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anti-national - Page 954

  • Le CSA met en demeure Radio Courtoisie

    Le CSA met en demeure Radio Courtoisie

    Qui a dit que le Conseil supérieur de l’audiovisuel ne servait à rien ?

    Il est vrai qu’au regard de la vulgarité et de la bêtise des émissions de téléréalité, du développement exponentiel des programmes pornographiques et para-pornographiques, de la partialité permanente de l’information et des disproportions de temps de parole accordé aux différents courants politiques, on pouvait légitimement s’interroger sur l’efficience du contrôle effectué par cette institution dirigée par Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.


    On est aujourd’hui rassuré, en apprenant qu’à la suite de son Assemblée plénière du 24 juillet dernier, le CSA a, le 11 septembre, mis en demeure Radio Courtoisie pour « manquement aux obligations déontologiques » et encouragement à des « comportements discriminatoires à l’égard de personnes à raison de leur appartenance ou non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    La raison de cette procédure ? Les propos jugés excessifs tenus sur le mariage gay et l’islam au cours de l’émission Le Libre Journal d’Henry de Lesquen diffusée par Radio Courtoisie le 27 mai 2013, « sans qu’aucun des invités en plateau n’exprime d’opinion contraire ou nuancée », comme l’indique le CSA. Dans cette émission, le directeur d’antenne et président de Radio Courtoisie avait notamment qualifié le mariage homosexuel « d’abject et contre-nature » et comparé l’islam à une « menace pour l’identité nationale française ».

    Ce noble souci de mesure et d’impartialité exprimé par le CSA surprendra toutefois ceux des auditeurs et téléspectateurs des grands médias nationaux qui ont eu l’impression d’assister durant plusieurs mois à une intense propagande en faveur de l’union des couples du même sexe.

    Radio Courtoisie, le seul média hertzien à avoir fait entendre une voix clairement discordante dans ce concert médiatique, se voit donc reprocher sa position dissidente et est mise en demeure de la corriger.

    Un « deux poids/deux mesures » de la part du CSA qui a immédiatement déclenché l’ire de nombreux internautes, notamment ceux issus de la mouvance de la Manif pour tous, voyant là une nouvelle expression de la « dictature socialiste » et de sa volonté de faire taire les opinions divergentes.

    Une page Facebook a ainsi rapidement été mise en place pour défendre « la radio du pays réel et de la francophonie » contre ce qui est considéré comme une tentative d’intimidation et de censure.

    La mise en demeure du CSA est une procédure qui peut être suivie de sanctions telles que des amendes, voire une suspension de diffusion.

    Source : Observatoire des journalistes et de l’information médiatique, via Polémia.

    Crédit image : Radio Courtoisie, DR.

    http://fr.novopress.info/141606/le-csa-met-en-demeure-radio-courtoisie/#more-141606

  • Osons aller à contre-courant de la pensée unique et totalitaire

    Communiqué d'En Marche pour la vie :

    "Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’acharne à détruire les fondements mêmes de notre société en s’attaquant toujours plus à la Vie, à la famille et, chaque fois, à l’enfant.

    Ainsi, après avoir volontairement prévu d’empêcher certains enfants de grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère le gouvernement a profité de la période estivale pour porter atteinte à l’embryon en substituant au principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon, celui de l’autorisation sous conditions.

    L’enfant « différent » parce qu’atteint d’un handicap, même léger, est l’objet de tous les dépistages en vue de son élimination in-utero.

    Depuis un an le gouvernement a pu mesurer la détermination de plus d’un million de manifestants qui refusaient l’adoption de lois qu’ils considéraient comme illégitimes et injustes.

    Malgré l’adoption de ces lois le combat continue car une loi injuste n’est pas une loi et n’oblige pas en conscience !

    Face à ces attaques incessantes contre l’enfant et tout particulièrement le plus fragile : l’enfant à naître, il est urgent et impérieux de faire entendre la voix des sans voix. Il s’agit de rétablir la vérité face aux mensonges qui entourent l’avortement, la recherche sur l’embryon, les manipulations génétiques, la fin de vie...Toutes lois ou projets de loi qui portent atteinte à la vie et à la dignité humaine. Osons aller à contre-courant de la pensée unique et totalitaire qui ne voit dans l’être humain qu’un élément de la société marchande, uniquement préoccupé de satisfaire ses désirs égoïstes.

