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culture et histoire - Page 1163

  • Eric Zemmour : l’Eurovision, « concours de dressage au politiquement correct »

    Pour Éric Zemmour, le titre J’ai cherché avec lequel Amir Haddad défendra les couleurs de la France au concours de l’Eurovision, qui se déroulera samedi 14 mai à Stockholm, « est une parabole de notre destin national : elle commence en français, mais peu à peu l’anglais recouvre tout », de sorte qu’« à la fin, on ne retient plus que l’anglais. » Pour lui, « la France s’aligne. Las de perdre à chaque fois, las de se ridiculiser, notre pays a entendu le message :la langue française était un obstacle rédhibitoire, une provocation, une ringardise. »

    « Au moment où les Anglais s’apprêtent à quitter l’Union européenne, nos élites médiatiques accélèrent l’anglicisation de la France », poursuit Éric Zemmour. « Notre ministre de la Francophonie, André Vallini, s’est dit “consterné” par ce choix. » Un « service minimum », ironise-t-il, en rappelant que « les travaux de la Commission européenne, à Bruxelles, se déroulent en anglais ».

    A Emmanuel Macron, qui a tenté de se vêtir des oripeaux de Jeanne d’Arc, Zemmour lance par la même occasion : « Il faudrait informer notre ministre des Finances que Jeanne d’Arc est morte pour bouter les Anglais hors de France. Et ce qu’elle détestait bien plus que les soldats anglais, [ce sont] ces Français qu’on appelait Bourguignons et qui se soumettaient de bon cœur à la puissance occupante. »

    Et d’ironiser en ces termes sur Amir Haddad et sa chanson : « Prénom arabe, refrain anglais, ah ils ont bien fait les choses à France Télévisions. Ils ont coché toutes les cases du multiculturalisme pour mériter la récompense suprême. »

    Il estime que l’Eurovision, qui fut « une kermesse sympathique », est devenue « un concours de dressage au politiquement correct : les chiens les plus savants et les plus dociles reçoivent seuls leur susucre ». Il ne manque qu’une chose : « Amir n’est pas transsexuel. » L’an prochain…


    Eurovision 2016 : “C’est devenu un concours de… par rtl-fr

     

    http://fr.novopress.info/

  • Chronique de livre: Anne Lombard-Jourdan "Aux origines de carnaval; Un dieu gaulois ancêtre des rois de France"

    Anne Lombard-Jourdan, Aux origines de carnaval; Un dieu gaulois ancêtre des rois de France

    (Odile Jacob, 2005)

    4178135223.jpgAu nombre des grands mythes transversaux européens est celui de la cavalcade surnaturelle menée par un chef divin. Dans le monde germanique c'est lawütendes Heer, qui parcourt les airs, réminiscence du cortège des walkyries et einherjer mené par Odin/Wotan. Dans le monde celte, c'est la chasse sauvage ouwild hunt, que le Moyen-Age dit composée de nobles damnés, de fantômes et de créatures surnaturelles, démons et fées et menée par un avatar de Cernunnos : Hellequin.

    C'est à ce thème et à ce personnage, dans leurs expressions françaises que s'intéresse l'historienne Anne Lombard-Jourdan dans son ouvrage paru en 2005 chez Odile Jacob et préfacé par Jacques Le Goff : Aux origines de carnaval ;Un dieu gaulois ancêtre des rois de France. A travers son exploration de la symbolique du cerf dans la culture française médiévale et en particulier au sein de la lignée royale, Anne Lombard-Jourdan dégage une mythologie gallicane fondée sur l'alliance complémentaire de la fée serpente Mélusine (dont se réclamèrent de nombreuses familles outre les Lusignan) et du dieu cerf Cernunnos. Elle fait de ce dernier, en étayant abondamment sa thèse, le tutélaire, l'ancêtre totémique des rois de France.
    L'auteur s'intéresse tout d'abord, dans une démarche comparatiste dumézilienne, aux mythes du cerf et du serpent et à leurs liens dans le monde indo-européen et en particulier en Gaule, à travers les héritages celte, latin et germanique. C'est ensuite le personnage de Gargantua qu'elle analyse comme avatar du dieu-cerf à travers lequel Rabelais aurait exprimé, sous forme parodique, les rites et symboles du mythe gaulois. Dans la droite ligne de Claude Gaignebé, elle lit, au delà des pastiches truculents, l'expression de liens mythiques entre éléments et divinités en voie d'oubli. Cornes et viscères ne sont plus des références au "bas corporel" et aux tribulations sexuelles mais les attributs des dieux : bois et serpents.

    Le thème rabelaisien conduit naturellement à celui du carnaval, moment de jaillissement du refoulé païen et des rituels de fertilité au sein du calendrier chrétien. Masques, cornes, franges et cordes y réactivent de façon farcesque les mystères chamaniques liés au cerf et à la serpente. Une autre survivance du rituel se trouve dans la chasse au cerf, la plus noble entre toutes, dont l'historienne étudie, à travers manuels de vénerie et évocations littéraires, les codes. Ils témoignent d'une déférence particulière, de celles qu'on a face au totem, que seul peut chasser son "clan" : la maison royale et ceux qu'elle a anoblis.

