culture et histoire - Page 1504
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Université d'été identitaire 2014 - Martin, 25 ans
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Université d'été identitaire 2014 - Antoine, 22 ans
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Et si l’innovation technologique nuisait à la société humaine ?
C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct…
L’innovation est censée être le remède au marasme économique. Et si au contraire elle en était la cause ? Plus précisément : serait-il possible que l’incessante automatisation touchant tous les secteurs, des usines au commerce de détail en passant par le journalisme, ne détruise davantage d’emplois qu’elle n’en crée ?
C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct.
Certes, l’automatisation rend obsolètes certains emplois humains peu qualifiés, mais elle introduit aussi de nouvelles catégories d’emplois qui le sont à l’extrême, des ingénieurs aux gestionnaires d’équipement en passant par le secteur de la banque et du blogging. Son principal effet est d’augmenter la productivité, ce qui est supposé relever le niveau des revenus et stimuler la demande de nouveaux produits et services.
Le progrès technique a-t-il changé de nature ?
Pourtant, la reprise économique sans emplois que nous connaissons en ce moment ainsi qu’une tendance à plus long terme vers les inégalités de revenus et de richesses poussent certains intellectuels à se demander si la dernière vague d’automatisation n’est pas différente de celles qui l’ont précédée.
Andrew McAfee et Erik Brynjolfsson, chercheurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), ne sont pas les seuls à voir un «grand découplage» entre la productivité et les salaires, et ce depuis 2000 environ, à mesure que la technologie distance la formation et les aptitudes humaines
En d’autres termes, les salariés sont en train de perdre la course entre éducation et technologie. Ce qui pourrait être en train d’exacerber une tendance plus ancienne, où depuis les années 1970, le capital a pris le dessus sur le travail.
Remplacer les travaux manuels par des machines dans les exploitations agricoles et les usines était différent, s’inquiètent certains. Ces machines, stupides et extrêmement spécialisées, nécessitaient d’être supervisées par des humains à toutes les étapes de leur fonctionnement. Mais le XXIe siècle est témoin de l’avènement d’appareils bien plus intelligents, capables d’accomplir des tâches dont on pensait autrefois qu’elles ne pourraient jamais être automatisées.
«Chômage technologique»
Les logiciels d’aujourd’hui peuvent répondre à vos appels, organiser votre agenda, vous vendre des chaussures, vous conseiller un film et vous adresser des publicités ciblées. Les logiciels de demain diagnostiqueront vos maladies, écriront les articles de vos journaux et iront jusqu’àconduire votre voiture.
Lorsque même les professions intellectuelles hautement qualifiées risquent de se voir remplacer par des machines, quels emplois humains peut-il encore rester ? Ceux du domaine de la politique peut-être et, naturellement, de l’entrepreneuriat et du management. En d’autres termes les riches vont devenir plus riches, et le reste d’entre nous sera laissé pour compte.
Tout cela a ramené le concept de «chômage technologique» dans le discours universitaire, et ce quelque 80 années après que John Maynard Keynes en a inventé l’expression. Le 6 août dernier, Pew Research et Elon University ont publié un rapport intitulé «AI, Robotics, and the Future of Jobs» [Intelligence artificielle, robotique et avenir des métiers].
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Pol Pot, et le regime atroce des Khmers rouges I
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Réformer la France : en finir avec l'école républicaine
Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Yves Morel.
Non, le problème de l’éducation nationale française ne vient pas de tel pédagogiste ou tel apologiste de Ferry. C’est le système en lui-même qui est défaillant. En ayant érigé l’égalité comme dogme suprême, l’école républicaine ne pouvait aboutir qu’à l’échec.
Nos concitoyens déplorent la crise actuelle de l’École républicaine. En attribuant la responsabilité au « pédagogisme », à visée égalitaire, ils réclament le retour à la communale ferryste et à l’Université napoléonienne, qui jouaient un rôle d’« ascenseur social ».
En vérité, les causes du marasme ne résident ni dans l’action des « pédagogistes » ni dans l’insuffisance des politiques, mais dans l’École républicaine elle-même, son inspiration, ses valeurs, ses principes et son mode de fonctionnement. Le ver n’est pas dans le fruit, c’est le fruit lui-même qui est vénéneux.L’ABERRATION ÉGALITAIRE
L’École républicaine postule, à la suite des Lumières du XVIIIe siècle et de Condorcet, son précurseur direct, que les hommes sont égaux en dignité et en droit du fait de la commune existence en eux de la raison, armature de l’intelligence. Il importe donc d’édifier une démocratie égalitaire grâce à l’éducation qui exercera, affinera et enrichira l’intelligence par l’instruction. Tout au long du XIXe siècle, l’École fut considérée comme l’instrument d’émancipation du peuple et d’édification d’une telle démocratie. Encore eût-il fallu savoir ce qu’on entendait par égalité démocratique.Lire la suite "Réformer la France : en finir avec l'école républicaine"
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Rencontre entre le président Vladimir Poutine et Philippe de Villiers à Yalta -
L’annonce de l’accord prévoyant la création de deux versions inspirées du parc du Puy du Fou, l’une à Moscou et l’autre en Crimée, est intervenue au lendemain d’une rencontre à Yalta, en Crimée, entre Philippe de Villiers et le président russe Vladimir Poutine.
Reçu pendant près d’une heure par Vladimir Poutine dans le bureau du Tsar Nicolas II, au palais d’été des Tsars, le créateur de la « Cinéscénie » du Puy du Fou – une fresque brossant sept siècles d’histoire d’une famille vendéenne – a tenu des propos qui ne peuvent que réconforter les Européens honnêtes face à la servilité de leurs prétendus dirigeants à l’égard des États Unis. Après cet entretien, Philippe de Villiers a clairement déclaré combien il était impressionné par la hauteur de vue et le charisme du président Poutine.
