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anti-national - Page 956

  • L'étranglement "démocratique" d'Assad

    Si avant le Printemps arabe certains se faisaient encore des illusions concernant l'engagement des USA et d'autres pays du monde "civilisé" pour un idéal humaniste, aujourd'hui elles sont définitivement dissipées, estime le journaliste Andreï Sidortchik cité par l'hebdomadaire Argoumenty i fakty lundi 26 août.
    La Libye et la Syrie, baignant dans le sang, en sont un parfait exemple. Les régimes qui existaient dans ces pays étaient bien plus souples, en termes de despotisme, que l'Arabie saoudite, le Qatar ou le Bahreïn. Pourtant, ces derniers n'ont été aucunement inquiétés par les Tomahawk des amateurs des droits de l'homme.
    Après le renversement et l'assassinat cruel de Mohamed Kadhafi sans aucune forme de procès, la Libye s'est transformée en plaie ouverte et la vie de ses citoyens est devenue un véritable enfer. Le gouvernement central n’a pas été rétabli et la population est devenue l'otage de la lutte incessante entre divers chefs de guerre. Les victimes civiles qui ont péri dans cet ouragan sanguinaire, sont innombrables.
    Et tout cela pourquoi ? Uniquement pour remplacer un Kadhafi insuffisamment loyal envers l'Occident par une figure plus agréable selon les anglo-saxons.
    Aujourd'hui, la situation se répète en Syrie. Il faut bien comprendre que les citoyens de ce pays ne sont pas tués par des terroristes internationaux mais par des diplomates respectables du département d'État américain et des ministères britannique et français des affaires étrangères (MAE).
    Car ces hommes aux chaussures impeccables se moquent du nombre de victimes de la guerre civile. Leur but : remplacer Bachar al-Assad par un homme plus loyal envers les puissances occidentales.
    La récente accusation des troupes gouvernementales syriennes d'avoir utilisé l'arme chimique contre des civils dans la banlieue de Damas est très révélatrice. Mais en dépit des efforts de l'opposition, le président al-Assad n'a pas l'intention de partir. Qui plus est, les derniers mois du conflit ont mis en évidence que malgré toutes les difficultés, les autorités syriennes étaient non seulement capables de résister à la pression des rebelles mais aussi de leur infliger des défaites.
    Il s'est avéré que les opposants étaient incapables de remplacer le gouvernement de Damas sans une ingérence militaire extérieure. Et cette intervention n'est possible que si les autorités syriennes utilisent l'arme chimique.
    Évidemment, al-Assad n’irait jusque-là que s'il était désespéré, condamné. Cependant, la situation témoigne du contraire et tout porte à croire que le désespoir est plutôt du côté des rebelles syriens.
    Et voici qu'une attaque chimique causant des centaines de victimes explose dans la banlieue de Damas, au moment même où les représentants de l'Onu arrivent dans le pays. Cette attaque est clairement défavorable pour al-Assad et très favorable pour l'opposition.
    Le fameux postulat des détectives est "Cui bono" ou "cherchez à qui profite le crime". Dans ces circonstances, il est facile de comprendre que l'opposition est le suspect idéal.
    Mais le corps diplomatique occidental ne fait pas partie des gens qui réfléchissent. Ce sont des exécutants. C'est pourquoi on annonce haut et fort que la responsabilité de l'armée gouvernementale ne fait pas l'ombre d'un doute et que tous les arguments sont réunis pour une intervention.
    Les forces armées américaines et des pays satellites commencent à se rapprocher des côtes syriennes pour plonger ce pays dans un chaos définitif, éliminer plusieurs dizaines de milliers de civils, condamner les survivants à la pauvreté et à l'anarchie - autrement dit faire passer les Syriens par le "chemin libyen".
    Et pourquoi tous ces mensonges infâmes, toutes ces victimes innocentes sont-ils nécessaires ? Uniquement pour remplacer un régime politique gênant. La devise des Jésuites "la fin justifie les moyens" est désormais gravée sur les drapeaux des diplomates occidentaux.