    Ayant ainsi déployé l'héritage secret de Gargantua-Cernunnos, Anne Lombard-Jourdan s'intéresse à sa parèdre, Mélusine, et à leurs relations de complémentarité symbolique : dans le rapport à l'eau (soif insatiable de l'un, milieu naturel de l'autre), dans l'opposition de l'aspect solaire (le cycle des bois, entre perte et renouveau, suit celui des saisons) et terrestre de l'un à l'aspect lunaire et aquatique de l'autre. Elle n'en fait ni des époux divins (ce qui serait une invention de toutes pièces) ni ne les apparente, mais y voit des polarités qui fondent une mythologie proprement française.

    L'ouvrage revient alors sur la place dévolue au cerf dans la maison de France à travers les légendes mettant en scène ses membres et des cerfs surnaturels souvent liés à la figure christique, les illustrations et la présence physique des cerfs dans les demeures royales, et les métaphores littéraires qui rapprochent monarque et cervidé. C'est dans le cerf ailé (présenté en couverture) que les rois trouvent leur emblème totémique, lié non pas, comme la fleur de lys, au Royaume de France dans son entièreté, mais à la fonction monarchique en particulier. Enfin, le don de guérison des écrouelles, le rôle thaumaturgique du roi, est analysé comme un héritage chamanique lié au culte du dieu-cerf.

    L'auteur revient en profondeur sur ce dieu-cerf, en en différenciant les avatars : Dis Pater s'incarnant tantôt en Cernunnos, tantôt en Sucellus, et leurs compagnes Herecura et Nantosuelta, la femme-biche et la déesse des eaux, entourée de serpents. En Angleterre, c'est le roi légendaire Herne, ou Herle qui semble recueillir l'héritage du dieu-cerf, tandis qu'en France certains saints se le partagent. Le roi Herle ne peut que rappeler notre Herlequin ou Hellequin original, et c'est en effet lui qui clôt cette étude avec sa mesnie. Les herlequins, ou hellequins, sont les "gens" (/kin), la famille de Herle, le chasseur éternel et cerf lui-même. Le christianisme en a fait une cavalcade démoniaque, mais elle demeure liée aux dates ancestrales de l'ouverture du sidh, ce monde de l'au-delà où Cernunnos se portait garant pour ses enfants. De nombreux attributs physiques et vestimentaires furent attachés à cette menée. Des figurations celtes aux carnavals populaires, des évocations féeriques aux "arlequinades", on les y retrouve. Certains, comme le couvre-chef d'invisibilité, renforcent le lien entrewütendes Heer et chasse sauvage.
    A l'issue de cette enquête, on trouve encore des annexes éclairantes : un dossier étymologique, indispensable à toute personne intéressée par le folklore et ses symboles, des documents archéologiques, diverses sources littéraires ainsi qu'une étude sur l'utilisation politique de la Mesnie Hellequin entre France et Angleterre.
    Mythes, totémisme, royauté, folklore, transversalité européenne et gallicanisme, cette lecture a de quoi intéresser et enrichir à plus d'un degré quiconque s'intéresse à son héritage, mais pourra tout aussi bien permettre au gamer d'approfondir les thèmes du dernier opus de
    The Witcher (Wild Hunt), et aux métalleux de comprendre ce qu'il en est historiquement et culturellement de laMesnie Herlequin.

    Mahaut pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Vidéo du concert d’Epona pour l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc

    Vidéo du mini-concert de la jeune chanteuse Epona lors du défilé d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc organisé par Civitas le 8 mai 2016.

    http://www.medias-presse.info/video-du-concert-depona-pour-lhommage-a-sainte-jeanne-darc/54166

  • Bibliothéque du militant

    Le choix d’un livre est toujours délicat. Comment intéresser sans ennuyer ? De nos jours, avec les nouvelles technologies, il est peut-être encore plus compliqué de trouver le temps de lire. Prendre un livre, le peser, le parcourir, tourner quelques pages, c’est déjà un acte. Gavé souvent par la littérature scolaire où le temps s’est arrêté sur quelques “illustres” incontournables, souvent par la contrainte et l’obligation, l’étudiant croit perdre son temps. Or, c’est par l’esprit que se forge l’âme et la volonté. Chacun doit prendre conscience de la haute culture civilisationnelle et de l’enseignement qui en découle. Je ne parle pas ici de l’érudition universaliste jacobine des institutions, mais bien au contraire de ce qui peut inspirer le militant. Comment le rendre plus fort, plus érudit, plus compétitif, plus dialecticien, plus ouvert sur les réalités de son siècle. Lire, lire, lire. Tout militant défend une cause. Quelle soit juste ou non, c’est à chacun de trouver les arguments afin de faire valoir son choix. Sans étude, sans recherche, il n’y a que la loi du bâton et la tension du pavé. Or, ce que l’on pense, ce que l’on évoque, ce que l’on impose doit être le reflet d’un savoir compétent et maîtrisé. Le politique, de par ses convictions, sait de quoi il parle. C’est ce qu’il a compris d’une doctrine qui le différencie, comme le grain de l’ivraie. D’autant que l’on se bat toujours mieux lorsque l’on sait pourquoi. La lecture est une arme ! Le dialogue un combat ! La victoire est celle de l’intelligence et de l’érudition, du discernement et du pragmatisme ! Les quatre vont ensemble de manière indissociable.

