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anti-national - Page 954

  • Les « preuves » secrètes de la CIA contre Assad

    Le gouvernement syrien a réalisé la pire attaque chimique de ce siècle : c’est ce que déclare le président Obama sur la base de l’enquête de la communauté US du Renseignement, le réseau tentaculaire de services secrets composé de 17 organisations fédérales. En premier lieu la CIA, bien connue pour sa rigueur morale et la fiabilité de ses informations, comme elle l’a démontré en organisant les coups d’État les plus sanguinaires (en Indonésie en 1965, au Chili en 1973) et en fabriquant en 2003 les preuves (exhibées au Conseil de sécurité) justifiant la guerre et l’invasion de l’Irak.

     

    Les résultats de l’enquête sont exposés dans le document de la Maison-Blanche U.S. Government Assessment of the Syrian Government’s Use of Chemical Weapons on August 21, 2013 [1]. Selon de non mieux identifiées « sources indépendantes » ce sont les forces gouvernementales qui ont frappé le 21 août avec des armes chimiques 12 localités de Damas. Inutile cependant de chercher les preuves dans le document. Celui-ci n’est qu’un « résumé déclassifié de ce qui s’est produit ». Les pages contenant les présumées preuves sont « classifiées », c’est-à-dire gardées secrètes pour « protéger les sources et les méthodes ». Elles n’ont de ce fait été fournies qu’ « au Congrès et aux partenaires internationaux fondamentaux » (comme les monarchies absolues du Golfe qui se passent très bien de vrais parlements, NdT).

     

    Le gouvernement étasunien, explique le président Obama, a trouvé les preuves « sans attendre les inspecteurs des Nations Unies ». Sans écouter non plus Carla Del Ponte qui, au terme d’une enquête de l’Onu, avait attribué aux « rebelles » l’utilisation d’armes chimiques. Et en confirmant que le Conseil de sécurité ne compte pour les États-Unis que quand il donne le feu vert à leurs guerres (en autorisant « toutes les mesures nécessaires » comme cela s’était passé contre la Libye), Obama souligne d’un ton méprisant : « Je continue confortablement sans l’approbation d’un Conseil de sécurité des Nations Unies, jusqu’à présent paralysé et hésitant à juger Assad responsable » [2].

     

    En réalité il continue, mais pas si « confortablement ». Même si la Ligue Arabe (poussée par Kerry) demande « toutes les mesures nécessaires » contre Damas, il manque la participation militaire directe de certains alliés européens (due surtout à des difficultés politiques et économiques intérieures). Cameron veut « une riposte dure » contre Assad mais a été recalé par le parlement. Merkel déclare que « l’attaque chimique ne doit pas rester impunie », mais l’Allemagne ne participe pas à une action militaire. Letta accuse le gouvernement syrien de « crime contre l’humanité » et exprime sa « compréhension » pour une intervention militaire des USA et de la France, à laquelle le gouvernement italien ne peut pas participer sans mandat de l’Onu (même s’il y participe en aidant les commandements et les bases étasuniens en Italie à préparer l’attaque, qualifiée par le ministre de la Défense Mauro comme « un signal à Assad, pas une véritable guerre ».

     

    Les doutes et les peurs augmentent donc, pendant que les manifestants contre la guerre descendent dans la rue, devant même la Maison-Blanche. C’est alors que le président Obama se souvient qu’il est « démocratique », en annonçant que « pour l’emploi de la force il demandera l’ autorisation des représentants du peuple américain au Congrès ». Il prévient cependant qu’il est prêt à donner à tout moment l’ordre d’attaquer. « Quel message donnerons-nous si un dictateur peut gazer des centaines d’enfants sans être punis ? » demande Obama.

     

    Un message a déjà été donné par les États-Unis : en tuant des millions de Vietnamiens, dont de très nombreux enfants, y compris avec l’Agent orange à la dioxine qui après la guerre a continué à provoquer des morts et des naissances de bébés malformés ; en faisant des massacres en Irak, Yougoslavie, Afghanistan et Libye avec des bombes chimiques au phosphore blanc.

     

    Sans qu’un président des États-Unis n’ait jamais été puni.

     

    [1] U.S. Government Assessment of the Syrian Government’s Use of Chemical Weapons on August 21, 2013, Voltaire Network, 30 août 2013.