    Soyons nombreux le dimanche 19 janvier 2014à Paris pour la grande Marche nationale pour la Vie."
  • Des militants de la culture de mort au CCNE

    Famille chrétienne propose quelques portraits de certains des nouveaux membres nommés au CCNE. Outre la sénatrice Michelle Meunier, favorable à la PMA et à un "débat" sur la GPA, nous trouvons

    • Jean-Marie Delarue – un proche de la gauche

    Réputé proche de la gauche, Jean-Marie Delarue a appartenu aux cabinets des ministres socialistes Jacques Delors et Michel Delebarre, et a été délégué interministériel à la ville et au développement social urbain sous le gouvernement de 1991 à 1994. [...]

    • Jean-Pierre Mignard – l’ami de François Hollande

    La nomination de Jean-Pierre Mignard peut difficilement échapper aux suspicions d’un choix politique. Ami proche de François Hollande, cet avocat rendu célèbre par son exposition médiatique dans plusieurs affaires judiciaires sensibles (écoutes de l’Élysée, DC-10 d’UTA, naufrage de l’Erika, Clearstream…) appartient au Conseil national du Parti Socialiste et a tenté sa chance aux élections législatives de 2012 à Marseille. Chrétien de gauche, le co-directeur de l’hebdomadaire Témoignage Chrétien a milité en faveur du mariage pour tous.

    • Cynthia Fleury – la plus jeune du CCNE

    [...] Chroniqueuse pour le journal l’Humanité depuis 2009, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur la fin de vie (« La loi de la mort  », « Le droit à l’interruption volontaire de vie », « Mourir en démocratie »), sans dévoiler une position claire sur le sujet.

    • Florence Gruat – ancienne membre de la Commission Sicard

    Docteur en éthique de la Faculté de médecine de l’Université de Paris XI et de l’Université de Paris VII – Diderot, Florence Gruat est directrice des soins au Centre Hospitalier spécialisé interdépartemental Théophile Roussel de Montesson. Membre du Département de recherche en éthique de l’Université Paris-Sud, elle a participé à la mission Sicard sur la fin de vie. Elle est membre du comité exécutif du Collectif « Plus digne la vie », présidé par Emmanuel Hirsh et opposé à l’euthanasie.

    • François Ansermet : la famille « père-mère-enfant » est une « invention »

    Psychanalyste, professeur de pédopsychiatrie à l’Université de Genève, ainsi que chef du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève, François Ansermet est spécialisé sur les questions prénatales, obstétriques et de reproduction, qu’il traite dans une optique psychanalytique. Il appartient au conseil de la Fondation helvétique FABER (Fondation pour l’Andrologie, la Biologie et l’Endocrinologie de la Reproduction) dont la mission est de soutenir la recherche en Procréation Médicalement Assistée (PMA) et en Andrologie. Il a publié un ouvrage retraçant le vécu de la parentalité des couples stériles après la réussite d’une procréation médicalement assistée (PMA). Il s’est exprimé à plusieurs reprises sur les conséquences de l’homoparentalité sur les enfants. Il estime notamment que « le modèle classique [de famille] à partir duquel on dénonce ces familles particulières [homoparentales, NDLR] n’existe pas  ».

    Dans un entretien donné à Libération en 2008, il affirme que les concepts de père, mère et enfant « sont des inventions, des fabrications, des bricolages que chacun tente de mettre en place pour traiter l’impensable de l’origine et la complexité du rapport entre les sexes et les générations ».