    C’est par la lecture que l’on se forge un idéal. L’héroïsme, le charisme et la droiture sont les atouts du héros ! Les mythes fondateurs sont l’expression du destin des hommes. L’action héroïque est l’accomplissement du devoir, transcendé par le courage, la vitalité, la vaillance. Mythes et héros sont les racines culturelles qui unissent fraternellement les dieux et les hommes, les archétypes et les prototypes. Elles sont entretenues depuis l’aube des temps comme notre bien civilisationnel le plus précieux : l’exemple. En tant qu’idéaliste, c’est à chacun de tirer les leçons de cette tension exigeante.

    Le politique est homme de son époque, vivant dans l’actualité du quotidien, soumis aux lois de la société. Il incarne la droiture de ses propos, de ses faits et gestes par le juste combat politique et civilisationnel qu’il a choisi et déterminé. Il préfigure toujours l’intelligence, l’enthousiasme et l’énergie de la jeunesse. Le militant est un rebelle. Ce n’est ni un pirate dévoyé, ni un lansquenet à la solde.

    Cela n’est pas incompatible bien au contraire.

    Nous ne naissons pas communiste ou fasciste. Ces deux idéologies sont d’un autre siècle. Les enjeux historiques et politiques sont différents. Mais après les premières pulsions viriles, chacun doit chercher les raisons qui font de lui quelqu’un à l’esprit différent dans un monde toujours en transformation. Si une bonne condition physique est indispensable à tout militant, sa tête doit être bien pleine ! Et bien sûr, sélective, car chacun a le devoir de savoir de quoi il parle, afin argumenter son discours. Cette culture spécifique lui permettra de rester en contact permanent avec l’Histoire, la politique et la spiritualité. Pour savoir de quoi l’on parle, il faut d’abord croire en son propre discours. La parole est une arme qui, bien maniée, permet de faire admettre une opinion soit complémentaire, soit contradictoire. Nous sommes d’un pays, peut-être aussi d’une nation ou d’une région particulière. Notre propre famille est aussi le réceptacle et l’alchimie qui ont engendré notre propre vie. Nous sommes d’ici et pas d’ailleurs, ça c’est la réalité. Voilà notre premier héritage culturel. En fait, nous pourrions dire aussi que l’on n’échappe pas à son destin, puisque celui-ci est en relation direct avec l’ a.d.n. qui est en bout de chaîne de notre arbre généalogique.

    Comment aimer un peuple quand on ne sait pas comprendre et accepter les siens ? La cellule familiale est le premier maillon de la chaîne.

    Nous savons tous que les idées des parents ne sont pas, voire, rarement celles des enfants. Pourtant, il n’en demeure pas moins vrai que le prisme par lequel nous pensons, créons, vivons, est en rapport direct avec notre éducation au sein même de la cellule familiale. Rejet ou harmonie de la famille sera l’expression contrariée ou en accord avec l’idéal du futur militant. C’est ce rapport étroit qui relie les éléments d’une famille. Négative ou positive, la cellule familiale est dans tous les cas le moule de notre pensée, le ferment de notre idéal. Mais, de gré ou de force, dans les deux cas, nous devenons ce que nous sommes par, ou à cause de la famille. Alors, quel rapport y a-t-il entre le militant et ce discours ? C’est notre réflexion et notre intelligence qui vont permettre de faire la différence entre tous ces éléments épars. Ainsi que le soutenait Benito Mussolini à Paris, en 1933 : « le fascisme, c’est une conception historique dans laquelle l’homme n’est ce qu’il est qu’en fonction du processus spirituel auquel il concourt, dans le groupe familial et social, dans la nation, et dans l’histoire à laquelle toutes les nations collaborent. »

    Nous vivons dans une communauté. Famille, nation et patrie charnelle, éducation et religion des ancêtres sont intimement liées afin de définir ce que nous sommes. C’est ainsi ! En revanche, une prise de conscience engendre une perception particulière face à la masse non-différenciée du peuple. Celle-ci forgera la personnalisation d’un individu. Ce n’est pas inné, il faut un déclencheur : chacun, jouissant d’un libre arbitre, se différenciera, ou non, de la communauté qui l’entoure. C’est le pouvoir d’approuver ou de refuser les conditions particulières. Un politique doit s’affirmer dans ses convictions. Il en va ainsi de l’être différencié dont parle Julius Evola dans un contexte que Nietzsche ne contredirait sûrement pas. Le politique et le religieux ne sont pas des individus tout à fait comme les autres. Cet homme ou cette femme est engagé dans un processus particulier. Il se définit par sa qualité critique, contestataire, mais aussi par un attachement quasi spirituel avec l’idéal qu’il a choisi, défini et interprété.

