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anti-national - Page 957

  • L'antiracisme, prothèse de l'idéologie dominante...

    « L’antiracisme est à la politique ce que le « paint-ball » est à la guerre. » R.R.
    Polémia a relevé sur le site du philosophe Robert Redeker un texte, dû à sa propre plume,  qui met en pièces les faux semblants politiques et idéologiques de l’antiracisme. Nos lecteurs le trouveront ci-après.
    Il est bon de rappeler que Robert Redeker est professeur de philosophie et reconnu comme intellectuel de gauche.
    Polémia

    L’antiracisme est une prothèse destinée à donner une illusion qui comble le vide politique. Il distille à ses intoxiqués l’illusion de la politique. Ce vide est aussi bien l’effet du temps, de l’usure de l’histoire, que d’une volonté fataliste : en finir avec les idéaux de la gauche et leur substituer une sorte de substitut ludique. L’antiracisme est un opium qui laisse croire qu’il est une réconciliation de la politique et de la morale. Alors qu’il n’est ni l’une ni l’autre, ni bien sûr leur synthèse.
    L’antiracisme permet de rejouer la politique. De la simuler. De jouer à la politique. Mais auparavant la politique aura été vidée de tous ses enjeux. D’un certain point de vue le concept marxiste d’idéologie décrit bien à l’antiracisme. D’un autre point de vue, il faut le compléter par celui, issu des écrits de Jean Baudrillard, de simulation. Chez Marx, l’idéologie – le noir barbu de Trêves vise surtout, à travers ce concept, la religion – est le dispositif par lequel la bourgeoisie masque la réalité de ses intérêts derrière les idées abstraites. Mais à la différence de la religion telle que Marx la perçoit, l’antiracisme masque moins des intérêts, qu’il ne conteste pas, qu’une disparition. Au contraire même, aux temps du triomphe de l’antiracisme, les intérêts sont, parallèlement, proclamés haut et fort. L’antiracisme est à la politique ce que le paintball est à la guerre. Il crée dans l’âme des naïfs et des rêveurs l’illusion que continuent d’exister des concepts, des analyses et des projets et des combats politiques, alors que toutes ces choses ont été jetées par-dessus bord.
    Qu’est-ce que la simulation ? Jean Baudrillard en propose une bonne définition : « L’ère de la simulation est ainsi partout ouverte par la commutabilité des termes jadis contradictoires ou dialectiquement opposés ». C’est l’époque mitterandienne qui a inauguré ces commutations, mères de l’âge de la simulation : capitalisme/gauche, argent roi/gauche, luxe/gauche, gestion/gauche. Il y a évidemment, tant qu’on s’en tient à la rationalité, à la dialectique, une opposition entre la super-caste privilégiée de la galaxie du show business et du sport, voire de la mode, d’une part, et la misère des cités de banlieue, d’autre part. Or, l’antiracisme, pour assurer sa propagande, les rend commutables, chanteurs, rappeurs, acteurs et sportifs (à l’image de Lilian Thuram, de Djamel Debbouze, de Joey Starr) passant sans gêne d’un rôle à l’autre, se régalant d’être pris pour des jeunes de banlieue. Alors que la politique, la gauche, l’horizon révolutionnaire, étaient engendrés par la théorie, la pensée, l’antiracisme est engendré par l’univers du show-business et les industries du divertissent. Alors que les réformes sociales (par exemple celles de 1936) étaient imposées par la pression politique des masses, des luttes, des grèves, qui électrisaient toute la société, bref par l’Histoire, les mesures antiracistes sont imposées par le monde doré de la variété, du show-business, du cinéma, de la télévision et du sport, par les industries du divertissement, autrement dit par la simulation parodique de l’Histoire.
    Dans l’index (qui, sous la forme d’un vocabulaire philosophique occupe une quarantaine de pages) de la classique et monumentale Introduction à la philosophie marxiste due à la plume érudite et militante de Lucien Sève , philosophe communiste français officiel, le mot racisme se signale par son absence. Autrement dit, en 1980, le racisme ne passe pas encore pour un problème majeur du côté des marxistes, sans doute de la gauche en général. Aujourd’hui, il suffit d’écouter un responsable politique d’un parti de gauche, de parcourir les colonnes d’un journal de gauche, Libération ou L’Humanité, pour se rendre à l’évidence: le mot « immigré » a remplacé le mot « prolétariat », le mot « antiracisme » a remplacé le mot « communisme », le mot « racisme » a remplacé le mot « anticommunisme », le mot « islam » a remplacé l’expression « conscience de classe ». À l’insu de tous et de chacun, la gauche s’est dissoute dans l’antiracisme. Les mots « racisme », « antiracisme », « immigré », « sans-papiers » remplissent toutes les pages du quotidien communiste L’Humanité alors qu’il y a trente ans cet honneur était réservé au mot « prolétaire ».
    L’antiracisme simule et parodie les luttes sociales, il simule et parodie la gauche. Mais, si l’on sait ce que remplace l’antiracisme, il faut demander auparavant : que remplace ce à quoi dans l’imaginaire dominant l’antiracisme s’oppose, le racisme ? D’abord il se substitue à une réalité métaphysique dont notre temps, à tout le moins en Europe de l’ouest, se refuse à prononcer le nom : le mal. Plus justement : le mal moral. Les sociétés consuméristes et hédonistes, celles dont Herbert Marcuse et Gilles Lipovetsky ont dessiné les traits les plus remarquables, apparues dans le monde occidental à partir des années 60, refoulent l’usage explicite du concept de mal. « Racisme » est le mot qu’elles ont mis en circulation pour dire ce que jadis on appelait le mal moral. Une grande partie des fautes naguère rangées sous la catégorie de mal sont devenues soit anodines soit des qualités. Voici l’envie vantée par la publicité comme une vertu ! La chanson de geste de la luxure inonde les écrans et les gazettes. La trahison, l’infidélité, la