    • Hervé Chneiweiss – un neurologue pour la recherche sur l’embryon

    Neurologue et neurobiologiste, Hervé Chneiweiss préside le comité d’éthique pour la recherche médicale et en santé de l’INSERM. Il a remplacé à ce poste l’actuel président du CCNE, Jean-Claude Ameisen. Hervé Chneiweiss est membre du conseil scientifique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST). De 2000 à 2002, sous le gouvernement Jospin, il a été conseiller technique pour les sciences du vivant et la bioéthique auprès du ministre de la recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg, connu pour ses positions en faveur de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Positions partagées par Hervé Chneiweiss dans les différents éditoriaux de la revue Médecine/Sciences."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Loi du 3 janvier 1973 : Entretien entre Pierre-Yves Rougeyron et Pierre Jovanovic

  • Dis moi ce que tu aimes…

    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, partisan de la disparition de notre souveraineté nationale, membre du Siècle, humaniste,  nouveau chouchou des médias,  est forcement un mondialiste bien sous tous rapports.  Incapable de juguler l’explosion de la délinquance,  partisan de la poursuite de la dilution de l’identité française par l’immigration de peuplement, les  naturalisations  massives et de distribution  accrue de papiers français aux immigrés non européens, M. Valls  aime pourtant  jouer au dur. Il aime aussi donner en exemple sa  servilité vis-à-vis des mots d’ordre du Nouvel ordre mondial sous pavillon américain. Ce  fut le cas hier sur Europe 1 lorsqu’il a  accusé  Marine d’être  «dans le degré ultime de l’outrance et dans le degré zéro de l’analyse politique». Et ce, vous l’aurez compris au motif  que la présidente du FN   refuse de  soutenir  les  bellicistes atlantistes  qui veulent la mort de l’Etat laïc syrien.  Régime de Bachar el-Assad qui est effectivement « la moins pire de solutions » n’en déplaise au ministre de l’Intérieur  et à ses amis.

     Marine le Pen « n’aime pas la France et est incapable de porter un projet pour la France », a encore déclaré Manuel Valls récitant la petite phrase imaginée par ses communicants. Une   saillie qui ne manque pas de sel dans la bouche d’un homme qui a fait toute sa carrière au sein d’un PS qui est devenu au fil des ans une caricature de Parti de l’étranger. Soit un  agrégat de défense d’intérêts  clientélistes et communautaires,  chargé de vendre au bon peuple de gauche  les bienfaits  l’Europe de Bruxelles, de la monnaie unique,   de l’ultra libre-échangisme  mondialisé.

     M.  Valls sait aussi mettre les mains dans le cambouis pour verrouiller sa boutique. Selon Valeurs actuelles il a chargé Yves Colmou, ancien chef de cabinet de Michel Rocard à Matignon, ex conseiller de Lionel Jospin,  secrétaire national adjoint aux élections du PS, « récemment nommé préfet sans affectation, de s’occuper personnellement des nominations pour le corps préfectoral au sein de son cabinet ».

      M. Colmou a en effet un CV qui parle pour lui : «  Fondateur, en 1995, du département collectivité locales au cabinet Progress (dont le vice-président était Jean-Paul Huchon), Colmou s’est spécialisé dans le recrutement de hauts fonctionnaires de gauche pour les collectivités. »

     « Il refusait  dans le cadre de ses activités de consultant, de recevoir et d’aider les fonctionnaires classés à droite. Valls a  en outre, chargé son homme de l’ombre de superviser le redécoupage électoral (…).   Colmou va redécouper les circonscriptions des personnes qu’il a nommées dans ses activités privées et qu’il continue de nommer dans ses fonctions actuelles ». Bref précise Pierre Guyot sur le site Atlantico, M. Colmou est chargé de  « vérifier que cette nouvelle partition du territoire des départements ne portera pas préjudice aux élus locaux de gauche ».

     Tripatouillage électoral pour sauver les meubles l’année prochaine qui s’accompagne d’annonces démagogiques sans laquelle la gauche ne serait pas la gauche. Le Figaro se faisait l’écho aujourd’hui des réflexions du ministère de la Famille de  Dominique Bertinotti sur  un «statut de prémajorité» pour les adolescents de 16 à 18 ans.