    [2] I’m comfortable going forward without the approval of a United Nations Security Council that, so far, has been completely paralyzed and unwilling to hold Assad accountable”

  • Sondage-Syrie : 74% des Français pour un vote au Parlement

     

    Trois Français sur quatre souhaitent que le Parlement français se prononce par un vote avant une éventuelle intervention militaire en Syrie, selon un sondage CSA diffusé mardi par BFMTV.
    Vingt-six pour cent des personnes interrogées se déclarent opposées à un vote de l'Assemblée nationale et du Sénat.
    Plusieurs responsables de l'opposition de droite réclament un vote au Parlement. Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a déclaré mardi sur RTL que le sujet n'était pas "tabou" pour François Hollande, qui n'est pas tenu par la Constitution de solliciter une telle consultation.
    "Nous n'en sommes pas là", a déclaré par la suite le président français.
    L'enquête a été réalisée par internet les 2 et 3 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 953 personnes résidant en France âgées de 18 ans et plus.
  • Comment se décide une entrée en guerre selon le pays

     Le Parlement français doit débattre mercredi 4 septembre d'une intervention militaire en Syrie. Cet échange avec le gouvernement n'a pas besoin d'être suivi d'un vote : le président est seul décisionnaire dans ce domaine. Une particularité qui ne se retrouve pas systématiquement ailleurs dans le monde.
    FRANCE
    En France, la Constitution stipule que le président, en tant que chef des armées, est décisionnaire en matière d’intervention à l’étranger. Il dirige les différents conseils et comités militaires. De son côté, le Premier ministre est garant de la Défense nationale. Historiquement, le Parlement n’avait de compétence dans ce domaine que pour déclarer la guerre, une mesure jamais vue du temps de la Ve République.
    Le Parlement n’a, en réalité, qu’un droit d’information sur les opérations extérieures. Il a d’ailleurs fallut attendre 2008 pour qu’une réforme constitutionnelle garantisse ce pouvoir parlementaire qui reste limité. La présidence n’a comme obligation que d’informer les élus, dans les trois jours qui suivent le déclenchement des opérations. Lors de cette information, qui peut être suivie d’un débat, les données présentées restent à la discrétion de l’Élysée qui doit simplement préciser les objectifs de la mission.
    Au cours des années 2000, les parlementaires ont régulièrement dénoncé ce déséquilibre des pouvoirs, obtenant satisfaction en 2008. Les élus votent désormais le maintien d’une opération au cours d’un débat qui doit se tenir dans les quatre mois suivant le déclenchement des hostilités. Jusqu’ici, ils ont systématiquement reconduit les mandats des troupes déployées en Afghanistan, au Liban, au Kosovo, au Tchad, en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire, en Libye ou encore plus récemment au Mali.
    Le Parlement bénéficie aussi d’un pouvoir réel en matière budgétaire puisque c’est lui qui valide les comptes de la Défense, notamment pour ce qui est du portefeuille consacré aux opérations extérieures.
    Si malgré tout, le gouvernement décide de soumettre la décision d’une intervention extérieure au Parlement, il peut le faire au titre de l’article 49-1 de la Constitution comme ce fût le cas en 1991 lors de la première guerre du Golfe. Il permet d’engager un débat, éventuellement suivi d’un vote, sur un sujet de politique générale. En cas de refus des parlementaires, le gouvernement peut être amené à démissionner. Une autre version de cette démarche existe au travers de l’article 50-1 qui n’amène que l’une des deux chambres parlementaires à voter et qui n’implique pas de renouvellement du gouvernement en cas de déception.
    ETATS-UNIS
    Aux États-Unis, la relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, en matière d’opérations extérieures, est en perpétuelle évolution. La Constitution prévoit que le président est le commandant en chef des forces armées et qu’il peut, en tant que tel, décider d’une intervention et la mener à son terme. Le texte indique que le Congrès, de son côté, a la possibilité de déclarer une guerre, la financer et suivre son avancement. La pratique a montré que le chef de l’État a bénéficié en général, quelles que soient les critiques, d’une très grande autonomie dans la menée d’une opération à l’étranger.
    En 1973, la Résolution sur les pouvoirs militaires a introduit quelques spécificités plus précises. Elle prévoit notamment que le président consulte aussi souvent que possible le Congrès sur les opérations en cours ou à venir. S’il décide le déploiement de la force sans avoir consulté le Congrès, il doit l’en informer sous 48 heures. Les parlementaires bénéficient alors d’un délai de soixante jours pour s’opposer à l’opération. Le cas échéant, le retrait des troupes est obligatoire, situation qui ne s’est présentée qu’une seule fois dans l’histoire récente des États-Unis, au cours de la crise de Mayaguez en 1975.
    La décision de Barack Obama de soumettre une intervention en Syrie à un vote du Congrès est perçue par de nombreux analystes américains comme un précédent. Le président a promis de se plier à la décision des élus, quitte à mettre de côté sa prérogative en matière de décision dans ce domaine. Pour les observateurs, ce choix pourrait réduire durablement la marge de manœuvre du président.
    Il faudra attendre la rentrée du Parlement américain pour engager le vote en question, au cours de la semaine du 9 septembre au plus tôt. En attendant, les élus ont commencé à s’exprimer dans les médias sur le texte de deux pages présenté par le président. La plupart d'entre eux semblent bien décidés à l’amender au maximum pour prévenir toute interprétation abusive du projet, notamment en ce qui concerne le déploiement de troupes au sol.