    http://fr.rian.ru/presse_russe/20130826/199112820.html

  • Récit de veilleurs

    Des Français attachés à leur pays et à ses valeurs racontent la veillée de cette nuit à Paris (lire aussi le récit du Figaro) :

    "Nous voulions nous joindre à la veillée clôturant la dernière étape de la marche des veilleurs, veillée qui se tenait sur la place de la concorde. Afin de nous rendre à Paris, nous avions décidé de prendre le train. Hélas, de nos jours, en France, se rendre à une manifestation contre le mariage gay devient de plus en plus compliqué. Par un mystérieux hasard que nous ne qualifierons pas de coïncidence, de nombreux trains depuis Versailles à destination de Paris étaient supprimés.

    Nous sommes finalement parvenus jusqu’à la place de la Concorde, où nous avons assisté à un spectacle hallucinant. La place fourmillait de fourgons et de voiture de CRS. Certes, nous avons participé à de nombreux rassemblements afin de montrer notre attachement au modèle familial traditionnel. Certes nous connaissions la paranoïa du gouvernement vis-à-vis des opposants au mariage gay. Mais nous n’imaginions cependant pas qu’un tel dispositif serait déployé pour surveiller le rassemblement d’un mouvement qui n’a jamais causé de violence ou de casse. Après avoir pris des photos pour garder une preuve du ridicule de la situation nous avons tenté de rentrer dans le périmètre de la place dans lequel se trouvaient les veilleurs. Mais un barrage de CRS nous en a interdit l’accès. Il nous fallut faire le tour pour qu’un autre barrage de CRS nous indique la marche à suivre afin de rentrer dans le groupe. En nous indiquant le chemin à prendre les CRS ne faisaient que sélectionner l’endroit le plus propice pour nous encercler. En effet, brusquement les CRS se mirent à encercler le rassemblement, empêchant quiconque de sortir.

    Au bout de quelques temps, nous avons cherché à quitter la veillée car nous devions nous rendre place de l’Etoile. Nous étions parfaitement conscients que nous aurions du mal à quitter la veillée mais nous ignorions les proportions que cela allait prendre. Le cordon de CRS, extrêmement resserré nous barre la route. Nous parlementons avec eux, nous manifestons notre étonnement. Ils opposent à cela leur seul argument qu’ils répètent machinalement : « on a des ordres ». Un groupe de touriste réussit à s’extraire hors du cordon, nous protestons, nous sommes pressés. Rien n’y fait. Nous affirmons alors être nous aussi des touristes. Ils nous suggèrent d’aller voir la commissaire dont ils dressent un portrait peu flatteur. La redoutable organisation de leurs unités ne leur permet pas de nous indiquer où se trouve cette commissaire. Nous tentons notre chance avec d’autres CRS. Parlementations. Refus. Nous sommes éconduits et renvoyés vers les CRS avec qui nous avons discuté premièrement. Ils ne savent plus quoi dire et semblent embêtés de dispenser pareilles consignes. Ils nous proposent à nouveau d’aller voir la commissaire dont ils nous indiquent cette fois-ci l’emplacement. Peu confiants quant à la réaction de la commissaire, nous décidons de tenter une dernière fois notre chance auprès d’un grand CRS, qui nous laisse passer, croyant que nous étions des touristes.

    Nous dressons alors un bilan hâtif de cette soirée : beaucoup de policiers, beaucoup de négociations, peu de libertés et peu de médias. Certes, ces manœuvres policières ne constituaient que de l’intimidation, mais ces procédés sont révélateurs d’un esprit. Nous ne nous révoltons pas contre notre pays, mais contre ce gouvernement qui déshonore la France. Alors même que la garde des Sceaux présente un projet de réforme pénale ultra laxiste, la préfecture de police, sur ordre du gouvernement, surveille étroitement quelques milliers de manifestants silencieux, en essayant tout pour les décourager, les intimider, tandis que les braquages et les règlements de compte deviennent monnaie courante dans le sud de la France. Notre président, qui prétend être l’héritier de la révolution française n’a fait que perpétuer les arrestations arbitraires qui s’effectuaient à cette époque, tout en omettant d’instaurer la liberté l’égalité et la fraternité dont le peuple a besoin."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Allemagne : une publicité pour du chocolat blanc censurée pour racisme

    BERLIN (NOVOpress) – Avec un clin d’œil à saint Barack Obama, prix Nobel de la paix et champion armé de la démocratie à travers le monde, Ferrero Rocher n’avait pas vraiment fait dans l’originalité pour lancer sa toute nouvelle praline au chocolat blanc. Le fameux Yes we can n’a-t-il pas déjà été repris de mille façons ?