     L’objectif serait de «passer progressivement à l’âge adulte (…).  Il ne s’agit pas de basculer tous les droits de 18 à 16 ans, mais de  grappiller  ce qu’il serait possible de faire dès 16 ans. Les experts réfléchiront aussi à la façon dont on pourrait associer les mineurs aux décisions qui les concernent, en matière d’éducation et d’orientation professionnelle notamment (..). »

     Est  ainsi  étudié  «  la possibilité d’accorder de nouveaux droits aux enfants.» Une idée qui est venue à (Dominique Bertinotti)  après son expérience de maire du IVe arrondissement de Paris, où elle avait institué des conseils d’enfants et des conseils de jeunes. Une idée qui correspond aussi au souhait de François Hollande de faire de la jeunesse sa priorité»…

     La priorité de la jeunesse ce ne sont pas des mesures gadgets  de ce type, le mariage pour tous, les assemblées bla-bla, mais de pouvoir s’insérer dans la vie active grâce à des filières d’études d’études et/ou d’apprentissages  performantes.La priorité de la jeunesse   c’est de trouver du travail dans un pays dont l’Etat défend la souveraineté,  la prospérité,  l’identité,  les intérêts nationaux d’abord . Un Etat qui au lieu de l’attaquer,  défende aussi la famille, lieu  de transmission des valeurs, d’éducation, de protection,  au sein de  laquelle les enfants sont les plus aptes à s’épanouir.

     Bruno Gollnisch le rappelait, « encore faut-il que l’Etat ne favorise pas le désordre moral. Je crois que dans la vie sociale, il y a un certain nombre d’équilibres à faire respecter,  que la famille est la cellule pour l’accueil de la vie, et pour l’éducation des enfants, et  qu’elle constitue notamment  la meilleure prévention contre la  délinquance. »

     Dans ce domaine là également, la rupture avec les  politiques menées par l’UMPS sont  d’une urgente nécessité.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/24/dis-ce-tu-aimes/

  • Italie : Il fait l’aumône à un immigré… et se fait tabasser en récompense

     

    Italie : Il fait l’aumône à un immigré… et se fait tabasser en récompense

    TREVISE (NOVOpress) – Il s’appelle Pasquale Bianco, Bianco, Blanc, comme un nom prédestiné. Il a 86 ans, est bien connu dans la ville de Trévise, en Vénétie, où il a été percepteur pendant plusieurs décennies. Jeudi après-midi, alors qu’il rentrait chez lui après être allé acheter son billet au bureau de loterie du coin, un homme à vélo l’aborde : « certainement un étranger, très robuste, au teint olivâtre ». Il lui explique, dans un italien balbutiant, qu’il n’a pas mangé depuis huit jours, lui demande dix euros pour nourrir ses enfants.

     

    Le vieillard naïf sort son portefeuille, constate qu’il ne lui reste plus de billet de dix euros – il l’a dépensé à la loterie –, donne cinq euros à l’immigré en lui disant qu’il lui en donnera cinq autres la prochaine fois qu’ils se verront. Puis il reprend son chemin, tout ragaillardi par ce qu’il pense être sa bonne action.

    Un peu plus loin, Pasquale Bianco se sent attrapé par les épaules. C’est l’immigré, à présent descendu de son vélo : il donne au vieil Italien une série de violents coups de poing au visage – sept ou huit –, le fait tomber par terre, le dépouille de son portefeuille et s’enfuit. En tombant, Pasquale Bianco s’est cassé le fémur. Il est actuellement à l’hôpital, en attendant d’être opéré.

    L’épisode a suscité une vive émotion parmi les habitants, confrontés, comme l’explique La Tribuna di Treviso, à des mendiants de plus en plus nombreux et agressifs. Dans le centre-ville, ce sont « presque tous des pendulaires contrôlés par le racket des “Roumains” », qui débarquent à Trévise en train depuis Padoue. Un peu plus loin, sur le parking du supermarché, « on assiste au phénomène parallèle des mendiants d’origine africaine, plutôt insistants avec les clients qui tentent de vider leurs chariots».

    Faut-il, pour des Français, en rire ou en pleurer ? La Ligue du Nord a appelé le maire de Trévise à des mesures énergiques « en s’inspirant de la candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, laquelle veut expulser les Roms qui molestent les Parisiens ». Kosciusko-Morizet, modèle européen de fermeté contre la criminalité rom ! Kosciusko-Morizet prônée par la Lega Nord ! Les habitants de Trévise ont décidément de beaux lendemains en perspective.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Front National continu sa "purge"

    Le Front National s’écarte encore de sa ligne doctrinale de départ, une récente affaire de purge (à comprendre dans le mauvais sens du terme !) l’a confirmée.

