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culture et histoire - Page 1601

  • La théorie du genre : un enjeu anthropologique

    C’est au nom de l’Égalité que la « théorie du genre » s’impose dans nos écoles avec l’ambition proclamée de « briser les stéréotypes », c’est-à-dire la différenciation sexuelle. La société civile s’en est alarmée et elle s’est mobilisée, en plaçant le débat sur le plan de la défense des valeurs morales.

    Or, il ne s’agit pas seulement de politique ou de morale mais d’anthropologie.

    Notre anthropologie, complexe, s’est élaborée dans trois cultures : la grecque, la latine et la sémite. Une grande partie de la culture antique a été sauvée par le filtre de la première synthèse judéo-chrétienne, effort de rigueur et de conciliation des Pères de l’Eglise, grecs et latins, orientaux et occidentaux.

    Or, l’anthropologie grecque est aux antipodes de la pensée qui s’exprime dés les premières lignes de la Genèse. Il est bien tentant de faire l’impasse sur ce texte incommode du commencement qui fournit les principes d’intelligibilité non pas de « qui est l’homme », mais de « ce qu’il est ». Et qui implique une notion décisive : celle de « nature humaine » dont l’un des pics de visibilité est le corps sexué.

    La destruction programmée de la différenciation sexuelle est rendue possible parce qu’elle se soutient invisiblement du  paradigme « naturaliste », ou darwiniste qui s’est imposé depuis deux siècles et qui affirme que l’homme provient d’une évolution biologique, qu’il est un animal perfectionné.

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  • Ecole : nouvelles agressions contre les enfants

    Depuis fin 2013, une exposition-atelier intitulée "des elles, des ils" est diffusée dans diverses institutions de vulgarisation scientifique de France : le Forum Départemental des Sciences de Villeneuve d'Asq fin 2013, Cap Sciences à Bordeaux du 5 avril au 31 août, et ensuite d'autres villes, selon France Info

    A destination des enfants de 3 à 6 ans, elle veut faire la promotion de "l'égalité filles-garçons", mais s'appuie en réalité très clairement sur l'idéologie du genre. Découvrez cette vidéo de présentation de l''exposition, décryptée par Vigi-gender33.

    Les organisateurs veulent y faire venir les enfants des écoles maternelles du département. Ainsi les familles n'auront pas le choix. D'autant que le document d'invitation envoyé aux enseignants est sans équivoque (cf notamment les phrases surlignées en jaune).

    Une pétition a été lancée. Après quelques heures de lancement, elle a déja réuni près de 10 000 signatures !

    Vigigender 33 exprime sa plus vive inquiétude devant cette initiative inutile, dangereuse et subversive qui cherche à prendre la place des familles, et risque de semer le trouble chez nos enfants dans l'acquisition de leur identité sexuée. De telles initiatives doivent être dénoncées et stoppées. Que l'on laisse enfin nos enfants grandir tranquilles !  

    Michel Janva

  • « Les Damnés de la presse » de Jean Christaki de Germain

    Faut-il s’étonner que, dans les sondages sur les professions les plus populaires, les journalistes végètent depuis des années en queue de peloton ?
    L’astucieux titre en coup de poing, « Les Damnés de la presse /Léchés, lâchés, lynchés » est un peu trompeur. Beaucoup moins polémique que ne le laisse à penser sa couverture, ce livre est plutôt une méditation, très littéraire (on y trouve même un poème), sur l’antique adage selon lequel « la Roche tarpéienne est proche du Capitole ». De plus, tous les exemples choisis – le « petit juge » Lambert de l’affaire Grégory, les anciens premiers ministres Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, Jérôme Cahuzac, l’écrivain maudit Richard Millet, DSK, le cycliste Lance Armstrong, Robert Ménard ou encore Christine Boutin – n’ont pas tous été léchés avant que d’être lynchés, la dernière citée, par exemple, n’ayant jamais été encensée par la presse.

    De l’hagiographie à l’hallali

    Reste que l’auteur, bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie où il produit et présente l’émission « Promenade et flâneries aux domaines de poésie », a raison de souligner ce péché récurrent de la presse qui, ayant sans cesse besoin de chair fraîche pour se vendre et « financer son fonctionnellement quotidien », porte volontiers au pinacle ceux qu’elle vouera demain aux gémonies – encore que certains, comme par grâce d’Etat, échappent au pilori, tel Laurent Fabius que son implication dans le scandale d’Etat du sang contaminé n’empêcha jamais d’accéder par la suite aux postes les plus prestigieux, présidence de l’Assemblée nationale ou ministères régaliens. Ce jeu de massacre prend d’autant plus d’ampleur et se révèle d’autant plus meurtrier pour ses victimes que la versatilité des journalistes se double d’un rare instinct grégaire : il suffit que les chefs de meute donnent le la pour que le troupeau se déchaîne, de la presse de gauche à celle dite de droite.