perfidie sont, d’écran publicitaire en spot de réclame, de téléfilm en jeu d’avant prime-time, valorisées. La cupidité – gagnez, gagnez… – est élevée au rang de l’exemplarité morale. L’école elle-même enseigne aux élèves des lycées sous couvert de réussir à savoir se vendre ; autrement dit impose aux jeunes générations un impératif prostitutionnel. Plus : elle laisse entendre que le bien dans la vie collective se résume à une sorte de prostitution généralisée, où tout le monde se vend. Réussir, voilà la seule misérable ambition qu’elle propose aux nouvelles générations ! La dégradation des mœurs – qu’il faut entendre, insistons sur ce point, dans toute sa force inédite : cette dégradation n’est pas le résultat de vices privés, cachés, recouverts par la honte, qui prendraient le dessus en assumant la réprobation qu’elle s’attirerait, non, cette dégradation est voulue, organisée, dirigée parce qu’elle est le moteur de la société de consommation -  a vidé le mot mal de toute sa substance. C’est le souvenir de cette substance, de ce contenu, qui explique qu’un puissant tabou, plus sociétal que social, plane sur le concept de mal, paralysant son réemploi. Jusqu’ici n’existait dans les sociétés qu’un seul temps durant lequel des conduites tenues pour vicieuses étaient louées comme vertueuses : le temps de la guerre (transformation du crime en vertu à l’origine de la désillusion de Freud devant l’homme). Tuer, violer, torturer, piller, mentir – ces crimes, en époque de suspension de la paix, deviennent dignes de louange. La société de la modernité tardive a inventé de l’inédit : ce n’est plus seulement de loin en loin que le vice devient officiellement vertu, c’est, sous les formes que nous venons d’exposer, en permanence. Sous l’aspect de la morale, la société de consommation est la guerre en temps de paix, elle entretient chez les hommes un état d’esprit de mercenaire sans foi ni loi en période de paix.
    L’antiracisme s’est substitué à l’engagement, à ce que les générations des décennies cinquante, soixante, soixante-dix, appelaient dans le sillage de Sartre l’engagement. Ce que les contemporains de Sartre désignaient sous ce vocable brisait le consensus social dominant. S’engager revenait à vivre dangereusement. De grands risques accompagnaient l’engagement, en particulier ceux de la mise à l’écart, de la marginalisation, de la censure. Des événements historiques – comme la guerre d’Algérie – faisaient planer sur l’engagement les menaces de la torture et d’exécution. La censure cherchait aussi à bâillonner l’engagement. Au contraire, jamais depuis que l’antiracisme s’est substitué à l’engagement politique aucune proclamation antiraciste n’a été censurée. Plus : ces proclamations ont toujours été mises en valeur à la fois par les services de l’État et par les médias. Elles ont toujours été relayées dans les écoles. L’engagement sartrien, parce qu’il n’était pas de nature parodique, n’a jamais bénéficié de pareilles largesses de la part du système social dominant. Pour s’engager, il fallait accepter de devenir un pestiféré. Le militantisme antiraciste ne court pas de pareils dangers. S’affirmer antiraciste revient à rejoindre le consensus dominant, adhérer à l’idéologie dominante ; s’engager revenait, inversement, à rompre, à divorcer d’avec cette idéologie dominante. Quand l’engagement des années quarante, cinquante, soixante, était âpre, le militantisme antiraciste contemporain est gratifiant, en procurant l’assurance de recevoir des approbations, voire d’être couvert de lauriers. Dans certaines professions, tout spécialement celles qui touchent à l’univers du spectacle, l’antiracisme est un passage obligé pour éviter de disparaître de l’affiche. De même, l’instituteur et le professeur verront leur enseignement couvert de louanges par les autorités académiques et les parents d’élèves s’il se moule dans de la propagande antiraciste. Le militantisme antiraciste est une parodie de ce que l’engagement a été.
    L’antiracisme est le fantôme décharné de ce que fut l’engagement. L’antiracisme vole aussi la place des luttes sociales. Il en usurpe le souvenir. Dans les années trente du siècle dernier la notion de classe est sortie victorieuse de son affrontement avec la notion de race. Après la seconde guerre mondiale, toute l’attention s’est focalisée sur la lutte des classes, à tel point que le concept de révolution, dans son acception marxiste, régnait sans partage sur les consciences. Les grandes idées de la gauche – transformation de la société à partir de la destruction de l’inégalité liée à la propriété, modification des rapports de production, etc…- ont été portées par des mouvements collectifs, des « masses-en-fusion » aurait dit Sartre, des révolutions (1848, 1917, la Commune de Paris, 1936, Budapest 1956), des partis politiques, des syndicats. L’antiracisme, lui, qui a pris le relais après l’évanouissement du projet révolutionnaire, est porté par le show-business. Avec beaucoup de cynisme, ce dernier s’est installé sans vergogne à la place du peuple. Il aime à parader dans le rôle de moteur du progrès moral, à condition que celui-ci ne risque pas de se muer en revendication de  progrès social. Il lui vole la parole au peuple, il parle à sa place, il donne des leçons à sa place, des leçons de moraline ! Le show-business souffle à l’oreille du peuple ce qu’il faut penser : non que l’inégalité et les privilèges, l’exploitation abusive du travail d’autrui, c’est mal, mais que le racisme est le plus grands de tous les maux. L’antiracisme replace au centre des débats la notion qui avait été, par la gauche, écartée au profit de la notion de classe, la race. C’est pourquoi, viagra politique de la gauche, l’antiracisme occupe, sur un mode aussi parodique que stérile, la place qui fut naguère celle de lutte des classes.
    Robert Redeker  http://www.polemia.com/lantiracisme-prothese-de-lideologie-dominante/

    Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans

  • Égypte : Obama n’a plus aucune influence sur le pouvoir égyptien

    Les États-Unis semblent aujourd’hui totalement impuissants face à la descente aux enfers de l’Égypte. Un pays qui était pourtant le plus proche allié de Washington dans le monde arabe et qui reçoit depuis des décennies une aide financière et militaire conséquente.

     

     

    Mais comme l’explique Josh Rogin du site The Daily Beast, «les initiatives de la Maison Blanche depuis le printemps arabe ont toutes affaibli les quelques moyens de pression qu’elle avait encore…». Par ses incohérences, je lâche Hosni Moubarak, un allié historique des États-Unis, et je soutiens la transition démocratique, mais je ne m’oppose pas vraiment au coup d’État de l’armée qui deux ans plus tard recrée la situation antérieure, l’administration Obama a réussi le tour de force de se mettre à dos les deux camps en présence. Elle est considérée par les Frères Musulmans comme le principal soutien étranger de la répression militaire et du côté de l’armée égyptienne comme un allié objectif des islamistes.

     

    En 2011 pourtant, l’influence américaine sur l’armée égyptienne avait eu un impact considérable sur la tournure des événements comme en Tunisie d’ailleurs. L’armée égyptienne avait obtempéré aux pressions de Washington de ne pas ouvrir le feu sur les manifestations anti-Moubarak. Mieux «les militaires avaient protégé les manifestants et Obama avait été capable de soutenir réellement les révolutions arabes en contraignant l’homme fort de l’Égypte à quitter le pouvoir».