    L’affaire Chatelain relayée par la "grande presse", notamment l’Express du 04/09/2013 signalant que M. François Chatelain, candidat aux élections municipales de Neuville-en-Ferrain, a été écarté pour avoir publié une image sur sa page Facebook que voici :

     Capture d'écran de la page Facebook de François Chatelain.

    Le secrétaire général du parti, Steeve Briois, a fait savoir par communiqué que "les images et les propos publiés par François Chatelain (Neuville-en-Ferrain) sur sa page Facebook sont en totale contradiction avec la ligne politique du Front National"

    Il est évident que le monsieur en question, François Chatelain, a clairement manqué de prudence dans la mesure ou l’état actuel du Front National ne permet absolument pas de se "dévoiler" publiquement de la sorte, mais, devons-nous comprendre dans cette histoire que pour la fifille, "ici ce n’est pas la France", mais plutôt "Ici c’est Israël" ?!
    Pour comprendre cette situation au sein du Parti il faut en revenir aux postures de Marine Le Pen, rappelons qu’avant même d’être élue présidente, lors de l’affaire des successions au Front National, elle nous avait pourtant bien prévenus : "A la faveur de l’élection du président du Front National, c’est toute une ligne politique qui va être choisie. Et c’est essentiel. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette ligne politique [pro sioniste intégral], soit ils se soumettent à la volonté des adhérents du FN, soit ils se mettent en retrait", puis elle ajoutait "J’ai joué le choix. Parce que moi je crois que les synthèses, c’est nul" affirmation qui justifié plus tard l’écartement de L’Œuvre Française au sein du Parti politique.

    La "course à la dédiabolisation", dont nous sommes désormais nombreux à la critiquer, c’est elle-même qui l’a voulue, rappelons que dès 2002 elle avait affirmé en entretien à l’AFP "Je représente un visage nouveau qui répond à une attente des médias".

    Après les évolutions néfastes du Front National, y compris sous Jean-Marie Le Pen, puis après les exclusions d’Yvan Benedetti et d’Alexandre Gabriac, le manque de doctrine et la "purge" antinationaliste continu pour laisser la place a des éléments contraires… (1)

    (1) A voir : Philippe Ploncard d’Assac, Histoire d’une trahison & Confnérence de M. Rouanet

    http://francenationaliste.wordpress.com/2013/09/14/le-front-national-continue-sa-purge/

  • France info: un cas d’école de désinformation européiste

    Les radios d’Etat françaises sont particulièrement engagées politiquement. Le mondialisme, notamment dans sa version européiste, y est souvent promu et défendu.
    Mais le plus gênant est que cela est fait de façon sournoise et malhonnête, par des pseudo-journalistes, sur un ton sérieux et convaincant.

    Ci-dessous un exemple, typique, de ces méthodes de manipulation mises en œuvre par l’oligarchie, avec ce passage sur France info, hier.

    L’animatrice y interroge un « expert » sur un bref extrait d’une déclaration de Marine Le Pen disant que « l’Union européenne nous vole 7 milliards d’euros par an ».
    « Vrai ou faux ? »
    A la question ingénue de sa collègue, le « journaliste » débute sa péroraison d’un radical et lapidaire « Eh bien c’est faux, l’Union européenne ne vole pas à la France 7 milliards d’euros ».
    Puis il part dans des commentaires censés étayer son assertion, mais qui ne sont que diversion (comment est utilisé l’argent, comment la gentille UE finance notre agriculture, l’Allemagne paye plus que nous, etc).
    Au final, il doit concéder en passant, que la différence entre ce que la France verse et ce qu’elle reçoit, est, à nos dépends, de… 6,5 milliards d’euros !
    Tout ça pour ça ! Et encore, avec les divergences d’estimation inéluctables, le chiffre – arrondi ou pas – de 7 milliards d’euros est très plausible.
    Mais l’impression que l’auditeur lambda gardera de cette séquence, c’est que la diatribe de Marine Le Pen sur l’UE – en l’occurrence très justifiée – est tout simplement fausse, donc que les opposants à l’UE sont des menteurs.