    Le spot Ferrero, en pleine campagne électorale allemande, mettait cette fois en scène un meeting où s’affiche le slogan Yes weiß can [weiß, blanc en allemand], tandis que des ados scandent Weiß Nuss bleiben, « Rester blanc aux noisettes ». Conclusion : Deutschland wählt weiß, « l’Allemagne vote blanc ».

    Las, comme l’explique le magazine Stern, le simple fait de « réclamer quelque chose avec “blanc” dedans » a suffi pour créer une vive émotion. « Le slogan porte exactement Weiß Nuss bleiben, “Rester blanc aux noisettes”, mais on comprend plutôt, Weiß muss bleiben, “Blanc doit rester”, et l’on ne pense pas à du chocolat fondant, mais plutôt à une Allemagne sans immigrés ». Consternation, horreur.

    Les chiens de garde de l’antiracisme se sont immédiatement déchaînés. Pour Wulf D. Hund, professeur émérite de sociologie (on s’en serait douté) à l’université de Hambourg, la pub Ferrero est un hymne au « suprémacisme blanc », dont le message est sans ambiguïté : « L’Allemagne aux Allemands ». Tahir Della, porte-parole de l’ « Initiative Personnes noires en Allemagne », dénonce un spot où « tout tourne autour de la couleur blanche, et cela dans un pays qui continue à se définir majoritairement comme une société blanche homogène. Les Noirs sont indirectement exclus ». Le militant antifasciste Jean-Alexander Ntivyihabwa s’indigne qu’ « une compagnie blanche mette en scène un spot dans lequel des personnes presque exclusivement blanches acclament du chocolat blanc avec le slogan “Rester blanc aux noisettes” ».

    Ferrero a immédiatement retiré son spot pour le « retravailler ». Dans le sens d’une plus grande « diversité », on s’en doute.

    http://fr.novopress.info/141101/allemagne-une-publicite-pour-du-chocolat-blanc-censuree-pour-racisme/#more-141101

  • Tous ensemble affichons notre opposition à la guerre en Syrie.

    Affichez votre opposition à la guerre en Syrie en remplaçant votre photo de profil sur les réseaux sociaux par l’image ci-dessous :

     

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    Réaction de Marine Le Pen au discours de François Hollande. Syrie : Hollande choisit les islamistes.

    François Hollande a indiqué sa détermination à engager la France dans une intervention militaire américaine en Syrie qui s’avère désormais plus que probable, et imminente.

    C’est une décision précipitée, fondée sur des supputations (« Tout porte à croire » que c’est le régime qui a commis cet acte, selon ses propres termes) alors que la lumière n’a pas encore été faite sur les attaques chimiques commises en Syrie. Il y a quelques semaines, Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, indiquait elle-même que les rebelles utilisaient de telles armes.
    L’expérience du passé aurait pourtant dû le faire réfléchir : chacun se souvient des manipulations américaines au sujet des armes de destruction massive en Irak qui en réalité n’existaient pas.

    C’est une décision qui inféode une nouvelle fois gravement la France aux États-Unis. Manifestement, François Hollande a choisi d’obéir aux injonctions américaines d’intervenir en Syrie, et de continuer à saper l’indépendance de notre pays, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait lui aussi en choisissant d’intervenir en Libye. On est loin du refus salutaire de la France, en 2003, de s’engager auprès des Américains en Irak. On est loin d’une diplomatie forte et autonome, respectueuse du droit international.