     

    L’armée égyptienne est devenue sourde

     

    En 2013, les militaires égyptiens ont superbement ignoré toutes les remarques et recommandations de l’administration américaine. Depuis la prise de pouvoir par l’armée égyptienne le 3 juillet, Washington a demandé successivement aux militaires de ne pas arrêter les dirigeants des Frères Musulmans, de ne pas instaurer la loi martiale, d’autoriser les manifestations pacifiques et de tenter de trouver un compromis avec les islamistes. En vain.

     

    «Les États-Unis condamnent avec fermeté les mesures qui ont été prises par le gouvernement intérimaire égyptien et les forces de l’ordre», a déclaré jeudi 15 août Barack Obama. «Nous déplorons les violences exercées contre les civils. Nous soutenons les droits universels essentiels à la dignité de l’homme, y compris le droit de manifester pacifiquement» a-t-il ajouté.

     

    Le Président américain a aussi annoncé que les États-Unis avaient informé l’Égypte de l’annulation des manœuvres militaires «Bright Star», qui ont lieu tous les deux ans depuis 1981 et sont considérées comme un élément central des relations militaires entre Washington et Le Caire. Mais il n’a rien dit sur l’aide militaire de 1,3 milliard de dollars donnée à l’armée égyptienne tous les ans.

     

    En fait, la pression financière n’a plus beaucoup d’impact. Les États-Unis ont été supplantés par d’autres bailleurs de fonds régionaux. L’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Koweït ont déjà donné au gouvernement de transition égyptien 13 milliards de dollars, dix fois l’aide américaine.

    Et la pression politique est elle-aussi devenue inefficace. A quelques moments clés au cours des deux dernières années, l’administration Obama est apparue trop faible. Ainsi, quand le gouvernement des Frères Musulmans a fait arrêter et condamner à des peines de prison des membres d’ONG essentiellement américaines sous le prétexte de financements illicites, Washington a protesté mollement.

    L’administration américaine est tellement discréditée que la Russie rêve aujourd’hui de remplir le vide et même de devenir le nouveau partenaire du pouvoir égyptien après avoir retrouvé un poids politique et militaire au Moyen-Orient comparable à celui de l’URSS dans les années 1970.

     

    En fait, comme l’écrit, Samuel Tadros, expert du Think Tank américain Hudson Institute, l’administration Obama s’est totalement fourvoyée dans son analyse politique de l’Égypte.

     

    Quand la révolution arabe a gagné l’Égypte, Barack Obama a demandé, selon le New York Times, à ses équipes d’étudier les transitions politiques vers la démocratie dans plus de 50 pays. Après des travaux approfondis, ils en ont conclu que «l’Égypte était comparable à la Corée du sud, les Philippines et le Chili». Benjamin Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité national expliquait que «la trajectoire du changement allait dans la bonne direction».

     

    Brillante analyse. Après avoir pris le pouvoir les Frères Musulmans se sont montrés tellement incompétents qu’un rejet massif dans la population a permis à l’armée de saisir l’occasion pour les renverser et reprendre le pouvoir. Et le carnage qui a suivi a mis aujourd’hui le pays au bord de la guerre civile et du chaos.

     

    Slate.fr  http://fortune.fdesouche.com/317365-obama-na-plus-aucune-influence-sur-le-pouvoir-egyptien 

  • Il est possible d'abroger la loi Taubira, comme la loi sur l'esclavage

    Quoi qu'en dise Pierre Mazeaud :

    FUn veilleur bien éveillé commente :

    "Qu'ils soient de gauche ou de droite, nos pseudo élites politiques qui ont profité du système jusqu'à plus soif, s'imaginent que le pouvoir leur appartient et qu’ils le verrouillent suffisamment pour continuer à faire ce qu’ils veulent quoiqu'en pense le peuple. Ils montrent bien ainsi leur souverain mépris de la démocratie dont ils se gargarisent pourtant en permanence.

    Ils ne veulent décidément rien comprendre et surtout pas ce qui se passe actuellement avec le mouvement de résistance passive qui se développe contre la dégénérescence de l'état de la France qu'ils ont laissé s'installer, depuis plus de 40 ans.

    Nous ne voulons plus de ces politiciens qui se servent du système pour s’enrichir et faire carrière. Nous voulons des politiques dévoués, qui servent le bien commun et la vérité sur l’homme. Nous ne transigerons plus. Forts du soutien du Pape François qui, en mai dernier, précisait à des parlementaires français : «Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger», nous ne lâcherons rien jusqu'à l'abrogation de la loi Taubira.