    GRANDE-BRETAGNE
    Au Royaume-Uni, c’est le monarque qui est seul habilité à déclarer la guerre. Le Premier ministre peut, au nom du roi – ou de la reine – mettre en œuvre un projet d’intervention militaire.
    Les modalités de décision restent parfaitement informelles en Grande-Bretagne. Ainsi, le Premier ministre n’a pas comme obligation de soumettre son projet au Parlement. La tradition veut que le chef du gouvernement le fasse pour les conflits de grande envergure, comme ce fût le cas en 1939 en Europe, en 1982 pour les Malouines ou encore en 2003 pour l’Irak. Le Premier ministre peut cependant décider de passer outre, si l’urgence l’impose. Il doit dans ce cas justifier « le plus vite possible » sa décision.
    Une fois le projet d’intervention communiqué, le Parlement dispose de 48 heures maximum pour proposer des amendements et voter. Dans le cas de la Syrie, les échanges ont duré un peu plus de sept heures avant que les élus ne refusent le déploiement de forces britanniques, avec 13 voix d’écart.
    Le gouvernement pourrait dès lors décider de proposer un nouveau projet d’intervention, en modifiant les modalités de celle-ci. Il assure cependant que l’idée n’est absolument pas à l’ordre du jour et que, dès lors que le Parlement a rejeté l’idée d’une action militaire en Syrie, la question ne serait plus envisagée.
    ALLEMAGNE
    En Allemagne, la Constitution place l’armée sous tutelle du Parlement. Elle répond cependant aux ordres du Chancelier en temps de guerre et du ministre de la Défense en temps normal. La Loi fondamentale prévoit que ce dernier décide de toute question concernant les forces armées, notamment en matière de déploiements à l’étranger.
    L’armée allemande peut intervenir à l’étranger à condition que le Bundestag approuve la mission confiée. Les parlementaires peuvent autoriser ou mettre fin à une opération à l’étranger. Ils ne peuvent cependant jamais proposer une intervention, cette tâche étant dévolue au ministre de la Défense. Traditionnellement, les débats parlementaires avant un déploiement sont particulièrement longs et précis, rendant Berlin peut réactif face à une crise internationale. La Constitution prévoit une exception en cas de déploiement de faible intensité mais cette mesure n’a jamais été utilisée.
    Au sein du Bundestag, la commission de la défense bénéficie d’un statut spécifique. La Constitution allemande considère ce contrôle sur le pouvoir exécutif comme prioritaire. Les membres de cette commission sont les seuls à pouvoir, de leur propre initiative, se constituer en une commission d’enquête spécifique.
    L’Allemagne dispose de plus d’une spécificité parlementaire supplémentaire. Le Bundestag élit tous les cinq ans un Commissaire parlementaire aux forces armées qui n’est ni fonctionnaire, ni parlementaire. Chargé de veiller au respect des droits des forces militaires, il bénéficie d’un droit à l’information et se rend régulièrement sur le terrain. Sans être directement intégré dans le processus de décision, en ce qui concerne les interventions, il est régulièrement entendu par les élus sur les opérations en cours.
    ESPAGNE
    En Espagne, le Premier ministre engage les forces armées sans avoir besoin d’une autorisation du Parlement. C’est ce qui s’est produit lors de la participation de Madrid aux opérations en Irak, en 2003. Depuis 2004, une tradition de consultation parlementaire s’est cependant instaurée.
    PAYS-BAS
    Aux Pays-Bas, une déclaration de guerre requiert la mobilisation des deux chambres du Parlement dans une session extraordinaire. Pour tous les autres types d’opérations militaires, y compris à l’étranger, le gouvernement bénéficie d’une absolue liberté et doit simplement informer les élus. Dans la pratique, le Parlement a toujours été consulté avant que des militaires néerlandais ne soient envoyés en mission.
    ITALIE
    La Constitution italienne prévoit que le gouvernement est responsable de la politique étrangère et de l’action militaire. Sa seule obligation est d’informer le Parlement, sans que les modalités ne soient précisées. La pratique veut que le gouvernement transmette un dossier aux élus ou à l’une des commissions spécialisées. Un débat peut avoir lieu afin d’orienter le projet militaire. Le Parlement exerce un contrôle budgétaire en décidant des moyens alloués aux différentes opérations auxquelles participent les forces italiennes.
    AUSTRALIE
    En Australie, le Premier ministre décide seul du déploiement de forces militaires. Comme en Grande-Bretagne, il peut soumettre ce type de projet à la Chambre des Représentants. Il s’agit cependant généralement d’une note d’information, plus que d’un vote de confirmation. En 2003, lors de l’invasion de l’Irak, Cambera a ainsi organisé un vote parlementaire alors que l’annonce de la participation des forces australiennes avait déjà été annoncée. Les élus réclament régulièrement un meilleur contrôle parlementaire sur cet aspect du pouvoir exécutif.
    Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/2013/09/comment-se-decide-une-entree-en-guerre.html#more

  • Extension du domaine de la lutte. (1)

    La rentrée est déjà bien entamée sur le plan politique : les universités d’été des partis sont faites ou en cours, le gouvernement a déjà annoncé les principales mesures et futures réformes qui vont rythmer l’année, le président Hollande se fait martial à défaut d’être toujours crédible, les syndicats mobilisent mollement pour contester une nième réforme (ou prétendue telle…) des retraites, etc. Les batailles électorales municipales et européennes du printemps 2014 se préparent dans les états-majors politiques, et je n’y suis pas non plus indifférent, même si je suis, pour l’heure, plus motivé par les campagnes à mener sur les terrains sociaux, fiscaux et environnementaux qu’électoraux.