    Versatilité, moutonnisme, aplatissement devant les puissants et acharnement contre les déchus, à tous ces vices de la gent journalistique s’en ajoute un autre : la tartufferie. Comment des chroniqueurs qui passaient pour les gens les mieux informés de Paris pouvaient-ils présenter en 2011 Dominique Strauss-Kahn « comme le candidat “irremplaçable” de la campagne politique à venir et comme le probable futur président de la République française » alors qu’ils n’ignoraient rien d’une érotomanie susceptible de le mettre en danger (ce que prouva surabondamment l’affaire Nafissatou Diallo) et le pays avec lui ? S’ils avaient volontairement occulté cet aspect du personnage, c’est, explique M. Christaki de Germain, parce qu’ils voulaient rééditer leur exploit de 2006 quand « tous les médias confondus ont créé ex nihilo la candidature de Ségolène Royal en projetant dans l’imaginaire populaire, plus d’un an avant le second tour de l’élection, l’idée sensationnelle d’un duel Royal-Sarkozy. En 2011, DSK était, plus d’un an avant l’échéance, le nouveau duelliste prêt à bondir dans l’arène. Avec force sondages, on avait virtuellement démontré que le destin était en marche. »

    On sait comment ce destin s’arrêta dans une suite du Sofitel de New York, mais la presse n’y perdit pas puisque à l’hagiographie succéda l’hallali, qui fit battre tous les records de vente, y compris au Nouvel Observateur, quelques mois plus tôt principal thuriféraire du nouveau damné.

    Une profession décrédibilisée

    Ainsi va la presse… Faut-il s’étonner que, dans les sondages sur les professions les plus populaires, les journalistes végètent depuis des années en queue de peloton ? D’une nouvelle enquête Ipsos réalisée en janvier 2014 pour Le Monde, le CEVIPOF, la Fondation Jean Jaurès et France inter, il ressortait que seuls 23% des Français leur font confiance, 72% des sondés mettant au contraire en doute l’indépendance et l’intégrité des journalistes.

    Ne leur en déplaise, ce n’est pas la lecture des Damnés de la presse qui risque de les faire changer d’avis !

     Claude Lorne, 27/03/2014

    Jean Christaki de Germain, Les Damnés de la presse, préface d’André Bercoff, éditions du Rocher, mars 2014, 250 pages.

    http://www.polemia.com/les-damnes-de-la-presse-de-jean-christaki-de-germain/

  • etre vae victis

  • Julius Evola : "Le troisième sexe"

    Nous avons précédemment considéré la constitution des individus à l’égard du sexe (leur « sexualisation », le degré différent de leur qualité homme ou femme) comme quelque chose de préformé et de stable. Or, il faut faire entrer en question le cas où, au contraire, certains changements deviennent possibles sous l’effet de processus régressifs, favorisés éventuellement par les conditions générales du milieu, de la société et de la civilisation.

    A titre de prémisse, il importe d’avoir une idée plus exacte du sexe, dans les termes suivants. Le fait qu’exceptionnellement seulement on soit homme ou femme à cent pour cent et qu’en chaque individu subsistent des résidus de l’autre sexe est en relation avec un autre fait, bien connu en biologie, à savoir que l’embryon n’est pas sexuellement différencié au début, qu’il présente à l’origine les caractéristiques des deux sexes. C’est un processus plus tardif (à ce qu’il paraît, il commence à partir du cinquième ou du sixième mois de la gestation) qui produit la « sexualisation » : alors les caractéristiques d’un sexe vont prévaloir et se développer toujours plus, celles de l’autre sexe s’atrophiant ou passant à l’état latent (dans le domaine purement somatique, on a comme résidus de l’autre sexe les mamelons chez l’homme, et le clitoris chez la femme). Ainsi, lorsque le développement est accompli, le sexe d’un individu masculin ou féminin doit être considéré comme l’effet d’une force prédominante qui imprime son propre sceau, tandis qu’elle neutralise et exclut les possibilités originellement coexistantes de l’autre sexe, spécialement dans le domaine corporel, physiologique (dans le domaine psychique, la marge d’oscillation peut être beaucoup plus grande). Or, il est permis de penser que ce pouvoir dominant dont dépend la sexualisation s’affaiblisse par régression. Alors, de même que politiquement, par suite de l’affaiblissement dans la société de toute autorité centrale, les forces d’en bas, jusqu’alors freinées, peuvent se libérer et réapparaître, de même on peut vérifier chez l’individu une émergence des caractères latents de l’autre sexe et, par conséquent, une bisexualité tendancielle. On se trouvera donc de nouveau face à la condition du « troisième sexe », et il est évident qu’un terrain particulièrement favorable au phénomène homosexuel sera présent. La condition, c’est un fléchissement intérieur, un affaiblissement de la « forme intérieure » ou, mieux, du pouvoir qui donne forme et qui ne se manifeste pas seulement dans la sexualité, mais aussi dans le caractère, dans la personnalité, dans le fait d’avoir, en règle générale, un « visage précis ». On peut alors comprendre pourquoi le développement de l’homosexualité même parmi les couches populaires et éventuellement sous des formes endémiques est un signe des temps, un phénomène qui rentre logiquement dans l’ensemble des phénomènes qui font que le monde moderne se présente comme un monde régressif.