    Qu'ils se souviennent qu'un petit électricien polonais du nom de Walesa et un auteur dramatique tchèque du nom de Havel ont succédé aux maîtres de l'empire soviétique.

    Cela prendra le temps que cela prendra mais, avec l'aide de Dieu, c'est ce qui arrivera aussi en France."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vers l'indignité nationale ? (arch 1998)

    Les princes qui ne peuvent avoir raison de leurs adversaires politiques par le poids de leurs arguments et qui n'osent user directement de la force sont tentés de se servir de la justice pour les éliminer. Ce fut le cas du Second Empire, régime issu d'un coup d'État, et, plus récemment, de l'Épuration qui profita, elle aussi, d'un changement de régime brutal. C'est dire si les procès politiques d'aujourd'hui entrent dans une logique de guerre civile.
    Le procès de Versailles n'est pas une procédure isolée dans notre France contemporaine. Les avatars de la loi Pleven revue à la hausse par le communiste Gayssot entraînent en effet chaque année des cohortes de journalistes et de quidams réputés mal pensants devant les tribunaux : et ce pour des motifs toujours plus subjectifs. Le but, on peut le craindre, étant de légitimer à terme les procès d'intention fondés sur le seul délit d'opinion.
    Cela, pour autant, est-il nouveau dans notre beau pays ? Non. Nous comptons quelques précédents historiques dus à ces alliances réputées pourtant contre nature entre le pouvoir et les juges; c'est toute l'histoire de l'hypocrisie politique, celle des régimes prétendument démocratiques et libéraux qui s'arrangent toujours pour tripatouiller la loi et la justice afin de se débarrasser des adversaires gênants, surtout lorsqu'il paraît évident qu'on ne peut les combattre par les urnes.
    Nous avons ainsi, dans notre passé proche, une période qui peut servir de référence : c'est l'immédiat après-guerre. Double référence, car, d'une part, ce qui s'est alors passé semble tenir lieu de modèle à nos réformateurs sur le plan technique, d'autre part nous avions de sérieuses leçons à en tirer quant aux conséquences. François Brigneau a traité cela avec tout le talent qu'on lui connaît dans son cahier consacré au Racisme judiciaire. Il y détaille minutieusement la mise en place par le général de Gaulle et son ministre de la Justice, le communiste Marcel Willard, de toutes ces nouvelles structures - les Chambres civiques, notamment - appelées à constituer « une appréciable amélioration de notre arsenal répressif ». Couvert par l'urgence de la nécessité et la nécessité de l'urgence, le premier gouvernement gaulliste accouche de cette petite merveille qu'est l'ordonnance du 29 août 1944. Il faut rappeler ici le parcours du ministre Willard : avocat, communiste pur et dur depuis l'adolescence, ardent défenseur du pacte germano-soviétique en 1939 et même défenseur des députés communistes déchus de la nationalité française et traduits devant le Tribunal militaire début de l'année 1940, il est donc intronisé par de Gaulle « patron de la nouvelle justice ».
    Légalité républicaine
    C'est ainsi que Willard a l'idée d'instituer un délit sans délit à caractère rétroactif. L'ordonnance stipule : « Tout Français qui, même sans enfreindre une loi pénale existante, s'est rendu coupable d'une activité antinationale caractérisée s'est déclassé : il est devenu un citoyen indigne dont les droits doivent être restreints dans la mesure où il a méconnu ses devoirs ». C'est l'ouverture de la voie royale vers l'épuration et la guerre civile par la légalisation de l'arbitraire. Willard ne s'en biche pas qui écrit : « le système de l'indignité nationale ne trouve pas sa place sur le terrain de l'ordre pénal proprement dit : il s'introduit délibérément sur celui de la justice politique où le législateur retrouve son entière liberté et plus particulièrement celle de tirer, à tout moment, les conséquences de droit que comporte un état de fait. » Cela, et il n'en est pas fait mystère, vise purement et simplement à éloigner les gêneurs : « ce principe d'égalité devant la loi ne s'oppose pas à ce que la nation fasse le partage des bons et des mauvais citoyens, à l'effet d'éloigner des postes de commandement et d'influence ceux des Français qui ont méconnu l'idéal et l'intérêt de la France au cours de l'épreuve la plus douloureuse de son histoire ».
    En vertu de quoi furent écartés tous les adversaires gênants (il y en avait d'ailleurs de tous bords politiques). Citons Paul Faure de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière), Jean-Louis Tixier-Vignancour, ancien monarchiste ou Clamamus, le député communiste de la Seine, trois noms parmi la centaine de parlementaires rendus inéligibles pour avoir voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain (les sept-huitièmes de la Chambre avaient voté oui). 
    Se flattant de rétablir la légalité républicaine, de Gaulle fit de l'arbitraire la norme légale et prit donc prétexte du changement de régime pour faire le ménage. Aujourd'hui, sans changement de régime - à moins qu'on n'ait omis de nous en avertir - on prononce l"'indignité nationale" pour des faits qui, au pire, relèvent de la simple contravention. À l'évidence, l'ordonnance de 1944 - « tout Français qui, sans même enfreindre une loi pénale existante », etc - est encore en application. À cette nuance près qu'il convient de remplacer l'expression « coupable d'une activité antinationale » par « coupable d'une activité nationaliste ». Pour autant, les censeurs n'ont pas changé : militants de l'internationale communiste avant la guerre, ils étaient devenus, après la guerre, épurateurs au nom de la nation. Cinquante ans après, ils combattent le nationalisme au nom du mondialisme ... Les mots changent mais les méthodes demeurent.
    Marie-Claire ROY National Hebdo du 19 au 25 novembre 1998