    Un exemple de "convergence des luttes", au printemps dernier : un exemple à suivre...

    Sur la question des retraites, par exemple, je ne serai pas aux côtés des syndicats qui seront dans la rue le 10 septembre même si je désapprouve l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite pleine et entière, allongement qui n’est qu’un pis-aller et non une solution pérenne et juste, en particulier au regard du chômage des seniors qui, lui, ne cesse d’augmenter et de rendre plus fragiles les catégories de travailleurs du secteur privé, condamnées de ce fait à des pensions de plus en plus réduites…

    Sur la question sociale, je serai aux côtés des ouvriers qui, aujourd’hui encore, sont victimes des délocalisations spéculatives, cette face sombre d’une mondialisation sans bornes ni justice. Protectionniste ? Même si le terme est aujourd’hui défavorablement connoté, je pense le revendiquer à nouveau, au moins dans sa dimension protectrice, en particulier de la qualité du travail et des emplois sur nos territoires. Même chose pour le terme de « colbertiste » qui nécessite néanmoins une explication et une réactualisation pour éviter tout malentendu : là encore, il ne s’agit pas de repli sur soi mais d’initiative nationale, soutenue ou impulsée par l’Etat sans pour autant brider l’inventivité et l’esprit d’entreprise des créateurs et entrepreneurs français.

    Il y aura aussi la bataille contre la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, bataille qui n’est pas encore finie car le gouvernement est renforcé par la perspective des élections à venir : cette affaire est un véritable piège pour les Verts qui ne peuvent prendre le risque de perdre leur alliance avec des socialistes dont ils dépendent très largement pour garder leurs sièges ou leurs strapontins ! Quant aux militants d’extrême-gauche qui s’opposent à « l’ayrault-port », ils risquent eux aussi d’être les dindons de la farce gouvernementale et leur volonté maladroite de monopoliser ce combat environnemental (volonté symbolisée par leur double agression contre des Veilleurs hostiles au mariage homosexuel, en Vendée et à Nantes cette semaine) est déjà battue en brèche par le simple fait que les royalistes du Groupe d’Action Royaliste (GAR), entre autres, mèneront aussi des actions de protestation contre le projet d’aéroport sans être gênés par leurs alliances ou des préjugés politiques… Ce que l’extrême-gauche voulait à tout prix éviter, c’était cette « convergence des luttes » qui la dépasse et qui, en définitive (pour ce qui est des luttes elles-mêmes), la renvoie à ses propres contradictions ! Un autre combat se poursuit cette année aussi, c’est celui qui porte sur les choix de société et, au-delà, de civilisation : mon refus d’une société qui déshumanise et transforme l’être humain en une simple « chose » ou « marchandise » soumise aux désirs de l’individu consommateur… Les revendications de la PMA et de la GPA par quelques minorités communautaristes me semblent devoir être vivement combattues, au nom de la dignité humaine et du respect de ce qui fait que l’être humain n’est pas une « variable d’ajustement » que l’on peut exploiter selon des lois seulement économiques et consuméristes ! Cela rejoint d’ailleurs mon combat pour la défense de la dignité du travail et des travailleurs, mais aussi la lutte contre les pauvretés contraintes et l’exploitation abusive, esclavagiste parfois, des hommes par ceux qui détiennent le pouvoir financier, les multinationales en particulier.

    Être royaliste n’est pas une occupation d’intellectuel enfermé dans ses certitudes mais un combat quotidien pour améliorer les conditions et la qualité de vie de nos concitoyens, mais aussi pour préparer « cet avenir que tout esprit bien-né souhaite à sa patrie » : cette année qui s’ouvre sera l’occasion de préciser un certain nombre de mes positions et de mieux faire connaître ce qui « pourrait être » avec un nouveau régime monarchique qu’il s’agit, plus que jamais, d’instaurer…

    Je n’ai pas écrit que cela serait facile mais je dis que cela est nécessaire…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1094:extension-du-domaine-de-la-lutte-1&catid=47:2013&Itemid=58

  • Syrie : c’est tranché, ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz Sarin de combat