    http://www.contre-info.com/

  • Comment le lobby militaro-industriel américain ruine Renault après PSA

    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. » La Tribune, 26 juillet 2013.
    « Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. » Carlos Tavares, directeur de Renault.
    L’année dernière, par le biais de General Motors, qui avait pris une participation de 5 % dans PSA, le lobby militaro-industriel américain provoquait une très nette chute du chiffre d’affaires de Peugeot (plus d’un milliard d’euros), lui interdisant tout commerce et toute relation avec l’Iran, où la marque occupait pourtant la première place du marché automobile. Bien évidemment, en dehors de Faits & Documents n° 339 (et de quelques publications altermondialistes), aucun média ni aucun responsable, en particulier socialiste, ne révélait les vraies raisons des problèmes du groupe PSA, obligé de multiplier les plans sociaux et de fermer divers sites. Rebelote cette année avec le même traitement infligé à Renault. Une fois de plus, la supposée défense de la démocratie en Iran est la couverture utilisée par l’impérialisme industriel américain pour mettre ses concurrents en difficulté.
    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. »
    La Tribune, 26 juillet 2013.
    «  Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. »
    Carlos Tavares, directeur de Renault.
    « Les conséquences de ces sanctions pourraient être dévastatrices pour la filière automobile (française). Plusieurs dizaines d’équipementiers ou fabricants de pièces  automobiles risquent de ne plus pouvoir exporter ou fournir leurs produits ou services. Une telle baisse d’activité pourrait entraîner des fermetures de site appartenant à des entreprises contrôlées par des groupes étrangers avec des effets redoutables à très court terme sur l’emploi. »
    Philippe Marini, président de la Commission des Finances du Sénat.
    En mars 2007, Capital publiait un article sur la Logan (de Dacia, détenue par Renault) qui faisait un véritable carton en Iran. Plus de 100.000 Iraniens avaient réservé leur véhicule en dépit d’une attente de plusieurs mois. 70% des véhicules étaient  commandés avec toutes les options. Il s’agissait d’un véritable  succès puisque Renault avait échoué à lancer ce véhicule en Inde.
    Le 10 janvier 2013, La Tribune annonçait que Renault prospérait en Iran, avec notamment 84.000 Logan (rebaptisées localement Tondar) commandées entre janvier et novembre 2012. La Tribune (26 juillet 2013) indique que « Renault (avait vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 38.000 encore, au premier semestre, pour l’essentiel des Tondar. » Tout comme Peugeot, Renault travaillait avec ses partenaires locaux, Iran Khodro et Pars Khodro, à qui il livrait des pièces  détachées montées ensuite sur place. Peugeot ayant dû cesser ses activités en février 2012 sous les pressions américaines, avec « un manque à gagner (pour Peugeot) de plus de 313.000 véhicules en 2012, et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013 », Renault récupérait alors la mise et voyait ses ventes augmenter. On rappellera que PSA était implanté́ en Iran depuis 1978. Il y détenait 30% du marché et vendait en 2011 458.000 véhicules en Iran (soit 22% de sa production) contre 441.790 en France!
    Le Point (4 juin 2013) indiquait que l’Iran représentait déjà en 2011 9,8% de ses ventes (24,2% en France, 6,3% en Italie, 10,7% en Espagne ou 6,6% au Brésil. Mais un pourcentage totalement négligeable aux Etats-Unis). Tous les espoirs paraissaient permis en cette période de crise d’autant que le 23 juillet 2013, Iran Khodro annonçait un nouvel accord pour la construction de Clio en Iran.