  • Recours devant le Conseil d'État contre l'application de la loi Taubira

    Lu ici

    "Plusieurs associations familiales ont déposé des recours devant le Conseil d'État pour lui demander d'annuler l'application de la loi.

    L'une d'elles, l'Union des Familles en Europe (UFE), estime que la loi du 17 mai 2013, ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, est "contraire aux traités signés par la France et doit être déclarée inapplicable", a-t-elle précisé dans un communiqué diffusé mardi.

    Elle a déposé au Conseil d'État une requête en "annulation pour excès de pouvoir", dans laquelle elle affirme que cette loi viole le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l'ONU le 16 décembre 1966 et ratifié par la France le 28 mai 1981. Ce pacte stipule que "le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et la femme à partir de l'âge nubile" (...)

    Elle précise dans son communiqué que si elle était déboutée, elle porterait l'affaire devant le Comité des droits de l'Homme de l'ONU (...)

    Le Conseil d'État a confirmé le dépôt le 2 août de la requête de l'UFE, précisant que d'autres requêtes ont été présentées contre les mêmes décret, arrêté et circulaire. Elles proviennent de l'Union départementale des associations familiales des Hauts-de-Seine (UDAF 92), de la Confédération nationale des associations familiales catholiques et de Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et président du Collectif des maires pour l'enfance".

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  • Environ 300 veilleurs à Paray-le-Monial

    CHier, 14 août, les veilleurs de Paray-le-Monial ont rassemblé entre 200 et 300 personnes devant l'Hôtel de Ville. Claude de Changy, l’un des organisateurs, explique :

    « En fait, cette loi a produit un déclic. Maintenant, on veut arrêter cette culture de l’homme parfait, on veut remettre l’homme au centre de l’humanité […] Notre mouvement s’étoffe. La loi Taubira est passée, mais tous les espoirs sont permis. Les prochaines élections présidentielles, c’est demain. Nous sommes déterminés ».

    Philippe Arino, homosexuel continent et porte-parole du mouvement, présent hier, déclare :

    « Les veilleurs se mobilisent encore dans 200 villes en France et une grande marche a lieu en ce moment sur la côte Atlantique. Ce genre de veillée doit permettre l’éveil des consciences […] On nous traite parfois de fasciste ou d’homophobe, mais l’espérance nous conduit dans la défense des notions de l’enfant, de la famille et de la différence des sexes qui est un trésor fragile ».

    Il a rappelé que l'on ne lâchera rien avant le retrait de cette loi injuste et il a énuméré, ou tenté d'énumérer, tous les mouvements hostiles à cette loi, se réjouissant de cette saine diversité d'actions.

    Tugdual Derville est également intervenu hier soir. Il a notamment déclaré qu'il est normal, et même bon, qu'il y ait des divergences stratégiques entre les militants opposés à la loi Taubira.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Moins d’immigrés = moins d’insécurité = moins d’impôts, par Pieter KERSTENS

     

    Chacun a pu constater ces derniers mois un nombre spectaculaire d’occupations illégales, d’agressions, de meurtres et d’émeutes, partout en Europe. La très grande majorité de ces « troubles à l’ordre public » sont dus à des étrangers issus de pays lointains, mais qui nous sont imposés par les gourous du « vivre ensemble » ou les charlatans du « pluriethnique ».