    Comment définir une pensée par la lecture. En fait, il y a quatre directions complémentaires : La mythologie – l’Histoire – la politique – la religion. Cette anthropologie est intimement liée et indissociable.

    1°) La mythologie et les cycles légendaires sont à la source de notre culture plusieurs fois millénaires. Ce sont les archétypes sacrés de la sagesse et de la folie qui inspirent le héros. C’est une perception métaphysique du monde. L’Occident mais aussi les autres civilisations n’auraient pas de repère sans le passé légendaire de ses peuples. 1 Dès notre plus jeune enfance nous sommes bercés par des rêves chevaleresques de combats épiques et picaresques. L’acte du héros ! Les natures angéliques et féeriques donnent à l’ensemble une construction mentale qui nous rapproche de l’idéal que l’on porte en soit, à la fois guerrier et spirituel. Droit, justice, beauté, amour. L’esprit du militant n’est pas obscur et revanchard, il est lumineux et noble tant dans ses paroles que dans ses actes. Il est un homme différencié.

    2°) L’Histoire inclut notre Culture, nos racines, nos combats, nos victoires et nos défaites… et les compromissions qui font partie des lois inexorables de l’existence des pays réels. La patrie ne vit pas seule à l’écart des autres nations. Elle s’inclut dans une dynamique qui est une tension permanente entre elles. Action – réaction, c’est le lot de l’Histoire de l’Humanité. L’unité d’un peuple se crée dans sa capacité à comprendre et à aimer les complémentarités ethniques2 et régionales qui le compose, sans jamais faire valoir leurs particularités. Être Français, devrait déjà être en soi un honneur. Notre Histoire nous prouve à chaque moment les difficultés de créer un État, de mener un peuple, de l’aimer et de le sauvegarder parfois même contre son gré, ses particularités, ses jalousies, son ignorance ou sa bêtise. C’est le lot qui accompagnent toujours le fardeau du chef, et du militant… L’un comme l’autre prêche par amour du peuple et pour le peuple.

    3°) La politique, c’est l’instant particulier de l’idéal contrarié par la réalité des faits historiques. C’est un combat permanent. Une tension particulièrement exigeante. Les passions et les réactions qu’elle engendre nous ramènent souvent à une fatalité que le militant tente de contrecarrer. Ce dernier cherchera dans la littérature les exemples historiques de ses chefs en prenant bien conscience des échecs et des succès dans le processus du combat politique. Il se doit d’en tirer la quintessence pour le profit de son parti, en ne perdant jamais de vue son amour inconditionnel du peuple.

    4°) La religion, le sacré et les mythes fondateurs : c’est l’espace providentiel où s’exécute le rite et l’ésotérisme qui lient spirituellement le politique à l’éthique de son peuple. Le destin d’une nation est de croire ! L’athéisme est niveleur. L’athéisme tue toute forme d’espoir. L’athéisme rend individualiste et égoïste. Le communisme est un avatar de l’athéisme. La Révolution Française de 1789 et le jacobinisme sont l’expression d’épouvante qu’inspire cette pensée néfaste. Il importe peu de partager une religion précise et unique. Mais il est indispensable à toute tête bien pleine, d’avoir des convictions étroites avec les Puissances ou les Dieux qu’il s’est choisi philosophiquement. Ce n’est pas toujours un but, mais c’est une direction, un cap, une référence.

    Ces quatre ingrédients sont indispensables. Fondus mais jamais confondus. Ils sont complémentaires. Si l’un des éléments vient à manquer l’œuvre ne sera pas complète.

    A 16 ans, mon frère aîné me tendit un livre en me disant virilement : « lis ! » Il est difficile de revenir sur les raisons individuelles qui amène à tel ou tel choix… Quoi qu’il en soit, voici une liste possible de lectures :

    • L’Histoire de France. Jacques BAINVILLE
    • Ma Doctrine. Adolf HITLER
    • Les carnets de Turner. Andrew MACDONALD.
    • Orientation. Julius ÉVOLA
    • Les indo-européens. Jean HAUDRY
    • Révolte contre le monde moderne. Julius EVOLA
    • Pensées corsaires. Gabriele ADINOLFI
    • Les Waffen ss . Henri LANDEMER
    • Le soldat oublié. Guy SAJER
    • Combat pour Berlin. Joseph GOEBBELS
    • Le cœur rebelle. Dominique VENNER
    • Persiste et signe. Léon DEGRELLE
    • Réponse à l’Espagne José Antonio PRIMO de RIVERA
    • La garde de Fer. Corneliu-Z-CODREANU