    Son rapport fait voler en éclats les mensonges sur lesquels Washington et ses alliés européens fondent leur campagne pour une guerre avec la Syrie, et selon lesquels les Etats-Unis et leurs alliés se préparent à attaquer la Syrie pour protéger la population syrienne des armes chimiques d’Assad. En fait, les preuves disponibles concernant l’utilisation de gaz sarin mettent en cause les « rebelles » dominés par les islamistes et qui sont armés par des pays du Moyen-Orient, alliés aux Etats-Unis et sous la supervision de la CIA.
    Les déclarations de Del Ponte coïncident avec les frappes aériennes totalement illégales d’Israël contre la Syrie et qui ont été approuvées par le président Obama. Ces actes de guerre représentent une intensification majeure de la guerre sectaire, instiguée et soutenue par les Etats-Unis, pour un changement de régime en Syrie, guerre qui est elle-même une préparation à des attaques contre le principal allié du régime syrien dans la région, à savoir l’Iran. 
    Del Ponte a été précédemment procureur général du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ainsi que du Tribunal pénal international pour le Rwanda, tous deux soutenus par l’Occident. Elle siège actuellement dans une commission d’enquête des Nations-unies sur la Syrie. Dans une interview accordée dimanche à la chaîne italiano-suisse RSI, elle a dit, « D’après les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont eu recours à des armes chimiques, et ont utilisé du gaz sarin. » 
    Elle a expliqué, « Nos enquêteurs sont allés dans des pays voisins pour interviewer des victimes, des médecins et dans les antennes chirurgicales et d’après leur rapport de la semaine dernière que j’ai vu, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable de l’utilisation de gaz sarin, d’après la manière dont les victimes ont été traitées. Et c’est de l’opposition, des rebelles, que cela venait, et non des autorités gouvernementales. » 
    Elle a ajouté, « Ce n’est pas surprenant, puisque les opposants [c'est à dire l'opposition anti-Assad] sont infiltrés par des combattants étrangers. » 
    Dans une Vidéo interview à la BBC, del Ponte a dit, « Nous avons rassemblé des témoignages qui laissent penser que des armes chimiques ont été utilisées, en particulier du gaz de combat. Ce qui a émergé de notre enquête c’est que cela a été utilisé par les opposants, par les rebelles. Nous n’avons aucune, absolument aucune indication que le gouvernement, les autorités du gouvernement syrien, aient utilisé des armes chimiques. » 
    Ces déclarations démasquent la campagne des Etats-Unis sur les armes chimiques en Syrie comme étant une série de mensonges concoctés pour justifier une guerre d’agression au Moyen-Orient. Cette campagne a commencé fin mars, au moment où l’armée américaine annonçait les projets d’une intervention intensifiée en Syrie lorsque le régime d’Assad avait accusé l’opposition d’avoir lancé une roquette avec une ogive chimique à Khan al-Asal, près d’Aleppo. Elle avait tué 26 personnes, dont 16 soldats syriens, selon des sources de l’opposition. 
    L’opposition avait réagi en alléguant que c’était le régime d’Assad qui avait tiré cette roquette chimique. C’était fort peu probable étant donné que la roquette visait des forces pro-Assad
    Néanmoins l’establishment politique et médiatique américain a pris les allégations de l’opposition pour argent comptant, exigeant une intensification de l’intervention en Syrie, sur la base des remarques d’Obama d’août 2012 selon lesquelles l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien serait une « ligne rouge » incitant les Etats-Unis à attaquer. 
    Le 26 avril, la Maison Blanche a approuvé cette campagne dans une lettre au Congrès déclarant : « La communauté américaine du renseignement, avec différents degrés de certitude, est parvenue à la conclusion que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle, en Syrie, en particulier du gaz sarin. » 
    Cette déclaration n’avait en fait aucun fondement et était d’évidence fabriquée sans tenir compte des témoignages rassemblés par les Nations-unies. Même après les interviews de del Ponte, des responsables américains ont continué à faire des déclarations incendiaires laissant entendre qu’ Assad utilisait des armes chimiques. Un conseiller du gouvernement Obama a dit auNew York Times hier, «Il apparaît tout à fait clairement à tous qu’Assad est en train de faire des calculs pour voir si ces armes pourraient le sauver. » 
    L’utilisation de gaz sarin par l’opposition islamiste sunnite soutenue par les Etats-Unis, liée à al Qaïda et qui organise régulièrement des attaques terroristes en Syrie, soulève aussi la question de savoir comment elle a obtenu ce gaz. Le conseil américain des relations internationales décrit le sarin comme un produit «très dangereux et complexe à confectionner, » bien qu’il puisse être fait « par un chimiste formé avec des produits chimiques disponibles pour le grand public. » 
    Que les islamistes aient reçu le gaz sarin de leurs partisans étrangers, puis l’aient synthétisé eux-mêmes peut-être sous la surveillance de l’extérieur, ou qu’ils l’aient volé dans les stocks syriens, une chose est claire : son utilisation montre clairement la nature criminelle et téméraire du soutien des Etats-Unis à l’opposition islamiste. 
    Tout au long de la guerre syrienne, l’Etat et les médias américains ont agi suivant l’hypothèse qu’il est possible de manipuler la population par les mensonges les plus outranciers. Il importait peu que ces mensonges soient même vaguement plausibles, car on pouvait compter sur les médias pour les présenter de façon à ce qu’ils justifient l’attaque contre la Syrie. 