     

     

    Certains de ces bonimenteurs à l’exemple d’Angela Merkel, de David Cameron et de Nicolas Sarközy avaient avoué que la société multiculturelle était un véritable échec. Pourtant rien n’a changé et la plupart des gouvernements européens s’obstinent à diluer leurs peuples dans un melting-pot à base d’immigration invasion.

     

    On pourrait donc définir cette politique de véritable génocide de nos nations. Et rares sont ceux qui osent s’y opposer. POURQUOI ? N’est-il pas grand temps de réagir ?

     

     
    En cette période de vaches maigres où tous les pays européens cherchent désespérément à équilibrer leurs budgets, avant de pouvoir réduire leurs dettes publiques, nous n’avons pas encore vu mesure structurelle importante qui permettrait d’enrayer les déficits.

     

     

    À tous les argentiers qui planchent sur les finances de 2013 et 2014, on pourrait suggérer de stopper l’afflux de clandestins d’abord, puis de limiter fortement l’immigration dans son ensemble et enfin de rapatrier dans le pays de leurs aïeux les millions d’individus qui n’ont aucune raison de séjourner en Europe et ce, aussi longtemps que le chômage ne sera pas stabilisé sous les 3% de la population active. Nos compatriotes n’ont-ils pas la priorité ?

     

     

    Et il ne faudrait pas prétexter que les nationaux refusent un travail dégradant aux yeux de certains. Pas plus tard que le 7 août dernier, des chômeurs aragonais m’ont raconté que des patrons dans la région de la Rioja (célèbre pour ses vins) préféraient donner du boulot à des Marocains (illégaux ?) plutôt qu’à des Espagnols, car ces immigrés acceptaient de travailler à moitié prix pour cueillir le raisin !

     

     

    Ces aragonais se plaignaient aussi de la multitude de vols et d’agressions commis par les gitans, ces « gens du voyage » mais réels pickpockets qui pourrissent le quotidien des citadins de la ville de Jaca. Là comme ailleurs, le laxisme des autorités est patent.

     

     

    Les bonnes âmes qui claironnent dans les médias que l’on ne doit pas stigmatiser un tel ou une telle, seraient mieux inspirées de quitter leur écran durant quelques temps et d’aller constater de visu sur le terrain ce qu’endure chaque jour la majorité de la population. Et ceci ne concerne pas seulement Marseille, Trappes ou le « 9.3 », mais toutes nos provinces et au-delà de l’hexagone…

     

     

    Les conséquences de cette immigration non désirée ont un coût exorbitant dans les différents budgets de l’État (sécurité sociale, enseignement, culture, justice ou intérieur…) et c’est ici qu’il faut agir afin de réduire le déficit, rétablir la loi et l’ordre sur la voie publique et pouvoir enfin rabaisser la pression fiscale à un niveau acceptable par tous.
  • Mini «Orange mécanique» dans le TGV Paris-Sud-Est

    Le titre est du Progrès de Lyon :

    "Après 48 heures de garde à vue, les « potes » de Levallois-Perret affichaient, lundi, dans le box des comparutions immédiates des gueules d’ange alors que samedi ils ont mis en émoi toute une rame TGV et pour deux d’entre eux se sont rebellés contre les policiers de la PAF (Police aux frontières).

    Partis tôt de la gare Lyon à Paris, la bande comptait aller piquer une tête dans la grande bleue. Direction Montpellier sans billet en poche mais joints au bec. Malheur à ceux qui dans le wagon ont émis quelques protestations. Sous l’effet du cannabis, de la toute-puissance mais aussi de l’alcool, les garçons de vingt ans déjà connus pour des incivilités ont vite réglé le problème à leur façon.

    Baladeur arraché des oreilles d’un passager, termes orduriers adressés à une femme et même une gifle envoyée à une jeune fille. Quand les contrôleurs ont montré le bout de leurs casquettes ils ont été accueillis avec une bordée d’injures et de menaces.

    Face à une situation ne pouvant qu’empirer la décision initiale d’effectuer une exfiltration en gare de Nimes a été abandonnée et c’est tout le TGV qui a été détourné sur Lyon.

    L’interpellation par les agents de la PAF ne s’est faite sans heurts et la garde à vue n’a pas été non plus un long fleuve tranquille. Avec au final des condamnations allant de 1 à 3 mois de prison sans maintien en détention donc aménageables."

    Il vaut donc mieux traumatiser les passagers d'un train que de contester la loi Taubira.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ecosse : 45 000 euros d’amende pour « diffamation homophobe »

    Aux fous !