    Bien sûr cette liste n’est pas exhaustive. Elle va à l’essentiel. Mais, il est aussi d’autres considérations comme nous l’avons évoqué plus haut. Cela ne peut être qu’un avant-goût d’une longue bibliothèque à parcourir. Comme vous avez pu le constater cette sélection reprend certains rêves politiques contrariés… Mais ce qui est passionnant, au-delà des performances ou contre-performances de ces exemples du XXe siècle, c’est leur enracinement dans leur valeur respective, leur entêtement politique qui les mènent au sacrifice ultime. Vision nationaliste dépendante de la culture historique du pays réel. Ainsi, la France a son destin, comme les autres Nations… Mais il y a équations. Comment ne pas retomber dans les mêmes pièges. Tout l’avenir politique d’un mouvement se doit de s’interroger, de répondre et de trouver les parades à ce qui semble à priori être une fatalité. Les enjeux contemporains ne sont plus ceux d’hier, et ceux de demain se profilent à peine….

    L’avenir d’un peuple n’est pas de subir. C’est aux militants de lui rappeler !

    Texte de C.R. pour la communauté National Social Radical.

    https://nationalsocialradical.wordpress.com/

  • Les Reines oubliées

    Chers amis, c’est en relisant la vie de nos rois depuis la mort de Henri V, à travers Les Princes cachés de Jacques Bernot ainsi que par les articles publiés il ici-même il y a quelques mois par mon confrère Frédéric de Natal, que j’ai décidé de vous parler des épouses ! Depuis 1883, la France compte huit Reines !

    Encore plus méconnues des Français que leurs maris, il est temps de les connaître davantage. Car de Jean III à notre Louis XX, se trouvent différentes femmes, qui ont autant de liens et de différences qu’ont entre eux leurs époux.

    Arrière-petite-fille de François Ier, Empereur des Romains dès 1745, Marie-Béatrice de Modène est née le 13 février 1824 à Modène. Elle est bien une Princesse de son temps : issue de la branche italienne des Habsbourg, elle est considérée par son mariage comme la Reine d’Espagne mais aussi de France et de Navarre. Un temps désirée comme épouse par Henri V, qui se titre alors comte de Chambord, elle s’allie finalement le 6 février 1847 avec le fils du roi carliste, le futur Jean III. Elle devient Reine des Espagnes le 13 février 1867 à la mort de Charles VI, frère de Ferdinand VII, et Reine de France et de Navarre le 24 août 1883 à la mort de Henri V de France. Jean III demeure assez inactif dans la guerre carliste qui se déroule en Espagne et l’est encore plus pour ce qui concerne le trône de France, même s’il déclare officiellement assumer la charge que la Loi fondamentale lui donnait. De son union avec Jean de Bourbon naissent deux fils : Charles le 30 mars 1848 et Alphonse le 12 juin 1849.

    Son mariage n’est pas heureux dans le sens où la Reine se montre bien plus intransigeante que son époux. La déchirure se fait autour de l’instruction des enfants, que Marie-Béatrice veut confier aux Jésuites… le Roi refuse, c’est la séparation. La politique est aussi domaine de tension puisque Jean III penche en faveur de l’unité italienne alors que sa femme, issue d’une lignée princière austro-italienne y est farouchement opposée.

    Elle meurt à Graz, en Autriche, le 18 mars 1906. A cette date, l’Espagne est de nouveau en paix et la France s’est installée dans la république.

    Celle qui lui succède au titre de Reine de France et de Navarre est Marguerite de Parme. Cette dernière  est née le 1er janvier 1847 à Lucques et a la particularité d’être à la fois liée à la Maison de Bourbon par la branche aînée que par la branche parmesane. Elle est aussi une descendante directe de Charles X par sa mère, et de Victor-Emmanuel de Savoie par son père. Elle épouse Charles de Bourbon, fils aîné de Jean III, le 4 février 1867 au château de Frohsdorf qui est devenu l’âme des Rois en exil. Elle devient Reine des Espagnes le 3 octobre 1868, alors que Jean III a laissé ses droits à Charles. Cette même année, débute la troisième guerre carliste à la suite de la mort d’Isabelle II. Charles publie un manifeste carliste qui défend une société basée sur la Foi, sa personne de Roi, et les fueros (le droit coutumier) alors que les Cortès proclament roi Amédée de Savoie. En France, le mouvement carliste cherche à recruter des troupes ; le comte de Foudras est condamné pour cette entreprise, de plus entachée d'escroquerie, par un jugement du tribunal correctionnel d'Amiens en 1873.

    Cependant, la guerre est un échec : les carlistes perdent leur capitale Estella le 19 février 1876, et le Roi Charles part vers la France, le 1er mars. Mais la royauté ne meurt pas ! L’époux de Marguerite devient roi de France et de Navarre à la mort de son père en 1887, et la Reine des Espagnes devient alors aussi Reine de France et de Navarre. Elle aura cinq enfants de lui : Blanche (1868-1949), Jacques (1870-1931) Elvire (1871-1929), Béatrice (1874-1961), Alice (1876-1975). Tous ces enfants sont titrés Infants mais aucun n’a de titres français… Preuve que le trône espagnol est plus à portée que celui de France, où la royauté semble déjà appartenir aux teintures magistrales du passé.