« Beaucoup d’Européens veulent sortir de l’engrenage des sanctions, à commencer par les agriculteurs. Les Européens veulent la paix, ils ont de l’admiration pour le chef d’État que vous êtes », a confié Philippe de Villiers à Vladimir Poutine.
« Les sanctions sont des actes de guerre. Les coopérations sont des actes de paix. Nous sommes venus poser un acte de paix. Cette œuvre commune franco-russe s’inscrit dans la longue tradition de l’amitié franco-russe », a également déclaré Philippe de Villiers, estimant aussi que « l’avenir de l’Europe ne s’écrit pas sur le continent américain. Il s’écrit sur le continent européen. Il n’y a pas d’avenir de l’Europe sans la Russie ».
Le président Vladimir Poutine a souligné « qu’il regardait avec le plus grand intérêt le projet du Puy du Fou d’un parc historique sur l’histoire de la Russie ».
Philippe de Villiers : « Les politiciens [occidentaux] sont des serpillières »
Attendons les propos de haine imbécile que réservent Flanby et ses sbires à cet acte européen de courage…
source: Le Bourricot – الحمار
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L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls.
L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls
Est-ce la Terre qui tourne autour du Soleil, ou l’inverse ? La réponse vous semble évidente. Galilée, le système héliocentrique, tout ça on connaît et aujourd’hui, nous avons les clés pour répondre à cette question. Eh bien pourtant, nous allons voir que tout est une question d’apparence. La réflexion est vertigineuse et le résultat, iconoclaste (je me permets l’utilisation de ces adjectifs dithyrambiques puisque ça n’est pas moi l’auteur de ces réflexions).
Bienvenue au XVIIe siècle…
A cette époque-là, un débat d’une importance capitale pour l’avenir de la science est engagé. Copernic vs Ptolémée ou encore scientifiques vs hommes d’Eglise arriérés. Ça, c’est la vision qu’on en a. En très gros.
Galilée (1564-1642) est directement concerné par ce débat puisque c’est lui qui a remis au goût du jour la thèse de Copernic établissant un système héliocentrique. Cependant, Galilée est plus exigeant que son prédécesseur. Copernic (1473-1543), en énonçant sa thèse, prétendait « sauver les phénomènes », c’est-à-dire s’en tenir aux apparences. Galilée quant à lui, considère d’une part que le système héliocentrique reflète les apparences, et d’autre part, que ces apparences constituent la réalité. En d’autres termes, il veut prendre le vraisemblable pour le vrai, et souhaite que les fondements de la théorie astronomique soient conformes à la réalité. Copernic est ce qu’on appelle un instrumentaliste, Galilée, un réaliste. C’est toute la méthode scientifique qui est ici questionnée : devons-nous considérer que ce que nous observons est effectivement conforme à la réalité (réalisme), ou alors penser que nos observations ne sont qu’une manière de se représenter la réalité (instrumentalisme)?
Hypothèse ou réalité ?
Jusqu’à Galilée, on pensait que la seule contrainte était, justement, de sauver les apparences. Il faut que les résultats de calculs correspondent aux observations scientifiques.
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Réformer la France : Identité, apprendre à haïr ?
Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Anne Bernet.
Instrument de combat idéologique, d’abord destiné à discréditer le passé catholique et royal de la France auprès des jeunes générations, l’enseignement de l’histoire, en France, a pris, depuis une cinquantaine d’années, le phénomène allant en s’amplifiant, une dimension supplémentaire.
C'est désormais toute la civilisation occidentale et chrétienne qui est mise en accusation.
Efficace, la méthode a des contreparties dangereuses que nos gouvernants n’avaient pas vu venir. Là comme en maints autres domaines, les dangers de leurs choix se révèlent crûment. Et avec eux, les remèdes à apporter.Partager un passé commun est, avec le partage d’un sol et d’une langue, un élément constitutif du sentiment national. Prendre conscience de ce passé, le connaître, l’admirer, l’aimer, se sentir lié intimement à ses héros, vouloir les imiter et poursuivre leur oeuvre a toujours relevé d’une éducation civique, patriotique, morale qui allait de soi dans toutes les cultures. Le retournement contre-nature opéré ces dernières décennies, déconstruisant la mémoire nationale, la rendant odieuse, cherchant à lui substituer des modèles exogènes apparaît donc pour ce qu’il est : l’un des facteurs de dissolution voulus de l’identité française destinée à se fondre à moyen terme dans un vaste magma cosmopolite et matérialiste.
Les républicains ont tôt compris, à la différence de leurs adversaires politiques, comment se servir de l’histoire pour façonner les mentalités et amener le « peuple » à partager leurs idées. D’une tranquille malhonnêteté intellectuelle et factuelle, Michelet, Louis Blanc, Henri Martin, grands conteurs désireux de convertir les foules à l’évangile républicain, ont popularisé une histoire de France partisane, reprise par les manuels de l’enseignement laïc et obligatoire. Leurs lecteurs, incapables de relever les mensonges, partis pris et à peu près de ces livres, ou trop naïfs pour imaginer, en un temps où l’imprimé possédait encore une espèce de sacralité, qu’un « savant » pût mentir, adhérèrent à ce que l’on appela « le roman national », et, s’agissant des instituteurs laïcs, « hussards noirs de la république », l’enseignèrent avec la ferveur qu’ils eussent mise à proclamer la parole de Dieu.
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Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (4/4)