    Pourtant, trois jours après  à peine, Renault publiait ses chiffres semestriels, avec une grosse surprise à la clé. Le bénéfice net était divisé par vingt, passant de 746 millions au premier semestre 2012 à 39 millions d’euros pour la même période 2013. Raison: la nécessité de passer une provision de 512 millions d’euros… liée à l’arrêt des activités de Renault en Iran : « Le système des sanctions a été durci au mois de juin puisque l’inactivité automobile a été incluse dans ce régime par les Etats-Unis (NDA: le 3 juin, onze jours avant l’élection présidentielle en Iran, qui vit la victoire du conservateur le plus modéré, Hassan Rohani). La provision qu’on passe aujourd’hui dans nos comptes correspond à la valeur des actifs que nous avons, essentiellement de l’argent qu’on ne peut pas (NDA: en fait « plus ») rapatrier (NDA: en raison de la rupture sans préavis. Exactement ce qui était déjà arrivé à Peugeot). Il y a une situation de fait d’interruption de l’activité dans ce pays.
    Sans que cela soit clairement dit, Renault renonçait  sous les pressions du lobby militaro-industriel américain à̀ son marché iranien. Le décret 13645 de Barack Obama du 3 juin indique la multiplication des sanctions contre toute organisation ou entreprise effectuant des « transactions importantes d’achat ou de vente de rials, ou qui détiennent des comptes (bancaires) en rials, en dehors de l’Iran ». Est directement visé le secteur automobile avec des sanctions « contre ceux qui s’engagent en connaissance de cause dans des transactions financières ou autres liées au secteur automobile iranien ». Sont cités « la vente, la fourniture ou le transfert de biens ou de services importants liés à la construction ou l’assemblage en Iran de véhicules légers et lourds, dont des voitures particulières, des camions, des bus, des minibus, des camionnettes et des motocyclettes, ainsi que les machines servant à fabriquer (ces véhicules) et des pièces détachées ».
    Les raisons fournies sont doubles: d’une part, le secteur automobile iranien est « une source majeure de revenus pour l’Iran ». Le secteur automobile est le deuxième employeur après le secteur énergétique. Seconde raison, délirante, l’importation de véhicules automobiles serait un moyen de se procurer… l’arme nucléaire. Notamment par le biais « de la fibre de carbone qui peut être utilisée pour fabriquer des voitures, mais aussi des centrifugeuses ». Une véritable manipulation qui rappelle l’inclusion des brosses à dents dans l’embargo contre l’Irak car le plastique entrait dans la composition des fameuses (et inexistantes) « armes de destruction massives ».
    La vraie raison est fournie par La Tribune (26 juillet 2013) : Renault et PSA « détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Détroit, General Motors ou Ford, qui en étaient absentes ! »
    Car en réalité,  derrière ce diktat américain pseudo-humanitariste (non-respect des droits de l’homme en Iran, volonté d’interdire le développement du nucléaire iranien pour préserver Israël) se dissimule une organisation, officiellement « non gouvernementale », plus qu’active auprès des industriels américains. Une organisation truffée d’anciens dirigeants politiques et de militaires néoconservateurs américains ou étrangers (cette organisation a été dévoilée par le remarquable site indépendant Gestion des Risques Interculturels.com ou GRI, à qui cet article doit l’essentiel), l’UANI ou United Against Nuclear Iran, qui avait été à l’origine du départ de Peugeot. Pour le GRI, on a affaire à un « redoutable lobby américain, à une véritable puissance nucléaire du lobbying et des relations  publiques, avec en prime des connexions extrêmement étroite avec le monde du renseignement.
    Pour résumer, l’UANI est le lobby le plus influent, le plus actif et le plus offensif pour obliger les entreprises étrangères à quitter l’Iran.
    On trouve à̀ son conseil d’administration ou à son comité consultatif des personnalités comme :
         - Mark Wallace (directeur). Fondateur de l’UANI avec l’ancien directeur de la CIA James Woolsey (membre du comité consultatif), Richard Holbrooke (décédé), qui fut notamment envoyé  spécial des Etats-Unis en Afghanistan, et Dennis Ross, à la fois proche des Démocrates et des Républicains. La femme de Wallace a été la directrice de la communication de George W. Bush et la principale conseillère de John McCain durant sa campagne de 2008.
         - August Hanning, conseiller principal de l’UANI pour l’Europe, ancien chef du BND, les services secrets allemands de 1998 à 2005.
         - Gary Samore, ancien membre du Conseil national de sécurité (1995-2001) puis assistant spécial de George W. Bush.