    Marguerite de Parme meurt âgée de quarante-six ans, le 29 janvier 1893. Charles XI (VII en Espagne) se remarie. Son choix se porte surMarie-Berthe de Rohan. Contrairement à ce que son nom peut laisser paraître, Marie-Berthe est autrichienne et est née le 21 mai 1868 dans le royaume de Bohême. Son père appartient à une branche de la maison de Rohan, même s’il est hongrois. Dans l’Espagne ravagée par la guerre civile qui voit la victoire des isabello-alphonsistes, comme dans la France impériale, personne ne songe à faire appel à ce Roi.

    Marie-Berthe meurt le 19 janvier 1945 à Vienne sans n’avoir jamais régné que sur le cœur des bérets rouges de la cause carliste et sur quelques Français fidèles. Mais n’est-ce pas là le vrai règne ?

    Après cette Reine exaltée, qui avait autant d’allure que son époux, l’Espagne et la France connaissent un Roi sans alliance ni postérité : Jacques.

    Il faut donc attendre 1931 pour voir une Reine légitime remonter les trônes éclatants de ces deux royaumes ! En effet, puisque Jacques n’a pas de fils, c’est son oncle Alphonse-Charles qui devient le Roi carliste et le Roi de France et de Navarre. Déjà âgé, Alphonse-Charles décide de devenir Alphonse-Charles en Espagne (car le choix d’Alphonse seul aurait posé le problème de la succession puisque les carlistes ne reconnaissent pas Alphonse XII et ne voient Alphonse XIII comme Roi à partir de 1936, à la mort d’Alphonse-Charles… il se refuse à être un Alphonse XII souterrain !) En France, il se fait nommer Charles, douzième du nom. Le 26 avril 1871 au château de Kleinheubach (Bavière), Marie-des-Neiges de Portugal, fille aînée du roi Michel de Portugal issue de la Maison de Bragance. Elle est proche d’Alphonse-Charles tant par les idées religieuses et politiques que leur histoire commune, car son père Michel a été forcé à l’exil et a échoué dans la restauration de la royauté légitime. L’on peut en effet rapprocher le carlisme espagnol du miguelisme portugais.

    Marie-des-Neiges est née le 5 août 1852 à Kleinheubach. Durant la troisième guerre carliste, elle est engagée avec son mari et devient la figure de la résistance carliste. Leur mariage ne connaît cependant pas de postérité. Marie-des-Neiges meurt à Vienne le 15 février 1941 dans une grande simplicité, en Reine.

    Depuis le 28 février 1836, c’est la femme d’Alphonse XIII qui l’a remplacée comme Reine. La mort d’Alphonse-Charles fait de l’ancien ennemi des carlistes le Roi légitime à leurs yeux, les libéraux isabello-alphonsistes et les traditionalistes carlistes sont donc réunis pour la première fois depuis 1837 sur la personne du Roi… Sa femme, une Princesse anglaise issue de Victoria d’Angleterre et convertie au catholicisme, est devenue la Reine des Espagnes et la Reine de France et de Navarre. Il s’agit de Victoire-Eugénie de Battenberg. Née le 24 octobre 1887 à Bamoral, Victoire-Eugénie grandit dans la cour anglaise. Son double prénom lui vient de ses marraines : sa grand-mère, Victoria, et Eugénie de Montijo, épouse de « Napoléon III ». Epouse du Roi des isabello-alphonsistes au pouvoir depuis 1837, son mariage ne correspond pas à sa belle-mère, Marie-Christine : Victoire Eugénie dispose du titre d'Altesse sérénissime, inférieur à celui de Princesse de sang royal, et son anglicanisme est un frein à l’alliance qui se fait malgré tout le 31 mai 1906 au monastère royal Saint Jérôme de Madrid. La fête est marquée par un attentat. La naissance de leur premier enfant, Alphonse, renforce le couple dont les relations sont assez froides. Suivent six autres naissances : Alphonse (10 mai 1907 - 6 septembre 1938), prince des Asturies (considéré comme tel par les carlistes en 1936), Jacques-Henri (23 juin 1908 - 20 mars 1975), Béatrice (22 juin 1909 - 22 novembre 2002), Ferdinand (21 mai 1910, mort âgé de quelques heures), Marie Christine (12 décembre 1911 -23 décembre 1996), Jean (20 juin 1913 - 1er avril 1993), Gonzalve (24 octobre 1914 - 13 août 1934).