    Mais c’est surtout une décision qui sera très lourde de conséquences dramatiques.
    D’abord parce qu’il s’agit, en attaquant le régime syrien, de soutenir des rebelles islamistes ; François Hollande a d’ailleurs annoncé son intention de les armer davantage. Là encore, l’expérience du passé ne semble servir à rien : Nicolas Sarkozy avait commis la même erreur en Libye, en contribuant à mettre au pouvoir les rebelles islamistes, avec les conséquences terribles que l’on sait aujourd’hui. La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les États-Unis et la France interviennent. Il y a par ailleurs une contradiction majeure avec l’objectif poursuivi au Mali, qui était justement d’empêcher la prise de pouvoir par les islamistes : on arme ainsi d’un côté ceux-là même qu’on combat de l’autre.
    Ensuite, en frappant la Syrie, les États-Unis et la France risquent de mettre le doigt dans un terrible engrenage, la région étant une véritable poudrière, et la Russie, tout comme la Chine, faisant montre d’une véritable hostilité à toute intervention. Tout laisse penser que cette décision entraînera une escalade dans la violence.

    Décidément François Hollande en tous domaines commet toutes les erreurs.

    http://www.frontnational.com/2013/08/tous-ensemble-affichons-notre-opposition-a-la-guerre-en-syrie-nonalaguerreensyrie/

     

  • CMRDS 2013 et manifestation du Printemps français à Lyon : les premières photos

    Il est tard et après un semaine de formation et de préparation à l’action militante au château d’Ailly dans le pays Roannais et la participation de l’Action Française à la manifestation publique du Printemps Français Place Carnot à Lyon ce samedi 31 août, voici quelques photos, en attendant un reportage plus complet.

    Une partie des campeurs durant une conférence...

    Maître Pichon, fondateur du Collectif des Avocats Contre la Répression Policière (CARP), à la veillée du vendredi 30 août au CMRDS

    LE LENDEMAIN,...

    L’ancien député, Christian Vanneste, président du RPF, ouvre le meeting en appelant à la mobilisation contre Hollande et la fausse droite.

    Maître Pichon évoque la répression policière et salue Nicolas Bernard-Busse en invitant l’assemblée à se lever contre l’arbitraire et un système nihiliste qui préfère nous faire courir le risque d’une guerre au services du Qatar que d’assurer l’avenir de la société française.

    Isabelle Fradot des Enfants des Terreaux invite à des actions militantes décalées et efficaces

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, conclut le rassemblement en déclarant qu’ IL EST TEMPS, DÉSORMAIS, DE RENVERSER LE SYSTÈME !

    ET SALUONS LES VEILLEURS PARISIENS DE LA CONCORDE HARCELÉS PAR VALLS ET SES SBIRES.

    ONLR !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?CMRDS-2013-et-manifestation-du

  • Des centaines d'Européens se battent déjà en Syrie

    dont au moins 100 français

    ""Il y a plusieurs centaines d'Européens qui aujourd'hui se trouvent en Syrie, qui en sont revenus, qui veulent y aller", a affirmé le ministre de l'Intérieur, sur Europe 1/iTélé/LeMonde. "Il y a plus d'une centaine de Français ou de résidents en France, 110, 113, qui sont aujourd'hui en Syrie, un certain nombre d'entre eux sont revenus, ce qui rajoute à cette centaine, une dizaine d'entre eux sont morts là-bas", a-t-il détaillé.

    "La difficulté c'est qu'ils vont combattre un régime que nous condamnons nous-mêmes. Beaucoup combattent dans l'armée officielle de l'opposition, d'autres peuvent se retrouver dans des groupes jihadistes qui sont sur des listes d'organisations terroristes", a-t-il précisé."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Zbigniew Brzezinski sur la Syrie : « Les États-Unis s’engagent dans une propagande de masse »

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Carter, s’exprimait le 14 juin 2013 sur MSNBC à propos de la guerre en Syrie. La veille de cet entretien entre 100 et 150 personnes auraient été tuées en Syrie par des armes chimiques. Barack Obama déclarait alors qu’une “ligne rouge inacceptable avait été franchie” par le régime syrien de Bachar el-Assad.