    Dans une société égalitaire et démocratisée (au sens large du terme), dans une société où n’existent plus ni castes, ni classes fonctionnelles organiques, ni Ordres ; dans une société où la « culture » est quelque chose de nivelé, d’extrinsèque, d’utilitaire, et où la tradition a cessé d’être une force formatrice et vivante ; dans une société où le pindarique « Sois toi-même » est devenu une phrase vide de sens ; dans une société où avoir du caractère vaut comme un luxe que seul l’imbécile peut se permettre, tandis que la faiblesse intérieure est la norme ; dans une société, enfin, où l’on a confondu ce qui peut être audessus des différences de race, de peuple et de nation avec ce qui est effectivement en dessous de tout cela et qui a donc un caractère informel et hybride – dans une telle société agissent des forces qui, à la longue, ne peuvent pas ne pas avoir d’incidence sur la constitution même des individus, avec pour effet de frapper tout ce qui est typique et différencié, jusque dans le domaine psychophysique. La « démocratie » n’est pas un simple état de fart politique et -social ; c’est un climat général qui finit pas avoir des conséquences régressives sur le plan existentiel. Dans le domaine particulier des sexes, peut sans doute être favorisé ce fléchissement inférieur, cet affaiblissement du pouvoir intérieur sexualisateur qui, nous l’avons dit est la condition de la formation et de la propagation du « troisième sexe » et, avec lui, de nombreux cas d’homosexualité, selon ce que les moeurs actuelles nous présentent d’une façon qui ne peut pas ne pas frapper. D’un autre côté, on a pour conséquence la banalisation et la barbarisation visibles des relations sexuelles normales entre les jeunes des dernières Générations (à cause de la tension moindre due à une polarité amoindrie). Même certains phénomènes étranges qui, à ce qu’il semble, étaient très rares précédemment, ceux du changement de sexe sur le plan physique – des hommes qui deviennent somatiquement des femmes, ou vice-versa -, nous sommes portés à les considérer selon la même grille et à les ramener à des causes identiques : c’est comme si les potentialités de l’autre sexe contenues en chacun avaient acquis, dans le climat général actuel, une exceptionnelle possibilité de réapparition et d’activation à cause de l’affaiblissement de la force centrale qui, même sur le plan biologique, définit le « type », jusqu’à saper et à changer le sexe de la naissance.

    Dans tout ce que nous avons pu dire de convaincant jusqu’ici, il faut seulement enregistrer un signe des temps et reconnaître l’inanité complète de toute mesure répressive à base sociale, moraliste et conformiste. On ne peut pas retenir du sable qui glisse entre les doigts, quelle que soit la peine qu’on veuille se donner. Il faudrait plutôt revenir au plan des causes premières, d’où tout le reste, dans les différents domaines, y compris celui des phénomènes considérés ici, n’est qu’une conséquence et agir sur ce plan, y produire un changement essentiel. Mais cela revient à dire que le commencement de tout devrait être le dépassement de la civilisation et de la société actuelles, la restauration d’un type d’organisation sociale différencié, organique, bien articulé grâce à l’intervention d’une force centrale vivante et formatrice. Or une perspective de ce genre ressemble toujours plus à une pure utopie, parce que c’est dans la direction exactement opposée que va aujourd’hui le « progrès », dans tous les domaines. A ceux qui, intérieurement, n’appartiennent pas et ne veulent pas appartenir à ce monde il reste donc seulement à constater des rapports généraux de cause à effet qui échappent à la bêtise de nos contemporains et à contempler avec tranquillité toutes les excroissances qui, selon une logique bien reconnaissable, fleurissent sur le sol d’un monde en pleine décomposition.

    Julius Evola, L’Arc et la Massue, chapitre III (1968).

    http://la-dissidence.org/2014/04/03/julius-evola-le-troisieme-sexe/

  • « La nation, ce concept géopolitique fort, n'est pas d'essence populiste »