    De ses sept enfants, Victoire-Eugénie a la douleur d’en perdre trois : l’aîné Alphonse est vite diagnostiqué hémophile, maladie courante chez les descendants de Victoria, il meurt d’un accident de voiture en 1938 alors qu’il avait renoncé au trône suite à son mariage morganatique. Jacques-Henri, futur Roi de France, est mal opéré et devient sourd. Lui aussi est forcé par son père à renoncer au trône. Le dernier, Gonzalve, est lui aussi hémophile et meurt en 1934, également en voiture. Ainsi, Jean devient le Prince des Asturies en titre. Pour ce qui est du trône de France, Alphonse en est l’héritier de 1936 à 1938, puis c’est Jacques-Henri qui devient le Dauphin, de 1938 à 1941 car le roi ne peut se défaire de sa charge ou choisir son héritier, même s’il n’a ni bras ni jambe !

    Revenons à notre Reine. Celle-ci se sépare progressivement de son époux après les naissances de leurs enfants, les drames familiaux n’ayant réussi à les rapprocher.

    Victoire Eugénie se consacre alors aux hôpitaux et à l'assistance aux indigents et s’implique dans la réorganisation de la Croix-Rouge espagnole. Il faut rappeler que son mari a soutenu un tel projet lors de la Première Guerre mondiale. En exil depuis avril 1931, suite à la victoire des républicains aux élections, elle rejoint l’Angleterre alors que son époux part pour Rome. Sommée de quitter le royaume anglais, Victoire-Eugénie rejoint les environs de Lausanne où elle habite Vielle Fontaine, une demeure où elle finit ses jours. C’est donc en exil qu’elle devient la Reine légitime des Espagnes et de de France. En 1938, elle assiste à Rome au baptême du fils aîné de Jean : Jean-Charles d'Espagne. Son mari disparaît le 28 février 1941. Son retour sur la terre d’Espagne se fait pour le baptême de Philippe, fils de Jean-Charles. De retour en Suisse, elle y meurt peu de temps après, le 15 avril 1969, à l'âge de 81 ans, exactement 38 ans après avoir quitté l'Espagne. Enterrée dans l'église du Sacré-Cœur de Lausanne, ses restes sont ramenés le 25 avril 1985 en Espagne sur ordre du Roi, son petit-fils, pour être placés dans la crypte royale de l'Escurial auprès des dépouilles de son mari, Alphonse XIII et de ses fils, les infants Alphonse, Jacques et Gonzalve.

    Parce que le Roi ne meurt pas, la Reine est aussitôt Reine : soit par son mariage avec le Roi, soit par l’accession de son époux à la Couronne. C’est qui arrive à Emmanuelle de Dampierre en 1941.

    Née à Rome le 8 novembre 1913, elle est la fille d’un duc pontifical, Roger de Dampierre, et de Vittoria Ruspoli, issue d’une famille princière des Marches en Italie.

    Le 4 mars 1935, elle épouse, à l’église Saint-Ignace-de-Loyola de Rome, Jacques-Henri qui a suivi ses parents dans l’exil. Le Prince n’est alors pas encore héritier direct de son père. La Dauphine qu’elle est ensuite devenue donne deux garçons à son mari, Alphonse (1936-1989) et Gonzalve (1937-2000) mais le mariage n’est pas heureux. Son époux, bien que sourd et parlant avec de grandes difficultés, handicap qu’il apprend peu à peu à gérer, est un homme à qui plaît la compagnie des femmes. Le couple se sépare en 1947 et les deux enfants sont envoyés dans un internat suisse, où ils passent même la plupart de leurs vacances scolaires. Emmanuelle de Dampierre se marie civilement en 1949 à Vienne avec Antonio Sozzani (1918-2007). Ce mariage civil se termine par un divorce en 1967. Son époux, Roi de France et de Navarre sous le nom de Henri VI, meurt le 20 mars 1975. Les années 1980 sont une décennie tragique pour la Reine : son fils aîné, Alphonse, et l’épouse de ce dernier, divorcent avec fracas en 1982. En 1984, un accident de voiture coûte la vie au fils aîné du duc, François d’Assise (1972-1984), tandis qu’Alphonse et son deuxième fils sont grièvement blessés. Enfin, en 1989, Alphonse de Bourbon meurt d'une grave blessure au cou dans un accident de ski aux États-Unis. A la mort de son fils, Emmanuelle protège son petit-fils Louis, qui vient de devenir Roi, maisc’est chez sa grand-mère maternelle, Maria del Carmen Franco y Polo que le jeune Louis s’installe. Celle qui est Reine douairière depuis bientôt 20 ans, s’implique dans le légitimisme qui a retrouvé un certain souffle depuis Henri VI : on la voit lors des messes expiatoires du 21 janvier et défend son petit-fils lors de l’usurpation du titre de duc d’Anjou par Charles-Philippe d’Orléans en décembre 2004. Ses mémoires ont été publiés en 2003 en Espagne.

    Personnalité forte et grande dame, Emmanuelle de Dampierre incarne la Légitimité lorsque Louis XX est jeune, et sait mettre de côté les tragédies familiales et personnelles pour servir avec élégance et grandeur le Roi et le royaume. Elle meurt le 3 mai 2012 à Rome et est inhumée à Passy, dans le caveau des Dampierre.