    À maintes reprises, lors du massacre de Houla en mai 2012 et du meurtre du journaliste Gilles Jacquier en janvier 2012, les médias ont fait porter sur le régime d’Assad la responsabilité des atrocités perpétrées par l’opposition, puis ont laissé tomber l’affaire lorsqu’il est apparu que c’était l’opposition qui en était responsable. Même l’annonce du gouvernement américain en décembre dernier que des forces d’opposition liées à Al Qaïda avaient perpétré des centaines de bombardements terroristes en Syrie n’ont pas affaibli le soutien des média pour la guerre. 

    A présent les médias américains sont en train d’enterrer la nouvelle de l’interview de del Ponte, au moment où Washington se prépare à une intervention directe en Syrie. Il n’a été fait aucune mention hier de son interview dans aucun des programmes d’information du soir des trois principaux réseaux. 
    Au contraire, après les frappes aériennes d’Israël contre des cibles syriennes jeudi et dimanche, des responsables et des experts des médias américains se sont vanté que les forces américaines étaient en mesure d’attaquer les défenses aériennes syriennes en faisant peu de victimes. (voir Les frappes israéliennes en Syrie) 
    Reprenant les mensonges concernant les armes de destruction massive (ADM) utilisés pour justifier la guerre contre l’Irak, l’élite dirigeante américaine place les armes chimiques au centre de sa propagande de guerre contre la Syrie. Hier le Washington Post écrivait : « Les frappes israéliennes, suite aux reportages de ces dernières semaines disant que les forces d’Assad déployaient probablement des armes chimiques en quantité inconnue, semblaient étayer la position de ceux qui pensent depuis longtemps que les Etats-Unis devraient apporter un soutien direct aux rebelles. » 
    Le New York Times a fait remarquer qu’Obama pourrait utliser les armes chimiques comme prétexte pour faire la guerre s’il attaquait sans l’autorisation des Nations-unies. Il écrit : « Il est presque certain que la Russie mettrait son veto à tout effort visant à obtenir l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU pour une action militaire. Jusqu’à présent, M. Obama a évité de rechercher une telle autorisation et c’est donc une raison pour laquelle l’utilisation passée ou à venir d’armes chimiques pourrait servir d’argument juridique pour mener des frappes. » 
    Le journal n’a pas fait remarquer que, dans un tel cas, la guerre d’Obama contre la Syrie serait tout aussi illégale du point de vue du droit international que l’invasion de l’Irak par Bush, il y a dix ans. Cette guerre-là qui a coûté la vie à un million d’Irakiens et a fait des dizaines de milliers de morts et blessé américains, et a aussi coûté des milliers de milliards de dollars, est profondément détestée par la classe ouvrière américaine et internationale. 
    Ce besoin de l’élite dirigeante américaine de minimiser la guerre en Irak au moment où elle se prépare à lancer un bain de sang similaire en Syrie sous-tend l’article du New York Times d’hier écrit par l’ancien chef de la rédaction du Times, Bill Keller, et intitulé « La Syrie n’est pas l’Irak. » Déplorant le fait que l’expérience de la guerre en Irak, que lui-même et le Times avaient promue avec de faux reportages sur les armes de destruction massive de l’Irak, l’avait rendu «réticent vis à vis des armes », Keller a carrément affirmé, « Pour ne pas se tromper en Syrie, il faut commencer par se remettre de l’Irak. » 
    Par « se remettre de l’Irak », Keller veut dire surmonter les inquiétudes concernant l’action militaire et les massacres de masse pour écraser ceux qui s’opposent à la politique américaine. Il écrit que, « En Syrie, je crains que la prudence ne soit devenue du fatalisme… Notre réticence à armer les rebelles ou à défendre les civils pour qu’ils ne soient pas massacrés dans leur maison a convaincu le régime d’Assad (et le monde) que nous ne sommes pas sérieux. » 
    Déclarant que Washington est en train de préparer des plans militaires « au cas où l’utilisation par Assad d’armes chimiques nous force la main, » il demande une intervention rapide et écrit, « Pourquoi attendre la prochaine atrocité ? » 
    L’article va-t-en guerre de Keller est un exemple particulièrement clair de la manière dont la promotion par les médias d’une politique impérialiste est coupée de la réalité. Le fait qu’il n’existe aucune preuve qu’Assad ait utilisé des armes chimiques, ou que la prochaine atrocité en Syrie sera probablement perpétrée par les forces soutenues par les Etats-Unis, importent peu au Times. La seule chose qui compte est de bien présenter la prochaine guerre américaine, et tant pis pour la réalité des faits. 
    La faillite intellectuelle et morale collective des médias et de l’élite dirigeante explique le fait que les révélations explosives de del Ponte puissent être enterrées sans commentaire. Enivrée par sa propre propagande mensongère, prête à tout pour effacer les conclusions que la population a tirées de la dernière débâcle sanglante de Washington, la classe dirigeante américaine est en train de se précipiter à tombeau ouvert vers une nouvelle catastrophe.