    Entretien avec Yves Lacoste par Christian David

    Géopolitologue de renom, le père de la revue "Hérodote" soumet l'actualité à sa grille de lecture, qui voit les espaces, les territoires et les frontières cristalliser les rivalités de pouvoir.
    À 84 ans, Yves Lacoste reste toujours passionné par le sujet de sa vie, la géopolitique. Ce docteur et agrégé en géographie né au Maroc est un adepte du travail de terrain, en Afrique du Nord et au Vietnam notamment. Un temps membre du PCF et partisan de l'indépendance de l'Algérie, il devient professeur à la bouillonnante université de Paris VIII-Vincennes en 1968, où il créera Hérodote en 1976, première revue de géopolitique où se croisent les regards de l'histoire et de la géographie pour analyser l'espace et le temps du monde. La même année, il publie chez Maspero La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, un ouvrage détonnant (réédité cette année par La Découverte).
    Soucieux de la précision des termes, il se considère moins comme un géopoliticien que comme un géopolitologue, et s'interroge sur des questions comme les frontières de l'Union européenne, les effets du réchauffement climatique, le conflit ukraino-russe ou l'idée de nation.
    Vous êtes l'un des précurseurs du concept de géopolitique omniprésent dès que l'on aborde les questions de diplomatie et de développement économique. Quelle en est votre définition ?
    Est géopolitique, à mon sens, tout ce qui est rivalité de pouvoir sur des territoires. J'ajouterais que ces questions ne concernent pas forcément de très vastes territoires. Des questions géopolitiques peuvent dégénérer en conflit autour de très petites zones. Le conflit israélo-palestinien porte sur des territoires limités qui n'avaient a priori pas de valeur économique déterminante, même si, récemment, on a découvert des gisements de gaz et de pétrole au large des côtes d'Israël, de la Palestine et du Liban.
    Ces rivalités de pouvoir se cristallisent autour de données pas nécessairement objectives et de questions pas purement stratégiques, mais aussi autour de ce que j'appelle, à tort ou à raison, les représentations de soi ou des autres. Ce territoire est à moi, parce que des gens, dont je me considère être le descendant, y ont vécu. Cette représentation peut être fondée, démontrée ou tout à fait illusoire. Généralement, chaque camp a tendance à sous-estimer la valeur de la représentation de la partie adverse, considérant qu'elle est fausse, secondaire ou dépassée.
    Cela conduit à des dialogues de sourds qui peuvent paraître sans grand intérêt à des tiers, mais susceptibles d'aboutir à des violences extrêmes, comme on l'a vu dans l'ancienne Yougoslavie. Là-bas, des gens se sont entre-tués pour des plateaux peu peuplés, sans valeur agricole ou stratégique, parfois, pour des cimetières. Il n'est pas question d'abandonner une partie de son espace à des musulmans, à des catholiques ou à des orthodoxes, alors que l'on pensait que les problèmes religieux avaient été dépassés dans l'ex-Yougoslavie.
    L'Europe, deux fois au centre de conflits mondiaux au XXe siècle, s'est transformée en une zone d'union à 28 pays. Quelle lecture faites-vous cette nouvelle Europe ?
    Certains analysent aujourd'hui la création d'une Europe unie comme ayant été le moyen d'empêcher le retour des conflits. Mais il faut conserver en mémoire que cet ensemble s'est constitué à l'origine sans qu'il s'agisse d'une union, mais d'une entente commerciale, héritière de la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Il est intéressant de noter que les principaux protagonistes de ce mouvement, la France et l'Allemagne, n'étaient à l'époque ni l'une ni l'autre en position glorieuse au regard de leur puissance passée: la France avait subi la défaite de 1940 et l'Allemagne, celle de 1945, avec en outre la découverte de l'horreur qu'avait été la politique d'extermination de populations.
    On a pensé des deux côtés du Rhin que le commerce et la prospérité retrouvée permettraient aussi de reconquérir un poids institutionnel. Les diplomates ont invité d'autres Etats pour bâtir une Europe des Six qui restait dans le domaine du raisonnable. Ont été ajoutés ensuite d'autres partenaires, au début pour des raisons économiques, comme les Anglais, qui ont veillé à ce que cette union ne soit jamais autre chose que commerciale. Je comprends l'intérêt pour les différents Etats de l'UE à bien s'entendre sur le plan commercial et financier, mais cela ne forme pas pour autant un ensemble géopolitique cohérent.
    Ce manque de cohérence pose-t-il pour autant un problème pour l'action ?
