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culture et histoire - Page 545

  • Paris : réouverture de la Librairie française !

    La « Librairie française », excellente librairie dissidente, dans laquelle on obtient des livres introuvables à la FNAC, en plus des bons classiques, réouvre ses portes ce samedi 28 novembre.

    Une maison pas comme les autres – où se trouve un vrai savoir, précieux –  à soutenir en cette période difficile !

    Elle est ouverte du mardi au samedi, de 12h à 19, au
    5 rue Auguste Bartholdi, Paris XVe, M° Dupleix (ou la Motte-Picquet).
    Et bien sûr son site de vente en ligne fonctionne bien : www.librairiefrancaise.fr

  • Journal du chaos

    344004275.jpg

    Pour télécharger, cliquez ICI

    Après trois mois d'immobilisation suite à un incident cardiaque cliquez ici, nous avons la joie de retrouver cette semaine notre ami Patrick Parment et son fameux et toujours très attendu Journal du Chaos...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/11/28/journal-du-chaos-6280620.html

  • Un héritage sulfureux (texte de 2015)

    Un héritage sulfureux .jpegLorsque les politiques se réfèrent aux « valeurs de la République », de quelle république parlent-ils ? Lesdites « valeurs » varient en effet avec le temps et selon le numéro du régime.

    Ce relativisme débouche sur des contradictions, qu'avait soulignées l'historien François-Georges Dreyfus dans le numéro de printemps 2010 de la Revue universelle. Dans un article intitulé « Les valeurs républicaines, le mythe et la réalité », il écrivait « Honorer les valeurs républicaines, c'est évidemment honorer les républiques qui ont précédé la Ve. Se rend-on compte que cela signifie mettre à l’honneur les Ie IIe IIIe et IVe Républiques. Il n’est pas sûr que les défenseurs des valeurs républicaines aient songé à cela. »

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  • Mystères pontiques et panthéisme celtique à la source de la spiritualité européenne 1/3

    • Analyse : Markus OSTERRIEDER, Sonnenkreuz und Lebensbaum. Irland, der Schwarzmeer-Raum und die Christianisierung der europäischer Mitte, Urachhaus, Stuttgart, 1995, 368 p.

    Au IXe siècle, les missions irlando-écossaises, porteuses d’une vision panthéiste, et les missions inspirées par les héritages helléno-persans et byzantins de Cyrille et de Méthode se rencontrent au centre de l’Europe. Peu dogmatiques, ces courants qui n’ont finalement de “chrétien” que le nom, auraient parfaitement pu fusionner et donner à l’Europe une spiritualité plus conforme à ses aspirations profondes. Le moyen-âge post-mérovingien avait en effet été marqué par une imprégnation religieuse d’origine irlandaise, où, sans heurts, le passé druidique et panthéiste avait accepté en surface un christianisme non autoritaire, mêlant sans acrimonie deux traditions aux origines très différentes. Avec une politique systématique d’immixtion dans les affaires religieuses des peuples européens, avec la théologie augustinienne et les armées des Carolingiens, la Papauté, autoritaire et césarienne, éradiquera tant les acquis de la chrétienté irlando-écossaise que les paganismes résiduaires de Frise et de Saxe et que les fondations de Cyrille et de Méthode en dehors de la sphère byzantine (en Pannonie et en Moravie).

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  • L'histoire déracinée (texte de 2015)

    L'histoire déracinée .jpegL'une des illustrations les plus saisissantes des dangers que recèlent les nouveaux programmes est fournie par l'histoire-géographie. Aperçus sur un naufrage accéléré.

    « Du passé faisons table rase », chantaient les socialistes à l'époque où ils connaissaient encore les paroles de l'Internationale. La chanson a été réécrite aujourd'hui, c'est de l'identité nationale et des racines de la France qu'il faut faire table rase, au besoin en utilisant l'histoire nationale. À cet égard, les nouveaux programmes d'histoire et géographie pour 2016, préparés par le Conseil supérieur des programmes (CSP) mis en place par l'ex-ministre de l'Education, Vincent Peillon, s'inscrivent dans une funeste continuité.

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  • Héritage celtique

    FnIrbFNAdM9JeBJpXH0oZdYMw-g.jpgAnalyse : Ian BRADLEY, Der Keltische Weg, Knecht, Frankfurt am Main, 1996.

    L’engouement pour les matières celtiques est significatif en Allemagne aujourd’hui, dans la mesure où il est relativement récent, une trentaine d’années tout au plus, si l’on fait abstraction des travaux de philologues pointus ou d’une figure comme von Thevenar (mort en 1943), l’ami d’Olier Mordrel et le spécialiste du nationalisme breton… qui inspira un personnage d'un roman de Le Guillou. Dans l’historiographie allemande d’il y a quelques décennies, l'accent avait été mis essentiellement sur l’héritage germanique, opposé à l’apport romain par protestantisme anti-catholique (Los von Rom) ou par nationalisme nordicisant. La part celtique de l’héritage allemand, pourtant bien présente dans les provinces du sud du pays, restait la parente pauvre pour les littérateurs à la mode et les idéologues. Elle ne fut pas mobilisée pour enchanter les esprits et pour faire rêver les cœurs ardents, elle ne suscita ni engouement juvénile ni dynamique féconde.

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  • LE VRAI VISAGE DES BORGIA

    Canal+ diffuse une série à grand spectacle sur les Borgia. Malheureusement, on est loin de l’histoire réelle.

    Sur Canal+, l’événement de la rentrée, ce sont « Les Borgia ». Cette série de douze épisodes de 52 minutes, coproduction européenne dotée d’un budget de 25 millions d’euros, est diffusée à partir du 10 octobre. Dans les journaux, la publicité représente un prélat grimpé sur l’autel d’une église, une cascade de calices, ciboires et autres objets en or s’étalant à ses pieds. Avec ce slogan : «Borgia: n’ayez pas foi en eux.»

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  • Le père de la Turquie moderne

    La biographie d'Atatürk écrite par Fabrice Monnier est une grande réussite. Elle nous plonge dans ce monde turc que nous connaissons si mal sans esquiver aucune difficulté, ni le génocide arménien ni la question kurde.

    Personnage violent et passionné, Mustapha Kemal dit Atatürk, littéralement le « père des Turcs », aura eu la responsabilité historique de faire passer son peuple du joug de l'Empire Ottoman à l’adhésion à une république moderne dont les acquis sont aujourd'hui largement remis en cause par la poussée islamiste de l'AKP. Pas d'alphabet latin, pas de laïcité, pas d'Ankara pour capitale (Charles Maurras tenait à ce que l'on écrive « Angora » dans L’Action Française) sans la lutte opiniâtre de cet enfant de Salonique pour l'obtention du pouvoir suprême à la tête de la nation turque. Ou comment passer de l'empire à la nation en quelques années…

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