    Source   http://www.oragesdacier.info/2013/09/syrie-cest-tranche-ce-sont-les-rebelles.html

  • Comment être parents d’élèves à l’heure de l’arrivée du « Gender » à l’école ?

    En cette rentrée scolaire, les AFC proposent aux parents de décrypter l'idéologie du genre qui risque d'être inculquée à leurs enfants :

    "Les parents sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Le premier lieu où s’exerce cette primauté éducative est l’école.

    Si le mot « Genre » n’est pas dans la loi de refondation de l’école, cette perspective inspire, à la rentrée 2013, plusieurs initiatives et évolutions dans le cadre scolaire. Elles sont à considérer comme autant d’actions pour atteindre l’objectif de « changer les mentalités en s’appuyant sur la jeunesse ».

    Comment, tout en restant ces « premiers éducateurs », les parents peuvent-ils être force de propositions positives au sein de l’école de leurs enfants ? Comment être parents d’élèves à l’heure de l’arrivée du « Gender » à l’école ? Qu’est-ce que le « genre » ? Sous quelle forme se présente-t-il à l’école ? Que révèle-t-il ?  Que pouvons-nous proposer ? Voilà quelques questions auxquelles les AFC entendent apporter des réponses. [Lire la suite]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La réforme pénale de Taubira, modèle d’aveuglement gauchiste

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cela fait plus d’un an que Christiane Taubira promet une révolution de la politique pénale, notamment en matière de lutte contre la récidive et de surpopulation carcérale. Déjà en février dernier, une conférence dite de « consensus » composée de sociologues, philosophes, magistrats syndiqués et autres expertologues plus ou moins autoproclamés avait rendu un rapport qui avait ébaudi le Garde des Sceaux. La réforme Taubira devrait reprendre l’essentiel de ce rapport.

     

    Les grandes lignes de cette réforme

    Obsédée par la surpopulation carcérale bien plus que par l’augmentation de l’insécurité, Madame Taubira reprend à son compte le célèbre dogme gauchiste défendu par les adeptes du philosophe sidéen Michel Foucault. Si les prisons sont surpeuplées, ce n’est pas parce que le nombre d’infractions augmente, c’est parce qu’on met en prison des gens qui n’y ont pas leur place.

    Forte de cette aberrante intuition gauchisante, Taubira annonce à grand renfort de trompettes la fin d’un hypothétique « tout carcéral »

    A la place, elle nous promet une nouvelle peine de référence, la probation, nouvelle usine à gaz s’inspirant du sursis avec mise à l’épreuve et autres modes d’exécution des peines en milieu libre… qui pour l’heure n’ont pas vraiment fait leurs preuves ! Elle propose aussi de dépénaliser des infractions et de confier plus de pouvoir aux juges en supprimant les peines planchers.

    Les réactions

    Les socialistes de salon se gargarisent. Manuel Valls a joué du menton pendant quelques jours pour se donner des allures sévères censées séduire la droite mais la mascarade a fait long feu. Dupont‑Aignan et Marine Le Pen dénoncent une institutionnalisation du laxisme. L’UMP s’oppose à cette réforme, oubliant sans doute que c’est sous des gouvernements UMP qu’ont été automatisées les réductions de peine.

    http://fr.novopress.info/141114/la-reforme-penale-de-taubira-modele-daveuglement-gauchiste/#more-141114

  • Le ministère de la justice veut des condamnations pour "homophobie"

    Avant sa réforme pénale, destinée à vider les prisons, Christiane Taubira a publié dans une circulaire du 23 juillet, publiée au bulletin officiel le 30 août 2013, donnant aux parquets des instructions sur la lutte contre l'homophobie. Les procureurs de la République doivent

    « sensibiliser les associations d'aide aux victimes et les services d'enquête de leur ressort sur la question spécifique des violences et discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ».

    « Le nombre de condamnations figurant au casier judiciaire national, en réponse à des actes commis à raison de l'orientation sexuelle de la victime, demeure peu important au regard de la réalité du phénomène ». « Ce décalage peut s'expliquer pour partie par la difficulté, parfois, de caractériser le mobile homophobe, les condamnations intervenant alors sans mention de la circonstance aggravante. Mais, au-delà de cette explication, il apparaît que nombre de victimes demeurent réticentes à l'égard du dépôt de plainte ».

    Elle préconise ainsi de resserrer les liens « entre l'institution judiciaire et les associations spécialisées », lesquelles sont souvent subventionnées par l'Etat.

    Les procureurs de la République devront

    « veiller à la mise en place de mécanismes d'alerte, par exemple par voie électronique, permettant un signalement et un traitement rapides des infractions commises ».