    Evidemment, puisque des mesures élémentaires qui permettraient de bâtir un ensemble politique ne peuvent pas être prises. Face à la mondialisation qui entraîne des phénomènes de concurrence d'envergure planétaire, l'Europe est incapable de se défendre. Pour beaucoup de gens, il ne s'agit d'ailleurs pas d'un objectif. L'Allemagne, qui est en position de force pour ses exportations, refuse des mesures de protection qui risqueraient de pénaliser son activité internationale.
    Je ne prône pas le démantèlement de l'Europe, comme certains le proposent, parce que cela entraînerait des conséquences financières considérables pour les pays qui ont adopté la monnaie unique. Mais je me rends compte que, face au poids nouveau des pays émergents ou émergés, comme la Chine, il ne faut pas envisager le problème de la cohésion européenne d'un point de vue sentimental, mais politique.
    Il est curieux de noter que de nombreux pays veulent entrer dans l'Union européenne, alors que, dans les pays fondateurs, le ton monte contre l'Europe...
    Quand on n'en fait pas partie, l'entrée dans l'Union est évidemment très avantageuse. On s'ouvre un marché pour ses produits, mais aussi pour sa main-d'oeuvre, et l'on acquiert un statut diplomatique, par exemple. Les Polonais ont été rassurés d'appartenir à l'Otan pour se prémunir contre un retour de l'impérialisme russe, mais ont tenu à devenir membres de l'Union européenne pour des raisons économiques.
    Dans les pays fondateurs, en revanche, il y a beaucoup de déception à voir que la mise en place d'un vrai pouvoir politique n'a pas suivi les constructions économiques et financières.
    Le conflit ukrainien s'est cristallisé sur l'entrée dans l'Europe et pose le problème de la place de la Russie sur le continent européen...
    Les tensions ne sont pas nouvelles dans ce pays, dont la partie orientale est russe et dont la partie occidentale est ukrainienne. Dès le lendemain de la dislocation de l'Union soviétique et d'une indépendance guère réclamée, des risques de guerre sont apparus avec la Russie, on en a peu parlé. Le problème n'a pas changé, c'est celui de la Crimée. Elle appartient à l'Ukraine depuis 1954. Ses habitants sont en majorité russes et l'Ukraine ne la revendiquait pas, mais c'est Nikita Khrouchtchev, ukrainien d'origine, qui en avait décidé son rattachement.
    Or la principale base navale russe est installée de longue date à Sébastopol, en Crimée, et offre notamment l'accès à la mer. Les Russes ne tiennent donc pas à ce que l'Ukraine entre dans l'Otan. Intégrer l'Union européenne, cela veut dire rejoindre l'Otan, un peu avant ou un peu après.
    Quel est pour vous l'enjeu géopolitique majeur pour la Russie ?
    L'Eurasie, en réponse à l'offensive de la Chine en Asie centrale. Avant 1991 et la fin de l'Union soviétique, Moscou pensait que ces territoires n'avaient pas beaucoup de valeur. Les publications officielles expliquaient que les réserves pétrolières de l'Azerbaïdjan étaient limitées. Mais quand les compagnies occidentales ont commencé à prospecter avec des moyens dont ne disposaient pas les Soviétiques, des gisements ont été découverts au Kazakhstan et au large de Bakou.
    Les Russes se sont rassurés en pensant que l'exportation de ces produits vers l'Europe occidentale transiterait forcément par leur territoire. Mais ils n'ont pas mesuré l'extraordinaire rapidité de la poussée des Chinois vers l'Asie centrale. En deux ans, ils ont construit un oléoduc qui peut orienter les pétroles du Kazakhstan et de la Caspienne vers leur pays, avant que les Russes se rendent compte que leurs accords de coopération avec les Chinois ne leur sont guère utiles.
    La Russie peut-elle tirer profit de ce que l'on appelle le réchauffement climatique ?
    C'est l'un de ses atouts. Le dégel de toute la zone en bordure de l'Océan glacial arctique pose beaucoup de problèmes, comme l'ameublissement des couches de sous-sols gelés qui supportaient les bâtiments, les usines, les routes, ce qui provoque aujourd'hui leur effondrement. Mais l'atout est formidable pour la liaison maritime entre la Baltique et le Pacifique. L'exploitation de toute une série de gisements sera largement facilitée. Cependant, les bras pour en tirer profit ne seront pas faciles à trouver, car, démographiquement, la Russie est en voie d'appauvrissement, et les citoyens n'ont pas forcément envie d'aller travailler dans ces régions désolées.
    Y a-t-il, avec ce réchauffement, un vrai risque de voir évoluer nombre de données géographiques au point de modifier des équilibres ?
    On évoque souvent les conséquences de la montée du niveau des océans pour les atolls et les îles du Pacifique, mais cela ne concernerait qu'un nombre limité de terres, aux populations peu nombreuses. En cas de nécessité, des solutions seraient trouvées. Pour d'autres zones, en revanche, les conséquences peuvent être très graves. On peut redouter, par exemple, une aggravation de la sécheresse au Maghreb et au Moyen-Orient.