    Les États-Unis s’engagent dans une propagande de masse en parlant de guerre pour la démocratie. Qui se bat pour la démocratie là -bas ? Le Qatar ? L’Arabie Saoudite ? Nous sommes face à une tragédie et notre manière d’agir est désordonnée.


    Vidéo disponible également ici.
    http://fortune.fdesouche.com/ 

  • SYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation

    « Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ».

    Polémia a relevé sur le site mondialisation.ca un article de Paul Craig, bien connu de ses lecteurs depuis la guerre en Irak. Il y donne une analyse et son point de vue sur les événements syriens et leurs conséquences chez les grandes puissances, en sa qualité d’ancien homme politique, d’universitaire et de politologue (*). Cet article a été publié le 28 août, veille du vote à la Chambre des communes où la majorité de ses membres se sont prononcés contre une intervention militaire de la Grande Bretagne en Syrie.
    Pouvons-nous dire que ce vote du 29 août aura sauvé Bachar Al-Assad ? C’est évidemment encore prématuré, mais on aura remarqué que, depuis, le Président français est moins vindicatif, proclamant haut et fort dans un entretien donné à une équipe de journalistes du Monde qu’ « Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ». Il oubliait sans doute que quelques heures avant la proclamation du résultat de ce vote, auquel il ne s’attendait pas, il recevait le chef de la coalition d’opposition syrienne avec lequel il se faisait photographier sur le perron de l’Elysée, tout en déclarant que les armées françaises étaient prêtes à être engagées en Syrie.
    Nos lecteurs trouveront ci-après l’article de Paul Craig, intéressant notamment  par les rappels aux précédents irakiens et libyens. Polemia 

    SYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation

    Les criminels de guerre de Washington et d’autres capitales occidentales sont déterminés à maintenir leur mensonge selon lequel le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. Ayant échoué dans les efforts visant à intimider les inspecteurs d’armes chimiques de l’ONU en Syrie, Washington a exigé que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon retire ces inspecteurs avant qu’ils puissent évaluer la preuve et faire leur rapport. Le Secrétaire général de l’ONU s’est élevé contre les criminels de guerre de Washington et a rejeté leur demande. Cependant, comme avec l’Irak, la décision de Washington de commettre une agression contre la Syrie ne se fonde pas sur des faits.

    http://rt.com/op-edge/syria-un-war-investigation-006/

    Les gouvernements américain et britannique n’ont révélé aucune des «preuves concluantes» qu’ils prétendent avoir démontrant que le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. En écoutant leurs voix, en observant leur langage corporel, et en les regardant dans les yeux, il est tout à fait évident que John Kerry et ses marionnettes britanniques et allemandes mentent de manière éhontée. C’est une situation bien plus honteuse que les énormes mensonges que l’ancien Secrétaire d’État Colin Powell a commis à l’ONU sur les armes irakiennes de destruction massive. Colin Powell affirme qu’il a été trompé par la Maison Blanche et ne savait pas qu’il mentait. Kerry et les marionnettes britanniques, françaises et allemandes savent très bien qu’ils mentent.

    Le visage que l’Occident présente au monde est celui d’un menteur impudent.

    Washington et ses gouvernements fantoches britanniques et français sont prêts à encore une fois révéler leur criminalité. L’image de l’Occident en tant que criminel de guerre n’est pas une image de propagande créée par les ennemis de l’Occident, mais le portrait que l’Occident a peint de lui-même.

    Le journal britannique The Independant a rapporté qu’au cours du dernier week-end, Obama, Cameron et Hollande ont convenu de lancer des attaques de missiles de croisière contre le gouvernement syrien dans les deux semaines à venir, malgré l’absence de toute autorisation de l’ONU et malgré l’absence de tout élément de preuve en faveur des allégations de Washington selon lesquelles le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre « ses rebelles » largement soutenus par les forces extérieures américaines, cherchant à renverser le gouvernement syrien.