    Elle recommande aux procureurs de « retenir systématiquement la circonstance aggravante de l'orientation sexuelle de la victime » et s'assurer « que les enquêteurs réunissent les éléments en ce sens ».

    Le totalitarisme LGBT est en marche.

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  • Le gender pour masquer l'échec du système scolaire français

    Lu dans Le Figaro :

    "Alors que le nombre de sorties sans qualification du système éducatif ne cesse d'augmenter et que le taux de chômage des jeunes atteint des niveaux records dans notre pays ; alors que les études nationales et internationales démontrent depuis plus de quinze ans que l'école ne parvient plus à remplir ses missions fondamentales - l'enseignement de la lecture, de l'écriture et du calcul -, 40 % des jeunes entrant au collège sans maîtriser ces compétences et près de 20 % d'entre eux sortant du système éducatif illettrés ; que les politiques éducatives menées en France depuis vingt ans ont hissé notre école au rang des plus inéquitables des pays de l'OCDE… cette rentrée scolaire sera marquée du sceau de l'instauration de la théorie du genre à l'école primaire."

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  • Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ?

    Philippe Arino est plutôt déçu de la veillée de samedi soir :

    "Veut-on devenir des révolutionnaires de salon ou bien de véritables veilleurs ? À un moment donné, il va falloir choisir, agir, arrêter de devenir une parodie de nous-mêmes (les « Choristes bis » qui font un spectacle de fin d’année et qui invitent des « personnalités »).

    Notre soirée de clôture à la Concorde n’avait rien d’une veillée des Veilleurs. Et je ne dis pas ça parce que je serais vexé de ne pas avoir pu parler : au contraire : je devais parler, c’était prévu ; j’avais envie de rappeler le Réel, les raisons concrètes de notre présence, le « pour quoi nous sommes là ? ». Pour dire que les pro-mariage-pour-tous avaient des gros problèmes avec la mémoire (je m’apprêtais à faire mention de la place de l’amnésie et de l’oubli dans les œuvres de fiction qui parlent d’homosexualité). Puis devant tant d’amnésie de la part des Veilleurs eux-mêmes ce soir (c’est quand même dingue que, pour une soirée dédiée à la Mémoire, on n’ait pas entendu une seule fois les mots « mariage pour tous » et « Loi Taubira » : enterrées ! Il fallait le faire ! Génial pour clôturer l’année de combat et fuir en avant avec le « Gender » !), je me suis barré avant. Je ne veux pas que les Veilleurs se transforment en gala, avec robe de soirée, célébrités, petits fours, petits CRS et musique de salon ! Je ne suis pas là pour ça. Notre résistance ne doit pas se figer en posture esthétique. C’est ridicule. Nous devons demander l’abrogation de la loi Taubira, encore et toujours. Nous devons parler du mariage pour tous, sans s’égarer vers les lois qui en découlent. Et oui, plus que jamais, je crois que les veilleurs doivent être des lieux de FORMATION, car nous sommes loin d’être formés ! Le Gender découle de notre non-dénonciation de l’hétérosexualité.

    Pas un intervenant pendant dans la Veillée de ce soir pour nous expliquer les raisons de nos Veillées, les raisons de notre présence (Si quelqu’un débarquait, jamais il n’aurait pu deviner que nous étions opposés au « mariage pour tous »). Nous n’avons entendu que des beaux couplets sur l’importance de l’engagement (ouais, cool : si on ne dit pas pour quoi, nous sommes bien avancés…), sur la beauté de notre mobilisation (mais pour quoi sommes-nous mobilisés au juste?), sur les vertus de la liberté et du combat pour ses idées (oui, mais lesquelles ?). Désolé, mais moi, je ne suis pas venu « parce qu’il faut s’engager et que c’est important ». On peut philosopher longtemps sur la beauté de la combativité, sur la grandeur du volontarisme et de la résistance. Mais merde, pour quoi c’est beau ? Ce n’est pas beau en soi. Ça dépend du combat ! On n’est pas présent juste pour brasser des concepts et redire des définitions encyclopédiques. Nous sommes là pour nous battre concrètement contre des lois injustes car elles banalisent la différence des sexes qui, quand elle est vraiment accueillie, est le meilleur pour exister, aimer et transmettre la vie ! Si nous n’expliquons pas pour quoi nous sommes là et pourquoi nous continuons de nous opposer à ces lois-là, nous ne serons jamais compris des journalistes et nous dériverons vers l’abstraction poétique. Quel ennui ! et surtout, de quoi a-t-on l’air ? [...]

    Une remontrance n’est ni une remise en cause ni un constat d’échec. J’aime les Veilleurs, et ça reste les MEILLEURS. La soirée d’hier a été un beau travail et une réussite puisque nous étions 5000, et c’est déjà génial. Je renouvelle mon admiration pour ceux qui en sont les instigateurs. Maintenant, pour l’avenir, préparons des veillées dignes de ce nom, qui dépotent vraiment, et ne nous reposons pas sur nos acquis."

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