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culture et histoire

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XIX) – Comment Churchill a perdu et récupéré sa victoire dans la Seconde Guerre Mondiale

    Par Nikolay STARIKOV 

    Il y a beaucoup de mensonges dans le monde, et le pire c’est que la moitié d’entre eux sont vrais.

    Winston Churchill

    De nos jours, alors qu’un nombre effrayant de personnes sur cette planète ne possèdent qu’une compréhension des plus rudimentaires de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale et croient fermement que dans cette grande confrontation, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont vaincu une sorte de « totalitarisme » global, beaucoup de gens s’affolent à la moindre allusion à l’évocation du rôle décisif joué par l’URSS pour vaincre les nazis. Mais aujourd’hui nous allons aller un peu plus loin et démontrer comment la Grande-Bretagne, qui était l’un des principaux orchestrateurs de la Seconde Guerre Mondiale, non seulement n’a pas réussi à gagner la guerre, mais l’a carrément perdue.

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  • Propagande : paléonthologie et biologie moléculaire au service de l’idéologie

    Depuis deux décennies, la génétique a bouleversé nos connaissances sur l’apparition et le peuplement de l’espèce Homo. En cinq questions clefs, voici ce qu’elle nous apprend.

    1. Le scénario des origines

    Jusqu’à présent, deux théories à propos de l’apparition de l’homme moderne s’opposaient. La première, dite “multirégionaliste”, soutient que les populations ancestrales auraient quitté l’Afrique voilà 2 millions d’années, engendrant simultanément diverses espèces locales comme Homo neanderthalensis en Europe ou Homo erectus. Toutes auraient évolué de façons différentes avant de donner naissance à Homo sapiens sapiens. La seconde, dite “Out of Africa”, se situant il y a environ 200 000 ans, affirme qu’une seule et même espèce (la nôtre) serait apparue en Afrique, avant de migrer dans le reste du monde en supplantant toutes les autres sans se mélanger.

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  • Voltaire, mythe républicain (article de Paul de Cassagnac, 1879)

    Voltaire
    Le Traité de la Tolérance de Voltaire s’est hissé dans les meilleures ventes suite à l’attentat de Charlie Hebdo.

    Paul de Cassagnac (1842-1904), fils du député impérialiste, journaliste et historien Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac, était un homme politique et journaliste français, député du Gers de 1876 à 1893 et de 1898 à 1902, rédacteur en chef du journal impérialiste Le Pays puis de L’Autorité. Il est connu pour être à l’origine du surnom péjoratif “La Gueuse” donné à la République (à partir de 1882).

    Cet article est tiré de la brochure L’Aigle, almanach du Petit Caporal, 1879, pp. 80-85, intitulé “Voltaire et les républicains” :

    Les républicains ont passé leur vie à tromper le peuple et à se moquer de lui.
    Mais leur plus grand crime, cette année, a été de vouloir, par haine de la religion, élever un véritable monument de gloire et d’honneur à Voltaire.
    Ils ont célébré son centenaire avec grand fracas ; ils l’ont entouré de toutes sortes d’hommages, ayant le désir d’en faire comme un Dieu populaire.

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  • Sortie prochaine du n°66 (printemps 2024) de la revue Synthèse nationale

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    Sommaire

    N°66 – PRINTEMPS 2024

    P 2 ÉDITORIAL Roland Hélie

    P 5 LE 9 JUIN, LE VOTE UTILE, C’EST LE VOTE MARION  Roland Hélie

    P 8 SOUVENT MACRON VARIE Maurice Bernard

    P 10 LA FRANCE A L’AGONNIE Arnaud Raffard de Brienne

    P 11 LE FIASCO ABSOLU DU GOUVERNEMENT Michel Festivi

    P 16  LA RURALITÉ COMME NOUVEAU CLIVAGE  Franck Buleux

    P 27 AGRICULTEURS, ILS SONT TOUJOURS EN COLÈRE Pieter Kerstens

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  • La Pravda américaine. Après-guerre française, après-guerre allemande (1)

    Par Ron Unz

    Lors de mes années d’université, j’étais devenu un fervent joueur de wargames, fasciné par l’histoire militaire, en particulier celle de la Seconde guerre mondiale, le conflit le plus titanesque qui ait jamais existé. Cependant, bien que j’aie beaucoup aimé lire les comptes rendus détaillés des batailles de cette guerre, en particulier sur le front de l’Est qui détermina en grande partie son issue, j’ai eu beaucoup moins d’intérêt pour l’histoire politique qui l’accompagnait, et me suis simplement appuyé sur les récits de mes manuels scolaires que je trouvais tout à fait fiables.

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  • L’Europe, notre héritage commun

    L’Europe, notre héritage commun

    Les dernières mesures adoptées par l’UE en matière d’histoire, telle qu’elle sera revendiquée par la structure et enseignée aux jeunes Européens, ont de quoi faire peur. Valeurs démocratiques et droits de l’homme, le tout saupoudré d’inclusion des minorités et de non-discrimination, voilà visiblement tout ce que les technocrates de Bruxelles ont retenu de trois millénaires de gloires, de conflits et de beauté. Une histoire européenne : voilà qui semble aujourd’hui nécessaire, mais il s’agit à présent de proposer la nôtre, une histoire non pas pour former de dociles consommateurs, mais pour créer une nouvelle génération d’Européens fiers.

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  • 20 septembre 1854 : Bataille de l’Alma

    Alma

    La bataille de l’Alma qui se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve l’Alma près de Sébastopol, est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée (1853–1856). Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emporter la victoire sur l’armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de « l’Armée d’Afrique » issus principalement de l’Afrique du nord de l’empire colonial français joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille. – Wikipédia

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XVIII– 3) – Comment la Grande-Bretagne a aidé l’Union Soviétique à combattre Hitler

    Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW 

     Partie I

    Partie II

    Le 28 juillet 1942, Staline publia son fameux ordre no. 227: “Pas un pas en arrière!” Et ce n’était pas parce qu’il avait oublié de le faire en 1941, mais parce que la situation sur les premières lignes de la guerre était devenue beaucoup plus dangereuse et la perspective d’une défaite militaire soviétique beaucoup plus possible qu’au début de la guerre. C’est pourquoi, le 19 octobre 1942, Staline écrivit à l’ambassadeur soviétique en Angleterre, Ivan Maisky:

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