    La Légitimité renaît sous Henri VI et se construit encore sous son fils, Alphonse II. Doué d’un rare charisme et d’un charme indéniable, ce dernier profite du Millénaire capétien pour relancer le légitimisme. L’épouse de ce Roi est célèbre en Espagne. C’est la petite-fille du Caudillo Francisco Franco qui va devenir la future Reine ! L’Espagne la connaît sous le surnom de la nietísima, c’est-à-dire la « petite-fillissisme ».

    Née 26 février 1951 au palais royal du Pardo, Marie-du-Carmel dite Carmen Martinez-Bordiù y Franco épouse en effet le 8 mars 1972 en la chapelle du palais du Pardo le Dauphin Alphonse. Cette union enchante la femme de Franco et fait la fierté du régime qui a ainsi mêlé son nom à celui du sang d’Espagne et plus largement, à l’une des plus grandes familles d’Europe. La Dauphine Carmen peut alors devenir Reine d’Espagne, car malgré la Loi de succession de 1969 qui désigne Jean-Charles, l’avenir n’est pas complètement fixé. Le mariage est célébré avec un faste qui fait grand bruit en Europe dans la mesure où il laisse longtemps planer un doute sur le nom du successeur de Franco. Alphonse et Carmen ne sont finalement pas choisis : issu de Jacques-Henri qui avait renoncé au trône, le légalisme du Caudillo penche en faveur du fils de Jean d’Espagne, qui a en plus l’avantage d’avoir déjà un tout jeune garçon.

    Le mariage presque de Majesté régnante n’empêche pas les tensions et les scandales. Lors de la communion de ses deux enfants, le prêtre refuse publiquement de donner la communion à la Reine. En 1979, le couple finit par se séparer et leur divorce civil a lieu en 1982.

    La Reine Carmen perd administrativement son titre d'Altesse Royale ainsi que la garde de ses enfants. Elle quitte alors l'Espagne et s'établit à Paris, où elle entame une relation avec un antiquaire français, Jean-Marie Rossi. En février 1984, la Reine perd son fils aîné, nous l’avons vu. Quelques mois après, c'est au tour de Mathilda, l'une des filles de Jean-Marie Rossi, de trouver la mort dans un tragique accident de bateau aux Bahamas. Le couple se marie civilement et une fille naît de leur union en 1985.

    Après la mort d’Alphonse II, c’est la mère de la Reine qui obtient la garde du jeune Louis XX. Les tensions avec son fils sont en effet publiques car le jeune roi a vite désapprouvé la conduite de sa mère, qui divorce de Jean-Marie Rossi en 1995, avant d’entretenir différentes relations dont la dernière est conclue par son mariage civil avec José Campos García, un homme d’affaire espagnol. Ne soyez pas choqués par ces lignes ! Le légitimisme est une royauté faite de maillons qui constituent une chaîne. Ainsi, les scandales, les tragédies personnelles, n’enlèvent rien à la dignité de notre Reine douairière Carmen, tout comme il en fut durant 38 ans pour Emmanuelle de Dampierre ! Enfin, des scandales autrement plus bruyants ont fait l’histoire de France… Cela n’est ni mauvais ni bien, cela est l’histoire, refuser de les voir confine à la folie ! Ne pas défendre la conduite d’un membre de la Maison de France n’empêche en rien de garder dans le cœur une affection pour ce qu’il est et pour la part du mystère français qu’il incarne.

    Nous voici arrivés à la dernière Reine que nous connaissons : Marie-Marguerite.

    Notre reine est née le 21 octobre 1983 à Caracas, et est la fille de Victor Vargas, homme d’affaire et président du Banco Occidental de Descuento, et de Carmen Santaella Telleria. Lors du mariage de sa sœur aînée María Victoria avec Francisco Javier d’Agostino Casado, María Margarita fait la connaissance d’un ami de son nouveau beau-frère, Louis XX. Le mariage à lieu à La Romana, en République dominicaine, le 6 novembre 2004. La Reine fait ses classes chez les Ursulines avant d’entamer une licence de pédagogie à l’Université métropolitaine de Caracas en 2002. Marie-Marguerite est aussi une cavalière talentueuse et a monté pour son pays natal. Depuis 2012, elle a obtenu la nationalité française.

    De l’union de María Margarita et de Louis-Alphonse sont nés :

    Eugénie de Bourbon (5 mars 2007 à Miami), Louis, Dauphin (28 mai 2010 à New York) et son jumeau Alphonse de Bourbon (28 mai 2010 à New York).

    Je termine ainsi cette fresque en souhaitant que Marie-Marguerite soit une Reine inspirée par le meilleur de celles qui l’ont précédée. Qu’elle ait bonne et longue vie !

    Charles d'Antioche

    http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/1929-les-reines-oubliees

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    Boulevard Voltaire