    En effet, une des raisons de la course à la guerre est d’empêcher l’inspection de l’ONU dont Washington sait qu’elle pourrait réfuter ses allégations et éventuellement l’impliquer dans l’attaque sous faux drapeau effectuée par les «rebelles», qui ont réuni un grand nombre d’enfants dans un endroit pour y être assassinés chimiquement pour ensuite en coller la responsabilité au gouvernement syrien.

    Une autre raison de la course à la guerre, c’est que Cameron, le Premier ministre britannique, veut précipiter la guerre avant que le Parlement britannique ne puisse le bloquer et l’empêcher de fournir une couverture pour les crimes de guerre d’Obama, de la même manière que Tony Blair avait assuré la couverture de George W. Bush, ce dont il a été dûment récompensé. Qu’est-ce qu’il en a à faire, Cameron, de la vie des syriens quand il peut quitter ses fonctions avec une fortune de 50 millions $ qui l’attendent à bras ouverts ?

    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-un-weapons-inspectors-attacked-as-they-try-to-enter-poison-gas-attack-site-8784435.html

    Le gouvernement syrien, sachant qu’il n’est pas responsable de l’incident des armes chimiques, a accepté que l’ONU envoie des inspecteurs d’armes chimiques pour déterminer la substance et le vecteur utilisés. Cependant, Washington a déclaré qu’il était «trop tard» pour les inspecteurs de l’ONU et accepte la déclaration intéressée des “rebelles” affiliés à Al-Qaïda accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué des civils avec des produits chimiques.

    http://news.antiwar.com/2013/08/25/obama-administration-accepts-rebels-account-on-syria-prepares-for-war/ .
    http://news.antiwar.com/2013/08/25/syria-accepts-un-inspectors-us-spurns-call-as-too-late/

    Dans une tentative pour empêcher les inspecteurs de produits chimiques des Nations Unies qui sont arrivés sur place de faire leur travail, ces derniers ont essuyé des tirs de snipers sur le territoire détenu par les  ”rebelles” et ont été forcés de quitter le site ; mais un rapport ultérieur de RT affirme qu’ils sont retournés sur le site pour effectuer leur inspection.

    http://rt.com/news/un-chemical-oservers-shot-000/

    Le gouvernement britannique corrompu a déclaré que la Syrie peut être attaquée sans autorisation de l’ONU, tout comme la Serbie et la Libye ont été attaqués militairement sans autorisation de l’ONU. En d’autres termes, les démocraties occidentales ont déjà établi des précédents pour violer le droit international. « Le droit international ? Nous n’avons pas besoin de droit international puant » L’Occident ne connaît qu’une seule règle : la Force prime le Droit. Tant que l’Occident a la Force, l’Occident a le Droit.

    Dans une réponse à l’information que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France se préparent à attaquer la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré qu’une telle action unilatérale est une «violation grave du droit international», et que la violation n’était pas seulement d’ordre juridique, mais aussi une violation de l’éthique et de morale. Lavrov a évoqué les mensonges et la tromperie utilisés par l’Occident pour justifier ses violations graves du droit international dans les attaques militaires contre la Serbie, l’Irak et la Libye et la façon dont le gouvernement américain a utilisé d’actions préventives pour saper tout espoir pour un règlement pacifique en Irak, en Libye et en Syrie.

    Une fois de plus, Washington a anticipé pour saper tout espoir de règlement pacifique. En annonçant la prochaine attaque, les États-Unis ont détruit toute incitation pour les «rebelles» à participer aux pourparlers de paix avec le gouvernement syrien. Au moment où ces pourparlers allaient avoir lieu, les «rebelles» n’ont désormais plus aucune incitation à y participer, puisque les militaires de l’Occident viennent à leur secours.

    Dans sa conférence de presse, M. Lavrov a parlé de la façon dont les partis au pouvoir aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France attisent les émotions chez les gens mal informés qui, une fois chauffés, trouveraient satisfaction dans la guerre. Ceci, bien sûr, est le moyen par lequel les États-Unis ont manipulé le public pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak. Mais le public américain est fatigué de la guerre, dont le but n’est jamais établi clairement, et sa suspicion augmente de jour en jour au sujet des justifications du gouvernement pour encore plus de guerres.