    Ces régions connaissent déjà des problèmes d'alimentation en eau du fait de la durée des étés secs, le climat méditerranéen étant caractérisé par le fait que l'été est la saison sèche. Dans la zone tropicale, dans la zone des moussons, l'été est la saison des pluies. Le réchauffement climatique risque de prolonger la saison sèche. Pour répondre aux besoins en eau dans ces zones, l'une des principales solutions sera la désalinisation de l'eau de mer, avec pour effet d'amplifier encore la tendance au réchauffement de la planète.
    Quel regard portez-vous sur la renaissance des nationalismes intérieurs, qui touche les pays de l'UE, de l'Ecosse à la Catalogne, en passant, en France, par le mouvement des "bonnets rouges" ?
    Je pense que le discours sur l'Union européenne a fait considérer comme ringarde l'idée de nation, alors que c'était un concept fort de la géopolitique qu'il ne faut pas assimiler aux idéologies populistes. Il se réfère à des territoires, à des hommes et à des ambitions, sans que cela conduise forcément à des affrontements.
    L'appartenance à une nation est une création intellectuelle, c'est l'idée que l'on a de composer un ensemble ou non, dont il faut ensuite trouver la cohérence. Certains territoires sont clairement définis par la géographie. Tous les Corses ne sont pas nationalistes, mais il n'y a pas de discussions pour savoir ce qu'est la Corse. De même pour l'Ecosse, où la question est de savoir où s'étend sa souveraineté maritime, avec l'enjeu pétrolier et gazier en mer du Nord. Le nationalisme catalan est très tardif. Il renaît au XIXe siècle avec le rétablissement de la royauté en Espagne, après la fin des guerres napoléoniennes.
    Mais, aujourd'hui, le projet d'indépendance d'une grande Catalogne vue de Barcelone intègre des zones de culture catalane comme les Baléares ou la région de Valence, qui ne veulent pas en dépendre. En Bretagne, le mouvement des "bonnets rouges", par exemple, reflète une action régionaliste, mais la définition même de leur Bretagne est floue. Que font-ils de Nantes, dont ils souhaitent le rattachement à la région bretonne ? Quelle sera la capitale de la région, Rennes ou Nantes ?
    A quoi sert la géopolitique aujourd'hui ?
    Amener les citoyens à raisonner en termes de géopolitique est leur donner un moyen de ne pas se faire imposer des décisions. La géopolitique impose la démonstration: celui qui veut prouver à d'autres la valeur de son projet pour de multiples raisons, historique, linguistique, religieuse, doit établir la logique.
    Longtemps, la géopolitique a été dénoncée comme un outil qui avait permis à Hitler d'entraîner le monde vers la catastrophe, au nom d'un grand destin politico-territorial. Lorsque j'ai créé la première revue de géopolitique, en 1976, je l'ai appelée Hérodote, parce que cet historien grec a été le premier à mener un raisonnement historique et géographique pour analyser les deux premiers conflits entre les Perses et les Grecs et éviter qu'un troisième ne soit fatal à ces derniers.
    Cette forme de compréhension de l'espace et du temps peut-elle jouer un rôle direct dans la vie du citoyen ?
    Prenez l'exemple du projet du Grand Paris. Il s'agit de constituer un ensemble réunissant autour de la ville capitale les 13 millions d'habitants de la région parisienne, dont les échanges sont quotidiens. Autour de cette idée géopolitique d'une nouvelle organisation de l'espace se posent la question des rivalités de pouvoir entre les élus et celle du partage des richesses. Le département des Hauts-de-Seine ne tient à dépendre ni d'un pouvoir central parisien, ni d'un département moins riche comme la Seine-Saint-Denis, d'autant plus qu'il n'y a pas un vrai sentiment francilien d'appartenance à une unicité territoriale.
    Un regard géopolitique sur cette ambition géographique nourrirait les discussions entre citoyens, en permettant d'exprimer et de comprendre les rivalités de pouvoir entre des hommes politiques de différentes sensibilités ou défendant les intérêts de tel ou tel quartier, de tel ou tel corps social. Les citoyens tentent de mieux analyser ce qui se passe tout près de chez eux, dans le cadre de la démocratie locale.
    Source : L'express : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/yves-lacoste-la-nation-ce-concept-geopolitique-fort-n-est-pas-d-essence-populiste_1504212.html
    Biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Lacoste
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAyuAlApEKStOaLBb.shtml

  • Rencontre avec Martial Bild, directeur de la rédaction de TVLibertes

    Martial Bild est avant tout un militant. Entré très jeune au Front national, il en a gravi les principaux échelons jusqu'à en devenir, notamment, le directeur de la communication. En 2008, c'est sous les couleurs du Parti de la France, avec Cari Lang, qu'il continue cette aventure.
    Mais, comme le laissait supposer certaines de ses fonctions, Martial Bild est aussi un homme de communication. Après Français d'abord, le mensuel aujourd'hui disparu du FN, dont il assura la direction de la rédaction, Radio Courtoisie, dont il anime un « Libre journal » c'est aujourd'hui TVLibertes, dont il a pris les rênes de la rédaction.
    Comment est né TVLibertes ?
    C'est au départ le pari un peu fou d'un homme, Philippe Milliau, et de quelques amis : créer une véritable télévision qui se fasse le défenseur de l'esprit français, de la culture et des traditions françaises et européennes.
    C'était aussi l'idée de redonner la parole aux Français.
    Comme par exemple, à ces millions de Français qui sont descendus dans la rue en 2013 pour dénoncer le « mariage » homosexuel et dont le beau et juste combat a été trop souvent minimisé, moqué, voire vilipendé par la presse audiovisuelle traditionnelle.
    TVLibertes est un projet qui constitue une véritable révolution dans le paysage médiatique français dominé par des chaines ou des programmes télévisés interchangeables. C'est le remède aux poisons que sont l'idéologie dominante, la bien-pensance, l'ironie et le cynisme, le mépris et l'arrogance, la malhonnêteté et la propagande.
    Et quand on sait que toute cette propagande anti-chrétienne ou anti-française qui se déverse est en partie financée par la redevance télévisuelle que l'on nous oblige à payer, on se dit qu'un don volontaire à TVLibertes, ce n'est pas cher payer pour voir ses idées, ses convictions, défendues avec vigueur et dans une démarche non partisane.
    D'autres média non-conformistes faisaient déjà un bon travail ?
    Grâce à Dieu, TVLibertes ne nait pas dans le désert. Il y a évidemment une presse écrite ou radiophonique qui mène, souvent depuis longtemps, un travail indispensable de réinformation. Il y a des média alternatifs, blogs et sites web, qui fonctionnent avec brio dans le même sens. Il n'est cependant pas faux d'affirmer que TVLibertes correspond à une autre dimension, une autre démarche.
    Nous avons, d'ores et déjà, une dizaine d'émissions par semaine. Nous nous sommes donné les moyens de présenter un vrai journal quotidien, avec des équipes de journalistes professionnels sur le terrain qui filment mais aussi enquêtent, approfondissent des sujets. C'est ainsi que TVLibertes avait deux équipes pour suivre La Marche pour la Vie, la Manif pour tous, Jour de Colère ou le rassemblement anti-Femen.
    Vous êtes entouré de journalistes jeunes ?
    De journalistes et de techniciens ! La petite direction de notre télé connectée bénéficie de l'apport de jeunes professionnels enthousiastes qui se démultiplient et font souvent des miracles avec des moyens ridicules au regard des chaînes classiques. Nous étoffons actuellement la rédaction avec l'arrivée de consultants. C'est ainsi, par exemple, que nous avions un reporter à Kiev pendant les événements de la place Maïdan. Notre prochaine étape sera d'installer des correspondants locaux dans toutes les grandes villes de France. Nous avons commencé avec Nantes et Rennes et ce réseau sera rapidement en place pour nous permettre d'avoir de nombreuses informations locales ou de proximité.
    TVLibertes a aussi lancé des magazines ?
    Nous avons fait le choix de lancer nos programmes le 30 janvier dernier puis de monter en puissance, semaine après semaine, en tenant compte de l'avis de nos téléspectateurs.
    Les premiers magazines qui sont apparus ont reçu un accueil vraiment très prometteur. Je pense tout particulièrement à l'émission d'histoire menée par Philippe Conrad, à « Perles de culture » dirigée par Anne Brassié et Maxime Gabriel, à l'émission sur le cinéma animée par Arnaud Guyot-Jeannin ou à I-Media avec Jean-Yves Le Gallou.
    Les prochains magazines seront consacrés à l'économie, à l'artisanat, à la musique, à la religion... De nouvelles personnalités vont nous rejoindre comme Robert Ménard, Paul-Marie Couteaux, Aymeric Chauprade, Guillaume de Thieulloy, Daniel Hamiche et beaucoup d'autres. Nous aboutirons rapidement à trois heures d'émissions quotidiennes, avec plus de débats et plus d'interactivité et des soirées spéciales comme la commémoration de la bravoure de nos soldats en Indochine avec Jean Luciani et Roger Holeindre.
    On n'a pas encore évoqué la question de savoir où regarder TVLibertes ?
    Rien de plus simple. Il suffit de se rendre sur le site internet www.tvlibertes.com. Et cela, je le précise, en attendant de bénéficier des mêmes canaux de distribution que les autres télévisions.
    Pour l'instant, on peut donc regarder le programme en direct ou en rediffusion à partir de son poste de télévision récent ou connecté. Sinon, l'ordinateur personnel est l'option la plus simple. La solution la plus confortable étant de disposer d'une tablette numérique tactile ou d'un téléphone intelligent (smartphone).
    Vous êtes totalement, à titre personnel, impliqué dans ce projet ?
    On ne s'engage pas dans une telle aventure sans y consacrer 100 % de son énergie. On pourrait en dire tout autant du directeur de la production Arnaud Soyez qui partage avec moi et les techniciens cette expérience que je considère comme une chance ou une grâce pour promouvoir nos idées et nos valeurs de civilisation attaquées comme jamais auparavant.
    Si les téléspectateurs nous restent fidèles et s'ils nous apportent aide et soutien, parce qu'il est vrai nous n'avons pas l'argent de la redevance ou des grands groupes industriels, on n'a pas fini d'entendre parler de TVLibertes.
    Propos recueillis par Monde & Vie
    TVLibertes, BP 435,94 271 Le Kremlin-Bicêtre Cedex. Tél.: 01 43 90 51 30. www.tvlibertes.com
    monde & vie 18 mars 2014

  • « Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme »

    Ne laissons plus les autres falsifier notre Histoire.

