donner du grain à moudre à nos gentils journalistes-organisateurs qui animent si bien le vaste club med que nous sommes devenus, où l’exhibition et le spectacle ont chassé la réalité et la recherche du beau, du juste, du vrai.
    Alors, feu à volonté !
    Pierre Lours, 31/08/2013
    * Syrie : Hollande « piégé » par Obama, selon la presse française
    http://actu.voila.fr/actualites/politique/2013/09/02/syrie-hollande-piege-par-obama-selon-la-presse-francaise_14724892.html
    http://www.polemia.com/syrie-feu-a-volonte/