    Un sondage Reuters / Ipsos révèle que « les Américains s’opposent fermement à l’intervention américaine dans la guerre civile en Syrie et croient que Washington devrait rester en dehors du conflit, même si les rapports selon lesquels le gouvernement de la Syrie a utilisé des produits chimiques mortels pour attaquer les civils sont confirmés ».

    http://news.yahoo.com/syria-war-escalates-americans-cool-u-intervention-reuters-003146054.html

    Pourtant Obama se moque que seulement 9 pour cent de la population soutienne son bellicisme. Comme l’a récemment déclaré l’ancien président Jimmy Carter : « L’Amérique n’a pas de démocratie qui fonctionne ».

    http://rt.com/usa/carter-comment-nsa-snowden-261/

    Il y a un État policier dans lequel le pouvoir exécutif s’est placé lui-même au-dessus de toutes les lois et au-dessus de la Constitution.

    Cet état policier va maintenant commettre encore un autre crime de guerre d’agression non provoquée de style nazi. A Nuremberg, les nazis ont été condamnés à mort précisément pour les actions identiques à celles commises par Obama, Cameron et Hollande. L’Occident mise sur la force, non sur le droit, pour se garder hors du box des criminels.

    Les gouvernements américain, britannique français n’ont pas expliqué pourquoi il vaut mieux que les gens, dans les guerres initiées par l’Occident, soient tués par des explosifs en uranium appauvri plutôt qu’avec des agents chimiques ou de toute autre arme. Il était évident dès le début que Obama était en train de préparer l’attaque contre le gouvernement syrien. Obama a diabolisé les armes chimiques mais pas les “anti-bunkers” nucléaire que les États-Unis pourraient utiliser contre l’Iran. Ensuite, Obama a tracé une ligne rouge, en disant que l’utilisation d’armes chimiques par les Syriens était un si grand crime que l’Occident serait obligé d’attaquer la Syrie. Les marionnettes britanniques de Washington, William Hague et Cameron, ont juste répété cette affirmation absurde.

    http://rt.com/news/uk-response-without-un-backing-979/

    La dernière étape dans la machination était d’orchestrer un incident chimique et d’en accuser le gouvernement syrien.

    Quel est le véritable agenda de l’Occident ? Telle est la question non posée et sans réponse. De toute évidence, les gouvernements américains, britanniques et français, qui ont affiché en permanence leur soutien à des régimes dictatoriaux qui répondent à leurs attentes, ne sont pas le moins du monde perturbés par les dictatures. Ils désignent Assad comme dictateur pour le diaboliser aux yeux des masses occidentales mal informés. Mais Washington, le Royaume-Uni, et la France soutiennent un certain nombre de régimes dictatoriaux, comme ceux de Bahreïn, de l’Arabie Saoudite, et maintenant la dictature militaire en Égypte qui tue impitoyablement des Égyptiens sans qu’aucun gouvernement occidental ne parle d’envahir l’Égypte parce qu’il «tue son propre peuple ».

    Il est clair aussi, que la prochaine attaque occidentale sur la Syrie n’a rien à voir avec la volonté d’apporter «la liberté et la démocratie» en Syrie, pas plus que la liberté et la démocratie n’étaient les raisons des attaques contre l’Irak et la Libye, dont aucun n’a gagné la “liberté et la démocratie.”

    L’attaque occidentale sur la Syrie n’est pas liée aux droits de l’homme, la justice ou l’une des causes ronflants dont l’Occident couvre sa criminalité.

    Les médias occidentaux, et encore moins les presstitués américains, ne demandent jamais à Obama, Cameron, ou Hollande quel est le vrai agenda. Il est difficile de croire qu’il y ait un seul journaliste qui soit suffisamment stupide ou naïf pour croire que l’agenda est d’apporter «la liberté et la démocratie” à la Syrie ou de punir Assad pour avoir utilisé des armes chimiques contre des voyous meurtriers qui tentent de renverser le gouvernement syrien.