    « Une cour écossaise a condamné à une forte somme de dommages et intérêts – quelque 45.000 euros ! – David Shuttleton, pour avoir posté sur Twitter un message qualifiant une promotrice lesbienne du « mariage » homosexuel de « danger pour les enfants ».
    L’antiquaire qui réside à Barrhead, près de Glasgow, avait été poursuivi pour diffamation par Jaye Richards-Hill qui est non seulement militante homosexuelle mais enseignante et conseillère du secrétaire écossais à l’Education Mike Russell.
    Shuttleton est également, selon la presse, l’auteur de plusieurs messages au Premier ministre Alex Salmond et au vice-Premier ministre Nicola Sturgeon faisant état de sa préoccupation par rapport à la place occupée par Mme Richards-Hill dans les instances éducatives officielles écossaises.
    L’énormité des dommages accordés résulte d’une application automatique de la loi, estime David Shuttleton, consécutive à des erreurs procédurales dans la présentation de sa défense : il entend faire appel de ce jugement par défaut, se disant confiant le voir réformé.
    Il souligne cependant « le scandale absolu » du pouvoir accordé aux homosexuels au sein de la société : « C’est un abus absolument scandaleux de nos lois », a-t-il déclaré à la presse locale, qualifiant ceux qui montrent ainsi leur désaccord avec sa campagne anti-gay de « normalphobes ».
    Au-delà d’un jugement aberrant par le montant des dommages accordés, il reste en effet la recevabilité de la procédure et le principe de protection légale du lobbying homosexuel qui autorisent la traque judiciaire de ceux qui ne sont pas d’accord. C’est la logique de la pénalisation de l’homophobie et il faut bien comprendre que toute la machinerie est en place.
    Et si Shuttleton peut espérer voir sa condamnation judiciaire réduite ou même annulée, il est déjà condamné par la presse écossaise. Les médias le qualifient d’« imbécile égaré », de « sectaire », de « fou », de « chrétien fanatique homophobe raciste », tandis que Jaye Richards-Hill est présentée comme « parent et enseignante respectée », « militante de premier plan pour le droit au mariage des couples gays ».
    Elle a selon la presse écossaise « épousée » sa partenaire lesbienne en Afrique du Sud, après avoir participé à une parodie de mariage avec la jeune femme lors d’une manifestation pour le « mariage » homosexuel devant le Parlement écossais l’an dernier. »
    Source : Jeanne Smits
  • Le matraquage fiscal des Français finance... des dépenses européennes !

    Les services de Bercy s’en vantent : de juin 2012 à juin 2013, les recettes du budget général de l’Etat ont progressé de 7,4 milliards d’euros (soit environ 5 %). Cette « amélioration des encaissements » s’est bien évidemment faite sur le dos des entreprises et ménages, qu’ils soient contribuables directs – via les impôts – ou indirects – avec la TVA, notamment.
    Les fruits des efforts demandés aux Français sont malheureusement déjà blets, puisque dans le même temps, le déficit s’est creusé de 2,6 milliards, passant de 56,7 à 59,3 milliards d’euros. La faute à l’impéritie gouvernementale dans la gestion des deniers publics certes, mais aussi à la contribution financière « exceptionnelle » de la France au fonctionnement de l’Union européenne. L’hydre technocratique a en effet englouti 4,9 milliards au titre des dotations au Mécanisme européen de stabilité (*) et à la Banque européenne d’investissement.
    Dans ces conditions, les sempiternels objectifs de croissance et de réduction du déficit de l’Etat restent plus que jamais d’obscurs objets d’un improbable désir. La Cour des comptes – comme l’INSEE et le FMI – a d’ores et déjà annoncé un probable dépassement des prévisions de déficit public pour l’année 2013 : au lieu des 3,7 % attendus, celui-ci devrait approcher les 4 % du Produit intérieur brut. Bien loin des 3 % prévus par le Pacte de stabilité européen.
    Pourtant, à Oui-Oui-Land, le président de la République continue d’appliquer la méthode Coué. Contre toute évidence, François Hollande maintient en effet que le déficit reviendra à 3 % en 2014, comme il assure que la courbe du chômage s’inversera d’ici à la fin de l’année en cours. Indécrottables socialistes…
    (*) Le MES, censé voler au secours des pays de l’union ruinés par leurs dirigeants, leurs banques ou… les exigences de Bruxelles !

    http://www.agoravox.fr