    Une nouvelle revue pour rétablir la vérité…

    Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    Un peuple qui ne connaît pas son Histoire est un peuple condamné… Il en va de même pour une famille politique.

    Beaucoup pensent, ou voudraient penser, que la Droite nationale est née comme cela, il y a quelques décennies, telle une génération spontanée, de la conjugaison d’une crise latente et de la volonté de quelques hommes de qualité. En réalité, l’émergence de la Droite nationale (et nationaliste) au début des années 80, que ce soit en France où un peu partout en Europe, est la résultante de toute une histoire, faite de héros et d’événements, de périodes exaltantes et d’autres plus sombres, que beaucoup de militants d’aujourd’hui ignorent, hélas, trop fréquemment.

    Les expériences du passé permettent de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Celles-ci peuvent être enrichissantes si elles sont bien comprises. Le monde change en permanence, les enjeux évoluent, mais nombre de réalités demeurent constantes. S’il est important de ne pas rester les yeux rivés sur un passé, adulé ou honni, il ne faut pas pour autant rejeter complètement celui-ci.

    Nos adversaires, et aussi parfois nos amis, ont une vision manichéenne des choses qui leur interdit d’être objectifs. Notre devoir est de rétablir la vérité, même si celle-ci n’est pas toujours aussi heureuse qu’on le souhaiterait. C’est dans l’intérêt des combats que nous menons actuellement.

    C’est dans cet esprit que la revue Synthèse nationale, que je dirige depuis sa création il y a maintenant 8 ans, a décidé de lancer Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, cette nouvelle publication que vous aurez bientôt entre vos mains. Elle est destinée à faire connaître, aux militants de la cause nationaliste bien sûr, mais aussi au plus grand nombre de nos compatriotes, les hommes et les femmes, ainsi que les grands faits, qui ont marqués l’histoire, souvent ignorée et trop souvent caricaturée, de notre famille politique.

    Régulièrement, à chaque livraison, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme aborderont un thème, qu’il s’agisse de la vie et du combat d’un personnage historique, comme c’est le cas dans le premier numéro qui sort à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, d’une période au cours de laquelle les nationalistes ont joué un rôle important ou encore celle d’un mouvement ou d’une organisation qui a marqué son temps. Bref, ce ne sont pas les thèmes ni les sujets qui manquent…

    Pour ce premier numéro, nous avons demandé à notre ami Christophe Georgy, le dynamique Président de l’Association des Amis de Léon Degrelle, donc fin connaisseur de cette épopée fantastique que fut la vie du fondateur du rexisme belge, de rassembler les témoignages sur ce personnage mythique qui ne laissait pas insensibles ceux qui, admirateurs ou détracteurs, ont eu l’occasion de l’approcher. Léon Degrelle nous a quitté il y a tout juste 20 ans, le 31 mars 1994. Il nous a semblé utile de rappeler, à travers ces diverses contributions, qui il était, ce que furent ses idées et son combat, ainsi que l’aventure héroïque qui fut la sienne.

    Et puis, d’autres numéros suivront. La deuxième livraison, prévue pour mai, traitera du nationalisme révolutionnaire de François Duprat, autre personnage mythique du Panthéon nationaliste… Un autre numéro, consacré au Maréchal Mannerheim, chef de la Finlande des années 40, qui mena la vie dure à la sanguinaire Armée soviétique qui tentait d’annexer son pays, est en préparation…

    Une dernière chose : pour pérenniser cette nouvelle collection et pour que vous ne manquiez pas un numéro, nous vous proposons la classiques formule de l’abonnement (voir PJ). Celle-ci, indépendante de l’abonnement à Synthèse nationale, vous permettra de recevoir, à un prix attractif de lancement (95,00 €, franco de port, au lieu de 110,00 €, valable jusqu’au 30 avril), chaque numéros des Cahiers d’Histoire du nationalisme dès leur parution.

    Cette entreprise a pour objectif de rétablir la vérité sur notre histoire. Il était urgent de la lancer. Aujourd’hui, c’est chose faite. Nous savons que nous pouvons compter sur votre aide et sur votre fidélité pour la continuer…

    Ce 1er volume consacré à Léon Degrelle, réalisé sous la direction de Christophe Georgy, comprend une très bonne biographie, les textes de Francis Bergeron, Pierre Vial, Jean-Yves Dufour, Alexandre Gabriac, Camille Galic, Joël Laloux, Fernand Kaisergruber, Michael Hemday, Armand Gerard, Alberto Torresano, Edwige Thibaud, Henri de Fersan, Yvan Benedetti, Pierre Gillieth et Saint-Loup ; des dessins inédits de Godus, Ignace, Peper et Korbo et un cahier photo…

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