    Bien sûr, la question n’aurait pas de réponse si elle était posée. Mais le fait de poser la question contribuerait à rendre le public conscient que les choses sont tout autres. A l’origine, le prétexte de Washington pour les guerres était d’assurer la sécurité des Américains contre les terroristes. Maintenant, Washington s’efforce de livrer la Syrie à des terroristes djihadistes en les aidant à renverser le gouvernement laïc et non-terroriste d’Assad. Quel est l’agenda derrière le soutien de Washington au terrorisme ?

    Peut-être que le but des guerres est de radicaliser les musulmans et, ainsi, déstabiliser la Russie et même la Chine. La Russie a une importante population musulmane et est bordé par les pays musulmans. Même la Chine a une certaine population musulmane. Comme la radicalisation se propage en conflits dans les deux seuls pays capables d’être un obstacle à l’hégémonie mondiale américaine, la propagande des médias occidentaux et le grand nombre d’ONG financées par les États-Unis, se présentant comme des organisations de «droits de l’Homme», peuvent être utilisés par Washington pour diaboliser les gouvernements russe et chinois pour les mesures sévères que ceux-ci prennent contre les «rebelles».

    Un autre avantage de la radicalisation des musulmans est qu’elle laisse les anciens pays musulmans dans la tourmente ou des guerres civiles pour une longue durée, comme c’est actuellement le cas en Irak et en Libye, éliminant ainsi toute capacité à faire obstruction à Israël par un état organisé.

    Le Secrétaire d’État John Kerry est en train de travailler au  téléphone utilisant les pots de vin et les menaces pour faire accepter, sinon appuyer, le crime-de-guerre-en-préparation de Washington contre la Syrie.

    Washington est en train de conduire le monde plus près que jamais de la guerre nucléaire, même plus que dans les périodes les plus dangereuses de la guerre froide. Quand Washington en terminera avec la Syrie, la prochaine cible sera l’Iran. La Russie et la Chine ne seront plus en mesure de se leurrer eux-mêmes sur l’existence  d’un quelconque système de droit international ou de contrainte qui puisse agir sur la criminalité de l’Occident. L’agression occidentale contraint déjà les deux pays à développer leurs forces nucléaires stratégiques et à circonscrire les ONG financées par l’Occident qui se présentent comme des «organisations des droits de l’homme», mais en réalité constituent une cinquième colonne que Washington peut utiliser pour détruire la légitimité de leurs gouvernements.

    La Russie et la Chine ont été extrêmement imprudentes dans leurs relations avec les États-Unis. Essentiellement, l’opposition politique russe est financée par Washington. Même le gouvernement chinois est miné. Quand une société américaine ouvre une entreprise en Chine, il crée un conseil d’administration chinois dans lequel sont placés des proches des autorités politiques locales. Ces conseils créent un circuit pour les paiements qui influencent les décisions et la loyauté des membres du parti local et régional. Les États-Unis ont pénétré les universités chinoises et les milieux intellectuels. L’Université Rockefeller est active en Chine dans le cadre philanthropique des Rockefeller. Les voix dissidentes sont créées et sont déployées contre le gouvernement chinois. Les demandes de «libéralisation» peuvent ressusciter des différences régionales et ethniques et saper la cohésion du gouvernement national.

    Quand la Russie et la Chine se rendront compte qu’ils sont la proie de cinquièmes colonnes américaines, qu’elles sont isolées diplomatiquement et militairement inférieures en armes,  les armes nucléaires deviendront le seul garant de leur souveraineté. Cela donne à penser que la guerre nucléaire est susceptible de mettre fin à l’humanité bien avant que les hommes ne succombent au réchauffement climatique ou à la hausse des dettes nationales.

    Paul Craig Roberts
    Mondialisation.ca

    28/08/2013

    Traduction : Avic : http://www.paulcraigroberts.org/

    (*) Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/
    http://www.polemia.com/syrie-un-autre-crime-de-guerre-occidental-en-preparation/