         - Meir Dagan (membre du comité́ consultatif), ancien directeur du Mossad, les services secrets israéliens.
         - France Townsend (membre du comité consultatif), ancienne conseillère pour la sécurité ́intérieure de George W. Bush (2000- 2007).
         - Richard Billing Dearlove (membre du comité consultatif), ancien directeur du MI6, les services secrets britanniques (1999- 2004).
         - Charles Guthrie (membre du comité consultatif), ancien général britannique, ancien chef d’état-major (1997-2001).
         - Henri Sokolski (membre du comité consultatif), spécialiste des questions de prolifération nucléaire, conseiller de la CIA en 1995-1996.
         - Wolfgang Schussel (membre du comité consultatif), ancien chancelier d’Autriche (2000-2007).
         - Pauline Neville-Jones (membre du comité consultatif), ancien ministre britannique de la sécurité (2010-2011).
         - Ana Palacio (membre du comité consultatif), ancien ministre espagnol des affaires étrangères, directrice internationale et marketing d’Areva, membre du Groupe de Bilderberg et du club d’influence Le Siècle.
    Comme l’écrit le GRI, « pour résumer, nous avons là des anciens de l’administration Bush, des services de renseignement américains, britanniques, allemands et israéliens, et d’anciens hauts responsables européens pro-Bush. Peut-on imaginer la puissance de lobbying de l’UANI lorsque se conjuguent toutes ces influences ? »
    Le 4 avril 2012, une première  lettre de l’UANI est envoyée à Carlos Ghosn. Ce courrier, truffé́ de références juridiques et de décisions du gouvernement américain, rappelle le contexte des sanctions contre l’Iran, l’implication de Renault dans ce pays, ses partenaires locaux et leurs liens avec le gouvernement iranien, afin d’inciter le groupe automobile à suivre l’exemple d’autres sociétés menacées par l’UANI comme Caterpillar ou Komatsu. L’UANI se montre clairement menaçant en rappelant que son partenaire japonais Nissan a gagné un contrat d’un milliard de dollars pour la fourniture de 26.000 taxis à New York : « Comme vous le savez, l’UANI et ses soutiens trouvent très dérangeantes les affaires de Nissan en Iran à la lumière du fait que Nissan s’attend à recevoir 1 milliard de dollars en contrepartie du programme de la ville de New York Taxi of Tomorrow. [...] les dollars des contribuables de New York ne devraient pas bénéficier à̀ une entreprise, telle que Nissan, qui est en partenariat avec un régime qui est l’Etat musulman numéro un dans le monde pour le soutien au terrorisme et qui a formé une alliance avec Al-Qaeda. »
    Plus c’est gros… Etant partenaire de Nissan (qui n’a rien à̀ voir dans le dossier iranien), Renault devient un financier de Al-Qaeda… Afin de mieux faire pression, le courrier est évidemment envoyé en copie au maire de New York et au gouverneur de l’Etat de New York. Le courrier, dont on ne sait s’il obtiendra réponse, se termine par cette phrase : « Il est temps pour Renault de mettre fin à ses affaires en Iran. »
    La seconde salve intervient le 16 juillet, quelques jours après la décision de Barack Obama. Le courrier rappelle que Renault a pour actionnaire l’Etat français et qu’il serait inconcevable que le groupe français n’agisse pas conformément aux directives du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, visant à interdire à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Le courrier est envoyé en copie à Barack Obama et John Kerry, entre autres, mais aussi au responsable du gouvernement américain pour les liens terrorisme-financement, David S. Cohen. Très clairement menaçante, la lettre se termine par une formule condescendante à l’égard des valets de l’impérialisme américain: « Merci de nous faire savoir d’ici le 22 juillet 2013 si oui ou non vous allez agir pour mettre fin aux affaires de Renault en Iran. »
    On connaît la réponse : céder au diktat américain sans se préoccuper de l’emploi français.
    Faits & Documents, avec l’aimable autorisation d’Emmanuel Ratier.
    1er au 15/09/2013
    http://www.polemia.com/comment-le-lobby-militaro-industriel-americain-ruine-renault-apres-psa/